En prévision des championnats d’Afrique de Natation Angola 2024: Coup d’envoi hier des entrainements des Léopards à la Maison de France 

‘’Qui veut aller loin, ménage sa monture’’ dit-on. La Fédération de Natation de la République Démocratique du Congo ‘’Fénaderec’’ l’a bien compris.

En prévision des championnats d’Afrique des Nations prévus du 30 avril au 4 mai 2024, M. Ibrahim Muntu, Directeur Technique National, a convoqué les Léopards natation au nombre de 9 présélectionnés pour démarrer hier Lundi 22 avril 2024 les entrainements à la piscine de la maison de France, à la Gombe.

Les 9 athlètes présélectionnés convoqués par le DTN pour la séance de l’entrainement d’hier lundi 22 avril 2024 à la Maison de France sont :

1. Muntu Kupiata

2. Ndomne Impelenga

3. Ngondo Mputu

4. Lomomo Ndobi

5. Ngoie Minzadyna

6. Ekungola Babaki

7. Ngoie Kazadi

8. Nembetua Nkumu

9. Miansadi Mpolo.

Antoine Bolia




Boxe: Gros plan sur les médaillés du Tournoi Mandela African Boxing CUP en RSA

Au Tournoi Mandela African Boxing Cup clôturé le dimanche 21 avril 2024 à Durban, en Afrique du Sud, la RDC a terminé 1ère sur 22 pays participants. Moisson abondante de la RDC 19 médailles (10 or, 3 argent et 6 bronze).

Les médaillées d’or

-48 kg Bénédict Diyoka

-57 kg Marcelat Sakobi

-63 kg Merveille Mbalayi

-71 kg  Steve Kulenguluka

+92 kg Antony Bweluzey

Autres médaillés d’or

-52 kg  Gisèle Nyembo

-66 kg Brigitte Mbambi

-81 kg Marie Joëlle Mwika

-81 kg Jorbelle Malewu

-80 kg Pita Kabeji Peter

Les Médaillés d’argent

-60 kg Thérèse Yumba

-86 kg Nathan Mbeli

-67 kg  Hassan Kabengele

Les médaillés de bronze

1. Boniface Zengala

2. Tulembekwa Zola

3. Tshama David

4. Fiston Mbaya Mulumba

5. Landry Matete

6. Idriss Kitangila.

L’IBA a octroyé de prix aux trois premiers de chaque catégorie à ce tournoi Mandela Africain Boxing Cup 2024. De la manière suivante :

1er 5000 $

2è 3000 $

3è 1500 $

Les Léopards/boxe pensent désormais à Thaïlande où se déroulera la dernière étape qualificative pour les Jeux Olympiques Paris 2024.

Antoine Bolia




Système éducatif : Tony Mwaba à la recherche de l’expérience Ghanéenne 

Depuis quelques jours, le ministre de l’EPST, le professeur Tony Mwaba Kazadi séjourne à Accra, au Ghana, pour une mission officielle qui n’a comme objectif que l’amélioration du système éducatif congolais.

Ce lundi 22 avril, le numéro 1 du Sous-Secteur de l’EPST a eu un échange fructueux avec le ministre ghanéen de l’Education, le Docteur Yaw Osei Adutwum.

Leur entrevue a tourné autour de la cantine scolaire, la gratuité de l’enseignement au niveau secondaire et la numérisation du système éducatif congolais.

Pour le ministre Tony Mwaba, il était impérieux, alors que la RDC tient à lancer la phase expérimentale de la cantine scolaire l’année scolaire prochaine, de même que le Président de la République Félix Tshisekedi avait promis l’extension de la gratuité de l’enseignement au niveau secondaire, qu’il puisse se référer à ce pays ami qui est un peu en avance que nous.

Il sied de noter que ces échanges ont eu lieu avant la conférence des Ministres de l’Enseignement des pays francophones qui se tiendra en Côte d’Ivoire du 23 au 27 avril 2024.




A Accra : Le ministre Tony Mwaba palpe du doigt l’effectivité de la transformation numérique du système éducatif Ghanéen

Le professeur Tony Mwaba, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique de la RDC séjourne à Accra, capitale de la République du Ghana, dans la quête des expériences pour la numérisation du système éducatif congolais.

