« Pour un pacte retrouvé »  Julien Paluku : « Félix Tshisekedi a déplumé le vampire tout en dénonçant l’omerta internationale … »

Lundi au cours de la soirée de culture et de science au collège des Bernardins à Paris en France, l’ouvrage intitulé “Pour un Pacte Retrouvé” du Président Félix Tshisekedi a été porté sur les fonts baptismaux.

Le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya, ancien Gouverneur du Nord-Kivu pendant 12 ans, Doctorant en Sciences Politiques et Administratives à l’Université de Kinshasa, Expert en management des conflits armés dans la région des Grands-Lacs et en Décentralisation a eu le privilège d’expliquer lors de la recension, l’épisode rwandais et la situation sécuritaire à l’Est de la Rdc, tout en démontrant comment dans ce livre, l’écrivain Président de la République, Félix Tshisekedi a déplumé le vampire tout en dénonçant l’omerta internationale face aux 10 millions de morts et aux pillages systématiques des ressources naturelles congolaises dont les minerais, cacao, bois…qui constituent les véritables FDLR pour le régime de Kigali a-t-il conclu.

Signalons que le vernissage de cet ouvrage s’est déroulé dans un lieu u où raisonne le langage de la paix et de la Justice, donc un espace qui accueille depuis le 13e siècle des milliers de moines cisterciens venus de toute l’Europe devenu un important foyer d’élaboration de la pensée occidentale…




Information judiciaire à charge du cardinal Fridolin Ambongo : silence sage de l’Udps et de l’Usn… 

D’habitude super-réactifs quand on touche à Félix Tshisekedi, Chef d’Etat ou Autorité morale, les dirigeants du parti et de la plateforme présidentiels ont vraisemblablement reçu consigne de ne pas commenter l’initiative du PG près la Cour de cassation Firmin Mvonde d’ouvrir une information judiciaire à charge du prélat catholique. Question d’éviter tout débordement dans le langage et dans l’action. Les rares, mais alors très rares soutiens exprimés via les réseaux sociaux sont l’œuvre des compatriotes zélés…

Injonction donnée au destinataire

Dans plusieurs réactions suscitées par la dernière livraison intitulée ” Et si le Cardinal Fridolin Ambongo s’offrait en prisonnier_”, il y a eu des observations complémentaires que nous nous faisons le devoir de partager.

La première est en rapport avec le paragraphe 4 de la lettre du 27 avril 2024 du PG près la Cour d’appel de Matete, lettre affirmant la convocation du prélat deux jours plus tôt et justifiant cette initiative.

En voici le contenu : “Agir autrement s’analysera en déni de justice de votre part et votre inactivisme sera considéré un fait de complicité avec les faits répréhensibles évoqués ci-avant”.

Il apparaît de façon claire et nette une injonction donnée au destinataire, désormais averti des conséquences de toute manœuvre, de sa part, susceptible d’être qualifiée de dilatoire.

A partir de cet instant, on peut déduire le soupçon d’une action préméditée visant l’arrestation et la mise en procès du cardinal privé alors de tout droit à la présomption d’innocence. Il y a début manifeste de violation de la Constitution.

La deuxième observation est en rapport avec la procédure judiciaire qui présente deux possibilités.

La première possibilité avec un non-lieu ! C’est-à-dire cessation des poursuites judiciaires.

Ce sera un précédent fâcheux la mesure où on ne saura plus appréhender les personnes qui auront commis les mêmes infractions mises à charge du prélat.

La deuxième possibilité avec un procès en bonne et due forme dont l’issue peut être un acquittement ou une condamnation.

Évidemment, en cas d’acquittement, le Cardinal sort vainqueur. L’effet sera le même que le non-lieu : un précédent fâcheux qui empêchera l’organe de loi d’appréhender tout auteur des mêmes infractions.

En cas de condamnation, le Cardinal sort vaincu. A partir de cet instant, il va falloir gérer la suite, à savoir l’envoyer en prison. Et comme le dit un tshisekediste : “Ce sont les catholiques de Makala qui vont s’en réjouir !”.

 

Devant l’ouragan de l’histoire

C’est à ce stade que les enjeux politiques entre en jeu. C’est la troisième observation.

En effet, Fridolin Ambongo en prison aujourd’hui, on verrait bien ce qui adviendrait de l’Usn à défaut de l’Udps. On verrait bien si Jean-Pierre Bemba rester fidèle à l’Union sacrée de la nation.

Pour ceux qui ne le savent pas, Ambongo a grandi dans la maison de Jeannot Bemba Saolona.

