Kinshasa: Gentiny Ngobila élu sénateur.

Le gouverneur sortant de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka a été élu sénateur, pour le compte de la province de Kinshasa. C’était au terme des élections des gouverneurs et Vice-gouverneurs ainsi que des sénateurs qui se sont déroulées ce lundi 29 Avril 2024.

Après avoir œuvré pendant cinq ans à la tête de l’exécutif provincial, Gentiny Ngobila ne quitte pas toujours la ville province.

Vrai Kinois, l’autorité morale de l’Acp continue à servir sa ville cette fois-ci du côté du pouvoir législatif, précisément à la chambre haute du parlement.

Sur 9 députés de l’ACP à l’Assemblée provinciale de Kinshasa, seuls 4 ont voté pour le parti.

Pour rappel, Gentiny Ngobila Mbaka a été élu gouverneur de la ville de Kinshasa le 10 Avril 2019.

Mboshi




RDC : Les confessions religieuses s’engagent à soutenir le gouvernement Suminwa

Poursuivant ses consultations, la Première ministre de la République Démocratique du Congo Judith Suminwa Tuluka a reçu vendredi 26 Avril à Kinshasa, une délégation de la plateforme des confessions religieuses conduite par son président Evariste Ejiba Yamapia.

Après plusieurs bonnes minutes d’échanges fructueux, les chefs des confessions religieuses sous la houlette de leur président se sont engagés à soutenir et accompagner les actions du gouvernement Suminwa. La cheffe du prochain exécutif national et ses invités de marque ont établi à cet effet, un calendrier trimestriel, question d’évaluer l’impacte des actions gouvernementales sur le vécu quotidien des populations qui pour la plupart sont aussi des fidèles des églises.

« L’archevêque président de la plateforme des confessions religieuses a conduit la délégation de leurs Éminences auprès de la Première ministre. Ils ont échangé autour de l’accompagnement du gouvernement par les confessions religieuses. et Madame la première ministre a été très attentive, elle a promis qu’effectivement dans son agenda que nous aurons régulièrement soit chaque trois mois ou six mois pour assurer que la collaboration est bonne et que le peuple aussi reçoit les effets de l’action de son gouvernement car elle veut être plus au côté du peuple que être plus dans son bureau, et le faire c’est par le truchement de ceux qui sont avec le peuple tous les jours », a déclaré l’archevêque président de la plateforme des confessions religieuses Ejiba Yamapia Evariste au sortir de l’audience.

Depuis la recrudescence des terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, les chefs des confessions religieuses jouent un rôle crucial pour la restauration totale de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Ils sont régulièrement présents sur le front spirituel en organisant des cultes spéciaux au cours desquels ils prêchent le vivre-ensemble entre Congolais pour cimenter la cohésion nationale.

Bien au-delà, les chefs des confessions religieuses ont entrepris plusieurs démarches auprès des représentations diplomatiques des pays soupçonnés d’être en connivence avec le Rwanda pour exiger leur position claire sur le conflit entre Kinshasa et Kigali qui a détérioré les relations diplomatiques entre les deux capitales d’Afrique centrale.

Ils envisagent d’entamer prochainement toute une série de manifestations de rue pour dénoncer l’hypocrisie et le mutisme de la communauté internationale vis-à-vis de l’agression injuste imposée à la RDC par le Rwanda sous la bénédiction des puissances occidentales.

Osk




Le contingent chinois de la MONUSCO fait un don d’équipements et de biens d’une valeur estimée à plus de 7 millions de dollars à la Rdc

Le contingent de la République populaire de Chine auprès de la Mission de stabilisation de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) a transféré la propriété d’actifs d’une valeur de 7,3 millions de dollars au gouvernement congolais. Un événement marquant le transfert de ces actifs a eu lieu aujourd’hui au camp du contingent chinois à la périphérie de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. Ce transfert a eu lieu dans le contexte du désengagement de la MONUSCO du Sud-Kivu, initié en janvier 2024.

