Les Etats africains s’engagent dans une synergie d’efforts contre le monkeypox

Les Etats africains se sont engagés dans une synergie d’efforts contre le monkeypox. C’est la conclusion heureuse de la première réunion régionale urgente de haut niveau sur le monkeypox ou variole du singe en Afrique, tenue à Kinshasa du 11 au 13 avril.. cette réunion a été sanctionnée par d’importants engagements et décisions pour organiser, dans une synergie totale, la riposte contre cette maladie dans la région africaine.

Après deux jours de partage d’expériences et des discussions nourries entre les experts scientifiques, la journée du 13 avril, jour de la clôture de la rencontre régionale, a été marquée par la présence des ministres de la Santé de douze pays concernés par la maladie. Ces ministres ont décidé, selon le communiqué final, d’établir le groupe de travail africain pour la coordination entre les États membres affectés et à risque de monkeypox. Cette décision est assortie des priorités, entre autres, faciliter le renforcement des capacités de préparation et de réponse pour atténuer l’impact de la maladie en Afrique et au-delà; renforcer la surveillance effective, les capacités des laboratoires nationaux, la réponse rapide aux épidémies, et l’engagement auprès des communautés touchées; élaborer une feuille de route régionale commune et nationale décrivant la prévention, la détection et le contrôle du monkepox ; et prioriser la recherche scientifique et la synthèse des preuves pour une meilleure compréhension de la maladie, soutenir la prise de décision fondée sur des preuves pour la prévention et le contrôle de la maladie.

Les douze ministres se sont également engagés à promouvoir une approche « Une seule santé » et des mécanismes de réponse inclusifs et centrés sur la communauté. Il s’agit notamment de renforcer les efforts de réponse dans leurs pays respectifs et donner les ressources et les engagements politiques qu’ils méritent ; de développer et mettre en œuvre le plan national multisectoriel de lutte contre le monkeypox dans tous les contextes ; de mettre en place des mécanismes de coordination et de responsabilisation multisectoriels incluant d’autres ministères et les partenaires. D’autres engagements non moins importants ont été pris pour renforcer la mutualisation des efforts entre les différents pays africains touchés ou à risque de la variole du singe.

Les recommandations issues de la réunion régionale de haut niveau sur la riposte contre le monkeypox ne doivent souffrir d’aucun obstacle quant à leur mise en œuvre. D’où le plaidoyer du ministre de la Santé de la République démocratique du Congo (RDC), le Dr Emmanuel Roger Kamba, à ses pairs. ” Je vous appelle à faire matérialiser les recommandations des assises de Kinshasa afin d’assurer la surveillance épidémiologique dans la région et éradiquer cette maladie dont les origines sont congolaises”, a-t-il déclaré. Notons qu’en Afrique, la RDC et le Nigeria restent les pays les plus infectés par le monkeypox.

Organisée avec l’appui financier d’Africa CDC et plusieurs partenaires techniques et financiers du secteur de la santé dont l’Organisation mondiale de la santé et le Fonds des Nations unies pour l’enfance, la première réunion régionale de haut niveau sur la réponse contre le monkeypox en Afrique a connu la participation de douze pays, à savoir Angola, Bénin, Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Ghana, Liberia, Nigeria, Ouganda, Centrafrique et le pays hôte, la RDC.

Prince Yassa




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2.287 corps abandonnés depuis plusieurs années dans les morgues de Kinshasa 

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a informé le Conseil de la situation des corps abandonnés dans les morgues de la ville de Kinshasa.

A cet effet, le Rapport de mission de l’Inspection Générale de la Santé fait état d’une situation alarmante des morgues dans la capitale Congolaise. Il a été dénombré 2.287 corps abandonnés depuis plusieurs années.

Une autre mission d’identification et d’enterrement des corps abandonnés dans toutes les morgues de Kinshasa a été diligentée par le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention dont le rapport, à mi-parcours, a confirmé cet état de choses tout en mentionnant des pesanteurs notamment du fait de la faible collaboration des services relevant de la province.

C’est pourquoi, vu l’urgence, le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa a été saisi en vue de faire le point sur la situation générale à ce sujet et de formuler des propositions concrètes pour résoudre ce problème qui constitue une urgence de santé publique.

