Darmanin: « Sans les services de renseignement marocains, la France serait plus touchée »

Le ministre français de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, s’est félicité, ce lundi à Rabat, de l’excellence de la coopération sécuritaire entre la France et le Maroc.

La coopération entre la République française et le Royaume du Maroc en matière de sécurité est excellente avec de très nombreux enjeux communs, dont la lutte contre la drogue et les réseaux terroristes et la criminalité, a indiqué Darmanin lors d’un point de presse, à l’issue de ses entretiens avec le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.

« Sans nos amis marocains et l’excellence de la police judiciaire marocaine, la France serait plus en danger qu’elle ne l’est », a relevé le ministre français, soulignant que les récentes interpellations qu’a connues le Maroc au nom des demandes formulées par la France montrent la grande efficacité de la police marocaine. « Sans les services de renseignement marocains, la France serait plus touchée”, a-t-il insisté.

Il a aussi tenu à remercier le Maroc qui va pouvoir aider très fortement la France dans l’organisation des grands événements sportifs notamment les Jeux Olympiques, rappelant que les deux pays ont déjà démontré leur savoir-faire lors d’autres manifestations sportives.

Nous pouvons compter l’un sur l’autre dans les grands événements sportifs qui s’annoncent en matière d’informations réciproques, a-t-il dit, citant dans ce sens la prochaine Coupe d’Afrique des Nations de football, prévue en 2025 au Maroc.

Après avoir évoqué la nouvelle menace que représente pour les deux pays la cybersécurité, le ministre français a affirmé qu’en matière de lutte anti-terroriste, la France est disposée à apporter son soutien au Maroc et aux efforts du Royaume pour faire face aux menaces qui peuvent naître dans la bande sahélo-saharienne.

Les deux pays partagent des renseignements précieux en matière de lutte antiterroriste, a-t-il poursuivi, exprimant ses remerciements « aux services marocains pour le travail important qu’ils opèrent avec la DGSI et les services français ».

Il a, d’autre part, salué « un dialogue franc entre deux grands pays amis dont l’objectif commun est de préserver nos démocraties, nos valeurs et lutter contre la radicalisation ».

« Nous avons une parfaite identité de vues en matière de lutte contre la criminalité et le terrorisme », a noté Darmanin.

Le ministre français a, par ailleurs, indiqué que son déplacement au Maroc s’inscrit dans le cadre de la nouvelle dynamique des relations bilatérales, précisant que l’objectif est de mettre en place une feuille de route ambitieuse pour chacun des secteurs, en phase avec la volonté des deux Chefs d’Etat de renouveler et de moderniser les relations stratégiques et d’amitié franco-marocaines.

Compte tenu de la proximité géographique et des liens culturels, linguistiques et humains, la question de la mobilité se trouve au cœur du dialogue entre les deux pays, a-t-il fait observer, soulignant que les flux des Français et des Marocains ne cessent de croître dans tous les secteurs notamment le tourisme, l’enseignement supérieurs, la formation professionnelle, le domaine agricole et les échanges culturels.

« Nos sociétés se connaissent et s’entrelacent par des liens familiaux et amicaux noués par l’histoire comme l’illustre l’importance de la population françaises d’origine marocaine », a fait remarquer le ministre français, rappelant que le Maroc compte six consulats généraux français et la France compte 17 consulats marocains qui contribuent à faire vivre les interactions entre les deux pays.

Le Maroc est un partenaire essentiel dans une gestion équilibrée de la mobilité, s’est-il réjoui.

A l’échelle régionale et internationale, le Maroc joue, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, un rôle de premier plan dans le traitement de la question migratoire, a encore dit Darmanin, expliquant que sur le plan bilatéral, la coopération a repris de manière énergique pour lutter contre l’immigration illégale et aider la migration légale.

« Notre ambition partagée est de pouvoir réunir bientôt le travail en commun des services techniques des deux ministères pour traiter ensemble des sujets d’intérêt commun pour les populations du Maroc et de la France”, a poursuivi le ministre français.

Darmanin a, en outre, abordé la coopération institutionnelle décentralisée, dont la régionalisation avancée voulue par Sa Majesté le Roi, la déconcentration et la formation des fonctionnaires, ainsi que la question de la protection civile avec les risques du changement climatique.

Evoquant l’islam de France, il a qualifié d’excellente la coopération avec les autorités religieuses marocaines, affirmant que l’Islam tel qu’il est pratiqué au Maroc est un modèle dont le mérite revient à Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

« Nous sommes très attentifs à la formation des imams et à la façon dont le Maroc peut nous aider dans ce domaine », a-t-il conclu.




Des primaires pour désigner le Président de l’Assemblée nationale ? Preuve grandeur nature d’une navigation à vue…

C’est par le communiqué n°001/USN/AKT/2024 signé Augustin Kabuya, sans qualité définie, et avec pour seule mention “Coordination”, que cette décision extrêmement grave est annoncée.

Pour plus de précision, en voici le texte intégral : “En application du Règlement Intérieur, l’Assemblée Nationale procédera, dans quelques jours, à l’application de son Bureau définitif.

“A cet effet, le Présidium de l’Union Sacrée de la Nation me charge, comme Responsable de la première force politique de la coalition majoritaire d’inviter les Députés nationaux membres de la Majorité pour l’élection primaire en vue de la désignation d’un seul candidat au poste de Président de l’Assemblée nationale. Ladite rencontre élective aura lieu ce mardi 23 avril 2024 à partir de 14 heures au Palais du Peuple.

“Ainsi, les élus du peuple auront le choix entre les concurrents ci-après :

1. Honorable BAHATI LUKWEBO Modeste

2. Honorable KAMERHE LWA KANYIGANYI Vital

3.. Honorable MBOSO N’KODIA PWANGA Christophe

“La présence de tous est souhaitée pour la désignation de cette personnalité pour assumer la mission générale de direction et de représentation de l’Assemblée nationale.

