Coin du savoir: A la découverte du judo, discipline d’origine japonaise

Le mot judo signifie au sens littéral, voie de la souplesse.

Pour la petite histoire, la légende rapporte que les principes du judo furent découverts lors d’un hiver rigoureux, en remarquant que les branches des arbres réagissaient différemment sous le poids de la neige abondante. Les plus grosses se cassaient alors que les plus souples pliaient et se débarrassaient de ‘’l’agresseur’’. Ainsi, la voie de la souplesse était née.

Le judo comme discipline sportive, vient du Japon. Il a été fondé par Maitre Jigoro Kano en 1882. Cependant, le judo trouve ses sources dans celles de l’histoire du Japon. Le judo est en effet issu de plusieurs écoles d’arts martiaux où les samouraïs (guerriers japonais) apprenaient la science du combat à travers les techniques de Ju-Jitsu. Actuellement, le judo est pratiqué dans toutes les écoles, les lycées et les universités japonaises. Dans le monde, on compte des millions des judokas et certainement des millions de ceintures noires.

C’est en 1889 que Jigoro Kano en personne fit la première démonstration de judo en France lors d’une tournée qu’il effectua en Europe. Le premier club de judo et de Ju-Jitsu en France fut créé en 1935 par Me Kawashi à son arrivée dans ce pays. C’est à ce titre que ce dernier est considéré comme le fondateur du judo français.

De dates à retenir

Les premiers championnats de France ont eu lieu en 1943. Les premiers championnats du monde masculins ont eu lieu en 1956 et ceux féminins en 1980.

Le judo masculin a été présent en tant que sport de démonstration aux Jeux Olympiques de Tokyo, Japon en 1964. Il a été admis définitivement aux Jeux Olympiques de Munich, en Allemagne en 1972.

Le judo féminin est maintenant admis officiellement aux Jeux Olympiques. Il était présent en tant que sport de démonstration aux Jeux Olympiques de Séoul, Corée du Sud en 1988. Et est inscrit officiellement à partir des Jeux Olympiques de Barcelone en 1992.

En République Démocratique du Congo, le judo a été introduit dans les années 60 par Ntinu Bavua Décantor en provenance de Brazzaville où il avait appris le judo. Parmi les élèves de Décantor figure Gd Me Antoine Mukuna encore en vie.

Le Code moral du Judo

La Politesse : C’est le respect d’autrui

Le Courage : C’est de faire ce qui est juste

La sincérité : C’est s’exprimer sans déguiser sa pensée

L’Honneur : C’est d’être fidèle à la parole donnée

La Modestie : C’est parler de soi-même sans orgueil

Le respect : Sans le respect aucune confiance ne peut naître

Le Contrôle de soi : C’est de savoir se taire lorsque monte la colère

L’Amitié : C’est le plus pur des sentiments humains.

De Bonsambo




Linafoot Ligue 1 Play-off phase retour: De quoi V. Club sera-t-il capable dimanche face à Don Bosco ? 

L’AS V. Club affrontera CS Don Bosco, ce dimanche 28 avril 2024 au stade des Martyrs. De quoi sera-t-elle capable face aux Lushois ? Une chose est vraie, V. Club bat de l’aile en cette 29è édition du championnat de la Ligue Nationale de Football.

D’aucuns s’interrogent. Qu’est-ce qui ne va pas dans l’AS V. Club de Kinshasa? La question mérite d’être posée dans la mesure où en 9 matchs joués, V. Club ne compte que 14 maigres points et elle n’a gagné que 3 matchs pour 5 matchs nuls.

Par ailleurs, Aigles du Congo a été accroché par Lubumbashi Sport 1-1, le mercredi 24 avril 2024 au stade des martyrs. Aigles du Congo demeure 5è derrière V.CLUB avec 11 points.

De Bonsambo




Population et démographie: Une Éducation de qualité pour une population en expansion est nécessaire à la croissance en Afrique subsaharienne  

En dépit des contraintes qui pèsent sur les budgets publics, les pays doivent accorder la priorité aux investissements dans l’éducation, avec l’aide de la communauté internationale.

