La Rdc a-t-elle réellement deux Premiers ministres en fonction ? Que dit la loi ?

Dans le souci de porter la lumière et de dissiper le malentendu sur ce sujet brûlant qui défraie la chronique. Sur ce, pour mieux appréhender la quintessence de cette question, il serait important de préciser la différence entre le mode d’accession au pouvoir et la prise des fonctions.

Certes, le mode d’accession au pouvoir dans un Etat démocratique c’est à travers la nomination, l’élection et la cooptation. Il s’agit de mode d’accession au pouvoir prévu aussi par la constitution et les lois de notre pays. Ce mode permet à une personne d’accéder au pouvoir, mais de ne pas entrer en fonction car il y a la procédure à suivre.

A titre exemplatif, un Monsieur x ou une dame y peut être élu député, sénateur, gouverneur ou être nommé ministre, DG, PCA. Cela ne donne pas le pouvoir de poser des actes à cette qualité. S’agissant de la prise en fonction, lorsqu’une personne accède au pouvoir, il doit procéder à la prise des fonctions pour permettre de poser des actes liés à cette qualité.

Ma foi, l’autorité qui accède au pouvoir et entre en fonction qu’après son investiture. C’est alors qu’il peut poser des actes et bénéficier des droits liés à cette fonction. Le mode d’accession au pouvoir précède la fonction, ne se fait pas de manière concomitante ou simultanée.

Alors la question qui se pose est celle de savoir, la RDC a-t-elle réellement deux Premiers Ministres en fonctions?

Au regard de ce qui précède, la réponse est non. La RDC a un seul Premier Ministre en fonction au nom de Sama Lukonde. Sa démission ne remet pas en cause sa fonction car les autorités démissionnaires sont en fonction jusqu’à la remise et reprise même si leurs fonctions ne concernent que la gestion des affaires courantes en vertu de la continuité du service public.

Le Premier Ministre Sama Lukonde bénéficie des droits et l’immunité prévue à l’article 166 de la constitution jusqu’à l’investiture du Premier Ministre Judith Sominwa Tuluka, qui sera marquée par la remise et reprise.

Celle-ci à son tour, y compris les ministres de son gouvernement, doivent commencer à poser des actes liés à leurs fonctions et bénéficieront des droits après l’investiture à l’Assemblée Nationale (art 90 al 4,5 de la constitution).

Même les députés et les sénateurs posent des actes en qualité de leurs fonctions après la validation des pouvoirs respectivement à l’Assemblée nationale et au Sénat (article 103 et 105 de la constitution). Quant au président de la République, il entre en fonction après la prestation de serment à la Cour constitutionnelle (article 74 de la constitution).

Bettens Ntumba, Chercheur en droit public interne et international.

 




RDC: L’USN annonce l’élection primaire pour désigner son candidat à la présidence de l’Assemblée nationale

L’Union sacrée de la nation (USN), coalition majoritaire à l’Assemblée nationale, organise ce mardi 23 avril une élection primaire pour désigner son candidat au poste de Président. Ce scrutin, qui se tiendra au Palais du Peuple, opposera trois poids lourds de la coalition : Vital Kamerhe, Christophe Mboso et Modeste Bahati, tous membres du présidium de l’USN.

 

L’USN se retrouve face à un choix déterminant. Le candidat désigné par la primaire aura la lourde tâche de diriger l’Assemblée nationale durant cette législature cruciale pour la RDC.

 

Cette élection revêt une importance cruciale pour la nouvelle législature issue des élections de décembre 2023. En effet, le Président de l’Assemblée nationale jouera un rôle clé dans la formation du nouveau gouvernement, baptisé “Tuluka I”.

 

Orchidée




Football : Rainford Kalaba a repris connaissance 

En voilà une bonne nouvelle ! Admis aux urgences suite à un grave accident de la route survenue le 13 avril dernier et un temps présenté comme mort, Rainford Kalaba, la légende du TP Mazembe et de la sélection nationale de la Zambie, est désormais hors de danger.

