Félix Tshisekedi lance les travaux de reconstruction de la maternité de Kintambo 

Ce mercredi à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a procédé à la pose de la première pierre des travaux de modernisation de la Maternité de Kintambo. Il s’agira de réhabiliter les bâtiments vétustes construits en 1952 et de construire un immeuble additionnel.

Selon le Dr Brigitte Tupela, médecin-directeur de l’hôpital de Kintambo, ce projet va « offrir à la mère les meilleures conditions pour donner la vie et au nouveau-né, un environnement sécurisé ». « Vous venez d’apporter une solution idoine, non-seulement à la population de Kinshasa, mais aussi aux travailleurs de cette maternité » , a-t-elle dit au Chef de l’État.

Ces travaux seront exécutés par les “Bâtisseurs de la nation”, des ex-délinquants (Kuluna) réhabilités et formés par le Service National. Parmi eux figurent des maçons, des menuisiers, des ferrailleurs, des peintres et des électriciens. “Ils sont fiers de contribuer au développement du pays”, a affirmé le Général-Major Jean-Pierre Kasongo, Commandant du Service National.

Les vieux bâtiments qui seront réhabilités ont une superficie de 3 962 mètres carrés, alors que le nouvel immeuble qui sera construit en aura 3 266 (type rez-de-chaussée et deux étages). Ce dernier regroupera entre autres le plateau technique avec deux blocs opératoires ultramodernes, la salle d’accouchement et des chambres d’hospitalisation. L’ensemble des travaux devrait durer 24 mois.

Selon le décret-loi 032 du 15 octobre 1997, le Service national est un organe paramilitaire d’éducation, d’encadrement et de mobilisation des actions civiques et patriotiques en vue de la reconstruction de notre pays.




La Compagnie Minière de Musonoi SAS dénonce les rumeurs distillées par des concurrents 

La Compagnie Minière de Musonoïe SAS a constaté que certains médias avaient diffusé des informations selon lesquelles les produits d’hydroxyde de cobalt de la société dépassaient la norme de radiation. La société déclare par la présente que les informations, telles que « la fermeture de la zone minière, l’encerclement par les forces armées et l’extraction de produits critiques pour les armes nucléaires » sont des rumeurs.

En fait, la société a dernièrement eu un lot de produits d’hydroxyde de cobalt soupçonné de dépasser les normes de radiation. Cependant, lorsque le lot de produits a quitté l’usine, il avait été testé et les formalités avaient été effectuées en stricte conformité avec les lois et règlements pertinents de la République Démocratique du Congo, y compris le Certificat d’Evaluation de la Radioactivité délivré par le Commissariat de l’énergie atomique de la RDC.

Au cours du transport, indique un communiqué de presse publié à cet effet, le lot de produits a également été inspecté par le Bureau de Radioprotection du pays tiers. En effet, lorsque la cargaison a été autorisée à être inspectée au Botswana, une surcharge de radiations a été suspectée.

La société a rapporté à temps opportun l’incident auprès du service compétent, et le lot de produits a été rappelé. À l’heure actuelle, le lot de produits est renvoyé à la société, et les services compétents de la RDC ont mis en place une commission mixte. Cette dernière examinera et analysera ce dossier afin d’en découvrir la cause, d’identifier les faits et d’assurer les normes.

La Compagnie Minière de Musonoïe SAS vous prie de ne pas croire aux rumeurs, de ne pas les répandre et de travailler ensemble pour préserver l’environnement du marché et l’image de la RDC sur le plan international.




Après son élection aux primaires : Vital Kamerhe reçu par le Chef de l’État

Le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi a reçu, mercredi 24 avril 2024 à la Cité de l’Union africaine Vital Kamerhe, vainqueur des primaires organisées mardi 23 avril par l’Union Sacrée de la Nation, plate-forme majoritaire au pouvoir vue de la désignation de son candidat président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, selon la Présidence.

Le chef de l’État a félicité, à cette occasion Vital Kamerhe, désormais candidat unique à la présidence de la Chambre basse du parlement, a indiqué la source.

« Je remercie le présidium de l’Union sacrée, les présidents Augustin Kabuya, Modeste Bahati et Christophe Mboso. Je voudrais leur dire que nous avons gagné ensemble ; nous avons pris l’engagement devant le Président de la République de mener un combat loyal et démocratique. Que ce combat ne laisse pas des séquelles et qu’il ne nous divise pas », a déclaré l’heureux désigné qui a retenu parmi ses priorités : redorer l’image de marque de l’institution Assemblée nationale, faire respecter la séparation des pouvoirs, assurer le contrôle parlementaire et mettre en œuvre les réformes institutionnelles “, a- il souligné au sortir de cette audience.




