RDC: le regroupement 4AC flatté par la vision de Judith Suminwa 

Le regroupement politique 4AC a été reçu ce mardi 16 avril 2024 par la Première Ministre Judith Suminwa dans le cadre des consultations menées en vue de la formation du prochain gouvernement.

Au sortir de cette entrevue, le député national Lambert Osango a salué la détermination de la nouvelle Cheffe du gouvernement de doter le pays d’un gouvernement basé sur l’expérience et la compétence, promettant ainsi l’accompagnement du regroupement 4AC dans cette noble mission.

Cette plateforme politique de l’Union sacrée dit s’inscrire dans la logique de Judith Suminwa qui met le travail et la réussite au centre des actions du prochain exécutif dans le souci de répondre aux aspirations de la population.

“La Première Ministre a émis le vœu de ne pas beaucoup plus s’accrocher dans ce format du gouvernement mais de beaucoup plus tenir compte des besoins de la population. Nous sommes obligés de travailler ensemble et nous reviendrons ici pour lui faire des propositions et nous sommes tous engagés d’aller dans le même sens et réussir ce combat pour que la population trouve son compte. La première Ministre a beaucoup insisté pour ne pas tenir compte du partage du gâteau mais il faudrait tenir compte des compétences, de l’expérience et c’est un gouvernement qui ne peut pas échouer”, a déclaré ce cadre de 4AC.

 

Lambert Osango a promis de revenir soumettre les propositions concrètes de son regroupement selon les critères de Judith Tuluka afin d’accompagner le Chef de l’Etat qui tient totalement à réussir son second quinquennat.

 

JL Makoyi




Des féticheurs déguisés en souris du marché de Matete venues maudire l’autorité municipale

Selon les potins qui circulent dans la commune de Matete, on raconte, sans le prouver, que la semaine dernière, après la pluie qui a provoqué des dégâts importants à Kinshasa, des badauds et des couche-tard auraient aperçu une meute de grosses souris à l’entrée de la maison communale pour « faire on ne sait quoi ». Ces souris faisaient des va et vient en signe de protestation.

La chronique qui a fait le tour du marché de Matete, la semaine dernière, parle des féticheurs déguisés en souris. Elles sont venues maudire nuitamment le bourgmestre de la commune de Matete qui ne penserait pas à l’assainissement de cet espace commercial. Information difficilement vérifiable parce que les vendeurs de ce marché sont, pour la plupart, connus pour leurs chroniques qu’ils ne distillent pas sous mantelet, c’est-à-dire sous cape mais au grand jour, à grosse et grande gueule.

Mais une chose est vraie : le marché de Matete abrite des milliers de souris. Voisin de la maison communale qui l’enveloppe, ce marché doit sa notoriété à des milliers de souris qui y squattent sous les étalages, dans les dépôts et sous les conduits ou caniveaux.

Dépositaires à leurs heures perdues, elles défraient la chronique en prenant d’assaut des sacs de certains produits vivriers dont le maïs, le manioc, le soja, le haricot et bien d’autres vendus dans ce marché. Elles ne se gênent pas de les grignoter parce que contenus dans des sacs qu’elles s’arrangent malignement à trouer à des endroits difficiles à détecter, tant les sacs sont souvent et généralement superposés.

Comme à Matete et à Simba Zigida, d’autres marchés voient leurs marchandises souvent rongées par des meutes de souris. Au marché de Matadi Kibala et surtout au rond rond-point Ngaba, ces rongeurs rivalisent avec des chats, eux aussi venus se régaler dans des échoppes de vivres frais qui ont pris d’assaut ce rond-point crasseux de la capitale.

 

Des souris dépositaires d’haricot et du poisson fumé à Simba Zigida

 

Des grosses souris assurent désormais la vente d’haricot, du poisson fumé et bien d’autres produits entreposés dans des centaines de dépôts du marché Simba Zigida situé dans la commune de Kinshasa, en face de l’aéroport militaire de Ndolo ; affirment des témoins.

