Afrique : Focus sur le dialogue interreligieux 

Du 9 au 10 avril 2024, le Dicastère pour le dialogue interreligieux a organisé un atelier consultatif pour les commissions épiscopales qui coordonnent le dialogue interreligieux en Afrique et à Madagascar. Cette rencontre avait lieu à Nairobi, au Kenya, et avait pour thème : « Le christianisme en dialogue avec l’islam et les religions traditionnelles africaines : défis et opportunités. »

Les évêques concernés par le dialogue interreligieux était présents, ainsi que des responsables en pastorale venant de nombreux pays d’Afrique et de Madagascar. L’atelier visait à réfléchir sur la situation actuelle du continent africain, d’explorer les voies et moyens d’y répondre de manière interreligieuse, en vue de construire une culture de paix et de fraternité.

« Nous reconnaissons la diversité du continent africain. Nos valeurs religieuses, sociales et culturelles mettent l’accent sur les relations, l’hospitalité, la solidarité, la convivialité et l’inclusion de toutes les idées religieuses et visions du monde » disent-ils dans un communiqué commun, publié au terme de la rencontre. Les participants ont mis l’accent sur l’importance de l’éducation au dialogue interreligieux, notamment avec la religion traditionnelle africaine et l’Islam, afin de faire grandir le respect entre les religions. Le dialogue étant fondamental pour l’Église, qui est appelée à collaborer au projet de Dieu envers toutes les personnes, notamment les plus pauvres.

L’Église africaine est préoccupée par les conflits et les violences continues dans certains pays d’Afrique, ainsi que la radicalisation religieuse, en particulier en Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale et en Afrique de l’Est, qui peuvent être attribués à divers facteurs, notamment socio-économiques et politiques : « Cette situation s’aggrave lorsque certains individus et groupes instrumentalisent la religion. »

« Le continent africain ne pourra parvenir à un développement intégral et durable que s’il peut promouvoir une culture de paix et de fraternité fondée sur les principes de liberté, de justice, de démocratie, de respect et de solidarité, Une culture qui, par le dialogue, la diplomatie et la négociation, respecte les droits et la dignité de l’homme et rejette la violence. »




Le pape souhaite l’inclusion intégrale des personnes handicapées 

Le pape François a rencontré ce jeudi 11 avril 2024 les membres de l’Académie pontificale des sciences sociales, qui sont ces jours-ci en Assemblée plénière et réfléchissent sur le thème des personnes porteuses de handicap. La vulnérabilité et la fragilité font partie de la condition humaine. Le Saint-Père a parlé de la dignité des personnes handicapées, en rappelant « que tout être humain a droit à une vie digne et à se développer pleinement, même s’il est moins performant, même s’il est né ou a grandi avec des limites ».

Pour lui, la sollicitude de l’Église envers les personnes fragilisées s’appuie sur l’exemple même de Jésus qui pose un regard nouveau et plein de compassion. « Toute condition humaine, même marquée par de graves limites, est une invitation à tisser avec Dieu une relation singulière qui permette aux personnes de s’épanouir à nouveau. » Le pape a expliqué l’importance d’intégrer les personnes porteuses de handicap, plutôt que de les exclure, en disant que « les handicapés sont des «exilés cachés», traités comme des corps étrangers de la société ».

Il dénonce la culture « du déchet » bien présente dans le monde actuel, qui « n’a pas de frontières ». Pour combattre cette mentalité, le pape parle « d’inclusion intégrale » des personnes handicapées, afin qu’elles ne soient pas passives, mais participent à la vie sociale comme protagonistes du changement.

« Atteindre ces objectifs, en reconnaissant chaque être humain comme une sœur ou un frère, et en recherchant une amitié sociale qui inclut tout le monde, ne sont pas de simples utopies. Elles requièrent la décision et la capacité de trouver des chemins efficaces qui en assurent la possibilité réelle. Tout engagement dans cette direction devient un noble exercice de charité » a-t-il dit au terme de cette rencontre.