La gestion publique et le combat contre le banditisme financier : Cheval de bataille de Jules Alingete ( Tribune de Didier Mbongo Mingi)

Nommé à la tête de l’Inspection générale des finances, le 01 juillet 2020 par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, Jules Alingete appuie le Chef de l’État dans la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics.
Durant le premier mandat de Félix Tshisekedi, l’IGF a réalisé plusieurs exploits notamment l’audit des fichiers de paies des fonctionnaires de l’État, la renégociation du contrat Sicomines, les dossiers des forages d’eau et des lampadaires qui lui attirent des attaques de tout genre par les prédateurs financiers.
La gestion publique est un pilier essentiel de tout pays. Elle implique la prise en charge des ressources publiques, leur utilisation efficace et transparente, ainsi que la reddition de comptes envers les citoyens. Cependant, lorsque le banditisme financier s’infiltre dans la gestion publique, cela menace la confiance du public et l’intégrité du système.
Le banditisme financier est un acte antipatriotique
Le banditisme financier dans la gestion publique est un acte antipatriotique. Voici pourquoi :
Lorsque des responsables publics détournent des fonds destinés à des projets d’intérêt général, ils privent la population de services essentiels tels que l’éducation, les soins de santé et les infrastructures.
La corruption au sein de l’appareil gouvernemental nuit à la confiance des citoyens. Elle crée un climat d’injustice et d’inégalité, sapant ainsi les fondements mêmes de la démocratie.
Le banditisme financier entrave le développement économique et social. Les ressources qui pourraient être investies dans des projets productifs sont détournées vers des comptes personnels.
Pour lutter contre le banditisme financier, il est crucial d’établir des mécanismes de transparence et de responsabilité. Des audits réguliers doivent être effectués pour surveiller l’utilisation des fonds publics. Les responsables doivent rendre compte de leurs actions.
Des lois strictes contre la corruption et le détournement de fonds doivent être appliquées sans exception. Et surtout la peine de mort… Les citoyens doivent être informés et encouragés à participer activement à la surveillance de la gestion publique.
La gestion publique est un devoir sacré envers la nation. Le banditisme financier est une trahison envers ce devoir. En tant que citoyens, nous devons exiger la transparence, la responsabilité et la justice pour garantir un avenir meilleur pour tous.




Primaires pour le futur speaker national : Vital Kamerhe a triomphé avec péril !

On aurait dû laisser Félix Tshisekedi exercer son pouvoir d’arbitrage au lieu d’imposer cette épreuve ayant pour conséquence de donner à Vital Kamerhe moins de la moitié des 470 voix de la Majorité parlementaire Usn, soit 183 voix…

Prévues pour le mardi 23 avril 2024, les primaires pour la désignation du candidat à l’élection du président du Bureau définitif de l’Assemblée nationale ont suscité, dès leur annonce la veille, des réactions dans tous les sens. Au nombre desquelles celles de l’honorable Augustin Kabuya exprimées en ces termes : « Ce sont les candidats eux-mêmes qui ont proposé cette primaire puisqu’ils n’arrivaient pas à s’entendre ». Déjà, c’est faux que trois personnes aient eu la même idée au même moment pour le même enjeu. L’idée est partie de quelqu’un. Soit de l’un des trois concurrents, soit d’une personne tierce…

Le vin étant tiré, il faut le boire…

Était-ce une raison pour entériner une formule de nature à fragiliser plutôt qu’à consolider la plate-forme, et encore en début du second et dernier mandat de Félix Tshisekedi, mandat tiraillé par des enjeux sécuritaires, politiques, diplomatiques, économiques et sociaux ? La réponse est NON !

En tant qu’autorité morale, le Président de la République avait le devoir d’arbitrage. En croyant l’épargner de ce devoir ou s’en épargner lui-même, il s’est en réalité fragilisé.

Le vin étant tiré, il faut le boire.

Ainsi, le jour de l’épreuve, les observateurs avertis ont entendu les concurrents s’adresser au même électorat. Leurs prestations ont eu parmi les points communs l’encadrement social des députés nationaux.

Vital Kamerhe, exhortant les députés à croire en lui par rapport au social, a rappelé qu’a son époque les honorables percevaient l’équivalent de USD 10.000 pour les vacances parlementaires. Il s’est abstenu d’avancer un chiffre par rapport aux émoluments. C’est plus prudent et sage.

Modeste Bahati s’est engagé, lui aussi, à améliorer les conditions sociales et salariales des députés, des assistants et administratifs, les étendant aux soins de santé. Il a eu, lui aussi, la présence d’esprit de ne pas aller dans les détails – lieu où loge le diable – concernant les émoluments. Même prudence, même sagesse.

