Le Pays de millions et ses millionnaires !

Décidément, Satan, pas celui qui a tenté Jésus, le Fils de l’Homme sur le Mont des Oliviers mais celui porteurs de deux cornes et d’une queue et qui hante l’humanité au quotidien, s’est confortablement assis sur les finances publiques de la République Démocratique du Congo. Où tout se parle, tout se vante et tout se négocie désormais en termes de millions. Pas n’importe quels millions. Mais en millions de dollars américains. Qui, soit dit en passant, transitent par des longs bras, des mains expertes en détournements de deniers publics ; par des fictifs intouchables et autres bonzes du régime réfractaires au changement dont on dit radical.

L’opinion retiendra que le Congolais moyen ne vit pas sous une autre planète que sur la Terre; il ne vit pas sur Neptune ou sur Pluton, mais plutôt sur sa Terre.

Ainsi, il n’a plus de peine à extasier que la palme d’or revient aux bonzes du régime USN, aux entreprises fictives et autres froufrous politiques et apparentés. Ceux-là qui ne parlent et ne pensent désormais qu’en terme de millions de dollars, les dilapident en tirant profit dans les caisses de l’Etat; qui les brassent à cœur joie en “distribuant” le cash de l’Etat à leurs familles, à leurs profits et intérêts économico-corporels.

Les plaies ne se sont pas encore cicatrisées dans le cœur du Congolais moyen, offusqué à la suite d’un scandale financier appelé “dossier 100 jours”, que voici et voilà que deux autres scandales financiers sont venus circuiter le brin d’espoir qui pansait encore les plaies de son cœur: la construction des forages à travers le Pays. Donc sur toute l’étendue de la RDC, comprenant ainsi 145 territoires.

Un autre feuilleton, non de moindre, lui est parvenu hier. La nouvelle sur les 24 millions qu’ont couté le tronçon Elengesa long de 6 Km. Avez-vous vous bien lu? 6 km…

Pour le “feuilleton forages” exécuté comme dans un film de sciences fiction, on a eu ce qu’on a eu, entendu ce qu’on a entendu, justifié ce qu’on a justifié pour caresser l’opinion dans le sens des poils, il n’en est pas moins que des millions de dollars, 400 millions USD, puisqu’il s’agit des millions et non de mille, ont été déboursés en faveur de ce marché de gré à gré, du reste aux contours frivoles, laconiques, douteux, persifleurs; donc au contrat quel que peu léonin.

Les résultats étant ce qu’ils sont, il ne nous appartient nullement de faire le Ministère public dans ce dossier où tout s’est parlé et négocié en termes de millions de dollars mobilisés et devant permettre au Pays de relancer et renforcer son développement. Malheureusement, si les résultats ont fait flop, cet argent, en grande partie, se retrouve bel et bien dans les poches obscures, prêtes à faire taire à la moindre dénonciation.

Comme il n’y a jamais eu un sans deux ou vice-versa, voilà que, pas plutard que vendredi 26 avril, le Congolais, le même qui parcourt désormais des longues distances à pieds, suant à grosses gouttes pour la survie de son foyer, celui-là qui fait face à la pénurie d’eau et de l’électricité; le Congolais qui voit mourir son épouse faute d’une prise en charge adéquate à la maternité; ce Congolais-là, dis-je, apprend que la réhabilitation ou la construction de la route Elengesa, c’est selon, séparant les communes de Makala et Bumbu, à Kinshasa, dans son tronçon long de 6 km, a coûté au Trésor public 24 millions de dollars. Donc une bagatelle somme de 24 000.000 millions (admirez le nombre de 0, Ndlr), que l’Etat congolais a déboursé pour la construction d’une bretelle longue de 6 Km ! Ce genre de film Western n’a pas encore révélé tous ses secrets !

La nouvelle est tombée comme un couperet dans les oreilles du Congolais moyen. Qui a appris cette nouvelle de la bouche du gouverneur de la ville de Kinshasa sortant au cours d’une émission organisée par une radio de la place. Cette nouvelle a révolté plus d’un Congolais moyen, clochardisé par des millionnaires.

Devant ce qu’il considère désormais comme actes de sabotage et trahison, le Congolaise de la basse classe maudit le ciel pour des raisons que voici…

Le Congolais moyen maudit le ciel pour lui avoir donné l’occasion d’entendre parler de millions USD pendant que lui et son foyer vivent dans des conditions déplorables. Le Congolais moyen maudit encore le ciel pour avoir donné l’occasion, par peur de représailles, à une caste bien déterminée à faire continuellement main basse sur les ressources qu’il mobilise alors qu’en retour, il se contente que de ramassis lui administrés de façon ostentatoire, à coups de publicité alors que le millionnaire dilapide des ressources financières, des millions ni vu ni connu.