Le pape François avec les enfants de Saint-Jean-Marie-Vianney

Communiqué de presse du Dicastère pour l’évangélisation du 11 avril 2024

Traduction par Zenit

Ce jeudi 11 avril, le pape François a rencontré environ 200 enfants de la paroisse Saint-Jean-Marie-Vianney, dans la banlieue de Rome, pour la première rencontre de l’« École de prière » voulue par le Saint-Père à l’occasion de l’Année de la prière. Cette rencontre s’inscrit dans le prolongement de l’expérience des « vendredis de la miséricorde », qui a vu le pape François rencontrer à l’improviste quelques communautés de personnes.

Le pape François catéchiste

Les enfants, faisant partie des groupes de catéchisme qui préparent à la première communion, ont accueilli de manière festive le pape, arrivé par surprise dans la communauté. Ils ont été très surpris lorsque, à la place des catéchistes avec qui ils pensaient suivre le catéchisme comme chaque semaine, ils ont vu le pape François entrer dans la salle paroissiale.

Et pendant près d’une heure, le pape a catéchisé les enfants. Il a répondu à leurs questions et a proposé une courte catéchèse sur le thème de la prière d’action de grâce. Celle-ci est l’une des plus importantes de la vie chrétienne, a-t-il souligné. « Il est important de dire merci pour tout. Par exemple, si vous entrez dans la maison d’une personne et que vous ne lui dites pas merci, puis s’il vous plaît , ou si vous ne dites pas bonjour, est-ce bien ? Le premier mot est merci, le deuxième mot est s’il vous plaît », a-t-il expliqué aux jeunes du quartier de Borghesiana, dans le secteur Est du diocèse.

Pour terminer, « le troisième mot est pardon » a poursuivi le Saint-Père. « Une personne qui ne s’excuse jamais est-elle bonne ? Il est souvent difficile de s’excuser, à cause de la honte et de l’orgueil. Mais il est important de s’excuser lorsque l’on se trompe. Trois mots : merci, s’il vous plaît, pardon. »

La prière des enfants

Ensuite, le pape a demandé aux enfants : « Mais priez-vous ? Comment priez-vous ? Que dites-vous dire au Seigneur ? » L’un des enfants a rappelé qu’avec sa famille, il priait avant les repas. « Il a dit quelque chose d’important. Mais sais-tu qu’il y a tant d’enfants qui n’ont rien à manger ? Est-ce que je remercie le Seigneur de me donner à manger ? Est-ce que je le remercie de m’avoir donné une famille ? »

Enfin, la dernière question aborde le sujet de la foi. « Mais êtes-vous chrétiens ? » a demandé le pape François. « Avez-vous la foi ? Disons-le ensemble. Merci, Seigneur, de m’avoir donné la foi. » « Comment remercier le Seigneur dans la maladie ? » Au cours du dialogue, l’une des questions les plus émouvantes a été posée par Alice, 10 ans.

« Comment remercier le Seigneur dans la maladie ? »

« Même dans les moments difficiles, nous devons remercier le Seigneur, parce qu’il nous donne la patience de supporter les épreuves. Disons ensemble : Merci, Seigneur, de nous donner la force de supporter la douleur. » D’autres enfants ont demandé les raisons de la mort et de la solitude.

En revanche, Sofia, qui fera dans quelques jours sa première communion, est très affectée par les nouvelles des guerres, et elle a demandé au pape comment on pouvait dire merci dans des moments aussi tragiques. « Nous devons le remercier toujours, à tout moment. Je vous donne un conseil », a ajouté le pape en conclusion. « Avant de vous endormir, pensez : que quoi puis-je remercier le Seigneur aujourd’hui ? Remerciez-le ! »

Souvenir d’un moment extraordinaire

À la fin de la rencontre, les enfants ont récité avec le Saint-Père une prière d’action de grâce, composée pour l’occasion, qui restera comme le souvenir d’un moment extraordinaire de leur vie. Avant de partir, le pape François, en les saluant et en plaisantant avec eux, a remis à chacun des enfants du catéchisme un œuf en chocolat. Aux prêtres et à la vingtaine de catéchistes, il leur a remis les six premiers volumes publiés de la série « Notes sur la prière ». Ces outils sont conçus par la première section du Dicastère pour l’évangélisation afin de soutenir la vie pastorale des communautés sur le chemin de la redécouverte de la primauté de la prière en préparation du Jubilé 2025.