La transition démographique pourrait être la plus grande occasion à saisir par les pays d’Afrique subsaharienne, mais ces derniers ne pourront en récolter les fruits que s’ils investissent suffisamment dans l’éducation.

La population de la région devrait être multipliée par deux et s’établir à deux milliards d’habitants d’ici 2050. Comme le montre notre graphique de la semaine, cette expansion sera essentiellement le fait de la population en âge de travailler, c’est-à-dire des 15–64 ans, dont la croissance sera plus rapide que celle de toutes les autres tranches d’âge.

L’Afrique subsaharienne a réalisé des progrès considérables dans la généralisation de la scolarisation au cours des dernières décennies, mais les pays de la région accusent toujours un retard par rapport à d’autres pays émergents et pays en développement, comme nous le montrons dans la dernière édition de nos Perspectives économiques régionales.

Près de 3 enfants sur 10 en âge d’aller à l’école ne sont pas scolarisés. Dans le primaire, le taux de scolarisation est d’environ 65 %, contre une moyenne mondiale de 87 %. Le taux d’alphabétisation des 15–24 ans n’est que de 75 %, contre presque 90 % dans le reste des pays émergents et pays en développement. De surcroît, les fermetures d’établissements scolaires en raison de la pandémie ont entraîné des pertes d’apprentissage, effaçant dans certains cas des années de progrès éducatif.

L’une des raisons de ces retards est que dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, les dépenses publiques d’éducation sont inférieures aux niveaux de référence internationaux. Le budget éducatif médian correspondait à peu près à 3,5 % du PIB en 2020, alors qu’il devrait être d’au moins 4 % du PIB d’après les recommandations internationales. Cependant, de récentes analyses du FMI montrent que pour atteindre d’ici 2030 l’objectif de développement durable de scolarisation primaire et secondaire universelle, il pourrait être nécessaire de doubler la part dans le PIB des dépenses d’éducation, financées sur fonds publics et privés.

S’il importe d’accroître les dépenses pour améliorer l’accès à l’éducation, il est tout aussi important de veiller à ce que les fonds soient dépensés à bon escient. En effet, dans le pays médian d’Afrique subsaharienne, seuls 15 % des élèves du primaire et du secondaire acquièrent des connaissances au-delà du minimum requis, tandis que les taux de formation des enseignants sont en chute constante depuis deux décennies.

Les gains économiques à long terme surpassent le coût initial des investissements dans l’éducation. L’augmentation des dépenses publiques d’éducation offre des avantages économiques tels qu’une hausse de la productivité et des investissements directs étrangers, comme nous l’avons montré dans la dernière édition du Moniteur des finances publiques. Les États d’Afrique subsaharienne doivent préserver leurs budgets éducatifs, malgré un contexte de durcissement des contraintes budgétaires et de pénurie de financement, et mettre en œuvre de bonnes pratiques en matière de gestion des finances publiques afin d’accroître les recettes intérieures et de veiller à ce que les fonds soient utilisés à bon escient.

Pour leur part, les donateurs et les organisations internationales doivent maintenir ou accroître leurs aides financières aux pays de la région en faveur de l’éducation. Ce soutien sera propice à la constitution d’une main-d’œuvre productive, dont le besoin se fera de plus en plus ressentir en raison du vieillissement de la population mondiale, et contribuera à faire de la région l’une des sources les plus dynamiques pour la demande mondiale de consommation et d’investissement.

Plus généralement, il est indispensable de mieux mettre en relation les abondantes ressources humaines de la région avec les considérables ressources financières des pays avancés et des principaux pays émergents. À condition de mettre en œuvre les bonnes politiques publiques, en particulier dans le domaine éducatif, l’Afrique subsaharienne pourrait attirer des investissements, des technologies et des compétences sur le long terme. Et, vu l’évolution rapide des technologies et le paysage actuel de l’emploi, cela permettrait de libérer tout le potentiel des jeunes de la région, qui seraient ainsi mieux équipés pour l’avenir.

