Algérie: arrestation de l’ancien patron de la police Farid Bencheikh, un nouvel épisode de l’instabilité systémique du régime

Comme on s’y attendait, des informations concordantes annoncent que l’ancien patron de la police algérienne, Farid Bencheikh, démis de ses fonctions à la tête de la DGSN en début de cette année, a été arrêté jeudi dernier par des agents de la sécurité militaire et placé en détention. Compté jusqu’ici sur le clan présidentiel, Farid Bencheikh a été finalement sacrifié sur l’autel des calculs politiciens par Abdelmadjid Tebboune et son homme lige et directeur de cabinet, Boualem Boualem, qui ont fini par faire les yeux doux aux généraux adverses, proximité de la présidentielle anticipée de septembre 2024 oblige.

Le 3 janvier dernier, Farid Bencheikh a été brutalement débarqué du poste de directeur général de la sûreté nationale algérienne, qu’il occupait depuis mars 2021. Officiellement, ce sont les flagrantes failles sécuritaires enregistrées à un rythme soutenu au sein des principaux aéroports du pays (Alger, Oran et Constantine), d’où les harragas embarquaient avec une facilité déconcertante vers l’Europe dans la soute à bagages et trains d’atterrissage des avions d’Air Algérie, qui seraient derrière sa chute.

En réalité, dès son renvoi expéditif et son remplacement à la tête de la DGSN algérienne, Farid Bencheikh avait été assigné à résidence, privé de son passeport et frappé d’une interdiction de sortie du territoire national (ISTN). Parallèlement, ses principaux collaborateurs au sein de la DGSN ont été interpellés et soumis à des interrogatoires musclés par les hommes d’un sinistre criminel de guerre de la décennie noire: Abdelkader Haddad, dit Nacer El Djinn, qui est actuellement le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), en l’absence, pour raisons de maladie, du général Djamel Kehal Madjdoub. De ces interrogatoires, il est ressorti qu’un réseau de commissaires, officiers de police et autres agents, dont un journaliste du nom de Noureddine Kettal, ancien candidat parlementaire sous les couleurs du mouvement islamiste d’Abdelkader Bengrina, était chargé par Farid Bencheikh d’espionner les généraux, et particulièrement ceux officiant à la tête des différents services du renseignement ainsi que leurs ramifications à l’extérieur.

Certains épisodes, qui ont eu lieu en 2023, ont déjà donné le ton des manœuvres de Farid Bencheikh contre les renseignements algériens, dont on lui prêtait l’ambition de les fragiliser en vue de les mettre sous sa coupe. Il s’agit surtout de l’affaire de la divulgation, en mai 2023, de la mise sur écoutes téléphoniques de plusieurs généraux, dont le chef d’état-major de l’armée, Saïd Chengriha, par Mobilis, l’opérateur public de téléphonie mobile en Algérie, sur ordre de la présidence algérienne. Il s’agit aussi de l’agression, quelques semaines plus tard à Paris, de Saïd Bensedira, youtubeur, agent et porte-voix attitré de la famille de Khaled Nezzar, installé à Londres, et qui a été dépouillé de son téléphone portable par les hommes de Farid Bencheikh.

Ce dernier a fini par adresser un rapport à Abdelmadjid Tebboune, où il lui donne des preuves concrètes selon lesquelles les généraux Djebbar M’Henna et Saïd Chengriha, directement ou via leurs fils respectifs Mouloud et Chafik, installés à Paris, complotaient contre le président et ses hommes de la Mouradia.

L’arrestation de Farid Bencheikk n’est donc rien d’autre qu’un nouvel épisode des luttes de clans qui rythment la vie chaotique du système politico-militaire algérien depuis la décennie noire des années 90 du siècle dernier et ses 250.000 morts et disparus. Cette lutte des clans bat toujours son plein, comme l’attestent les centaines de hauts responsables civils et militaires actuellement en prison, sans parler de ceux qui y ont été tués sous la torture.