Ces « voisins perpétuels » du camp militaire Mbaki, vecteurs de certaines maladies endémiques, devenus subitement sociétaires de la centaine de dépôts disséminés dans ce marché, profitent de jour comme de nuit, à « vendre » des sacs entiers d’haricot, de riz, du poisson fumé entreposés à cet endroit.

Selon des témoins friands de commérages, des souris dont la taille rappelle celle d’un lièvre se plaisent à ronger calmement ces produits contenus dans des sacs. Et, comme généralement, c’est vers les 18 heures que les femmes-commerçantes ferment, c’est en ces moments que ces rongeurs pesticides ne trouvent pas ce travail déplaisant qui comporte beaucoup davantage parmi lequel se servir de ces produits pour se nourrir.

Ainsi, les potentiels clients n’ont pas droit à acheter des pans entiers de leurs marchandises déjà vendues, estiment ces souris qui se comptent en millier dans ce marché.

« L’autorité de la ville, si pas municipale, ne trouve aucun inconvénient que ces souris cohabitent avec les vendeurs, tous devenus partenaires. Elles nous vident parfois quelques centigrammes du contenu des sacs sans qu’on ne s’en rende compte. Que voulez-vous ! Il semble que quelques vendeurs se transforment aussi en souris pour voler la marchandise de leurs concurrents », ironisent certains marchands de ce marché qui passent des journées entières à chroniquer des sujets d’actualité.




Traitement infligé au Cardinal Fridolin Ambongo : L’AAP Théophile Mbemba monte au créneau

Le traitement dégradant et révoltant infligé au Cardinal Fridolin Ambongo, Archevêque Métropolitain de Kinshasa, dimanche 14 avril 2024 à l’aéroport international de N’djili alors qu’il prenait son avion pour un voyage à Rome, a révolté plus d’une personne.

Les milieux de chrétiens, des partis politiques et bien d’autres sensibilités sociales n’ont pas apprécié l’attitude du protocole d’état qui a éconduit le Cardinal dans le salon d’honneur de cet aéroport. Dans le lot, l’Alliance pour l’Alternance et le Progrès (AAP), parti politique cher à Théophile Bemba Fundu.

Selon l’AAP qui a appris avec indignation le traitement humiliant infligé au Cardinal Fridolin Ambongo, « comme membre du Conseil des Cardinaux qui assistent le Saint-Père, le Pape François est détenteur d’un passeport diplomatique ». Ainsi, note-t-on dans le même communiqué de la « barque Théo », « le Cardinal Métropolitain de Kinshasa était en droit de passer par le salon diplomatique avant de prendre son avion ».

Poursuivant dans cette alacrité de rage, Théophile Mbemba affirme dans le communiqué signé par son truchement que son parti politique condamne avec la dernière énergie le comportement des agents des services officiels aéroportuaires et attend « une réaction exemplaire contre ce genre de pratiques qui ternissent l’image de la République qui se veut démocratique, respectueuse de la liberté d’expression et des droits humains ».

Appel à la cohésion

Pour ne pas faire les choses à moitié, Théophile Mbemba et son parti pensent que les Congolais se doivent d’encourager des actes qui favorisent la cohésion nationale notamment par le respect des uns et des autres, surtout au moment où la République Démocratique du Congo fait face à une guerre d’agression dans sa partie Est. Une guerre entretenue par ceux qui veulent émietter le nationalisme et le patriotisme des Congolais.

On rappelle que le Cardinal Archevêque Métropolitain de Kinshasa est Membre du C9, le Conseil des Cardinaux qui assistent le Saint-Père, le Pape François, dans le projet de réformes de l’Eglise.