“Fait à Kinshasa, le 22 avril 2024”.

Les premières observations portent sur la tenue même de la réunion du Présidium de l’USN. Le communiqué est muet sur les membres y ayant pris part, moins encore sur la date et lieu.

Pour une structure informelle qui se charge de la mise en place des Institutions de la République, la moindre des choses aura pourtant été la publication du document du Présidium chargeant Augustin Kabuya de cette responsabilité énorme, outre l’évocation du dispositif du Règlement Intérieur de l’USN instituant les primaires pour départager les concurrents.

Vraisemblablement, l’initiative des primaires a été imposée aux trois candidats dont deux sont du Sud-Kivu (Grand-Kivu) et l’autre du Kwango (Grand Bandundu).

Ainsi, sous le leadership de l’Udps, l’Union sacrée de la nation ne veut pas assumer sa responsabilité dans la catastrophe annoncée.

En effet, le duel planifié Bahati-Kamerhe n’est pas pour rassurer le Sud-Kivu réduit à voir deux de ses fils s’entre-déchirer pour le poste de président d’une Assemblée nationale appelée deux gros enjeux inflammables : procéder à la re-visitation de la Constitution et gérer le second et dernier mandat de Félix Tshisekedi, tout en faisant conserver à l’Udps le Pouvoir après 2028.

C’est à ce même exercice, du reste, que sera confronté Christophe Mboso, voire tout autre speaker national au courant de cette législature.

A supposer que l’un des Sud-Kivutiens passe, Bahati ou Kamerhe ne se reconnaîtra ni véritablement ni nécessairement redevable à Félix Tshisekedi pour une raison valable : en les amenant sur le terrain des primaires, le Chef de l’Etat leur aura prouvé qu’aucun d’eux n’est son choix. La suite se devine.

Si, par contre, il se maintient en poste malgré son poids politique léger, Christophe Mboso aura conscience de ne pas bénéficier pleinement du soutien des députés nationaux Afdc-Unc et Alliés, encore moins celui du Chef de l’Etat qui ne l’aura pas adopté comme son choix.

Qu’il y ait désistement ou pas, le ponce pilatisme ou la fuite en avant (que sont les primaires improvisées) traduit la fragilisation de la Majorité parlementaire.

Au fait, dès qu’Augustin Kabuya a retiré sa candidature du poste de premier vice-président du prochain bureau de l’Assemblée nationale, les observateurs avertis pressentaient un coup fourré. Les prmaires en sont un.

Malheureusement, les choses pourraient aller de mal en pis en ce que, dans la configuration “géopolitique à la congolaise ” actuelle, le décor en état d’être planté par le régime Udps pour l’animation des institutions politiques de la République est celui-ci :

1. Président de la République avec Félix Tshisekedi : Espace Kasaï ;

2. Premier ministre avec JudithTuluka : Espace Kongo

3. Président de l’Assemblée nationale nationale avec Vital Kamerhe ou Modeste Bahati : Espace Kivu, à défaut Christophe Mboso : Espace Bandundu (sauf changement de dernière minute) et

4. Président du Sénat : à pourvoir.

A quel Espace va-t-il falloir confier la présidence de la chambre haute ? Espace Équateur ? Province Orientale ? Ou plutôt Katanga ?

Déjà, on ne voit pas un président du Sénat qui soit du Katanga quand on pense à la vacance prévue à l’article 78 au cas où le Président de la République est mis en impossibilité d’exercer ses fonctions.

Certes, dans la redistribution des maroquins, il se constate qu’après la présidence de la République exercée entre 1997 et 2018 successivement par Laurent et Joseph Kabila, après la primature exercée récemment par Ilunkamba et Lukonde, le Katanga est cette fois absente de l’animation de l’une des 4 institutions politiques de la République. Cela pourrait bien susciter un effet boomerang.

En vérité, ce qui arrive aujourd’hui au pays est la preuve d’un relâchement coupable. Probablement, après avoir défenestré le Fcc de la Majorité parlementaire fin 2020, l’Union sacrée de la nation ne s’est pas préoccupée de planifier la gouvernance institutionnelle pour le second et dernier mandat de Félix Tshisekedi. Car, si tel avait été le cas, elle aurait pu, au regard de l’expérience de 2019, organiser les choses en fonction du calendrier électoral. Elle disposait de toutes les ressources humaines et financières pour procéder à des simulations.

Or, là, on est visiblement de plain-pied dans la navigation à vue.

Cette initiative des primaires pour désigner le président de l’Assemblée nationale en est la preuve grandeur nature ! Elle se révèle en réalité un sale coup qui affectera terriblement le leadership de Félix Tshisekedi.

Omer Nsongo die Lema




Rectification des erreurs matérielles : 19 députés récupèrent leurs sièges à l’Assemblée Nationale 

Après 7 jours d’attente, c’est ce lundi 22 Avril que la Cour Constitutionnelle a rendu ses arrêts définitifs spécialement en matière de correction des erreurs matérielles. C’était au cours de l’audience publique tenue sous la houlette de son président Dieudonné Kamuleta.

Sur 134 requêtes traitées par la haute Cour, seules 19 ont eu gain de cause.

Ainsi, Serge Bahati, élu de Kabare au Sud-Kivu a été repêché en défaveur de Claude Nyamugabo, Jean Bakomito surclasse Christophe Baseane Nanga. L’autre gagnant c’est la vice-ministre Séraphine Kilubu élu du district de la Tshangu à Kinshasa qui a repris son siège à la chambre basse du parlement Congolais.

