2 boxeurs congolais en lice ce mercredi au trophée Nelson Mandela en RSA: Brigitte Mbabi bat Mulungo Isabelle (Mozambique) et accède en ½ finale

Les éliminatoires du trophée Nelson Mandela ont démarré hier mercredi 17 avril 2024 à Durban, en Afrique du Sud. Les Léopards/Boxe sont au nombre de 21 à défendre les couleurs de la Rdc. Contrairement à ce que nous soulignons dans la précédente édition, il n’y a que deux qui sont montés sur ring.

-66 kg Dames ¼ de finale

Brigitte Mbabi a battu Mulungo Isabelle (Mozambique) et accède en ½ finale où elle croisera Dedi Bétel de l’Ethiopie.

Dans la catégorie -60 kg messieurs 1/8 de finale

Boniface Zengala vs Khoabane Robisang (Lesotho)

-57 kg messieurs ¼ de finale

Idriss Kitangila vs Dlamini Mukelo

-54 kg Dames ¼ de finale

Nkelani Carine vs Ayyad Yomna Ahmed (Egypte)

-80 kg messieurs ¼ de finale

Pita Kabeji vs Fanchettes Dasheil (Seychelles)

-86 kg messieurs ¼ de finale

Nathan Mbeli vs Ali Nasseur (Comore)

21 nations africaines participent à cette compétition du 17 au 23 avril 2024.

Antoine Bolia




Message de condoléances et de compassion de SM le Roi au Sultan d’Oman suite aux inondations survenues dans son pays

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion au Sultan d’Oman SM Haitham Ben Tarek, suite aux inondations survenues dans son pays.

Dans ce message, Sa Majesté le Roi affirme avoir appris avec une vive émotion et une profonde affliction le bilan tragique des inondations qu’a connues le Sultanat d’Oman frère.

En cette douloureuse épreuve, le Souverain exprime à SM Haitham Ben Tarek, et à travers lui, aux familles éplorées ainsi qu’au peuple omanais frère Ses vives condoléances et Ses sincères sentiments de solidarité et de compassion, implorant le Très-Haut de leur inspirer patience et réconfort, d’accueillir les victimes en sa Sainte miséricorde et d’accorder prompt rétablissement aux blessés.

Sa Majesté le Roi prie également le Tout-Puissant de préserver le Sultan d’Oman ainsi que le peuple omanais frère de tout malheur.

MAP




Tourisme : le Maroc vante ses atouts sur le marché américain

Le Maroc entend attirer plus de touristes du marché américain. L’Office national marocain du tourisme (ONMT) a lancé, mardi à Washington, la deuxième étape de son roadshow aux Etats-Unis, avec pour objectifs de présenter la diversité et la richesse de l’offre touristique et hôtelière du Maroc et consolider ses parts sur le marché américain très porteur.

Pour mieux vendre la destination, une cérémonie a été organisée dans un décor authentiquement marocain en présence notamment de l’ambassadeur de SM le Roi à Washington, Youssef Amrani, de personnalités américaines et d’une pléiade d’opérateurs touristiques et de médias de la capitale fédérale des Etats-Unis et sa région.

Pour le diplomatre, le Maroc, fort de ses divers affluents, se distingue par sa culture millénaire et un héritage ancestral qui font du Royaume une destination unique, notant que toutes ces facettes donnent lieu à une “mosaïque” inédite d’authenticité et de modernité où s’entremêlent traditions, musiques et art culinaire. «Au-delà de ses trésors historiques et de sa richesse culturelle, le Maroc est une terre d’une beauté naturelle époustouflante», a-t-il relevé, mettant en avant le vaste potentiel du Royaume en tant que destination touristique de premier ordre.

De son côté, la directrice de l’ONMT pour l’Amérique du Nord, Siham Fettouhi a indiqué que cette action de promotion vise à améliorer le référencement de la destination Maroc et sa commercialisation pour atteindre les objectifs ambitieux sur un marché aussi stratégique comme les Etats-Unis.