C’est pour cette mission qu’il s’envolait à Rome dimanche 14 avril 2024 en passant par l’aéroport International de N’djili. Sur place, il s’est vu refuser de prendre place au salon d’honneur par le protocole d’état qui l’a éconduit. C’est finalement au salon départ, où se mêlent vulgus et brouhaha qu’il a dû attendre son avion.

Pourtant détenteur d’un passeport diplomatique du Vatican, le Prélat catholique revêt donc un statut particulier qui lui donne accès au salon d’honneur de l’aéroport. C’est n’est donc point une faveur que l’Etat congolais lui octroierait. C’est plutôt un droit, en vertu de la Convention de Vienne, rappelle-t-on.

 

Willy KILAPI




Regard Citoyen salue la création par la Cour Constitutionnelle d’une chambre spéciale pour statuer sur les requêtes pour des potentielles erreurs matérielles

Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, M. Paul Kabeya, porte-parole de la Mission d’Observation Electorale (MOE) Regard Citoyen dit qu’il continue l’observation du processus électoral 2023-2027. Après les scrutins du 20 décembre 2023, la MOE Regard Citoyen a fait l’évaluation de la gestion des législatives nationales par la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo.

Selon le même document, Regard Citoyen avait recommandé, entre autres, que l’instance suprême de notre système judiciaire fasse droit aux requérants déboutés qui la saisiraient éventuellement aux fins de corrections d’erreurs matérielles intervenues dans sa décision. Regard Citoyen se réjouit d’avoir été entendu et félicite la Cour Constitutionnelle d’avoir créé cette chambre spéciale pour statuer sur les requêtes pour potentielles erreurs matérielles.

Pour l’évaluation des contentieux des législatives provinciales, Regard Citoyen a déployé 8 Observateurs de Long Terme dans la ville Province de Kinshasa et 100 dans les 25 autres juridictions du pays. Les observateurs ont travaillé en binômes puis ont renseigné à travers les formulaires en ligne synthétisant leurs observations.

Des points positifs

Ainsi, Regard Citoyen note des points positifs ci-après la mise à disposition du rôle dans chaque juridiction ; la notification quasi systématique des parties ; le respect des droits de la défense ; le respect du délai imparti pour vider les contentieux par les Cours d’Appel siégeant en tant que Cours Administratives d’Appel ; la constitution régulière des chambres avec au moins 3 magistrats pour chaque audience ; le fait que la plupart des juges du contentieux ont bénéficié d’un rafraîchissement de leurs connaissances sur l’encadrement juridique du contentieux électoral en RDC ; le caractère effectivement public des audiences qui a ainsi permis aux observateurs des MOE d’exercer leur mission de contrôle citoyen de la conformité de ces audiences aux standards en la matière.

La MOE Regard Citoyen encourage donc les institutions et les acteurs qui ont posé ces actes qui contribuent à une justice s’inscrivant dans les grands principes internationaux d’équité et de transparence.

Toutefois, la MOE Regard Citoyen fait les constats ci-après : Les femmes juges représentent dans les juridictions 9.1% soit 43 sur 490; Le ratio de traitement des dossiers des contentieux est entre 0,86 et 1,18 dossier pour un juge dans les juridictions comme le Bas-Uélé, le Haut -Katanga, Lualaba et le Nord -Kivu. Il se constate que la charge de travail dans le délai imparti pour vider les contentieux est inégale au regard du nombre de juges par juridiction, soit en moyenne, un traitement d’environ 3 dossiers par juge au plan national. Dans certaines juridictions comme à Kinshasa, au Sud-Ubangi,

et en Equateur chaque juge traite entre 8 à 14 dossiers en moyenne ; Cent quarante et sept (147) candidats proclamés provisoirement élus par la CENI ont été invalidés, soit pour des erreurs matérielles, soit pour absence de preuves probantes fondant le résultat provisoire désignant un candidat élu au détriment d’un autre ; Les observateurs, témoins oculaires des audiences, auraient rapporté de très fortes interférences extérieures dans les décisions rendues par la plupart des juridictions ; Enfin, le communiqué n°1582/D.37/1991PGCCAS/SEC/2024 du 13 avril 2024 du Procureur Général Près la Cour de Cassation étale au grand jour les dysfonctionnements sinon la défiance de la CENI vis-à-vis des Institutions judiciaires.