Christophe Mboso a préféré utiliser la voie de la vérité. Il a rappelé qu’à son arrivée, les députés nationaux touchaient environ 4.000 USD. Maintenant, a-t-il laissé entendre, chaque député sait ce qu’il touche. Il n’en a certes pas révélé la hauteur que certaines langues situent autour de USD 21.000 au cours de la dernière législature et qui seraient, selon certaines langues, autour de USD 33.000 pour la nouvelle législature. Le candidat à sa succession s’est attribué l’octroi des véhicules Hyundai Palissades autour duquel la vérité annoncée (crédit) a été rattrapée par la vérité vécue (cadeau).

Chacun des trois concurrents a annoncé son programme de gouvernance

Hélas ! Christophe Mboso n’aurait dû évoquer cette affaire d’émoluments, ni de véhicules car il pouvait tout ignorer, sauf la clameur publique décriant la corruption. Dans sa prestation, il a reproché à ses concurrents de ne pas condamner Paul Kagame ; s’octroyant l’action d’éclat selon laquelle c’est sous sa présidence que le monde sait que Paul Kagame est l’agresseur de la RDC. Là, il a vraiment glissé en ce qu’il a donné l’impression d’avoir devancé le Président Félix Tshisekedi. Or, Fatshi a fait de la descente en enfer de son homologue rwandais l’œuvre de sa vie.

Modeste Bahati a flatté l’orgueil du Chef de l’Etat en le qualifiant de juste, démocrate, mwana mboka, champion de la masculinité positive et vrai pacificateur, comme pour disqualifier son concurrent Vital Kamerhe qui passe pour le « pacificateur ». Il a promis de renforcer la diplomatie parlementaire, d’entamer de véritables réformes institutionnelles et d’équilibrer les missions à l’intérieur et à l’étranger, mais aussi de mener la lutte contre la corruption, fléau devenu _«presque institutionnel_». Il s’est dit favorable à l’appui de la cour des comptes et à la bonne exécution du budget de l’État.

Quant à Vital Kamerhe, il a rappelé son passage à l’Assemblée nationale sous la première législature entre 2006 et 2009. Bien entendu, il a aligné ses atouts et ses acquis parmi lesquels la liberté d’expression reconnue aux députés nationaux pendant les plénières retransmises en direct sur la Rtnc pour éclairer l’opinion sur la gestion de la chose publique. L’innovation qu’il veut introduire consiste à voir l’IGF (Service rattaché au Président de la République) déposer aussi ses dossiers à l’Assemblée nationale, de même qu’à réserver à la journée de mercredi l’audition des membres de l’Exécutif, non sans garantir l’immunité parlementaire de plus en plus malmenée. Naturellement, il y est allé lui aussi, avec son ode à Félix Tshisekedi, son frère, son allié depuis Nairobi et dont il salue l’ingéniosité lui ayant permis, sans majorité au départ, de convaincre tous les autres pour créer l’Union sacrée.

Au final, chacun des trois concurrents a annoncé son programme de gouvernance de l’institution « Assemblée nationale ».

Sans préjuger de quoi que ce soit, Vital Kamerhe partait favori avec un atout que personne ne peut lui contester : les talents prouvés dans la gestion de la chambre basse.

Où sont passés les 100 députés nationaux absents ?

A l’heure où la Chambre basse a besoin d’une remontada devant effacer le gâchis des législatives de 2023, l’Union sacrée de la nation s’est retrouvée devant un choix responsable. Et là, l’Udps se devait de prendre conscience du fait qu’en acceptant la charge d’organiser des primaires à l’initiative du présidium de l’Usn, il ne sortait pas de l’auberge. Au contraire !

Les chiffres sont éloquents. On ne saura pas évaluer l’apport du parti présidentiel à la victoire de Vital Kamerhe qui a obtenu 183 voix ; Christophe Mboso le talonnant avec 113 voix pendant que Modeste Bahati s’est contenté de 69 voix.

Sur 376 votants pour une Majorité s’affichant avec 470 députés, presque 100 électeurs étaient absents. On ne peut pas dire qu’ils soient membres de l’Unc et de l’Afdc. Car les électeurs Unc et Afdc avec leurs alliés respectifs ne pouvaient que porter à 100 % leur choix sur les leurs.

Une première depuis 2006. Une mauvaise

A l’analyse des résultats, le plus surprenant est celui de Christophe Mboso. Avec son poids politique léger, atteindre 113 voix signifie qu’il a été le premier et le plus grand bénéficiaire d’une « consigne ». Et même s’il n’y a pas eu formellement une consigne, au moins le message est passé. Reste à savoir si c’était pour contrer Vital Kamerhe ou pour avoir succombé plutôt au discours sur les avantages sociaux promis par ce candidat. De toutes les façons, Christophe Mboso n’aurait dû jamais se porter candidat à sa succession. A 80 ans, il devait se retirer après avoir présidé le Bureau de l’Assemblée nationale de 2021 à 2024.