Ce roadshow, dont la première étape a eu lieu à Miami (le 15 avril) et sera bouclé à New York (le 17 avril), ambitionne aussi de positionner la destination Maroc dans le Top of mind des voyageurs US, notamment dans les trois bassins stratégiques de touristes de la côte Est américaine, a-t-elle précisé.

Par L’Economiste




Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira, une 25è édition prometteuse (Organisateurs)

La 25ème édition du Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira, qui se tiendra du 27 au 29 juin prochain, promet d’enflammer les scènes avec des têtes d’affiche inédites au Royaume, selon les organisateurs.

“Il s’agit d’un premier quart de siècle inoubliable qui a vu défiler sur les scènes du Festival, aux côtés des Maâlems Gnaoua, les plus grands noms du jazz et des musiques du monde. Cette année ne déroge pas à la règle. Avec des têtes d’affiche inédites au Maroc, le Festival promet des nuits mémorables où des sons enfiévrés venus des 4 coins du monde déferleront sur la Cité des Alizés”, ajoutent les organisateurs dans un communiqué.

Buika (Espagne), Saint Levant (Palestine), The Brecker Brothers Band Reunion (États-Unis) et Bokanté (États-Unis, Guadeloupe entre autres, sont quelques-unes des têtes d’affiche qui illumineront cette 25ème édition, rapporte la même source.

Flamenco, blues, jazz, musique orientale, rap, rumba gitane, chaâbi, … Le Festival affirme, plus que jamais, son caractère éclectique qui l’a imposé comme un rendez-vous incontournable dans l’agenda du monde des musiques.

L’émotion qui jaillit de la voix rauque et puissante de Buika en fait l’une des artistes espagnoles les plus distinctives et les plus célébrées dans le monde. Une voix incroyablement expressive, qui mêle l’âme du flamenco à la profondeur du jazz, transcende les barrières linguistiques et déjoue les frontières musicales.

Étoile montante de la scène musicale internationale, le rappeur palestinien aux origines plurielles et à l’audience multigénérationnelle, Saint Levant mélange avec brio arabe, anglais et français dans ses titres. Très engagés politiquement, ses morceaux qui fusionnent hip hop et RnB orientalisant cartonnent sur les plateformes et font des millions de vues sur les réseaux sociaux.

En programmant Randy Brecker et son groupe (The Brecker Brothers Band Reunion), le Festival accueille l’un des plus grands noms du jazz de ces 50 dernières années, qui, avec son frère feu Michael Brecker, a conquis les scènes du monde entier et exercé une influence durable sur des générations de musiciens.

Super- groupe d’instrumentistes issus d’horizons divers, Bokanté porte la griffe de Michael League, l’un des grands bassistes jazz de sa génération et fondateur de Snarky Puppy. Le groupe a un atout de taille : sa chanteuse Malika Tirolien qui maîtrise à la perfection l’exigence vocale du jazz et dit, en créole, en français et en anglais, des textes qui font résonner les luttes auxquelles est confronté le monde aujourd’hui.

À l’occasion de cette 25ème édition, le Festival Gnaoua et Musiques du Monde présentera 53 concerts et plus de 400 artistes au total, tiennent à préciser les organisateurs.

Comme chaque année, parfaitement équilibrée entre Maâlems Gnaoua et musiciens du monde, la sélection artistique de cette 25ème édition offre une programmation soigneusement pensée, qui propose un mélange de styles musicaux très variés.

Conçue pour plaire à tous les publics, la programmation se veut avant-gardiste, audacieuse, harmonieuse et inclusive, et surtout une invitation à vivre une expérience unique, que seul le Festival Gnaoua et Musiques du Monde sait imaginer, conclut le communiqué.