Le Congolais moyen maudit enfin le ciel pour avoir appartenu à un pays où lorsque le millionnaire fait main basse sur les ressources publiques de son Pays, c’est en termes de millions de dollars. Pas en Francs congolais, sa souveraineté et son identité monétaires.

Willy Kilapi




Kinshasa attend connaître son gouverneur et vice aujourd’hui

C’est ce lundi 29 avril 2024 que les députés provinciaux vont élire les gouverneurs et vice-gouverneurs. Ultime rendez-vous pour chaque province, dans une dynamique où Félix Tshisekedi, président de la République, insiste sur la franche collaboration entre les organes délibérants et les exécutifs de chaque province. Hélas, dans un contexte de corruption déjà décrié par la population, les professionnels des médias et organisations non gouvernementales, le théâtre congolais risque de demeurer.

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) tient à respecter son calendrier, hormis à l’Equateur où les élections ont connu un report.

À Kinshasa également, après l’audition des candidats, qui s’est déroulée vendredi 26 et samedi 27 avril 2024, c’est aujourd’hui le jour-j des scrutins proprement dits. Les élus provinciaux sont en face de leur destin. Il faudra choisir entre mot d’ordre de la famille politique et le plan d’action séduisant pour redorer l’image de la capitale de la République démocratique du Congo.

Après le scénario Lévi Mbuta – Jésus-Noël Sheke à l’Assemblée provinciale de Kinshasa où les résultats étaient serrés, l’Union sacrée risque de subir un bouleversement des choses au sujet de son ticket Daniel Bumba – Eddy Iyeli face à Déo Kasongo – Guy Richard Malonga.

Daniel Bumba, corrompre pour gagner

À en croire le média Africanews.net, des députés provinciaux ont fait le fil indien pour retirer des véhicules tout terrain neufs, présumés dons du candidat gouverneur de la ville de Kinshasa (Daniel Bumba cité par plusieurs autres médias), stockés dans les parkings souterrains des immeubles River Tower (Sicilia), construits non loin du QG du Casier judiciaire à Gombe.

Les noms de quelques députés provinciaux kinois sont inscrits sur les véhicules. Entre autres une certaine Patricia (Tshala Mwela), reconnue comme suppléante du député Auguy Kalonji, Wema Nicolas et Steve Mulumba, tous membres de la coalition 4AC-UDPS.

Selon les informations, 4 sur plus de 20 automobiles ont déjà été retirés, dénonce le média.

Pour Africanews, Daniel Bumba, un des candidats gouverneurs de la ville de Kinshasa, a ses bureaux (appartement 102) dans l’un de ces immeubles et a l’habitude d’y recevoir ses invités.

Alertés par le nombre de ces véhicules sans plaques, des agents de sécurité étaient descendus samedi sur place et ont interrogé des proches de Daniel Bumba. Ces derniers ont nié, mais ont voulu mentir de sang froid en leur affirmant que ces bagnoles seraient les propriétés du PG près la Cour de Cassation.

Déo Kasongo, sang froid

Il est revenu pour une seconde fois, afin de prendre la tête de la ville. Jeune très ambitieux, Déo Kasongo a été reçu par sa divinité, Simon Kimbangu Kiangani, numéro un de l’église Kimbanguiste.

Le ticket gagnant et favori pour l’élection du gouverneur a scellé sa bénédiction par une action de grâce composée des vivres et non vivres au temple “Nouvelle Jérusalem Africaine” dit Nkamba.

Malgré la suspension de Guy-Richard Malonga par son regroupement AFDC-A, ce ticket qui réitère sa loyauté à Félix Tshisekedi, est resté soudé et solide afin de battre le duo Bumba-Iyeli.

Les autres candidats, dont Vidiye Tshimanga, Adam Bombole, Eugène Diomi refusent de fléchir et chacun ne jure que sur sa victoire.

Bernetel Makambo




E. Macron et la guerre en Rdc

Les dirigeants des puissances du monde, spécialement ceux qui s’arrogent le droit de régenter sans limite ni mandat toute l’humanité, nous surprennent quelques fois par leur manque de cohérence et de considération pour les autres peuples.

Quelques jours avant la commémoration des 30 années du génocide rwandais, Emmanuel Macron a cru nécessaire de confesser publiquement une des fautes les plus graves de la diplomatie contemporaine de son pays à l’égard de l’Afrique et de l’humanité toute entière : La non intervention de la France pour empêcher le génocide rwandais de 1994.