Ainsi, durant les quatorze dernières années, trois patrons de la DGSN ont pâti de ces luttes au sein du régime algérien. L’on se rappelle que le 25 février 2010, le directeur général de la sûreté nationale et colonel de l’armée, Ali Tounsi, membre du clan du général Toufik, avait été assassiné dans son bureau par Chouaïb Oultache, un autre colonel de l’armée, chef de l’escadre de la police de l’air. Ce dernier a été en fait manipulé par deux membres du clan présidentiel, à savoir Noureddine Yazid Zerhouni (à l’époque ministre de l’Intérieur) et Saïd Bouteflika (homme fort de la Mouradia durant la présidence de son frère), qui lui ont fait croire que Ali Tounsi allait l’emprisonner suite à la divulgation d’une grosse affaire de corruption dans laquelle ledit Oultache est embourbé. En réalité, le clan présidentiel de Bouteflika voulait récupérer le poste de directeur de la DGSN pour y placer un homme non issu du DRS de Toufik, surtout qu’Ali Tounsi a été déclaré démissionnaire, en juillet 2009, par un décret présidentiel auquel il a refusé d’obtempérer, affirmant que les «Moudjahidines et anciens combattants de l’ALN ne démissionnent jamais».

L’assassinat de Tounsi permit finalement au clan des Bouteflika d’arriver à ses fins, en nommant comme nouveau patron de la DGSN Abdelghani Hamel, qui restera à la tête de la police huit ans durant, avant d’être limogé le 26 juin 2018, emporté par le scandale de l’affaire dite Kamel El Bouchi, relative aux 701 kilos de cocaïne saisis au port d’Oran, moins d’un mois plus tôt (le 29 mai 2018). Il a été immédiatement emprisonné par l’ex-chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah, au même titre que plusieurs autres généraux, dont Lahbib Chentouf, chef de la première région militaire, Saïd Bey, chef de 2ème région militaire, Abderrazak Cherif, chef de la 4ème région militaire et Nouba Menad, patron de la gendarmerie, sans parler d’une trentaine d’autres officiers de grade inférieur. Dans cette purge sans précédent au sein de l’armée algérienne, seul le général Ahcène Tafer (un moudjahid), chef de l’armée de terre à l’époque, a été épargné de la prison et mis à la retraite, avant d’être remplacé par un certain… Saïd Chengriha, sauvé de la prison par l’adjudant-chef Guermit Bounouira, secrétaire particulier de Gaïd Salah, aujourd’hui emprisonné et devenu handicapé suite aux tortures subies.

En 2020, le général-major Mohamed Mediène, dit Toufik, sorti de prison à la mort de Gaïd Salah, va lui aussi mener une purge implacable en se vengeant des généraux de ce dernier, et surtout de l’ex-directeur de la DGSN, Abdelghani Hamel, dont il a doublé la peine de prison (de 8 à 16 ans) pour avoir activement participé, avec le général Athmane Tartag, dit Bachir, et Saïd Bouteflika, tous trois encore en prison, au démantèlement du DRS et à l’emprisonnement des généraux Hassan et Djebbar M’Henna, entre autres, ou à la fuite de nombre de ses principaux chefs de file, dont le général Khaled Nezzar et Nacer El Djinn, qui a été placé à la tête des renseignements intérieurs.

La purge initiée par le clan Toufik, quatre mois seulement après la mort douteuse de Gaïd Salah, va envoyer en prison de hauts responsables de l’armée, dont de nombreux chefs des différents services de renseignement. Ainsi, en plus du maintien en prison de Bachir Tartag, ancien coordinateur des services de renseignements, suivront Bouazza Wassini (ancien DGSI), Mohamed Bouzit dit Youssef (DDSE), Sid Ali Ould Zmirli (DDSE)… et plus récemment Abdelghani Rachdi (DGSI et DDSE), accusé d’être un agent des Émirats arabes unis, où il fut attaché militaire durant de longues années. À ces chefs des services de renseignement, il faut ajouter le général Abdelhamid Ghriss, ex-secrétaire général du ministère de la Défense.

Ces purges interminables et ces vendetta, sans fin, montrent qu’il n’existe pas d’État en Algérie, mais des gangs qui se livrent une guerre sans merci pour servir des intérêts personnels.

Reste maintenant à savoir pourquoi le président algérien, également Chef suprême des armées et ministre de la Défense, n’a pas osé sanctionner ces généraux qui ont comploté contre l’institution présidentielle, comme le lui a prouvé Farid Bencheikh.

Il faut dire que Abdelmadjid Tebboune, parachuté à la présidence par l’armée, a besoin de la protection et du soutien du général Saïd Chengriha, car il est convaincu que, s’il quitte la Mouradia en septembre prochain, les généraux Djebbar M’Henna, Nacer El Djinn et autres hommes de main sans scrupules du général Toufik vont l’envoyer en prison, ainsi que ses deux fils.

