Les nouveaux outils de financement de la Banque mondiale reçoivent un soutien financier de poids

Les contributions annoncées aujourd’hui pourraient générer jusqu’à 70 milliards de dollars sur 10 ans.

Le Groupe de la Banque mondiale vient d’obtenir un soutien important en faveur de ces nouveaux instruments financiers conçus pour accroître sa capacité de prêt et lui permettre de prendre davantage de risques face à des défis mondiaux communs. Onze pays ont annoncé aujourd’hui des engagements financiers d’un montant total de 11 milliards de dollars qui viendront appuyer la plateforme de garantie de portefeuille, le mécanisme de capital hybride et le nouveau Fonds pour une planète vivable.

La capacité de levier exceptionnelle du Groupe de la Banque mondiale permettra de multiplier par six à huit, sur 10 ans, les contributions annoncées en faveur du mécanisme de capital hybride et de la plateforme de garantie de portefeuille. Si certaines conditions sont réunies, elles pourraient même être décuplées.

Les ressources promises pourraient fournir jusqu’à 70 milliards de dollars de financements dont le monde a urgemment besoin pour relever des défis qui ignorent les frontières et faire progresser les objectifs de développement.

« Nous avons travaillé d’arrache-pied pour mettre au point ces nouveaux instruments financiers qui renforcent notre capacité de prêt et démultiplient les fonds des donateurs, nous permettant ainsi d’améliorer la vie d’un plus grand nombre de personnes, souligne Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale. La générosité de ces pays est à la fois une reconnaissance des progrès que nous avons accomplis pour réformer la Banque et le témoignage de leur engagement commun en faveur du développement. »

La Belgique, les États-Unis, la France et le Japon se sont engagés à apporter des fonds à la plateforme de garantie de portefeuille, tandis que l’Allemagne, le Danemark, l’Italie, la Lettonie, la Norvège, les Pays-Bas et le Royaume-Uni contribueront au mécanisme de capital hybride.

Le Japon s’est en outre engagé à verser la première contribution au nouveau Fonds pour une planète vivable.

Le Groupe de la Banque mondiale a adopté une série de réformes et mis au point des instruments financiers novateurs dans le cadre de l’examen du cadre d’adéquation des fonds propres, conformément aux recommandations du Groupe d’experts du G20.

Ces réformes sont les suivantes : Réviser le ratio de prêts sur fonds propres afin d’augmenter la capacité financière de la BIRD de 40 milliards de dollars sur 10 ans ; Relever le plafond des garanties bilatérales de 10 milliards de dollars ; Mieux tirer parti du capital exigible en publiant un rapport détaillé à l’intention des agences de notation afin de mieux évaluer sa valeur potentielle et la capacité financière de la Banque ; Lancer des émissions de capitaux hybrides, afin de donner aux actionnaires et aux partenaires la possibilité d’investir dans des obligations avec un effet de levier potentiel significatif ; Développer la plateforme de garantie de portefeuille afin de promouvoir une approche partagée des risques qui permettra de rendre les financements de la Banque mondiale plus largement accessibles ; Lancer le Fonds pour une planète vivable, grâce auquel les contributions d’États, d’organisations philanthropiques ou d’autres partenaires encourageront la coopération internationale et permettront de relever des défis communs.

Le Groupe de la Banque mondiale a pris d’autres mesures en vue d’introduire des modalités de prêt sur 50 ans pour la BIRD, sans coût supplémentaire pour les emprunteurs. Ces prêts seront utilisés pour des projets qui ont des retombées transfrontalières. La Banque a par ailleurs instauré un système de réduction des taux d’intérêt pour les projets qui répondent à des enjeux mondiaux, qui sera financé en partie par le Fonds pour une planè

te vivable.




Le Groupe de la Banque mondiale se donne pour objectif d’étendre les services de santé à 1,5 milliard de personnes

Ces efforts porteront principalement sur l’amélioration de l’accessibilité financière des soins, l’élargissement de la couverture géographique et l’expansion de l’offre de services.