Le Président français a communiqué, à cette occasion, selon les mots de Nicolaz Beverez publiés récemment dans le quotidien «  Le figaro » : La France avait les moyens de savoir et d’agir. Elle aurait pu arrêter le génocide et n’en a pas eu la volonté.

Cette déclaration surprenante inspire deux questions importantes.

Primo, celui qui a connu, vu et, parfois, documenté des crimes aussi graves et qui avait, selon ses propres dires, les moyens d’intervenir mais n’a rien fait, est-il parfaitement quitte à l’égard de la conscience humaine et vis-à-vis de l’histoire, dès lors qu’il aura avoué ou confessé sa « distraction » que nous considérons comme une indifférence coupable ?

Secundo, celui qui, accablé par de la lourde, triste et déplorable expérience de 1994, peut-il raisonnablement et surtout éthiquement faire preuve de détachement et se montrer indifférent, voire insensible à l’égard d’autres crimes qui, devant la conscience humaine, devraient susciter la même compassion ?

En d’autres termes et pour expliciter davantage mon propos, je déplore ici, le fait que, d’une part, on dénonce, condamne et se culpabilise à juste titre pour les crimes de 1994 et, d’autre part, l’on se montre absolument sourd et aveugle face à ce qui se déroule actuellement au Kivu, en RDC. Descartes, le français, n’aurait-il pas décelé ici une incohérence ? Une irrationalité ?

Dans le cas qui nous concerne ici, l’on ne devrait d’ailleurs pas parler de détachement, mais de participation indirecte par le biais des avantages que l’on accorde sciemment à l’auteur des crimes en cours. Oui, les assassinats, les viols, les milliers de déplacements de femmes, de vieillards et d’enfants du Kivu s’opèrent par les armes et munitions que vous envoyez directement ou indirectement à Kigali. Les résultats des avantages que vous octroyez à Kigali, comme l’achat de l’or, du coltan que le Rwanda ne produit pas ou des produits agricoles tels que le thé, le café ou le cacao que vos amis pillent allègrement à la suite de leurs incursions chez nous, sont des témoignages accablants de votre complicité. Celle-ci s’est illustrée d’avantage dans; l’accord que l’Union Européenne a signé avec cet agresseur, voilà quelques mois.

Les grattes ciel qui apparaissent à Kigali et que vous admirez sont le fruit de ce pillage systémique. N’attendez donc pas trente ans pour venir faire semblant de pleurer à Kinshasa. Nous savons comment fonctionne votre diplomatie et nos enfants s’en souviendront.

La France a les moyens, avec ses partenaires européens et son allié américain, de mettre un terme aux violentes souffrances des femmes du Kivu. L’octroi du prix Nobel à un de nos compatriotes ne suffit pas. Puisque vous savez…alors agissez différemment, avec moins de cynisme et plus d’humanité ; pas comme en 1994. Cette fois, ayez la volonté d’agir et montrer la.

À ce jour, c’est encore vos diplomates qui tiennent la plume lorsqu’il s’agit de rédiger les résolutions du Conseil de Sécurité des N.U, à New York, concernant la RDC. Le peuple congolais veut vous voir prendre des initiatives courageuses et agir selon les valeurs que vous ne cessez de proclamer et mettre en avant.

Jean-Pierre Kambila Kankwende




Officiel : le détournement des fonds publics désormais punissable de peine de mort

A l’article 202 de la circulaire du 13 mars 2024 de la Vice-premier Ministre, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Mme Rose Mutombo Kiese, l’on peut lire que le vol, le détournement et destruction méchante des biens communs du pays peuvent être punissable de la peine de mort dont la levée du moratoire vient d’intervenir en RDC.

Pour rappel, c’est depuis 2003 que la peine de mort n’était plus exécutée mais le Gouvernement a décidé de lever ce moratoire lors du Conseil des Ministres du 9 février dernier.

Dans sa note circulaire, la VPM de la Jusrice s’est adressée aux chefs des institutions dont le président du Conseil supérieur de la magistrature et président de la Cour constitutionnelle, le premier président de la Cour de cassation, le procureur général près cette Cour, le premier président de la Haute cour militaire ainsi que l’auditeur général des FARDC.

En exécution de cette décision, la peine de mort consécutive à une condamnation judiciaire irrévocable intervenue en temps de guerre, sous l’état de siège ou d’urgence, à l’occasion d’une opération de police tendant au maintien ou au rétablissement de l’ordre public ou encore pendant toute autre circonstance exceptionnelle, sera appliquée, révèle cette note de la ministre de la Justice.