Pour sa part, le chef d’état-major de l’armée algérienne a besoin d’un président faible comme Tebboune, car tant que ce dernier est maintenu à la présidence, Chengriha aura la garantie de rester à la tête de l’armée, s’évitant ainsi une mise à l’écart, synonyme d’éventuels règlements de comptes avec d’autres généraux…

Par Mohammed Ould Boah




«La diplomatie marocaine est extrêmement efficace parce qu’elle a réussi à se positionner au niveau mondial», affirme Alain Juillet, ancien numéro 2 de la DGSE

Pour Alain Juillet, ancien directeur du renseignement français à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), la diplomatie marocaine a fait preuve d’une remarquable efficacité au cours des dernières années, et non seulement sur les plans régional et continental, mais aussi et surtout au niveau international.

Invité à un Space (conversation en direct) organisé par la chaine politique «Tarik Talk» sur X, l’ancien numéro 2 de la sécurité extérieure française s’est exprimé, avec maestria, sur une batterie de sujets, à la tête desquels le Sahara marocain, la diplomatie et les relations du Maroc avec la France et l’Algérie.

«Le Maroc, un royaume qui date de l’an 900»

Prié toute affaire cessante de décrire la nature de la relation actuelle entre le Maroc et l’Algérie, et de donner un aperçu général sur l’histoire des deux pays, Juillet a été catégorique: «Les relations entre le Maroc et l’Algérie ont toujours été un peu tendues. C’est le moins que l’on puisse dire. Le Maroc est un royaume qui date de l’an 900, et qui a contrôlé la zone qui allait depuis Gibraltar à la frontière du Sénégal. C’est un royaume qui avait ses caractéristiques. À côté, il y avait une zone qui a toujours été un endroit de mouvements et de passages où l’on a vu passer des Arabes, des Turcs qui ont occupé l’Algérie pendant des centaines d’années, et des Français! Il y avait donc, en Algérie, beaucoup de brassages et de mouvements, ce qui n’est pas le cas du Maroc qui est un pays très différent.»

Deuxième point et non des moindres, l’Algérie n’a pas, en définitive, «une histoire de pays», rappelle-t-il, complétant qu’«elle s’est construite sur la guerre d’indépendance contre les Français. Et c’est le référentiel dont elle se sert aujourd’hui. Elle n’a pas une histoire comme celle que peuvent raconter les Marocains».

Alain Juillet, qui préside depuis 2011 le Club des directeurs de sécurité des entreprises (CDSE), revient aussi sur le contraste existant entre les deux pays, d’un point de vue économique. Il s’interroge, à cet effet, «comment le Maroc, qui n’est pas un pays riche et qui n’a pas la chance d’avoir le pétrole et le gaz, a pu avoir une réussite économique comme celle qu’il a aujourd’hui, alors que l’Algérie à côté, qui est un pays extrêmement riche grâce au pétrole et au gaz en particulier, est en mauvaise posture économique, et se voit obligée d’importer la nourriture et les matières agricoles nécessaires pour nourrir sa population».

Absence de vision et de direction en Algérie

«C’est dû à des problèmes de gestion, de direction, de vision à moyen et long termes», explique-t-il, soulignant qu’en Algérie, «le système en place n’a depuis l’indépendance qu’un seul objectif: se maintenir au pouvoir. On le sait au niveau des politiques et des militaires, qui ont fait fortune et qui n’ont aucune envie de la perdre. C’est un système monopolisé par une élite qui s’est mise en place après l’indépendance et qui pourrait rester. Tant qu’il y aura l’équipe en place, l’Algérie n’aura aucune chance de réaliser un développement normal pour son peuple».

«C’est désespérant de voir l’état actuel de l’Algérie, qui était le pays le plus riche de l’Afrique du Nord», regrette-t-il.

Questionné sur le rôle de la diplomatie marocaine et des réalisations qu’elle a pu engranger ces dernières années, Juillet a été on ne peut plus pragmatique: «En diplomatie, il y a le style et l’efficacité. Je pense que la diplomatie marocaine est extrêmement efficace parce qu’elle a réussi à se positionner au niveau mondial. Le Maroc occupe une place à part par rapport à tous les autres pays de la région. Il y a eu une réussite diplomatique indiscutable dans la relation qui existe avec les États-Unis, le Proche-Orient, la signature par le Maroc des Accords d’Abraham, ainsi que le rapprochement avec l’Espagne et le Portugal qui est riche d’avenir, sans oublier le développement africain du Maroc qui est exemplaire.»

