A Accra : Le ministre Tony Mwaba palpe du doigt l’effectivité de la transformation numérique du système éducatif Ghanéen

Le professeur Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique de la RDC séjourne à Accra, capitale de la République du Ghana, dans la quête des expériences pour la numérisation du système éducatif congolais.

Invité par l’entreprise “Hitect Katon”, le ministre de l’EPST accompagnés des experts de son ministère ont effectué une descente ce lundi 21 avril, dans les installations de cette entreprise pour s’enquérir de l’effectivité de la transformation numérique du système éducatif Ghanéen.

Une brève présentation de la solution “Global School Smart “GSS” lui a été faite, suivie des visites de l’atelier d’assemblage des tablettes et le studio de préparation et conception des contenus pédagogiques réalisés par les enseignants.

Dans ce pays frère, l’entreprise Katon est présente et y a déployé des solutions NTIC sur les apprentissages et la formation continue, numérisés. L’objectif c’est de rendre le système éducatif compétitif.

Ce faisant, le ministre et son équipe ont effectué une visite guidée dans deux écoles de référence de Ghana à savoir : Achimota Senior High School et Accram Girl’s Senior School pour assister à des séances d’enseignement pédagogiques numérisés.

Ces deux écoles ont formé respectivement certains chefs d’État ghanéen et la jeune féminine ghanéenne.

Bien plus, le professeur Tony Mwaba s’est entretenu avec son homologue du Ghana, le ministre Yaw Osei. Les questions relatives à la gratuité de l’enseignement au niveau primaire et secondaire ; la numérisation du système éducatif, et la cantine scolaire, ont été abordées par les deux personnalités.

Il est important de souligner que l’entreprise Hitect Katon, est une filiale du Groupe Goden Tintons Investment, basée à Accra, en République du Ghana.




Présence remarquable de Vodacash à la 5ème édition du salon E-commerce et Fintech

Vodacash, un leader dans le secteur technologique et financier, a activement participé à la 5ème édition du salon E-commerce et Fintech. Ce salon a pour objectif de réunir les acteurs économiques afin de discuter des problématiques et des solutions offertes par la fintech.

Selon un communiqué publié à Kinshasa, l’inclusion financière demeure un enjeu majeur pour le développement économique d’une nation, et VODA CASH, à travers son produit M-Pesa, se positionne aux côtés de tous les acteurs économiques pour les accompagner dans la croissance de leurs activités.

« Dans sa noble mission d’offrir un large éventail de produits financiers mobiles inclusifs, M-Pesa propose des services tels que les dépôts (Cash-In), les retraits de fonds (Cash-Out) et les paiements en ligne, réduisant ainsi la nécessité de déplacements et stimulant le commerce électronique », indique le même document.

Selon Taty Furume, Directeur général adjoint de VODA CASH, « il est impératif de ne pas dissocier la fintech du développement économique d’un pays à l’ère actuelle. M-Pesa offre des solutions numériques adaptées à tous types d’organisations grâce à ses API ouvertes, ainsi qu’à la qualité de ses services ».

Soulignons que ces journées ont été riches en échanges, offrant un cadre propice aux acteurs de l’écosystème pour mettre en avant leurs compétences et leur savoir-faire dans l’expansion de cette nouvelle ère économique. M-Pesa est fière d’avoir contribué au succès de cet événement en tant que sponsor.

Disons que M-Pesa est le service de monnaie électronique de VODACASH SA, une filiale de Vodacom Congo. M-Pesa offre une large gamme de produits et services à valeur ajoutée avec un rapport qualité/prix adapté au pouvoir d’achat de la population Congolaise, et contribue au développement socio-économique de la RDC, en ligne avec sa vision d’encourager l’inclusion financière des communautés.

Avec une base active de plus de 6 millions d’abonnés, M-Pesa s’est positionné, depuis son lancement en octobre 2012, comme un acteur-clé du programme d’inclusion financière de la RDC qui est soutenu par la Banque Centrale du Congo (BCC). M-Pesa offre commodité et efficacité à des millions d’hommes et de femmes de toutes professions et de toutes catégories socio-professionnelles dans leurs transactions financières.