 

« Nous sommes heureux de vous annoncer que l’ancien capitaine des Corbeaux, Rainford Kalaba est complètement conscient. Il a pris son premier repas et il parle déjà correctement. Il a donc quitté le coma artificiel. Cependant, l’équipe médicale continue d’assurer une surveillance et des soins attentifs .», a récemment communiqué Nzeba Chanda, la responsable des relations publiques du CHU-Adulte de l’hôpital universitaire de Lusaka.

 

Charlène Kabaso, la conductrice du véhicule accidenté, n’a en revanche pas survécue. Elle a été enterrée jeudi dernier.

 

Le beau geste du TP Mazembe !

 

Le TP Mazembe n’a pas manqué d’honorer et de soutenir sa légende lors de son match aller des demi-finales de la Ligue des Champions de la CAF. Avant la rencontre face à Al Ahly (0-0) samedi 20 avril. Les joueurs du TPM ont en effet disposé un maillot avec le numéro 18 (celui qu’il portait) dans le vestiaire. Lors de la photo de l’équipe, le gardien Alioune Faty a montré ce maillot au public, symbolisant leur soutien.

 

Retraité des terrains depuis l’été dernier seulement, le vainqueur de la CAN 2012 a joué 243 matchs pour 74 buts inscrits sous le maillot du club congolais entre 2010 et 2023. Nul doute qu’il aura apprécié le geste. Souhaitons-lui maintenant de continuer à se rétablir.




Mills Tshibangu lave Kazadi, Rubota et la société Stever Construct  

Faux, il n’y a eu ni surfacturation ni détournement dans le contrat entre la société Stever Construct et le Gouvernement de la Rdc. Les ministres Nicolas Kazadi et François Rubota vilipendés abusivement et à longueur des journées dans la presse, n’ont pas été à la signature du contrat. Mais l’ayant trouvé, le ministre des Finances l’a renégocié à l’avantage du Gouvernement congolais. Affirmer aujourd’hui que Nicolas Kazadi a détourné des millions dans le cadre de ce contrat ou a payé à Mike Kasenga 27 millions de dollars Us, c’est un mensonge éhonté semblable à une imputation dommageable. Ne dit-on pas, qui veut noyer son chien, l’accuse de rage ? Ainsi, les Congolais ne devraient pas suivre ces faux enquêteurs nourris par des officines politiques bien connues pour déstabiliser le pays et décrédibiliser ses animateurs.

Vrai journaliste d’investigation, Mills Tshibangu a réuni la presse, le vendredi dernier, dans un hôtel de la place, pour livrer les conclusions de son investigation au sujet du contrat entre la société Stever Construct et le Gouvernement de la Rdc pour la construction des forages d’eau dans les milieux périurbains. Au cours de cet exercice, il a démontré, pièce après pièce que les arguments avancés sans preuve par un autre pseudo journaliste arborant une soutane ne visaient qu’à soulever la population en ce moment où le pays fait face à l’agression rwandaise.

Pour Mills Tshibangu, ce qui a vexé la population congolaise, ce sont de faux chiffres qui ont été avancés. Et pourtant, lorsque vous voulez faire une investigation, vous devez avoir un sujet et le maitriser. Et pourtant, il s’avère que le pseudo journaliste n’a même pas lu le contrat et ne peut pas pousser loin la réflexion pour comprendre certains détails. Sinon, sur base de quoi fonde-t-il ses critiques ?

Ici, l’article 3 parlant de l’objet du contrat a été lu à l’attention des journalistes, selon lequel il est question de réaliser les travaux d’installation de forage, c’est-à-dire une unité solaire de pompage et de traitement d’eau. Et de se demander, est-ce que le forage tel qu’il s’effectue dans nos cités est le même que celui contenu dans le contrat entre la société Stever Construct et le Gouvernement de la Rdc ?