— Le présent article s’inspire de l’édition d’avril 2024 des Perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne. Pour en apprendre davantage sur la transformation démographique de la région, consultez l’article intitulé Siècle africain, qui figure dans l’édition de septembre 2023 du magazine Finances & Développement.




COMMUNIQUE DE PRESSE n° 026




Élections des Gouverneurs et Sénateurs: Halte à la corruption !

Le compte à rebours a commencé en ce qui concerne les élections couplées des gouverneurs et des sénateurs prévues le lundi 29 avril prochain dans toutes les provinces sauf à l’Equateur où ces scrutins sont reportés au 7 mai prochain par la Commission électorale nationale indépendante. La centrale électorale justifie cette décision par l’absence du bureau définitif de l’Assemblée provinciale à cause de l’imbroglio qui y règne.

A cet effet, la campagne électorale a été lancée dans les Assemblées provinciales qui sont envahies par des affiches, calicots, banderoles frappés aux effigies des candidats et leurs messages de campagne. C’est le moment propice où les candidats gouverneurs et sénateurs vont à la rencontre des grands électeurs qui sont les députés provinciaux afin de solliciter leurs suffrages.

Cependant, ces scrutins au second degré sont très suivis de près par la Commission électorale nationale indépendante, le Président de la République en tant que garant du bon fonctionnement des institutions, le Gouvernement de la République, le Procureur général près la Cour de cassation ainsi que l’opinion nationale à cause de risques de corruption qui peuvent les caractériser.

Pendant cette période, certains députés provinciaux monayent leurs voix auprès des candidats sénateurs et gouverneurs. Des sommes faramineuses d’argent seraient exigées par les députés provinciaux allant jusqu’à 80.000$ pour une voix car l’on sait qu’avec 4 voix seulement on peut se faire élire sénateur. Par contre pour les gouverneurs, il faut obtenir la majorité absolue des voix des députés provinciaux qui composent l’organe délibérant. Et ici aussi, l’argent serait exigé aux candidats.

Les informations en notre possession font état des certains candidats gouverneurs et sénateurs qui auraient déjà servi une première tranche d’argent à certains grands électeurs. La deuxième tranche suivra après le vote et quand le candidat sera assuré de son élection. C’est en perspective de prévenir ces actes de corruption que d’abord la Commission électorale nationale avait tiré la sonnette d’alarme à l’endroit des candidats et des grands électeurs pour ne pas verser dans ça. Denis Kadima, président de la Ceni qui séjourne au Kasaï Central pour la supervision de ce double scrutin l’a rappelé il y a deux jours aux députés provinciaux ainsi qu’aux candidats.

Ensuite, le Président de la République avait demandé le 12 mars dernier à la ministre d’État à la Justice, Rose Mutombo d’instruire les Procureurs généraux près la Cour de cassation pour qu’il puisse attirer l’attention des Procureurs généraux sur tous ces bruits de corruption. “Cela doit s’arrêter. On ne peut pas continuer à accepter une telle corruption à ciel ouvert. Il faut qu’il y ait des sanctions sévères pour tout celui qui sera attrapé en train de monnayer sa voix. Celui qui sera arrêté ne pourra que tirer les conséquences de son comportement », a déclaré Rose Mutombo.

Et en exécution de cette instruction, Firmin Mvonde, Procureur avait à travers une circulaire interdit l’usage des téléphones et autres outils pourvus de caméra lors du scrutin de 29 Avril prochain dans les Assemblées provinciales en vue de contrer les velléités de corruption. Dans cette circulaire, Firmin Mvonde, Procureur général près la Cour de cassation a invité les organisateurs de ces scrutins “à mettre en place une organisation qui permette de démasquer des actes susceptibles de concourir à la réalisation de ces faits infractionnels en veillant notamment sur l’interdiction du port de téléphone portable ou de tout autre objet pourvu de caméra”. Ce, sans s’ “immiscer dans le déroulement du scrutin électoral”. Donc, les yeux de l’opinion sont rivés vers ces scrutins pour vérifier si tous ces messages d’alerte et des instructions seront respectés et appliqués à la lettre.