Modeste Bahati n’a vraisemblablement pas été modeste. Sa tentative de passer sans transition de la présidence du Sénat à celle de l’Assemblée nationale était osée ! Trop osée.

Vainqueur finalement des primaires, Vital Kamerhe a réussi son come-back. Mais, à quel prix ? _«Je n’avais jamais demandé d’être candidat Président de l’Assemblée nationale. J’étais en réalité le choix du Président de la République depuis plus de deux mois. Les autres sont venus exprimer leurs désidératas. Le Président a essayé d’aplanir les angles des uns et des autres_», a-t-il déclaré. Autant dire une invite à la méditation.

Ce mercredi 24 avril 2024, reçu en audience par le Chef de l’Etat à la Cité de l’Union africaine, il a remercié le présidium de l’Union sacrée et rassuré ses concurrents. _«Je voudrais leur dire que nous avons gagné ensemble ; nous avons pris l’engagement devant le Président de la République de mener un combat loyal et démocratique_», a-t-il dit, ajoutant en substance, au sujet des réformes : _«Nous allons faire en sorte que la séparation des pouvoirs soit une réalité. Nous allons pousser le gouvernement à remplir ses assignations à travers un contrôle parlementaire. Nous ferons en sorte que les cris de détresse des populations particulièrement sur l’agression soient relayés dans les débats parlementaires et nous ferons en sorte que les réformes soient élaborées et adoptées_ ».

N’empêche qu’on aurait dû laisser Félix Tshisekedi exercer son pouvoir d’arbitrage au lieu de lui imposer cette épreuve des primaires. Car, au finish, le futur speaker national aura obtenu moins de la moitié des 470 de sa Majorité parlementaire, soit 235 voix.

C’est une première dans l’histoire des législatures depuis 2006.

Une première dont l’Union sacrée de la nation se serait passée pour le bien de tous les sociétaires.

Chacun des protagonistes sait désormais à quoi s’en tenir…

Omer Nsongo die Lema




L’Église catholique en Rdc : Entre engagement spirituel et ingérence politique

Depuis plusieurs décennies, l’Église Catholique en République Démocratique du Congo (RDC) joue un rôle majeur dans la vie sociale et politique du pays. De Malula à Fridolin, chaque Cardinal a laissé une empreinte marquante, suscitant à la fois admiration et controverse. Mais au-delà des personnalités, c’est la question de l’engagement de l’Église dans les affaires politiques qui interpelle.

Introduction

L’Église catholique en République Démocratique du Congo (RDC) incarne une institution centrale, dont l’impact transcende les sphères religieuses pour s’étendre profondément dans le tissu social et politique du pays. De l’ère de l’indépendance à nos jours, chaque Cardinal, de Albert Joseph Malula à Fridolin Abongo, a laissé une marque distinctive, tantôt saluée, tantôt contestée, dans le paysage politique congolais. Cette dynamique complexe suscite une réflexion profonde sur le rôle de l’Église dans la gouvernance et la société congolaise, tout en soulevant des interrogations cruciales sur les frontières de son intervention.

L’histoire de l’Église catholique en RDC est indissociable de celle du pays. Depuis les premières missions évangélisatrices, l’Église a joué un rôle fondamental dans la construction de la société congolaise, en façonnant les croyances, les valeurs et les normes qui la sous-tendent. En outre, elle a souvent été un refuge pour les opprimés, une voix pour les sans-voix et un catalyseur de changement social, défendant les droits de l’homme et plaidant pour la justice sociale.

Chaque Cardinal, de Albert Joseph Malula à Fridolin Abongo, a apporté sa propre empreinte à l’Église catholique en RDC, en reflétant les aspirations et les défis de son époque. Leurs interventions dans les affaires publiques ont été souvent perçues comme des actes de courage moral, mais ont également suscité des controverses et des critiques, alimentant ainsi un débat continu sur le rôle de l’Église dans la sphère politique.

Le Débat sur l’engagement politique de l’église

Au cœur de cette discussion se trouve la question de l’engagement politique de l’Église. Certains voient dans cette implication une manifestation de sa mission évangélique, une affirmation de sa responsabilité morale de défendre les valeurs de justice, de paix et de solidarité. Pour d’autres, cependant, cette implication est perçue comme une ingérence dans les affaires séculières, compromettant ainsi sa neutralité et sa crédibilité en tant qu’institution religieuse.

Cette dualité entre engagement et ingérence soulève des questions fondamentales sur les limites de l’intervention de l’Église dans les affaires politiques. Alors que certains plaident pour une participation active de l’Église dans la transformation sociale et politique du pays, d’autres appellent à la préservation de la séparation entre l’Église et l’État, arguant que cette distinction est essentielle pour garantir la démocratie et la laïcité.