Il a affirmé que le forage est une des étapes, avant d’ajouter que ces forages sont construits avec des unités solaires automatisées. Il s’agit des fus d’eau qui peuvent supporter 12 tonnes. Et c’est construit en fibres de verre et peuvent supporter les intempéries pendant plusieurs années. Plus concrètement, ces stations ont des bornes fontaines aux pieds et d’autres ont des réseaux de distribution de 1 km. Car pour le Gouvernement, il faut créer une petite Regideso.

Il revient que le contrat, signé à l’époque du ministre des Finances Sele Yalaguli par le ministre du Développement rural Guy Mikulu et la société Stever Construct a été autorisé par les instances habilitées avant d’obtenir l’avis de non objection. D’ailleurs, a-t-on appris, que le jour où on amène le contrat chez Nicolas Kazadi, il a même refusé de le réceptionner et de payer. Il obtiendra une réduction de près de 34%. Ainsi, on partira de 1.000 à 1340 forages.

L’IGF et société Stever Construct signent un acte d’engagement

Aujourd’hui, l’évaluation à mi-parcours démontre pour la province de la Tshopo que 20 sur 27 stations de forage ont déjà été réceptionnées. Au Kasaï-Central, 20 sur 33 ont été réceptionnées. En Equateur, 20 stations réceptionnées et 13 sont en cours. A Kinshasa, 17 stations ont été réceptionnées et 10 sont en cours. A la Mongala, 20 stations réceptionnées et 7 en cours, etc. En bref, ce sont 222 stations qu’il faudra réceptionner.

Selon des informations fournies par Mills Tshibangu, accompagné par le journaliste Innocent Olenga, l’Inspection générale des finances (IGF) vient de signer un acte d’engagement avec la société Stiver construction qui s’est engagée de livrer les stations restantes d’ici le 15 juillet 2024. Ceci, pendant que le pseudo journaliste appelle l’IGF de s’impliquer dans ce dossier, ne sachant même pas qu’un accord a déjà été signé entre les deux parties.

Faute d’avoir obtenu les terrains sollicités des Gouverneurs de provinces pour la construction des stations de forage, la société Stiver construction s’emploie à acheter des terrains pour faciliter la construction, chose qui ne figure pas dans le contrat signé avec le Gouvernement congolais. A ce jour, insiste l’intervenant du jour, il n’y a pas de conflit entre le Gouvernement de la République et la société civile, ni même avec l’IGF qui connaît mieux que quiconque les détails de ce contrat.

En résumé, retenons que le ministre des Finances Nicolas Kazadi n’a jamais payé à Mike Kasenga près de 27 millions de dollars us comme annoncé malencontreusement dans une certaine presse. Précisons aussi que le contrat entre le Gouvernement et la société Stiver construction a été signé en pleine période de Covid-19 pour la construction de ces stations, ainsi protéger la population congolaise contre cette maladie. C’est ainsi que ce contrat a eu un caractère spécial à cause de l’urgence sanitaire.

Mills Tshibangu a terminé son speech par fustiger le fait que nombreux sont les journalistes qui sont visiblement achetés par des politiques afin de salir certaines autorités de la République qui, du reste, abattent un travail de titan. « Faisons attention sur ce que la presse publie ou diffuse, et les journalistes doivent chercher des preuves tangibles pour crédibiliser leurs enquêtes », dit-il, avant d’exiger le respect des autorités du pays et le soutien au président de la République, Félix Tshisekedi.

Le Quotidien




Moi ministre, Dieu est grand !

Si la Plèbe peut se contenter du délestage de la SNEL ou du communiqué de la REGIDESO annonçant l’interruption en fourniture d’eau pendant une journée, les Autorités morales et autres bonzes des regroupements politiques congolais s’attendent, eux, à être nommés ministres dans le Gouvernement de « Judith ». Celle-là qui vient de boucler ses consultations avec une ribambelle de « AAA/AAA, AAAA/bonbons, AAB/BCC35jours, AAA/CBY, AAZ/Excès, ACB/AUPDES, AAAA/Fally ».

