Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, en visite en Rdc

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, entame aujourd’hui une visite officielle en République démocratique du Congo (RDC), à l’invitation du Gouvernement.

Au cours de ce voyage, le Haut-Commissaire rencontrera à Kinshasa le Président Félix Tshisekedi et des hauts responsables du gouvernement. Toujours dans la capitale, il rencontrera des représentants de la société civile, de la Commission nationale des droits de l’homme, des membres des partis politiques et de la communauté diplomatique. Il s’entretiendra également avec la représentante spéciale du secrétaire général, Bintou Keita, d’autres hauts fonctionnaires de la MONUSCO et l’équipe de pays des Nations Unies.

M. Türk se rendra également dans l’est de la RDC, où il visitera des camps de personnes déplacées et aura une série de réunions avec des défenseurs des droits humains et des organisations de la société civile.

Le Haut-Commissaire tiendra une conférence de presse à Kinshasa à la fin de sa visite, le jeudi 18 avril. Les détails concernant le lieu et l’horaire seront communiqués localement.




Avec ses 47 députés : Sama Lukonde devient 2ème force politique du pays après l’UDPS et alliés

La Dynanique Agissons et Bâtissons composée notamment des regroupements ANB et AAD-A, dirigée par Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est la deuxième force politique avec 47 députés nationaux élus après l’UDPS et alliés.

Amorçant les consultations officielles avec les regroupements politiques issus de l’Union sacrée de la Nation, la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka a reçu la délégation conduite par Jean-Michel Sama Lukonde le samedi 13 avril 2024.

« Nous avons discuté de la formation du Gouvernement en mettant l’accent sur le format visant à réduire le train de vie des Institutions. Nous avons également abordé le profil des personnes destinées à diriger ce gouvernement. Selon les souhaits du Président de la République et les indications de la Première Ministre, il est essentiel d’avoir des individus expérimentés, intègres, et représentatifs d’autres catégories comme celles du genre et de la jeunesse », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.

La Dynamique Agissons et Bâtissons est résolument engagée à œuvrer pour la mise en œuvre du programme électoral du Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi. D’où le soutien indéfectible au travail que fait la Première Ministre pour que tout se déroule avec diligence et célérité.




Tensions à Tindouf : répression et détournements au sein du polisario 

La situation est explosive au sein des rangs de la polisario et les mercenaires séparatistes vivent des heures sombres. Cette fois-ci, c’est la répression brutale exercée contre les Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf qui alarme, révélant une situation humanitaire de plus en plus préoccupante.

En effet, un scandale de détournement de fonds vient ébranler les fondations déjà fragiles de cette structure militaire. Un haut responsable militaire (commandant de la première région militaire) a été placé en détention à la suite de la découverte de ces malversations qui incluent le vol d’une cargaison de carburants excédant les 25 tonnes.

Cette nouvelle vient accentuer le climat de méfiance et de suspicion qui règne au sein de la faction terroriste. Le Forum Forsatin, une entité opposée au polisario, rapporte que des éléments armés loyaux à la milice ont également encerclé le quartier général du commandement de la région, confisquant les clés des véhicules et empêchant toute tentative de sortie des officiers et responsables militaires.

L’ordre de raid sur le quartier général a provoqué des scènes chaotiques dans la zone de Rabouni, avec des poursuites frénétiques et des sit-in protestataires qui ont éclaté à l’intérieur de la zone militaire. Ces actions témoignent du niveau de désordre et de désorganisation prévalant au sein des séparatistes du polisario, exacerbé par des accusations continuelles de détournements d’aides alimentaires et de carburants fournis par l’Algérie.

Il faut dire que la corruption est systémique au sein du polisario, avec des responsables qui détournent régulièrement des aides destinées aux camps pour les vendre sur les marchés mauritaniens. Cette pratique scandalise non seulement les populations séquestrées des camps de Tindouf, principalement destinataires de ces aides, mais soulève également une colère croissante parmi les nationaux algériens qui voient les ressources de leur pays gaspillées dans un conflit fabriqué.