Le Groupe de la Banque mondiale a annoncé aujourd’hui un plan ambitieux visant à aider les pays à fournir des services de santé de qualité et abordables à 1,5 milliard de personnes d’ici 2030. Cette annonce s’inscrit dans le cadre plus large des efforts menés à l’échelle mondiale pour garantir des soins essentiels à chaque étape de la vie : bas âge, enfance, adolescence et âge adulte.

Le Groupe de la Banque mondiale contribue depuis des décennies au renforcement des services de santé maternelle et infantile dans plus de 100 pays. Quatre-vingts ans après sa création, l’institution s’emploie résolument à travailler plus vite, collaborer plus efficacement avec des partenaires et mobiliser le secteur privé, avec à la clé un impact accru et à plus grande échelle.

Sa stratégie de développement des services de santé s’articule autour de trois axes d’action : Élargir l’attention portée à la santé maternelle et infantile pour couvrir l’ensemble des soins nécessaires tout au long de la vie, en s’attachant notamment à la lutte contre les maladies non transmissibles ; Étendre les projets aux territoires difficiles d’accès, qu’il s’agisse de villages isolés, de villes ou de pays tout entiers ; Travailler avec les pouvoirs publics afin de réduire les frais inutiles et autres obstacles financiers aux soins.

L’indicateur utilisé pour comptabiliser les bénéficiaires de la nouvelle stratégie sera le nombre de personnes examinées et traitées par un agent de santé dans le cadre d’une consultation en personne ou virtuelle.

« Il est essentiel, pour le développement, de garantir aux populations des soins de base tout au long de la vie, souligne le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga. Cet objectif ambitieux n’est pas réalisable en agissant seul. Il faudra travailler ensemble, entre partenaires, entre secteurs public et privé, unis dans l’objectif d’élargir l’accès aux services de santé. »

Aujourd’hui, environ 2 milliards de personnes dans le monde sont confrontées à de graves difficultés financières en raison des dépenses qu’elles doivent effectuer pour se soigner. L’engrenage de la pauvreté et des inégalités est encore accentué par une conjonction de défis interdépendants, où le vieillissement démographique et les perspectives de pénurie de personnels de santé (projetée à 10 millions d’ici 2030) viennent s’ajouter au changement climatique, aux pandémies et aux conflits.

Pour relever ce défi, le Groupe de la Banque mondiale combinera financements, connaissances et partenariats.

L’ensemble de ses capacités de financement pourront être sollicitées en fonction des besoins de chaque pays et de son stade de développement.

Pour les pays les plus démunis, les financements de l’IDA permettront de déployer des agents de santé là où les populations n’ont pas accès à des soins. Dans les pays à revenu intermédiaire, la BIRD mobilisera des financements afin d’encourager les gouvernements à consentir les investissements dans la santé et le cadre réglementaire qui sont nécessaires pour progresser.

La certitude réglementaire et la bonne gouvernance sont deux conditions essentielles pour ouvrir la voie à une hausse des investissements du secteur privé, en particulier dans la production locale de médicaments et d’équipements de protection.

Pour parvenir à obtenir des résultats dans le domaine de la santé, le Groupe de la Banque mondiale devra nouer des partenariats solides. Il ne sera pas à la hauteur de ses ambitions s’il n’agit pas en collaboration — et plus vite et mieux — avec les organisations non gouvernementales, le secteur privé et la société civile. Le Groupe de la Banque mondiale se félicite de l’annonce faite par le Japon de la création d’un pôle de connaissances sur la couverture santé universelle (CSU). Conçue pour renforcer les capacités des ministères de la santé et des finances, cette initiative bénéficie du soutien de la Banque et de l’Organisation mondiale de la santé.

L’objectif visant à fournir des services de santé de qualité et abordables à 1,5 milliard de personnes d’ici 2030 est l’un des exemples les plus récents de l’engagement du Groupe de la Banque mondiale à mettre davantage l’accent sur son impact. C’est aussi le fruit d’un effort concerté pour bâtir une « Banque meilleure ».