Ce n’est pas. Tous les leaders catholiques de l’Union sacrée de la nation, dont Vital Kamerhe, Christophe Mboso et Modeste Bahati (pour ne citer que les trois) ne resteraient pas bras croisés. Avec des institutions légalement non encore établies (Assemblée nationale, Sénat et Gouvernement), les démissions en cascade sont prévisibles.

Normalement, avant même d’entreprendre cette initiative, les décideurs auraient dû en étudier et circonscrire les risques.

A notre humble avis, il y a deux voies qu’on aurait dû exploiter en priorité. La première est la voie diplomatique consistant à approcher Vatican. La seconde est la voie familiale consistant à approcher les Bemba.

C’est vrai que d’autres voies non judiciaires existent. Quelques tshisekedistes ont balancé la vidéo de la visite du nouveau Président de la République du Sénégal à l’archevêque de Dakar. Ce qu’ils ne savent pas, c’est que Mgr Benjamin Ndiaye n’a pas été tendre à l’égard de Macky Sall dans sa tentative de court-circuiter les dernières élections.

Bref, bien qu’ils répètent l’adage “La loi est dure, vive la loi”, les organes et les hommes de loi ne s’empêchent jamais de faire valoir l’adage ” Mieux vaut un mauvais arrangement qu’un bon procès ” !

Quatrième observation, et là c’est vraiment la prise de finition comme on le dit en catch: on n’offre pas une tribune judiciaire à un religieux soupçonné d’avoir des penchants politiques.

La bavure à ne pas commettre est d’organiser un procès avec pour accusé un homme de Dieu de la trempe de Fridolin Ambongo.

Si, lors de son procès, Simon Kimbangu avait d’Internet comme maintenant, le pouvoir colonial – comme fruit mûr ou pas mûr – serait tombé quand même devant l’ouragan de l’Histoire.

On ne dira pas que le Congo n’est pas sous menace d’ouragan, tous domaines confondus…

Omer Nsongo die Lema




Le 3e forum de CMG se tient à Beijing

Le 3e forum mondial sur l’innovation des médias, organisé par China Media Group (CMG), s’est tenu le 29 avril à Beijing. Ayant pour thème « Une force pour le bien : une responsabilité partagée dans l’IA », le forum a accueilli plus de 200 participants issus d’organisations internationales, de médias, de groupes de réflexion, d’entreprises multinationales, en ligne et sur place.

Shen Haixiong, chef adjoint du Département de la Communication du Comité central du PCC et président de CMG, a déclaré dans son discours que dans l’esprit et sous la direction du discours important du président chinois Xi Jinping sur le développement de forces productives de nouvelle qualité, CMG a créé une série de programmes d’IA tels que « Mythologie chinoise », le premier micro-court métrage d’IA en Chine. L’innovation ainsi que les découvertes scientifiques et technologiques stimulent non seulement le développement et le progrès de la civilisation humaine, mais génèrent également de l’incertitude dans un monde en constante évolution. Il est nécessaire de s’en tenir à une intelligence artificielle pour le bien, une intelligence artificielle qui ajoute de la valeur, une intelligence artificielle sécurisée, contrôlable et responsable, une intelligence artificielle avec une gouvernance multipartite et durable, afin d’insuffler plus d’énergie positive dans la construction d’une communauté de destin pour l’humanité !

De nombreuses organisations internationales, chefs de grands médias internationaux, experts de renom et dirigeants des multinationales ont envoyé des messages à ce forum par vidéo, exprimant leur volonté de travailler avec leurs confrères du monde entier pour renforcer les échanges, approfondir la coopération pragmatique et promouvoir la gouvernance mondiale de l’intelligence artificielle.




Bientôt l’organisation de deux journées de plaidoyer pour la reconnaissance des 22 journalistes assassinés au rang des Martyrs de la liberté de la presse

Le comité de Pilotage du Groupe de plaidoyer pour la reconnaissance des 22 journalistes assassinés en Rdc au rang des Martyrs de la liberté de la presse annonce deux activités majeures dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse.

Selon un communiqué publié à cet effet, Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke, membre du Comité de pilotage explique que c’est depuis juillet 2023, l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE), le groupe de presse la RÉFÉRENCE ainsi que les associations professionnelles des médias et de défense des droits de l’homme mènent un plaidoyer crucial pour la reconnaissance nationale des journalistes assassinés en RDC entre 1994 et 2021, alors qu’ils exerçaient leur métier avec courage et dévouement.

Dans le cadre de cette noble cause, indique le même document, le comité de pilotage est fier d’annoncer la tenue de deux événements significatifs : Journée porte ouverte et exposition photo au Centre Carter, le jeudi 09 mai 2024 ; Rassemblement des professionnels des médias à la place des évoluées de Kinshasa/Gombe.

