Félix Tshisekedi lance les travaux de la réhabilitation de la Maternité de Kintambo

Le président de la République démocratique du Congo, Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo, a posé la première pierre des travaux de modernisation et d’expansion de la Maternité de Kintambo. C’était le mercredi 24 avril en présence de plusieurs autorités nationales.

Le projet comprend la réhabilitation des bâtiments existants, construits en 1952, et l’ajout d’un nouveau bâtiment moderne. Le cout des travaux est estimé à plus de 7 millions de dollars américains. Les travaux sont confiés aux «  Bâtisseurs de la Nation», et dureront 24 mois.

S’exprimant à cet effet, le Général-major Jean-Pierre Kasongo, commandant du Service National, s’est réjoui la république faire confiance à ces jeunes, qui autrefois étaient des délinquants, aujourd’hui utiles à la Nation, sous la casquette de : « Bâtisseurs de la Nation ». Il l’a dit ceci : « Ces jeunes, autrefois marginaux, sont désormais fiers de contribuer au développement de leur pays (…) ce projet s’inscrit dans la vision du président de faire du service national un pilier de sa politique de couverture santé universelle, en mettant particulièrement l’accent sur la maternité gratuite ».

Très ému, Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo a dit ceci à l’endroit des « Bâtisseurs de la Nation »: « Je suis content de vous voir transformés. Continuez, le pays compte sur vous. Nous allons construire ce pays avec vous, nos bâtisseurs ».

C’est une vraie volonté politique saluée, qui vient marquer une étape majeure dans l’amélioration des infrastructures sanitaires en République démocratique du Congo.

«  Les Bâtisseurs de la Nation », c’est justement ce groupe composé d’anciens délinquants, connu localement sous le nom de “Kuluna”, qui a été réhabilités et formé par le Service National.

Prince Yassa




L’Unicef joue un rôle important dans la fourniture des vaccins

Le bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) joue un rôle important dans la fourniture des vaccins à travers le monde et particulièrement en Afrique de l’Ouest et du Centre, où malheureusement la couverture vaccinale  avoisine à peine 69% seulement. Une situation qui doit interpeller les décideurs et les communautés. C’est ce qu’avait dit son Conseiller chargé de vaccination des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre.

« L’Unicef est une agence des Nations unies spécialisée, et qui a dans son mandat la vaccination en plus des autres interventions dans d’autres secteurs.   Il fournit des vaccins à près de la moitié d’enfants du monde. Il est présent dans près 140 pays où nous travaillons avec les gouvernements et les  organisations, la société civile, les entreprises, les donateurs  pour rendre les vaccins disponibles, à moindre coût et des vaccins de qualité à ces populations », a indiqué le Docteur Célestin Traoré lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sur le thème  était :  « 50 ans du Pev,  Succès, défis et perspectives pour la vaccination des enfants en Afrique de l’ouest et du centre ».

Les différents axes d’interventions

Selon le Dr. Célestin Traoré, son agence intervient dans plusieurs axes concernant la vaccination. Le premier axe porte sur la disponibilité. Il s’agit pour l’Unicef de rendre disponible le vaccin aux enfants et aux populations qui en ont le plus besoin.

Le  deuxième axe concerne l’achat et l’approvisionnement.  « Ici, il faut dire que l’Unicef travaille sur tout le circuit d’achat et d’approvisionnement des vaccins jusqu’à la gestion des déchets en passant par le stockage et la distribution. A cet effet, l’Unicef renforce les capacités nationales pour assurer la gestion des vaccins afin qu’ils soient disponibles jusqu’au dernier kilomètre », a fait savoir le Conseiller chargé de  la vaccination des enfants  en Afrique de l’Ouest et du Centre au bureau régional de l’Unicef.

En effet, le troisième axe, c’est l’achat proprement dit,  et le rôle que l’Unicef joue ici est très crucial. Et donc par son expérience, l’Unicef négocie avec les fournisseurs notamment les laboratoires  pour assurer sur le long terme des vaccins à des coûts  les plus abordables.