Cette marmaille de regroupements politiques peu ordinaires, étonnants et répugnants engendrés par une Loi électorale taillée sur mesure a été éditée pour leurs propres intérêts, pour se retrouver au Gouvernement ou dans des entreprises publiques afin de se faire appeler « ministre » ; « DG » et maquiller les noms de leurs partis politiques mallettes ou satellites.

Multipliant des appels de pied et des discours enchanteurs, ils alimentent le décor pour se re-retrouver aux côtés de Judith Suminwa Tuluka qu’ils devront, sans nul doute, « hypnotiser », « envoûter » afin de couvrir leur incompétence. Une incompétence notoire, malheureusement applaudie par leurs aveugles fanatiques qui alimentent la chronique par des histoires à dormir débout, des illusions et autres messages incongrus à travers les médias.

Pourtant, nommée le 1er avril 2024 par le Chef de l’Etat, Antoine-Félix Tshisekedi, la Première Ministre ne pouvait qu’insister sur la compétence devant être l’un des critères pour faire partie de son Gouvernement. Mais comme vous et moi connaissons les vertus loufoques de ceux qui aspirent à occuper toujours ces genres de postes, nous avons vu défiler sans vergogne devant la Cheffe du gouvernement des caciques peu recommandables, des avortons politiques, des dinosaures financiers et autres bâtards parlementaires incompétents aux discours mielleux.

Dommage que demain, ces personnages qui n’ont que faire de leur honneur, apôtres de l’incompétence, friands de détournements et de malversations financières seront tous « versés » au Gouvernement, au nom de leur appartenance à des regroupements politiques qui se réclament la journée de la majorité au pouvoir mais qui, en réalité, font le lit de l’ennemi la nuit. Les « AAA/Ngulu, AAAB/GOT ; AAAA/CQD » et autres froufrous regroupements ne sont, en réalité, que des marchands de vent pour flouer les électeurs. Pour peindre les bavures de leurs partis politiques. Des regroupements politiques peu ordinaires, indigestes et carnassiers qui viendront juste pour souffler l’opprobre à leur électorat en se bombant le torse et persiffler : « ah ! Moi ministre ; Dieu est grand ».

Ainsi est fait l’homme politique congolais. Surtout ministre ou député.

Willy K.




Atundu alerte sur une méprise contreproductive et dangereuse

Pour les congolais, le Rwanda est un Etat minus habens sinor carrément nihil habens, et Kagame un crapaud nain qui veut se faire aussi gros que le bœuf, au risque d’exploser.

Hélas, avec le temps, le Rwanda a réussi à se forger une stature internationale des pays sûrs et fiables en affaire, notamment par la vente du coltan auprès de certaines sociétés internationales et grâce à la signature d’un MOU sur les matières stratégiques.

Entretemps, Kagame s’est révélé une dangereuse pieuvre étendant ses puissants tentacules sur l’Afrique subsaharienne et dans les milieux des grands centres de décisions internationales comme l’ONU et l’UE.

Dans cet ordre d’idées, Kagame a conclu des accords militaires et d’affaires au point d’être présent au Mozambique, en RCA, au Benin, en Pologne, en RSA, au Zimbabwe, en Zambie, en Guinée Equatoriale et en République du Congo ; sous le couvert des sociétés écrans qu’il dirige depuis Kigali aidé, en cela, par l’activisme débordant de la Diaspora Tutsi.

Ces Etats et partenaires deviennent ainsi, par la force des choses, ses alliés au détriment de la République Démocratique du Congo. C’est ce qui explique la condamnation de l’agression rwandaise que du bout des lèvres, malgré tous les efforts diplomatiques du Président Tshisekedi.

A la vérité, il faut reconnaître que Kagame a, patiemment et méthodiquement, construit son ambition hégémoniste : d’abord en s’imposant comme technicien et expert dans l’armée ougandaise formé dans les écoles militaires aux USA, ensuite comme meneur d’homme d’Ouganda jusqu’à la conquête du pouvoir à Kigali.

Grâce à sa victoire éclaire sur le régime de Kinshasa sous le couvert de l’ADFL, il s’est révélé un chef militaire efficace et avisé.

