Nicolas Kazadi et Aimé Boji planchent sur des questions pendantes de la 6ème revue du PEG

Réunions de printemps 2024 du FMI et de la Banque Mondiale à Washington DC, le Ministre des Finances Nicolas Kazadi et le ministre d’État du Budget Aimé Boji ont échangé ce 16 avril 2024 avec la Mission du FMI pour la RDC sur les questions pendantes de la 6ème revue du programme économique du gouvernement.

Concernant la conclusion de ce programme soutenu par la facilité élargie de crédit, les discussions se poursuivront à Kinshasa la semaine prochaine en perspective de la réunion du Conseil d’administration du FMI prévue en fin juin de cette année.

Dans la 2è réunion à laquelle s’est adjointe la Gouverneure de la Banque centrale du Congo (BCC), Malangu Kabedi, Nicolas Kazadi et Aimé Boji ont eu un entretien fructueux avec le Directeur du Département Afrique, Abebe, qui a félicité le gouvernement congolais pour la performance réalisée dans le cadre du Programme finissant.

Le Directeur du Département Afrique du FMI a également insisté sur la nécessité de maintenir la stabilité macro-économique.

Le Quotidien




5 ans passés au Commerce extérieur: Le satisfecit de Jean Lucien Bussa 

Après 5 ans passés à la tête du ministère du Commerce extérieur de la Rdc, le ministre Jean-Lucien Bussa dresse un bilan “élogieux” de son mandat depuis son avènement à la tête de ce ministère considéré comme le poumon de l’économie nationale. Au cours d’un échange le mercredi avec un groupe des journalistes, Jean-Lucien Bussa s’est dit satisfait d’avoir apporté beaucoup de changements, innovations et réformes dans ce secteur qu’il avait trouvé dans une précarité sans précédente.

« Quand je suis venu dans ce ministère, je n’ai rien trouvé ni en terme de politique, ni en terme des mesures de régulation. Aujourd’hui on peut vous appeler de l’Angola, du Congo Brazzaville, on a mené des politiques, nos industrielles étaient en difficulté, aujourd’hui ce n’est pas le cas. Plusieurs secteurs ont été boostés notamment les brassicoles, les cimentiers et fonderies, Kwilu Ngongo également. Aujourd’hui avec les Zones économiques spéciales, nous avons la production des carreaux et faïences pour protéger ces industries, j’ai dû prendre les mesures pour restreindre l’importation des carreaux afin de permettre aux Congolais de s’approvisionner à Maluku et non à Dubaï ou en Chine ».

En ce qui concerne l’amélioration des conditions de travail, la politique et le réforme, de stratégies pour booster l’économie interne et externe, plusieurs efforts ont été engagés, affirme le patron du Commerce extérieur de la Rdc.

« Nous avons pris des mesures stratégiques, on a créé des structures comme l’Anapex pour penser la stratégie d’entreprise. En terme d’amélioration des conditions des travailleurs, l’Occ était en situation difficile, il y a plusieurs dossiers notamment les arriérés des salaires. Plus de 12 à 13 ans, non-paiement des décomptes finales pas des laboratoires. Aujourd’hui on a réglé les problèmes des décomptes finals, les laboratoires sont en train d’être développés et d’autres en construction et en bâtiment administratif dans le Lualaba à Kolwezi.

Notre contribution au niveau de la réflexion économique en termes de mise en cohérence de la politique économique était importante au niveau du gouvernement. Comme économiste, je suis encore prêt à réformer le parc que nous considérons parce que les atouts sont énormes, les potentialités sont immenses aussi bien au niveau interne que mondial nous devons transformer tous ceci en véritable richesses et ça c’est possible, a-t-il rassuré.

Plusieurs combats ont été menés pour sécuriser la production intérieure par les produits importés et vendus en RDC au bat prix et surtout par la fraude. Parmi ces produits, on pouvait citer les ciments et autres boissons qui menaçaient sérieusement la production locales et les emplois. Par la politique menée par le numéro 1 du Commerce en RDC, tous ces marchés noirs qui étaient nuisibles à l’économie congolaise ont été neutralisés.