Au regard de tout ce qui précède, la MOE Regard Citoyen invite l’Institution judiciaire à contribuer à une justice inclusive, principalement en ce qui concerne le genre en cohérence avec l’esprit de la Constitution de 2006 ; Rendre la justice plus accessible et donc plus égalitaire en veillant à une meilleure répartition des juges sur l’ensemble du territoire national, surtout lors de missions ponctuelles aussi sensibles.

La MOE Regard Citoyen termine par inviter les responsables de l’appareil judiciaire congolais Magistrat suprême, à prendre toutes les mesures nécessaires pour que les décisions judiciaires soient valablement exécutées à tous.

 

 




Au cours de la 52ème session extraordinaire du Conseil des ministres: Le Kenya retire son Secrétaire général de l’EAC 

Le ministre d’Etat en charge de l’Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi, a participé à la matinée de ce 16 avril à la 52ème session extraordinaire du Conseil des ministres de l’East African community (EAC) en visio-conférence.

Cette réunion a porté sur le retrait par le Kenya du secrétaire général de l’EAC, le Docteur Peter Matuku, désigné Ambassadeur du Kenya à Moscou, en Russie.

Le Kenya a présenté au cours du Conseil des ministres sa lettre de retrait du Secrétaire général pour la Russie, il a renoncé au préavis de 6 mois tel que recommandé par le règlement d’ordre intérieur et a proposé le nom de Veronica Mueni NDuva comme secrétaire générale de l’EAC.

En attendant, le Conseil des ministres a désigné comme intérimaire Annette Mutaawa Ssemuwemba actuelle Sg en charge des douanes, commerce, et affaires monétaires conformément à l’article 68.3 du traité établissant la Communauté d’ Afrique de l’Est.

Cette décision de retrait du secrétaire général par le Kenya a été actée par les pays membres à savoir la RDC, la Tanzanie, le Burundi, l’Ouganda, le Rwanda, et la Somalie qui a participé à son premier conseil des ministres.

En attendant le délai de 6 mois prévu par le statut et règlement 96.A de l’EAC sur le personnel qui stipule qu’ un État partenaire souhaitant de retirer 1 personnel exécutif sera tenu de donner un préavis écrit de 6 mois au Sommet des chefs d’ État par l’intermédiaire du conseil des ministres.

Autres points à l’ordre du jour, c’est l’adoption du calendrier de l’examen du Budget 2024- 2025 par les pays membres, le 23 avril 2024: réunion des hauts fonctionnaires. Le 24 avril: comité de coordination. Et le 25 avril : réunion du conseil des ministres à Arusha en Tanzanie.

Le Conseil des ministres a été présidé par le ministre sud soudanais des affaires de l’EAC et président du conseil des ministres Deng Alor Kuol.

Laurette Mandala




Gouvernement Suminwa : ” Nous sommes obligés de travailler tous ensemble, le temps presse…” (Lambert Osango)

Poursuivant ses consultations dans le cadre de la formation de son Gouvernement, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, a reçu le mardi 16 avril 2024 au premier tour, le regroupement politique Action des acteurs pour l’amour du Congo (4AC). Ensemble, ils ont réfléchi sur le profil des membres devant composer le prochain gouvernement.

A cette occasion, la nouvelle locataire la Primature a rappelé à ses hôtes les critères et les missions assignés aux futurs ministres devant composer son équipe gouvernementale afin de relever les défis auxquels fait face le pays.