Depuis 2003, la compagnie du génie du contingent chinois a soutenu le renforcement des infrastructures routières de la province. Le don aujourd’hui de 46 767 outils et machines d’ingénierie, comprenant des bulldozers, des chariots élévateurs et des camions à benne, vise à aider les autorités à répondre à leurs besoins en matière de construction et de développement. En outre, l’hôpital géré par le contingent chinois à Bukavu a offert 43 043 équipements médicaux, dont une ambulance, d’autres véhicules et divers matériels et instruments médicaux aux autorités congolaises. La valeur totale de ces dons s’élève à 7 359 922 dollars américains. Le gouvernement de la RDC a promis d’utiliser ces biens pour la consolidation de la paix et le développement social.

La cheffe de la Mission de stabilisation de l’Organisation des Nations Unies en RDC (MONUSCO), Mme Bintou Keita, s’est félicitée de cette initiative et a salué la générosité des autorités chinoises. “Au fil des ans, nous avons constaté l’importance cruciale des infrastructures dans le maintien et la consolidation de la paix et de la sécurité. Ce transfert d’actifs démontre l’engagement de la République populaire de Chine à soutenir les efforts de consolidation de la paix et de développement en RDC. Je réitère ma gratitude aux casques bleus chinois pour leur dévouement et leur professionnalisme au cours des deux décennies de leur déploiement au Sud-Kivu”, a déclaré Mme Keita.

Ce transfert d’actifs intervient deux semaines après que la MONUSCO et les autorités de la RDC ont rendu hommage aux Casques bleus chinois lors d’une cérémonie très médiatisée.

Depuis son déploiement au Sud-Kivu, il y a plus de 20 ans, le contingent chinois a mis en œuvre une série d’importants projets d’ingénierie qui ont contribué à améliorer l’accès et la mobilité dans la province. Il s’agit notamment de l’achèvement de plus de 580 projets d’ingénierie, de la réparation de 1 800 kilomètres de routes (au fil des ans, certains tronçons de route ont parfois eu besoin d’être entretenus), de la remise en état de plus de 80 ponts et de la construction de 20 héliports.




Grâce à la rationalisation de la qualité de la dépense publique : Près de 1,5 milliards de dollars investi chaque année dans la gratuité de l’éducation primaire

Le Gouvernement de la République, à travers le ministère des Finances s’est investi dans la rationalisation des dépenses publiques. C’est Nicolas Kazadi, ministre des Finances qui l’a dit dernièrement lors d’un briefing presse. C’est dans ce sens que certains projets prioritaires ont été financés sur ressources propres mobilisées par les régies financières.