«  L’Unicef est l’une des organisations qui permet aux pays d’acheter les vaccins à moindre cout (…) et du fait de cette capacité de négociation, il arrive à stabiliser, même à baisser les prix de vaccins », a précisé le Dr. Célestin Traore, avant d’ajouter ceci : « Nous intervenons également dans le domaine de l’innovation en matière de vaccination, notamment dans la production des nouveaux vaccins, la scolarisation des systèmes de gestions de chaines de froid. Actuellement, nous faisons en sorte que tous les réfrigérateurs qui sont mis en place dans le système de vaccination soient des frigos solaires et non des frigos à pétrole ou électrique au regard du coût et de l’impact sur l’environnement.  Ce qui fait qu’on se positionne aussi comme une agence qui intervient  en matière de vaccination dans le cadre de la durabilité environnementale ( …) Nous travaillons sur la gestion des déchets en mettant  en place des technologies appropriées pour que l’on puisse gérer de manière efficace les déchets ».

Un autre axe prioritaire selon  le Conseiller chargé de vaccination des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre, dans lequel intervient son agence, c’est l’élimination des maladies, notamment la rougeole, la fièvre jaune, la poliomyélite… .

«  Un des domaines où l’Unicef a un avantage comparatif ou une expérience, c’est la création de la demande en matière de vaccination. L’Unicef est en train de susciter la demande, l’adhésion de la population au service de vaccination en faisant en sorte que nous communiquions les bonnes informations, les bonnes données  à la population sur les avantages de la vaccination.  De la même manière, nous faisons en sorte que  les rumeurs et les mauvaises informations face  à des informations appropriées pour que la population prenne les bonnes décisions sur la base de ces informations. Et pour cela, nous utilisons les écoutes sociales, toutes les plateformes communautaires, nous sommes en contact avec les populations en développant des outils et des mécanismes  pour que sur la base de ces informations au niveau de la communauté, l’on puisse développer des programmes de sensibilisation et d’information  des populations », a-t-il souligné..

Enfin, le dernier pilier sur lequel l’Unicef travaille, c’est la  planification, budgétisation et mobilisation des ressources. Ici, a conclu Dr. Célestin Traoré, l’Unicef apporte un appui aux pays  dans l’élaboration des plans sur plusieurs années, à définir leurs objectifs, leurs stratégies  à mettre en œuvre, et surtout les aider à mobiliser des ressources pour acheter les vaccins et assurer la production.

Soulignons que « La Semaine africaine de Vaccination » célèbre du 24 au 30 avril 2024,  les 50 ans d’existence du Programme élargi de vaccination (Pev).

Prince Yassa




Ituri : Lancement d’un dialogue de paix intercommunautaire 

Un dialogue intercommunautaire s’est ouvert ce jeudi 25 avril 2024 à Bunia, en présence du vice-premier ministre de la défense, Jean Pierre Bemba. Cette initiative, qui réunit des représentants des différentes communautés de la province, vise à mettre fin aux tueries et aux violences qui ensanglantent l’Ituri depuis plusieurs années.

 

Dans son discours d’ouverture, Jean-Pierre Bemba a appelé à la participation de tous les acteurs du conflit à ce dialogue. Il a insisté sur l’importance d’impliquer les “vrais cibles” du dialogue, c’est-à-dire les communautés locales directement touchées par les violences. C’est la seule façon, selon lui, de parvenir à des solutions durables et à une paix véritable.

 

Les leaders des communautés ont exposé les différents problèmes qui sont à l’origine des hostilités. Parmi ces problèmes figurent notamment la question des terres, des ressources naturelles et la présence de groupes armés.

 

L’ouverture du dialogue a été marquée par une forte mobilisation des populations. Des foules en liesse ont scandé des slogans en faveur de la paix à l’arrivée de M. Bemba. Cette mobilisation traduit le ras-le-bol des habitants de l’Ituri, fatigués par un conflit qui n’a que trop duré.

 

 

Orchidée




Kinshasa : le début de la campagne électorale des candidats sénateurs et gouverneurs reporté au vendredi 26 avril

La campagne électorale en prélude des élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs a débuté ce jeudi et ira jusqu’au 27 avril. Elle est limitée aux sièges des Assemblées provinciales et auprès des députés provinciaux.