C’est conformément à certaines dispositions de la loi évoquant les infractions susceptibles de la peine capitale notamment l’association des malfaiteurs, la trahison, l’espionnage, la participation à des bandes armées, participation à un mouvement insurrectionnel, selon le Code pénal livre II.

Au vol, détournement et destruction méchante s’ajoute le crime de guerre, crime de génocide et crimes contre l’humanité, dispositions relevant du décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal. Également la désertion à l’ennemi, rébellion, lâcheté, le complot militaire, refus d’obéissance et celle de marcher contre l’ennemi, violation de consignes en présence de l’ennemi ou d’une bande armée.

Ce décor tombe à point nommé pour plusieurs observateurs qui ont noté déjà durant le premier mandat du Président Félix Tshisekedi la peur du gendarme IGF dans le chef des détourneurs. Cette nouvelle ne vient que renforcer le rôle de l’Inspection Générale des Finances dirigée par Jules Alingete ainsi que toutes les structures étatiques qui lutte contre les détournements.

Didier Mbongomingi




Adnan Ezzarhouni : La Chine avance de manière assez rapide pour la décarbonation

CGTN Français organise une table ronde avec des invités chinois et français pour commenter la soi-disant « surcapacité » de la Chine. En partageant ses observations de la popularité des « trois nouveaux » chinois (voitures électriques, batteries au lithium et panneaux solaires) sur le marché international, M. Adnan Ezzarhouni, directeur général de GTT China, pense que la Chine avance de manière assez rapide pour la décarbonation.

 




Yu Jia : Les « trois nouveaux » font partie des forces productives de nouvelle qualité

CGTN Français organise une table ronde avec des invités chinois et français pour commenter la soi-disant « surcapacité » de la Chine. En analysant les facteurs favorisant le développement de l’industrie chinoise des nouvelles énergies, représentées par les « trois nouveaux » (voitures électriques, batteries au lithium et panneaux solaires), Mme Yu Jia, directrice du Département de développement international et de coopération de l’Institut de la nouvelle Économie structurelle de l’Université de Beijing, souligne que les « trois nouveaux » font partie des forces productives de nouvelle qualité.

 

 

 




Zhao Yongsheng : Trois facteurs font des « trois nouveaux » une force motrice des exportations chinoises

CGTN Français organise une table ronde avec des invités chinois et français pour commenter la soi-disant « surcapacité » de la Chine. M. Zhao Yongsheng, chercheur à l’Académie de l’Économie ouverte de Chine de l’Université de Commerce international et d’Économie de Chine, affirme que c’est grâce à l’avancée de technologies, à la perfection du réseau et à la compétition complète que les « trois nouveaux » (voitures électriques, batteries au lithium et panneaux solaires) sont devenus une nouvelle force motrice des exportations chinoises

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En visite à Berlin : Tshisekedi appelle aux sanctions contre le Rwanda

Après un tête-à-tête de plus de deux heures entre le Président Félix Tshisekedi et le Chancelier fédéral Olaf Scholz dimanche à Berlin, en Allemagne, leurs délégations respectives ont eu une réunion de travail au cours de laquelle elles ont planché sur la coopération économique et la crise sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

“Les Allemands ont réaffirmé leur attachement à la souveraineté de la RDC et dénoncé la présence militaire rwandaise en territoire congolais. Nous avons insisté sur le fait que les déclarations, c’est bon, mais l’action, c’est encore mieux”, a déclaré Christophe Lutundula, vice-Premier ministre (VPM), ministre des Affaires étrangères.

Selon M. Lutundula, “il faut accroître les pressions sur le Rwanda en brandissant des sanctions”. “Il faut que le Rwanda assume ses responsabilités comme nous le faisons vis-à-vis des groupes armés avec lesquels nous avons signé, pour certains, des accords de désarmement”, a-t-il rajouté.

Le protocole d’accord entre l’Union européenne (UE) et le Rwanda sur l’exploitation des matières premières a également été évoqué. « Nous leur avons dit que s’ils tiennent à cet accord avec le Rwanda qui ne produit pas les matières premières stratégiques dont ils ont besoin, mettons-nous d’accord sur les mécanismes de traçabilité qui vont nous garantir qu’on ne touchera pas aux produits qui viennent de la RDC », a relevé le VPM Christophe Lutundula.

Par ailleurs, les deux parties ont discuté de l’accroissement des investissements privés, du climat des affaires mais également de la mise en valeur des ressources naturelles de la RDC.