Voici les noms des personnes dont leurs requêtes ont été déclarées recevables et fondées:

1. MUTEBA KASAMBAY Joseph :Lubumbashi

2. NSENDULA KAZADI Olivier : KATANDA

3. MUKENDI FONTSHI KANYINDA : TSHILENGE

4. NIONDO TOKO Robert : MOANDA

5. TUNDA KASONGO LUKALI Prosper : KIBOMBO

6. SUDI AL AMIN ZIMAMOTO : KASONGO

7. KILUBU KUTUNA Séraphine : TSHANGU

8. MBODINA IRIBI Pierre Célestin : IRUMU

9. TITAKO ONGOKI Jacques : POKO

10. KOLONGO DARUWEZI Élie : UBUNDU

11. BAHATI MAYGENDE Serge : KABARE

12. MWINA KYANGEBENI Joseph : Mont amba

13. KAWEN KABWIT Francine: LUBUDI.

14. NDJAZA LINDE Jean Marie: DJUGU

15. MUYOMBI TSHIMBU Jethro: LUBUMBASHI

16. BAKOMITO GAMBU Jean : ISIRO

17. SHAKASAKA TETE : TSHANGU

18. LOTIKA LIKWELA Theoveul : KISANGANI

19. MUNGANGA GADIMBA Cleophas : BULUNGU.

A noter que ces arrêts viennent ainsi mettre fin à cette série de contentieux électoraux liés aux législatives nationales de 2023.

 

Osk




A Kintambo Magasin, des maçons perchés sur des bâtisses se régalent et se rincent l’il chaque jour

Selon une dame qui raconte l’aventure sur une radio privée captée hier jeudi en début d’après-midi, dans la commune de Kintambo, le boom immobilier aidant, des maçons haut perchés sur des constructions, se rincent au quotidien l’il.

En effet, des constructions sans référence aux normes urbanistiques poussent comme des champignons dans la ville de Kinshasa. A Kintambo-magasin particulièrement, des constructions allant jusqu’à 6 ou 7 étages jouxtent des maisonnettes dont les « Kikosso », douches de fortunes construites en paille ou en briques précaires. Ce qui fait que lorsque des dames y entrent pour leurs soins corporels, des maçons perchés du haut des bâtisses voisines se rincent bien l’il de les voir nues, en train de se laver ; laver leurs parties intimes qui attirent « la joie et le sentiment de satisfaction » des maçons, a regretté cette dame que l’opinion a suivie en direct sur la radio Top Congo, hier jeudi 18 avril 2024 au cours de l’émission Le Débat.

 




Pour son entrée au Gouvernement, « une autorité morale » a failli s’agenouiller devant Judith Tuluka

On n’en finit pas d’épiloguer sur l’attitude d’une « Autorité morale » d’un parti politique membre de l’Union Sacrée, plate-forme majoritaire au pouvoir. Cette « autorité morale », caïman politique de longue date, très poussé vers son énième entrée au Gouvernement, a cru mieux faire, appâter la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka d’un geste peu ordinaire pour faire partie du Gouvernement.

En effet, lors de la réception de leur regroupement politique, des langues fourchues, avides de chroniques, grommèlent que cet homme qui ne doit sa vie que par sa présence au Gouvernement, s’est longuement incliné jusqu’à tenter de s’agenouiller devant la Première Ministre. N’eut été l’intervention d’un rapproché de « la Première », l’homme s’agenouillerait carrément devant la cheffe du Gouvernement pour « implorer sa miséricorde ».

Dans les sillages de cet Hôtel au Judith Suminwa Tuluka reçoit ses hôtes en vue d’affûter ses armes, on persiffle que cet homme, connu pour ses désirs ardents de mener une vie de privilèges et honneurs, ne cesse de faire des va et vient en catimini en vue de se faire recevoir, cette fois-ci en solo. Il aurait même soufflé à l’un de ses « petits ya confiance » qu’ayant des affinités tribales avec « Judith », il ne manquera pas de faire partie du Gouvernement.

C’est ainsi que lors de la réception de leur regroupement politique, il a tenté de s’agenouiller devant elle, question de lui rappeler qu’il doit être pris en compte comme ministre dans le prochain Gouvernement, poste qui lui échappe depuis des années.

Selon les mêmes langues fourchues qui ont répandu la nouvelle, connu comme disciple de Bacchus et grand fervent du burin, cet acteur politique n’est pas à sa première expérience.

En effet, sous le Premier Ministre Ilunga Ilunkamba, il aurait tenté la même expérience qui avait payé. Sous couvert de l’anonymat, des sources chuchotent que nommé ministre, cet homme n’hésitait pas à assouvir ses bas instincts sexuels avec des nombreuses hôtesses et autres dames qu’il avait recrutées pour la cause dans le bureau de son Cabinet. Question de faire continuellement le burin ni vu, ni connu.




Critère de compétence : Certains candidats ministres consultent des féticheurs pour envoûter la Cheffe du Gouvernement

Dans les couloirs du Palais du Peuple, il se raconte que certains candidats ministres consulteraient des sorciers, des marabouts et autres féticheurs pour aimanter, hypnotiser et envoûter Judith Suminwa Tuluka, la Première ministre nommée en date du 1er avril 2024.

En effet, l’un des critères exigés par la Première Ministre qui consulte des sensibilités et des regroupements politiques pour la formation de son gouvernement, vient en premier lieu la compétence. La Première Ministre est exigeante et sans équivoque à ce sujet.

Malheureusement pour elle car selon ce qui se raconte, les ministrables que « Judith » veut voir « compétents » pour faire partie de son Gouvernement font des fétiches, consultent des marabouts et autres sourciers pour l’ envoûter afin de l’amener à fermer les yeux sur ce criterium.

Au Palais du peuple, des langues affirment sans trop le prouver que l’opinion sera surprise à la sortie du Gouvernement. Elle se retrouvera en face des bois morts, des incompétents et autres marchands politiques connus qui sont sur le qui-vive nuitamment. Ils s’activeraient, selon les potins qui circulent à ce sujet, à se faire « protéger » par des fétiches que couvrirait leur incompétence.