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a rappelé que les morgues sont des installations spécialisées servant de réception, de stockage et examen des corps post-mortem, leur environnement est contrôlé suivant les dispositifs de réfrigération des corps. A l’exception des cas qui requièrent une enquête judiciaire, il est inadmissible qu’une dépouille mortelle soit gardée pendant plus de 10 jours dans une morgue.




« Sur tous les fronts, les FARDC maintiennent leur engagement patriotique indéfectible » (Conseil des ministres)

La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a, au nom du Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, présenté la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de notre pays marquée par la poursuite d’opérations de défense de Forces Armées de la République Démocratique du Congo face aux attaques récurrentes de la coalition M23/RDF mais aussi aux incursions suivies des tueries et incendies des maisons par les terroristes ADF/MTN en territoire de Beni.

Dans l’Ouest du pays, la situation est sous contrôle des Forces de Défense et de Sécurité. Le retour des populations se poursuit progressivement dans leurs localités d’origine.

Sur tous les fronts, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo maintiennent leur engagement patriotique indéfectible dans la mission de pacification de toutes les poches d’insécurité concernées à travers le territoire national.




Peter Kazadi salue le bon déroulement de l’opération de grande envergure dénommée « Panthère noire »

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a passé en revue l’état et l’administration du territoire national qui restent globalement dominés par l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo. L’état d’esprit de la population demeure calme, et a été notamment marqué par : Les commentaires en sens divers suite à des tensions enregistrées au sein des Assemblées Provinciales de certaines provinces, notamment autour de l’élection des membres des Bureaux définitifs et des Gouverneurs des provinces ; L’accueil favorable de la population des avancées significatives enregistrées dans les consultations entamées par Mme la Première ministre ; La poursuite des opérations militaires pour le retour de la paix et de la sécurité dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et de l’Ituri.

A propos du banditisme et de la criminalité dans quelques villes et agglomérations, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a salué le bon déroulement de l’opération de grande envergure dénommée « Panthère noire », conduite par la Légion Nationale d’Intervention (LNI) en appui aux Unités Territoriales, pour sécuriser les quartiers de Kinshasa et d’autres villes du pays en proie à l’insécurité.

Les rapports du terrain font état de plusieurs arrestations et démantèlement des gangs « Kuluna » à la grande satisfaction de la population. La population a été encouragée à continuer à collaborer avec les forces de l’ordre pour dénoncer tout comportement suspicieux.

Sur un autre volet, les membres du Gouvernement ont été informés de la proposition du Gouvernement Zambien de tenir à Lubumbashi, à la quatrième semaine d’avril 2024, une Réunion Bilatérale pour discuter et finaliser les projets des dispositions des Accords Bilatéraux pour les postes Frontaliers Guichet Unique de Sakania, Kambimba et Kipushi, entre la Zambie et la République Démocratique du Congo.




Le chef de l’Etat exige la mise au jour d’une nomenclature permettant la classification des chiens de races et domestiques

Le Président de la République a été informé de la prolifération inquiétante de la possession, par les ménages, de chiens d’attaque et de défense, particulièrement ceux de types molossoïdes tels que : le Pitbull ou encore le Boerboel (Boer bull), réputés pour leur agressivité et leur dangerosité.

Ce phénomène est d’autant plus inquiétant qu’il s’observe que ces chiens sont à première vue détenus par une population jeune et non avertie des risques et des dangers qu’ils peuvent représenter ; et que bien souvent, les conditions prévalant à leur domestication, tout comme leur dressage demeurent si pas sommaires, bâclées.

Purement et simplement interdit de possession sous d’autres cieux ou uniquement tolérés, au moyen d’une réglementation stricte assortie d’un contrôle obligatoire sur les aspirants propriétaires ; ces chiens peuvent être à l’origine de biens des drames souvent graves et parfois mortels.

Il vous souviendra, par exemple, le triste accident survenu à Kinshasa, le 24 février 2023, dans le district de la Tshangu, où un enfant d’un an perdait la vie des suites d’une attaque d’un pitbull ; attaque, qui en son temps avait suscité l’émoi de toute une population et qui appelait à une réaction des autorités publiques demeurées silencieuses à ce sujet.