MAP




Façade atlantique: L’initiative Royale apporte des solutions concrètes à des défis multiples en Afrique (Panélistes)

L’Initiative internationale lancée par SM le Roi Mohammed VI pour favoriser l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique apporte des réponses et des solutions concrètes aux défis multiples et complexes dont pâtit l’Afrique, ont relevé, mardi à Rabat, les participants à un panel organisé par le Policy Center for the New South (PCNS).

Lors de ce débat tenu dans le cadre d’une conférence sur les enjeux stratégiques des espaces maritimes de l’Afrique atlantique à l’Université Mohammed VI polytechnique de Rabat, les différents intervenants ont été unanimes à souligner que l’Initiative Royale s’inscrit dans le prolongement de l’engagement actif du Maroc, sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI, en faveur d’une coopération Sud-Sud agissante et solidaire.

Les panélistes ont, de même, relevé que cette initiative, qui est en phase avec les attentes des pays de l’Afrique atlantique, ouvre des perspectives prometteuses en termes d’intégration économique, de stabilité, de paix et de développement.

Dans une allocution introductoire, le modérateur du panel, Mohamed Tangi, a relevé que “l’opportunité de l’initiative Royale pour l’Afrique atlantique n’est pas à prouver”.

“Dans un contexte planétaire où de vives confrontations déchirent les continents, et où le vaisseau de l’humanité toute entière, ou du moins, ce qu’il en reste navigue dans une zone houleuse et de forte turbulence sans précédent, l’Initiative Royale pour une coopération Sud-Sud, solidaire et mutuellement bénéfique s’annonce pleine d’espoir et de promesses pour une prospérité partagée pour toute l’Afrique atlantique”, a-t-il fait remarquer.

Il a fait observer que l’espace de l’Afrique atlantique, qui s’étend sur 15.000 km de littoral, est naturellement dans une situation privilégiée géographiquement, avec des ressources halieutiques, agroalimentaires, minières et énergétiques abondantes, estimant toutefois que “les ambitions de développement de ces pays sont souvent contrariées notamment par leur approche sectorielle, l’insuffisance des moyens, la faiblesse des accords de coopération internationale, l’instabilité politique et les menaces sécuritaires et les risques écologiques.

Dans la même veine, l’Ambassadeur, Directeur général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), Mohamed Methqal, a relevé que les atouts de l’Afrique atlantique et la qualité de ses ressources humaines sont indéniables, notant que l’Afrique atlantique représente à peu près 46% des habitants du continent africain et 55% du PIB continental.

Il a, dans ce sens, fait remarquer que “l’initiative Royale atlantique a annoncé trois objectifs majeurs, à savoir la stabilité, la prospérité et le rayonnement de cette zone”, avec une attention particulière portée à l’élément humain.

M. Methqal a, à cet égard, souligné que les avancées réalisées par le Maroc, sous la conduite éclairée de SM le Roi notamment en matière de développement humain constituent une source d’inspiration et peuvent être partagées dans le cadre de cet esprit de solidarité agissante et de co-construction prôné par le Souverain.

Il a insisté sur l’importance de capitaliser “sur tout ce que le Maroc a construit jusque-là dans le cadre de l’Afrique atlantique”, notant que la stratégie du Maroc en la matière est adossée à “une feuille de route porteuse d’une vision à la fois ambitieuse et volontariste, grâce à des projets structurants qui vont permettre d’accélérer le co-développement, l’intégration régionale, et aussi le renforcement de l’accélération économique de ces pays.

Dans le même ordre d’idées, Mohammed Loulichki, Senior Fellow au PCNS, a fait remarquer que l’initiative Royale “consiste non seulement à fédérer, sur le plan de l’intégration économique et du développement, des pays africains riverains de l’Atlantique mais également à associer les pays enclavés du Sahel à cette dynamique”.

Aux yeux de M. Loulichki, “l’objectif de l’Initiative est de répondre à cette fatalité géographique qui frappe les pays enclavés” qui sont de surcroît confrontés à des défis majeurs liés à l’instabilité, aux conflits et au sous-développement.