« Une Judith » avertie vaut six Dames », ironisent-on dans les couloirs du Peuple où le potin est sur des lèvres indiscrètes.

Willy K.




Le poste de Rapporteur adjoint attribué à l’Ensemble pour la République de Katumbi 

Les choses sont allées très vite à l’opposition parlementaire au sujet de la répartition des responsabilités au bureau définitif de l’Assemblée nationale. Juste au lendemain de la plénière ayant décidé de la répartition des postes au bureau définitif de la chambre basse du Parlement, l’opposition parlementaire s’est réunie le week-end dernier au Palais du peuple pour statuer sur la désignation de regroupement ou parti politique qui devra occuper ce seul poste leur attribué au bureau définitif. Et ce, sous la présidence du député national Christian Mwando Nsimba, président du groupe parlementaire Ensemble pour la République.

A cette réunion ont pris part toutes les composantes de cette plate-forme politique. Il s’agit de Leadership pour la Gouvernance et le Développement de Augustin Matata Ponyo, Nouvel Elan d’Adolphe Muzito, Ensemble pour la République et MS-Avançons de Moïse Katumbi et la Dynamique Progressiste Révolutionnaire de Constant Mutamba. Ainsi, après concertation, il a été décidé de commun accord que le poste de Rapporteur adjoint du bureau définitif de l’Assemblée nationale soit attribué à Ensemble pour la République au regard de son poids numérique au sein de l’opposition parlementaire, soit 18 députés nationaux suivi de MS- Avançons avec 6, Nouvel Elan 3, Dypro 2, Leadership pour la Gouvernance et le développement 1.

Au nom de l’équilibre et de l’équité au sein de l’opposition parlementaire, il a été convenu que les responsabilités aux autres postes à l’Assemblée nationale seront attribuées en priorité aux autres regroupements politiques. Après cette désignation, Ensemble pour la République devra se réunir en début de cette semaine pour cette fois-ci designer le nom de son candidat à ce poste au bureau définitif de la chambre basse du Parlement. Contacté par la rédaction du journal Le Quotidien, un haut cadre de Ensemble pour la République qui a requis l’anonymat a déclaré ceci:” Le choix de la personne se fera facilement car c’est le consensus qui sera le mode de cette désignation.

Parce qu’au sein du regroupement politique, ce ne sont pas les postes qui importent mais plutôt se mettre au service du peuple qu’ils représentent au Palais du peuple”, avait il déclaré. Il sied de rappeler que selon le règlement intérieur, le Rapporteur adjoint assiste le Rapporteur dans l’exercice de ses attributions et le remplace en cas d’absence ou d’empêchement. Il assure aussi l’exploitation et le suivi des rapports des vacances parlementaires.

Richard Shako Kanyengele

 




Le pasteur Levi Mbuta succède au pasteur Godé Mpoyi

C’est encore un autre homme de Dieu qui vient d’être élu à la tête de l’Assemblée provinciale de Kinshasa. Il s’agit du pasteur Levi Mbuta Sangupamba, pasteur responsable de l’église Oracle de l’Eternel et député provincial et élu de la circonscription électorale de Kimbanseke sur la liste de regroupement politique 4 AC, élu avec 23 voix sur 43 votants. Il remplace à ce poste le pasteur Godefroy Mpoyi Kazadi, pasteur responsable de l’Eglise Image de l’Eternel.

Son élection est intervenue le week-end dernier au cours d’une plénière très controversée car la veille, soit le vendredi 19 avril 2024, jour de l’audition des messages des différents candidats à ce scrutin, le président du bureau provisoire, André Amous Mbokoso l’avait reportée pour raison d’ordre financier, ce que la majorité des députés provinciaux avaient rejeté.
Après une matinée de samedi 20 avril 2024 surchauffée à cause de la forte présence policière devant le siège de l’organe délibérant, ce n’est qu’en début d’après-midi que les choses se sont calmées et les portes étaient ouvertes aux députés provinciaux pour siéger contre la volonté du président du bureau provisoire qui d’ailleurs s’y est absenté. C’est donc le premier rapporteur de ce bureau qui a présidé cette plénière électorale.
Si l’élection des autres membres du bureau définitif de l’Assemblée provinciale de Kinshasa était sans surprise car ils n’avaient pas des challengers, par contre ça n’a pas été facile pour le ticket de l’Union sacrée de la nation à la présidence. Aux côtés de Levi Mbuta Sangupamba se trouvait un challenger de taille, le député provincial Jésus Noël Sheke wa Domene, indépendant, et élu de la circonscription électorale de Lingwala, qui malgré les menaces d’Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’UDPS et membre de présidium de l’Union sacrée de la nation, a maintenu sa candidature.
Ce dernier avait demandé à tous les candidats non désignés par la plate forme, de retirer sa candidature au risque d’être sanctionné politiquement voire judiciairement. Au terme de cette joute électorale très serrée, le nouveau speaker de l’hémicycle de Kinshasa n’a dépassé son challenger que de trois voix, soit 23 voix contre 20 voix. Et il faut dire que 5 députés provinciaux n’ont pas participé à la plénière pour des raisons non connues, soit 43 députés provinciaux sur 48 qui composent l’Assemblée provinciale.
Selon certaines indiscrétions, ces députés provinciaux seraient tous acquis à la cause de l’élu de Lingwala. Outre le président de l’APK, les membres que voici ont été élus. Les députés provinciaux Germaine Tshinyama, vice-présidente, André Kongolo, rapporteur, Clauvis Samba, rapporteur adjoint et Socrates Mubengaie, questeur.