Richard Shako Kanyengele




Commande de 3 bateaux de pêche: Me Marc Ekila remet à Adrien Bokele les lettres de mer provisoires  

Il s’agit des documents équivalents à la carte rose pour les véhicules qui vont permettre aux capitaines de chaque bateaux à les conduites sous pavillons congolais directement au port d’attache qui est celui de Boma en Rdc via la côte ouest en passant part entre autres, le Maroc, l’Algérie, et la Mauritanie en partant de la ville de Damietta en Égypte où ils ont été construits.

 

La commande de 8 bateaux de pêche neufs du gouvernement de la Rdc est prête. Il s’agit de 3 bateaux de pêche maritime, longs de 27 mètres et 112 tonnes. Ces chalutiers baptisés Kimpavita, Simon Kimbangu et Etienne Tshisekedi wa Mulumba, seront affectés pour la pêche au niveau de la côte Atlantique et 5 petits bateaux de pêche fluvial qui seront affectés dans les fleuves et lacs de la RDC, selon les études halieutiques du Ministère de pêche et élevage.

C’était dans la soirée de mercredi 24 avril 2024 au cours d’une sobre cérémonie au cabinet du Ministre des Transports à l’hôtel du gouvernement en présence des Directeurs de cabinets des deux ministres et le conseiller Maritime aux Transports.

Les lettres de mer provisoires que Me Marc Ekila a remise à son collègue Adrien Bokele, sont des documents, équivalents à la carte rose pour les véhicules. Ces documents vont permettre aux capitaines de chaque bateaux à les conduites sous pavillons Congolais Directement au port d’attache qui est celui de Boma en Rdc via la côte ouest en passant part entre autres, le Maroc, l’Algérie, et la Mauritanie en partant de la ville de Damietta en Égypte où ils ont été construits.

Dans son mot de circonstance, Me Marc Ekila Likombo a facilité son collègue de pêche et élevage pour l’acquisition de ces bateaux qui est une réalité rendant hommages au Chef de l’Etat, initiateur de cette vision et le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

Pour sa part, le ministre Adrien Bokele qui s’est réjoui de l’obtention de ces lettres de mer provisoire avec une validée de 4 mois a rappelé que cette action qui est une promesse du Chef de l’Etat est plus qu’une réalité au profit de la population Congolaise par le biais de son ministère, contrairement aux rumeurs distillées dans les réseaux sociaux.

Il ajoute qu’une fois ces 8 bateaux seront en RDC, il ne restera plus qu’à obtenir auprès de son collègue du Ministère des PT NTIC, des fréquences radio.

Il faut noter que ces 8 bateaux de pêche sont acquis sur fonds propre du gouvernement après un appel d’offre international lancé. Un contrat avait été alors signé avec la société Égyptienne Yetu qui en partenariat avec la société turque Pylrant ont travaillé pour leurs fabrications.

Le Quotidien




Grâce aux performances engrangées: Le Gouvernement envisage l’avenir du pays avec sérénité 

De retour de Washington où il a conduit la délégation congolaise aux Assemblées annuelles de printemps, le ministre des Finances Nicolas Kazadi, par devoir de redevabilité, a fait part aux Congolais, à travers un Briefing presse organisé ce mercredi. Cette mission à Washington arrive à la veille de la 6e revue du Programme triennal mis en œuvre avec comme objectif de mettre le pays sur les rails et lui permettre d’aller plus loin.