Un autre exploit réalisé était l’assainissement du cadre des affaires. La Rdc avait procédé à la suppression des 14 taxes illégales et en baissant les taux des 19 prélèvements ceci avait pour but d’améliorer le climat des affaires et permettre aux citoyens d’augmenter leurs chiffres d’affaires. Plusieurs défis restent encore à relever dans ce secteur, d’autant plus que la RDC doit arriver à transformer ces richesses pour attirer plus d’investisseurs et aussi amener les devises au pays et surtout rendre l’économie congolaise forte et dynamique.

Osée Kalombo




Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme Volker Türk conclut sa visite officielle en Rdc

Pour Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, les pays qui soutiennent les groupes armés ou qui ont une influence sur eux doivent assumer leurs responsabilités et veiller à ce que les combats cessent. Au Nord-Kivu, tout rôle joué par le Rwanda dans le soutien au M23 doit cesser et une solution doit être trouvée de toute urgence. Il en va de même pour tout pays qui soutient des groupes armés actifs en RDC.

Dans son discours de clôture, Volker Türk a expliqué que c’est sa première visite en République démocratique du Congo en tant que Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, bien qu’il ‘y sois déjà venu à plusieurs reprises. Il remercie le Président de l’avoir invité, et se dit reconnaissant de l’excellente coopération avec le gouvernement et tous nos partenaires.

L’immensité de cette nation – qui s’étend sur une superficie géographique équivalente à celle de l’Europe occidentale – est marquante, affirme-t-il, avant d’ajouter que la RDC est immensément riche de la résilience et de la force de son peuple. Elle dispose également d’abondantes ressources naturelles. Ce pays pourrait tout simplement être l’un des plus riches du monde. Mais malheureusement, il est aujourd’hui l’un des plus pauvres.

« Les défis du pays en matière des droits humains sont nombreux et complexes. Permettez-moi de me concentrer sur la situation dans les provinces de l’est, où vit une population épuisée et profondément traumatisée, écrasée par des décennies de guerre et de conflit », indique-t-il.

Au Nord-Kivu, le groupe armé M23 continue de semer la terreur, tuant et enlevant la population locale, et s’attaquant fréquemment aux défenseurs des droits humains, aux journalistes et aux leaders des communautés. Des enfants sont également recrutés de force dans ses rangs.

Depuis octobre, cinq-cents-mille personnes ont été déplacées des zones contrôlées par le M23, ce qui porte le nombre total des personnes déplacées à près de 2,7 millions.

En Ituri, outre les affrontements intercommunautaires entre les groupes armés CODECO et Zaïre, le groupe armé ADF (Forces démocratiques alliées) multiplie les attaques contre la population civile, entraînant plusieurs abus flagrants des droits humains et des violations graves du droit international humanitaire. À ce jour, la province compte quelque 1,8 million de personnes déplacées.

Les forces de sécurité nationales et les milices comme le Wazalendo commettent également des violations des droits humains qu’il faut prévenir.

« La guerre nous a tout volé, y compris notre avenir»

« Au cours de ma mission, j’ai visité des camps de personnes déplacées à Bunia, dans la province d’Ituri, et à Goma, dans la province du Nord-Kivu. Bien que les conflits qui se déroulent dans ces deux provinces soient différents, le résultat est tragiquement similaire. Les personnes présentes sur les deux sites m’ont décrit comment elles avaient fui les combats et qu’elles cherchaient désespérément de l’aide et du soutien. Elles ont également exprimé leur profond désir de rentrer chez elles. Comme me l’a dit un défenseur des droits humains : « La guerre nous a tout volé, y compris notre avenir. »

Le nombre des victimes des violences sexuelles a considérablement augmenté dans les zones où se déroulent les combats, mais aussi dans les camps. Dans le camp de déplacés de Bulengo à Goma, mes interlocuteurs m’ont décrit comment les femmes étaient attaquées alors qu’elles allaient chercher du bois pour préparer les repas, et comment certaines femmes et filles étaient obligées de se vendre pour survivre.

Il est impératif que l’État soit en mesure de jouer pleinement son rôle à l’Est, pour assurer non seulement la sécurité, mais aussi l’éducation, la santé et un système judiciaire efficace et équitable.