Un mandat placé sous le signe de l’écoute de la population
Aussitôt élu, le président du bureau définitif de l’Assemblée provinciale de Kinshasa s’est adressé à ses collègues députés provinciaux conformément au programme tracé par le protocole. Tout en remerciant l’assistance pour la confiance placée en sa modeste personne aux autres membres du bureau définitif, Levi Mbuta Sangupamba a placé son quinquennat sous le signe de la proximité avec la population à qui il sera à l’écoute.
C’est cette écoute qu’il prêtera aussi à ses collègues députés provinciaux et le personnel administratif pour toute préoccupation et suggestions pour le bon fonctionnement de l’institution. Plus d’un observateurs veulent voir l’Assemblée provinciale de Kinshasa jouer cette fois -ci sa véritable mission régaliennes de producteurs d’édits au bénéfice de la population et de contrôleur de l’exécutif provincial, rôle que jusque là n’est pas encore vécu à cause de la complicité avec le gouvernement provincial.
Des leçons à tirer
Le vote des membres du bureau définitif de l’Assemblée provinciale de Kinshasa aura été une véritable leçon à tirer pour l’union sacrée de la nation de par le résultat de vote à la présidence. Cela traduit un climat de malaise qui existe au sein de l’USN dont il faut s’y pencher pour trouver des solutions. En effet, l’actuel président de l’APK n’a pas obtenu la majorité absolue des voix, soit 24+1 voix.
L’absence de 5 députés provinciaux à cette plénière aura joué en défaveur de l’élu de Lingwala qui était sur le point de créer la surprise. Ce qui laisse croire que le mot d’ordre donné par Augustin Kabuya n’a pas été suivi à la lettre. Au lieu d’imposer le mot d’ordre, il serait mieux de négocier avec les grands électeurs. Si l’on ne fait pas attention, l’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale risque de connaître aussi des surprises. “Gouverner, c’est prévoir dit- on”, a lâche un député provincial de Kinshasa.
Richard Shako Kanyengele




45ème Lettre Sociale Congolaise: Sémantique évolutive du « génocide de 800.000 personnes» au Rwanda : Paul Kagame a-t-il rendu le « génocide » dit «rwandais » sans base philosophique et confirmé la vérité historique rétablie par Pierre Péan, Robin Philpot et Charles Onana sur ce qui s’est passé au Rwanda à partir du 06 avril 1994 ? Les 10.000.000 Congolais tués sur leur sol par la guerre expansionniste Rwandaise crient justice

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

 

Chères lectrices, chers lecteurs;

1. « Génocide des Tutsis au Rwanda la « communauté internationale » nous a laissés tomber, dit Paul Kagame » tel est le titre qui a été à la une de certains médias internationaux relayant le propos du Président Rwandais Paul Kagame au lancement, le 07 avril courant, des commémorations du 30è anniversaire du « génocide des tutsis ».

2. Les auditeurs, les téléspectateurs, les internautes et lecteurs attentifs ont constaté, dans le discours du président rwandais du 07 avril, le passage du « génocide rwandais » au « génocide des tutsi ». Il s’agit là d’une sémantique évolutive qui tient à faire voir sans raison que la guerre interwandaise n’avait fait des victimes que dans le rang de l’ethnie tutsie alors que la communauté rwandaise est aussi composée des hutu et twa.

3. Ce passage qui peut paraître anodin, pour certaines personnes, est un pari gagné pour le Président rwandais et tous les membres de son ethnie, car, c’était leur projet de se faire victimes après avoir tué par arme. Ce projet remonte aux années 1983 suivant les propos de Festo Habimana publié aux Etats Unis dans le premier numéro de l’Impuruza, premier journal de la diaspora tutsie que Pierre Péan (2010 :58) reproduit comme suit : « (…) Des propagandistes de haut niveau vont alors s’employer à mener une intense activité de lobbying pour « légitimer » et « victimiser » ceux qui se préparent à entrer au Rwanda les armes à la main ». C’était donc la conception de la rébellion rwandaise.

4. Comme l’avait déjà dit Festo Habimana, les tutsi formèrent le Front Patriotique Rwandais, prirent des armes et commencèrent en 1990 la rébellion sous le leadership de Paul Kagame contre le régime régulier du Président Juvénal Habyarimana. A la suite de l’assassinat du Président Juvénal Habyarimana le 06 avril 1994 Paul Kagame et son FPR ont pris le pouvoir au Rwanda. Il totalise aujourd’hui 30 ans de pouvoir.

5. L’on note que Paul Kagame avait non seulement l’envie de prendre le pouvoir au Rwanda, mais d’envahir aussi l’est de la République démocratique du Congo par des guerres conçues et pensées au rwandais pour les intérêts rwandais et occidentaux. La première guerre après sa prise de pouvoir au rwanda a commencé au Congo – Kinshasa le 24 octobre1996, la deuxième guerre a commencé le 02 aout 1998 et la troisième guerre qui augmente le nombre des morts, jour après jour, au Congo Kinshasa a commencé le 21 février 2012.

6. Face à toutes ces guerres d’inspiration rwando-occidentale ayant pour toile de fond la promotion de la supériorité d’une ethnie sur les autres, voire un discours raciste, les congolais n’ont eu qu’à développer l’intelligence et la résilience pour résister à l’entreprise suicidaire et cynique de Paul Kagame et ses amis du Nord en République démocratique du Congo.

7. L’importance que revêt l’intelligence locale ou nationale dans la résistance contre l’expansionnisme fondé la supériorité d’une race sur les autres ou d’un peuple sur les autres est montrée par Pius Ngandu Nkashama, alors Professeur de langue et littérature françaises au département de Français de la Louisiana State University aux Etats Unis d’Amérique.

8. En marge de ses participation et intervention à la conférence mondiale sur « la xénophobie, le racisme et la nationalisme populiste dans le contexte des migrations mondiales» du 18 au 20 septembre 2018 à Rome, Pius Ngandu Nkashama a accordé un entretien à Jean Pierre Bodjoko,Sj de la Cité du Vatican.