Le Sahara marocain est «indiscutable»

«Il faut bien dire les choses, le Royaume est en train de remplacer la France dans beaucoup de pays de l’Afrique francophone. Et avant la diplomatie, il y a une vision politique à moyen et long termes portée par le Roi du Maroc, parce que c’est lui qui donne les orientations que les diplomates ont réussi à mettre en musique», a-t-il poursuivi dans le même ordre d’idées.

S’agissant de la question du Sahara marocain, Juillet estime qu’on «touche à un point essentiel de la vision marocaine de l’avenir». Selon lui, «le Sahara marocain est une plateforme non seulement de développement, mais aussi une plateforme qui va vers le sud. À partir du sud du Maroc, c’est toute l’Afrique francophone qui est concernée. Et le Roi a eu raison, parce que c’est sa stratégie pour le développement futur du pays vers l’Afrique. C’est un élément qu’on ne discute pas».

Par Saad Bouzrou




Messages de félicitations du roi Mohammed VI aux présidents sierra-léonais et togolais

Le roi Mohammed VI a adressé des messages de félicitations au président de la République de Sierra Leone Julius Maada Bio, et au président de la République togolaise Faure Essozimna Gnassingbé, à l’occasion des fêtes nationales de leurs pays.

Dans le message adressé à Julius Maada Bio, le Souverain exprime ses chaleureuses félicitations et ses vœux pour davantage de progrès et de prospérité au peuple sierra-léonais.

Le Roi saisit cette occasion pour exprimer sa satisfaction des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays frères, faisant part de sa détermination à les renforcer davantage dans divers domaines d’intérêt commun, au service des intérêts mutuels des deux peuples.

Dans le message adressé à Faure Essozimna Gnassingbé, le Roi exprime ses félicitations et ses vœux les meilleurs pour le bonheur et la prospérité du peuple togolais.

«Le Royaume du Maroc attache un soin particulier à promouvoir les excellentes relations d’amitié et de solidarité qui l’unissent à la République togolaise. Je vous assure, à cet effet, de Notre disposition à poursuivre notre action concertée en vue de renforcer la coopération maroco-togolaise dans différents secteurs d’intérêt mutuel», écrit le Souverain.

Par Le360 (avec MAP)




Dossier forages et lampadaires : Noël Tshiani appelle à une enquête approfondie pour faire la lumière sur les allégations de mauvaise gouvernance

Le dossier relatif à la gestion des fonds destinés à l’implantation des forages et lampadaires dans plusieurs territoires de la RDC continue de susciter un tollé au sein de l’opinion nationale.

Le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, Noël Tshiani, invite la justice à mener une enquête sérieuse sur les documents du dossier ainsi que sur les interviews des personnes impliquées dans cette affaire.

Il l’a déclaré samedi 27 avril 2024 dans un message diffusé sur ses plateformes numériques, dont son compte X.

Ceci intervient quelques jours après les différentes versions des personnes impliquées dans ce dossier, parmi lesquelles le ministre des Finances, l’Inspection Générale des Finances et le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila. Reconnaissant la gravité des allégations portées sur cette affaire, Noël Tshiani estime qu’il est essentiel d’obtenir des réponses concrètes à ces accusations.

Selon lui, il est impératif de procéder à une enquête approfondie en examinant les documents du dossier et en réalisant des interviews avec les personnes incriminées ainsi qu’avec les services techniques concernés.

Il suggère également d’organiser un audit minutieux des comptes du Trésor et des comptes bancaires utilisés pour les transactions financières liées à ce dossier. Une telle démarche, à l’en croire, permettrait de faire toute la lumière sur cette affaire et d’apporter des éléments tangibles pour disculper ou condamner les personnes impliquées.

“De prime abord, il faut reconnaître que les faits allégués sont très graves et exposent au grand jour les antivaleurs à la base de la mauvaise gouvernance dans notre pays. Il faut donc un dénouement clair à ces allégations. À mon avis, la gravité des allégations nécessite une enquête sérieuse des documents du dossier ainsi que des interviews des personnes incriminées et de leurs services techniques. Il faut organiser l’audit des comptes du Trésor et des comptes bancaires par lesquels les transactions ont été financées”, peut-on lire dans son poste sur son compte X.

Par ailleurs, cet expert économique de la RDC souligne l’importance d’une enquête approfondie et transparente pour résoudre ce dossier des forages et lampadaires. Il met en garde contre les antivaleurs qui minent la gouvernance dans le pays et appelle à l’établissement de la vérité.