Cette initiative “vise ainsi à établir un pont entre ce groupement de pays africains de l’Atlantique et ce prolongement saharien du niveau de Sahel”, a-t-il poursuivi, notant qu’une telle démarche “détruit cette vision artificielle qui divise l’Afrique en Afrique du Nord et Afrique subsaharienne”.

“L’opportunité est ainsi offerte aux pays concernés pour favoriser leur stabilisation, les faire sortir des zones de conflit et leur offrir de nouvelles perspectives de développement et économique”, a-t-il dit.

Pour sa part, Rachid El Houdaigui, Senior Fellow au Policy Center for the New South, s’est attardé sur les différents paramètres définissant l’espace Atlantique, ainsi que les enjeux endogènes et exogènes susceptibles de “faire basculer cet espace dans le jeu des rivalités”.

Il a, dans ce sens, passé en revue “les variables que laissent entrevoir les dynamiques atlantiques”, citant, entre autres, le retour de la puissance navale dans la compétition stratégique mondiale, la quête des points d’appui logistique et stratégique, les genres sécuritaires et l’effet d’institutionnalisation de l’espace.

Les travaux de cette conférence se déclinent en quatre panels axés sur les enjeux géopolitiques en termes d’intégration de la région et la rivalité des puissances dans l’espace Afrique Atlantique, les enjeux juridiques tels que les droits maritimes, les enjeux sécuritaires notamment en rapport avec la préservation du capital maritime africain, outre les enjeux géoéconomiques à la lumière des projets structurants en faveur de la prospérité des économies africaines.

MAP




Kinshasa va abriter un forum international sur la fiscalité du 13 au 15 mai 2024

Un forum international sur la fiscalité congolaise, le tout premier du genre à être organisé en République démocratique du Congo depuis l’indépendance du pays, est prévu à Kinshasa du 13 au 15 mai 2024 avec la participation des structures de contrôle fiscale d’Afrique du Sud, de l’Ile Maurice, du Kenya, du Nigeria et de la Côte d’Ivoire.

Et ce, en vue “d’analyser le mode opératoire actuel de la collecte et des procédures de gestion des impôts à tous les niveaux, de rassurer les entrepreneurs sur les efforts fournis par l’Etat congolais dans l’amélioration de la sécurité des investissements et de réfléchir à la fiscalité environnementale qui n’a jamais fait l’objet d’un encadrement légal”, a annoncé mardi le cabinet d’audit et conseil KPMG RDC SA, organisateur de ce forum, au cours d’une réunion préparatoire.

Cette première édition du forum, organisée sous le thème “DRC Taxes masolo”, prévoit d’aider la RDC à mettre en place des structures de gestion susceptibles de concourir à une meilleure gestion des taxes et impôts dus à l’Etat.

L’avènement de la décentralisation de 26 provinces dotées chacune d’une régie financière et la multiplicité d’organes gérant la matière fiscale affectent la maximisation des recettes en RDC, selon José Lusengwa, représentant de KPMG International




Gouvernement Suminwa : le regroupement « AABG » soutient l’approche de la Première ministre sur l’intégrité et la compétence des futurs ministres

Au quatrième jour de ses consultations pour former le gouvernement, la première ministre Judith Suminwa a reçu en premier lieu la délégation du regroupement politique “Actions audibles pour la bonne gouvernance” (AABG), parrainé par Guylain Nyembo Buiza, directeur de cabinet du président de la République.

Le président national de cette formation politique, Toussaint Mangala, a affirmé être en parfaite harmonie avec la future cheffe d’équipe gouvernementale en ce qui concerne les critères de sélection des ministres.

Selon Toussaint Mangala, les personnes qui seront nommées doivent être exemplaires sur le plan moral, en plus d’avoir les compétences nécessaires.