Ces activités ont pour objectif de sensibiliser et de mobiliser les professionnels des médias ainsi que le grand public afin d’amplifier la voix du plaidoyer pour la reconnaissance des journalistes assassinés en RDC. En cette journée mondiale de la liberté de la presse, il est crucial de se souvenir de ceux qui ont sacrifié leur vie pour la vérité et de continuer à défendre la liberté d’expression et le droit à l’information.

« Nous invitons tous les acteurs des médias, les défenseurs des droits de l’homme et le public à se joindre à nous dans ces initiatives importantes pour honorer la mémoire des journalistes martyrs et promouvoir un environnement propice à la liberté de la presse en République Démocratique du Congo », termine Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke.




Nord-Kivu : le nouveau Commandant des Opérations Sokola 1 Grand Nord est arrivé à Beni 

Le secteur Opérationnel Sokola 1 Grand Nord a un nouveau commandant. Il s’agit du Général-Major Bruno Mandevu qui a pris ses fonctions ce mardi 30 avril 2023, en remplacement du Général-Major Robert Kasongo.

Aussitôt arrivé ce mardi 30 Avril à Beni, le Général-Major Bruno Mandevu a été accueilli à l’aéroport de Beni -Mavivi par des officiers militaires et les subalternes du secteur opérationnel Sokola 1.

Cette information est livrée par le capitaine Antony Mwalushay, porte-parole sortant de l’armée à Beni qui soutient que le nouveau commandant a eu des échanges avec les commandants des différentes unités autour de la situation sécuritaire dans la région de Beni qui est actuellement dominée par les opérations de traque des terroristes ADF et d’autres groupes armés négatifs.

Pendant ce temps, la société civile forces vives de Beni attend du nouveau commandant des opérations le rétablissement de la paix et la sécurité dans la partie Grand Nord, secouée par les groupes armés dont la rébellion de l’ADF. Me Pépin Kavotha, son responsable félicite d’abord le commandant sortant qui selon lui, n’a pas démérité.

Occasion pour cet acteur de la société civile d’inviter toute la population à accompagner ce nouveau commandant des opérations Sokola 1 Grand Nord pour espérer au retour de la paix et la sécurité dans la zone.

Rappelons que le Général-Major Bruno Mandevu était avant sa nomination commandant second chargé des opérations et renseignements à la 11eme région militaire.

 

 

Alain wayire/ Beni




Guerre à l’Est: L’Assemblée Parlementaire de la Francophonie exige le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC. 

L’ancien premier vice président de l’Assemblée nationale congolaise André Mbata a conduit une délégation congolaise comprenant également le député Christophe Boulu à la réunion de la commission politique de l’Assemblée Parlementaire Francophone qui s’est tenue du 29 au 30 avril 2024 au Luxembourg.

Au cours de cette réunion de haut niveau, les parlementaires du monde francophone ont à l’unanimité adopté pour la première fois, une résolution qui exige le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RD Congo. Ces parlementaires ont également condamné le Rwanda pour le “pillage des ressources naturelles et son soutien aux criminels du M23”, tout en demandant le retrait sans condition de ses troupes du territoire de la RDC.

Selon le professeur André Mbata, ceci est le couronnement d’une diplomatie parlementaire menée pendant près de deux ans où il a occupé le poste de 1er Vice-président de l’Assemblée nationale.

 

Mboshi




Diplomatie : En France, Félix Tshisekedi insiste sur le retrait des troupes rwandaises au sol congolais.

Le président congolais continue à renforcer sa position concernant la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. En visite officielle en France, Félix Tshisekedi a au cours d’une conférence de presse devant le palais présidentiel, insisté sur la position de son pays face à Paul Kagame. Le premier citoyen congolais pense qu’il peut dialoguer avec son homologue Rwandais que s’il retire du sol congolais ses militaires qui alimentent les rebelles du M23.

“J’ai été payé en monnaie de singe. Nous avons été poignardés dans le dos par le Rwanda. Au lieu de se contenter de cette proposition que je faisais, ils ont préféré la pratique illicite qu’ils mènent sur le sang du peuple congolais”, a dit Félix Thsisekedi qui a co-animé cette conférence avec Emmanuel Macron, le président Français.

A Paris, le président congolais affirme avoir été bien reçu. Il a échangé avec les investisseurs Français dans plusieurs domaines pour la relance économique du pays.

Rappelons que le couple présidentiel congolais séjourne en France depuis déjà deux jours, dans une visite officielle.