Phénomène Kuluna : Peter Kazadi lance la caravane de dissuasion de la police  

Peter Kazadi Kankonde, Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, a lancé officiellement, ce samedi, à Kinshasa, la caravane de dissuasion de la police nationale congolaise. Une initiative qui rentre dans le cadre de la traque des jeunes délinquants appelés communément Kuluna.

Voilà qui a justifié la présence remarquable dans les après-midi de ce samedi d’un cortège d’engins pimpants neufs transportant les cadres et agents de la police nationale congolaise dans la partie Est de la capitale.

Bien avant le départ, les troupes ont été entretenues par le Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur Maître Peter Kazadi, ce dernier a devant le bâtiment abritant son cabinet, déclaré que le « phénomène Kuluna » devrait définitivement disparaître de la société. Il a ,à cet effet demandé aux policiers d’utiliser tous les moyens légaux mis à leur disposition sur les terrains des opérations.

« La sécurité des citoyennes et citoyens de notre pays est assurée par vous. Je vous le répète toujours, vous et l’armée, vous êtes l’unique catégorie à laquelle notre société a accordé l’exercice de violence légitime. C’est un privilège énorme. Même moi Ministre, je n’ai pas le pouvoir que vous avez, d’exercer la violence légitime. La société vous a donné l’arme, la baïonnette, la matraque ainsi que le pouvoir de maîtriser quiconque sème les troubles. Mais aujourd’hui notre pays est menacé. Le Rwanda occupent une partie de notre terre ; Au-delà de cette situation, nos propres frères qu’on appelle communément les Kuluna, troublent la quiétude de plusieurs d’entre nous, en semant les troubles, alors que vous, vous êtes là », déplore Peter Kazadi Kankonde, en s’adressant aux policiers.

« Pourquoi cette situation ? Pourquoi les Kuluna vont opérer jusqu’à inquiéter plus d’une personne alors que la Police est là ? Les Kuluna sont plus forts que vous ? J’en ai parlé à vos chefs, le Président de la République m’a instruit de mettre fin au phénomène Kuluna. Nous allons traquer sérieuses ces hors-la-loi. Nous allons commencer par Kinshasa, qui est le miroir du pays, avant de nous rendre dans les provinces. Trop c’est trop ! Pour cela, je vous invite à user de tous les moyens légaux pour maîtriser ce phénomène. Je voudrais que vous me promettiez que le phénomène Kuluna doit disparaître pour toujours », a lancé ce message aux policiers, le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur.

Par ailleurs, Peter Kazadi Kankonde assure que les droits de l’homme ne seront pas violés au cours de l’opération de traque des Kuluna.

« Nous allons mener des opérations en respectant bien-sûr les droits de l’homme, y compris toutes les procédures en la matière. Mais toute personne qui prive les Congolais de la paix doit être arrêtée, qui qu’il soit, peu importe sa famille », a-t-il ajouté.

D’après le patron de la Territoriale en RDC, l’opération de traque de ces inciviques devra également se poursuivre dans les provinces. Il affirme que l’arrêt ou la suspension de ladite opération dépendra de l’évolution de la situation sécuritaire dans le pays, en particulier dans la Ville-province de Kinshasa.




L’Udps aurait-il pris le pouvoir trop tôt ? Ou trop tard ?

Il s’appelait Jacques Nangana. Un cousin qui n’avait pas son pareil dans les blagues. En réaction à toutes les misères qui s’enchaînaient dans sa vie d’enseignant, il s’était demandé un jour, et encore à très haute voix, si Dieu ne l’avait pas placé sur ce plancher des vaches trop tôt ou trop tard ! C’est en pensant à lui – paix à son âme – que l’idée de cette livraison a surgi, cela au regard de l’impasse à laquelle le parti présidentiel reconduit l’Etat, s’agissant du fonctionnement des institutions.

Dans son article 69, la Constitution en vigueur dispose à l’alinéa 1 : “Le Président de la République est le Chef de l’Etat. Il représente la nation et il est le symbole de l’unité nationale”.

L’énoncé de l’alinéa 2 est : “Il veille au respect de la Constitution”. Et celui de l’alinéa 3 : “Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des Institutions ainsi que la continuité de l’Etat. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux”.