Alimentée par la prolifération d’élevages non répertoriés, la reproduction clandestine et l’absence de réglementation quant à leur vente et à leur possession ; la prolifération de ces chiens inquiète d’autant plus qu’elle se mue progressivement en un phénomène de mode encouragé notamment par l’organisation, au grand jour, d’activités foraines où les propriétaires canins, parfois encore mineurs, mettent en exergue, souvent avec peu de précautions, les propriétés de leurs canidés.

Face à cette situation, et afin de prévenir tout risque au sein de la population, le Président de la République a insisté l’impérieuse nécessité pour le Gouvernement, à travers le Ministère de l’Intérieur avec le concours du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, d’œuvrer à la mise au jour d’une nomenclature permettant la classification des chiens de races et domestiques.

Il devrait également se pencher, en urgence, avec le concours des Gouvernements de provinces ainsi que des Conseils communaux, sur l’adoption d’une réglementation ainsi que des mécanismes y afférents, couvrant les domaines de l’élevage, de l’importation, de la reproduction, de la vente et enfin de la possession de chiens domestiques, particulièrement ceux de types molossoïdes ou encore de défense et d’attaque.




REGIDESO et SNEL: Fatshi veut s’assurer que les mandataires publics sont sélectionnés à l’issue d’un processus compétitif, transparent et équitable

L’amélioration significative des conditions de vie de la population Congolaise, par l’atteinte de six engagements, parmi lesquels figurent notamment le renforcement de l’efficacité des services publics et l’amélioration de l’accès aux services de base, est l’un des objectifs de ce quinquennat.

Face aux diverses plaintes formulées par la population, indexant autant la performance des entités en charge de la fourniture de services de base qu’elle fustige, le Président de la République tient au renforcement de l’efficacité des services publics et à l’amélioration de l’accès aux services de base qui découle du renforcement qualitatif des Comités de gestion, de même que l’adoption d’un mode de gestion axé sur la qualité et la performance au sein de ces structures.

Faisant de la primauté de la compétence un principe intangible et inaliénable, il compte s’assurer que les mandataires publics appelés à siéger à la SNEL et à la REGIDESO soient sélectionnés à l’issue d’un processus compétitif, transparent et équitable où seuls les meilleurs profils, et ce, sans aucun préjudice au principe d’attribution de siège garanti par les accords politiques, seront considérés.

Il est donc impérieux, pour rencontrer ces objectifs et surtout renforcer l’action publique, qu’à terme, les aspirants aux fonctions de gestion puissent faire preuve de compétences avérées, qu’il s’agisse des candidats aux postes actifs ou encore passifs.

Le principe ayant déjà été mis en œuvre au niveau de la sélection du Président du Conseil d’administration et des Mandataires actifs au sein de ces deux entreprises, il conviendrait dès lors d’y instaurer une phase pilote d’élargissement de cette pratique aux mandataires non-actifs.

Par conséquent, la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille a été chargée de demander au Comité de Pilotage de la Réforme des Entreprises Publiques de présenter, dans un bref délai, une note conceptuelle pour la mise en œuvre de cette disposition et des projets de textes devant pérenniser cette pratique.




Tshisekedi encourage les services publics à prendre leurs responsabilités afin de réduire les dégâts causés par les inondations

Le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la cent trente-troisième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 19 avril 2024.

A cette occasion, il a constaté qu’à chaque saison pluvieuse, des dégâts matériels et humains de plus en plus importants suite au dérèglement climatique, induit par le réchauffement de la planète.

Le Président de la République a évoqué notamment le cas des grandes précipitations qui ont provoqué des inondations d’une grande ampleur en décembre 2023 et en janvier 2024 ; tout comme celui observé en ce mois d’avril où de fortes pluies et des vents violents ont causé la désolation dans plusieurs familles à travers la République, tel qu’à Kinshasa ou encore à Kalemie.

Outre les dures réalités météorologiques contre lesquelles l’action globale nécessite d’être intensifiée, l’importance de ces dégâts provient également de la désinvolture et du comportement répréhensible affichés par certains individus qui se distinguent par le non-respect de la réglementation en vigueur en matière d’urbanisme et d’habitat ainsi que des normes et des principes relatifs à l’aménagement du territoire.

