Ituri : Lancement d’un dialogue de paix intercommunautaire 

Un dialogue intercommunautaire s’est ouvert ce jeudi 25 avril 2024 à Bunia, en présence du vice-premier ministre de la défense, Jean Pierre Bemba. Cette initiative, qui réunit des représentants des différentes communautés de la province, vise à mettre fin aux tueries et aux violences qui ensanglantent l’Ituri depuis plusieurs années.

 

Dans son discours d’ouverture, Jean-Pierre Bemba a appelé à la participation de tous les acteurs du conflit à ce dialogue. Il a insisté sur l’importance d’impliquer les “vrais cibles” du dialogue, c’est-à-dire les communautés locales directement touchées par les violences. C’est la seule façon, selon lui, de parvenir à des solutions durables et à une paix véritable.

 

Les leaders des communautés ont exposé les différents problèmes qui sont à l’origine des hostilités. Parmi ces problèmes figurent notamment la question des terres, des ressources naturelles et la présence de groupes armés.

 

L’ouverture du dialogue a été marquée par une forte mobilisation des populations. Des foules en liesse ont scandé des slogans en faveur de la paix à l’arrivée de M. Bemba. Cette mobilisation traduit le ras-le-bol des habitants de l’Ituri, fatigués par un conflit qui n’a que trop duré.

 

 

Orchidée




Kinshasa : le début de la campagne électorale des candidats sénateurs et gouverneurs reporté au vendredi 26 avril

La campagne électorale en prélude des élections des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs a débuté ce jeudi et ira jusqu’au 27 avril. Elle est limitée aux sièges des Assemblées provinciales et auprès des députés provinciaux.

Mais à Kinshasa, le bureau de l’Assemblée provinciale de la capitale a reporté au vendredi 26 avril le début de cette campagne électorale.

L’ Assemblée provinciale de Kinshasa a dans ce cadre, appelé les candidats sénateurs et gouverneurs à se faire enregistrer ce jeudi 25 Avril au bureau du rapporteur de cet organe délibérant, pour des formalités d’usage liées à l’audition de leurs messages de campagne.

 

Sachez que le président de la commission électorale nationale indépendante qui séjourne à Kananga au Kasaï Central, a lancé un appel au sens de responsabilité aux grands électeurs, à la veille des élections du gouverneur de province et des sénateurs.

 

Loup solitaire




RDC : vers l’élimination du paludisme ?

La République Démocratique du Congo célèbre ce jeudi 25 avril 2024 la 17ème journée mondiale du paludisme sous le thème : “Le genre, l’équité en santé et les droits humains”.

Dans son message à l’occasion de cette Journée, le ministre de la santé publique, hygiène et prévention, a annoncé dans les tous prochains jours, l’introduction du vaccin R21/Matrix-M recommandé par l’OMS pour lutter contre le paludisme.

“L’introduction dans les prochains jours dans notre pays, du vaccin R21/Matrix-M recommandé par l’OMS dans la lutte contre le paludisme s’inscrit dans cette logique. Ce vaccin dont les effets sont satisfaisants est cité aujourd’hui comme exemple d’innovation en santé et une avancée scientifique pour tordre le cou à cette endémie chez les nourrissons et les enfants de moins de cinq ans” a-t-il déclaré.

En attendant l’introduction du vaccin, le docteur Roger KAMBA a rappelé à la population l’importance des mesures de prévention simples mais efficaces contre le paludisme. Il s’agit notamment de l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide, l’assainissement de l’environnement, la consultation immédiate en cas de fièvre.

Le Docteur Roger Kamba a également invité la population congolaise à mener des actions concrètes pour que l’OMS retire la RDC de la liste rouge des Etats affectés par le paludisme.

“Je vous invite à mener des actions pouvant conduire l’OMS à retirer la RDC de la liste rouge des Etats affectés par le paludisme, surtout qu’il est observé dans notre pays une stagnation de cas palustres depuis 2015, voire une tendance haussière des cas de paludisme. Le Rapport du Programme National de Lutte contre le Paludisme de l’exercice 2022 signale que le pays a enregistré 27.296.419 cas de paludisme dont 13.300.804 cas chez les enfants de moins de cinq ans et 1.209.537 cas chez les femmes enceintes. Le pays a pleuré 24.880 morts attribués essentiellement à cette endémie dont 16.921 enfants de moins de cinq ans”

La lutte contre le paludisme est un combat collectif qui nécessite l’implication de tous les acteurs de la société. Le gouvernement, les partenaires au développement, la société civile et la population ont tous un rôle à jouer pour éliminer cette maladie du pays.