Il est nécessaire de rappeler que plusieurs organismes de la société civile, dont l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) et la Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption (LICOCO), ont longtemps décrié la gestion opaque des fonds liée à ce dossier. Le dernier en date est le communiqué de l’ODEP, qui insiste sur le fait que le ministre des finances, Nicolas Kazadi, n’a pas dit la vérité sur l’opacité qui caractérise le contrat d’installation de 1.000 stations d’eau à travers plusieurs localités du pays par le consortium Stevers Construct-sotrod Water.

Par ailleurs, dans un communiqué de l’ODEP du 25 avril 2024, le professeur Florimond Muteba, président du conseil d’administration de cette ONG, conclut que “les données sur la culpabilité des personnes incriminées sont claires”. De ce qui précède, il a quant à lui invité la justice congolaise à faire son travail.

Didier Mbongomingi




Rainford Kalaba est sorti de l’hôpital

C’est un énorme ouf de soulagement poussé vendredi 26 avril à Lusaka. Rainford Kalaba est sorti de l’hôpital sur autorisation des médecins de l’UTH (University Teaching Hospital) de la capitale zambienne après y avoir été pris en charge pendant 14 jours.

L’ancien capitaine a été victime d’un très grave accident de la route le 13 avril dernier. Le TPM et son président Moïse KATUMBI étaient en alerte maximale pour accompagner la remise en forme du Maestro. Le Chairman s’est même rendu à son chevet mardi dernier.

Sorti de l’hôpital, l’emblématique numéro 18 du TPM entamera sa convalescence dans sa maison familiale.

Nous lui souhaitons le meilleur des rétablissements. Gloire à Dieu!




De braves Corbeaux s’arrêtent à un pas de la finale

Le plan de jeu du TPM a tenu pendant plus d’une heure avant de voler en éclats au Caire. La belle aventure des Corbeaux s’est arrêtée, ce vendredi 26 avril, chez le tenant du titre, avec une trop lourde défaite (3-0). Un score qui ne reflète aucunement la physionomie du duel. Un fait de jeu important a tout fait basculer au Stade International du Caire.

Pour cette deuxième manche du classique africain, Lamine Ndiaye avait décidé de placer Boaz Ngalamulume devant la défense, à la place de Augustine Oladapo, Oscar Kabwit sur un côté, Joël BEYA en pointe de l’attaque. Le National égyptien s’est offert les meilleures situations de la première période. Mais Aliou Badara Faty se montrait infranchissable sur sa ligne.

La dynamique a changé au retour des vestiaires. Les Corbeaux remportaient les duels, enchaînaient des séquences bien conçues. Joël Beya pensait bien ouvrir le score à la 57ème minute sur un centre de Philippe Kinzumbi. Grosse stupeur au Caire mais l’arbitre consulte la VAR, laquelle invalidait le but pour une faute de main peu évidente de BEYA au départ de l’offensive. Un geste qui n’avait en rien influé sur la trajectoire du ballon. Le but était injustement refusé.

Le moral du TPM était entamé et les Égyptiens en profitaient pour asséner des coups de massue. Mohamed Abdel Monem (68ème) puis Wessam Abou ALI (84ème) faisaient la différence avant de couper court au suspense (90e+11) avec le but de Akram Tawfik. Un sort amer pour les Corbeaux qui auront joué à fond leurs cartes face au champion..

 

Nous reviendrons forts!




Ligue des Champions : L’Espérance de Tunis et Mamelodi Sundowns qualifiés pour le Mundial de Clubes

L’Espérance de Tunis et les Mamelodi Sundowns ont composté leur ticket pour les États-Unis, pays hôte du Mundial de Clubes de la FIFA™ qui aura lieu en 2025. Une qualification obtenue à l’issue de la demi-finale de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies, qui s’est déroulée ce vendredi.

L’Espérance de Tunis et les Sundowns ont complété la liste des qualifiés africains pour le Mundial de Clubes FIFA 25™ (Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2025) , devenant ainsi les troisième et quatrième équipes de la CAF à réserver leurs billets.

Vainqueur 2-0 sur l’ensemble des deux matchs contre les Mamelodi Sundowns, l’Espérance de Tunis s’est qualifiée pour la finale, où elle rencontrera Al Ahly.

La qualification de l’Espérance pour la finale de la Ligue des champions de la CAF TotalEnergies lui assure au moins une place pour la nouvelle Coupe du monde des clubs de la FIFA, qui se déroulera aux États-Unis en juin et juillet prochains.