Les pays qui soutiennent les groupes armés ou qui ont une influence sur eux doivent assumer leurs responsabilités et veiller à ce que les combats cessent. Au Nord-Kivu, tout rôle joué par le Rwanda dans le soutien au M23 doit cesser et une solution doit être trouvée de toute urgence. Il en va de même pour tout pays qui soutient des groupes armés actifs en RDC.

Tous les Congolais ont droit à la paix. Sans paix, il n’y aura ni développement ni progrès.

L’une des causes profondes de bon nombre de ces conflits est l’exploitation des ressources naturelles de la RDC, qui appauvrit la population locale au lieu de lui profiter. Le gouvernement, ainsi que les puissances régionales et internationales, ont des obligations à cet égard. Le secteur privé a également des responsabilités importantes, y compris les entreprises qui extraient des ressources, telles que le coltan, qui sont si précieuses pour le monde.

Se poser la question de sa responsabilité

« Nous utilisons tous des téléphones portables dont l’utilisation est rendue possible, en grande partie, grâce aux ressources de la RDC. Le monde ne peut pas continuer à consommer sur le dos du peuple congolais. Chacun doit se poser la question de sa responsabilité », note-t-il.

La préoccupation immédiate des populations touchées par le conflit est leur sécurité. Les autorités congolaises et la communauté internationale doivent continuer à travailler en partenariat pour éviter un vide de protection qui mettrait davantage en danger les civils.

Et de marteler que de réelles inquiétudes quant à ce qui pourrait arriver aux civils en cas de retrait précipité de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO). Les forces nationales et d’autres forces régionales et internationales jouent un rôle essentiel à cet égard. « Au cours de mes réunions, j’ai exhorté la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en RDC (SAMIDRC) à établir et à mettre en œuvre un cadre solide de conformité aux droits humains et au droit international humanitaire afin d’éviter qu’il y ait les victimes civiles et de conserver le soutien et la confiance de la population, ce qui est essentiel », pense-t-il.

L’impunité et l’absence de responsabilité sont également des causes profondes du cycle interminable de la violence.

Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme n’a pas manqué d’apprécier le fait que les autorités ont récemment pris des mesures pour que certains responsables de violations des droits humains et d’abus rendent compte de leurs actes. Cependant, il reste encore beaucoup à faire. La corruption au sein des institutions de l’État doit être efficacement combattue. L’administration de la justice doit être renforcée. Enfin, les premières mesures positives visant à mettre en place une justice transitionnelle pour traiter les crimes du passé, rendre justice aux victimes et favoriser une paix et un développement durables pour le pays doivent se traduire par des actions tangibles, cohérentes et concrètes. Pour ce faire, il est nécessaire de placer les victimes et les communautés concernées au centre du processus.

« Je suis préoccupé par la récente décision du gouvernement de lever le moratoire sur l’application de la peine de mort. Les Nations Unies sont claires à ce sujet. La peine de mort devrait être abolie partout dans le monde », mentionne-t-il.

Le dynamisme de la société civile congolaise me donne de l’espoir. Au cours de ma mission, j’ai rencontré des défenseurs des droits humains dans l’est du pays et ici à Kinshasa. J’ai été impressionné par leurs idées, leur courage et leur engagement en faveur des droits humains. Leur sécurité doit être protégée à tout moment et leur travail doit être soutenu par nous tous et toutes. Le maintien et la protection d’un espace civique ouvert, fort et libre sont essentiels pour consolider cette situation. La liberté d’expression doit être protégée. Le rôle vital des défenseurs des droits humains, des journalistes et des partis politiques doit être respecté.

Soulignons qu’il a également exhorté le gouvernement à redoubler d’efforts pour garantir une tolérance zéro à l’égard de l’incitation à la violence et des discours de haine.

En fin de compte, il est nécessaire de réunir les efforts et de renforcer la cohésion sociale en RDC. Un contrat social solide entre le peuple et le gouvernement est un élément fondamental pour faire avancer ce pays dans l’intérêt de tous et de toutes.

Le Quotidien




12eme conférence AFRAVIH à Yaounde:  L’ONUSIDA appuie le plaidoyer de Coalition Plus internationale pour la reconnaissance du Statut des pairs éducateurs 

Le palais des congrès de Yaoundé au Cameroun abrite du 16 au 19 avril 2024, la 12ème conférence internationale et francophone dénommée AFRAVIH.