9. Dans son entretien, cet intellectuel congolais de renommée internationale montre qu’ « aujourd’hui, la force des armes n’a plus un pouvoir contraignant sur les peuples. Ces derniers ont acquis par eux-mêmes, à travers leur propre intelligence, le refus d’inculquer aux peuples les notions d’êtres inferieurs ou primitifs ». Condamnant le populisme européen, Ngandu Nkashama Pius précise que les discours absurdes et racistes des populistes européens sont dépourvus d’arguments aussi bien philosophiques, moraux que religieux pouvant emmené à croire qu’il existe des peuples inférieurs et supérieurs ».

10. Pourtant la guerre expansionniste rwandaise au Congo -Kinshasa est alimentée et soutenue par la prétendue supériorité de l’ethnie de Paul Kagame sur les ethnies qui constituent la République démocratique du Congo. En violant, au nom de sa prétendue supériorité, les frontières de la République démocratique du Congo (un Etat Indépendant et Souverain) et ses lois ainsi que les lois internationales sous prétexte d’absence de bonne gouvernance et protection des membres de son ethnie prétendue minoritaire au Congo Kinshasa, d’un côté et, de l’autre, la présence de FDLR sur le sol congolais, Paul Kagame traite le peuple congolais d’un peuple inférieur et primitif. Cette violation des frontières et lois est une insulte à la dignité et à l’humanité des congolais. Par ses tueries, viols et pillages perpétrés, Paul Kagame tient à vider l’espèce humaine congolaise sur le sol de ses ancêtres pour installer les membres de son ethnie sur le sol congolais.

11. Heureusement, comme l’a montré Pius Ngandu Nkashama concernant l’échec de la force des armes, les Congolaises et Congolais ont développé leur intelligence pour résister aux velléités expansionnistes rwandaises. Cette intelligence de résistance et de résilience contre la barbarie rwandaise, symbole d’un patriotisme authentique et vrai, se manifeste sous plusieurs formes notamment l’Unité indivisible de la nation congolaise, l’autodéfense, la détermination de forces armées congolaises à protéger et garder la patrie congolaise, le soutien inconditionnel des forces armées congolaises par le peuple congolais, la solidarité aux victimes de l’agression rwandaise.

12. Ces tueries, viols et pillages perpétrés par Paul Kagame au Congo-Kinshasa étant des faits vrais, évidents et vécus, ils ont fait l’objet des écrits de la part de plusieurs auteurs notamment Pierre Péan, Robin Philpot, Charles Onana pour ne citer que ces derniers. Ces écrits gardent, protègent et pérennisent la vérité factuelle historique en transcendant les limites temporelles et spatiales. Ces écrits rétablissent la vérité historique sur ces tueries, viols et pillages en RDC, ils dénoncent et font connaitre le sort des congolais à qui veut l’entendre. C’était pour cacher cette vérité factuelle historique que l’accès aux livres sur le drame rwandais était très difficile comme l’a écrit l’auteur du livre Rwanda. Crimes, mensonges et étouffement de la vérité, Robin Philpot, qui montre qu’ : « on peut trouver la plupart de ces livres et documents dans nos bibliothèques et nos librairies, ou encore sur l’internet sur ce qui s’est passé au Rwanda le 06 avril 1994, ce qui n’était pas le cas pour les années 1990 et 2000 ». J’estime que la République démocratique du Congo devrait être le pays où les Institutions documentaires et les librairies devraient disposer de tous ces livres et faire des produits documentaires à mettre à la disposition de leurs usagers. C’est donc dans ces institutions que les congolaises et congolais liraient les livres de Pierre Péan, Robin Philpot, Charles Onana et les autres sur les tueries, viols et pillages au Congo Kinshasa.

13. Les livres de Pierre Péan sont Noires fureurs, blancs menteurs. Rwanda 1990-1994 paru en 2005 et Carnages. Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique paru 2010.

14. Dans Noires fureurs, blancs menteurs. Rwanda 1990- 1994, Pierre Péan a contextualisé « la tragédie rwandaise » de 1994 avec un regard rétrospectif sur la guerre entre les Forces Armes Rwandaises(FAR) et le Front Patriotique Rwandais de Paul Kagame (FPR) composé quasi exclusivement des Tutsi recrutés dans la diaspora en exil, soutenu par l’armée ougandaise et protégé par les services secrets américains contre le gouvernement régulier du Rwanda. Pierre Péan revient à dire et à préciser que la guerre qui a commencé au Rwanda s’est portée à l’est de la RDC où elle a fait plus de morts. Pour Péan, derrière Paul Kagame profilait l’Ouganda de Yoweri Museveni, allié des américains. Péan précise qu’après la chute du mur de Berlin, les Etats Unis d’Amérique aidés notamment par la Grande Bretagne et l’Israël avaient décidé d’étendre leurs aires d’influences sur le continent africain avec comme entre autres missions de diviser certains grands pays africains.

15. C’est dans ce livre Noires fureurs, blancs menteurs. Rwanda 1990- 1994 que Péan montre que l’Alliance des Forces Démocratiques pour Libération(Afdl) a été créée par Paul Kagame pour dissimuler les militaires de l’Armée Patriotique Rwandaise(APR) qui ont tué et continuent à l’est de la RDC. L’Alliance Fleuve Congo(AFC) est créée dans cette même logique pour dissimuler les militaires de Rwandan Defense Forces(RDF)/M23 qui ont tué, violé les filles et les femmes congolaises et pillé les ressources tant naturelles que minérales de la RDC.

16. Parce que tout ce qui a un début doit impérativement avoir une fin, Péan écrit : « Paul Kagame et tous blancs menteurs qui l’ont soutenu ont du souci à se faire. Vient le temps où toutes les manipulations déployées autour de la souffrance humaine seront mises au jour. Kagame et son entourage apparaitront alors pour ce qu’ils sont, des criminels de guerre doublés de chefs mafieux responsables de millions de morts, qui ont pour longtemps déstabilisée l’Afrique Centrale et asservi leur propre peuple ». Je pense que le peuple congolais par son intelligence a créé ce temps-là que nous vivons maintenant.

