REGIDESO et SNEL: Fatshi veut s’assurer que les mandataires publics sont sélectionnés à l’issue d’un processus compétitif, transparent et équitable

L’amélioration significative des conditions de vie de la population Congolaise, par l’atteinte de six engagements, parmi lesquels figurent notamment le renforcement de l’efficacité des services publics et l’amélioration de l’accès aux services de base, est l’un des objectifs de ce quinquennat.

Face aux diverses plaintes formulées par la population, indexant autant la performance des entités en charge de la fourniture de services de base qu’elle fustige, le Président de la République tient au renforcement de l’efficacité des services publics et à l’amélioration de l’accès aux services de base qui découle du renforcement qualitatif des Comités de gestion, de même que l’adoption d’un mode de gestion axé sur la qualité et la performance au sein de ces structures.

Faisant de la primauté de la compétence un principe intangible et inaliénable, il compte s’assurer que les mandataires publics appelés à siéger à la SNEL et à la REGIDESO soient sélectionnés à l’issue d’un processus compétitif, transparent et équitable où seuls les meilleurs profils, et ce, sans aucun préjudice au principe d’attribution de siège garanti par les accords politiques, seront considérés.

Il est donc impérieux, pour rencontrer ces objectifs et surtout renforcer l’action publique, qu’à terme, les aspirants aux fonctions de gestion puissent faire preuve de compétences avérées, qu’il s’agisse des candidats aux postes actifs ou encore passifs.

Le principe ayant déjà été mis en œuvre au niveau de la sélection du Président du Conseil d’administration et des Mandataires actifs au sein de ces deux entreprises, il conviendrait dès lors d’y instaurer une phase pilote d’élargissement de cette pratique aux mandataires non-actifs.

Par conséquent, la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille a été chargée de demander au Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises Publiques de présenter, dans un bref délai, une note conceptuelle pour la mise en œuvre de cette disposition et des projets de textes devant pérenniser cette pratique.




Tshisekedi encourage les services publics à prendre leurs responsabilités afin de réduire les dégâts causés par les inondations

Le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la cent trente-troisième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 19 avril 2024.

A cette occasion, il a constaté qu’à chaque saison pluvieuse, des dégâts matériels et humains de plus en plus importants suite au dérèglement climatique, induit par le réchauffement de la planète.

Le Président de la République a évoqué notamment le cas des grandes précipitations qui ont provoqué des inondations d’une grande ampleur en décembre 2023 et en janvier 2024 ; tout comme celui observé en ce mois d’avril où de fortes pluies et des vents violents ont causé la désolation dans plusieurs familles à travers la République, tel qu’à Kinshasa ou encore à Kalemie.

Outre les dures réalités météorologiques contre lesquelles l’action globale nécessite d’être intensifiée, l’importance de ces dégâts provient également de la désinvolture et du comportement répréhensible affichés par certains individus qui se distinguent par le non-respect de la réglementation en vigueur en matière d’urbanisme et d’habitat ainsi que des normes et des principes relatifs à l’aménagement du territoire.

Pour ne rien arranger, les canalisations aménagées le long des avenues nouvellement construites au sein de ces extensions urbaines ou péri-urbaines, sont systématiquement transformées, par les riverains et les passants, en décharges pour déchets solides, particulièrement des déchets plastiques, sans pour autant susciter la moindre réaction des autorités urbaines et municipales.

Pour le Président de la République, les services publics doivent prendre leurs responsabilités afin de réduire au maximum les dégâts causés par les inondations. Les énormes quantités d’eau de ruissèlement qui ne cessent de s’accroitre d’année en année, à Kinshasa et dans toutes les grandes villes congolaises, doivent être maîtrisées, notamment par l’installation de nouveaux systèmes de drainage ou encore le redimensionnement conséquent des systèmes actuels conçus, dans leur grande majorité, durant l’époque coloniale, pour une population plus de dix fois moins importante et pour un espace urbain beaucoup plus petit.

Les autorités et autres agents de l’Etat qui s’adonnent à la délivrance de titres fonciers pour usage résidentiel sur des terrains qui ne devraient pas recevoir d’habitations, tout comme ceux délivrant des autorisations de bâtir sur ce type de terrain, doivent désormais subir la rigueur de la loi.