« Au-delà du programme du gouvernement, nous nous sommes également entretenu sur le profil, elle a fait allusion aux critériums pour les ministrables, il y a probité morale, l’expertise ainsi que plusieurs autres. Mais elle a tout à fait raison. Nous sommes la RDC, un pays à la dimension continentale. Les amis qui sont censés représenter demain le gouvernement de la République doivent non seulement avoir de l’expertise mais aussi être irréprochables en terme de moralité », a-t-il déclaré devant la presse.

Cette formation politique s’est déclarée prête à servir le pays et à occuper des fonctions qui lui seront proposées au sein de la majorité parlementaire.

Il convient de noter que le regroupement politique AABG a été officiellement lancé le 17 juin 2023 à Kinshasa, lors d’un événement qui a également marqué la présentation de son parrain, Guylain Nyembo Buiza.

En tant que membre de l’Union sacrée de la nation, cette formation politique a été activement impliquée dans la campagne pour la réélection du président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo.

Pour rappel, c’est depuis le samedi 12 avril 2024 que la Première Ministre a débuté ses consultations qui seront bouclées le samedi 19 avril prochain.




Guy Loando ébloui par son portrait en rubik’s cube réalisé par une jeune artiste kinoise

En un geste de reconnaissance et d’admiration, Me Guy Loando Mboyo, ministre de l’Aménagement du Territoire, a reçu un portrait innovant réalisé entièrement à l’aide de 500 Rubik’s Cubes. Cette œuvre d’art a été créée par Prisca Eyenga, une talentueuse jeune femme résidente de la commune de Bandalugwa à Kinshasa.

La vidéo de Prisca créant le portrait a été partagée sur TikTok, captivant une audience mondiale. Utilisant les couleurs vives des cubes, elle a méticuleusement assemblé chaque pièce, une tâche qui lui a pris près d’une semaine complète. Ce travail minutieux non seulement illustre le talent exceptionnel de Prisca mais souligne également son dévouement et sa patience.

Touché par cette manifestation de talent et d’ingéniosité, Me Guy Loando Mboyo a exprimé son admiration pour l’œuvre et son créateur. Il a souligné l’importance de soutenir et d’encourager la jeunesse congolaise, en reconnaissant leur potentiel à innover et à inspirer.

« Cette œuvre remarquable ne symbolise pas seulement mon portrait, mais elle reflète la vivacité et le génie de notre jeunesse. Nous devons continuer à soutenir et à investir dans nos jeunes talents, car c’est à travers leur créativité que notre société trouvera de nouvelles voies de développement et d’expression», a déclaré Me Guy Loando Mboyo.

Cette initiative souligne l’engagement du ministre à encourager les jeunes créatifs et à promouvoir des projets qui mettent en valeur l’art et l’innovation au Congo.




Répartition des postes au bureau définitif : L’opposition s’en sort avec le poste de Rapporteur adjoint

La plénière chargée de décider de la répartition des postes au sein du bureau définitif a eu lieu, mercredi 17 avril 2024. Elle s’est clôturée aux heures avancées de la soirée.

A l’issue de cette séance, les députés se sont accordé sur cette répartition, selon les prescrits du règlement intérieur. La majorité s’est offert les postes de président, 1er vice-président, 2è vice-président, rapporteur, questeur et questeur adjoint alors que l’opposition politique qui ne compte que 28 députés au sein de l’hémicycle se contente d’une part bien congrue du poste de rapporteur adjoint.

Pour régler cette question, le bureau d’âge a proposé la mise en place d’une commission paritaire majorité-opposition constituée de 31 membres dont 16 membres pour la majorité et 15 membres pour l’opposition. Cette commission ad hoc avait pour mission, de décider de la répartition de 7 postes du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

La commission ad hoc devait se réunir pendant 1 heure dans la salle des Banquets du Palais du peuple. Au bout de plus d’une heure, la commission n’a pas pu dégager le consensus autour de cette répartition.

Elle a donc dressé un procès-verbal de constat d’échec qu’elle a soumis à la plénière. Et c’est donc sur base de ce PV que la plénière a décidé en toute souveraineté de la répartition des postes au bureau définitif.