Un nouveau partenariat vise à connecter 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030

Une initiative du Groupe de la Banque mondiale et du Groupe de la Banque africaine de développement pourrait réduire de moitié le nombre de personnes en Afrique n’ayant pas accès à l’électricité.

Le Groupe de la Banque mondiale et le Groupe de la Banque africaine de développement s’associent dans le cadre d’un effort ambitieux visant à fournir un accès à l’électricité à 300 millions de personnes en Afrique d’ici 2030.

Le Groupe de la Banque mondiale s’emploiera à raccorder 250 millions de personnes à l’électricité par le biais de systèmes d’énergie renouvelable décentralisés ou de réseaux de distribution. Le Groupe de la Banque africaine de développement soutiendra 50 millions de personnes supplémentaires.

L’accès à l’électricité est un droit humain fondamental qui sous-tend tout effort de développement réussi. Actuellement 600 millions d’Africains n’ont pas accès à l’électricité, ce qui crée des obstacles de taille en matière de soins de santé, d’éducation, de productivité, d’inclusion numérique ainsi que de création d’emplois.

« L’accès à l’électricité est le fondement de tout développement. Il s’agit d’un ingrédient essentiel à la croissance économique et à la création d’emplois à grande échelle. Notre aspiration ne se réalisera qu’avec un partenariat et de l’ambition. Nous aurons besoin de l’action politique des gouvernements, de financements de banques multilatérales de développement et d’investissements du secteur privé », a déclaré Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale.

Ce partenariat témoigne de la détermination du Groupe de la Banque mondiale et du Groupe de la Banque africaine de développement à faire preuve de plus d’audace pour mieux relever l’un des défis les plus pressants de l’Afrique. Cette initiative est la manifestation la plus récente de l’engagement du Groupe de la Banque mondiale à s’orienter davantage vers l’impact et aussi le résultat d’un plan de travail concerté visant à mettre en place une meilleure banque. Elle est soutenue par une constellation de programmes énergétiques régionaux qui seront désormais alignés sur cet objectif commun.

Pour que le Groupe de la Banque mondiale puisse connecter 250 millions de personnes, 30 milliards de dollars d’investissements publics seront nécessaires, notamment par l’intermédiaire de l’Association internationale de développement (IDA), l’institution en charge des dons et des prêts concessionnels aux pays à faible revenu, qui jouera un rôle essentiel. En outre, les gouvernements devront mettre en place des politiques pour attirer l’investissement privé et réformer les services publics afin qu’ils soient financièrement sains et efficaces grâce à des mécanismes tarifaires protégeant les pauvres.

Le raccordement de 250 millions de personnes à l’électricité présenterait des opportunités d’investissement pour le secteur privé dans les énergies renouvelables réparties, d’un montant de 9 milliards de dollars pour ce seul secteur. Par ailleurs, cette initiative offrirait des opportunités considérables d’investissements privés dans les énergies renouvelables connectées au réseau, indispensables pour alimenter la croissance des économies.




Réunions de printemps 2024 : transformer une vision ambitieuse en impact tangible

Les points marquants : Un nouveau partenariat vise à connecter 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030 ; Le Groupe de la Banque mondiale se donne pour objectif d’étendre les services de santé à 1,5 milliard de personnes ; Les nouveaux outils de financement de la Banque mondiale reçoivent un soutien financier de poids.

Nouveaux partenariats, outils pionniers pour la mobilisation des ressources, plans audacieux en faveur de l’accès aux services de santé et à l’électricité : les Réunions de printemps ont mis en lumière le fruit des efforts déployés par le Groupe de la Banque mondiale pour relever ses ambitions et se recentrer sur le souci du résultat et de l’impact.

« De la vision à l’impact », c’était précisément le thème choisi pour cette édition, qui a permis de montrer les progrès accomplis par la Banque pour se réformer, travailler plus vite et collaborer avec des partenaires pour agir à une plus grande échelle.

« Devenir une Banque meilleure, porter de plus grandes ambitions : c’est ce à quoi nous nous employons aujourd’hui », a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, lors de sa conférence de presse en préambule aux Réunions.