Dans le secteur de l’éducation par exemple, avec la gratuité adoptée au primaire, près de 1,5 milliards de dollars sont investis chaque année, réduisant la charge supportée par les parents. Il s’agit concrètement du paiement des frais de scolarité et acquisition de manuels scolaires pour plus de 10 millions d’élèves au primaire ; 3,5 millions d’élèves supplémentaires ont rejoint les bancs de l’école, dont la majorité est composée de filles ; prise en charge des frais de fonctionnement des écoles ; augmentation des salaires de 260.000 enseignants et la formation des enseignants.
Au sujet du secteur de la santé, avec la couverture santé universelle, c’est 404.000 femmes qui ont bénéficié de soins prénataux et 350.000 femmes qui ont accouché gratuitement. On cite aussi l’acquisition des vaccins traditionnels (paludisme, tuberculose, VIH/Sida) ; malnutrition : traitement de 1,5 millions d’enfants ; construction et réhabilitation des hôpitaux de référence : Mama Yemo 550 lits, Camp Tshatshi 150 lits, hôpital Sendwe (Lubumbashi), 175 Centres de santé de référence dans les 145 territoires.
Disons que le secteur des infrastructures comprend les routes, les aéroports, les bâtiments administratifs, les infrastructures sportives, les marchés, etc. Pendant les 5 ans passés du président Félix Tshisekedi, en ce qui concerne les routes, signalons la construction de routes bitumées à travers le pays ; réhabilitation des routes en terre (Grand Equateur, Grand Bandundu, Grand Kasaï, …) ; réhabilitation de pistes de desserte agricole ; acquisition de 5600 machines et équipements pour la construction et réhabilitation des routes. Pour la Francophonie, il y a eu construction et réhabilitation des infrastructures sportives, routières et universitaires.
Du côté des aéroports, mentionnons la réhabilitation de 5 aéroports et aérodromes avec équipements de balisage : Kisangani, Mbuji-Mayi, Kindu, Bunia, Boende. Concernant les bâtiments publics et complexes sportifs, on cite la construction du Centre financier et des congrès de Kinshasa, réhabilitation du Palais de la justice ; construction du bâtiment de l’Office des routes, construction de l’ARENA et construction de 10 marchés rurales.
Concernant l’eau et énergie, signalons la réhabilitation des centrales hydroélectriques INGA 1&2 pour 632 MW additionnels produits ; construction et réhabilitation d’un poste électrique de 220 KV à Kinsuka pour 3 millions de nouveaux abonnés, soit un accroissement de la desserte en électricité de 20% dans la ville de Kinshasa ; construction des usines de traitement d’eau potable à Kinshasa pour 4 millions des nouveaux abonnés ; projet d’électrification rurale avec ANSER : 22 microcentrales et 1 centrale hydroélectrique (Kasaï, Equateur, Haut-Uélé, Bas-Uélé, Ituri et Kwilu) ; construction de forages et des stations mobiles de traitement d’eau à travers le pays et paiements réguliers à la Snel et Regideso pour couvrir les arriérés.
Le programme de développement local des 145 territoires (PDL-145-T) n’est pas en reste. Dans ce lot, il y a eu construction de 2.130 ouvrages dont près de 500 achevés à travers les 145 territoires : 1.198 écoles ; 787 centres de santé et 145 bâtiments administratifs.
La rationalisation de la qualité de la dépense publique a eu aussi un impact sur le pouvoir d’achat des ménages, avec comme impact l’augmentation des salaires des fonctionnaires de plus de 30%, de la police et de l’armée ; augmentation de la prime des magistrats, des médecins et quelques catégories de professeurs ; paiement de la pension des retraités des agents publics ; subvention de 50% du prix du carburant à la pompe, soit près de 1.5 milliards de dollars en 2022 et construction de logements sociaux (site Mukilango).
Dans la diplomatie, on note le paiement régulier des salaires et frais de fonctionnement des ambassades depuis 2021 ; achat, réfection et équipements des représentations diplomatiques ; bancarisation de la paie des diplomates ; paiement des cotisations auprès des organisations internationales ; déploiement de l’assurance des diplomates et leurs familles. Dans le volet justice, il est noté le paiement de la pension alimentaire des prisonniers.
En jetant un coup d’œil sur les dépenses exceptionnelles, on signale le financement des élections pour plus d’un milliard de dollars sur ressources propres ; dotation des moyens aux Forces armées : équipements et matériels, formation, construction des infrastructures dans le cadre de la loi de programmation militaire et financement des catastrophes et actions humanitaires.
Terminons par l’appui à l’activité économique pour citer les projets structurants : port en eau profonde de Banana, Metrokin, parcs agro-industriels (dont Ngandajika et la ZES de Maluku). Appui aux entreprises publiques : MIBA, Congo Airways, Snel, REGIDESO.




Coupe de la CAF: La RS Berkane en finale après le retrait de l’USM Alger 

Comme à l’aller, la Renaissance sportive de Berkane (RSB) a battu, ce dimanche au stade municipal de la ville, l’USM Alger par le score de (3-0) sur tapis vert, après le retrait des Algérois de la rencontre comptant pour la demi-finale retour de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Les joueurs de l’USMA ont refusé de disputer le match en protestation contre le maillot de la RSB, floqué de la carte intégrale du Maroc, pourtant validé par la CAF.

Auparavant, les joueurs algériens n’ont pas effectué la traditionnelle reconnaissance de pelouse, justifiant cette décision par les sons de la chanson marocaine « la3youn 3iniya » qui résonnaient dans le stade.