La nouvelle Coupe du Monde des Clubs de la FIFA a pour objectif de désigner un champion du monde légitime en réunissant les équipes d’élite de chaque confédération lors d’un tournoi d’été.




Ligue des Champions : Al Ahly a rendez-vous avec l’Espérance de Tunis en finale

C’est une affiche passionnante entre deux mastodontes du football africain dont les fans de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies auront droit, au mois de mai.

Al Ahly défendra son titre face à l’Espérance de Tunis. Les Égyptiens ont décroché leur place en finale en s’imposant sur le TP Mazembe 3-0 lors de la demi-finale. De son côté, l’Espérance a une nouvelle battu les Mamelodi Sundowns 1-0.

Onze fois champion d’Afrique, Al Ahly est à la quête d’un douzième titre, le quatrième en cinq ans. Des statistiques stratosphériques qui n’effraient pas leur adversaire en finale, l’Espérance de Tunis. Les Tunisiens pourront se reposer sur leur exploit de 2018 quand ils avaient battu les Cairotes en finale de cette même compétition.

Le match aller aura lieu à Tunis le 18 mai, suivi du match retour au Caire une semaine plus tard, ce qui laisse présager un affrontement monumental entre deux poids lourds du continent.




Ligue des Champions : Ça passe pour Al Ahly

Les cris de joie des joueurs et des supporters d’Al Ahly en disaient long : les géants égyptiens ont réussi à décrocher une place pour la finale de la Ligue des Champions après leur victoire à domicile face au Tout Puissant Mazembe 3-0.

Le match aller à Lubumbashi s’était soldé par un score nul et vierge, peu de gens auraient pu prédire la trame qui allait se produire au Caire lors du match retour.

Les supporters d’Ahly ont cru voir l’élimination en face lorsque la tête de Joel Beya à la 58ème minute a trouvé le chemin des filets, avant que la VAR ne l’écarte pour une faute commise dans la surface de réparation.

Pas de quoi stresser, l’équipe de Marcel Koller qui est restée calme juste après cet événement.

Une tête puissante de Mohamed Abdelmonem leur a permis de prendre l’avantage à la 68e minute, avant que des buts de Wissam Abu Ali et d’Akram Tawfik ne viennent parachever ce qui s’annonçait comme un retournement de situation exaltant.

Pour Al Ahly, il s’agissait d’une nouvelle démonstration de ses prouesses dans les grands matchs. Les Cairotes s’ouvrent la voie ainsi d’une douzième Ligue des Champions, un record.




Coupe de la Confédération : Quatre prétendants pour deux places en finale

Les demi-finales de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies sont sur le point d’atteindre leur point culminant. Nouveaux venus à ce stade de jeu, les Ghanéens du Dreams FC accueillent le Zamalek.

Lors du match aller au Cairo Stadium, Zamalek et Dreams s’étaient quittés sur un score nul et vierge, ce qui laisse présager un match ouvert, dimanche à Kumasi.

Sous la houlette du tacticien portugais José Gomez, Zamalek se reposera sur son trio d’attaque composé d’Ahmed Fattouh, Omar Gaber et Ahmed Mustafa “Zizou”.

De son côté, le Dreams, conduit par Abdul Karim Zito comptera sur sa solidité défensive et sur les prouesses du meilleur buteur de la compétition, John Antwi.

En tant qu’outsider de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies , Dreams sera déterminé à poursuivre son parcours impressionnant et à entrer dans l’histoire du football ghanéen.

Dans l’autre demi-finale, les Marocains du RS Berkane affronteront l’USM Alger. Suite aux événements du match aller, l’équipe algérienne a été déclarée perdante (0-3). De ce fait, l’USM Alger devra tout faire pour rattraper son retard et se qualifier pour la finale.

Dirigée par l’entraîneur espagnol Juan Garrido, l’USM Alger s’appuiera sur l’expérience et le talent de joueurs comme Zinedine Belaid et Nabil Lamara pour remonter la pente.

Le RS Berkane de l’entraîneur tunisien Moin Chaabani, sera déterminé à conserver son avantage et à assurer sa place en finale.

Avec le gardien Hamza Al-Hamiani et une équipe talentueuse à sa disposition, le RS Berkane cherchera à capitaliser sur l’avantage du terrain et à sceller sa place dans le match décisif pour le titre.

Calendrier des demi-finales de la Coupe de la Confédération TotalEnergies :

Dimanche 28 avril (match retour)

16h00 GMT | Dreams vs Zamalek

19h00 GMT | RSB Berkane v

s USM Alger