 

Orchidée




“Maghreb sans le Maroc”: Le rêve algérien brisé par la Mauritanie et la Libye

La Mauritanie n’a pas pas participé à la réunion organisée par le duo Saied-Tebboune en Tunisie visant à sceller une nouvelle alliance maghrébine qui exclue le Maroc. La Libye qui y a participé via le président de son Conseil présidentiel, a aussitôt envoyé un représentant muni d’une lettre adressée au Roi Mohammed VI.

La situation est critique au Maghreb avec les tensions créées par l’Algérie visant la mise sur le carreau du Maroc. Depuis sa rupture unilatérale des relations diplomatiques avec le Royaume, le pouvoir algérien s’est engagé dans une stratégie de décomposition du Maghreb arabe, en tentant de rebattre les cartes à son avantage.

« Diviser pour mieux régner », c’est le nouveau mot d’ordre d’Alger, et pour cela, il fallait mettre la Tunisie en poche. Profitant d’une élection au même moment, et d’une détérioration de la situation démocratique similaire dans les deux pays, le dirigeant algérien Abdelmadjid Tebboune s’est lié d’une amitié contextuelle avec le président tunisien, Kais Saied.

Après plusieurs démonstrations de défiance vis-à-vis du Maroc, la Tunisie n’a plus de réticences à se fâcher avec Rabat en suivant les directives algériennes. C’est comme cela que Tunis a suivi le plan d’organiser une sorte de Maghreb sans le Maghrib (le Maroc).

Le 22 avril, une deuxième réunion dite « consultative » excluant le Maroc, s’est tenue à Carthage entre Kaïs Saïed, Abdelmadjid Tebboune et le président du Conseil présidentiel libyen Mohamed Younès Menfi.

La déclaration ne fait pas référence, même implicitement, aux deux autres membres de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), le Maroc et la Mauritanie, absents à la rencontre. La Mauritanie qui a été « travaillée au corps » depuis plusieurs mois par l’Algérie pour la faire adhérer à cette idée d’un Maghreb sans le Maroc, a tout bonnement refusé de se joindre à cette mascarade en privilégiant son approche équilibrée entre Alger et Rabat.

La défection de la Mauritanie a créé l’étonnement en Algérie qui pensait avoir réussi son coup, surtout après les récentes démonstrations d’amitié entre les deux pays, et les efforts consentis par Alger qui a lancé ou relancé certains projets bilatéraux comme ceux de la pêche maritime ou encore l’ouverture d’une route entre l’Algérie et la Mauritanie.

Fin février et mars, le président Mohamed Ould El Ghazouani s’était même déplacé en Algérie deux fois, notamment à Tindouf pour l’inauguration de deux postes frontaliers, une zone franche et une route reliant Tindouf et Zouérate. Le mois de mars, El Ghazouani avait pris part au forum des pays exportateurs de gaz.

L’Algérie pensait avoir la Mauritanie sous la main et le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf s’était même pris la liberté d’affirmer que Nouakchott n’avait aucune réticence à rejoindre l’initiative algérienne de former un Maghreb sans le Maroc, jusqu’à s’étonner de la défection mauritanienne.

« Au vu de l’entente avec Alger affichée ces derniers mois, l’attitude de la Mauritanie reste une énigme qui mérite d’être clarifiée », a réagi le média algérien TSA, suite à l’absence de Nouakchott.

En revanche, la Libye que le Maroc a appuyée comme aucun autre pays pour sa reconstruction démocratique post-crise, a participé à la mascarade algéro-tunisienne avec la présence du Président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Younes El Menfi.

Cette prise de position a aussitôt fait l’objet d’éclaircissements et d’explications de la part de la partie libyenne qui a dépêché le lendemain un envoyé personnel d’El Menfi à Rabat pour exprimer les remerciements de son pays au Roi Mohammed VI pour le soutien constant à la cause libyenne, tout en soulignant l’importance du renforcement de l’UMA. Un message clair qui soutient que la Libye ne tourne pas le dos à l’UMA.

L’envoyé personnel qui a été reçu, mardi à Rabat, par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a remis un message écrit de la part de Mohamed Younes El Menfi au Roi Mohammed VI.

