Pour qui roule le Cardinal F. Ambongo ?

Alors que son homélie du jour de la Pâques concernant la situation sécuritaire de la République démocratique du Congo continue à faire tâche d’huile dans l’opinion nationale, l’archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo a encore jeté le pavé dans la marre. En séjour dernièrement à Rome où il a participé à la réunion de C9, rencontre de neuf cardinaux qui forment le gouvernement du Pape François, le Cardinal Fridolin Ambongo s’en est pris ouvertement contre les autorités du pays qu’il accuse toujours de laxisme dans la gestion de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Dans une interview accordée à l’agence Fides, un organe d’information des œuvres pontificale missionnaire basée à Rome, Fridolin Ambongo accuse Kinshasa d’armer les forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), ces rebelles rwandais dont la présence en RDC constitue un alibi pour le pouvoir de Paul Kagame de justifier l’agression qu’il impose au Congolais. Allusion faite à la situation sécuritaire dans la ville de Goma et ses environs, situation qui « s’aggrave au jour le jour », selon ses propres termes. Ce qui fait craindre l’archevêque de Kinshasa   le risque d’une insécurité généralisée d’abord à Goma et plus généralement dans tout l’Est du pays.

«  Le gouvernement a distribué les armes supplémentaires à divers groupes armés, comme les Wazalendo mais aussi à certains Fdlr, en espérant que ces groupes soutiendraient l’armée face à l’avancée de M23. Tous ces groupes sont aujourd’hui bien armés et c’est la population qui en paie le prix, générant toutefois un risque d’insécurité généralisé », a lâché Fridolin Ambongo. Ici il faut rappeler que la ville de Goma et ses environs vivent ces derniers temps dans une insécurité généralisée à cause de la circulation désordonnée des armes. Difficile d’identifier à ce jour un militaire et un Wazalendo, car tous non seulement arborent la tenue militaire, mais aussi sont porteurs d’armes à feu. C’est dans ce cadre que le gouverneur militaire a interdit aux Wazalendo de circuler avec les armes en pleine ville de Goma et qu’ils se positionnent dans la ligne de front et non dans la ville.

Parmi les pistes des solutions à mettre fin à l’insécurité , le prélat catholique propose au gouvernement de renforcer les forces armées avec des soldats sélectionnés et bien formés plutôt que de continuer avec un choix dangereux d’armer ces groupes qui finissent par devenir un danger pour la population , en agressant les citoyens , en commettant le vol et des meurtres (…). Une piste de solution que le Gouvernement s’attèle à faire dotant l’armée des moyens conséquents et en extirpant toutes les brebis galeuses en son sein.

Prêter le flanc à l’ennemi

Les sorties médiatiques de Cardinal Fridolin Ambongo commencent à inquiéter plus d’un Congolais. Pendant que le pays traverse une période très difficile avec l’agression rwandaise, il est plus que nécessaire de créer une union sacrée pour la défense de l’intégrité territoriale. Il ne s’agit pas d’une union autour d’un individu ou d’une personnalité, Président de la République soit-il quand bien même il est le symbole de l’unité nationale. Mais une union autour de la patrie. Faire bloc et bouter hors du territoire l’ennemi commun. Mettre de côte les divergences et regarder dans la même direction.

Malheureusement, l’archevêque de Kinshasa se trompe de cible et tire des balles dans son propre camp. Et pire, déclarer urbi et orbi que le Gouvernement congolais distribue les armes non seulement aux patriotes résistants dit Wazalendo mais aux rebelles rwandais, c’est extrêmement grave. A moins que le Cardinal congolais ait des preuves de ces affirmations. Si aujourd’hui, la communauté internationale n’arrive pas à sanctionner le Rwanda pour la présence de ses troupes en RDC, c’est parce que le régime de Paul Kagame a toujours brandit l’argument selon lequel Kinshasa collabore avec les Fdlr pour le déstabiliser. Et jusque là, cet argument est accepté par la nébuleuse communauté internationale qui se limite à des condamnations hypocrites contre le Rwanda en lieu et place des sanctions. Ce qui peut faire créditer la thèse d’une rébellion et non d’une agression.