Une opportunité pour l’ONUSIDA et ses partenaires communautaires de faire un plaidoyer pour la reconnaissance du statut des pairs éducateurs.

Les pairs éducateurs sont des « agents de santé communautaires », des agents de terrain provenant des groupes de populations clés. Ils jouent un rôle crucial dans toute la chaîne de soins, de la prévention au suivi des individus, en travaillant directement avec les populations clés ».

Le bureau régional de l’ONUSIDA pour l’Afrique de l’ouest et du centre soutient le plaidoyer de Coalition Plus pour la pleine reconnaissance de l’engagement des pairs-éducateurs. L’objectif 30 – 60 – 80 reposes sur des organisations dirigées par les communautés pleinement soutenues et impliquées et sur des acteurs, notamment les pairs-éducateurs, dont les savoir, savoir-être et savoir-faire sont reconnus, valorisés et régulièrement mis à jour.

Malgré le rôle crucial des pairs-éducateurs comme agents et facteurs de confiance pour rapprocher les services des plus exposés, vulnérables et marginalisés, ils ne sont pas reconnus à leur juste valeur et restent eux-mêmes des travailleurs vulnérables et exposés.

A la veille de l’ouverture de la Conférence Internationale Francophone sur le VIH, les hépatites, la santé sexuelle et les infections émergentes (AFRAVIH) Coalition Plus a organisé le 15 avril 2024 une conférence de presse sur « les enjeux de la certification du métier de Pair-éducateur ». Une vingtaine de journaliste a pris part à la conférence, animée par des pairs-éducateurs des réseaux d’adolescents et de jeunes vivant avec le VIH, un représentant de Coalition Plus, un représentant du CNLS du Cameroun, un représentant du Fonds Mondial et le conseiller de L’ONUSIDA, M. Mach-Houd Kouton.

La conférence a été marquée par des témoignages très forts des pairs-éducateurs sur leur engagement, leur fierté de contribuer à la réponse locale et globale au VIH mais également leur précarité ainsi que les situations de violences auxquelles ils sont exposés.

Intervenant au nom du bureau régional de L’ONUSIDA pour l’Afrique de l’ouest et du centre, le conseiller Mach-Houd a rappelé le soutien constant de l’ONUSIDA à l’engagement digne, et respectueux des droits des acteurs communautaires et leur rôle, clé de voûte d’une réponse au VIH centrée sur les personnes.

Coalition International Sida recommande :

L’intégration des pairs éducateurs dans l’organigramme de la pyramide sanitaire;

Travailler étroitement avec les Organisations à base communautaire ( OBC) pour la mise en place d’un cursus de formation vers une certification ;

Définir un référentiel d’intervention des pairs éducateurs à toutes les étapes du parcours de soins (certification – statut professionnel – cadre d’intervention – sécurité des intervenants) ;

Garantir un régime de protection sociale aux pairs éducateurs dans le prolongement de la reconnaissance du statut professionnel.

Prince Yassa




5e jour des consultations, la taille du gouvernement au cœur des échanges

La taille du prochain gouvernement a retenu l’attention des regroupements politiques invités aux consultations que mène la Première Ministre pour la formation de son gouvernement. Ce jeudi 18 avril 2024 à l’immeuble du gouvernement, Judith Suminwa s’est entretenue avec plusieurs regroupements politiques prétendants au futur Gouvernement.

Action des alliés de la convention et parti lumumbiste (AAC/PALU) s’est dite satisfaite des critères établis par la Première ministre pour la formation de son gouvernement. Néanmoins, indique une dépêche de l’ACP, le regroupement de Didier Manzenga souhaite qu’un paramètre soit pris en compte : le poids sociologique de son parti le PALU.

“Il faut mettre aussi en place, c’est ce que nous avons souligné et ça été entendu, qu’on doit aussi considérer le poids sociologique du parti Lumumbiste unifié non seulement ce sont les députés qui accompagnent l’action du gouvernement mais surtout la population qui est bénéficiaire de ça”, pense Didier Manzenga, président AAC/PALU.

Reçu à son tour par la Première Ministre, le regroupement politique Autre vision du Congo et alliés (AVC-A) a approuvé l’idée de la réduction de la taille du gouvernement proposé par la Première ministre.