Les Ministères de l’Aménagement du Territoire, des Affaires foncières, de l’Urbanisme et Habitat, du Transport, ainsi que des Infrastructures et Travaux Publics, sous le pilotage du Premier ministre et avec l’appui de son Cabinet, devraient, sans plus tarder, s’atteler à résoudre ce problème.




La croissance des économies africaines devrait atteindre 3,4 % en 2024, mais doit encore gagner en rapidité et en équité pour réduire la pauvreté

La croissance économique rebondit en Afrique subsaharienne, à la faveur de la hausse de la consommation privée et du recul de l’inflation. La reprise reste cependant fragile, selon le dernier rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale. En cause, les incertitudes liées à la conjoncture économique mondiale, le fardeau de plus en plus lourd du service de la dette, des catastrophes naturelles fréquentes et une intensification des conflits et des violences. En outre, pour parvenir à soutenir la croissance à long terme et à réduire véritablement la pauvreté, il est indispensable de mener des actions politiques transformatrices pour s’attaquer au problème profond des inégalités.

Le rapport prévoit un rebond de la croissance à 3,4 % en 2024 et 3,8 % en 2025, contre un taux de 2,6 % en 2023. Cette reprise est cependant précaire. Si l’inflation reflue dans la plupart des économies d’Afrique subsaharienne, pour passer en moyenne de 7,1 % en 2023 à 5,1 % en 2024, elle reste élevée par rapport aux niveaux pré-COVID. Par ailleurs, même si la progression de la dette publique se tasse, plus de la moitié des gouvernements africains sont aux prises avec des problèmes de liquidités extérieures et un niveau d’endettement non soutenable.

En dépit de ces prévisions d’accélération de la croissance, le rythme de l’expansion économique régionale reste inférieur aux taux de croissance enregistrés dans la décennie précédente (2000-2014) et insuffisant pour avoir un effet significatif sur la réduction de la pauvreté. En outre, en raison de multiples facteurs, et notamment de l’ampleur des inégalités structurelles, l’impact de la croissance économique sur la réduction de la pauvreté en Afrique subsaharienne est plus faible que dans d’autres régions.

« Une croissance du PIB par habitant de 1 % est associée à une réduction du taux d’extrême pauvreté d’environ 1 % seulement dans la région, contre 2,5 % en moyenne dans le reste du monde, indique Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique. Dans un contexte de contraintes budgétaires, le levier des finances publiques ne permettra pas à lui seul de réduire plus rapidement la pauvreté. Il faut l’accompagner de politiques qui élargissent les capacités de production du secteur privé, afin de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité pour tous les segments de la société. »

Le rapport note également une diminution des ressources extérieures nécessaires pour répondre aux besoins de financement des États africains, ainsi que leur renchérissement par rapport à la période d’avant la pandémie. L’instabilité politique et les tensions géopolitiques pèsent sur l’activité économique et pourraient limiter l’accès à la nourriture pour environ 105 millions de personnes menacées d’insécurité alimentaire en raison des conflits et des chocs climatiques. Face à une situation budgétaire qui reste vulnérable aux perturbations économiques mondiales, les gouvernements africains doivent prendre des mesures qui permettent de constituer des réserves indispensables pour prévenir ou faire face aux chocs futurs.

Enfin, les inégalités en Afrique subsaharienne, telles que mesurées par le coefficient de Gini, restent parmi les plus élevées au monde, juste derrière la région Amérique latine et Caraïbes. Malgré des progrès récents, l’accès à des services de base comme l’éducation et la santé demeure très inégal. Des inégalités existent également dans l’accès aux marchés et aux activités génératrices de revenus, indépendamment des compétences détenues par les individus. À cela s’ajoutent les impôts et les subventions mal ciblées, qui peuvent aussi toucher plus durement les pauvres.