Une grande campagne de sensibilisation à l’approche de la grande échéance fiscale d’Avril 2024

Le 30 Avril 2024 est une grande échéance fiscale pour la Direction générale des Impôts (DGI) dans ce sens que cette échéance concerne toutes les catégories des contribuables et, les assignations gouvernementales sont très importantes. Pour cette échéances, elles sont fixées à plus de trois mille milliards de Fc, soit environ 1,5 milliards de dollars américains. Nous savons également que le budget national est fixé à près de 16 milliards de dollars américains. La DGI intervient souvent à concurrence de 30% par rapport aux autres régies financières. En Avril 2022, la DGI avait atteint un pic de 1.5 milliards de dollars américains.

En avril 2023, la DGI avait pour la première fois connu une contreperformance à cause des opérateurs miniers qui n’avaient pas déposé leurs états financiers. Cette situation a été corrigée et la DGI avait fait beaucoup de recettes en janvier, février et mars 2024 à cause du payement des pénalités sur les miniers défaillants.

Cette échéance d’Avril 2024, concerne le paiement du solde de l’impôt sur les bénéfices et profits à charge des grandes et des moyennes entreprises, du paiement de la deuxième quotité de l’impôt sur les bénéfices et profits à charge des petites entreprises, et de l’impôt forfaitaire à charge des micro entreprises. Cette échéance concerne également le paiement de l’impôt mobilier à charge des entreprises étrangères, ainsi que de l’impôt spécial sur les profits excédentaires, à charge des entreprises minières.

Depuis la fin du séminaire des directeurs Dgi, qui s’est tenu du 12 au 16 mars 2024, pour arrêter les stratégies à mettre en œuvre pour une maximisation optimale des recettes fiscales, des équipes sont déployées à travers les provinces pour encadrer les agents dans les procédures de payement ISYS-REGIES, dans la certification des états financiers et la sensibilisation des contribuables. Pour ce mois d’avril les prévisions sont très salées, soit plus de trois mille milliards de fc, surtout quand on sait que le budget national est fixé à plus de 16 milliards de dollars, et que la Direction Générale des Impôts intervient souvent à concurrence de 35 pourcent.

Sous la bannière du Directeur Général des Impôts, Barnabé Muakadi Muamba, la DGI a battu le record en réalisant plus des recettes selon la direction des études, statistiques et communication. La vision du DG Muakadi est de faire de la DGI, une administration performante.

La Direction Générale des impôts a organisé le vendredi 27 avril 2024, une conférence débat, avec ses partenaires contractuels et non contractuels de la presse et autres. C’était dans la grande salle des réunion de l’hôtel des Impôts à Kinshasa Gombe, pour analyser et relayer le communiqué de la direction générale des impôts relatif à l’échéance du 30 Avril 2024.

Le chef de division communication et documentation, Monsieur Jean Muteba qui a animé cette conférence, est revenu plusieurs fois sur la contribution tant attendue des partenaires qui doivent sensibiliser les contribuables au civisme fiscal par des thématiques appropriées, en relayant dans les médias, les préoccupations majeures de la DGI à savoir la maximisation des recettes fiscales.

Sont concernés par cette échéance, les entreprises de droit commun, à savoir les grandes entreprises, celles qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à cinq milliards de fc, les moyennes entreprise, celles qui réalisent un chiffre d’affaires compris entre 80 millions et cinq milliards de fc. Ensuite, les petites entreprises, celles dont le chiffre d’affaires varie entre 10 millions et 80 millions de fc et, enfin le micro entreprises, celles qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 10 millions de fc.

Pour les entreprises de droit commun, les déclarations doivent etre accompagnées des annexes déposées sur un support papier par le contribuable auprès des services gestionnaires. Les états financiers doivent être certifiés par un expert-comptable inscrit au tableau de l’ordre des experts comptable de la RD Congo lequel doit apposer un timbre ou hologramme et une attestation de certification.

Même les entreprises bénéficiaires des exonérations fiscales et celles qui ont débuté leurs activités en 2023, et qui ont subi une perte, ou qui n’ont pas réalisé un revenu imposable, doivent faire une déclaration.

La déclaration doit être accompagnée de l’attestation de paiement du solde de l’IBP, de la quotité de 40 pourcent de l’IBP, de l’impôt forfaitaire, impôt mobilier, et de l’impôt spécial sur les profits excédentaires. Les contribuables sont invités à privilégier la transmission de leurs déclarations sécurisées, téléchargées sous format pdg, par voie électronique à l’adresse de la Dgi : WWW.dgigOUV.cd pour tout paiement utiliser la procédure ISYS-RGIES. Ce paiement se fait auprès des banques commerciales et autres institutions financières.

Tous les contribuables défaillants s’exposent aux sanctions et amendes fiscales et au paiement des astreintes.

Alex Tutukala Kibambe, Journaliste Economique