“La Première Ministre a émis le vœu de ne pas beaucoup plus s’accrocher dans ce format de Gouvernement, mais de beaucoup plus tenir compte du besoin de la population. Elle a aussi insisté sur la situation actuelle du pays. Nous sommes obligés de travailler tous ensemble, le temps presse. Nous reviendrons ici pour lui faire des propositions”, a déclaré Lambert Osango, co-président de 4AC, au sortir de la rencontre.

Et d’ajouter : “Nous sommes tous engagés d’aller dans le même sens afin de répondre aux 6 piliers du Chef de l’Etat pour que la population trouve son compte. La première ministre a beaucoup plus insisté sur le fait que ce n’est pas un partage du gâteau. Il faudrait tenir compte des compétences et de l’expérience. C’est un gouvernement qui ne peut pas échouer. C’est un gouvernement qui doit répondre le plus rapidement possible aux attentes de la population…”.

Pour rappel, c’est depuis le samedi 12 avril 2024 que la première ministre a débuté ses consultations qui seront bouclées le samedi 19 avril prochain.




Contrat ONIP-IDEMIA/AFRITECH : La Banque mondiale jette l’éponge, première conséquence d’un contrat opaque

Depuis le second semestre 2023, le Gouvernement congolais, à travers l’ONIP, avait signé un contrat gigantesque mais aux allures floues avec le groupe IDEMIA/AFRITECH pour la constitution et la gestion du fichier de la population ainsi que la production des cartes d’identité.

A la tête de ce groupe se positionne le célébré Malien Samba Bathily, l’homme aux contrats juteux en RDC (projet/marché des lampadaires à Kinshasa pour 13 millions USD, projet/marché forages en milieu rural pour 300 millions USD, …). Ce contrat ONIP, signé dans des circonstances très opaques , est évalué à plus d’un milliard trois cents millions USD pour un projet initialement évolué par l’ONIP lui-même à plus ou moins trois cents cinquante millions USD.

Bien avant la signature de ce contrat, l’ONIP était déjà en programme avec la Banque Mondiale dans le projet de « Connectivité et transformation du Numérique en RDC ». A côté d’autres structures étatiques (Ministères PTNTIC, NUMERIQUE, Agence de Développement du Numérique, Direction de la Population/Secrétariat Général à l’Intérieur, …) l’ONIP et la Direction de la population (qui s’occupe de l’état civil) devaient bénéficier de plus ou cent soixante millions USD de la Banque Mondiale pour l’Identification de la Population et la réforme du service de l’état civil.

Cependant, la Banque Mondiale sera au courant de la signature du contrat ONIP-IDEMIA/AFRITECH pour le projet ONIP pour une durée longue de 20 ans.

De bon droit, la Banque Mondiale avait contacté le Ministère de l’Intérieur et l’ONIP pour s’enquérir des aspects non pris en compte de ce contrat et qui pourraient faire objet d’un financement de la Banque.

Il se pourrait, selon nos sources que cette demande de la Banque Mondiale n’a pas trouvé d’échos favorables auprès des concernés, ceux-ci ne voulant pas se soumettre à cette exigence de transparence.

Ne sachant plus comment orienter ses financements dans le projet d’identification et de la réforme de l’état civil suite à cette opacité violant les règles des finances publiques, la Banque Mondiale vient de retirer de son projet non seulement l’ONIP mais aussi le service de l’état civil (la Direction de la Population) qui devient une victime collatérale du comportement de l’ONIP qui cache les termes de son contrat juteux avec le groupe de SAMBA BATHILI.

Signalons que c’est un grand préjudice que subit non seulement le projet ONIP mais aussi l’état civil encore que notre service d’état civil avait vivement besoin d’une réforme et d’une modernisation au vu l’état dans lequel nous le connaissons tous.