En sa qualité de Prince de l’église, de Berger, le Cardinal Ambongo devrait mettre de l’eau dans son vin et contrôler son langage. Et surtout ne pas faire passer ses propres opinions comme celles de l’église Catholique de la RDC. Ainsi, le Cardinal Fridolin Ambongo ferait œuvre utile de tourner la langue plusieurs fois avant de parler et ce pour ne pas choquer plusieurs susceptibilités.

Richard Shako Kanyengele




Les jeunes entrepreneurs du Lualaba, Haut-Katanga et Durba haussent le ton contre la FEC

C’est avec colère que les jeunes entrepreneurs sous-traitants de 3 grandes provinces minières de la Rdc à savoir le Lualaba, le Haut-Katanga et le Haut-Uélé ont saisi le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi afin de dénoncer une gourmandise exagérée du patronat congolais qui tient à s’accaparer de l’exécution des marchés dans les entreprises principales au mépris des autres corporations des entrepreneurs, alors qu’elle n’est qu’une Asbl comme toutes les autres.

Les jeunes entrepreneurs du Lualaba se sont ainsi rendus au siège d’exploitation de la société Tenke Fungurume Mining où ils ont dénoncé un certain exposé de la FEC alors que l’ARSP a accompli sa tâche en incluant toutes les entreprises de différentes corporations dans la liste des sous-traitants recommandés à TFM.

Les jeunes entrepreneurs conduits par Don Israël Mbuyi ont signé un mémorandum adressé au chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi.

« Nous, jeunes entrepreneurs, acteurs de la sous-traitance dans la Province du Lualaba, poussés par le devoir de veiller sur l’essor économique de notre précieuse nation, la République Démocratique du Congo et mus par le souci d’accompagner la vision du président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de créer une classe moyenne véritablement congolaise et INCLUSIVE;

Une jeunesse, oubliée pendant longtemps, naviguant à contre-courant, abandonnée à elle-même et devenue l’arme de destruction de tous les ennemis du pays, a pu retrouver l’espoir par votre détermination de lui offrir un avenir meilleur. Par votre initiative, vous avez au mois de novembre 2022 organisé une journée de réflexion sur la jeunesse, suivie de la journée « meet the président » en date du 30 octobre 2023 à la cité de l’Union Africaine sans oublier que plusieurs fois, vous vous êtes exprimé avec détermination pour donner de l’emploi par l’entreprenariat aux jeunes congolais.

Grâce à vos actions salutaires, aujourd’hui, nous félicitons l’ARSP pour avoir, pour la première fois, dans l’histoire de la sous-traitance, procédé à une attribution équitable et juste des marchés au sein d’une entreprise principale en l’occurrence Tenke Fungurume Mining (TFM), peut-on lire dans ce mémorandum.

« Nous nous insurgeons contre la démarche de la FEC tendant à privatiser les recommandations aux seuls membres de cette structure qui cherche à avoir à elle seule les 100% des marchés au détriment des sous-traitants affiliés à d’autres corporations. Pourtant, de l’analyse de la liste partielle de 25 sous-traitants recommandés afin d’assurer l’exécution de grands marchés au sein de l’entreprise TFM, il ressort clairement que les membres de différentes corporations se sont tous retrouvés, la FEC y compris, ce qui permet de matérialiser la vision du Chef de l’Etat », ajoute le même texte.

A titre illustratif, BAD CONSTRUCT AND INDUSTRIE: FEC ; ELEPHANT TRADE SARL : Club des Sous-traitants ; ALMER ENGINEERING : Fédération Nationale des Jeunes Entrepreneurs du Congo (FNJC) ; MULYKAP : FEC ; GPM : FEC ; EAGLE Global : Jeunes Entrepreneurs de la Diaspora ; ORM LOGISTICS: Fédération Nationale des Sous-Traitants Congolais (FNSC) ; Trade Service : FEC.