Dans ce contexte complexe, il est impératif d’engager un dialogue constructif et éclairé sur le rôle de l’Église catholique en RDC. Il est nécessaire de définir clairement les contours de son intervention dans les affaires politiques, tout en préservant son intégrité spirituelle et morale. Ce dialogue doit impliquer toutes les parties prenantes – autorités ecclésiastiques, dirigeants politiques, société civile et citoyens – dans le but de trouver un équilibre juste et équitable qui serve au mieux l’intérêt commun et le bien-être de la nation congolaise.

La perception de l’ingérence politique

Nombreux sont les fidèles congolais qui se demandent pourquoi l’Église catholique semble s’immiscer dans la politique nationale. Cette ingérence, perçue par certains comme légitime et par d’autres comme déplacée, soulève des interrogations profondes quant au rôle de l’Église dans la société moderne.

D’un côté, ceux qui soutiennent l’intervention de l’Église estiment que celle-ci agit en tant que voix des sans-voix, défendant les opprimés et plaidant pour la justice sociale. Les prêches du Cardinal Fridolin, chargés d’un appel à la paix et à la dignité humaine, résonnent comme des appels à l’action pour un changement positif dans la société congolaise.

Cependant, d’autres voix s’élèvent pour critiquer cette intervention, accusant l’Église de favoriser l’instabilité politique en prenant parti pour certains groupes ou en attisant les tensions. Ils mettent en garde contre le risque que les prises de position de l’Église ne conduisent à une polarisation accrue de la société et à des troubles civils.

Le débat sur le rôle de l’église

Face à ces débats, il est légitime de se demander si l’Église catholique en RDC remplit son rôle de guide spirituel ou si elle outrepasse ses fonctions en s’immisçant dans la sphère politique. Certains soulignent que l’Église a historiquement joué un rôle de médiateur et de conciliateur dans les moments de crise, contribuant ainsi à apaiser les tensions et à promouvoir la réconciliation nationale.

Pour autant, revisiter les accords entre l’Église et l’État pourrait être une avenue à explorer. Ces accords, qui accordent à l’Église catholique un statut privilégié en RDC, pourraient être réévalués afin de définir clairement les limites de l’intervention de l’Église dans les affaires politiques et de prévenir tout abus ou toute confusion de rôles.

Le rrôle pédagogique de l’église

 

L’Église catholique en République démocratique du Congo (RDC) détient une influence significative sur la société, et cette influence peut être canalisée de manière constructive pour favoriser le développement politique et social du pays. Plutôt que de se cantonner à des critiques extérieures, l’Église pourrait jouer un rôle prépondérant en formant une nouvelle génération de leaders politiques. Cette formation ne se limiterait pas seulement à des connaissances théoriques, mais elle mettrait également l’accent sur les valeurs morales et éthiques fondamentales.

Dans ce contexte, l’Église pourrait mettre en place des programmes de formation politique qui mettent l’accent sur l’intégrité, la transparence et le service désintéressé. Ces programmes pourraient inclure des modules sur l’éthique politique, la gestion responsable des ressources publiques et la promotion du bien commun. En formant des leaders politiques dotés de ces qualités, l’Église contribuerait à transformer le paysage politique de la RDC et à promouvoir une gouvernance plus juste et équitable.

De plus, l’Église catholique peut utiliser son réseau étendu d’institutions éducatives et sociales pour inculquer ces valeurs dès le plus jeune âge. En intégrant l’éducation civique et l’éthique dans les programmes scolaires et les activités paroissiales, elle peut aider à façonner une culture de responsabilité et d’engagement civique au sein de la jeunesse congolaise.

En agissant de la sorte, l’Église catholique ne se contente pas de critiquer les problèmes politiques, mais elle contribue activement à leur résolution en formant des acteurs politiques conscients de leurs responsabilités envers la société. Elle incarne ainsi son rôle de guide spirituel en guidant ses fidèles vers un engagement politique responsable et constructif, conforme aux principes de justice sociale et de solidarité.

Enfin, cette implication de l’Église dans la formation des leaders politiques en RDC pourrait également renforcer sa légitimité et sa crédibilité auprès de la population. En démontrant son engagement envers le bien-être de la société dans son ensemble, elle consolide son rôle en tant qu’institution influente et respectée, capable de contribuer de manière significative à la construction d’un avenir meilleur pour tous les Congolais.

Perspectives

Au-delà des débats actuels, il est impératif que les autorités ecclésiastiques et les dirigeants politiques de la République démocratique du Congo (RDC) reconnaissent l’importance de travailler ensemble pour établir un cadre clair et éthique régissant l’engagement de l’Église dans les affaires publiques. Cette collaboration entre les institutions religieuses et politiques pourrait constituer un pas décisif vers le renforcement de la démocratie et de la stabilité dans le pays.