Invité par l’entreprise “Hitect Katon”, le ministre de l’EPST accompagnés des experts de son ministère ont effectué une descente ce lundi 21 avril, dans les installations de cette entreprise pour s’enquérir de l’effectivité de la transformation numérique du système éducatif Ghanéen.

Une brève présentation de la solution “Global School Smart “GSS” lui a été faite, suivie des visites de l’atelier d’assemblage des tablettes et le studio de préparation et conception des contenus pédagogiques réalisés par les enseignants.

Dans ce pays frère, l’entreprise Katon est présente et y a déployé des solutions NTIC sur les apprentissages et la formation continue, numérisés. L’objectif c’est de rendre le système éducatif compétitif.

Ce faisant, le ministre et son équipe ont effectué une visite guidée dans deux écoles de référence de Ghana à savoir : Achimota Senior High School et Accram Girl’s Senior School pour assister à des séances d’enseignement pédagogiques numérisés.

Ces deux écoles ont formé respectivement certains chefs d’État ghanéen et la jeune féminine ghanéenne.

Bien plus, le professeur Tony Mwaba s’est entretenu avec son homologue du Ghana, le ministre Yaw Osei. Les questions relatives à la gratuité de l’enseignement au niveau primaire et secondaire ; la numérisation du système éducatif, et la cantine scolaire, ont été abordées par les deux personnalités.

Il est important de souligner que l’entreprise Hitect Katon, est une filiale du Groupe Goden Tintons Investment, basée à Accra, en République du Ghana.




Présence remarquable de Vodacash à la 5ème édition du salon E-commerce et Fintech

Vodacash, un leader dans le secteur technologique et financier, a activement participé à la 5ème édition du salon E-commerce et Fintech. Ce salon a pour objectif de réunir les acteurs économiques afin de discuter des problématiques et des solutions offertes par la fintech.

Selon un communiqué publié à Kinshasa, l’inclusion financière demeure un enjeu majeur pour le développement économique d’une nation, et VODA CASH, à travers son produit M-Pesa, se positionne aux côtés de tous les acteurs économiques pour les accompagner dans la croissance de leurs activités.

« Dans sa noble mission d’offrir un large éventail de produits financiers mobiles inclusifs, M-Pesa propose des services tels que les dépôts (Cash-In), les retraits de fonds (Cash-Out) et les paiements en ligne, réduisant ainsi la nécessité de déplacements et stimulant le commerce électronique », indique le même document.

Selon Taty Furume, Directeur général adjoint de VODA CASH, « il est impératif de ne pas dissocier la fintech du développement économique d’un pays à l’ère actuelle. M-Pesa offre des solutions numériques adaptées à tous types d’organisations grâce à ses API ouvertes, ainsi qu’à la qualité de ses services ».

Soulignons que ces journées ont été riches en échanges, offrant un cadre propice aux acteurs de l’écosystème pour mettre en avant leurs compétences et leur savoir-faire dans l’expansion de cette nouvelle ère économique. M-Pesa est fière d’avoir contribué au succès de cet événement en tant que sponsor.

Disons que M-Pesa est le service de monnaie électronique de VODACASH SA, une filiale de Vodacom Congo. M-Pesa offre une large gamme de produits et services à valeur ajoutée avec un rapport qualité/prix adapté au pouvoir d’achat de la population Congolaise, et contribue au développement socio-économique de la RDC, en ligne avec sa vision d’encourager l’inclusion financière des communautés.

Avec une base active de plus de 6 millions d’abonnés, M-Pesa s’est positionné, depuis son lancement en octobre 2012, comme un acteur-clé du programme d’inclusion financière de la RDC qui est soutenu par la Banque Centrale du Congo (BCC). M-Pesa offre commodité et efficacité à des millions d’hommes et de femmes de toutes professions et de toutes catégories socio-professionnelles dans leurs transactions financières.

Ainsi, M-Pesa vise à contribuer à la croissance économique à travers l’augmentation des flux financiers et des revenus des ménages, le développement de la microfinance et de l’épargne, la transformation de l’économie informelle en économie formelle, et l’accompagnement de ses clients dans leur mode de vie quotidien avec des solutions financières adaptées.