« Le FMI est une sorte d’auditeur qui regarde comment nous performons. Nous sommes arrivés à dépasser la 5e revue. La fin de la 6e revue va nous permettre de conclure un programme », dit-il, avant de s’interroger sur les rapports qu’à le pays avec le FMI. Dans sa réponse, il a dit ceci: ” Nous avons rétabli beaucoup d’habitudes: reddition des comptes, déposer le budget à temps, le contrôle… Nous venons d’adhérer dans le groupe Edmond. L’ensemble des performances nous a permis d’avoir un budget différent. Plus de 5 milliards des ressources extérieur mobilisés, un accroissement des investissements directs étrangers”. C’était avant de souligner ceci: ” En plus, l’image du pays est telle que les investisseurs privés accroissent leurs investissements. Nous avons besoin de cela parce que nos ressources demeurent faibles. Nous devons accroître notre budget, notre PIB mais aussi notre capacité à accroître le financement extérieur. Tout ceci nous permet d’envisager l’avenir avec sérénité. Le pays devient une destination pour les investissements. Nous devons être rassurés de l’action menée par le président de la République depuis 5 ans. A ce jour, on a la gratuité de l’enseignement primaire, de l’accouchement…et bientôt la gratuité au niveau du secondaire”.

Poursuivant son intervention, le ministre a fait savoir à la presse qu’il a porté très haut la voix de la RDC lors de cette rencontre de haut niveau.« Nous allons entrer dans une autre étape de l’approfondissement des réformes. Pendant le quinquennat qui commence, ça sera une grande innovation. On va poursuivre les réformes en ce qui concerne la retraite. Concernant les rémunérations, il faut mettre en équilibre les salaires et primes”, a-t-il dit.

Au sujet de la guerre d’agression imposée au pays et à ses conséquences, le ministre des Finances a avoué qu’à l’époque où 92% du budget allait aux dépenses courantes, le pays ne réservait que 3% aux investissements. En 2023, 10% des dépenses d’investissements, et 22% pour les dépenses exceptionnelles. C’est en partie à cause de cela que le pays a des difficultés de trésorerie où 27% ont été alloués aux dépenses exceptionnelles.

Des chantiers à terminer avec le FMI !

A en croire le ministre des Finances, la revue porte sur les progrès au dernier semestre de l’année passée. Elle porte aussi sur les derniers déroulements de l’année. Les perspectives sont bonnes. Comme il y a eu une montée en puissance des dépenses sécuritaire, il aurait fallu que cela se traduise par une limitation des dépenses dans d’autres secteurs. Cela n’a pas été exprimé au dernier semestre à cause des élections et de la guerre.

« Nous allons faire un effort de contenir ces dépenses et de faire des économies dans d’autres secteurs. Il faut prouver qu’on est sérieux jusqu’au bout. En dehors de ça, il y a des réformes à faire. Quand on a des difficultés, il y a deux solutions entre autre: diminuer les dépenses et accroître les recettes sans oublier les réformes, notamment la facture normalisée qu’il faut implémenter. Il y a les jeux d’hasards dont les chiffres d’affaires consolidés est de 1 milliards. Le dispositif mis en place, nous sommes dans la phase finale pour voir le chiffre d’affaire qu’ils font », rassure-t-il.

Entre l’augmentation des réserves et une dépréciation de la monnaie

Nicolas Kazadi est d’avis que les réserves sont faites pour parer en cas de drame. L’erreur, c’est de dire qu’il faut à tout prix les utiliser. Il faut une bonne gestion macro-économique. Beaucoup de pays qui se sont précipités, on perdu. « C’est une question de gestion macro-économique. Tout réside dans la politique d’intervention sur le marché qui relève de l’indépendance de la Banque centrale du Congo (BCC). Si nous voulons réduire notre sensibilité par rapport au taux de change, faisons tout en franc congolais”, a-t-il averti.