Par ailleurs, lors de la réunion technique d’avant match, vendredi, la direction de l’USMA a déposé des réserves au sujet du maillot de la RSB, et insisté pour que l’objection soit consignée dans le rapport de la réunion. Fallait-il y voir un signe?

A noter que le Jury d’appel de la CAF avait rejeté, vendredi 26 avril, l’appel interjeté par l’USMA contre la décision qui lui a été infligée par la commission des clubs de la Confédération accordant la victoire par forfait à la RS Berkane au titre de la demie finale aller.

A cet égard, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a indiqué, par voie de communiqué, avoir reçu une copie de la décision du jury d’Appel de la CAF au sujet de l’appel introduit par l’USMA, qu’il a sanctionnée par une défaite sur tapis vert, et décidé de soumettre l’affaire au jury disciplinaire de la Confédération pour d’éventuelles sanctions additionnelles.

L’autre demi-finale retour a opposé plus tôt dans la soirée les Egyptiens d’Al Ahly aux Ghanéens du Dreams FC au Baba Yara Sports Stadium à Kumasi, et s’est soldée en faveur d’Al Ahly (3-0).

La finale opposera donc la RSB à Al Ahly.




Tshopo : L’ACOPRIM réceptionne son siège provincial de Kisangani

Thomas Makunya Eboga, point focal de l’Agence Congolaise de Promotion Immobilière (ACOPRIM) dans la province de la Tshopo a reçu, après la signature d’un procès-verbal de constat établi et contresigné, les clés des mains du Directeur de cabinet Tyni Kadima, représentant personnel du ministre provincial de l’Urbanisme et habitat Alexis Bahuma. C’était le jeudi dernier, au cours d’une cérémonie organisée dans l’enceinte de cette villa située sur le Boulevard Mobutu, Commune de Makiso, jadis occupée par l’Ong « PIRED », afin d’abriter désormais le siège provincial de l’« ACOPRIM»/Tshopo ».

« …tout d’abord, je rends hommage à son Excellence monsieur le ministre d’Etat Pius Muabilu pour son ingéniosité à même de concevoir ce mégaprojet salvateur pour la population et conjointement au Directeur général de l’ACOPRIM Mika Kayemba Mukeba, un patriote qui s’active pour faire profiter des filles et fils notamment des nombreuse familles ici dans notre province des maisons qui seront construites bientôt, mais aussi ce projet vient créer de l’emploi en faveur des jeunes. En son nom, je formule mes remerciements tous », a indiqué Thomas Makunya.

Tshopo : L’ACOPRIM réceptionne son siège provincial de Kisangani

Témoins de cette remise officielle, le Chef de division de l’Urbanisme Didier Basomboli ainsi que des agents et collaborateurs des administrations attitrées, notamment quelques invités des services connexes qui ont arrosé d’un toast ladite cérémonie portée dans l’un des locaux de cette villa et ce, après une visite d’inspection.

Il convient de rappeler que ce beau et grand bâtiment de plusieurs locaux bien compartimentés et vitrés avec une cour au jardin qui n’attend que son assainissement par ce nouveau service est acquit par le provincial de cette agence, alors, après quelques mois des démarches seraient entreprises par son Directeur général de cet établissement public à caractère technique et scientifique, Mika Kayemba Mukeba ayant séjourné à Kisangani en février dernier, et, qui, selon toute vraisemblance, va revenir sous peu à la tête d’une forte délégation composée d’experts techniciens avec comme mission celle de mener des études sur terrain jetant le jalon pour le coup d’envoi tant attendu des activités proprement dites ayant trait aux constructions des infrastructures sociocommunautaires de base et logements modernes dans cette partie du pays.