Le débat en plénière a balisé la voie et décidé de la clé de répartition. L’opposition s’en sort avec le poste de rapporteur adjoint.

Alors que la majorité s’adjuge les postes suivants président, 1er vice-président, 2e vice-président, rapporteur, questeur et questeur adjoint.

Pour la suite du processus de mise en place du bureau définitif, le bureau d’âge établira un calendrier pour l’élection du bureau définitif dans le prochain jour et il sera affiché. Pendant ce temps, les concertations vont se poursuivre.




L’image du Congo qu’a eue John le carré

– Auteur britannique, maître du roman d’espionnage, mort à l’âge de 89 ans en 2020 – et qui demeure à jamais une description de façon affreusement détaillée de notre histoire.

Dans son roman : « Le chant de la mission » (publié aux éditions du Seuil), il montre du doigt les multinationales [surtout anglo-saxonnes] qui, de concert avec les élites congolaises elles-mêmes et les élites africaines corrompues (Museveni et Kagame entrent dans l’histoire comme des narguers du Congo), pillent les ressources du Congo.
Voici une citation célèbre tirée de ce roman et qui est toujours d’actualité : « Le Congo saigne depuis cinq siècles. Les Congolais se sont fait foutre par les esclavagistes arabes et occidentaux, par leurs compatriotes Congolais et Africains, par les Nations Unies, la CIA, ironiquement aussi par les églises catholique et protestante, et bien sûr les colonialistes Belges, les Français, les Britanniques, les Rwandais, les Ougandais, les sociétés forestières, diamantifères, aurifères, cuprifères, cobaltfères, coltanifères…, et bientôt là, par les sociétés pétrolières. Il est temps qu’on les laisse tranquille… ».
Oui la RDC continue d’être frappée, humiliée par les mêmes puissances externes et par ses propres fils et filles frappocrates Congolais qui se sont maladroitement octroyé le pouvoir qu’il ne mérite pas mais qui dirigent par défis !
“Des congolais incorruptibles” = la seule solution pour le salut de la Rdc sinon la corruptibilité des congolais risque de pousser la Rdc à exploser, à tomber aux mains des étrangers tel un fruit mur, mur pour l’esclavage !
En d’autres termes, “ne jamais trahir le Congo” à l’instar de Mzee Laurent Désiré Kabila et Floribert Bwana Chui qui doivent interpeller les consciences des gens comme Corneille Nanga, etc. qui se font les valets des tutsi !
Incorruptible comme Floribert Bwana Chui. 17 ans après son assassinat, nous nous souvenons de Floribert Bwana Chui, congolais, martyr de la corruption
Martyrs Congo Floribert Bwana Chui
Il y a 17 ans exactement, entre le 8 et le 9 juillet 2007, Floribert Bwana Chui mourait à Goma, au Congo. Ce jeune de la Communauté de Sant’Egidio a été tué pour avoir refusé de céder à la corruption afin de protéger les autres. Il n’avait que 26 ans. A l’occasion du dixième ce anniversaire de sa disparition, nous nous souvenons de ce jeune martyr de l’intégrité face à la corruption.
Au cours de son premier voyage en Afrique, au stade Kasarani de Nairobi, le pape François, répondant à la question que lui posait une jeune fille (“Peut-on justifier la corruption par le fait que tous sont corrompus ? Comment pouvons-nous être chrétiens et combattre le mal de la corruption ?”), il faisait cette réflexion : “Chaque fois que nous acceptons une petite enveloppe, nous détruisons notre cœur et notre patrie. S’il vous plaît, ne prenez pas goût à ce sucre qui s’appelle corruption. Comme en toute chose, il faut commencer : si tu ne veux pas la corruption, commence toi-même, maintenant ! Si tu ne commences pas toi-même, ton voisin non plus ne commencera pas !”.