Même réaction pour les jeunes entrepreneurs du Haut-Katanga

Pour leur part, les jeunes entrepreneurs du Haut-Katanga se sont rendus au Gouvernorat pour annoncer aux autorités provinciales leur opposition au diktat de la FEC :

« Nous entrepreneurs, réunis au sein du collectif des jeunes entrepreneurs œuvrant dans la sous-traitance principalement dans la Province du Haut-Katanga où se trouve le siège social de l’entreprise Tenke Fungurume Mining avions été désagréablement surpris et écœuré de lire le communiqué de la Fédération des Entreprises du Congo  datant du 10 Avril 2024 désapprouvant la liste publiée par l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP) sur les antennes de la RTNC sous prétexte que ladite liste devrait être rédigée en concertation en se basant seulement sur un protocole d’accord signé avec l’ARSP», ont dénoncé ces jeunes entrepreneurs dans leur mémorandum lu devant le gouverneur de province.

Et de poursuivre : « nous constatons que la FEC a tendance à tort d’ailleurs, à vouloir monopoliser les marchés pour ses membres au mépris des membres d’autres corporations alors que le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo travaille activement pour une sous-traitance INCLUSIVE et donc ouverte à Tous les congolais en vue d’aboutir à l’émergence d’une vraie classe moyenne congolaise”.

Opposés à la FEC, les jeunes entrepreneurs de Durba appellent l’ARSP à recommander les entrepreneurs comme c’est le cas à TFM

Comme les jeunes entrepreneurs du Haut-Katanga et du Lualaba, ceux de la province du Haut-Uélé basés à Durba précisément ont dénoncé, dans un mémo adressé au chef de l’Etat, le comportement de la FEC qui méprise les autres corporations des entrepreneurs et ont par ailleurs demandé à l’ARSP de répéter la même expérience avec les entrepreneurs de leur province :

« Nous demandons au DG Miguel Kashal de ne pas céder à cette FEC qui n’est là que pour des intérêts égoïste, mais de faire diligence afin de reproduire la même action ici dans la province de Haute Uélé, car nous l’attendons avec impatience après son dernier passage ici, pour que la classe moyenne véritablement congolaise et la création des millionnaires dont nous sommes favorables soient une réalité”.

En définitive, il appartient au chef de l’État Félix Tshisekedi de constater l’ingérence de la FEC dans le travail de l’ARSP et d’agir en conséquence afin de permettre l’éclosion des entreprises à capitaux majoritairement congolais qui vont être recommandés pour l’exécution de grands marchés dans les entreprises principales.

Le Quotidien




Les Inspecteurs des Finances et l’Initiative Personnelle: Un nouveau modèle d’acquisition de véhicules

Dans une démarche autonome, les Inspecteurs des Finances ont pris les devants pour l’acquisition de véhicules, marquant un tournant dans la gestion des ressources et la lutte contre la corruption.

Dans un contexte où la gestion des fonds publics est scrutée avec une attention accrue, l’Inspection Générale des Finances (IGF) fait face à des rumeurs infondées concernant l’achat de véhicules pour ses inspecteurs. Cependant, une enquête approfondie révèle la vérité derrière ces allégations : aucun achat de véhicules n’a été effectué par l’IGF pour ses membres.

En réalité, les Inspecteurs des Finances ont bénéficié d’un crédit personnel et individuel octroyé par RAWBANK, une initiative qui souligne leur autonomie et leur engagement envers une gestion responsable. Cette démarche indépendante a été organisée en collaboration avec le Syndicat, qui a constitué une délégation d’inspecteurs pour se rendre à Dubaï dans le but d’acquérir des véhicules.