“Le plus important c’est ne pas le nombre des ministres mais c’est sera par contre l’efficacité des actions qui seront menées sur le terrain et le programme qui devra être appliqué sans faille, je pense que c’est ça qui pourrait faire que les choses aillent de l’avant. Nous avons l’obligation d’accompagner ce nouveau gouvernement, nous avons l’obligation de pouvoir produire des résultats qui pourront marquer l’histoire de la République démocratique du Congo et que ce gouvernement puisse réellement pousser la République démocratique du Congo vers le développement”, explique Didier Budimbu, président AVC-A.

Le ministre sortant des postes télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication et autorité morale de l’UDPS/Kibasa a conduit sa délégation auprès de la cheffe du gouvernement. Pour l’UDPS/Kibasa, il faut permettre à Judith Suminwa de travailler dans la sérénité pour qu’elle produise un travail de qualité.

“On va rester le plus calme possible, on va laisser madame la première ministre composer son gouvernement et bien entendu qu’elle devrait en bout des lignes, on va dire finaliser avec le Président de la République, vraiment on se dit, elle a le temps de composer tranquillement un Gouvernement efficace pour le bien de cette république”, note Augustin Kibasa, président Udps/Kibasa.

C’est Action des alliés nationalistes pour la démocratie qui a clôturé la 5e journée des consultations. Ce regroupement a convenu avec la Première Ministre que la qualité des prochains ministres est primordiale. Ils ont ensemble examiné le bien-fondé de chaque critère édicté par Judith Suminwa.

“Ce n’est pas seulement qu’il faut avoir les députés, il y a d’autres critères, elle met l’ accent sur le critère compétence. Donc les membres qui vont faire partie de ce gouvernement, doivent être des personnes assez compétentes et qui sont consciencieuses, volontiers pour pouvoir matérialiser la vision du gouvernement. Elle a aussi mis l’accent sur l’aspect genre, la jeunesse et la géopolitique”, souligne Michel Omba, vice-président AAND.

Sauf changement, les consultations initiées par Judith Suminwa vont se clôturer ce vendredi 19 avril 2024.

Le Quotidien




Procès Bukangalonzo: La Cour constitutionnelle repousse au 22 Juillet la reprise des audiences 

Prévu pour ce 18 avril, le procès Matata Ponyo est renvoyé au 22 juillet 2024. Décision annoncée par le président de la cour constitutionnelle à travers une ordonnance de renvoi rendu public ce mercredi 17 avril 2024.

Dieudonné Kamuleta justifie ce report par le souci de la haute de se concentrer sur les contentieux électoraux.

“Vu la charge incombant à la Cour constitutionnelle appelée à examiner le contentieux des candidatures et des résultats aux élections sénatoriales qui requièrent célérité avec un délai contraignant, faits constitutifs d’un cas de force majeur; Ordonnons le renvoi de la cause inscrite sous RP 0002 prévue initialement le 18 avril 2024, à l’audience publique du lundi 22 juillet 2024 à 10 heures du matin” peut-on lire dans l’ordonnance de renvoi signé conjointement par le président de la Cour Constitutionnelle et le greffier en chef.

Il est reproché à Augustin Matata Ponyo et Christo Grobler, le détournement de plus de 115 millions de dollars américains destinés au parc agroindustriel de Bukanga-Lonzo. L’ancien premier ministre est aussi accusé avec Deogratias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, d’avoir détourné la somme de 89 millions de dollars destinés à la construction du marché international de Kinshasa.

Loup solitaire




Aujourd’hui parmi les tops d’Afrique : Glody Likonza, facteur X du TPM

21 couronnes de Ligue des Champions seront réunies ce week-end, pour les demi-finales aller de l’édition 2023-2024 de la grande compétition interclubs de la CAF. Du spectacle est attendu à Radès et de l’ambiance explosive à Kamalondo. Certains joueurs se sont déjà mis en évidence avant le grand assaut. C’est le cas de Glody Likonza.

Le 2 décembre 2023, d’un coup de tête imparable, le milieu de terrain congolais trompait le meilleur gardien d’Afrique Romwen Williams. Il scellait aussi la victoire du TP Mazembe face à Mamelodi Sundowns, mettant un terme à une série d’une trentaine de matchs sans défaite des Sud-africains.