Une source proche du Conseil présidentiel libyen avait aussitôt réagi à la participation de la Libye à la réunion instiguée par l’Algérie et la Tunisie contre le Maroc, en rejetant en bloc toute velléité visant la création d’un cadre alternatif qui se substituerait à l’UMA.

La même source avait, au contraire, assuré de la nécessité de renforcer l’Union du Maghreb arabe dont les bases ont été jetées en 1989 à Marrakech par les cinq pays de la région.

Pour sa part, l’ambassadeur Aboubaker Ibrahim Ataweel, chargé d’Affaires à l’ambassade de Libye au Maroc, a indiqué que la visite de l’envoyé personnel visait à réaffirmer l’excellence des relations de fraternité liant la Libye et le Maroc, et dans le cadre des efforts visant le renforcement de l’UMA. L’ambassadeur libyen a également soutenu le rôle agissant joué par le Maroc en faveur de l’intégration maghrébine.

Les tentatives de division de l’espace maghrébin par l’Algérie et de prise de contrôle sur la région en mettant tous les pays au pied, ne semblent pas encore se concrétiser pour les dirigeants algériens. Si la Tunisie a tourné le dos au Maroc pour l’instant, les événements et la conjoncture internationales ne lui donnent pas raison. Miser sur le cheval perdant ou la tentation de redéfinir un nouvel ordre maghrébin, pourrait impliquer de lourdes conséquences régionales face à une région des moins intégrées.

Yasmine Saih




USMA-RSB: les Algériens déclarés perdants (3-0) sur tapis vert

L’USMA a été déclarée perdante sur tapis vert après son match non joué contre la RS Berkane en demi-finale aller de la Coupe de la CAF. La décision de la CAF est finalement tombée, ce mercredi 24 avril.

A l’issue de la réunion de la commission des compétitions interclubs de la Confédération africaine de football (CAF), l’USM Alger a été déclarée perdante (3-0) sur tapis vert après son match non joué contre la RS Berkane (RSB), le dimanche 21 avril.

La demi-finale aller de la Coupe de la CAF, censée se tenir à 20 heures au Stade du 5 juillet, n’a finalement pas eu lieu après que les autorités algériennes ont confisqué les maillots habituels et officiels de la RSB.

Motif: la présence de la carte intégrale du Maroc, avec son Sahara, sur ledit maillot. La douane algérienne s’est empressée de confisquer le maillot des Berkanis dès leur arrivée à l’aéroport d’Alger Houari Boumédiène.

S’en suivirent une série d’intimidations et autres agressions durant tout le séjour des derniers représentants nationaux en compétitions continentales.

Le match retour est prévu le 28 avril au Stade municipal de Berkane, à partir de 20 heures.

Par Le360sport




Les réalisations du Maroc dans divers domaines sont le fruit de la Vision Royale éclairée (M. Akhannouch)

Les réalisations du Maroc dans les domaines constitutionnel, démocratique, de développement, diplomatique ou encore sportif sont le fruit de la Vision Royale éclairée qui a toujours été le socle de la consécration de l’État moderne, a affirmé, mercredi à Rabat, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

Conformément à la Vision Royale clairvoyante, la diplomatie marocaine a réalisé plusieurs percées dans le dossier du Sahara marocain, ayant abouti à une succession des reconnaissances, à l’échelle internationale, de la marocanité du Sahara, qui viennent consacrer la pertinence de l’Approche Royale dans la gestion de ce différend artificiel, a souligné M. Akhannouch lors de la séance plénière conjointe, tenue par les Chambres des représentants et des conseillers pour la présentation du bilan d’étape de l’action du gouvernement conformément à l’article 101 de la Constitution.

Cette Approche perspicace vise à faire des provinces du Sud du Royaume un espace géopolitique de référence, porteur de paix, de stabilité et de prospérité pour la région euro-africaine, permettant ainsi de mobiliser davantage de soutien international à la première cause nationale et à l’initiative d’autonomie, a-t-il relevé.

De même, le sérieux et la solidité de la position marocaine dans le cadre du processus onusien offrent également des perspectives prometteuses pour ériger le Sahara marocain en “porte d’accès” du monde à l’Afrique et premier point de passage des flux économiques et humanitaires vers le sous-continent, au regard du riche legs historique en commun entre le Royaume et le reste des peuples d’Afrique, confortant ainsi la position stratégique du Maroc dans son environnement continental, et créant des conditions propices pour l’attraction de grands investissements mondiaux, a-t-il dit.