Enfin en accédant au poste de Chef d’Etat, il s’est confirmé comme un leader ayant une vision sur l’avenir de l’Afrique et capable d’exercer un leadership en Afrique ou, tout au moins, sur la partie de l’Afrique où il est présent par la présence de ses contingents dans les différentes missions de l’ONU en Afrique par l’accord sur les réfugiés expulsés de Grande Bretagne et par la signature de MOU avec l’UE sur les produits stratégiques que son sous-sol ne détient pas, Kagame s’est affirmé comme un stratège.

Car, en effet, cet accord avec la Grande Bretagne, par exemple a, non seulement, résolu le problème d’immigrés indésirables dans ce pays, mais aussi, par conséquent et éventuellement, dans les autres pays européens. D’où leur silence stratégique.

Par ailleurs, l’histoire de l’humanité est remplie des cas de David tuant Goliath. La leçon à tirer de cette histoire, est qu’une victoire est plus une question d’option stratégique et de réalisme tactique plutôt que de force ou de rage.

Comprendre la nature d’un problème constitue un pas décisif dans la recherche d’une solution adéquate. Et au regard de la situation actuelle au Moyen Orient ou en Ukraine, il apparait qu’aucun Etat n’enverra ses citoyens à la mort pour les beaux yeux d’un Chef ou d’un Pays.

La défense de l’intégrité territoriale et de l’intégrité physique est d’abord, sinon exclusivement, de la responsabilité des citoyens du Pays agressé ou en danger.

Tout au plus, certains Etats pourraient intervenir en cas de victoire pour sanctuariser le territoire conquis. En tout état de cause, la République Démocratique du Congo devrait s’employer, par tous les moyens, à couper toutes les sources d’approvisionnement du Rwanda grâce aux accords militaires, économiques ou d’affaires ; car l’atavisme de notre histoire grandiose et de notre glorieux passé ne suffit pas à nous garantir une victoire décisive sur le Rwanda.

A cette fin, la République Démocratique du Congo doit envisager et étudier une action holistique dans tous les domaines pour forcer la Rwanda à accepter un dialogue stratégique avec Elle sur base d’égalité et de respect mutuel.

Sinon, la pieuvre Kagame risque d’étouffer le Grand Congo par strangulation. Crier ou prier est lâche, seul le silence est grand ! Disait Alfred de Vigny dans ‘La mort du loup’

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Le Quotidien

 




Pour qui roule le Cardinal F. Ambongo ?

Alors que son homélie du jour de la Pâques concernant la situation sécuritaire de la République démocratique du Congo continue à faire tâche d’huile dans l’opinion nationale, l’archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo a encore jeté le pavé dans la marre. En séjour dernièrement à Rome où il a participé à la réunion de C9, rencontre de neuf cardinaux qui forment le gouvernement du Pape François, le Cardinal Fridolin Ambongo s’en est pris ouvertement contre les autorités du pays qu’il accuse toujours de laxisme dans la gestion de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.

Dans une interview accordée à l’agence Fides, un organe d’information des œuvres pontificale missionnaire basée à Rome, Fridolin Ambongo accuse Kinshasa d’armer les forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), ces rebelles rwandais dont la présence en RDC constitue un alibi pour le pouvoir de Paul Kagame de justifier l’agression qu’il impose au Congolais. Allusion faite à la situation sécuritaire dans la ville de Goma et ses environs, situation qui « s’aggrave au jour le jour », selon ses propres termes. Ce qui fait craindre l’archevêque de Kinshasa   le risque d’une insécurité généralisée d’abord à Goma et plus généralement dans tout l’Est du pays.