Premièrement, une telle collaboration pourrait favoriser la création d’un espace de dialogue constructif où les préoccupations morales et éthiques de l’Église peuvent être prises en compte dans l’élaboration des politiques publiques. En intégrant les valeurs fondamentales de justice sociale, de solidarité et de respect de la dignité humaine dans les processus décisionnels, les autorités ecclésiastiques et les dirigeants politiques pourraient œuvrer ensemble à la promotion du bien commun et à la résolution des défis sociaux les plus pressants.

Deuxièmement, cette collaboration pourrait contribuer à renforcer la légitimité des institutions politiques en RDC en les associant à des acteurs sociaux reconnus pour leur intégrité et leur engagement envers le bien-être de la population. En travaillant main dans la main avec l’Église, les dirigeants politiques pourraient bénéficier de son influence morale et de sa crédibilité auprès des citoyens, ce qui pourrait contribuer à restaurer la confiance du public dans les institutions gouvernementales.

Troisièmement, une collaboration étroite entre l’Église et l’État pourrait permettre de mieux répondre aux besoins des communautés les plus vulnérables en RDC. En unissant leurs efforts, les autorités ecclésiastiques et les dirigeants politiques pourraient mettre en œuvre des programmes sociaux et des politiques publiques plus efficaces visant à réduire la pauvreté, à améliorer l’accès aux services de santé et d’éducation, et à promouvoir le développement économique inclusif.

Enfin, une telle collaboration pourrait également contribuer à renforcer la cohésion sociale en favorisant un dialogue intersectoriel ouvert et respectueux entre les différentes composantes de la société congolaise. En encourageant la participation active de l’Église, en tant qu’acteur clé de la société civile, dans les processus décisionnels, les dirigeants politiques pourraient contribuer à construire des ponts entre les diverses communautés religieuses et ethniques, et à promouvoir une culture de tolérance et de respect mutuel.

La collaboration entre les autorités ecclésiastiques et les dirigeants politiques en RDC présente de nombreux avantages potentiels, tant pour le bien-être de la population que pour la consolidation de la démocratie et de la stabilité dans le pays. En travaillant de concert, ces acteurs peuvent contribuer à bâtir un avenir plus juste, plus inclusif et plus prospère pour tous les Congolais.

Conclusion

 

L’Église catholique en République Démocratique du Congo (RDC) est confrontée à un défi complexe qui consiste à concilier son rôle spirituel avec son implication dans la vie politique du pays. Toutefois, plutôt que de voir cette dualité comme un obstacle, il est possible de considérer qu’elle offre une opportunité unique de promouvoir des valeurs essentielles telles que la paix, la justice et la réconciliation au sein de la société congolaise.

En effet, l’Église catholique peut jouer un rôle crucial en tant que médiateur et facilitateur dans les processus de résolution des conflits et de construction de la paix. Forte de son autorité morale et de son engagement envers le bien-être de tous les citoyens, elle peut contribuer à apaiser les tensions politiques et ethniques en promouvant le dialogue et la compréhension mutuelle.

De même, l’Église peut servir de gardienne des valeurs éthiques et morales dans l’arène politique, en appelant à l’intégrité, à la transparence et à la responsabilité de la part des dirigeants et des citoyens. En insistant sur l’importance de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, elle peut contribuer à établir un environnement politique plus juste et plus équitable.

Par ailleurs, l’Église catholique peut jouer un rôle central dans la promotion de la réconciliation nationale en encourageant le pardon, la compassion et la coexistence pacifique entre les différentes communautés de la RDC. En offrant un espace sûr pour le dialogue et la guérison des traumatismes du passé, elle peut contribuer à surmonter les divisions historiques et à construire un avenir commun fondé sur la justice et la solidarité.

Enfin, il est essentiel que les autorités ecclésiastiques et les dirigeants politiques travaillent en étroite collaboration pour relever ces défis et saisir les opportunités qui se présentent. En établissant un partenariat constructif basé sur le respect mutuel et la reconnaissance des compétences respectives, ils peuvent créer les conditions propices à un développement harmonieux et durable de la RDC.

En définitive, l’Église catholique en RDC peut jouer un rôle catalyseur dans la transformation de la société congolaise en promouvant des valeurs fondamentales telles que la paix, la justice et la réconciliation. En collaborant avec d’autres acteurs clés, elle peut contribuer à construire un avenir meilleur pour tous les Congolais, fondé sur le respect de la dignité humaine et la recherche du bien commun.

 

Jean Aime Mbiya Bondo Shabanza, MPA

Vice-President federal en charge de la politique et de la Diplomatie

Federation des Etats-Unis d’Amerique/ UDPS-Tshisekedi

Jean.mbiyabondo@iarsociety.org

(243) 981228121 ; (243)




Identification de la population : L’Onip lance les opérations le 1 mai 2024 dans 4 premières communes pilotes de Kinshasa

Bientôt chaque congolais sera en possession de sa carte d’identité nationale. L’Office national d’identification de la population sous impulsion du Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Péter Kazadi s’active d’avantage afin de délivrer la carte d’identité à tous les Congolais. Et ce, 50 ans après comme l’avait promis le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi qui a dit : « durant mon mandat, chaque congolais aura sa carte d’identité ».