Et de souligner que le Royaume, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi, est engagé dans une nouvelle génération de partenariats avec nombre de pays frères et amis, citant comme exemple la réussite du Maroc, aux côtés de l’Espagne et du Portugal, à obtenir l’organisation conjointe de la Coupe du monde 2030, une opportunité renouvelée en vue de renforcer la coopération et le partenariat avec ces deux pays sur les plans sportif, économique et civilisationnel.

M. Akhannouch a également rappelé la signature de plusieurs accords et de la Déclaration “vers un partenariat novateur, renouvelé et enraciné entre le Royaume du Maroc et l’Etat des Emirats Arabes Unis”, qui constituent une opportunité de développer les divers volets de la coopération économique, commerciale et d’investissements entre les deux pays.

Cette dynamique, a-t-il précisé, a été renforcée par l’annonce par Sa Majesté le Roi d’une initiative internationale visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Océan atlantique, qui devrait contribuer à consacrer la dimension africaine du Maroc.

Après avoir hautement salué la pertinence de ces projets Royaux, M. Akhannouch a exprimé la pleine disposition et l’engagement du gouvernement à mobiliser ses moyens pour un accompagnement effectif de ces grands chantiers, que ce soit en termes d’amélioration de la qualité des infrastructures, ou à travers la consolidation des liens de coopération avec les pays partenaires amis et frères.

A cet effet, il a rappelé les initiatives et positions du Souverain en faveur de la cause palestinienne, qui démontrent sans ambages que le Maroc, Roi et peuple, est engagé à faire de cette question une cause nationale.

Sur un autre registre, M. Akhannouch a mis en avant la place importante qu’occupe le Maroc sur la scène internationale dans le domaine des droits humains, estimant que l’élection du Royaume à la présidence du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies n’est qu’une consécration du processus mené par le Maroc en matière de droits humains et une expression claire de la confiance et de la crédibilité dont jouit le Royaume dans ce domaine.

Et de poursuivre que la décision de Sa Majesté le Roi d’instaurer le Jour de l’an amazighe, jour férié national officiel payé, a constitué un moment historique marquant qui permettra de consolider les acquis majeurs réalisés dans ce domaine.

Mettant en avant la Haute Sollicitude dont le Souverain entoure les questions de la femme et de la famille en général, et Son souci constant de préserver la cohésion familiale, M. Akhannouch a rappelé la Lettre Royale adressée, le 26 septembre 2023, au Chef du gouvernement relative à la révision du Code de la famille ainsi que les larges consultations et auditions participatives engagées par l’Instance chargée de cette révision avec les différents acteurs concernés.

Les Hautes Instructions Royales avaient stipulé de soumettre les propositions d’amendement qui vont émaner de ces larges consultations participatives à la Haute appréciation de SM le Roi, Amir Al-Mouminine, le garant des droits et libertés des citoyens, dans un délai maximum de six mois et ce, avant l’élaboration par le gouvernement du projet de loi à ce sujet et sa soumission au parlement pour adoption, a-t-il noté.

Dans ce sens, le Chef du gouvernement s’est dit honoré d’avoir soumis à la Haute appréciation de Sa Majesté le Roi, Amir Al Mouminine, les propositions de l’Instance chargée de la révision du Code de la famille conformément au délai fixé par le Souverain.

M. Akhannouch a tenu, en conclusion, à exprimer sa profonde gratitude à SM le Roi pour les réalisations et la renaissance qu’a connues le Maroc sur tous les plans, soutenant que le gouvernement est honoré d’assumer la responsabilité d’exécution des Hautes Directives Royales.

MAP




Xavier Driencourt: «La reconnaissance de la marocanité du Sahara est inscrite dans le devenir de la position diplomatique de la France»

Sur le plateau de l’émission «Points de Vue», diffusée sur Le Figaro TV, Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France à Alger, s’est dit convaincu que la reconnaissance par la France de la souveraineté du Maroc sur son Sahara est d’ores et déjà prévue par l’Élysée.

Invité le mardi 23 avril par la chaîne Le Figaro TV dans son émission «Points de Vue», Xavier Driencourt, ancien ambassadeur de France à Alger (de 2008 à 2012 puis de 2017 à 2020) a expliqué que le réchauffement des relations maroco-françaises débouchera à coup sûr sur une reconnaissance par l’État français de la marocanité du Sahara et, déclenchant par ricochet une énième brouille entre Paris et Alger.