Les problèmes de la protection du bassin du fleuve Congo et de son peuple au cœur d’un conclave à Kinshasa

Le conclave du bassin du Congo s’est ouvert ce lundi 22 avril 2024 à Kinshasa. Ce projet piloté par l’ambassade des Etats Unis d’Amérique à Kinshasa avec un financement du gouvernement des États-Unis et administré par le groupe Utalii Kwetu et Kongo River, réuni 130 participants venus de la République du Congo, de la Rd Congo, du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Cameroun. Ces assises qui sont organisées pendant 3 jours, soit du lundi 22 au mercredi 24 avril 2024 ont pour but de mettre en réseau, de partager de meilleures pratiques et de promouvoir des solutions locales aux problèmes locaux.

Six thématiques ont été retenues pour ce conclave à savoir : l’écotourisme, conservation et protection de la biodiversité, gestion et valorisation des déchets, déforestation et production des énergies alternatives et renouvelables, gouvernance foncière, gouvernance forestière et agriculture durable, culture et éducation environnementale et droits socio-économique des populations locales, autochtones et riverains et valorisation des savoirs traditionnels.

Prenant la parole à l’ouverture de ce conclave, l’ambassadrice des Etats Unis d’Amérique en Rdc Lucy Tamlyn a rassurée de l’accompagnement de son pays dans la question liée à la protection au bassin du Congo et du développement de son peuple.

« Le gouvernement des États-Unis, y compris la Maison Blanche, a des projets ambitieux pour résoudre la crise climatique et croit que les pays représentés ici joueront un rôle clé pour conduire le monde vers un avenir plus vert par leur gestion du Bassin du Congo », explique-t-elle.

Malheureusement, le Bassin du Congo et son peuple sont de plus en plus menacés. La culture sur brûlis, l’urbanisation, la croissance rapide de la population, la production de charbon de bois, la déforestation, l’exploitation forestière and minière illégale, le commerce de viande de brousse et le changement climatique contribuent tous à la dégradation de l’environnement. La perte de ces forêts vitales entraînerait des conséquences dévastatrices et irréversibles pour les peuples du Bassin du Congo et le reste du monde. Mais j’ai bon espoir qu’en travaillant ensemble, nous pouvons assurer l’avenir du « deuxième poumon du monde ».

Sachez que les États-Unis sont votre partenaire dans cette entreprise importante.

Par l’entremise du Programme régional de l’Afrique centrale pour l’environnement de l’Agence américaine pour le développement international – plus connu sous le nom de CARPE – nous investissons chaque année 50 millions de dollars dans le Bassin du Congo. Cette aide soutient les efforts visant à conserver et à gérer durablement les ressources naturelles, renforce les capacités locales, préserve la biodiversité et les services éco-systémiques et profite aux communautés locales.

Nous continuerons de travailler dans le cadre du Partenariat du Bassin du Congo pour coordonner nos efforts avec nos partenaires. Nous restons attachés à l’engagement collectif pris à la COP26 de fournir 1,5 milliard de dollars pour soutenir cet écosystème vital », a souligné la diplomate américaine dans son mot.

Représentant Mme la ministre d’État en charge de l’Environnement et développement durable, le professeur Malasi, conseiller politique et diplomatique, en charge du changement climatique qui salue la tenue de ce conclave, invite le pays du bassin du Congo à continuer à réfléchir ensemble pour sauvegarder ce patrimoine commun.

« Sans les forêts, nous n’aurons pas l’oxygène. Avec ce conclave et d’autres initiatives semblables, nous sommes contents que les peuples propriétaires des forêts peuvent se mettre d’accord et prendre conscience pour protéger cette ressource », a-t-il dit.

A noter que les participants concevront et proposeront des projets qu’ils investissent dans les populations des pays concernés. Cette cérémonie d’ouverture avait connu la participation des quelques autorités politiques administratives et diplomatiques, notamment la ministre de la Culture et art de la Rdc.