«  Le gouvernement a distribué les armes supplémentaires à divers groupes armés, comme les Wazalendo mais aussi à certains Fdlr, en espérant que ces groupes soutiendraient l’armée face à l’avancée de M23. Tous ces groupes sont aujourd’hui bien armés et c’est la population qui en paie le prix, générant toutefois un risque d’insécurité généralisé », a lâché Fridolin Ambongo. Ici il faut rappeler que la ville de Goma et ses environs vivent ces derniers temps dans une insécurité généralisée à cause de la circulation désordonnée des armes. Difficile d’identifier à ce jour un militaire et un Wazalendo, car tous non seulement arborent la tenue militaire, mais aussi sont porteurs d’armes à feu. C’est dans ce cadre que le gouverneur militaire a interdit aux Wazalendo de circuler avec les armes en pleine ville de Goma et qu’ils se positionnent dans la ligne de front et non dans la ville.

Parmi les pistes des solutions à mettre fin à l’insécurité , le prélat catholique propose au gouvernement de renforcer les forces armées avec des soldats sélectionnés et bien formés plutôt que de continuer avec un choix dangereux d’armer ces groupes qui finissent par devenir un danger pour la population , en agressant les citoyens , en commettant le vol et des meurtres (…). Une piste de solution que le Gouvernement s’attèle à faire dotant l’armée des moyens conséquents et en extirpant toutes les brebis galeuses en son sein.

Prêter le flanc à l’ennemi

Les sorties médiatiques de Cardinal Fridolin Ambongo commencent à inquiéter plus d’un Congolais. Pendant que le pays traverse une période très difficile avec l’agression rwandaise, il est plus que nécessaire de créer une union sacrée pour la défense de l’intégrité territoriale. Il ne s’agit pas d’une union autour d’un individu ou d’une personnalité, Président de la République soit-il quand bien même il est le symbole de l’unité nationale. Mais une union autour de la patrie. Faire bloc et bouter hors du territoire l’ennemi commun. Mettre de côte les divergences et regarder dans la même direction.

Malheureusement, l’archevêque de Kinshasa se trompe de cible et tire des balles dans son propre camp. Et pire, déclarer urbi et orbi que le Gouvernement congolais distribue les armes non seulement aux patriotes résistants dit Wazalendo mais aux rebelles rwandais, c’est extrêmement grave. A moins que le Cardinal congolais ait des preuves de ces affirmations. Si aujourd’hui, la communauté internationale n’arrive pas à sanctionner le Rwanda pour la présence de ses troupes en RDC, c’est parce que le régime de Paul Kagame a toujours brandit l’argument selon lequel Kinshasa collabore avec les Fdlr pour le déstabiliser. Et jusque là, cet argument est accepté par la nébuleuse communauté internationale qui se limite à des condamnations hypocrites contre le Rwanda en lieu et place des sanctions. Ce qui peut faire créditer la thèse d’une rébellion et non d’une agression.

En sa qualité de Prince de l’église, de Berger, le Cardinal Ambongo devrait mettre de l’eau dans son vin et contrôler son langage. Et surtout ne pas faire passer ses propres opinions comme celles de l’église Catholique de la RDC. Ainsi, le Cardinal Fridolin Ambongo ferait œuvre utile de tourner la langue plusieurs fois avant de parler et ce pour ne pas choquer plusieurs susceptibilités.

Richard Shako Kanyengele




Les jeunes entrepreneurs du Lualaba, Haut-Katanga et Durba haussent le ton contre la FEC

C’est avec colère que les jeunes entrepreneurs sous-traitants de 3 grandes provinces minières de la Rdc à savoir le Lualaba, le Haut-Katanga et le Haut-Uélé ont saisi le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi afin de dénoncer une gourmandise exagérée du patronat congolais qui tient à s’accaparer de l’exécution des marchés dans les entreprises principales au mépris des autres corporations des entrepreneurs, alors qu’elle n’est qu’une Asbl comme toutes les autres.

Les jeunes entrepreneurs du Lualaba se sont ainsi rendus au siège d’exploitation de la société Tenke Fungurume Mining où ils ont dénoncé un certain exposé de la FEC alors que l’ARSP a accompli sa tâche en incluant toutes les entreprises de différentes corporations dans la liste des sous-traitants recommandés à TFM.

Les jeunes entrepreneurs conduits par Don Israël Mbuyi ont signé un mémorandum adressé au chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi.