Grâce aux nombreuses initiatives lancées depuis un an pour se transformer, le Groupe de la Banque mondiale a été en mesure d’annoncer de nouveaux plans ambitieux. Premier engagement, celui de raccorder à l’électricité 250 millions d’habitants en Afrique d’ici à 2030, soit une cible revue nettement à la hausse par rapport à l’objectif initial de l’institution. Le 17 avril, lors d’un évènement spécial avec Ajay Banga, la Banque africaine de développement a annoncé, par la voix de son président, qu’elle soutiendra 50 millions de personnes supplémentaires.

En œuvrant pour une Banque meilleure et plus efficace, c’est-à-dire plus rapide, plus agile et plus simple, on peut relever nos ambitions et en faire plus, car notre capacité d’exécution sera décuplée par la qualité de nos fondations.

Ce partenariat est synonyme d’impact majeur pour la population du continent : 600 millions d’Africains n’ont pas encore accès à l’électricité, ce qui crée des obstacles de taille en matière de soins de santé, d’éducation, de productivité, d’inclusion numérique et de création d’emplois. Le raccordement de 250 millions de personnes nécessitera 30 milliards de dollars d’investissements publics et des politiques résolues en matière réglementaire. L’IDA, l’institution de la Banque mondiale qui fournit des dons et des prêts à faible taux d’intérêt, jouera un rôle essentiel. Dans le même temps, cette accélération de l’accès à l’électricité pourrait présenter des opportunités d’investissement pour le secteur privé d’un montant de 9 milliards de dollars, et ce en ne considérant que la production d’énergie renouvelable décentralisée.

Autre engagement significatif, annoncé jeudi lors d’un évènement phare : aider les pays à étendre les services de santé à 1,5 milliard de personnes. Pour y parvenir, le Groupe de la Banque mondiale se concentrera sur trois axes d’action : élargir le champ de ses priorités pour couvrir, au-delà de la santé maternelle et infantile, l’ensemble des soins nécessaires tout au long de la vie ; étendre ses projets aux territoires difficiles d’accès et reculés ; et travailler avec les pouvoirs publics afin de réduire les frais inutiles et autres obstacles financiers aux soins.

Le rôle crucial des financements de l’IDA pour l’ensemble de ces initiatives a été rappelé à maintes reprises lors de ces Réunions, et de nombreux partenaires ont plaidé pour une solide reconstitution de ce fonds (IDA-21) (a) au mois de décembre prochain. Tout au long de l’année écoulée, la Banque mondiale a mis en avant l’importance et l’impact de l’IDA, ainsi que les efforts qu’elle déploie pour devenir une « Banque meilleure » et tirer davantage de son bilan financier.

Une série de nouveaux engagements financiers dévoilés lors des Réunions de printemps pourraient générer jusqu’à 70 milliards de dollars au cours des 10 prochaines années et aider ainsi à mieux faire face aux défis mondiaux. Onze pays ont en effet annoncé des contributions d’un montant total de 11 milliards de dollars qui viendront appuyer de nouveaux instruments conçus par le Groupe de la Banque mondiale : la plateforme de garantie de portefeuille, le mécanisme de capital hybride et le nouveau Fonds pour une planète vivable. Grâce à sa capacité de levier, l’institution pourrait multiplier ces ressources par six à huit, sur 10 ans.

La Belgique, les États-Unis, la France et le Japon se sont engagés à apporter des fonds à la plateforme de garantie de portefeuille, tandis que l’Allemagne, le Danemark, l’Italie, la Lettonie, la Norvège, les Pays-Bas et le Royaume-Uni contribueront au mécanisme de capital hybride. Le Japon s’est en outre engagé à verser la première contribution au nouveau Fonds pour une planète vivable.