« Les inégalités en Afrique sont en grande partie dues aux circonstances dans lesquelles un enfant naît et sont accentuées plus tard dans la vie par des obstacles qui entravent une participation productive aux marchés et par une fiscalité régressive, explique Gabriela Inchauste, coautrice d’un rapport de la Banque mondiale à paraître sur la lutte contre les inégalités en Afrique subsaharienne. En identifiant et en remédiant plus efficacement à ces contraintes structurelles dans l’ensemble de l’économie, on peut ouvrir la voie à un avenir plus prospère. »

Le rapport Africa’s Pulse préconise plusieurs mesures pour favoriser une croissance plus soutenue et plus équitable, à savoir rétablir la stabilité macroéconomique, promouvoir la mobilité intergénérationnelle, soutenir l’accès aux marchés et veiller à ce que les politiques budgétaires ne pèsent pas plus lourdement sur les pauvres.




Une plateforme de cofinancement innovante pour accroître l’impact sur le développement

Une coalition de dix banques multilatérales de développement (BMD) a lancé aujourd’hui une nouvelle plateforme de cofinancement qui permettra de canaliser des capitaux supplémentaires au profit d’un impact plus important et à plus grande échelle.

La Plateforme mondiale de cofinancement collaboratif comprendra :

Un portail numérique, grâce auquel les cofinanceurs enregistrés pourront partager leurs projets en préparation de manière sécurisée. Cet outil, hébergé par la Banque mondiale, renforcera l’efficacité et la transparence et permettra aux BMD de partager plus facilement des informations et d’identifier des possibilités de cofinancement.

Un forum, qui offrira aux participants un espace de discussion pour échanger sur leurs possibilités de cofinancement, leurs meilleures pratiques et leurs difficultés communes. Ce dispositif viendra aussi soutenir les efforts en cours pour mieux coordonner les politiques et réduire ainsi la charge qui pèse sur les pays clients.

La nouvelle plateforme allègera les formalités administratives et les coûts de transaction pour ces pays, tout en garantissant un soutien mieux coordonné et aligné sur leurs priorités, ce qui se traduira par un impact accru sur le développement.

En tirant parti des partenariats et en promouvant la transparence, la plateforme permettra aux BMD, aux organismes partenaires et aux pays clients d’affronter les défis mondiaux de manière plus efficace et efficiente.

Le renforcement des partenariats occupe une place centrale dans le nouveau modèle stratégique du Groupe de la Banque mondiale qui vise à accroître l’impact de son action. Dans ce cadre, le cofinancement est considéré comme un moyen efficace d’améliorer l’alignement stratégique, de réunir des ressources concessionnelles, de promouvoir l’efficience et de renforcer la coordination.

Les institutions qui feront partie de la nouvelle plateforme de cofinancement sont les suivantes : Banque africaine de développement, Banque asiatique de développement, Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, Banque de développement du Conseil de l’Europe, Banque européenne d’investissement, Banque européenne pour la reconstruction et le développement, Banque interaméricaine de développement, Banque islamique de développement, Groupe de la Banque mondiale et Nouvelle Banque de développement.




Les nouveaux outils de financement de la Banque mondiale reçoivent un soutien financier de poids

Les contributions annoncées aujourd’hui pourraient générer jusqu’à 70 milliards de dollars sur 10 ans.

Le Groupe de la Banque mondiale vient d’obtenir un soutien important en faveur de ces nouveaux instruments financiers conçus pour accroître sa capacité de prêt et lui permettre de prendre davantage de risques face à des défis mondiaux communs. Onze pays ont annoncé aujourd’hui des engagements financiers d’un montant total de 11 milliards de dollars qui viendront appuyer la plateforme de garantie de portefeuille, le mécanisme de capital hybride et le nouveau Fonds pour une planète vivable.

La capacité de levier exceptionnelle du Groupe de la Banque mondiale permettra de multiplier par six à huit, sur 10 ans, les contributions annoncées en faveur du mécanisme de capital hybride et de la plateforme de garantie de portefeuille. Si certaines conditions sont réunies, elles pourraient même être décuplées.

Les ressources promises pourraient fournir jusqu’à 70 milliards de dollars de financements dont le monde a urgemment besoin pour relever des défis qui ignorent les frontières et faire progresser les objectifs de développement.