«Nous nous rapprochons du Maroc. Et qu’est-ce qui va se passer du côté algérien? De mon point de vue, il y a deux possibilités: soit nous nous brouillons à nouveau avec les Algériens, surtout si nous reconnaissons la marocanité du Sahara, ce qui me semble inscrit dans les faits et le devenir de notre position diplomatique. Ou alors, pour nous faire pardonner ce rapprochement avec Rabat, nous serons conduits à donner des gages supplémentaires à l’Algérie. C’est un équilibre très compliqué. C’est du funambulisme», a estimé l’auteur de «L’Énigme algérienne: chroniques d’une ambassade à Alger» (éd. L’Observatoire).

Interrogé sur les raisons de ce changement de pied diplomatique de la France en faveur du Maroc, l’ancien diplomate explique, dans des termes on ne peut plus clairs, que «la France a davantage d’intérêts avec le Maroc, ne serait-ce que sur le plan économique, alors qu’avec l’Algérie, nos intérêts sont extrêmement limités».

«Les Algériens ont choisi la Chine, la Turquie ou l’Allemagne au détriment de la France. Il y a aussi la volonté de se rabibocher avec un partenaire qui joue un rôle important en Afrique. Et j’imagine que le président de la République française a constaté que ses efforts vis-à-vis de l’Algérie n’ont pas produit beaucoup de résultats», a-t-il poursuivi.

Interrogé sur l’absence au Maroc d’un ressentiment historique à l’égard de la France similaire à celui persistant en Algérie, Xavier Driencourt a répondu en pédagogue: «Tout simplement parce que l’histoire n’est pas la même. Le Maroc fut un protectorat. Il y avait toujours le sultan du Maroc. L’Algérie, quant à elle, était un département français, comme la Corrèze. C’est donc complètement différent.» Dans un entretien avec Le360 en mars dernier, le diplomate français avait confié à ce sujet que «tant que le discours anti-français est mis en avant en Algérie, il y aura toujours un bouc émissaire aux difficultés du pays».

Par Saad

Bouzrou




CAF: déclarée perdante (0-3) contre la RS Berkane, l’USM Alger risque des « sanctions additionnelles »

Déclarée perdante sur tapis vert après le match non joué contre la RS Berkane, l’USM Alger reste exposée à de nouvelles sanctions qui peuvent s’étendre jusqu’à la Fédération algérienne de football (FAF).

La Commission d’organisation des compétitions interclubs et de la Gestion du système des licences des clubs de la Confédération africaine de football a envoyé ce mercredi les copies de son verdict aux Fédérations marocaine et algérienne concernant le match non joué entre la Renaissance sportive de Berkane (RSB) et l’Union sportive de la médina d’Alger (USMA) pour le compte de la demi-finale aller.

Selon un communiqué de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), en plus de la perte du match aller sur le score de 3-0, la CAF pourrait ajouter des sanctions additionnelles contre l’équipe algérienne qui pourraient même toucher la FAF.

En effet, en plus de la défaite de l’USM Alger (3-0) sur forfait, la Commission d’organisation des compétitions interclubs a soumis le cas au jury disciplinaire de la CAF pour d’éventuelles sanctions disciplinaires.

Par ailleurs, le match retour programmé pour le 28 avril à 20h00 au stade municipal de Berkane a été maintenu, selon la même source.

Pour rappel, la rencontre devait se jouer dimanche dernier dans la capitale algérienne, mais elle a été annulée après que les autorités algériennes aient confisqué les maillots habituels et officiels de la RSB floqués de la carte complète du Maroc.

La FAF avait, tout en déposant un recours devant la CAF contre les maillots de la RSB, proposé des maillots contrefaits aux joueurs marocains. Ce que la CAF a rejeté dans un premier avant de confirmer son rejet dimanche dernier (le jour du match).

Dans une correspondance adressée à la FAF (voir ci-dessous), le jury d’appel de l’instance suprême du football africain a sommé les dirigeants algériens de respecter sa décision prise la veille, autorisant le club marocain à jouer avec son propre maillot.

Samedi, le comité de la CAF avait décidé que, le maillot porté par les joueurs du club de football marocain était conforme aux statuts et réglementations de la CAF. La RSB est, par conséquent, autorisée à le porter en toute circonstance.