17. Dans Carnages. Les Guerres secrètes des grandes puissances en Afrique paru en 2010, Pierre Péan consacre, à la page 59 de ce livre, un chapitre sur, «les agresseurs transformés en victimes, ou l’organisation de l’impunité». Il renseigne à ses lectrices et lecteurs qu’avant de se lancer à la conquête du Rwanda, les rebelles tutsis avaient assimilé leur combat à celui des sionistes en s’auto-désignant comme les « Juifs d’Afrique ». Il montre qu’en 1983, Festo Habimana avait écrit dans l’Impuruza, le premier journal de la diaspora tutsie publié aux Etats Unis d’Amérique, ce qui suit : « Une nation en exil, un pays sans leadership, les « Juifs d’Afrique », une nation sans Etat, toutes ces expressions pourraient faire des titres merveilleux pour décrire le saga de notre peuple ».

18. A la page 337 de ce livre, Pierre Péan consacre aussi un chapitre sur le « pillage du Congo par le Rwanda, l’Ouganda, divers groupes mafieux et nombreuses multinationales ». Péan y affirme que pour l’administration Cliniton, Kagame et Museveni étaient des leaders exemplaires de la « new génération ». Je n’ai pas eu tort de montrer dans ma 12ème lettre Sociale Congolaise du 19 septembre 2022 que l’Ouganda de Museveni n’avait aucune volonté de mettre fin à l’insécurité à l’est de la République démocratique du Congo.

19. Péan écrit ceci dans son livre susmentionné, je cite: « les dirigeants rwandais ont réussi à convaincre la communauté internationale que leur présence militaire dans l’est de la République démocratique du Congo a pour objet de protéger le pays contre les groupes hostiles qui se trouvent en République démocratique du Congo et qui selon, eux, se préparent activement à envahir le Rwanda ». C’est ici qu’il convient de donner raison à Robin Philpot (2007 :

11) qui montre que la fameuse «communauté internationale » n’est pas celle au sens de l’Assemblée Générale de l’Organisation des nations Unies qui regroupe tous les pays du monde, « mais il s’agit des Etats Unis et des pays que Washington soudoie ou fait taire ».

20. Rappelons que Robin Philpot lui-même a écrit entres autres : Ce ne s’est pas passé comme ça à Kigali paru en 2003, Rwanda. Crimes, mensonges et étouffement de la vérité paru en 2007 et Rwanda and the new scramble : from tragedy to useful imperial fiction paru en 2013.

21. Dans Ce ne s’est pas passé comme ça à Kigali, Robin Philpot montre qu’il y avait derrière l’attentat du 06 avril 1994 contre le Président rwanda Habyarimana une lutte entre les Etats Unis et la France. Car, chaque fois que la France proposait une solution à la crise rwandaise, les Etats Unis et le Royaume uni s’y opposaient. L’on comprend que l’opposition des Etats Unis et le Royaume Uni aux propositions de la France pour mettre fin à la crise rwandaise de l’époque était un soutien au Front Patriotique Rwandais pour conquérir le pouvoir au Rwanda. Est-ce pour plaire à Paul Kagame que l’actuel Président français Emmanuel Macro culpabilise la France dont les propositions de résolutions à la crise rwandaise ont été étouffées par les Etats Unis ?

22. Dans Rwanda. Crimes, mensonges et étouffement de la vérité, dans la droite ligne de sa thèse défendue dans Ce ne s’est pas passé comme ça à Kigali, Robin Philpot soutient d’abord qu’après avoir effectué une enquête de huit ans sur le drame rwandais, Jean Louis Bruguière, juge antiterroriste français, a établi que « Paul Kagame et le Front Patriotique Rwandais(FPR) avaient planifié l’attentat contre l’avion du Président rwandais Habyarimana et supervisé son exécution pour prendre le pouvoir avec une offensive militaire. Ensuite Philpot argumente que Jean Louis Bruguière a aussi établi que les missiles utilisés pour abattre l’avion du Président rwandais Habyarimana appartenaient à l’Ouganda où étaient entrainés les tireurs de l’avion. Enfin Robin Philpot soutient non sans raison que l’utilisation abusive du terme « génocide rwandais » a servi à masquer les crimes du Front Patriotique Rwandais(FPR) de l’actuel Président Paul Kagame, un protégé des Etats Unis, dans la mesure où avec l’accord de Washington Kagame et ses troupes pouvaient bien mener la guerre d’agression contre le Rwanda, envahir le pays, se livrer à des massacres, prendre le pouvoir puis envahir le Zaïre voisin(l’actuelle République démocratique du Congo) et faire main basse sur ses ressources.

23. Evidement pour confirmer davantage l’utilisation abusive du terme » génocide rwandais », Philpot a souligné que « le mantra des génocidaires hutus qui ont massacré environ 8.00.000 tutsis et hutus modérés » ne tenait pourtant plus la route depuis la publication, par Tilip Reyntjens, témoin expert à charge du Tribunal Pénal International pour le Rwanda(TPIR), des chiffres compilés. C’est pour dire que dans sa créativité destructive, Paul Kagame a imaginé les 800.000 personnes tuées dans la guerre inter rwandaise pour gagner la sympathie de ses amis.

24. Dans Rwanda and the new scramble : from tragedy to useful imperial fiction, très attaché à la vérité historique sur les crimes perpétrés au Rwanda par le Front Patriotique Rwandais de Paul Kagame, Robin Philpot affirme que Boutros Boutros Ghali, l’ancien Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies lui avait déclaré que le génocide rwandais était à 100%BTUJHY7²² de la responsabilité américaine. Philpot revient à dire et à préciser que presque 20 ans après, les faits sur la tragédie rwandaise ont été déformées et les faits jugés ignorés de telle manière que le Rwanda est utilisé partout pour justifier une soi-disant intervention humanitaire dans toute l’Afrique (et dans le monde). C’est alors qu’il parle d’une fiction impériale utile.