« Nous sommes très contents étant de l’habitat de mettre aujourd’hui à la disposition de l’Acoprim ce bâtiment comme vous le voyez en très bon état, afin de lui permettre d’œuvrer. Nous croyons qu’avec la volonté ferme nous prouvée lors de son récent séjours ici dans nos murs, son Directeur général Mika Kayemba Mukeba, que bientôt nos maisons vont pousser du sol ici à Kisangani au profit de la population. Par cette même occasion, nous souhaitons la bienvenue à l’Acoprim à la Tshopo », a indiqué le CB de l’Habitat Jacques Efwa.

Maintenant que tous les nécessaires sont en train d’être réunis, les Tshopolais, particulièrement des Boyomais responsables de familles, chefs d’entreprises, fonctionnaires et/ou agents de l’Etat, commerçants et entrepreneurs, leaders religieux, voire, des gagnes petits rencontrés dans les rues à Kisangani, troisième ville du pays, attendent que de pieds fermes la pause de la première pierre en vue de croire au coup d’envoi effectif devant matérialiser dans cette province. Car selon leurs propres termes, beaucoup de projets précédents y afférant lancés les années passées sont demeurés inachevés jusqu’à ces jours.

Cependant, à noter que la direction générale de l’Agence Congolaise de Promotion Immobilière sous la houlette du ministère national de l’Urbanisme et Habitat se dit très déterminé avec le crédit disponible au budget 2024 afin de sortir du sol avant fin 2024 les lots des premières maisons reparties selon les provinces en première phase dont la Tshopo en fait partie.




Dossier forages et lampadaires: Noël Tshiani appelle à une enquête approfondie

Le dossier relatif à la gestion des fonds destinés à l’implantation des forages et lampadaires dans plusieurs territoires de la RDC continue de susciter un tollé au sein de l’opinion nationale.

Le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, Noël Tshiani, invite la justice à mener une enquête sérieuse sur les documents du dossier ainsi que sur les interviews des personnes impliquées dans cette affaire.

Il l’a déclaré samedi 27 avril 2024 dans un message diffusé sur ses plateformes numériques, dont son compte X.

Ceci intervient quelques jours après les différentes versions des personnes impliquées dans ce dossier, parmi lesquelles le ministre des Finances, l’Inspection Générale des Finances et le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila. Reconnaissant la gravité des allégations portées sur cette affaire, Noël Tshiani estime qu’il est essentiel d’obtenir des réponses concrètes à ces accusations.

Selon lui, il est impératif de procéder à une enquête approfondie en examinant les documents du dossier et en réalisant des interviews avec les personnes incriminées ainsi qu’avec les services techniques concernés.

Il suggère également d’organiser un audit minutieux des comptes du Trésor et des comptes bancaires utilisés pour les transactions financières liées à ce dossier. Une telle démarche, à l’en croire, permettrait de faire toute la lumière sur cette affaire et d’apporter des éléments tangibles pour disculper ou condamner les personnes impliquées.

“De prime abord, il faut reconnaître que les faits allégués sont très graves et exposent au grand jour les antivaleurs à la base de la mauvaise gouvernance dans notre pays. Il faut donc un dénouement clair à ces allégations. À mon avis, la gravité des allégations nécessite une enquête sérieuse des documents du dossier ainsi que des interviews des personnes incriminées et de leurs services techniques. Il faut organiser l’audit des comptes du Trésor et des comptes bancaires par lesquels les transactions ont été financées”, peut-on lire dans son poste sur son compte X.

Par ailleurs, cet expert économique de la RDC souligne l’importance d’une enquête approfondie et transparente pour résoudre ce dossier des forages et lampadaires. Il met en garde contre les antivaleurs qui minent la gouvernance dans le pays et appelle à l’établissement de la vérité.

Il est nécessaire de rappeler que plusieurs organismes de la société civile, dont l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) et la Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption (LICOCO), ont longtemps décrié la gestion opaque des fonds liée à ce dossier. Le dernier en date est le communiqué de l’ODEP, qui insiste sur le fait que le ministre des finances, Nicolas Kazadi, n’a pas dit la vérité sur l’opacité qui caractérise le contrat d’installation de 1.000 stations d’eau à travers plusieurs localités du pays par le consortium Stevers Construct-sotrod Water.