« Nous avons travaillé d’arrache-pied pour mettre au point ces nouveaux instruments financiers qui renforcent notre capacité de prêt et démultiplient les fonds des donateurs, nous permettant ainsi d’améliorer la vie d’un plus grand nombre de personnes, souligne Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale. La générosité de ces pays est à la fois une reconnaissance des progrès que nous avons accomplis pour réformer la Banque et le témoignage de leur engagement commun en faveur du développement. »

La Belgique, les États-Unis, la France et le Japon se sont engagés à apporter des fonds à la plateforme de garantie de portefeuille, tandis que l’Allemagne, le Danemark, l’Italie, la Lettonie, la Norvège, les Pays-Bas et le Royaume-Uni contribueront au mécanisme de capital hybride.

Le Japon s’est en outre engagé à verser la première contribution au nouveau Fonds pour une planète vivable.

Le Groupe de la Banque mondiale a adopté une série de réformes et mis au point des instruments financiers novateurs dans le cadre de l’examen du cadre d’adéquation des fonds propres, conformément aux recommandations du Groupe d’experts du G20.

Ces réformes sont les suivantes : Réviser le ratio de prêts sur fonds propres afin d’augmenter la capacité financière de la BIRD de 40 milliards de dollars sur 10 ans ; Relever le plafond des garanties bilatérales de 10 milliards de dollars ; Mieux tirer parti du capital exigible en publiant un rapport détaillé à l’intention des agences de notation afin de mieux évaluer sa valeur potentielle et la capacité financière de la Banque ; Lancer des émissions de capitaux hybrides, afin de donner aux actionnaires et aux partenaires la possibilité d’investir dans des obligations avec un effet de levier potentiel significatif ; Développer la plateforme de garantie de portefeuille afin de promouvoir une approche partagée des risques qui permettra de rendre les financements de la Banque mondiale plus largement accessibles ; Lancer le Fonds pour une planète vivable, grâce auquel les contributions d’États, d’organisations philanthropiques ou d’autres partenaires encourageront la coopération internationale et permettront de relever des défis communs.

Le Groupe de la Banque mondiale a pris d’autres mesures en vue d’introduire des modalités de prêt sur 50 ans pour la BIRD, sans coût supplémentaire pour les emprunteurs. Ces prêts seront utilisés pour des projets qui ont des retombées transfrontalières. La Banque a par ailleurs instauré un système de réduction des taux d’intérêt pour les projets qui répondent à des enjeux mondiaux, qui sera financé en partie par le Fonds pour une planè

te vivable.




Le Groupe de la Banque mondiale se donne pour objectif d’étendre les services de santé à 1,5 milliard de personnes

Ces efforts porteront principalement sur l’amélioration de l’accessibilité financière des soins, l’élargissement de la couverture géographique et l’expansion de l’offre de services.

Le Groupe de la Banque mondiale a annoncé aujourd’hui un plan ambitieux visant à aider les pays à fournir des services de santé de qualité et abordables à 1,5 milliard de personnes d’ici 2030. Cette annonce s’inscrit dans le cadre plus large des efforts menés à l’échelle mondiale pour garantir des soins essentiels à chaque étape de la vie : bas âge, enfance, adolescence et âge adulte.

Le Groupe de la Banque mondiale contribue depuis des décennies au renforcement des services de santé maternelle et infantile dans plus de 100 pays. Quatre-vingts ans après sa création, l’institution s’emploie résolument à travailler plus vite, collaborer plus efficacement avec des partenaires et mobiliser le secteur privé, avec à la clé un impact accru et à plus grande échelle.

Sa stratégie de développement des services de santé s’articule autour de trois axes d’action : Élargir l’attention portée à la santé maternelle et infantile pour couvrir l’ensemble des soins nécessaires tout au long de la vie, en s’attachant notamment à la lutte contre les maladies non transmissibles ; Étendre les projets aux territoires difficiles d’accès, qu’il s’agisse de villages isolés, de villes ou de pays tout entiers ; Travailler avec les pouvoirs publics afin de réduire les frais inutiles et autres obstacles financiers aux soins.

L’indicateur utilisé pour comptabiliser les bénéficiaires de la nouvelle stratégie sera le nombre de personnes examinées et traitées par un agent de santé dans le cadre d’une consultation en personne ou virtuelle.