Les autorités algériennes sont intervenues pour tenter de couvrir cette affaire, demandant un délai pour examiner les accusations portées contre le commandant militaire, dans un effort apparent pour prévenir une potentielle scission au sein de la Polisario. Pendant ce temps, des voix en Algérie s’élèvent pour demander des comptes au régime des capos d’Alger pour leur gestion désastreuse des fonds publics, exacerbant la pauvreté et les souffrances des peuples algérien et des résidents des camps.

Ce dernier épisode de détournement de fonds et de gestion calamiteuse au sein de la Polisario révèle les profondes fissures au sein de cette entité. Alors que la Polisario continue de recevoir des soutiens logistiques et financiers, notamment de l’Algérie, les récents événements mettent en lumière une gestion corrompue et inefficace, suscitant indignation et révolte tant au niveau local qu’international. La nécessité d’une réforme profonde se fait sentir, mais la question demeure : qui osera vraiment tirer sur la corde qui défera ce nœud gordien ?

Le Mouvement Sahraoui pour la Paix (MSP) a immédiatement réagi, dénonçant ces actes comme de « flagrantes violations des droits de l’homme ». Cette répression s’inscrit dans un contexte de conditions de vie déplorables, de pauvreté endémique et d’un contrôle autoritaire par le polisario, aggravant ainsi une crise humanitaire déjà critique.

En réponse, le MSP a appelé à une mobilisation de la communauté internationale, implorant l’intervention du Secrétaire Général de l’ONU, de son envoyé spécial, et du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR). Ils ont aussi sollicité Human Rights Watch pour pousser l’Algérie à prendre ses responsabilités en tant que pays hôte, afin d’améliorer les conditions de vie dans les camps.

Cet incident n’est que le dernier en date d’une série de mesures répressives qui rappellent tragiquement la situation des Sahraouis et, plus largement, celle des migrants africains et particulièrement ceux issus du Sahel, qui continuent à être tués ou maltraités malgré des années de plaidoyer.

La population des camps de Tindouf, sous l’administration algérienne, continue de subir les conséquences d’une gestion qui privilégie le contrôle politique sur le bien-être des réfugiés. Le MSP reste fermement engagé en faveur d’une résolution pacifique et durable du conflit, espérant mettre un terme à un cycle incessant d’exil et de souffrance pour ces personnes déplacées.

L’augmentation de la répression au Sahara par le polisario souligne l’urgence d’une action internationale. Alors que les affiliations du polisario avec des entités reconnues pour leur militantisme exacerbent les tensions, la nécessité de protéger les droits fondamentaux des Sahraouis n’a jamais été aussi criante. La communauté internationale, alertée par le MSP, se doit de réagir pour prévenir une détérioration encore plus grave de la situation humanitaire dans ces camps isolés.




Julien Paluku impressionnée par la maîtrise de la situation générale du pays par la Première ministre

A la tête de l’Alliance Bloc-50/ A-B50, Julien Paluku Kahongya a été reçu ce lundi dans la soirée par la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, et ce, dans le cadre de ses consultations pour la formation de son Gouvernement très attendu par le peuple congolais.

Pour ce faire, la Première ministre a besoin des personnes compétentes avec des idées novatrices et pétries d’une expérience avérée pour ainsi passer des discours aux actions concrètes, car les défis à relever sont énormes, a déclaré Julien Paluku Kahongya, leader de l’A-B50 au sortir de ces consultations.

Et dans les heures qui suivent, le regroupement politique Alliance Bloc-50 va déposer sa contribution auprès de la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka et ce, dans l’objectif de l’accompagner à matérialiser les 6 engagements pris par le Président de la République, Félix Tshisekedi lors de son investiture au stade des Martyrs dont la pacification de l’Est du pays et la diversification de l’économie a-t-il ajouté

A cette occasion, l’Autorité morale de l’A-B50 s’est dit impressionnée de la maîtrise de la situation générale du pays par la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, et cela, grâce à son passage à la tête du ministère du Plan.

Signalons qu’au cours de cette rencontre, la taille du Gouvernement, le poids politique et géopolitique ont été évoqués.