Pour ce faire, une nouvelle formation des agents et cadres de l’Office national d’identification de la population a été lancée ce mardi à Kinshasa pour une durée de 3 jours, soit du 23 au 25 avril 2024 à l’initiative du Directeur général de l’Onip. Cette formation repartie en trois étapes à savoir la procédure d’identification et celle de l’informatique qui ont été accompagnées par les exercices d’assimilation en vue de produire un bon travail de qualité à la hauteur de cette opération.

Après cette étape, l’Onip va directement lancer les opérations d’identification officielle de la population. 4 communes pilotes de la capitale ont été choisies pour ce premier lancement à savoir : Bandalungua, Nsele, Limete, Lingwala et une autre Commune de la Tshangu sera complétée sur la liste pour cette première opération, a rassuré le Directeur général de l’Office national d’identification de la population, Stanislas Kenza Lukengu.

« La formation prend trois jours pour permettre à ces gens qui sont formés aujourd’hui à faire le travail pour notre population. Nous ne voulons que les étrangers le fasse mais plutôt les Congolais. Ici on forme les gens à manipuler les machines qui ont été amenées par le partenaire, pour qu’ils soient à même de savoir ce qu’ils vont faire lorsqu’ils seront placés devant leurs machines dans leurs centres respectifs. Dans cette formation, nos techniciens suivent 2 modules sur l’administration et la technique dont la manipulation des machines.

En ce qui concerne la rumeur sur un prétendu détournement des deniers publics à l’Office national d’identification de la population, le Directeur général de cette institution publique rejette en bloc toutes ces rumeurs et invite la population à ne pas se fier à ces fausses informations. Pour Stanislas Kenza Lukengu, ces rumeurs sont l’œuvre des détracteurs de l’Onip. Il précise que son institution n’a jamais reçu un quelconque financement jusque-là.




Sous l’impulsion du VPM de l’Intérieur: L’Onip lance la formation du personnel avant le démarrage de l’identification des masses à partir du 01 mai prochain

L’Office national d’identification de la population (ONIP) a lancé, ce mardi, à Kinshasa, une série de formations à l’attention des agents appelés à œuvrer dans la délivrance des cartes d’identité à la population congolaise. Cette formation qui se passe dans la capitale congolaise, va permettre à renforcer la capacité des apprenants avant le lancement de la délivrance des cartes d’identité à la masse. Le Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieure sécurité et affaires coutumières, Peter Kazadi qui supervise les travaux est passé ce mardi pour se rassurer du déroulement de ces assises.

“La formation prend 3 jours et nous irons jusqu’à jeudi. Le but c’est de faire en sorte que ces gens formés fassent le travail pour la population. Nous ne voulons pas y verser les étrangers, nous voulons que ce soit seulement les Congolais qui identifient et donnent la carte d’identité. La formation se résume à pousser les gens à manipuler les machines amenées par les partenaires en même temps à savoir ce qu’ils doivent faire quand ils seront placés dans les bureaux, leurs centres, la maîtrise de différentes tâches”, a dit, ce mardi, Stanislas Kenza Directeur général ai de l’ONIP, à l’occasion du début de la formation des agents en prélude de l’identification des masses pour la carte d’identité nationale.

Stanislas Kenza a également précisé que cette formation vise différents domaines. “Ils sont formés sur l’administration, la technique notamment la manipulation des machines, des kits. Après la formation, ce sera l’identification proprement dite et la remise des cartes d’identité. Aujourd’hui déjà nous commençons l’identification et la remise des cartes pour les personnalités ciblées dont les ministres”, a-t-il rappelé.

Quant à l’identification des masses, elle est annoncée pour le 01 mai et ne va concerner, dans sa phase de démarrage, 4 communes pilotes de Kinshasa. “L’identification des masses va commencer à partir du 01 Mai 2024. Ce sera dans 4 communes pilotes notamment Bandalungwa, Limete, Lingwala et Nsele. Plus tard, on va aller dans le reste des communes pour terminer et ensuite aller à l’intérieur du pays”, a-t-il ajouté.

Le Quotidien




Rectification des erreurs matérielles: Dix-neuf députés récupèrent leurs sièges à l’Assemblée nationale 

Après 7 jours d’attente, c’est ce lundi 22 Avril que la Cour Constitutionnelle a rendu ses arrêts définitifs spécialement en matière de correction des erreurs matérielles. C’était au cours de l’audience publique tenue sous la houlette de son président Dieudonné Kamuleta.