Mais à Kinshasa, le bureau de l’Assemblée provinciale de la capitale a reporté au vendredi 26 avril le début de cette campagne électorale.

L’ Assemblée provinciale de Kinshasa a dans ce cadre, appelé les candidats sénateurs et gouverneurs à se faire enregistrer ce jeudi 25 Avril au bureau du rapporteur de cet organe délibérant, pour des formalités d’usage liées à l’audition de leurs messages de campagne.

 

Sachez que le président de la commission électorale nationale indépendante qui séjourne à Kananga au Kasaï Central, a lancé un appel au sens de responsabilité aux grands électeurs, à la veille des élections du gouverneur de province et des sénateurs.

 

Loup solitaire




RDC : vers l’élimination du paludisme ?

La République Démocratique du Congo célèbre ce jeudi 25 avril 2024 la 17ème journée mondiale du paludisme sous le thème : “Le genre, l’équité en santé et les droits humains”.

Dans son message à l’occasion de cette Journée, le ministre de la santé publique, hygiène et prévention, a annoncé dans les tous prochains jours, l’introduction du vaccin R21/Matrix-M recommandé par l’OMS pour lutter contre le paludisme.

“L’introduction dans les prochains jours dans notre pays, du vaccin R21/Matrix-M recommandé par l’OMS dans la lutte contre le paludisme s’inscrit dans cette logique. Ce vaccin dont les effets sont satisfaisants est cité aujourd’hui comme exemple d’innovation en santé et une avancée scientifique pour tordre le cou à cette endémie chez les nourrissons et les enfants de moins de cinq ans” a-t-il déclaré.

En attendant l’introduction du vaccin, le docteur Roger KAMBA a rappelé à la population l’importance des mesures de prévention simples mais efficaces contre le paludisme. Il s’agit notamment de l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, l’assainissement de l’environnement, la consultation immédiate en cas de fièvre.

Le Docteur Roger Kamba a également invité la population congolaise à mener des actions concrètes pour que l’OMS retire la RDC de la liste rouge des Etats affectés par le paludisme.

“Je vous invite à mener des actions pouvant conduire l’OMS à retirer la RDC de la liste rouge des Etats affectés par le paludisme, surtout qu’il est observé dans notre pays une stagnation de cas palustres depuis 2015, voire une tendance haussière des cas de paludisme. Le Rapport du Programme National de Lutte contre le Paludisme de l’exercice 2022 signale que le pays a enregistré 27.296.419 cas de paludisme dont 13.300.804 cas chez les enfants de moins de cinq ans et 1.209.537 cas chez les femmes enceintes. Le pays a pleuré 24.880 morts attribués essentiellement à cette endémie dont 16.921 enfants de moins de cinq ans”

La lutte contre le paludisme est un combat collectif qui nécessite l’implication de tous les acteurs de la société. Le gouvernement, les partenaires au développement, la société civile et la population ont tous un rôle à jouer pour éliminer cette maladie du pays.

 

Orchidée




“Maghreb sans le Maroc”: Le rêve algérien brisé par la Mauritanie et la Libye

La Mauritanie n’a pas pas participé à la réunion organisée par le duo Saied-Tebboune en Tunisie visant à sceller une nouvelle alliance maghrébine qui exclue le Maroc. La Libye qui y a participé via le président de son Conseil présidentiel, a aussitôt envoyé un représentant muni d’une lettre adressée au Roi Mohammed VI.

La situation est critique au Maghreb avec les tensions créées par l’Algérie visant la mise sur le carreau du Maroc. Depuis sa rupture unilatérale des relations diplomatiques avec le Royaume, le pouvoir algérien s’est engagé dans une stratégie de décomposition du Maghreb arabe, en tentant de rebattre les cartes à son avantage.

« Diviser pour mieux régner », c’est le nouveau mot d’ordre d’Alger, et pour cela, il fallait mettre la Tunisie en poche. Profitant d’une élection au même moment, et d’une détérioration de la situation démocratique similaire dans les deux pays, le dirigeant algérien Abdelmadjid Tebboune s’est lié d’une amitié contextuelle avec le président tunisien, Kais Saied.