Les Réunions de printemps ont aussi été l’occasion d’annoncer la création d’une nouvelle plateforme visant à renforcer les opérations de cofinancement avec d’autres banques multilatérales de développement. Cette Plateforme mondiale de cofinancement collaboratif, qui réunira 10 institutions, comprendra un portail numérique, grâce auquel les partenaires pourront plus facilement partager des informations et identifier des possibilités de coopération, ainsi qu’un forum, où les participants pourront échanger sur leurs meilleures pratiques et difficultés communes.

« En œuvrant pour une Banque meilleure et plus efficace, c’est-à-dire plus rapide, plus agile et plus simple, on peut relever nos ambitions et en faire plus, car notre capacité d’exécution sera décuplée par la qualité de nos fondations », a déclaré Ajay Banga jeudi, sur Banque mondiale Live.




CAN de Futsal : Le Maroc sur le toit de l’Afrique 

Pour la troisième fois consécutive, le Maroc est sacré champion d’Afrique de Futsal. À domicile, les Lions de l’Atlas ont disposé de l’Angola 5-1 en finale de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2024, dimanche.

Dès le coup d’envoi du tournoi, les Marocains avaient exposé leurs intentions : une troisième couronne continentale. C’est désormais chose faite, grâce aux réalisations de Soufiane Borite, Bilal Bakkali, Anas El Ayyane, Idriss Raiss El Fenni et du capitaine Soufiane El Mesrar.

Les hôtes ont commencé leur match contre les Antilopes de Rabat avec brio, Soufiane El Mesrar et Soufian Charraoui sont à deux doigts d’ouvrir le score pour le Maroc.

Soutenus par leurs supporters, les Marocains ont ouvert le score dès la 6e minute grâce à Soufiane Borite. L’attaquant du FC Kemi a repris un centre chirurgicalement distillé par Raiss El Fenni.

Quelques minutes plus tard, les Antilopes réagissent par l’intermédiaire d’Aderito Santo, d’une belle frappe au second poteau.

À l’expérience, Les Lions de l’Atlas imposent leur jeu et inscrivent quatre buts d’affilée. Les hommes de Hicham Dguig creusent l’écart et ne seront plus rejoints par leur adversaire.

Le Maroc, l’Angola et la Libye représenteront le continent à la Coupe du Monde de Futsal de la FIFA en Ouzbékistan plus tard cette année.

 

Tableau des honneurs

Meilleur joueur : Bilal Bakkali (MAR)

Meilleur buteur : Soufian Charraoui (MAR)

Meilleur gardien : Abdelkrim Anbia (MAR)

Fai

r-play : Ghana




Signature du protocole de paix en Ituri : la société civile émet encore de doute sur son application

Cinq groupes armés locaux opérant dans la province de l’Ituri, à savoir CODECO, FRPI, FPIC, Autodéfense, Mapi, représentés par leurs chefs ont signé le vendredi 19 avril 2024 en présence du vice-Premier ministre, ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, un acte d’engagement marquant la cessation immédiate des hostilités dans ce coin du pays. Cependant la société civile de la province de l’ituri émet encore de doute sur l’application de cet engagement qu’elle juge de trop sans aucun avancement sur terrain.

 

‹‹ nous avons tous suivi la signature de cet acte mais en ce moment , nous ne saurions pas dire ces groupes ont déposé leurs armes parce que jusqu’à présent ils gardent leurs armes avec eux. Dire que cet engagement est une garantie pour ma paix en ituri nous ne croyons pas. Parce que plusieurs actes ont été signé dans la même lancée mais rien n’a été constaté en terme de cessation des hostilités sur terrain , les tueries, pillages, de la population ont constituent ›› a précisé le président de cette organisation citoyenne.

 

Malgré le manque d’une bonne foi qui a marqué plusieurs chefs des groupes armés dans la passé, sur d’autres engagements signés sans être appliqués, la société civile de l’ituri invite pour une fois de plus les groupes armés signataires de cet engagement à le respecter scrupuleusement.

 

‹‹ nous demandons que cette fois ci que cela soit une réalité du fait que ce document a été signé en présence du vice premier ministre et ministre de la défense›› a souligné Dieudonné lossa

 

Cette organisation citoyenne demande en même temps au gouvernement congolais de ne pas se contenter des documents signés mais de faire le suivi pour que la paix et la sécurité reviennent en Ituri.