Par ailleurs, dans un communiqué de l’ODEP du 25 avril 2024, le professeur Florimond Muteba, président du conseil d’administration de cette ONG, conclut que “les données sur la culpabilité des personnes incriminées sont claires”. De ce qui précède, il a quant à lui invité la justice congolaise à faire son travail.

Didier Mbongomingi




Et si le Cardinal Fridolin Ambongo était poursuivi en justice ?

L’homme s’est illustré ces derniers temps par des sorties médiatiques dont le discours dérange le pouvoir en place. A la moindre occasion qui se présentait, il ne manquait de tirer à boulets rouges sur la gouvernance du pays en général et celle de la situation sécuritaire dans l’Est du pays en particulier. Lui, c’est le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa qui, avec un franc-parler qu’on lui reconnaît, s’en prend au régime Tshisekedi à chaque prise de parole en public.

Son homélie lors de la veillée pascale et son interview accordée Fides, une agence d’information du Vatican continuent à faire tâche d’huile dans l’opinion nationale. «  La vérité est que le Congo n’a aucune force pour défendre son intégrité territoriale. La vérité est que le Congo n’a pas d’armée et c’est très grave pour notre pays », a déclaré l’archevêque de Kinshasa. Et comme si cela ne suffisait pas, lors d’une interview qu’il a accordée à l’agence vaticane d’information, le Cardinal Fridolin a accusé les autorités du pays d’armer les groupes armés locaux et étrangers dont Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), une rébellion rwandaise qui se trouverait dans l’Est de la RDC.

Des déclarations considérées très graves qui non seulement prêtent le flan à l’ennemi, mais surtout démobiliseraient les forces armées qui sont au front en train de combattre les agresseurs du pays. Ainsi, au regard de toutes ces déclarations que le procureur général de la République près la cour de cassation, dans une correspondance, ordonne le procureur près la cour d’appel de Matete “d’ouvrir une information judiciaire à charge du prélat Catholique qui violente délibérément les consciences et semble trouver un plaisir à travers ces faux bruits et autres incitations des populations à la revolte contre les institutions établies et aux atteintes contre la vie humaine”.

Dans cette correspondance, Firmin Mvonde, Procureur général près la Cour de cassation note qu’il s’observe dans le comportement de l’archevêque de Kinshasa, une constance des propos séditieux de nature à décourager les militaires de la RDC qui combattent au front. Aussi, le maître de l’action publique justifie sa décision par le fait qu’il avait invité en date du 25 avril dernier dans son office le Cardinal Fridolin Ambongo pour un échange autour de certains dossiers en instruction malheureusement il a décliné l’invitation.

Pour le Procureur général, le comportement affiché par l’archevêque de Kinshasa constitue des faits infractionnels envers et contre la patrie, son peuple et ses dirigeants et mettent en mal les lois de la République.

RSK




Au Complexe du stade des Martyrs, des ouvriers d’Arena débourseraient 100 dollars pour des party-sexy

L’affaire fait de gros sous. Les filles de joie du coin ont bel et bien compris et s’adonnent à cur joie à cette pratique. Pour découvrir leurs parties intimes dans des maisons de passent qui squattent désormais le Complexe Omnisports du Stade des Martyrs, elles exigeraient aux ouvriers qui font la main d’uvre, des turcs pour la plupart, à débourser désormais 100 dollars américains. Raison pour laquelle il s’observe une affluence des « Ndumba », filles de joie, aux alentours du Complexe Omnisports du Stade des Martyrs, notamment au quartier qui le jouxte à la tombée de la nuit, vers l’entrée dite des invalides. Les bruits de cette pratique font rage dans la commune de Lingwala où des langues en parlent sans retenue et instance.

En effet, sur l’avenue Nyangwe et au rond-point des Huileries où la nouvelle est racontée dans des terrasses autour de verres de bière, certains ouvriers turcs utilisés pour la construction du complexe Arena, prennent souvent d’assaut des maisons de passe disséminées dans ce coin. La nuit tombée, ils ne trouvent aucun inconvénient à faire leur burin moyennant 100 USD qu’ils débourseraient sans problèmes aux filles de joie. Ces dernières, selon les potins qui circulent à cet effet, se sont passées le mot d’ordre : « burin contre 100 dollars ». Ce tarif, non discutable, est négocié pour un timing ferme : 30 minutes de plaisir. Pas plus !