Mboshi




Tabitha Chawinga et Chiamaka Nnadozie récompensées en France

Elles ont mis l’Afrique à l’honneur. La Malawite Tabitha Chawinga et la Nigériane Chiamaka Nnadozie ont été élues respectivement meilleure joueuse et meilleure gardienne du championnat français féminin.

À peine arrivée et déjà récompensée ! En provenance de l’Inter Milan, l’attaquante signe à l’été 2023 au Paris Saint-Germain et ne tarde pas à s’illustrer. La Malawite dispute ainsi 25 matchs, inscrit 18 buts et délivré 10 passes décisives, sous les couleurs des rouges et bleues. Demi-finaliste de la Ligue des Champions Féminine de l’UEFA, la numéro 22 du PSG devient la première Malawite à inscrire un but lors d’une compétition européenne.

De son côté, Chiamaka Nnadozie vient de réaliser une saison exceptionnelle avec le Paris FC. La Nigériane compte 10 clean sheets pour 28 matchs disputés dans le championnat français. Pour la première fois de sa carrière, Chiamaka Nnadozie est récompensée dans cette catégorie mettant fin ainsi à la domination de Christiane Endler élue meilleure portière du championnat français de 2019 à 2023.




Journée nationale de l’enseignement : Tony Mwaba adresse un message d’encouragement aux opérateurs du secteur

Tout en consolidant les acquis du premier mandat du Président de la République en matière d’éducation, les efforts du Gouvernement au cours de son deuxième mandat devront converger vers la revalorisation de la fonction enseignante à travers des actions devant la redresser progressivement, notamment la réforme des humanités pédagogiques, la création des Instituts de formation aux métiers d’enseignants, le recrutement et la promotion des enseignants sur base d’un concours, l’amélioration régulière des conditions de travail, sociales et salariales sans oublier la couverture santé universelle.

 

Chaque le 30 avril, la Rdc célèbre la journée nationale de l’Enseignement, instituée pour que chacun des Congolais, parent, enseignant et élève puissent s’engager en faveur de l’enseignement, canal par lequel nous acquérons les compétences de base : lire, écrire et calculer en vue d’être utiles à la société et participer efficacement au développement de notre nation.

Dans son message adressé aux opérateurs du secteur de l’enseignement, le ministre Tony Mwaba affirme que c’est par l’enseignement que nous arrivons également à transmettre à nos enfants les valeurs de notre culture. Voilà pourquoi cette journée constitue le moment où nous devons nous arrêter pour jeter un regard rétrospectif sur le chemin parcouru et de projeter les balises d’une meilleure prise en charge des défis qui demeurent.

« Nul n’ignore que depuis quelques décennies notre système éducatif a traversé des périodes très difficiles caractérisées par des guerres et des crises économiques à répétition qui ont impacté négativement la qualité de notre enseignement qui fut parmi les meilleurs. Il faut ajouter à cela, la marchandisation de notre sous-secteur qui a davantage détérioré la qualité de cet enseignement », indique-t-il.

Qu’à cela ne tienne, ajoute-t-il, le Gouvernement congolais n’a pas baissé les bras étant donné l’attention qu’il accorde à l’enfant congolais. Ainsi, a-t-il tenu à matérialiser la vision du chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, de créer, au cœur de l’Afrique, un système éducatif inclusif et de qualité, bâti selon les standards internationaux et susceptible de générer le développement de la RDC et partant, de l’Afrique.

Dans cette optique, plusieurs réformes visant à accroître l’accès, l’amélioration de la qualité de l’enseignement et la gouvernance sont en train d’être menées.

Au-delà des réformes du système éducatif, le focus est sur l’enseignant. Raison pour laquelle le thème de cette année est : « La valorisation de la fonction enseignante, gage d’une éducation de qualité en RDC. »

 

Enseignant, un acteur incontournable

 

Dans son message, le ministre de l’EPST Tony Mwaba pense que l’enseignant, cet acteur incontournable sans lequel l’instruction, l’encadrement de l’enfant ne peuvent réussir, mérite toute notre attention afin qu’il soit classé à la place qui lui convient le mieux, en cette période, où par sa seule volonté politique, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a rendu possible la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics.

Le ministre de l’EPST exprime aux enseignants sa profonde gratitude pour leur engagement sans faille envers l’éducation des enfants. « Votre dévouement et votre passion sont la pierre angulaire de notre système éducatif, et je vous remercie pour votre travail acharné, votre détermination et votre créativité dans l’enseignement et l’encadrement de nos élèves », dit-il.