 

Osk




Kinshasa : Levi Mbuta élu président de l’Assemblée Provinciale

Les députés provinciaux de Kinshasa ont procédé ce samedi 20 avril 2024 à l’élection des membres du bureau définitif de l’organe délibérant.

À l’issue de cette élection, Levi Mbuta Sangupamba a été élu président avec 23 voix sur 43 votants.

Germaine Tshiniama, prend la Vice-présidence avec 43 voix et André Nkongolo Nkongolo, est élu rapporteur avec 43 sur 43 votants, en compagnie de Clauvis Samba, élu rapporteur adjoint avec 41 voix. De son côté, Socrates Mubengai, a été élu Questeur avec 41 voix.

Il faut noter que, la plénière a été conduite par le secrétaire du bureau d’âge Daniel Iyeli, en l’absence du Président Amous Mbokoso qui avait reporté cette élection au 24 avril prochain.

 

JL Makoyi




Kasaï Central : Les chefs traditionnels se serrent les mains pour le développement de leur province

Les autorités traditionnelles venus de cinq territoires et ceux de la ville de Kananga, ont pris la ferme décision de combattre toutes formes d’antivaleurs pour un Kasaï central meilleur et développé au cours de ce deuxième mandat de Félix Tshisekedi.

C’était lors d’une rencontre de concertation entre les différents responsables qui gèrent la province du Kasaï central tenue ce samedi 20 avril 2024 sur initiative du comité organisateur du Forum des notables et dignitaires du Kasaï central pour le développement. Le but de ses assises était d’associer les chefs coutumiers aux activités que mènent ce Forum.

Deux commissions ont été mises en place au cours de cette réunion, pour passer en revue les problèmes qui bloquent l’avancement de la province. A cette occasion, les autorités traditionnelles ont soulevé plusieurs problèmes dont la division entre elles causées par les acteurs politiques, manque de respect à leur endroit, le tribalisme de ceux qui gèrent la province, etc.

Au sortir de la rencontre, le rapporteur du Forum, Pierre Célestin Mutshipayi, s’est dit satisfait de l’ouverture des autorités traditionnelles et de leur engagement pour la cause noble.

Il sied de rappeler que la délégation du Forum des notables et dignitaires du Kasaï central pour le développement s’était rendue à Kinshasa au mois de mars dernier pour rencontrer le président de la République afin de lui remettre son mémorandum contenant les priorités de la province pour son développement.

Elle a également été reçue par Tony Kanku, représentant du chef de l’État, sur instruction de ce dernier.

JL Makoyi




Canada: La vision Royale pour l’Afrique mise en avant à l’Université de l’Alberta

L’ambassadeur du Maroc au Canada, Souriya Otmani, a mis en avant, dans une intervention à l’Université de l’Alberta (Ouest), la vision prospective de SM le Roi Mohammed VI pour l’Afrique.