Après plusieurs démonstrations de défiance vis-à-vis du Maroc, la Tunisie n’a plus de réticences à se fâcher avec Rabat en suivant les directives algériennes. C’est comme cela que Tunis a suivi le plan d’organiser une sorte de Maghreb sans le Maghrib (le Maroc).

Le 22 avril, une deuxième réunion dite « consultative » excluant le Maroc, s’est tenue à Carthage entre Kaïs Saïed, Abdelmadjid Tebboune et le président du Conseil présidentiel libyen Mohamed Younès Menfi.

La déclaration ne fait pas référence, même implicitement, aux deux autres membres de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), le Maroc et la Mauritanie, absents à la rencontre. La Mauritanie qui a été « travaillée au corps » depuis plusieurs mois par l’Algérie pour la faire adhérer à cette idée d’un Maghreb sans le Maroc, a tout bonnement refusé de se joindre à cette mascarade en privilégiant son approche équilibrée entre Alger et Rabat.

La défection de la Mauritanie a créé l’étonnement en Algérie qui pensait avoir réussi son coup, surtout après les récentes démonstrations d’amitié entre les deux pays, et les efforts consentis par Alger qui a lancé ou relancé certains projets bilatéraux comme ceux de la pêche maritime ou encore l’ouverture d’une route entre l’Algérie et la Mauritanie.

Fin février et mars, le président Mohamed Ould El Ghazouani s’était même déplacé en Algérie deux fois, notamment à Tindouf pour l’inauguration de deux postes frontaliers, une zone franche et une route reliant Tindouf et Zouérate. Le mois de mars, El Ghazouani avait pris part au forum des pays exportateurs de gaz.

L’Algérie pensait avoir la Mauritanie sous la main et le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf s’était même pris la liberté d’affirmer que Nouakchott n’avait aucune réticence à rejoindre l’initiative algérienne de former un Maghreb sans le Maroc, jusqu’à s’étonner de la défection mauritanienne.

« Au vu de l’entente avec Alger affichée ces derniers mois, l’attitude de la Mauritanie reste une énigme qui mérite d’être clarifiée », a réagi le média algérien TSA, suite à l’absence de Nouakchott.

En revanche, la Libye que le Maroc a appuyée comme aucun autre pays pour sa reconstruction démocratique post-crise, a participé à la mascarade algéro-tunisienne avec la présence du Président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Younes El Menfi.

Cette prise de position a aussitôt fait l’objet d’éclaircissements et d’explications de la part de la partie libyenne qui a dépêché le lendemain un envoyé personnel d’El Menfi à Rabat pour exprimer les remerciements de son pays au Roi Mohammed VI pour le soutien constant à la cause libyenne, tout en soulignant l’importance du renforcement de l’UMA. Un message clair qui soutient que la Libye ne tourne pas le dos à l’UMA.

L’envoyé personnel qui a été reçu, mardi à Rabat, par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a remis un message écrit de la part de Mohamed Younes El Menfi au Roi Mohammed VI.

Une source proche du Conseil présidentiel libyen avait aussitôt réagi à la participation de la Libye à la réunion instiguée par l’Algérie et la Tunisie contre le Maroc, en rejetant en bloc toute velléité visant la création d’un cadre alternatif qui se substituerait à l’UMA.

La même source avait, au contraire, assuré de la nécessité de renforcer l’Union du Maghreb arabe dont les bases ont été jetées en 1989 à Marrakech par les cinq pays de la région.

Pour sa part, l’ambassadeur Aboubaker Ibrahim Ataweel, chargé d’Affaires à l’ambassade de Libye au Maroc, a indiqué que la visite de l’envoyé personnel visait à réaffirmer l’excellence des relations de fraternité liant la Libye et le Maroc, et dans le cadre des efforts visant le renforcement de l’UMA. L’ambassadeur libyen a également soutenu le rôle agissant joué par le Maroc en faveur de l’intégration maghrébine.