Ainsi, M-Pesa vise à contribuer à la croissance économique à travers l’augmentation des flux financiers et des revenus des ménages, le développement de la microfinance et de l’épargne, la transformation de l’économie informelle en économie formelle, et l’accompagnement de ses clients dans leur mode de vie quotidien avec des solutions financières adaptées.




Les problèmes de la protection du bassin du fleuve Congo et de son peuple au cœur d’un conclave à Kinshasa

Le conclave du bassin du Congo s’est ouvert ce lundi 22 avril 2024 à Kinshasa. Ce projet piloté par l’ambassade des Etats Unis d’Amérique à Kinshasa avec un financement du gouvernement des États-Unis et administré par le groupe Utalii Kwetu et Kongo River, réuni 130 participants venus de la République du Congo, de la Rd Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Cameroun. Ces assises qui sont organisées pendant 3 jours, soit du lundi 22 au mercredi 24 avril 2024 ont pour but de mettre en réseau, de partager de meilleures pratiques et de promouvoir des solutions locales aux problèmes locaux.

Six thématiques ont été retenues pour ce conclave à savoir : l’écotourisme, conservation et protection de la biodiversité, gestion et valorisation des déchets, déforestation et production des énergies alternatives et renouvelables, gouvernance foncière, gouvernance forestière et agriculture durable, culture et éducation environnementale et droits socio-économique des populations locales, autochtones et riverains et valorisation des savoirs traditionnels.

Prenant la parole à l’ouverture de ce conclave, l’ambassadrice des Etats Unis d’Amérique en Rdc Lucy Tamlyn a rassurée de l’accompagnement de son pays dans la question liée à la protection au bassin du Congo et du développement de son peuple.

« Le gouvernement des États-Unis, y compris la Maison Blanche, a des projets ambitieux pour résoudre la crise climatique et croit que les pays représentés ici joueront un rôle clé pour conduire le monde vers un avenir plus vert par leur gestion du Bassin du Congo », explique-t-elle.

Malheureusement, le Bassin du Congo et son peuple sont de plus en plus menacés. La culture sur brûlis, l’urbanisation, la croissance rapide de la population, la production de charbon de bois, la déforestation, l’exploitation forestière and minière illégale, le commerce de viande de brousse et le changement climatique contribuent tous à la dégradation de l’environnement. La perte de ces forêts vitales entraînerait des conséquences dévastatrices et irréversibles pour les peuples du Bassin du Congo et le reste du monde. Mais j’ai bon espoir qu’en travaillant ensemble, nous pouvons assurer l’avenir du « deuxième poumon du monde ».

Sachez que les États-Unis sont votre partenaire dans cette entreprise importante.

Par l’entremise du Programme régional de l’Afrique centrale pour l’environnement de l’Agence américaine pour le développement international – plus connu sous le nom de CARPE – nous investissons chaque année 50 millions de dollars dans le Bassin du Congo. Cette aide soutient les efforts visant à conserver et à gérer durablement les ressources naturelles, renforce les capacités locales, préserve la biodiversité et les services éco-systémiques et profite aux communautés locales.

Nous continuerons de travailler dans le cadre du Partenariat du Bassin du Congo pour coordonner nos efforts avec nos partenaires. Nous restons attachés à l’engagement collectif pris à la COP26 de fournir 1,5 milliard de dollars pour soutenir cet écosystème vital », a souligné la diplomate américaine dans son mot.

Représentant Mme la ministre d’État en charge de l’Environnement et développement durable, le professeur Malasi, conseiller politique et diplomatique, en charge du changement climatique qui salue la tenue de ce conclave, invite le pays du bassin du Congo à continuer à réfléchir ensemble pour sauvegarder ce patrimoine commun.

« Sans les forêts, nous n’aurons pas l’oxygène. Avec ce conclave et d’autres initiatives semblables, nous sommes contents que les peuples propriétaires des forêts peuvent se mettre d’accord et prendre conscience pour protéger cette ressource », a-t-il dit.

A noter que les participants concevront et proposeront des projets qu’ils investissent dans les populations des pays concernés. Cette cérémonie d’ouverture avait connu la participation des quelques autorités politiques administratives et diplomatiques, notamment la ministre de la Culture et art de la Rdc.

Osée Kalombo