« Il est essentiel, pour le développement, de garantir aux populations des soins de base tout au long de la vie, souligne le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga. Cet objectif ambitieux n’est pas réalisable en agissant seul. Il faudra travailler ensemble, entre partenaires, entre secteurs public et privé, unis dans l’objectif d’élargir l’accès aux services de santé. »

Aujourd’hui, environ 2 milliards de personnes dans le monde sont confrontées à de graves difficultés financières en raison des dépenses qu’elles doivent effectuer pour se soigner. L’engrenage de la pauvreté et des inégalités est encore accentué par une conjonction de défis interdépendants, où le vieillissement démographique et les perspectives de pénurie de personnels de santé (projetée à 10 millions d’ici 2030) viennent s’ajouter au changement climatique, aux pandémies et aux conflits.

Pour relever ce défi, le Groupe de la Banque mondiale combinera financements, connaissances et partenariats.

L’ensemble de ses capacités de financement pourront être sollicitées en fonction des besoins de chaque pays et de son stade de développement.

Pour les pays les plus démunis, les financements de l’IDA permettront de déployer des agents de santé là où les populations n’ont pas accès à des soins. Dans les pays à revenu intermédiaire, la BIRD mobilisera des financements afin d’encourager les gouvernements à consentir les investissements dans la santé et le cadre réglementaire qui sont nécessaires pour progresser.

La certitude réglementaire et la bonne gouvernance sont deux conditions essentielles pour ouvrir la voie à une hausse des investissements du secteur privé, en particulier dans la production locale de médicaments et d’équipements de protection.

Pour parvenir à obtenir des résultats dans le domaine de la santé, le Groupe de la Banque mondiale devra nouer des partenariats solides. Il ne sera pas à la hauteur de ses ambitions s’il n’agit pas en collaboration — et plus vite et mieux — avec les organisations non gouvernementales, le secteur privé et la société civile. Le Groupe de la Banque mondiale se félicite de l’annonce faite par le Japon de la création d’un pôle de connaissances sur la couverture santé universelle (CSU). Conçue pour renforcer les capacités des ministères de la santé et des finances, cette initiative bénéficie du soutien de la Banque et de l’Organisation mondiale de la santé.

L’objectif visant à fournir des services de santé de qualité et abordables à 1,5 milliard de personnes d’ici 2030 est l’un des exemples les plus récents de l’engagement du Groupe de la Banque mondiale à mettre davantage l’accent sur son impact. C’est aussi le fruit d’un effort concerté pour bâtir une « Banque meilleure ».




Un nouveau partenariat vise à connecter 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030

Une initiative du Groupe de la Banque mondiale et du Groupe de la Banque africaine de développement pourrait réduire de moitié le nombre de personnes en Afrique n’ayant pas accès à l’électricité.

Le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la Banque africaine de développement s’associent dans le cadre d’un effort ambitieux visant à fournir un accès à l’électricité à 300 millions de personnes en Afrique d’ici 2030.

Le Groupe de la Banque mondiale s’emploiera à raccorder 250 millions de personnes à l’électricité par le biais de systèmes d’énergie renouvelable décentralisés ou de réseaux de distribution. Le Groupe de la Banque africaine de développement soutiendra 50 millions de personnes supplémentaires.

L’accès à l’électricité est un droit humain fondamental qui sous-tend tout effort de développement réussi. Actuellement 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité, ce qui crée des obstacles de taille en matière de soins de santé, d’éducation, de productivité, d’inclusion numérique ainsi que de création d’emplois.

« L’accès à l’électricité est le fondement de tout développement. Il s’agit d’un ingrédient essentiel à la croissance économique et à la création d’emplois à grande échelle. Notre aspiration ne se réalisera qu’avec un partenariat et de l’ambition. Nous aurons besoin de l’action politique des gouvernements, de financements de banques multilatérales de développement et d’investissements du secteur privé », a déclaré Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale.

Ce partenariat témoigne de la détermination du Groupe de la Banque mondiale et du Groupe de la Banque africaine de développement à faire preuve de plus d’audace pour mieux relever l’un des défis les plus pressants de l’Afrique. Cette initiative est la manifestation la plus récente de l’engagement du Groupe de la Banque mondiale à s’orienter davantage vers l’impact et aussi le résultat d’un plan de travail concerté visant à mettre en place une meilleure banque. Elle est soutenue par une constellation de programmes énergétiques régionaux qui seront désormais alignés sur cet objectif commun.