Osée Kalombo




SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan préside à Meknès l’ouverture de la 16ème édition du SIAM

Son Altesse Royale le Prince Héritier Moulay El Hassan a présidé, lundi à Mechouar Stinia-Sahrij Souani à Meknès, la cérémonie d’ouverture de la 16ème édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM), organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, du 22 au 28 avril, sous le thème “Climat et agriculture : Pour des systèmes de production durables et résilients”.

Au début de la cérémonie d’ouverture de cette 16ème édition, dont l’invité d’honneur est le Royaume d’Espagne, SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a procédé à la remise de 3 certificats de reconnaissance des Signes Distinctifs d’Origine et de Qualité aux présidents des groupements de producteurs de produits de terroir labellisés au cours de la campagne 2023-2024.

Ainsi, le premier certificat a été remis à M. Abdelkrim Bayad, président de la Fédération des professionnels d’amandes de l’Oriental pour l’Indication géographique “Amandes Beni Snassen” (région de l’Oriental), alors que le deuxième a été remis à M. Mohamed El Hadi, président de la coopérative Ait Bouguemez des producteurs agricoles pour l’Indication géographique “Pomme de la Vallée Ait Bouguemez” (région Béni Mellal-Khénifra).

Le troisième certificat a été remis à M. Abdessalam El Houadfi, directeur de la société “Le Petit Domaine SARL” pour le Label agricole “Oeufs de poules élevées en plein air”. Par la suite, SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a posé pour une photo souvenir avec les trois agriculteurs.

Un des principaux axes de développement des produits dans le cadre du “Plan Maroc Vert” et de “Génération Green”, le système de labellisation a pour objectifs la promotion de la qualité des produits de terroir et la valorisation du savoir-faire des populations locales, le développement des zones rurales et l’amélioration du revenu des agriculteurs, la protection des produits de terroir de qualité contre toute usurpation, ainsi que la promotion d’une agriculture en zone rurale capable de préserver la biodiversité et les ressources naturelles.

A l’entrée du Salon, Son Altesse Royale a été salué par M. Luis Planas, ministre de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation du Royaume d’Espagne, les personnalités représentant les pays étrangers invités (France, Roumanie, Tchéquie, Bénin, Burundi, Côte d’Ivoire, Eswatini, Gabon, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Libye, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Soudan et Soudan du Sud), ainsi que par Mme Josefa Leonel Correia Sacko, Commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture de la Commission de l’Union Africaine.

Par la suite, SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a visité les différents pôles du Salon et suivi des explications sur les produits exposés, notamment le pôle “Régions”, avant de poser pour une photo souvenir avec les présidents des conseils des régions.

Son Altesse Royale a également visité les stands “Eau et irrigation” et “Recherche et Innovation” au pavillon “Génération Green” du ministère de l’Agriculture, de la Pêche, du Développement rural et des Eaux et Forêts et les Pôles des “Institutionnels”, “Produits du terroir”, “lntrants élevage”, “Elevage”, “Agri-Digital” et “International”.

Au pôle “Agro-alimentaires”, SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan a suivi la projection d’une vidéo immersive sur les aspects de la digitalisation de l’agriculture avant de se rendre aux pôles “Agro-fournitures” et “Machinisme”.

Erigé à la place “Sahrij Souani” sur une superficie de 12,4 Ha, le SIAM, qui connaît la participation de 70 pays et de 1.500 exposants avec 40 conférences et tables rondes au programme, promet d’être une expérience enrichissante pour les professionnels et le grand public.

Il propose aux visiteurs une panoplie de produits et un machinisme agricole de dernière génération, à même de promouvoir la production agricole et animale et valoriser les secteurs clés de l’économie régionale, dont l’agroalimentaire et son corollaire l’industrie alimentaire.

L’édition 2024 du SIAM est marquée par l’introduction d’un nouveau Pôle “Agri-Digital”, illustrant le rôle des technologies digitales au service d’une agriculture plus performante et plus résiliente, l’extension importante du pôle “Produits du terroir”, valorisant la diversité agricole marocaine, et l’introduction du E-ticket pour améliorer les conditions d’accès.

Au fil des éditions, le SIAM a réussi le pari de se positionner comme événement phare du Maroc en général et de son agriculture en particulier. Il a acquis une dimension panafricaine de premier plan et est devenu la grand-messe des professionnels du secteur à l’échelle du continent.