« Nous, jeunes entrepreneurs, acteurs de la sous-traitance dans la Province du Lualaba, poussés par le devoir de veiller sur l’essor économique de notre précieuse nation, la République Démocratique du Congo et mus par le souci d’accompagner la vision du président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de créer une classe moyenne véritablement congolaise et INCLUSIVE;

Une jeunesse, oubliée pendant longtemps, naviguant à contre-courant, abandonnée à elle-même et devenue l’arme de destruction de tous les ennemis du pays, a pu retrouver l’espoir par votre détermination de lui offrir un avenir meilleur. Par votre initiative, vous avez au mois de novembre 2022 organisé une journée de réflexion sur la jeunesse, suivie de la journée « meet the président » en date du 30 octobre 2023 à la cité de l’Union Africaine sans oublier que plusieurs fois, vous vous êtes exprimé avec détermination pour donner de l’emploi par l’entreprenariat aux jeunes congolais.

Grâce à vos actions salutaires, aujourd’hui, nous félicitons l’ARSP pour avoir, pour la première fois, dans l’histoire de la sous-traitance, procédé à une attribution équitable et juste des marchés au sein d’une entreprise principale en l’occurrence Tenke Fungurume Mining (TFM), peut-on lire dans ce mémorandum.

« Nous nous insurgeons contre la démarche de la FEC tendant à privatiser les recommandations aux seuls membres de cette structure qui cherche à avoir à elle seule les 100% des marchés au détriment des sous-traitants affiliés à d’autres corporations. Pourtant, de l’analyse de la liste partielle de 25 sous-traitants recommandés afin d’assurer l’exécution de grands marchés au sein de l’entreprise TFM, il ressort clairement que les membres de différentes corporations se sont tous retrouvés, la FEC y compris, ce qui permet de matérialiser la vision du Chef de l’Etat », ajoute le même texte.

A titre illustratif, BAD CONSTRUCT AND INDUSTRIE: FEC ; ELEPHANT TRADE SARL : Club des Sous-traitants ; ALMER ENGINEERING : Fédération Nationale des Jeunes Entrepreneurs du Congo (FNJC) ; MULYKAP : FEC ; GPM : FEC ; EAGLE Global : Jeunes Entrepreneurs de la Diaspora ; ORM LOGISTICS: Fédération Nationale des Sous-Traitants Congolais (FNSC) ; Trade Service : FEC.

Même réaction pour les jeunes entrepreneurs du Haut-Katanga

Pour leur part, les jeunes entrepreneurs du Haut-Katanga se sont rendus au Gouvernorat pour annoncer aux autorités provinciales leur opposition au diktat de la FEC :

« Nous entrepreneurs, réunis au sein du collectif des jeunes entrepreneurs œuvrant dans la sous-traitance principalement dans la Province du Haut-Katanga où se trouve le siège social de l’entreprise Tenke Fungurume Mining avions été désagréablement surpris et écœuré de lire le communiqué de la Fédération des Entreprises du Congo  datant du 10 Avril 2024 désapprouvant la liste publiée par l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP) sur les antennes de la RTNC sous prétexte que ladite liste devrait être rédigée en concertation en se basant seulement sur un protocole d’accord signé avec l’ARSP», ont dénoncé ces jeunes entrepreneurs dans leur mémorandum lu devant le gouverneur de province.

Et de poursuivre : « nous constatons que la FEC a tendance à tort d’ailleurs, à vouloir monopoliser les marchés pour ses membres au mépris des membres d’autres corporations alors que le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo travaille activement pour une sous-traitance INCLUSIVE et donc ouverte à Tous les congolais en vue d’aboutir à l’émergence d’une vraie classe moyenne congolaise”.