Les tentatives de division de l’espace maghrébin par l’Algérie et de prise de contrôle sur la région en mettant tous les pays au pied, ne semblent pas encore se concrétiser pour les dirigeants algériens. Si la Tunisie a tourné le dos au Maroc pour l’instant, les événements et la conjoncture internationales ne lui donnent pas raison. Miser sur le cheval perdant ou la tentation de redéfinir un nouvel ordre maghrébin, pourrait impliquer de lourdes conséquences régionales face à une région des moins intégrées.

Yasmine Saih




USMA-RSB: les Algériens déclarés perdants (3-0) sur tapis vert

L’USMA a été déclarée perdante sur tapis vert après son match non joué contre la RS Berkane en demi-finale aller de la Coupe de la CAF. La décision de la CAF est finalement tombée, ce mercredi 24 avril.

A l’issue de la réunion de la commission des compétitions interclubs de la Confédération africaine de football (CAF), l’USM Alger a été déclarée perdante (3-0) sur tapis vert après son match non joué contre la RS Berkane (RSB), le dimanche 21 avril.

La demi-finale aller de la Coupe de la CAF, censée se tenir à 20 heures au Stade du 5 juillet, n’a finalement pas eu lieu après que les autorités algériennes ont confisqué les maillots habituels et officiels de la RSB.

Motif: la présence de la carte intégrale du Maroc, avec son Sahara, sur ledit maillot. La douane algérienne s’est empressée de confisquer le maillot des Berkanis dès leur arrivée à l’aéroport d’Alger Houari Boumédiène.

S’en suivirent une série d’intimidations et autres agressions durant tout le séjour des derniers représentants nationaux en compétitions continentales.

Le match retour est prévu le 28 avril au Stade municipal de Berkane, à partir de 20 heures.

Par Le360sport




Les réalisations du Maroc dans divers domaines sont le fruit de la Vision Royale éclairée (M. Akhannouch)

Les réalisations du Maroc dans les domaines constitutionnel, démocratique, de développement, diplomatique ou encore sportif sont le fruit de la Vision Royale éclairée qui a toujours été le socle de la consécration de l’État moderne, a affirmé, mercredi à Rabat, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

Conformément à la Vision Royale clairvoyante, la diplomatie marocaine a réalisé plusieurs percées dans le dossier du Sahara marocain, ayant abouti à une succession des reconnaissances, à l’échelle internationale, de la marocanité du Sahara, qui viennent consacrer la pertinence de l’Approche Royale dans la gestion de ce différend artificiel, a souligné M. Akhannouch lors de la séance plénière conjointe, tenue par les Chambres des représentants et des conseillers pour la présentation du bilan d’étape de l’action du gouvernement conformément à l’article 101 de la Constitution.

Cette Approche perspicace vise à faire des provinces du Sud du Royaume un espace géopolitique de référence, porteur de paix, de stabilité et de prospérité pour la région euro-africaine, permettant ainsi de mobiliser davantage de soutien international à la première cause nationale et à l’initiative d’autonomie, a-t-il relevé.

De même, le sérieux et la solidité de la position marocaine dans le cadre du processus onusien offrent également des perspectives prometteuses pour ériger le Sahara marocain en “porte d’accès” du monde à l’Afrique et premier point de passage des flux économiques et humanitaires vers le sous-continent, au regard du riche legs historique en commun entre le Royaume et le reste des peuples d’Afrique, confortant ainsi la position stratégique du Maroc dans son environnement continental, et créant des conditions propices pour l’attraction de grands investissements mondiaux, a-t-il dit.

Et de souligner que le Royaume, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi, est engagé dans une nouvelle génération de partenariats avec nombre de pays frères et amis, citant comme exemple la réussite du Maroc, aux côtés de l’Espagne et du Portugal, à obtenir l’organisation conjointe de la Coupe du monde 2030, une opportunité renouvelée en vue de renforcer la coopération et le partenariat avec ces deux pays sur les plans sportif, économique et civilisationnel.

M. Akhannouch a également rappelé la signature de plusieurs accords et de la Déclaration “vers un partenariat novateur, renouvelé et enraciné entre le Royaume du Maroc et l’Etat des Emirats Arabes Unis”, qui constituent une opportunité de développer les divers volets de la coopération économique, commerciale et d’investissements entre les deux pays.