Peut-on dire, au regard du désordre institutionnel actuel, que 120 jours après la tenue des élections de novembre 2024 ou 90 jours après l’investiture de Félix Tshisekedi, que le Chef de l’État exerce pleinement ses prérogatives décrites dans l’alinéa 3 ?

Si on ne verse pas dans le fanatisme, on reconnaîtra que cela n’est pas le cas. La preuve est que la République Démocratique du Congo est aujourd’hui sans Assemblée nationale, sans Sénat et sans Gouvernement pendant que le fonctionnement de la Cour constitutionnelle est sous hypothèque, n’en déplaise à certains juristes.

Pire, l’institution Président de la République est, elle-même, mise dans l’incapacité de s’assumer pleinement dans les matières impliquant les autres institutions.

Cela a été suffisamment démontré dans la livraison intitulée “Le Gouvernement Tuluka bloqué par l’Assemblée nationale bloquée par la Cour constitutionnelle bloquée pour cause des juges fin mandat” du 8 avril dernier.

Dans la même livraison, rappel a été fait du temps perdu au lendemain de l’investiture de Félix Tshisekedi pour la mise en place du Gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba. L’investiture du Président de la République avait eu lieu le 24 janvier 2019, celle du Gouvernement le 6 septembre de la même année. Soit près de 7 mois.

C’est vrai qu’à l’époque, il y avait la cohabitation FCC-CACH.

Mais, depuis janvier 2021, Félix Tshisekedi dispose d’une majorité confortable au Parlement avec effet direct sur le Gouvernement, majorité consolidée à la faveur des élections de décembre 2023 sous le label ” Union sacrée de la nation “.

Question : pourquoi alors les choses traînent-elles ?

Réponse : c’est parce que, de janvier 2021 à décembre 2023, le parti présidentiel n’a pas réfléchi à la formule d’une mise en place rapide des institutions politiques de la République dans les délais les plus courts, une fois l’investiture du chef de l’Etat effectuée. C’est-à-dire étudier la formule d’un calendrier électoral qui favorise le rapprochement des délais.

Le seul changement opéré aura été de permettre aux ministres candidats aux élections de garder leurs portefeuilles au Gouvernement, peu importe qu’ils aient été élus ou pas ! D’où cette incongruité de voir des ministres en fonction conserver leurs mandats de députés nationaux ou provinciaux en attendant l’investiture du nouveau gouvernement central ou provincial dont personne ne connaît la date d’installation.

Pourquoi en faire le reproche seulement à l’Udps ? Réponse : l’Udps est le parti qui promet depuis le 15 février 1982 le Changement dans ce pays. C’est le parti qui a eu tout son temps (presque 4 décennies) pour réfléchir à la question.

En 2019, il a vécu cette situation dans sa chair. Et voilà qu’en 2024, 5 ans après, il la revit.

Moralité : il ne s’est pas véritablement apprêté pour exercer le pouvoir d’Etat.

Juste un exemple : est-ce normal que pour le poste de 1er vice-président du Bureau de l’Assemblée nationale, l’Udps ne lance qu’à partir du jeudi 12 avril 2024 l’appel à candidature pendant que la procédure devrait être envisagée lors du dépôt des candidatures aux législatives en 2023, ou tout au plus au lendemain de la proclamation des résultats des législatives !

Certes, il y a eu la candidature d’abord confirmée puis rétractée d’Augustin Kabuya aux sénatoriales. Mais, c’est une candidature qui devait être convenue plus tôt.

Il en est de même du choix des membres des Bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat. Rien ne justifie le retard, si ce n’est la navigation à vue.

Pendant ce temps, nommée le 1er avril 2024, C’est-à-dire après 1 mois et 3 semaines des consultations menées par l’informateur Augustin Kabuya, la Première ministre Judith Tuluka Suminwa s’est mise elle-même en consultations pour la formation de son Gouvernement, exercice pouvant consommer deux ou trois semaines.

Sur ces entrefaites, la Cour constitutionnelle – du moins ce qui va en rester puisque certains juges sont fin mandat depuis le 4 avril dernier) – annonce pour le lundi 15 avril 2024 des corrections des *”erreurs matérielles de contentieux des résultats des élections législatives nationales”.