Opposés à la FEC, les jeunes entrepreneurs de Durba appellent l’ARSP à recommander les entrepreneurs comme c’est le cas à TFM

Comme les jeunes entrepreneurs du Haut-Katanga et du Lualaba, ceux de la province du Haut-Uélé basés à Durba précisément ont dénoncé, dans un mémo adressé au chef de l’Etat, le comportement de la FEC qui méprise les autres corporations des entrepreneurs et ont par ailleurs demandé à l’ARSP de répéter la même expérience avec les entrepreneurs de leur province :

« Nous demandons au DG Miguel Kashal de ne pas céder à cette FEC qui n’est là que pour des intérêts égoïste, mais de faire diligence afin de reproduire la même action ici dans la province de Haute Uélé, car nous l’attendons avec impatience après son dernier passage ici, pour que la classe moyenne véritablement congolaise et la création des millionnaires dont nous sommes favorables soient une réalité”.

En définitive, il appartient au chef de l’État Félix Tshisekedi de constater l’ingérence de la FEC dans le travail de l’ARSP et d’agir en conséquence afin de permettre l’éclosion des entreprises à capitaux majoritairement congolais qui vont être recommandés pour l’exécution de grands marchés dans les entreprises principales.

Le Quotidien




Les Inspecteurs des Finances et l’Initiative Personnelle: Un nouveau modèle d’acquisition de véhicules

Dans une démarche autonome, les Inspecteurs des Finances ont pris les devants pour l’acquisition de véhicules, marquant un tournant dans la gestion des ressources et la lutte contre la corruption.

Dans un contexte où la gestion des fonds publics est scrutée avec une attention accrue, l’Inspection Générale des Finances (IGF) fait face à des rumeurs infondées concernant l’achat de véhicules pour ses inspecteurs. Cependant, une enquête approfondie révèle la vérité derrière ces allégations : aucun achat de véhicules n’a été effectué par l’IGF pour ses membres.

En réalité, les Inspecteurs des Finances ont bénéficié d’un crédit personnel et individuel octroyé par RAWBANK, une initiative qui souligne leur autonomie et leur engagement envers une gestion responsable. Cette démarche indépendante a été organisée en collaboration avec le Syndicat, qui a constitué une délégation d’inspecteurs pour se rendre à Dubaï dans le but d’acquérir des véhicules.

Cette action, qualifiée de ridicule par certains, représente en fait une rupture avec les pratiques antérieures et pourrait être interprétée comme un signe de ralentissement de la prédation et un succès dans la lutte contre la corruption. Les inspecteurs, armés de leur crédit, ont pris en main leur destinée, démontrant que l’autonomie peut être synonyme de transparence et d’intégrité.

L’initiative des Inspecteurs des Finances est un exemple éloquent de la manière dont les individus peuvent contribuer à la transformation des institutions et à la promotion de la probité. C’est un pas de plus vers une administration publique où la prévention de la corruption n’est pas seulement un slogan, mais une réalité tangible.

DMK




Enième tentative ratée contre Jules Alingete 

La salive du crapaud n’atteint pas la blanche colombe. L’adage ne croit pas si bien dire dès lors que l’on analyse la flopée des flèches tirées sur la personne d’un homme : Jules Alingete Key.

L’Inspecteur chef de service de l’Inspection Générale des Finances fort de ses dénonciations par devers ses services suite aux différentes investigations menées lui attire haine et calomnie. Mais, sans succès.

En effet, sur les réseaux sociaux comme via certains médias en ligne des grattes papiers sous-traités tentent de salir l’image de marque du Monsieur Anti-corruption du Président Félix Tshisekedi.

La dernière tentative en date est de ressortir un vieux document d’une pseudo dénonciation de 2022, du reste de classé et sans suite par la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete, en pensant tromper l’opinion en ces temps où l’IGF dénonce des dérives et présomptions des fraudes dans l’attribution des marchés publics à hauteur des millions impliquant notamment certains membres du gouvernement sortant Sama Lukonde.

Pour rappel, nommé en 2020 à la tête de l’Inspection Générale des Finances (IGF) Jules Alingete Key a su, sous la vision rénovatrice du Président Félix Tshisekedi, faire jouer l’IGF. Il met à mal tous les délinquants financiers.

 

DMK