 

Mais d’autres sources, perroquets aussi, susurrent que ce tarif existait bel et bien à l’ouverture des travaux de Arena. « Maintenant que l’affluence de ces Ndumba indispose et devant la précarité des conditions de vie qui s’enchaînent, ces ouvriers ne se plaisent plus à ce jeu subtil des truandes filles congolaises pour 30 minutes seulement. Ils négocieraient désormais leur burin à 20 ou 30 dollars. A prendre ou à laisser ! », affirme un Petit Libumu habitué à faire le pont entre des dons Juans.

« Nos filles n’ont plus de choix. Elles ont convenu de battre en retraite. Kulutu, voyez-vous une fille congolaise refuser 20 ou 30 dollars, alors qu’elle sait que par nuit, elle peut réunir 3 à 5 clients », a informé ce Petit Libumu qui trouve aussi son compte dans ce « commerce triangulaire ».




Vital Kamerhe échappe à un envoûtement au Palais du Peuple

Il s’en est fallu de peu ; n’eût été le dieu qui intervient en pareilles circonstances, celui qu’on appelle affectueusement « V. K » a failli être victime d’un mauvais sort sur sa personne. Le président national de l’UNC, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a failli être envoûté au Palais du peuple.

Selon des langues fourchues et autres perroquets friands de potins, ce topo aurait été savamment préparé pour se dérouler lors des primaires organisées la semaine dernière au Palais du peuple en vue de décortiquer un seul candidat, le ticket de l’Union sacrée de la Nation (USN) au poste de président de la chambre basse du Parlement congolais.

Ces mêmes sources, qui distillent des potins dans les allées du Palais du peuple, susurrent que peu avant cette cérémonie, Vital Kamerhe aurait soufflé à l’un de ses proches que ne l’ayant pas trouvé sur le chemin politique, ses adversaires politiques veulent le couler de façon « mystique ». Mais que « grâce à mes prières, rien ne va m’arriver, même si cet esprit maléfique porté par mes adversaires politiques tient mordicus à m’envoûter ».

Raison pour laquelle qu’une fois entré dans la salle, Vital Kamerhe aurait évité de saluer ses fanatiques et partisans de ses propres mains, faisant des mouvements de mains jointes, en signe de remerciement pour éviter toute tentative de serrer sa main et les stigmates de l’envoûtement à partir de sa main droite. D’autres, par contre, auraient refusé de lui serrer la main par peur d’une « opération retour à l’expéditeur ». Mais, s’il s’était laissé emporter par les honneurs, comme ce mysticisme était savamment monté et ficelé, selon toujours ces commérages, sans le savoir et par des forces occultes et mystérieuses, « V.K » se serait amené à dénoncer les maux qui rongent l’USN, bref le régime dès les premières plénières qu’il présiderait.

Ainsi, le tour allait être joué pour que la fronde, la révolte et le désarroi des députés s enflent contre lui. Qui, au cours d’une plénière téléguidée par des fétiches, certains députés majoritaires allaient lui retirer leur confiance pour ensuite le déchoir du bureau de l’Assemblée nationale à travers une motion. Heureusement que son dieu qui intervient en pareilles circonstances, lui aurait soufflé « de faire très attention » et d’éviter « certaines personnes dont les mains étaient préalablement entachées des fétiches et tendues », à en croire les bruits sans fondement du Palais du peuple.

Dans l’entre-temps, ce potin reste encore d’actualité, selon des « on dit » qui glanent dans les couloirs et alentours du Palais du peuple. Députés, assistants des députés, agents secrets, journalistes, hôtesses, personnel administratif du Sénat, rombières et autres braillards fanatiques du parti au pouvoir y grouillent dès les premières heures de la matinée.