Selon l’extrait de rôle publié à cet effet, 40 affaires sont concernées.

Conséquence : on rentre dans d’autres validations et invalidations, entendez une autre recomposition de la Majorité et de l’Opposition parlementaires…

Dans tout ça, la meilleure – puisqu’elle en est une – est la fameuse “disparition” momentanée du Chef de l’Etat pendant une semaine. Les commentaires vont dans tous les sens, sauf le bon !

Le bon se traduit par cette question : qui, pendant cette période de disparition, assume l’intérim ?

Honni soit mal qui y pense !

Félix Tshisekedi n’est pas n’importe qui. C’est l’Institution faite homme ou chair, pour emprunter le langage chrétien. C’est la seule Institution pour laquelle le législateur a prévu un mécanisme de vacance, selon l’article 75.

Qu’il soit au pays ou à l’étranger, qu’il soit dans son lit en train de méditer ou de dormir, qu’il soit à table en train de manger ou dans son bureau en train de travailler, qu’il soit à l’église en train de prier ou au stade en train de suivre un match, qu’il soit en plein meeting ou à un lieu de deuil, qu’il soit même devant sa piscine dans un rocking chaire en train de se reposer, bref peu importe la situation dans laquelle il se trouve, l’intérim est sur lui comme l’épée de Damoclès !

Et comme l’a fait remarquer Me Carlos Mupili dans une chaîne de télévision, la personne habilitée à assumer l’intérim est le président du Sénat.

Question : dans la configuration institutionnelle actuelle, où est le Sénat ! Et qui en est légalement le président !

Au regard de ce qui précède, la vérité à retenir est que Félix Tshisekedi vient de mettre en danger la République !

Pour peu que ses proches en (re)prennent conscience, il ne s’agit pas d’un exploit à féliciter. Lui témoigner de l’admiration comme on est en train de le faire depuis son retour à Kinshasa revient à détester l’Institution et, par effet d’entraînement, son animateur.

En définitive, l’Udps donne l’impression de n’avoir pas été prêt pour la prise du Pouvoir d’Etat en janvier 2019. Ce qui est excusable.

Mais, en transformant cette impression en conviction, cela est inexcusable.

Et pour cause !

Dès janvier 2019, l’Udps aurait dû s’organiser pour pénétrer et comprendre le modus operandi de la gouvernance institutionnelle et apporter des correctifs là où il y avait nécessité. Cinq ans durant, il ne l’a pas fait. Il a même oublié que son premier et principal chantier devait être l’érection de l’Etat de droit maintes fois promis, un Etat de droit qui soit respectueux des Droits de l’homme et de la Démocratie, base de tout le reste (Progrès social).

En cette triple matière, chacun est capable de dresser le bilan exact du parti présidentiel. Ce bilan permet de déterminer si l’Udps n’a pas accédé au pouvoir trop tôt. Sinon trop tard…

Dans tous les cas de figure, c’est l’un et l’autre.

Omer Nsongo die Lema




Une arme biologique aux portes de Kinshasa

Lorsqu’il y a deux ans, le Rwanda acquis une grande concession de terre arable au Congo Brazza, moyennant contrepartie financière sans doute, l’opinion congolaise s’en est ému, et même, la classe politique, y voyant un leurre de Kagame pour attaquer Kinshasa à l’instar de l’opération aéroportée sur Kitona et à la Tshangu.

Aujourd’hui encore, l’opinion congolaise, dans son ensemble, partage largement cette idée au point de s’en prendre sans juste et valable cause au Président Sassou pour complicité avec le Rwanda contre la République Démocratique du Congo.

Une approche plus subtile et plus stratégique permet d’aboutir à une conclusion différente, tant cette hypothèse présente des risques énormes au plan international et même de guerre entre Brazzaville et Kinshasa.

En vrai stratège, Kagame ne peut mener une initiative aussi contreproductive pour lui et le Rwanda. La réalité et la finalité de cette opération économique semble autre.