Cette action, qualifiée de ridicule par certains, représente en fait une rupture avec les pratiques antérieures et pourrait être interprétée comme un signe de ralentissement de la prédation et un succès dans la lutte contre la corruption. Les inspecteurs, armés de leur crédit, ont pris en main leur destinée, démontrant que l’autonomie peut être synonyme de transparence et d’intégrité.

L’initiative des Inspecteurs des Finances est un exemple éloquent de la manière dont les individus peuvent contribuer à la transformation des institutions et à la promotion de la probité. C’est un pas de plus vers une administration publique où la prévention de la corruption n’est pas seulement un slogan, mais une réalité tangible.

DMK




Enième tentative ratée contre Jules Alingete 

La salive du crapaud n’atteint pas la blanche colombe. L’adage ne croit pas si bien dire dès lors que l’on analyse la flopée des flèches tirées sur la personne d’un homme : Jules Alingete Key.

L’Inspecteur chef de service de l’Inspection Générale des Finances fort de ses dénonciations par devers ses services suite aux différentes investigations menées lui attire haine et calomnie. Mais, sans succès.

En effet, sur les réseaux sociaux comme via certains médias en ligne des grattes papiers sous-traités tentent de salir l’image de marque du Monsieur Anti-corruption du Président Félix Tshisekedi.

La dernière tentative en date est de ressortir un vieux document d’une pseudo dénonciation de 2022, du reste de classé et sans suite par la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete, en pensant tromper l’opinion en ces temps où l’IGF dénonce des dérives et présomptions des fraudes dans l’attribution des marchés publics à hauteur des millions impliquant notamment certains membres du gouvernement sortant Sama Lukonde.

Pour rappel, nommé en 2020 à la tête de l’Inspection Générale des Finances (IGF) Jules Alingete Key a su, sous la vision rénovatrice du Président Félix Tshisekedi, faire jouer l’IGF. Il met à mal tous les délinquants financiers.

 

DMK




Les Etats africains s’engagent dans une synergie d’efforts contre le monkeypox

Les Etats africains se sont engagés dans une synergie d’efforts contre le monkeypox. C’est la conclusion heureuse de la première réunion régionale urgente de haut niveau sur le monkeypox ou variole du singe en Afrique, tenue à Kinshasa du 11 au 13 avril.. cette réunion a été sanctionnée par d’importants engagements et décisions pour organiser, dans une synergie totale, la riposte contre cette maladie dans la région africaine.

Après deux jours de partage d’expériences et des discussions nourries entre les experts scientifiques, la journée du 13 avril, jour de la clôture de la rencontre régionale, a été marquée par la présence des ministres de la Santé de douze pays concernés par la maladie. Ces ministres ont décidé, selon le communiqué final, d’établir le groupe de travail africain pour la coordination entre les États membres affectés et à risque de monkeypox. Cette décision est assortie des priorités, entre autres, faciliter le renforcement des capacités de préparation et de réponse pour atténuer l’impact de la maladie en Afrique et au-delà; renforcer la surveillance effective, les capacités des laboratoires nationaux, la réponse rapide aux épidémies, et l’engagement auprès des communautés touchées; élaborer une feuille de route régionale commune et nationale décrivant la prévention, la détection et le contrôle du monkepox ; et prioriser la recherche scientifique et la synthèse des preuves pour une meilleure compréhension de la maladie, soutenir la prise de décision fondée sur des preuves pour la prévention et le contrôle de la maladie.

Les douze ministres se sont également engagés à promouvoir une approche « Une seule santé » et des mécanismes de réponse inclusifs et centrés sur la communauté. Il s’agit notamment de renforcer les efforts de réponse dans leurs pays respectifs et donner les ressources et les engagements politiques qu’ils méritent ; de développer et mettre en œuvre le plan national multisectoriel de lutte contre le monkeypox dans tous les contextes ; de mettre en place des mécanismes de coordination et de responsabilisation multisectoriels incluant d’autres ministères et les partenaires. D’autres engagements non moins importants ont été pris pour renforcer la mutualisation des efforts entre les différents pays africains touchés ou à risque de la variole du singe.