Pour ne rien arranger, les canalisations aménagées le long des avenues nouvellement construites au sein de ces extensions urbaines ou péri-urbaines, sont systématiquement transformées, par les riverains et les passants, en décharges pour déchets solides, particulièrement des déchets plastiques, sans pour autant susciter la moindre réaction des autorités urbaines et municipales.

Pour le Président de la République, les services publics doivent prendre leurs responsabilités afin de réduire au maximum les dégâts causés par les inondations. Les énormes quantités d’eau de ruissèlement qui ne cessent de s’accroitre d’année en année, à Kinshasa et dans toutes les grandes villes congolaises, doivent être maîtrisées, notamment par l’installation de nouveaux systèmes de drainage ou encore le redimensionnement conséquent des systèmes actuels conçus, dans leur grande majorité, durant l’époque coloniale, pour une population plus de dix fois moins importante et pour un espace urbain beaucoup plus petit.

Les autorités et autres agents de l’Etat qui s’adonnent à la délivrance de titres fonciers pour usage résidentiel sur des terrains qui ne devraient pas recevoir d’habitations, tout comme ceux délivrant des autorisations de bâtir sur ce type de terrain, doivent désormais subir la rigueur de la loi.

Les Ministères de l’Aménagement du Territoire, des Affaires foncières, de l’Urbanisme et Habitat, du Transport, ainsi que des Infrastructures et Travaux Publics, sous le pilotage du Premier ministre et avec l’appui de son Cabinet, devraient, sans plus tarder, s’atteler à résoudre ce problème.




La croissance des économies africaines devrait atteindre 3,4 % en 2024, mais doit encore gagner en rapidité et en équité pour réduire la pauvreté

La croissance économique rebondit en Afrique subsaharienne, à la faveur de la hausse de la consommation privée et du recul de l’inflation. La reprise reste cependant fragile, selon le dernier rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale. En cause, les incertitudes liées à la conjoncture économique mondiale, le fardeau de plus en plus lourd du service de la dette, des catastrophes naturelles fréquentes et une intensification des conflits et des violences. En outre, pour parvenir à soutenir la croissance à long terme et à réduire véritablement la pauvreté, il est indispensable de mener des actions politiques transformatrices pour s’attaquer au problème profond des inégalités.

Le rapport prévoit un rebond de la croissance à 3,4 % en 2024 et 3,8 % en 2025, contre un taux de 2,6 % en 2023. Cette reprise est cependant précaire. Si l’inflation reflue dans la plupart des économies d’Afrique subsaharienne, pour passer en moyenne de 7,1 % en 2023 à 5,1 % en 2024, elle reste élevée par rapport aux niveaux pré-COVID. Par ailleurs, même si la progression de la dette publique se tasse, plus de la moitié des gouvernements africains sont aux prises avec des problèmes de liquidités extérieures et un niveau d’endettement non soutenable.

En dépit de ces prévisions d’accélération de la croissance, le rythme de l’expansion économique régionale reste inférieur aux taux de croissance enregistrés dans la décennie précédente (2000-2014) et insuffisant pour avoir un effet significatif sur la réduction de la pauvreté. En outre, en raison de multiples facteurs, et notamment de l’ampleur des inégalités structurelles, l’impact de la croissance économique sur la réduction de la pauvreté en Afrique subsaharienne est plus faible que dans d’autres régions.

« Une croissance du PIB par habitant de 1 % est associée à une réduction du taux d’extrême pauvreté d’environ 1 % seulement dans la région, contre 2,5 % en moyenne dans le reste du monde, indique Andrew Dabalen, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique. Dans un contexte de contraintes budgétaires, le levier des finances publiques ne permettra pas à lui seul de réduire plus rapidement la pauvreté. Il faut l’accompagner de politiques qui élargissent les capacités de production du secteur privé, afin de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité pour tous les segments de la société. »

Le rapport note également une diminution des ressources extérieures nécessaires pour répondre aux besoins de financement des États africains, ainsi que leur renchérissement par rapport à la période d’avant la pandémie. L’instabilité politique et les tensions géopolitiques pèsent sur l’activité économique et pourraient limiter l’accès à la nourriture pour environ 105 millions de personnes menacées d’insécurité alimentaire en raison des conflits et des chocs climatiques. Face à une situation budgétaire qui reste vulnérable aux perturbations économiques mondiales, les gouvernements africains doivent prendre des mesures qui permettent de constituer des réserves indispensables pour prévenir ou faire face aux chocs futurs.