Forum économique Royaume-Uni-Rdc : Julien Paluku rassure les investisseurs britanniques du bon climat des affaires en Rdc

Conduite par Lord Popat, Envoyé Commercial du Premier ministre Britannique et John Humphrey Commissaire du Roi d’Angleterre pour le Commerce en Afrique, les 26 grandes entreprises britanniques ont participé à l’ouverture du Forum Économique Royaume-Uni -République Démocratique du Congo tenu à Kinshasa capitale congolaise.

Prenant la parole à cette grande messe économique, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya a appelé ces patrons d’entreprise britannique à venir investir en République Démocratique du Congo, et ce, dans plusieurs domaines dont l’agro-alimentaire, l’agro-industrie, les Zones économiques spéciales qui offrent plusieurs facilités, les infrastructures et l’énergie, mais aussi de rejoindre la RDC dans le projet gigantesque de l’industrie des batteries électriques.
Poursuivant son exposé devant ses hôtes, julien Paluku Kahongya souligné qu’avec une stabilité politique et une sécurité juridique rassurante pour le climat des affaires, la RDC est la meilleure destination pour les investissements en Afrique avec 100 millions de consommateurs; d’où elle est appelée à tisser désormais des partenariats gagnants-gagnants avec le Royaume-Uni.
« Le président de la république Félix Antoine tshisekedi n’a cessé de le dire à travers le monde que le meilleure destination de l’investissement s’appelle la république démocratique du Congo », a dit le patron de l’industrie congolaise.
Après avoir rassuré ces délégués des différentes firmes britanniques, le parton de l’industrie congolaise a appelé les investisseurs britanniques de traiter désormais directement avec la RDC que de passer par les commissionnaires qui s’illustrent dans le pillage des ressources naturelles congolaises en entretenant des guerres récurrentes.
Sachez que le ministre national de l’Industrie julien Paluku Kahongya était accompagné de ses collègues du Commerce Extérieur, des Finances, des Ressources Hydrauliques et Électricité et des Infrastructures et Travaux Publics.
Pour sa part, Lord Popat, Envoyé Commercial du Premier britannique a rassuré le Gouvernement congolais que le Royaume-Uni va accompagner la RDC pour développer plusieurs secteurs, ce qui augure un futur meilleur pour le Royaume-Uni et la RDC a-t-il conclu.




Examen d’Etat : Le caucus des Députés et la ministre provinciale du Nord-Kivu en plaidoyer chez Tony Mwaba 

Le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a reçu en audience dans son Cabinet de travail, le Caucus des Députés nationaux du Nord-Kivu, ce lundi 15 avril 2024 qui étaient accompagnée de l’Emissaire du Gouverneur de Province, la Ministre provinciale ayant en charge l’Education, Mme Prisca Luanda Kamala.

Au menu de leur entretien, la question relative à l’organisation de l’Examen d’Etat et d’autres épreuves certificatives dans cette province où sévit l’insécurité provoquée par l’agression de la RDC par le Rwanda avec le supplétif terroriste de M23.

A l’issue de cette audience, les élus du peuple se sont montrés confiants et rassurés par le Ministre Tony Mwaba qui a été très attentif à leur plaidoyer et a promis de faire le suivi de ce dossier.

A son tour, Mme le Ministre provincial a confié à la presse : ‘’Nous avons été envoyée par le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Général-major Pierre Cirimwami Kuba pour venir mener le plaidoyer auprès de Son Excellence Monsieur le Ministre national de l’EPST, le professeur Tony Mwaba. Parce que comme vous le savez, notre Province du Nord-Kivu est en état de siège. Et nous sommes en guerre. Les parents sont venus auprès de Son Excellence Monsieur le Gouverneur pour demander que le Gouvernement central, puisse prendre en charge les frais de participation à l’Examen d’Etat. Alors le plaidoyer a été fait.