Revenu au club en 2022 après son passage au Standard de Liège en Belgique, l’ancien Académicien brave la concurrence et s’impose comme un taulier de la nouvelle meute de l’entraîneur Lamine NDIAYE. Deuxième vice capitaine, Likonza sait prendre ses responsabilités pour changer le cours d’un match. Le 24 février dernier lors de la 5e journée de la phase des groupes, il décante la situation face à Pyramids. Passeur sur le but de Joël Beya puis buteur avant la mi-temps, Glody a fait le boulot.

*À son actif, cette saison en Ligue des Champions, on dénombre trois buts + une passe décisive, si l’on doit compter son but face à Big Bullets en 16èmes de finale”*

De la résilience et du talent, Glody réussit une saison aboutie, pas qu’en championnat où il a été buteur mercredi 10 avril face aux Aigles du Congo, mais aussi en campagne africaine où il dégage une activité incroyable. Poseur et dynamiteur du jeu des Corbeaux, il met ses coéquipiers dans les meilleures situations et se charge de marquer si nécessaire. Glody Likonza est le facteur X du TPM, à lui de le confirmer ce samedi 20 avril face à Al Ahly, trompait le meilleur gardien d’Afrique Romwen Williams. Il scellait aussi la victoire du TP Mazembe face à Mamelodi Sundowns, mettant un terme à une série d’une trentaine de matchs sans défaite.




TPM-AL Ahly de ce samedi: Attendu à son meilleur niveau, Mazembe est prêt

C’est le plateau d’or de la grand-messe du football africain. Au total 16 titres de Champions d’Afrique entre le TP Mazembe et Al Ahly, deux géants attitrés du continent. Leur duel imprime une affiche de rêve, au mieux un classique à partir de ce samedi 20 avril au Temple de Badiangwenas pour l’acte premier des demi-finales.

Qui ne voudrait pas se mettre au diapason ? Qui ne voudrait pas casser le rêve de trophée entre ces deux seigneurs continentaux qui en ont déjà fait un crédo depuis des lustres ? « Nous devons être à notre meilleur », a lancé Lamine Ndiaye en réponse à la question d’approche de ce duel de titans. « Nous avons un grand respect pour Al Ahly, le club le plus titré du continent » a-t-il reconnu.

Cependant pour l’entraîneur des Corbeaux « lorsqu’ils arrivent à ce niveau de la compétition, ils sont encore plus redoutables qu’à son début ». Lamine Ndiaye sait que le match du samedi sera « très difficile, même si nous avons tous nos chances. Il faudra être très bon dans les deux matchs pour accéder en finale » a analysé le magicien franco-sénégalais sur le site cafonline.com

Après sa qualification en Angola, le TP Mazembe a joué deux matchs du championnat national :

– Victoire 0-3 face au FC les Aigles du Congo

– Victoire 2-1 dans le Classico face à l’AS Vita Club

Deux succès en déplacement qui ont bonifié le moral des coéquipiers du capitaine Mondeko avant de croiser Al Ahly. « Depuis le depuis de la saison, nous préparons ce type de matches. Nous n’allons rien changer à nos habitudes. Nous allons juste nous remettre sur les rails car nous venons de remporter trois matches à l’extérieur », estime le coach Lamine avant d’évoquer le contexte de la préparation de ce match aller à domicile. « Nous sommes partis en retraite, loin de la ville », en parlant de l’internement au Centre de Futuka avant d’aborder le sujet sur son groupe « J’ai beaucoup de jeunes joueurs qui n’ont pas encore évolué à ce niveau. Ce match ne doit pas se jouer avant le coup d’envoi… », espère-t-il.

Dans cette configuration, le staff technique « doit canaliser son énergie positive vers le travail et la réussite en essayant de relativiser les circonstances pour mieux travailler et faire un bon résultat. »

Le TP Mazembe est à l’affût, bien prêt .Ce premier acte de demi-finale contre Al Ahly devrait marquer un tournant décisif de sa saison. C’est ce que tout un pays espère.