Il y a 17 ans passés, un jeune chrétien congolais avait commencé, justement, en personne. En résistant jusqu’au sang, en affrontant la torture et la mort. Il y a 17 ans exactement, il avait dit non à la corruption, il avait voulu éviter que le sucre de l’argent facile le détruisît de l’intérieur et continuât à corrompre la vie de son pays, il avait privilégié la vie et la santé des gens au détriment de sa tranquillité personnelle.
Ce jeune s’appelait Floribert Bwana Chui bin Kositi. Né en 1981 à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, à la frontière avec le Rwanda, il est mort à Goma, tué entre le 8 et le 9 juillet 2007 pour avoir refusé le passage de denrées alimentaires avariées, nocives pour la santé de la population.
Il faisait partie de la Communauté de Sant’Egidio de Goma, et était un des jeunes les plus fidèles, généreux et intelligents dans le service aux enfants des rues. Il travaillait à la douane comme “Commissaire aux produits avariés”, chargé d’intervenir au cas où les denrées alimentaires qui entraient au Congo par le Rwanda n’avaient pas obtenu les autorisations nécessaires pour leur commercialisation et leur consommation. Père Dominique Karamba, doyen au Saint-Esprit de Goma, aujourd’hui décédé, commentait : “Bwana Chui a refusé de faire passer de la nourriture qui aurait pu empoisonner un grand nombre de personnes. Alors on a organisé ce mauvais coup. L’argent a été la cause de sa mort. C’est la raison pour laquelle sa figure peut être un modèle pour ceux qui luttent contre la corruption, pour ceux qui ne veulent pas se laisser contaminer”.
Aujourd’hui à Goma est ouverte la phase diocésaine du procès en béatification de Floribert. Procès pour martyre, car ce jeune homme a sacrifié sa vie pour une intégrité à laquelle l’appelaient non seulement les lois de l’Etat, mais aussi celles de l’Evangile. Une de ses amies les plus chères, Sœur Jeanne-Cécile, évoque en ces termes sa dernière rencontre avec Floribert : “Il m’a dit qu’on avait cherché à le corrompre pour qu’il ne détruise pas de la nourriture avariée, qu’on lui avait offert d’abord 1000 dollars, puis davantage, jusqu’à arriver à 3000. Mais lui avait refusé : en tant que chrétien, il ne pouvait pas accepter de mettre en danger la vie de tant de personnes. Je lui ai dit qu’il avait bien fait et qu’en agissant ainsi il ne s’était pas rendu complice du mal. Lui a ajouté : ‘L’argent disparaîtra vite. Quant à ces personnes qui auraient consommé ces produits, que serait-il advenu d’elles ?’. Il a poursuivi : ‘Est-ce que je vis pour le Christ ou pas ? Est-ce que je vis pour le Christ ou non ? Voilà pourquoi je ne puis accepter. Mieux vaut mourir que d’accepter cet argent’. C’est sur ces mots qu’il a conclu. Nous avions convenu de nous revoir le samedi suivant pour en parler encore. Je me suis libérée avant 15 heures ce samedi-là ; quand je l’ai appelé sur son portable et qu’il ne répondait pas, il avait déjà été enlevé”.
Mgr Faustin Ngabu, évêque à Goma en ces années-là, a déclaré : “Floribert est mort en raison de son honnêteté. Au Congo il y a tant de misère malheureusement. On dit : ‘Cela, tout le monde le fait’. Mais en Floribert je vois quelqu’un qui a su conserver sa liberté dans une situation extrêmement difficile. Ce qu’il a vécu a été une manière forte de vivre la vie chrétienne. Il a vécu comme un homme fort”.
La foi, l’écoute de l’Evangile, l’amour pour la justice, se sont traduits en force, dans l’histoire dramatique de Floribert. Une force qui se communique, qui encourage à résister, qui ouvre à la confiance en un monde meilleur, moins esclave de l’argent, plus libre, plus juste, plus humain.
Prof Lokongo