Sur 134 requêtes traitées par la Haute Cour, seules 19 ont eu gain de cause.

Ainsi, Serge Bahati, élu de Kabare au Sud-Kivu a été repêché en défaveur de Claude Nyamugabo, Jean Bakomito surclasse Christophe Baseane Nanga. L’autre gagnant c’est la vice-ministre Séraphine Kilubu élu du district de la Tshangu à Kinshasa qui a repris son siège à la chambre basse du parlement Congolais.

Voici les noms des personnes dont leurs requêtes ont été déclarées recevables et fondées:

1. Muteba Kasambay Joseph : Lubumbashi

2. Nsendula Kazadi Olivier : Katanda

3. Mukendi Fontshi Kanyinda : Tshilenge

4. Niondo Toko Robert : Moanda

5. Tunda Kasongo Lukali Prosper : Kibombo

6. Sudi Al Amin Zimamoto : Kasongo

7. Kilubu Kutuna Séraphine : Tshangu

8. Mbodina Iribi Pierre Célestin : Irumu

9. Titako Ongoki Jacques : Poko

10. Kolongo Daruwezi Élie : Ubundu

11. Bahati Maygende Serge : Kabare

12. Mwina Kyangebeni Joseph : Mont amba

13. Kawen Kabwit Francine: Lubudi.

14. Ndjaza Linde Jean-Marie: Djugu

15. Muyombi Tshimbu Jethro: Lubumbashi

16. Bakomito Gambu Jean : Isiro

17. Shakasaka Tete : Tshangu

18. Lotika Likwela Theoveul : Kisangani

19. Munganga Gadimba Cleophas : Bulungu.

A noter que ces arrêts viennent ainsi mettre fin à cette série de contentieux électoraux liés aux législatives nationales de 2023.

Osk




Dans le cadre de son désengagement au Sud Kivu: La MONUSCO a transféré sa base de Bunyakiri aux FARDC

La Mission de Stabilisation des Nations Unies en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a remis la base de Bunyakiri aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ; ce qui constitue le premier transfert aux autorités militaires dans le cadre de son désengagement de la province du Sud-Kivu.

Le Directeur du Soutien de la Mission, M. Ebrima Ceesay, représentant Mme Bintou Keita, la Représentante Spéciale du Secrétaire Général, le Commandant par intérim de la Force de la MONUSCO, le Général de Division Khar Diouf et le Gouverneur ad intérim du Sud-Kivu, M. Marc Malago Kashekere ainsi qu’une délégation du Gouvernement congolais, au niveau central et provincial, ont participé à la cérémonie.

« Nous sommes honorés de marquer cet instant historique, au moment où Bunyakiri devient la première base à être remise aux FARDC, dans le cadre de notre retrait ordonné, responsable et progressif du pays », a déclaré le Général de Division Khar Diouf. « Cela constitue une étape cruciale dans nos efforts de désengagement et reflète l’engagement de l’Armée congolaise à renforcer simultanément sa présence, alors que la MONUSCO se retire du Sud-Kivu. »

En 2004, la MONUC, devenue ensuite la MONUSCO, a établi pour la première fois sa présence à Bunyakiri, située à environ 80 km de la ville de Bukavu, avec une Base Opérationnelle Mobile, pour protéger les civils contre les groupes armés. Alors que l’insécurité persistait, la MONUSCO s’est étendue, en transformant l’ancienne base en une Base Opérationnelle Permanente en 2016.

Au cours des deux dernières décennies, la présence de la Force de la MONUSCO a attiré les communautés, qui se sont installées autour de la base ainsi, la ville de Bunyakiri compte maintenant une population estimée à environ 10 000 résidents.

Les Casques bleus ont protégé les civils en conduisant des opérations et des patrouilles régulières de même qu’en soutenant des dialogues communautaires et des initiatives d’engagement. Avec ce transfert, les Forces Armées de la RDC auront l’entière responsabilité d’assurer la sécurité et la protection des civils dans cette zone.

Pour rappel, le transfert de cette base fait suite à la remise de la base de Kamanyola à la Police Nationale Congolaise (PNC), le 28 février 2024. Le retrait des troupes de la MONUSCO, du Sud-Kivu, a été approuvé par le Gouvernement de la RDC, dans un mémorandum conjoint, signé le 21 novembre 2023.

Le retrait de la MONUSCO de la province du Sud-Kivu n’est pas synonyme du départ des Nations Unies de la RDC. Il s’agit plutôt d’une reconfiguration de la présence des Nations Unies, en soutien au peuple et au gouvernement de la RDC. Après le départ de la MONUSCO, les agences, fonds et programmes des Nations Unies continueront à fournir un soutien en relation avec leurs mandats respectifs. La responsabilité de la protection des civils et de la sécurité incombera exclusivement au Gouvernement congolais.

Prince Yassa