Alors, M. le ministre de l’EPST nous a rassurés. D’ailleurs, dans le Conseil des Ministres, Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris à cœur ce dossier. Il a promis que le dossier sera traité. Raison pour laquelle nous sommes venus. Parce que déjà à partir du 06 mai, l’Examen hors-session va commencer. Les parents du Nord-Kivu ne savent pas à quel saint se vouer. Raison pour laquelle, nous sommes ici pour ce plaidoyer. La rencontre a été fructueuse. Parce que le Ministre suit à cœur ce dossier. Et nous a rassurés que le dossier évolue bon train et nous pensons que dans si peu, nous aurons une solution’’, a-t-elle déclaré.




ERC : Ejiba Yamapia annonce des manifestations de rue pour dénoncer l’agression rwandaise 

L’archevêque président et représentant légal de l’Église du Réveil du Congo (ERC), Ejiba Yamapia Evariste a annoncé samedi à Kinshasa que son institution qui compte des millions de fidèles à travers la République, envisage dans le tout prochain jour organiser des actions de grande envergure pour ainsi dénoncer l’agression de la RDC par le Rwanda et le double langage de la communauté Internationale.

Au cours d’une rencontre à Kinshasa où il a réuni plus d’une centaine de leaders religieux, le numéro un de l’ERC a appelé la communauté chrétienne à se tenir prête pour des manifestations de terrain dont il n’a pas précisé la date.

« Les pères fondateurs, les grands leaders de l’église du réveil du Congo, nous nous sommes réunis à la rencontre de restauration. La restauration concerne d’abord nous-mêmes comme institution pour revenir à nos valeurs, son unité aussi être en mesure de se présenter comme un partenaire crédible aux yeux de l’état. Au cours de cette rencontre sur la restauration, nous avons priés pour les institutions de la République. C’est aussi notre contribution et aussi mobiliser le peuple de Dieu, les leaders de manière qu’ils puissent être prêts car dès la semaine prochaine, il y a des actions que nous allons lancées pour faire entendre notre voix car nous comme église, nous disons Trop c’est Trop ! Nous ne voulons pas de la guerre. Nous avons dit à la communauté internationale de cesser avec le double langage. La restauration de l’unité du pays », a déclaré Ejiba Yamapia Evariste.

Le numéro 1 de l’église du réveil du Congo a invité les Congolais en général et les chrétiens en particulier à privilégier la cohésion nationale afin de barrer la route à toute infiltration qui fragilise encore davantage le vivre-ensemble.

« Nous avons fait appel aux fils et filles de notre grand Congo d’être en communion donc la cohésion nationale, c’est par là que nous avions dit restauration signifie aussi que la paix revienne dans la partie orientale de notre pays. Nous avons parlés autour de ces idées pour donner un message et le peuple a répondu présent. L’unité du pasteur, les évêques, les apôtres ont été tous unanimes. Nous avons eu même la participation de trois provinces ecclésiastiques, c’est pour dire effectivement que nous voulons faire entendre notre voix pour que la paix revienne en République Démocratique du Congo. Faire la refondation de notre institution », a renchéri le numéro un de l’ERC.

Lors de ce rassemblement dénommé “ rencontre de restauration ”, les leaders religieux de Kinshasa et certains des provinces membres de l’ERC, ont imploré la paix divine dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo, en proie aux conflits armés persistants. Ils ont aussi adressé quelques prières au créateur pour le bon fonctionnement des institutions de la république.

Osk




A Bruxelles : Esther Misheng annonce l’organisation d’un grand forum Europ Africa Investment du 28 au 30 août 

Credassur a organisé un forum sur la cybercriminalité et la gestion des risques le 12 avril dernier à Enghien, dans la province du Hainaut, en présence de plusieurs chefs d’entreprises belges, françaises et de la diaspora africaine.

Plusieurs diplomates, ambassadeurs, bourgmestres des communes du Brabant wallon, du Hainaut et quelques échevines d’origine africaine ont honoré cet événement.

Il nous revient que c’était une soirée riche en informations, formations et réseautage de qualité avec un public de qualité.

La présidente de Credassur, Mme Esther Misheng Mbidi en a profité pour annoncer le grand forum Europ Africa Investment qui aura lieu du 28 au 30 août à Bruxelles sous le patronage du Secrétaire général de l’organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique son Excellence Georges Chikoti Rebelo Pinto.