Considérant Kinshasa avec ses plus de 10 millions d’habitants, comme à la fois un marché porteur et le ventre mou du Régime Tshisekedi, Kagame a fait cet investissement gigantesque pour être pourvoyeur, par dérivation, du marché kinois. Une véritable arme biologique à la porte de Kinshasa capable d’asphyxier, à la longue et à volonté, le régime Tshisekedi et ses successeurs.

Après les missiles militaires installés dans l’Est du territoire congolais, Kagame installe ainsi, en toute indifférence, un véritable missile bio économique de destruction massive, capable d’asphyxier Kinshasa et donc d’affaiblir le pouvoir de Tshisekedi. Véritable projet d’assassinat social et politique par fragmentation.

Au lieu de nous plaindre et d’incriminer sans juste et valable cause, les Dirigeants du Pays devraient pratiquer d’intelligence économique pour parer à cette éventualité. Il serait donc temps de réveiller la ceinture verte autour de Kinshasa pour rendre la Capitale autonome et indépendante. Voilà un élément concret et pertinent qui donne sens et consistance au projet de développement à la base à partir de 145 Territoires.

L’interconnexion entre ces Territoires permettra au Congo d’être un marché unique et intégré à l’abri des caprices ou d’aléa d’importation des produits pour nourrir les populations de la Capitale et de l’intérieur du Pays. Dans cet ordre d’idées, l’introduction au sein du Gouvernement, d’un ministère nouveau et innovant, comme le Ministère du Commerce Intérieur serait un pas vers la bonne direction.

Ce qui aura pour effet, de diminuer le chantage du Rwanda et les pressions de la Communauté Internationale sur Tshisekedi et la République Démocratique du Congo pour un retrait sans conditions des troupes rwandaises, malgré l’avis contraire de la Communauté Internationale et pour l’intégration, c’est-à-dire l’infiltration officialisée de ses complices dans le système de gouvernance, d’administration et de défense du Pays.

Ce serait une façon efficace de désamorcer ab ovo la bombe à retardement de Kagame.

Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, Bureau d’Etudes Stratégique




Une arme biologique aux portes de Kinshasa: Atundu conseille aux dirigeants congolais de pratiquer l’intelligence économique pour parer à cette éventualité

« Une arme biologique aux portes de Kinshasa », c’est une autre tribune de l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, pour le compte du Bureau d’Etudes Stratégique. Considérant Kinshasa avec ses plus de 10 millions d’habitants, comme à la fois un marché porteur et le ventre mou du Régime Tshisekedi, Kagame a fait cet investissement gigantesque pour être pourvoyeur, par dérivation, du marché kinois. Une véritable arme biologique à la porte de Kinshasa capable d’asphyxier, à la longue et à volonté, le régime Tshisekedi et ses successeurs. Ainsi pour Atundu, après les missiles militaires installés dans l’Est du territoire congolais, Kagame installe ainsi, en toute indifférence, un véritable missile bio économique de destruction massive, capable d’asphyxier Kinshasa et donc d’affaiblir le pouvoir de Tshisekedi. Véritable projet d’assassinat social et politique par fragmentation. « Au lieu de nous plaindre et d’incriminer sans juste et valable cause, les Dirigeants du Pays devraient pratiquer d’intelligence économique pour parer à cette éventualité. Il serait donc temps de réveiller la ceinture verte autour de Kinshasa pour rendre la Capitale autonome et indépendante. Voilà un élément concret et pertinent qui donne sens et consistance au projet de développement à la base à partir de 145 Territoires », recommande-t-il. L’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo estime que l’interconnexion entre ces Territoires permettra au Congo d’être un marché unique et intégré à l’abri des caprices ou d’aléa d’importation des produits pour nourrir les populations de la Capitale et de l’intérieur du Pays. Dans cet ordre d’idées, l’introduction au sein du Gouvernement, d’un ministère nouveau et innovant, comme le Ministère du Commerce Intérieur serait un pas vers la bonne direction.

 

Une arme biologique aux portes de Kinshasa

Lorsqu’il y a deux ans, le Rwanda acquis une grande concession de terre arable au Congo Brazza, moyennant contrepartie financière sans doute, l’opinion congolaise s’en est ému, et même, la classe politique, y voyant un leurre de Kagame pour attaquer Kinshasa à l’instar de l’opération aéroportée sur Kitona et à la Tshangu.