 

Le dossier continue…




Djiré Mariame Diallo, maire de la Commune 3 de Bamako au Mali : un leadership féminin exemplaire

La maire de la Commune 3 du district de Bamako au Mali, Djiré Mariame Diallo a participé à l’émission spéciale de CGTN, « Avenirs partagés, Opportunités partagées, Conversation avec les maires du monde ». Elle nous retrace son parcours en tant qu’élue locale et présente la circonscription communale dont elle a la charge. Elle évoque les différentes initiatives de développement socio-économique qu’elle y a entreprises de concert avec les populations. Mme Diallo salue la coopération bilatérale entre la Chine et son pays, le Mali, et formule le souhait que des jumelages aient lieu entre des villes chinoises et sa commune.




Élections des sénateurs et Gouverneurs: Le PG près la Cour de Cassation interdit l’utilisation des téléphones et tout objet pourvu de caméra le jour du vote 

Le procureur général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde, appelle tous les procureurs généraux près les Cours d’appel à mettre l’action publique en mouvement pour des cas de corruption suspectés ou avérés à l’occasion des élections des sénateurs et gouverneurs prévues le 29 avril prochain.

Cet appel à l’activation est contenu dans une correspondance signée par Firmin Mvonde le lundi 15 avril.

 

“Je vous invite instamment à échanger avec les responsables locaux de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI en sigle, pour mettre en place, sans vous immiscer dans le déroulement du scrutin électoral, une organisation qui permette de démasquer des actes susceptibles de concourir à la réalisation de ces faits infractionnels en veillant notamment sur l’interdiction du port de téléphone portable ou de tout objet pourvu de caméra” a écrit Firmin Mvonde.

 

Cette correspondance du procureur général près la Cour de Cassation se justifie par la position du chef de l’État qui s’était insurgé dernièrement contre les velléités des actes de corruption des grands électeurs à l’occasion du scrutin électoral des Sénateurs et Gouverneurs des Provinces.

 

Loup solitaire




Patrice Motsepe a visité l’Angola, en Guinée Équatoriale, en Guinée-Bissau, à São Tomé et Príncipe et au Maroc

Au cours de ses déplacements, le Président Motsepe s’est entretenu avec les présidents João Lourenço de l’Angola, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée Équatoriale, Umaro Sissoco Embaló de la Guinée-Bissau et Carlos Vila Nova de São Tomé et Príncipe.

Le président de la CAF a déclaré : “Je suis reconnaissant aux gouvernements angolais, équato-guinéen, bissau-guinéen, santoméen et marocain, pour leur coopération et leur soutien aux côtés des Fédérations de Football, du football professionnel et des autres parties prenantes du football dans leurs pays.

Je suis également reconnaissant au président João Lourenço de l’Angola, au président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée Équatoriale, au président Umaro Sissoco Embaló de la Guinée-Bissau et au président Carlos Vila Nova de São Tomé et Príncipe pour leur engagement et leur contribution au développement du football dans leurs pays et sur le continent africain.

Les réunions que j’ai eues avec ces chefs d’État et leurs ministres des sports, ainsi qu’avec le secteur privé et les entreprises de leurs pays, me rendent optimiste et confiant quant à l’évolution et à l’attractivité du football dans ces pays passionnés par le beau jeu.

Investir dans les académies de jeunes pour les garçons et les filles, dans les infrastructures et veiller à ce que chaque pays d’Afrique dispose d’au moins un stade conforme aux normes de la CAF et de la FIFA est un objectif important pour faire du football africain l’un des plus attractifs au monde. Je me réjouis également du bon travail accompli par les présidents et les dirigeants du football dans ces pays.

J’ai été très heureux de voir les infrastructures et les installations de classe mondiale mises à disposition pour la Coupe d’Afrique des Nations de Futsal CAF TotalEnergies 2024 à Rabat au Maroc.”

Le président Motsepe était accompagné par le secrétaire général de la CAF, M. Véron Mosengo-Omba, lors de sa visite dans les pays susmentionnés.

Le Président de la CAF dirigera une réunion en personne du Comité Exécutif de la CAF (“COMEX”) à Rabat, Maroc, le vendredi 19 avril 2024.