Pour que le Groupe de la Banque mondiale puisse connecter 250 millions de personnes, 30 milliards de dollars d’investissements publics seront nécessaires, notamment par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement (IDA), l’institution en charge des dons et des prêts concessionnels aux pays à faible revenu, qui jouera un rôle essentiel. En outre, les gouvernements devront mettre en place des politiques pour attirer l’investissement privé et réformer les services publics afin qu’ils soient financièrement sains et efficaces grâce à des mécanismes tarifaires protégeant les pauvres.

Le raccordement de 250 millions de personnes à l’électricité présenterait des opportunités d’investissement pour le secteur privé dans les énergies renouvelables réparties, d’un montant de 9 milliards de dollars pour ce seul secteur. Par ailleurs, cette initiative offrirait des opportunités considérables d’investissements privés dans les énergies renouvelables connectées au réseau, indispensables pour alimenter la croissance des économies.




Réunions de printemps 2024 : transformer une vision ambitieuse en impact tangible

Les points marquants : Un nouveau partenariat vise à connecter 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030 ; Le Groupe de la Banque mondiale se donne pour objectif d’étendre les services de santé à 1,5 milliard de personnes ; Les nouveaux outils de financement de la Banque mondiale reçoivent un soutien financier de poids.

Nouveaux partenariats, outils pionniers pour la mobilisation des ressources, plans audacieux en faveur de l’accès aux services de santé et à l’électricité : les Réunions de printemps ont mis en lumière le fruit des efforts déployés par le Groupe de la Banque mondiale pour relever ses ambitions et se recentrer sur le souci du résultat et de l’impact.

« De la vision à l’impact », c’était précisément le thème choisi pour cette édition, qui a permis de montrer les progrès accomplis par la Banque pour se réformer, travailler plus vite et collaborer avec des partenaires pour agir à une plus grande échelle.

« Devenir une Banque meilleure, porter de plus grandes ambitions : c’est ce à quoi nous nous employons aujourd’hui », a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, lors de sa conférence de presse en préambule aux Réunions.

Grâce aux nombreuses initiatives lancées depuis un an pour se transformer, le Groupe de la Banque mondiale a été en mesure d’annoncer de nouveaux plans ambitieux. Premier engagement, celui de raccorder à l’électricité 250 millions d’habitants en Afrique d’ici à 2030, soit une cible revue nettement à la hausse par rapport à l’objectif initial de l’institution. Le 17 avril, lors d’un évènement spécial avec Ajay Banga, la Banque africaine de développement a annoncé, par la voix de son président, qu’elle soutiendra 50 millions de personnes supplémentaires.

En œuvrant pour une Banque meilleure et plus efficace, c’est-à-dire plus rapide, plus agile et plus simple, on peut relever nos ambitions et en faire plus, car notre capacité d’exécution sera décuplée par la qualité de nos fondations.

Ce partenariat est synonyme d’impact majeur pour la population du continent : 600 millions d’Africains n’ont pas encore accès à l’électricité, ce qui crée des obstacles de taille en matière de soins de santé, d’éducation, de productivité, d’inclusion numérique et de création d’emplois. Le raccordement de 250 millions de personnes nécessitera 30 milliards de dollars d’investissements publics et des politiques résolues en matière réglementaire. L’IDA, l’institution de la Banque mondiale qui fournit des dons et des prêts à faible taux d’intérêt, jouera un rôle essentiel. Dans le même temps, cette accélération de l’accès à l’électricité pourrait présenter des opportunités d’investissement pour le secteur privé d’un montant de 9 milliards de dollars, et ce en ne considérant que la production d’énergie renouvelable décentralisée.

Autre engagement significatif, annoncé jeudi lors d’un évènement phare : aider les pays à étendre les services de santé à 1,5 milliard de personnes. Pour y parvenir, le Groupe de la Banque mondiale se concentrera sur trois axes d’action : élargir le champ de ses priorités pour couvrir, au-delà de la santé maternelle et infantile, l’ensemble des soins nécessaires tout au long de la vie ; étendre ses projets aux territoires difficiles d’accès et reculés ; et travailler avec les pouvoirs publics afin de réduire les frais inutiles et autres obstacles financiers aux soins.