Les recommandations issues de la réunion régionale de haut niveau sur la riposte contre le monkeypox ne doivent souffrir d’aucun obstacle quant à leur mise en œuvre. D’où le plaidoyer du ministre de la Santé de la République démocratique du Congo (RDC), le Dr Emmanuel Roger Kamba, à ses pairs. ” Je vous appelle à faire matérialiser les recommandations des assises de Kinshasa afin d’assurer la surveillance épidémiologique dans la région et éradiquer cette maladie dont les origines sont congolaises”, a-t-il déclaré. Notons qu’en Afrique, la RDC et le Nigeria restent les pays les plus infectés par le monkeypox.

Organisée avec l’appui financier d’Africa CDC et plusieurs partenaires techniques et financiers du secteur de la santé dont l’Organisation mondiale de la santé et le Fonds des Nations unies pour l’enfance, la première réunion régionale de haut niveau sur la réponse contre le monkeypox en Afrique a connu la participation de douze pays, à savoir Angola, Bénin, Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Ghana, Liberia, Nigeria, Ouganda, Centrafrique et le pays hôte, la RDC.

Prince Yassa




https://lequotidienrdc.com/le-palais-du-peuple-abritera-les-festivites-de-la-journee-internationale-du-travail/




2.287 corps abandonnés depuis plusieurs années dans les morgues de Kinshasa 

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a informé le Conseil de la situation des corps abandonnés dans les morgues de la ville de Kinshasa.

A cet effet, le Rapport de mission de l’Inspection Générale de la Santé fait état d’une situation alarmante des morgues dans la capitale Congolaise. Il a été dénombré 2.287 corps abandonnés depuis plusieurs années.

Une autre mission d’identification et d’enterrement des corps abandonnés dans toutes les morgues de Kinshasa a été diligentée par le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention dont le rapport, à mi-parcours, a confirmé cet état de choses tout en mentionnant des pesanteurs notamment du fait de la faible collaboration des services relevant de la province.

C’est pourquoi, vu l’urgence, le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa a été saisi en vue de faire le point sur la situation générale à ce sujet et de formuler des propositions concrètes pour résoudre ce problème qui constitue une urgence de santé publique.

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a rappelé que les morgues sont des installations spécialisées servant de réception, de stockage et examen des corps post-mortem, leur environnement est contrôlé suivant les dispositifs de réfrigération des corps. A l’exception des cas qui requièrent une enquête judiciaire, il est inadmissible qu’une dépouille mortelle soit gardée pendant plus de 10 jours dans une morgue.




« Sur tous les fronts, les FARDC maintiennent leur engagement patriotique indéfectible » (Conseil des ministres)

La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a, au nom du Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, présenté la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de notre pays marquée par la poursuite d’opérations de défense de Forces Armées de la République Démocratique du Congo face aux attaques récurrentes de la coalition M23/RDF mais aussi aux incursions suivies des tueries et incendies des maisons par les terroristes ADF/MTN en territoire de Beni.

Dans l’Ouest du pays, la situation est sous contrôle des Forces de Défense et de Sécurité. Le retour des populations se poursuit progressivement dans leurs localités d’origine.

Sur tous les fronts, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo maintiennent leur engagement patriotique indéfectible dans la mission de pacification de toutes les poches d’insécurité concernées à travers le territoire national.