A son arrivée au Salon, SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan avait passé en revue un détachement de la Garde Royale qui rendait les honneurs, avant d’être salué par le ministre de l’Agriculture, de la Pêche, du Développement rural et des Eaux et Forêts, le wali de la région Fès-Meknès, le président du conseil de la région Fès-Meknès, le gouverneur de la préfecture de Meknès, le président du conseil préfectoral de Meknès, le président du conseil communal de Meknès, le président de la commune Mechouar Stinia, le président de la chambre régionale de l’agriculture Fès-Meknès, le président et les membres du conseil d’administration et les sponsors du SIAM, le président de la fédération des chambres de l’agriculture et le président de la confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural.




Proclamation de la renaissance de l’Etat kabyle : un coup dur pour la junte militaire d’Alger

« Par cette présente loi, le 20 avril 2024 à 18 H 57 de Kabylie, au nom du peuple kabyle, je proclame le retour à la vie et pour l’éternité, de l’État Kabyle/ Awanek Aqvayli, sur la scène nationale et internationale. » Ferhat Mehenni, lit avec beaucoup d’émotion l’article 1er de la loi portant proclamation de la renaissance de l’Etat kabyle.

Samedi 20 avril 2024, il est 18h57 minutes, devant le siège de l’ONU, au bord de l’East River dans l’arrondissement de Manhattan, dans le quartier de Turtle Bay à l’est de Midtown, une foule bigarrée, d’origines diverses portant les couleurs du drapeau kabyle, chantent, en chœur, l’hymne kabyle, « Ass n Tlelli » (Le Jour de Liberté) sous la direction de celui qui prononcera quelques minutes plus tard, de manière solennelle, « la proclamation de la renaissance de l’Etat kabyle ». Ferhat Mehenni.

Cet homme enveloppé dans un burnous kabyle, qu’une jeune fille posait délicatement sur les épaules au moment où il s’apprêtait à lire l’article 1er de la loi portant proclamation de la renaissance de l’Etat kabyle, ne réalisait pas encore le long parcours qui l’a mené jusqu’au bas de la tour du siège de l’ONU pour vivre ces mots intenses.

Du 20 avril 1980, date historique du déclenchement du printemps berbère à Tizi-Ouzou, capitale de la Kabylie au 20 avril 2024, que de chemin parcouru. Un chemin semé d’embûches et de trahisons. Mais, aussi de beaucoup de réalisations et d’acquis. De la reconnaissance de l’identité berbère à la proclamation de la renaissance de l’Etat kabyle, en passant par l’enseignement de la langue berbère dans les écoles algériennes et son officialisation reconnue dans la constitution algérienne.

Des acquis chèrement payés. Il a connu la prison, l’exil, les tentatives d’assassinat et les mandats d’arrêt internationaux lancés à son encontre par le régime algérien, le 26 août 2021 et une condamnation à perpétuité prononcé par un tribunal algérien, le 14 novembre 2022. Le régime algérien pousse le bouchon plus loin en le fichant sur le journal officiel, comme un terroriste avec nombre d’autres intellectuels qui contestent la légitimité d’un pouvoir qui s’impose par la fraude électorale et rejeté par la majorité de la population. En Kabylie, c’est un zéro pointé qui a marqué le taux de participation à la présidentielle de décembre 2019, dans les deux principales wilayate (départements) du pays kabyle, Tizi-Ouzou et Bejaïa.

Le régime algérien, qui classe Ferhat Mehenni et certains de ses compagnons de route, n’a pas osé interpeller les autorités américaines pour arrêter ce « terroriste » qui les brave au pied de la tour abritant le siège de l’ONU à New-York. Tout comme il n’a pas pu protester auprès des autorités françaises pour ces manifestations régulières des milliers de militants du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), dans les rues de Paris et d’autres villes de l’hexagone.

Le régime d’Alger, malgré le coup dur reçu, est resté sans voix et on ne lui connaît aucune réaction. Ni en Kabylie où plusieurs manifestations ont marqué l’annonce faite à New-York, ni en Algérie ni à l’étranger. La presse algérienne, non plus, n’a pas évoqué l’événement, en emboîtant le pas au pouvoir en place qui la tient bien en main.