Enfin, les inégalités en Afrique subsaharienne, telles que mesurées par le coefficient de Gini, restent parmi les plus élevées au monde, juste derrière la région Amérique latine et Caraïbes. Malgré des progrès récents, l’accès à des services de base comme l’éducation et la santé demeure très inégal. Des inégalités existent également dans l’accès aux marchés et aux activités génératrices de revenus, indépendamment des compétences détenues par les individus. À cela s’ajoutent les impôts et les subventions mal ciblées, qui peuvent aussi toucher plus durement les pauvres.

« Les inégalités en Afrique sont en grande partie dues aux circonstances dans lesquelles un enfant naît et sont accentuées plus tard dans la vie par des obstacles qui entravent une participation productive aux marchés et par une fiscalité régressive, explique Gabriela Inchauste, coautrice d’un rapport de la Banque mondiale à paraître sur la lutte contre les inégalités en Afrique subsaharienne. En identifiant et en remédiant plus efficacement à ces contraintes structurelles dans l’ensemble de l’économie, on peut ouvrir la voie à un avenir plus prospère. »

Le rapport Africa’s Pulse préconise plusieurs mesures pour favoriser une croissance plus soutenue et plus équitable, à savoir rétablir la stabilité macroéconomique, promouvoir la mobilité intergénérationnelle, soutenir l’accès aux marchés et veiller à ce que les politiques budgétaires ne pèsent pas plus lourdement sur les pauvres.




Une plateforme de cofinancement innovante pour accroître l’impact sur le développement

Une coalition de dix banques multilatérales de développement (BMD) a lancé aujourd’hui une nouvelle plateforme de cofinancement qui permettra de canaliser des capitaux supplémentaires au profit d’un impact plus important et à plus grande échelle.

La Plateforme mondiale de cofinancement collaboratif comprendra :

Un portail numérique, grâce auquel les cofinanceurs enregistrés pourront partager leurs projets en préparation de manière sécurisée. Cet outil, hébergé par la Banque mondiale, renforcera l’efficacité et la transparence et permettra aux BMD de partager plus facilement des informations et d’identifier des possibilités de cofinancement.

Un forum, qui offrira aux participants un espace de discussion pour échanger sur leurs possibilités de cofinancement, leurs meilleures pratiques et leurs difficultés communes. Ce dispositif viendra aussi soutenir les efforts en cours pour mieux coordonner les politiques et réduire ainsi la charge qui pèse sur les pays clients.

La nouvelle plateforme allègera les formalités administratives et les coûts de transaction pour ces pays, tout en garantissant un soutien mieux coordonné et aligné sur leurs priorités, ce qui se traduira par un impact accru sur le développement.

En tirant parti des partenariats et en promouvant la transparence, la plateforme permettra aux BMD, aux organismes partenaires et aux pays clients d’affronter les défis mondiaux de manière plus efficace et efficiente.

Le renforcement des partenariats occupe une place centrale dans le nouveau modèle stratégique du Groupe de la Banque mondiale qui vise à accroître l’impact de son action. Dans ce cadre, le cofinancement est considéré comme un moyen efficace d’améliorer l’alignement stratégique, de réunir des ressources concessionnelles, de promouvoir l’efficience et de renforcer la coordination.

Les institutions qui feront partie de la nouvelle plateforme de cofinancement sont les suivantes : Banque africaine de développement, Banque asiatique de développement, Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, Banque de développement du Conseil de l’Europe, Banque européenne d’investissement, Banque européenne pour la reconstruction et le développement, Banque interaméricaine de développement, Banque islamique de développement, Groupe de la Banque mondiale et Nouvelle Banque de développement.