Concernant les réformes majeures qui ont été mises en œuvre et les points faibles sur lesquels il faut insister, le ministre des Finances explique : ce qui est faible, c’est la gestion budgétaire et de la trésorerie. C’est qui justifie la.mise en place de la Direction de trésor. “Si on a un 2e programme avec le FMI, on va associer cette direction. On a introduit des réformes…C’est le cas notamment des data center pour la digitalisation (…) Nous allons traquer les terminaux pour qu’ils payent le droit de douane. La chaine de dépense va continuer à être améliorée. Il y a une nouvelle approche pour les dépenses d’investissement. La chaîne de la dépense n’est pas appropriée. En matière des marchés publics, il y a la digitalisation. Sur le plan économique, il y a la structure des prix des produits pétroliers qu’il faut suivre. On a nettoyé tous les invisibles sur la structure des prix, ce qui nous a permis de dégager des recettes qui nous ont permis de construire un bâtiment au Secrétariat général à l’Economie. Nous avons écarté les miniers de la subvention, ceci pour que les prix du carburant n’augmentent pas trop », a-t-il expliqué.

Réagissant à une question sur la création des postes incontrôlés, l’Argentier national a expliqué comment le système de recrutement n’est pas performant. « C’est une situation de fait qui dure depuis les décennies. On doit les mécaniser, mais on entretien une situation qui n’est pas bonne pour la performance du pays. Le pays a décidé de mettre en place une bonne politique de recrutement et salariale. Il faut que l’on mette de l’ordre si on veut aller loin. Il faut une bonne gestion des ressources humaines », a-t-il préconisé, avant de mentionner ceci: ” Si on ne change pas notre méthode d’aborder le problème, on aura toujours ce problème. Il faut mieux planifier, mieux prévenir. Il faut qu’on ait des fonctionnaires totalement gérés”.

Le Quotidien




Allons-y seulement !

Le décor politique est bien planté par les artistes politiciens de tout bord. Qui ne voient que leurs intérêts en lieu et place de ceux de la Communauté nationale composée essentiellement de sous-fifres. Ça c’est dans leur imaginaire!

Alors que le Pays est à un pas de 100 jours que le régime au pouvoir va totaliser, donc trois mois après la prestation de serment du Chef de l’Etat, président de la République, Antoine-Félix Tshisekedi, réveillés par leurs démons, ces artistes politiciens ne veulent pas voir les choses avancer. Par leurs stratégies et stratagèmes diaboliques et par leurs vertus sans référence à la Constitution et aux Lois du Pays, ils ont verrouillé le décor. Tout est quasiment bloqué et est ostentoirement manipulé à leur guise. Le pays stagne par leur volonté. La surchauffe se compte partout. Le désarroi se lit déjà. Certains espoirs suscités lors de l’avénèment du nouveau régime d’après les élections de décembre 2023, commencent à s’effriter. La Plèbe boude. La rue bourdonne; l’opinion s’interroge sur le contenu de ses tripes, du ventre de ses enfants; de l’avenir de sa jeunesse ; du social de ses nombreux cousins et du développement tant vanté sous peu de son pays, la République Démocratique du Congo …

Si hier, les discours de ces artistes comédiens politiciens avaient mis du baume dans le cœur de leur électorat, aujourd’hui, ce même électorat les maudit déjà. Pour avoir pris, il nous semble, le Chef de l’Etat en otage afin de faire stagner le processus, sa vision et son discours de campagne pour leurs profits.

L’electorat maudit encore ces artistes comédiens politiciens pour avoir bloqué la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, qui s’était donné 7 jours de consultations en vue de former son équipe gouvernementale, chargée de relever les défis. Malheureusement, à la faveur de la comédie de ces artistes politiciens, elle est à sa deuxième semaines, recevant “ Monsieur Tout le Monde” qui dit avoir droit autour de la table de “ Judith”.

L’electorat maudit encore tous ceux qui ont une part de responsabilités dans le gouvernement sortant. Qui par leurs faits et gestes et actes, créent délibérément la surchauffe et la surcharge sur le marché des biens et services. Ceux-là qui pourtant expédient les affaires courantes, mais qui continuent à orienter le pays vers l’abime en détournant les deniers publics, en prenant des décisions impopulaires dans le seul but de s’attiter de la sympathie et du soutien auprès de leurs alliés politiques et économiques. Ils sont encore là, à la fois: ministres, députés nationaux, autorités morales des partis politiques, œil et oreille “ du Chef ”. Ils ne veulent rater aucune occasion à rappeler à l’opinion nationale et internationale que sans eux, rien ne peut marcher en RDC. En privé, lorsqu’ils sont autour du festin, ils disent: “nous y sommes, nous y restons”.