«La politique africaine du Maroc a été conçue et impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui en fait un axe prioritaire de la politique étrangère du Royaume », a souligné Mme Otmani devant le Congrès annuel du Campus Saint-Jean de cette institution universitaire (18-19 avril) qui a réuni des personnalités politiques, des diplomates, ainsi que des experts pour débattre des grands enjeux de l’heure.
L’ambassadeur a rappelé que le Maroc a intensifié et diversifié ses relations avec les pays africains en mettant l’accent sur la coopération politique, la promotion de la paix et la stabilité, ainsi que le partenariat économique et le co-développement.
Le Royaume ambitionne de voir le continent africain se positionner de manière compétitive dans tous les schémas de la gouvernance mondiale, à la faveur d’une approche globale et cohérente conciliant paix et sécurité et développement économique et humain dans le but d’assurer sa stabilité et sa prospérité, a-t-elle relevé.
Dans ce sens, Mme Otmani a expliqué que la vision royale pour l’Afrique, prospective et active, s’articule autour de quatre fondamentaux complémentaires, en l’occurrence l’ancrage historique, le devoir de solidarité, l’impératif de réaliser un espace de paix, de sécurité, de stabilité commun et un engagement permanent pour le développement socio-économique du continent.
La diplomate a aussi relevé la pertinence de la politique migratoire impulsée par le Royaume, qui permet aux migrants et aux personnes réfugiées dont le séjour a été régularisé, de jouir de la plénitude de leurs droits et d’accéder à toutes les prestations sociales et autres sur un pied d’égalité avec les nationaux.
Le Congrès annuel du Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta a pour objectif de faire avancer la discussion sur les grands enjeux notamment dans l’espace francophone, et d’appliquer les solutions trouvées aux communautés francophones de l’Alberta et de l’Ouest canadien.
En marge de ce conclave, l’ambassadeur a présenté les opportunités et le climat des affaires au Maroc et ses attraits touristiques, à l’occasion d’une rencontre initiée par le Consul honoraire du Royaume en Alberta, Momen Soubaihee, en présence de plusieurs ministres du gouvernement de cette province canadienne réputée pour son potentiel et expertise dans les secteurs du gaz et du pétrole, et de l’agriculture.
Au siège du parlement provincial, la diplomate s’est entretenue avec le président de l’Assemblée législative de l’Alberta, Nathan Cooper, en présence notamment de la Première ministre de la province, Danielle Smith, de même qu’elle a tenu une réunion avec le ministre de l’Energie, Brian Jean qui a salué les efforts du Maroc dans le domaine de la transition énergétique, indique un communiqué de la représentation diplomatique marocaine.
La diplomate a, par ailleurs, effectuée une visite au siège de l’Association des Marocains de l’Alberta ( Moroccan Alberta Society) qui a servi d’occasion pour échanger avec les membres de la communauté marocaine résidant à Edmonton, de diverses questions, dont les voies et moyens de promouvoir au mieux le Royaume en Alberta sur les plans économique, culturel et touristique.
Avec MAP




Le Maroc parmi les pays amis sur lesquels compte le Mali pour la poursuite de sa reconstruction (PM malien)

Le Royaume du Maroc fait partie des pays amis sur lesquels compte le Mali pour la poursuite du processus de sa reconstruction et de sa stabilisation, a affirmé le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga.

Recevant en audience la délégation marocaine qui participait à la Semaine des Géomètres Experts du Mali (du 18 au 20 avril), dont le Royaume est l’invité d’honneur, M. Maïga a souligné que le Maroc est “un pays frère et ami” avec lequel le Mali entretient des relations spécifiques et historiques.

Il a, à cet égard, salué l’appui continu du Royaume au Mali, ainsi que les relations bilatérales particulières, indiquant que sur Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a toujours oeuvré pour stabiliser la situation au Mali.

“Nos deux pays ne font pas frontières, mais nos relations sont comme des relations entre frères et amis”, a-t-il fait noter, relevant que cela montre la densité, la profondeur et la solidité des liens entre les deux pays.

“Vu les relations historiques, le Maroc apparaît comme un pays frontalier du Mali. Il est donc parrain, frère et ami”, a-t-il souligné, précisant que les citoyens des deux pays “doivent avoir une claire conscience de la spécificité des relations” liant le Maroc et le Mali.

Dans ce sens, M. Maïga a mis en avant les liens de fraternité et d’amitié entre les peuples des deux pays, soulignant que le Royaume constitue une destination préférée des Maliens.

Rappelant le caractère historique de la coopération maroco-malienne, il a fait savoir que la Clinique périnatale Mohammed VI de Bamako, inaugurée en juillet 2022, constitue un modèle de cette coopération exemplaire, mettant en exergue les efforts déployés par les médecins marocains pour transmettre les connaissances à leurs homologues maliens.

La délégation marocaine reçue en audience par le Premier ministre malien comprend notamment l’ambassadeur du Maroc au Mali, Driss Isbayene, et le président de l’Ordre National des Ingénieurs Géomètres Topographes, Khalid Yousfi.

MAP