Cette dynamique, a-t-il précisé, a été renforcée par l’annonce par Sa Majesté le Roi d’une initiative internationale visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Océan atlantique, qui devrait contribuer à consacrer la dimension africaine du Maroc.

Après avoir hautement salué la pertinence de ces projets Royaux, M. Akhannouch a exprimé la pleine disposition et l’engagement du gouvernement à mobiliser ses moyens pour un accompagnement effectif de ces grands chantiers, que ce soit en termes d’amélioration de la qualité des infrastructures, ou à travers la consolidation des liens de coopération avec les pays partenaires amis et frères.

A cet effet, il a rappelé les initiatives et positions du Souverain en faveur de la cause palestinienne, qui démontrent sans ambages que le Maroc, Roi et peuple, est engagé à faire de cette question une cause nationale.

Sur un autre registre, M. Akhannouch a mis en avant la place importante qu’occupe le Maroc sur la scène internationale dans le domaine des droits humains, estimant que l’élection du Royaume à la présidence du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies n’est qu’une consécration du processus mené par le Maroc en matière de droits humains et une expression claire de la confiance et de la crédibilité dont jouit le Royaume dans ce domaine.

Et de poursuivre que la décision de Sa Majesté le Roi d’instaurer le Jour de l’an amazighe, jour férié national officiel payé, a constitué un moment historique marquant qui permettra de consolider les acquis majeurs réalisés dans ce domaine.

Mettant en avant la Haute Sollicitude dont le Souverain entoure les questions de la femme et de la famille en général, et Son souci constant de préserver la cohésion familiale, M. Akhannouch a rappelé la Lettre Royale adressée, le 26 septembre 2023, au Chef du gouvernement relative à la révision du Code de la famille ainsi que les larges consultations et auditions participatives engagées par l’Instance chargée de cette révision avec les différents acteurs concernés.

Les Hautes Instructions Royales avaient stipulé de soumettre les propositions d’amendement qui vont émaner de ces larges consultations participatives à la Haute appréciation de SM le Roi, Amir Al-Mouminine, le garant des droits et libertés des citoyens, dans un délai maximum de six mois et ce, avant l’élaboration par le gouvernement du projet de loi à ce sujet et sa soumission au parlement pour adoption, a-t-il noté.

Dans ce sens, le Chef du gouvernement s’est dit honoré d’avoir soumis à la Haute appréciation de Sa Majesté le Roi, Amir Al Mouminine, les propositions de l’Instance chargée de la révision du Code de la famille conformément au délai fixé par le Souverain.

M. Akhannouch a tenu, en conclusion, à exprimer sa profonde gratitude à SM le Roi pour les réalisations et la renaissance qu’a connues le Maroc sur tous les plans, soutenant que le gouvernement est honoré d’assumer la responsabilité d’exécution des Hautes Directives Royales.

MAP




Xavier Driencourt: «La reconnaissance de la marocanité du Sahara est inscrite dans le devenir de la position diplomatique de la France»

Sur le plateau de l’émission «Points de Vue», diffusée sur Le Figaro TV, Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France à Alger, s’est dit convaincu que la reconnaissance par la France de la souveraineté du Maroc sur son Sahara est d’ores et déjà prévue par l’Élysée.

Invité le mardi 23 avril par la chaîne Le Figaro TV dans son émission «Points de Vue», Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France à Alger (de 2008 à 2012 puis de 2017 à 2020) a expliqué que le réchauffement des relations maroco-françaises débouchera à coup sûr sur une reconnaissance par l’État français de la marocanité du Sahara et, déclenchant par ricochet une énième brouille entre Paris et Alger.

«Nous nous rapprochons du Maroc. Et qu’est-ce qui va se passer du côté algérien? De mon point de vue, il y a deux possibilités: soit nous nous brouillons à nouveau avec les Algériens, surtout si nous reconnaissons la marocanité du Sahara, ce qui me semble inscrit dans les faits et le devenir de notre position diplomatique. Ou alors, pour nous faire pardonner ce rapprochement avec Rabat, nous serons conduits à donner des gages supplémentaires à l’Algérie. C’est un équilibre très compliqué. C’est du funambulisme», a estimé l’auteur de «L’Énigme algérienne: chroniques d’une ambassade à Alger» (éd. L’Observatoire).