L’électorat maudit enfin sa propre conscience. Pour avoir cru aux discours mielleux, aux griveleries et aux comédies, il s’en souviendra longtemps. Aussi longtemps qu’il fera partie de la Nation congolaise.

La comédie de ceux pour qu’il a placé ses jetons dans les urnes ayant atteint des limites, il ne sait pas par où commencer pour plaider sa cause. Il ne sait plus où peut surgir le miracle. Pas celui de Canaan pour transformer son fleuve Congo en vin et ses pierres de Kinsuka en pain. Mais le miracle d’un changement radical. D’un changement qui mettrait fin à sa misère ; aux détournements des deniers publics, au triomphalisme de sa classe politique.

Excédé, abattu par une misère qui ne fait que s’accentuer, multipliant jeûnes et prières pour l’avenir du pays, l’electorat est à bout de souffle. C’est pourquoi, du fond de sa case en chaumes, du reste pas éclairée, il crie vers l’opulence, vers la compradore, vers ceux qui ont eu ses voix mais qui se sont retournés contre lui; il crie; il crie d’une voix lente, à peine audible aux hauts perchés dans des buildings et bâtisses affichant un standing fou et de rêve : allons y seulement.”

Willy Kilapi




Après plus de 20 ans de service: Les Casques bleus pakistanais de l’ONU quittent la Rdc

Plus de 20 après leur arrivée en République démocratique du Congo (RDC), les Casques bleus de la République islamique du Pakistan s’apprêtent à quitter le pays hôte. Le contingent constitue la majeure partie des troupes de l’ONU déployées dans la province du Sud-Kivu et son importante contribution à la consolidation de la paix et à la sécurité a été reconnue lors d’une cérémonie d’hommage aujourd’hui.

La Représentante spéciale du Secrétaire général (RSSG) en RDC et Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO), Mme Bintou Keita, le Commandant par intérim de la Force de la MONUSCO, le Général de Division Khar Diouf, le Ministre provincial des Infrastructures au Sud-Kivu, représentant du gouverneur intérimaire, M. Cissa wa Numbe, le Délégué général du gouvernement chargé de la liaison avec la MONUSCO, l’Ambassadeur Noël Mbemba, ont participé à cette cérémonie à Kavumu, à 32 km de Bukavu. Le départ du contingent pakistanais fait partie du plan de désengagement de la MONUSCO de la RDC, initié début janvier 2024.

Depuis 2003, date de leur premier déploiement, plus de 100 000 Casques bleus pakistanais ont servi dans le Sud-Kivu et 31 ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions. Pour le Pakistan, ce chiffre représente le plus fort taux de mortalité de son histoire en rapport avec les missions de maintien de la paix. Le pays a participé à 46 missions de l’ONU déployées dans 29 pays à travers le monde.

“Je salue l’immense contribution des troupes de la République islamique du Pakistan à la promotion de la paix et de la sécurité dans le Sud-Kivu. Je rends hommage aux 31 Casques bleus qui ont payé le prix ultime. Au fil des ans, leur sacrifice, leur professionnalisme et leur engagement ont contribué à protéger des millions de personnes en RDC”, a déclaré la cheffe de la MONUSCO.

Les troupes pakistanaises ont conduit des opérations militaires visant à protéger les civils et à maintenir la paix et la sécurité dans la province du Sud-Kivu. En 2017, avec les Forces armées de la RDC, le contingent pakistanais a empêché une coalition de groupes armés de s’emparer de la ville d’Uvira. En 2018, ils ont repoussé une offensive des groupes armés dans les Hauts Plateaux d’Uvira, protégeant plus de 120 000 personnes déplacées internes. Au fil des ans, les Casques bleus pakistanais ont protégé des millions de personnes déplacées internes dont beaucoup ont établi des sites autour de leurs bases.