Ce forum réunira plusieurs entreprises européennes, africaines et asiatiques et plusieurs agences de promotion des investissements en Afrique et plusieurs ambassadeurs des pays des OEACP (47 pays).




Les JMJ ont 40 ans : Les premières JMJ ont eu lieu à Rome le 14 avril 1984 

Ces 13 et 14 avril 2024, un « Festival de l’Espérance » s’est tenu au Centre international San Lorenzo, à Rome, pour célébrer le 40e anniversaire des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ). Les toutes premières JMJ ont eu lieu sur la place Saint-Pierre, le 14 avril 1984. Plus de 300 000 jeunes, venant de 80 pays, avaient répondu à l’appel du pape Jean-Paul II, qui avait une affection particulière pour eux.

« Les jeunes eux-mêmes sont les apôtres des autres jeunes », avait-il dit aux évêques de France en 1982. En 1984, l’Église célébrait l’année jubilaire de la Rédemption. Jean-Paul II avait souhaité que la Croix de l’Année sainte soit installée près du grand autel de la basilique Saint-Pierre de Rome. Il l’a ensuite confiée aux jeunes. Cette croix est devenue aujourd’hui le symbole des JMJ, elle a parcouru tous les pays où elles ont été organisées. Les JMJ ont lieu tous les deux ou trois ans, et peuvent rassembler des millions de jeunes simultanément. La dernière rencontre internationale s’est passée à Lisbonne en août 2023 avec le pape François, et la prochaine se tiendra à Séoul, en Corée du Sud, en 2027.

Ce samedi 13 avril 2024, une procession, une veillée de prière, une adoration et une messe ont été célébrées au Centre San Lorenzo, un centre international destiné à accueillir les jeunes pèlerins pour qu’ils puissent « nourrir et approfondir leur foi par la prière, les sacrements et la communion fraternelle. » Le préfet du Dicastère pour la culture et l’éducation, le cardinal José Tolentino de Mendonça, a présidé cette journée.

Il a rendu grâce pour ce qu’apportent les JMJ, ces « fruits d’espérance et d’amour, des fruits de jeunesse, de printemps dans le cœur de l’Église », rapportent les médias du Vatican. Il a ensuite rappelé les paroles du pape François pour stimuler les jeunes : « Ne restez pas au balcon à regarder passer l’histoire, mais restez au milieu de l’histoire à faire du bruit… Mais un bruit qui n’est pas seulement un bruit, c’est la bonne nouvelle. »




Le Vatican dénonce la condamnation du cardinal Ouellet

Le Vatican s’est exprimé à propos de la condamnation en France du cardinal canadien Marc Ouellet, suite au renvoi d’une religieuse. Adressée par la Secrétairerie d’État à l’Ambassade de France près le Saint-Siège, la « note verbale » de protestation a été publiée ce samedi 13 avril 2024. La religieuse en question a été renvoyée en 2020 du couvent des dominicaines du Saint-Esprit, près de Lorient, après 34 ans de vie religieuse. Cette décision été prise suite à une visite apostolique du cardinal Ouellet, alors mandaté par le pape François, et qui avait révélé des comportements « gravement inappropriés ».
L’ex-religieuse a engagé un procès contre le couvent, ainsi qu’à l’encontre du cardinal et de deux autres visiteurs apostoliques. Elle a gagné le 3 avril en première instance du tribunal de Lorient. Les dominicaines ont décidé de faire appel suite à une décision du renvoi prise par le pape François. Dans la note du 13 avril, le Saint-Siège affirme avoir eu connaissance de la condamnation du cardinal uniquement par la presse, et confirme que le prélat canadien « n’a jamais reçu aucun acte de citation du Tribunal de Lorient ».
Il dénonce en outre une éventuelle décision du tribunal qui « pourrait soulever non seulement des questions importantes concernant l’immunité, et dans le cas où elle porterait sur la discipline interne et sur l’appartenance à un Institut religieux, elle pourrait avoir donné lieu à une grave violation des droits fondamentaux à la liberté religieuse et à la liberté d’association des fidèles catholiques. »