 

Aux élèves, Me Tony Mwaba a félicité leur engagement envers les études et leur désir de s’épanouir dans le savoir et la connaissance. « Vous êtes l’avenir de notre nation, et je vous encourage à poursuivre vos rêves avec détermination et à saisir chaque opportunité d’apprentissage qui se présente à vous », souligne-t-il.

 

Il n’a pas manqué de remercier les parents pour leur soutien continu à l’éducation de leurs enfants. « Votre implication et votre encouragement sont essentiels pour garantir leur succès académique et personnel. Continuez à être des partenaires actifs dans le parcours éducatif de vos enfants », note-t-il.

 

Les partenaires techniques et financiers ne sont pas oubliés, pour leur précieux soutien et la collaboration dans le développement de notre système éducatif. « Votre engagement à améliorer l’accès à l’éducation, à renforcer les capacités des enseignants et à moderniser les infrastructures scolaires est d’une importance capitale pour le progrès de notre pays », dit-il.

 

Aux autres acteurs pédagogiques, je vous adresse également mes remerciements pour votre contribution significative à l’éducation en République démocratique du Congo.

Ensemble, nous formons une communauté dédiée à l’excellence éducative et à l’épanouissement de nos enfants.

 

« Ensemble, nous pouvons surmonter les défis et construire un avenir meilleur pour notre pays à travers l’éducation. Je m’engage à continuer à travailler avec vous tous pour renforcer notre système éducatif et garantir que chaque enfant en RDC ait accès à une éducation de qualité », pense le ministre Tony Mwaba.

 

Soulignons qu’en cette période où notre pays est agressé dans sa partie Est par le Rwanda et ses supplétifs du M23, le ministre de l’EPST a pensé à des milliers d’élèves de la Province du Nord-Kivu qui sont contraints de quitter leurs milieux naturels de vie pour être confinés dans des abris de fortune à la merci de toutes les intempéries et dont un bon nombre est privé de l’école.




Le contingent chinois de la MONUSCO fait un don estimé à plus de 7 millions de dollars à la RDC

Le contingent de la République populaire de Chine auprès de la Mission de stabilisation de l’Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO) a transféré la propriété d’actifs d’une valeur de 7,3 millions de dollars au gouvernement congolais.

Un événement marquant le transfert de ces actifs a eu lieu aujourd’hui au camp du contingent chinois à la périphérie de Bukavu, dans la province du Sud-Kivu. Ce transfert a eu lieu dans le contexte du désengagement de la MONUSCO du Sud-Kivu, initié en janvier 2024.

Depuis 2003, la compagnie du génie du contingent chinois a soutenu le renforcement des infrastructures routières de la province. Le don aujourd’hui de 46 767 outils et machines d’ingénierie, comprenant des bulldozers, des chariots élévateurs et des camions à benne, vise à aider les autorités à répondre à leurs besoins en matière de construction et de développement. En outre, l’hôpital géré par le contingent chinois à Bukavu a offert 43 043 équipements médicaux, dont une ambulance, d’autres véhicules et divers matériels et instruments médicaux aux autorités congolaises. La valeur totale de ces dons s’élève à 7 359 922 dollars américains. Le gouvernement de la RDC a promis d’utiliser ces biens pour la consolidation de la paix et le développement social.

La cheffe de la Mission de stabilisation de l’Organisation des Nations Unies en RDC (MONUSCO), Mme Bintou Keita, s’est félicitée de cette initiative et a salué la générosité des autorités chinoises. “Au fil des ans, nous avons constaté l’importance cruciale des infrastructures dans le maintien et la consolidation de la paix et de la sécurité. Ce transfert d’actifs démontre l’engagement de la République populaire de Chine à soutenir les efforts de consolidation de la paix et de développement en RDC. Je réitère ma gratitude aux casques bleus chinois pour leur dévouement et leur professionnalisme au cours des deux décennies de leur déploiement au Sud-Kivu”, a déclaré Mme Keita.

Ce transfert d’actifs intervient deux semaines après que la MONUSCO et les autorités de la RDC ont rendu hommage aux Casques bleus chinois lors d’une cérémonie très médiatisée.

Depuis son déploiement au Sud-Kivu, il y a plus de 20 ans, le contingent chinois a mis en œuvre une série d’importants projets d’ingénierie qui ont contribué à améliorer l’accès et la mobilité dans la province. Il s’agit notamment de l’achèvement de plus de 580 projets d’ingénierie, de la réparation de 1 800 kilomètres de routes (au fil des ans, certains tronçons de route ont parfois eu besoin d’être entretenus), de la remise en état de plus de 80 ponts et de la construction de 20 héliports.

Prince Yassa