“La MONUSCO transfère la responsabilité de la sécurité et de la protection physique des civils aux Forces de défense et de sécurité de la RDC, qui continueront à assumer cette responsabilité en étroite coordination avec les communautés et les autorités locales. Selon le plan de désengagement, parallèlement au retrait des troupes de l’ONU, le gouvernement renforce sa présence dans les zones que la Mission quitte à sa demande”, a ajouté Mme Bintou Keita.

La Cheffe de la MONUSCO a également réitéré que le retrait de la MONUSCO de la province du Sud-Kivu n’est pas synonyme du départ des Nations Unies de la RDC. « C’est une reconfiguration de la présence des Nations Unies, en soutien au peuple et au gouvernement de la RDC. Après le départ de la MONUSCO, les agences, fonds et programmes des Nations Unies continueront à fournir un soutien en relation avec leurs mandats respectifs », a conclu Mme Keita.

Prince Yassa




Coopération judiciaire RDC-Maroc: Rose Mutombo échange avec son homologue marocain Abdellatif Ouahbi

En marge du Forum des ministres de la Justice des Etats africains de l’atlantique tenu les 22 et 23 avril 2024 à Rabat, au Maroc, la Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese a eu un tête-à-tête avec son homologue Ministre de la Justice du Royaume de Maroc, Abdellatif Ouahbi, dans le salon VIP de l’Hôtel Conrad Rabat Arzana. Leur entrevue a tourné autour de trois points, à savoir : “Renforcement des capacités des experts des services pénitentiaires de la RDC, en prévision de la migration de ce service vers une Direction générale ; Echanges d’expériences en matière des réformes législatives ; Soutien de la RDC en matière de digitalisation et numérisation de son système judiciaire”.

S’agissant du premier point, la Ministre d’Etat a exprimé le vœu de voir les experts pénitentiaires de son ministère bénéficier de renforcement des capacités en termes de formation et stage professionnels pour leur permettre d’élargir leurs connaissances et expériences dans la perspective de la création prochaine d’une Direction générale des services pénitentiaires, consacré par la Loi de juin 2023 fixant les principes fondamentaux relatifs au régime pénitentiaire en République Démocratique du Congo.

A ce sujet, le Ministre de la justice du Royaume du Maroc y a accordé une suite favorable. Il a demandé à son homologue congolais de lui faire parvenir la demande pour lui permettre de disponibiliser les titres de voyage au profit de ces experts qui pourront passer une ou deux semaines à Rabat en vue de la formation et stage professionnel en matière pénitentiaire. Il a souhaité que cette demande se fasse assez vite, de préférence, au courant du mois de mai, pour toutes fins utiles. Il a promis d’inviter, parmi les formateurs, quelques experts de certains pays européens avec lesquels le Royaume du Maroc est en partenariat en la matière.

Concernant l’échange d’expériences en matière des réformes législatives, le Ministre de la Justice du Royaume du Maroc a informé son homologue congolais du processus de réforme législative du code pénale et du code marocain qui intègre les crimes divers, notamment le mariage des enfants à l’âge mineur. Il a promis d’inviter la RDC aux forums marocains sur les lois, notamment à la Convention pénale qui aura lieu au mois de juin pour échanger sur les réformes pénales, et à l’ouverture de l’Institut des Avocats chargé des former les Avocats, où la RDC pourrait envoyer quelques avocats pour échanger d’expériences et de bonnes pratiques.

A propos du soutien du Royaume du Maroc au processus de digitalisation et de numérisation du système judiciaire congolais, le Ministre de la Justice du Royaume du Maroc a promis de mettre la Direction de la modernisation et des systèmes d’information de son ministère à contribution pour envisager les modalités d’accompagnement de la RDC dans ce domaine.

Sur ce, les deux Ministres ont convenu de garder les contacts pour affiner le partenariat entre leurs ministères.

Bernetel Makambo