Demi-finale de ce samedi, Le Chairman : « La qualification se jouera chez nous… »

Les grandes heures de la Ligue des Champions de la CAF sont de retour à Lubumbashi. Le Temple vibrera dans une ambiance incandescente, ce samedi 20 avril, lors du premier acte des demi-finales entre le TP Mazembe et Al Ahly SC. C’est un classique entre deux clubs de légende, deux mastodontes d’Afrique. Spectacle garanti.

Pour amplifier les prémices de cette atmosphère de plus en plus délirante, le Chairman Moïse Katumbi a pris la parole. Sa façon bien à lui de galvaniser le peuple “noir et blanc” attendu ce week-end. Pour aider les Corbeaux à se surpasser.

Des remerciements, des chants, des danses, du soutien tous azimuts sont demandés… Le Chairman s’est exprimé en ces termes :

Soutien total aux Corbeaux

Chers papas, mamans et tous les supporters de Mazembe, le fait de me voir devant vous a un sens, celui d’aller droit en finale. Si l’équipe avance dans la compétition, c’est grâce à votre soutien que vous ne cessez d’apporter à nos joueurs. Vous jouez pleinement votre rôle.

Jour de fête

Le jour du match, nous savons que vous serez nombreux au stade pour chanter, danser du début jusqu’au bout, afin de pousser l’équipe à la victoire. D’ailleurs, à partir de ce jour, je vous convie à une union de prière et de jeûne. Nous avons besoin de la qualification et celle-ci se jouera chez nous.

Dieu est suprême

Sachez bien que Dieu ne nous a jamais abandonnés durant tout ce parcours. Si nous sommes en demi-finale, c’est aussi grâce à vous, la population congolaise et non nécessairement à nous du comité.

L’exemple angolais

Je tiens à dire merci à la communauté congolaise vivant en Angola qui a poussé l’équipe à la victoire, beaucoup plus que les Angolais eux-mêmes qui étaient à domicile. Prenons en l’exemple pour soutenir notre équipe jusqu’au bout. Puisque impossible n’est pas Dieu.




Percée diplomatique de Ferhat Mehenni à New York au grand dam de l’Algérie

A New York, le leader du Mouvement d’Autodétermination de la Kabylie, Ferhat Mehenni a réalisé un coup diplomatique d’envergure avec la rencontre 3 représentants officiels des pays du Golfe aux Nation Unies. Une rencontre diplomatique d’une portée considérable marquant un tournant important dans la quête d’autonomie de la Kabylie.

Ferhat Mehenni, leader charismatique du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), a franchi un cap significatif en s’entretenant avec les représentants de trois nations influentes du Golfe aux Nations Unies.

Ces entretiens, tenus dans la discrétion des couloirs de l’ONU, ont été révélés selon des sources proches de Maghreb-Intelligence. Ils indiquent une volonté croissante de la part de ces États du Golfe de comprendre les ambitions et les projets du MAK, notamment en ce qui concerne la déclaration d’indépendance de la Kabylie.

Il y a un mois, Le leader du MAK, Ferhat Mehenni, a déclaré qu’il profitera d’une allocution prévue à New York le 20 avril 2024, pour proclamer « la renaissance de l’État kabyle ». L’annonce sera diffusée via les réseaux sociaux, marquant ainsi un tournant décisif dans la quête d’autonomie de la région.

Dans une vidéo diffusée sur Youtube, Mhenni a sollicité l’appui de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, afin de soutenir la cause de l’autodétermination kabyle. Il a exprimé sa gratitude envers les alliés de la Kabylie, soulignant que l’amitié est fondée sur le respect mutuel de leur aspiration à l’autodétermination. Il a également invité le souverain marocain à apporter son aide précieuse pour concrétiser les aspirations du peuple kabyle.

Les tractations de Mehenni n’ont pas manqué de surprendre les services de renseignement algériens, en particulier le général de division Djebbar M’henna, chef de la Direction du Renseignement et de la Sécurité Extérieure (DDSE). Les rencontres entre Mehenni et les représentants des pays du Golfe sont considérées comme un boomerang pour Alger, qui à chaque rencontre à l’ONU sur le Sahara tente de saper les discussions, car se sentant déjà larguée et son désir d’exacerber les tensions déjà vives dans le Maghreb, voué à l’échec, car le dossier restera toujours Sahara marocain.

Mouhamet Ndiongue