Peter Kazadi salue le bon déroulement de l’opération de grande envergure dénommée « Panthère noire »

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a passé en revue l’état et l’administration du territoire national qui restent globalement dominés par l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo. L’état d’esprit de la population demeure calme, et a été notamment marqué par : Les commentaires en sens divers suite à des tensions enregistrées au sein des Assemblées Provinciales de certaines provinces, notamment autour de l’élection des membres des Bureaux définitifs et des Gouverneurs des provinces ; L’accueil favorable de la population des avancées significatives enregistrées dans les consultations entamées par Mme la Première ministre ; La poursuite des opérations militaires pour le retour de la paix et de la sécurité dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et de l’Ituri.

A propos du banditisme et de la criminalité dans quelques villes et agglomérations, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a salué le bon déroulement de l’opération de grande envergure dénommée « Panthère noire », conduite par la Légion Nationale d’Intervention (LNI) en appui aux Unités Territoriales, pour sécuriser les quartiers de Kinshasa et d’autres villes du pays en proie à l’insécurité.

Les rapports du terrain font état de plusieurs arrestations et démantèlement des gangs « Kuluna » à la grande satisfaction de la population. La population a été encouragée à continuer à collaborer avec les forces de l’ordre pour dénoncer tout comportement suspicieux.

Sur un autre volet, les membres du Gouvernement ont été informés de la proposition du Gouvernement Zambien de tenir à Lubumbashi, à la quatrième semaine d’avril 2024, une Réunion Bilatérale pour discuter et finaliser les projets des dispositions des Accords Bilatéraux pour les postes Frontaliers Guichet Unique de Sakania, Kambimba et Kipushi, entre la Zambie et la République Démocratique du Congo.




Le chef de l’Etat exige la mise au jour d’une nomenclature permettant la classification des chiens de races et domestiques

Le Président de la République a été informé de la prolifération inquiétante de la possession, par les ménages, de chiens d’attaque et de défense, particulièrement ceux de types molossoïdes tels que : le Pitbull ou encore le Boerboel (Boer bull), réputés pour leur agressivité et leur dangerosité.

Ce phénomène est d’autant plus inquiétant qu’il s’observe que ces chiens sont à première vue détenus par une population jeune et non avertie des risques et des dangers qu’ils peuvent représenter ; et que bien souvent, les conditions prévalant à leur domestication, tout comme leur dressage demeurent si pas sommaires, bâclées.

Purement et simplement interdit de possession sous d’autres cieux ou uniquement tolérés, au moyen d’une réglementation stricte assortie d’un contrôle obligatoire sur les aspirants propriétaires ; ces chiens peuvent être à l’origine de biens des drames souvent graves et parfois mortels.

Il vous souviendra, par exemple, le triste accident survenu à Kinshasa, le 24 février 2023, dans le district de la Tshangu, où un enfant d’un an perdait la vie des suites d’une attaque d’un pitbull ; attaque, qui en son temps avait suscité l’émoi de toute une population et qui appelait à une réaction des autorités publiques demeurées silencieuses à ce sujet.

Alimentée par la prolifération d’élevages non répertoriés, la reproduction clandestine et l’absence de réglementation quant à leur vente et à leur possession ; la prolifération de ces chiens inquiète d’autant plus qu’elle se mue progressivement en un phénomène de mode encouragé notamment par l’organisation, au grand jour, d’activités foraines où les propriétaires canins, parfois encore mineurs, mettent en exergue, souvent avec peu de précautions, les propriétés de leurs canidés.

Face à cette situation, et afin de prévenir tout risque au sein de la population, le Président de la République a insisté l’impérieuse nécessité pour le Gouvernement, à travers le Ministère de l’Intérieur avec le concours du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, d’œuvrer à la mise au jour d’une nomenclature permettant la classification des chiens de races et domestiques.

Il devrait également se pencher, en urgence, avec le concours des Gouvernements de provinces ainsi que des Conseils communaux, sur l’adoption d’une réglementation ainsi que des mécanismes y afférents, couvrant les domaines de l’élevage, de l’importation, de la reproduction, de la vente et enfin de la possession de chiens domestiques, particulièrement ceux de types molossoïdes ou encore de défense et d’attaque.