Interrogé sur les raisons de ce changement de pied diplomatique de la France en faveur du Maroc, l’ancien diplomate explique, dans des termes on ne peut plus clairs, que «la France a davantage d’intérêts avec le Maroc, ne serait-ce que sur le plan économique, alors qu’avec l’Algérie, nos intérêts sont extrêmement limités».

«Les Algériens ont choisi la Chine, la Turquie ou l’Allemagne au détriment de la France. Il y a aussi la volonté de se rabibocher avec un partenaire qui joue un rôle important en Afrique. Et j’imagine que le président de la République française a constaté que ses efforts vis-à-vis de l’Algérie n’ont pas produit beaucoup de résultats», a-t-il poursuivi.

Interrogé sur l’absence au Maroc d’un ressentiment historique à l’égard de la France similaire à celui persistant en Algérie, Xavier Driencourt a répondu en pédagogue: «Tout simplement parce que l’histoire n’est pas la même. Le Maroc fut un protectorat. Il y avait toujours le sultan du Maroc. L’Algérie, quant à elle, était un département français, comme la Corrèze. C’est donc complètement différent.» Dans un entretien avec Le360 en mars dernier, le diplomate français avait confié à ce sujet que «tant que le discours anti-français est mis en avant en Algérie, il y aura toujours un bouc émissaire aux difficultés du pays».

Par Saad

Bouzrou




CAF: déclarée perdante (0-3) contre la RS Berkane, l’USM Alger risque des « sanctions additionnelles »

Déclarée perdante sur tapis vert après le match non joué contre la RS Berkane, l’USM Alger reste exposée à de nouvelles sanctions qui peuvent s’étendre jusqu’à la Fédération algérienne de football (FAF).

La Commission d’organisation des compétitions interclubs et de la Gestion du système des licences des clubs de la Confédération africaine de football a envoyé ce mercredi les copies de son verdict aux Fédérations marocaine et algérienne concernant le match non joué entre la Renaissance sportive de Berkane (RSB) et l’Union sportive de la médina d’Alger (USMA) pour le compte de la demi-finale aller.

Selon un communiqué de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), en plus de la perte du match aller sur le score de 3-0, la CAF pourrait ajouter des sanctions additionnelles contre l’équipe algérienne qui pourraient même toucher la FAF.

En effet, en plus de la défaite de l’USM Alger (3-0) sur forfait, la Commission d’organisation des compétitions interclubs a soumis le cas au jury disciplinaire de la CAF pour d’éventuelles sanctions disciplinaires.

Par ailleurs, le match retour programmé pour le 28 avril à 20h00 au stade municipal de Berkane a été maintenu, selon la même source.

Pour rappel, la rencontre devait se jouer dimanche dernier dans la capitale algérienne, mais elle a été annulée après que les autorités algériennes aient confisqué les maillots habituels et officiels de la RSB floqués de la carte complète du Maroc.

La FAF avait, tout en déposant un recours devant la CAF contre les maillots de la RSB, proposé des maillots contrefaits aux joueurs marocains. Ce que la CAF a rejeté dans un premier avant de confirmer son rejet dimanche dernier (le jour du match).

Dans une correspondance adressée à la FAF (voir ci-dessous), le jury d’appel de l’instance suprême du football africain a sommé les dirigeants algériens de respecter sa décision prise la veille, autorisant le club marocain à jouer avec son propre maillot.

Samedi, le comité de la CAF avait décidé que, le maillot porté par les joueurs du club de football marocain était conforme aux statuts et réglementations de la CAF. La RSB est, par conséquent, autorisée à le porter en toute circonstance.

Confisqués vendredi par les douanes de l’aéroport Houari Boumedienne qui ont interdit l’entrée sur leur territoire au staff et aux joueurs de la RSB, les maillots de la RSB n’ont été restitués à la délégation marocaine que dimanche après l’annulation de la rencontre.

Par Marouane Tabet