25. Les livres de Charles Onana sur les tueries et le pillage en Républiquedémocratique du Congo sont entre autres : Ces tueurs tutsis : au cœur de la tragédie congolaise paru en 2009, Rwanda, la vérité sur l’opération turquoise : quand les archives parlent paru en 2019 et Holocauste au Congo : l’omerta de la communauté internationale. La France complice ? paru en 2023.

26. Dans Ces tueurs tutsi : au cœur de la tragédie congolaise, Charles Onana revient sur l’instrumentalisation de mémoire de shoah par les tueurs tutsi qui se sont autoproclamés victimes du « génocide rwandais » alors qu’ils ont, d’un côté, assassiné deux chefs d’Etat africains, des milliers de rwandais et des témoins français, espagnols et canadiens en 1994 et, de l’autre, envahi en 1997 la République démocratique du Congo où ils exterminent des milliers des congolais chez eux et des refuges hutu sans qu’il s’ émeuve un seul instant un sentiment de condamnation de la part de la communauté internationale. Onana montre que les tueurs tutsis ont massacré plus de Six millions de congolais chez eux.

27. Dans La vérité sur l’opération turquoise : quand les archives parlent, Charles Onana rejette la thèse qui était propagée les 13 et 17 octobre 1994 par Médecins Sans Frontières, Organisation Non Gouvernementale Internationale, selon laquelle l’exode massif des rwandais vers le Zaïre était consécutif au « génocide » des Tutsis et Hutus modérés par le groupe majoritaire Hutu. A la page 354 de ce livre, Onana précise que l’exode massif des rwandais vers le Zaïre procédait simplement d’une stratégie masquée d’invasion du Zaïre par les troupes rwandaises et Paul Kagame aidés par les Etats Unis.

28. Cette invasion fut un pari gagné pour Paul Kagame, car, les troupes rwandaises ont chassé le Président Mobutu du pouvoir en 1997. Cette même invasion s’est confirmée davantage lorsque ceux qui étaient considérés comme des réfugiés rwandais commencèrent à réclamer, d’un côté, les avantages politiques et, de l’autre, à être intégrés dans l’armée congolaise, dans les services de sécurité et dans l’administration publique. J’invite mes lectrices et lecteurs à relire la 17ème lettre sociale congolaise intitulée : « Prescription documentaire aux congolais pour une résistance durable aux velléités expansionnistes rwandaises » du 23 décembre 2022.

29. Enfin dans Holocauste au Congo : l’omerta de la communauté internationale. La France complice ? La photo sur la couverture de ce livre présente la scène horrible. Cette scène effraie un enfant qui regarde impuissamment une multitude de corps humains sans vie, voire des cadavres. Cette couverture est en étroite relation avec le titre du livre qui est un SOS pour faire connaitre le sort des millions des morts congolais à qui veut l’entendre. Préfacé par Charles Millon, ancien ministre français de la défense de Jacques Chirac de 1995 à 1997 qui montre qu’il y a au Congo Kinshasa 10 millions de morts, 500.000 milles femmes violées et 110.000 Km2 de forets dévastés par l’exploitation illégale des ressources minières. Cette situation est due à la guerre ouverte puis larvée dans l’est de la RDC et qui a les origines particulièrement exogènes qu’il faut remonter aux années 1994.

30. Pour Charles Millon, cette guerre s’inscrivait de plus dans une rivalité générale américano-française, car, le Président américain Bill Clinton a fait pression sur le Président Français Jacques Chirac, pour annuler l’opération française qui visait à stabiliser le Kivu.

31. C’est alors que Charles Million précise que le fait que la France ait cédé au chantage américain c’était la fin de la «françafrique». Cette fin a commencé d’abord par le Rwanda qui a rejeté la langue française qu’elle avait comme langue officielle et ensuite par les pays de sahel.

32. Millon soutient qu’Onana a révélé, avec preuves à l’appui, l’emploi des forces occultes qui ont été mobilisées aux Etats Unis en faveur de Paul Kagame dont les troupes occupent toujours militairement une partie de l’est de la RDC pour la piller. La volonté de Paul Kagame est d’étendre son influence au Centrafrique, au Gabon et au Congo Brazza. Se servant de l’intelligence et de la résistance des congolais du Congo Kinshasa, les congolais du Congo Brazza ont décrié ces derniers temps la ces




Didier Mazenga reçu par la 1ère ministre Judith Suminwa Tuluka

C’est sous une pluie battante, symbole de bénédiction que le Secrétaire général, Chef du Parti Lumumbiste Unifié (PALU) et Président du Regroupement politique AAC/PALU a effectué le déplacement à l’immeuble du gouvernement, situé dans la commune de la Gombe, où il a été reçu par la cheffe de l’exécutif National, la 1ère ministre Judith Suminwa Tuluka.

Il sied de noter que le numéro 1 du PALU, le seul descendant idéologique du Patriarche Antoine Gizenga Fundji, Didier Mazenga Mukanzu était accompagné d’un échantillon des représentants des partis membres du PALU et de certains cadres du parti.

Ayant 8 députés nationaux en son compte, le SGCP Didier Mazenga Mukanzu a insisté auprès de la 1ère ministre de tenir compte de l’ancrage sociologique du Parti Lumumbiste Unifié, la Première ministre était très réceptive à cette suggestion judicieuse du SGCP du PALU.

Noter que cette rencontre vient prouver que le PALU est un grand parti ayant une énorme considération dans le pays. Signalons également que le seul et l’unique PALU a été reçu ce jeudi 18 Avril par la cheffe de l’exécutif National.