Confisqués vendredi par les douanes de l’aéroport Houari Boumedienne qui ont interdit l’entrée sur leur territoire au staff et aux joueurs de la RSB, les maillots de la RSB n’ont été restitués à la délégation marocaine que dimanche après l’annulation de la rencontre.

Par Marouane Tabet




En visite d’inspection, Felix Tshisekedi préoccupe par la lenteur des travaux sur l’avenue Nguma

Ce mercredi 24 Avril 2024, le Président Félix Tshisekedi a effectué une visite d’inspection des travaux de réhabilitation de l’avenue Nguma située dans la commune de Ngaliema.

De Kintambo magasin au Palais de marbre, le Chef de l’État a constaté la lenteur dans la réalisation des travaux et toutes les conséquences que celle-ci engendre entre autres les embouteillages et les dérives des conducteurs.

Le Président Félix Tshisekedi a interpellé les entrepreneurs engagés dans ce chantier et a instruit l’Office de voirie et drainage (OVD) à faire diligence afin de soulager la peine des populations des quartiers environnants.

Fermée depuis le mois de janvier, l’avenue Nguma est la principale artère permettant aux habitants de quartiers résidentiels de l’Ouest de Kinshasa (Joli parc, Ma Campagne, UPN, Delvaux, Cité verte, Mama Mobutu) d’atteindre le centre-ville.




« La Rdc a un budget trois fois plus important qu’il ne l’était il y a trois ans » (Nicolas Kazadi)

Le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi-Kadima Nzuji et le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, ont co-animé ce mercredi 24 avril dans la salle de Presse RTNC3, un briefing presse autour de la « Restitution de la participation de la RDC aux Assemblées de Printemps FMI-Banque Mondiale : enjeux, retombées et perspectives »

Dans son mot introductif, Nicolas Kazadi a de prime abord précisé que le voyage de Washington avait une connotation particulière dans l’objectif primordial de remettre le pays sur les rails notamment sur le plan de la gestion financière, de la gestion économique, des réformes pour lui permettre d’aller encore plus loin.

Précisant la symbolique de ce voyage qui s’est effectué la veille du début de la sixième et dernière revue du programme triennale mis en œuvre avec les partenaires du FMI, le patron des finances a souligné des progrès considérables réalisés en terme de gestion de finance publique.

“Si nous sommes arrivés à la cinquième revue, ça veut dire qu’on a parcouru beaucoup de chemins. À chaque revue, il y avait une évaluation approfondie de tout ce que nous avions fait en matière de gestion budgétaire, monétaire, en matière de réforme économique. Ce qui est une première, parce que ça n’avait jamais été fait. Lorsque le FMI approuve une revue ça veut dire que nous évoluons dans la bonne direction globalement. Nous sommes arrivés pour la première fois de notre histoire à dépasser la cinquième revue.

Cette sixième revue qui commence demain, va nous permettre si tout se passe bien, de conclure pour la première fois un programme. C’est très symbolique de conclure un programme parce que nous sommes dans un monde qui est un peu globalisé, et donc toute l’attention du monde économique mondiale est sur le pays qui performe”, a-t-il dit.

Nicolas Kazadi a relevé dans la foulée que ces performances engrangées ont permis au pays d’avoir un budget différent, trois fois plus important qu’il ne l’était il y a trois ans, mais surtout de mobiliser des ressources extérieures beaucoup plus importantes. Plus de 5 milliards environ des ressources extérieures pour financer le développement.

En ce qui concerne salaire et rémunération, il a précisé : “En salaire et rémunération, on a payé plus de monde et ils gagnent plus d’argent.

S’agissant de la rémunération, l’effort que nous devons faire maintenant, c’est de regarder salaire et prime, comment on fait pour que ça soit plus égalitaire et qu’il y ait plus de salaire et moins de prime.”

Le ministre des Finances a également évoqué l’appui extérieur : “Près de 5 milliards de dollars supplémentaires. C’est pour la première fois de l’histoire de ce pays que nous avons assez d’argent pour envisager construire de grandes infrastructures comme les routes qui vont nous permettre de relier Banana à Bukavu grâce aux ressources extérieures.”

Nicolas Kazadi a enfin promis de continuer les réformes en approfondissement des recettes publiques et des ressources extérieures.