Le rôle crucial des financements de l’IDA pour l’ensemble de ces initiatives a été rappelé à maintes reprises lors de ces Réunions, et de nombreux partenaires ont plaidé pour une solide reconstitution de ce fonds (IDA-21) (a) au mois de décembre prochain. Tout au long de l’année écoulée, la Banque mondiale a mis en avant l’importance et l’impact de l’IDA, ainsi que les efforts qu’elle déploie pour devenir une « Banque meilleure » et tirer davantage de son bilan financier.

Une série de nouveaux engagements financiers dévoilés lors des Réunions de printemps pourraient générer jusqu’à 70 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années et aider ainsi à mieux faire face aux défis mondiaux. Onze pays ont en effet annoncé des contributions d’un montant total de 11 milliards de dollars qui viendront appuyer de nouveaux instruments conçus par le Groupe de la Banque mondiale : la plateforme de garantie de portefeuille, le mécanisme de capital hybride et le nouveau Fonds pour une planète vivable. Grâce à sa capacité de levier, l’institution pourrait multiplier ces ressources par six à huit, sur 10 ans.

La Belgique, les États-Unis, la France et le Japon se sont engagés à apporter des fonds à la plateforme de garantie de portefeuille, tandis que l’Allemagne, le Danemark, l’Italie, la Lettonie, la Norvège, les Pays-Bas et le Royaume-Uni contribueront au mécanisme de capital hybride. Le Japon s’est en outre engagé à verser la première contribution au nouveau Fonds pour une planète vivable.

Les Réunions de printemps ont aussi été l’occasion d’annoncer la création d’une nouvelle plateforme visant à renforcer les opérations de cofinancement avec d’autres banques multilatérales de développement. Cette Plateforme mondiale de cofinancement collaboratif, qui réunira 10 institutions, comprendra un portail numérique, grâce auquel les partenaires pourront plus facilement partager des informations et identifier des possibilités de coopération, ainsi qu’un forum, où les participants pourront échanger sur leurs meilleures pratiques et difficultés communes.

« En œuvrant pour une Banque meilleure et plus efficace, c’est-à-dire plus rapide, plus agile et plus simple, on peut relever nos ambitions et en faire plus, car notre capacité d’exécution sera décuplée par la qualité de nos fondations », a déclaré Ajay Banga jeudi, sur Banque mondiale Live.




CAN de Futsal : Le Maroc sur le toit de l’Afrique 

Pour la troisième fois consécutive, le Maroc est sacré champion d’Afrique de Futsal. À domicile, les Lions de l’Atlas ont disposé de l’Angola 5-1 en finale de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2024, dimanche.

Dès le coup d’envoi du tournoi, les Marocains avaient exposé leurs intentions : une troisième couronne continentale. C’est désormais chose faite, grâce aux réalisations de Soufiane Borite, Bilal Bakkali, Anas El Ayyane, Idriss Raiss El Fenni et du capitaine Soufiane El Mesrar.

Les hôtes ont commencé leur match contre les Antilopes de Rabat avec brio, Soufiane El Mesrar et Soufian Charraoui sont à deux doigts d’ouvrir le score pour le Maroc.

Soutenus par leurs supporters, les Marocains ont ouvert le score dès la 6e minute grâce à Soufiane Borite. L’attaquant du FC Kemi a repris un centre chirurgicalement distillé par Raiss El Fenni.

Quelques minutes plus tard, les Antilopes réagissent par l’intermédiaire d’Aderito Santo, d’une belle frappe au second poteau.

À l’expérience, Les Lions de l’Atlas imposent leur jeu et inscrivent quatre buts d’affilée. Les hommes de Hicham Dguig creusent l’écart et ne seront plus rejoints par leur adversaire.

Le Maroc, l’Angola et la Libye représenteront le continent à la Coupe du Monde de Futsal de la FIFA en Ouzbékistan plus tard cette année.

 

Tableau des honneurs

Meilleur joueur : Bilal Bakkali (MAR)

Meilleur buteur : Soufian Charraoui (MAR)

Meilleur gardien : Abdelkrim Anbia (MAR)

Fai

r-play : Ghana