Rédigé par Hichem Aboud Dimanche 21 Avril 2024




Le Commonwealth de la Dominique réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain (Communiqué conjoint)

Le Commonwealth de la Dominique a réaffirmé, lundi à Rabat, son soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris le Sahara marocain.

Cette position a été exprimée dans un Communiqué conjoint publié à l’issue d’entretiens entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre des Affaires étrangères, des Affaires internationales, du Commerce et de l’Energie du Commonwealth de la Dominique, Vince Henderson.

Dans ce Communiqué conjoint, M. Henderson a réitéré le soutien de son pays à l’initiative d’autonomie, présentée par le Royaume en 2007, comme la seule solution crédible, sérieuse et réaliste pour la résolution du différend autour du Sahara marocain.

A cet égard, il a salué les efforts des Nations Unies en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable à ce différend régional.

En tant que membre de l’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO), le Commonwealth de la Dominique a salué l’ouverture d’une Ambassade de l’OECO à Rabat (18 octobre 2018) et d’un Consulat général à Dakhla (31 mars 2022), qui représentera certainement une grande opportunité pour consolider davantage les échanges bilatéraux entre le Royaume du Maroc et les six États de la Caraïbe orientale, souligne le Communiqué.




Officiel: Ferhat Mehenni proclame l’indépendance de la Kabylie

Comme attendu, l’indépendance de l’État kabyle vient d’être officiellement proclamée, ce samedi 20 avril à New York, par Ferhat Mehenni, président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad).

L’annonce de l’indépendance de l’État kabyle a été faite, ce samedi à 18h57, heure de Kabylie, par Ferhat Mehenni devant le siège des Nations unies à New York. La date, loin d’être anodine, coïncide avec la commémoration des tragiques printemps kabyles de 1980, 1981 et 2001. Le choix de l’heure fait, quant à lui, référence à la bataille d’Icheriden, qui a eu lieu le 24 juin 1857 en Kabylie.

À l’entame de son allocution devant une immense foule, composée essentiellement de la diaspora kabyle établie en Amérique du Nord, le président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et du Gouvernement provisoire kabyle (Anavad) a affirmé que le temps est venu de «redonner naissance, de manière officielle et définitive, à l’État kabyle».

«Considérant l’illégalité de l’annexion de la Kabylie à l’Algérie française, qui n’est attestée par aucun acte de reddition ou de capitulation de la Kabylie, ni en 1857, ni en 1871. Considérant la guerre de libération de la Kabylie contre l’Algérie, menée de 1963 à 1965, et qui n’a donné lieu à aucun acte de capitulation ou de reddition de la Kabylie. Considérant la naissance du gouvernement provisoire kabyle le 1er juin 2010 et du journal officiel de l’Anavad. Considérant l’adoption consensuelle de l’hymne national kabyle. Considérant l’adoption de la constitution kabyle accueillie avec fierté par le peuple kabyle et la mise en circulation de la carte d’identité kabyle (…), je proclame, au nom du peuple kabyle, la renaissance pour l’éternité de l’État kabyle sur la scène nationale et internationale», a clamé Mehenni dans une déclaration solennelle, suivie d’un tonnerre d’applaudissements et de vivats.

«Je le dis et je le répète: quelle que soit la répression, la question kabyle ne se résoudra ni par la prison ni par l’armée algérienne», a-t-il complété.

Intervenant le 16 avril au siège de l’ONU à New York, lors de la 23ème session de l’instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones, Ferhat Mehenni avait fait part de l’impératif d’intégrer la cause kabyle dans le processus onusien de décolonisation.

«Je propose qu’un groupe d’experts soit institutionnalisé au niveau de l’ONU et soit membre d’office de la quatrième commission chargée de la décolonisation. Il sera chargé de recevoir, étudier et éventuellement soutenir les demandes des peuples autochtones à inscrire leur territoire sur la liste des peuples à décoloniser, comme le réclame pacifiquement la Kabylie, pour elle-même par la voix du mouvement pour l’autodétermination, le MAK, et de l’Anavad, son gouvernement provisoire kabyle en exil», avait-t-il plaidé.

Par Saad Bouzrou