Aujourd’hui encore, l’opinion congolaise, dans son ensemble, partage largement cette idée au point de s’en prendre sans juste et valable cause au Président Sassou pour complicité avec le Rwanda contre la République Démocratique du Congo.

Une approche plus subtile et plus stratégique permet d’aboutir à une conclusion différente, tant cette hypothèse présente des risques énormes au plan international et même de guerre entre Brazzaville et Kinshasa.

En vrai stratège, Kagame ne peut mener une initiative aussi contreproductive pour lui et le Rwanda. La réalité et la finalité de cette opération économique semble autre.

Considérant Kinshasa avec ses plus de 10 millions d’habitants, comme à la fois un marché porteur et le ventre mou du Régime Tshisekedi, Kagame a fait cet investissement gigantesque pour être pourvoyeur, par dérivation, du marché kinois. Une véritable arme biologique à la porte de Kinshasa capable d’asphyxier, à la longue et à volonté, le régime Tshisekedi et ses successeurs.

Après les missiles militaires installés dans l’Est du territoire congolais, Kagame installe ainsi, en toute indifférence, un véritable missile bio économique de destruction massive, capable d’asphyxier Kinshasa et donc d’affaiblir le pouvoir de Tshisekedi. Véritable projet d’assassinat social et politique par fragmentation.

Au lieu de nous plaindre et d’incriminer sans juste et valable cause, les Dirigeants du Pays devraient pratiquer d’intelligence économique pour parer à cette éventualité. Il serait donc temps de réveiller la ceinture verte autour de Kinshasa pour rendre la Capitale autonome et indépendante. Voilà un élément concret et pertinent qui donne sens et consistance au projet de développement à la base à partir de 145 Territoires.

L’interconnexion entre ces Territoires permettra au Congo d’être un marché unique et intégré à l’abri des caprices ou d’aléa d’importation des produits pour nourrir les populations de la Capitale et de l’intérieur du Pays. Dans cet ordre d’idées, l’introduction au sein du Gouvernement, d’un ministère nouveau et innovant, comme le Ministère du Commerce Intérieur serait un pas vers la bonne direction.

Ce qui aura pour effet, de diminuer le chantage du Rwanda et les pressions de la Communauté Internationale sur Tshisekedi et la République Démocratique du Congo pour un retrait sans conditions des troupes rwandaises, malgré l’avis contraire de la Communauté Internationale et pour l’intégration, c’est-à-dire l’infiltration officialisée de ses complices dans le système de gouvernance, d’administration et de défense du Pays.

Ce serait une façon efficace de désamorcer ab ovo la bombe à retardement de Kagame.




La Fondation Vodacom accompagne le vernissage du livre “Les histoires rencontrées à raconter” de Ketsia Mavinga   

La plateforme socio-culturelle panafricaine AFRIK’ANS ONE a organisé, le samedi 13 avril 2024 à Sultani Hôtel une cérémonie de présentation du livre de Ketsia Mavinga intitulé : “Les histoires rencontrées à raconter”.

Ce livre est un récit poignant de 80 pages qui retrace le parcours de Ketsia Mavinga, marqué par la douleur liée à son handicap physique et le combat acharné qu’elle a mené contre la maladie pendant de nombreuses années.

Loin d’être une simple autobiographie, l’ouvrage est une véritable ode à l’espoir et à la persévérance. A travers son livre, Ketsia Mavinga souhaite avant tout transmettre un message d’espoir aux personnes qui vivent des épreuves similaires.

“Ma motivation est venue du fait que j’ai toujours ressenti en moi le besoin d’édifier une personne qui aurait envie d’abandonner à ne pas le faire, à lutter et à s’accrocher à la vie. Et surtout rappeler que les obstacles que nous vivons ne sont pas une fin en soi et que la vie continue”, explique-t-elle.

La cérémonie de présentation du livre a été l’occasion pour la Fondation Vodacom de saluer le talent et la force de Ketsia Mavinga et de réitérer son engagement à l’accompagner dans ses projets futurs.

La responsable de la Fondation Vodacom, Roliane Yulu a également invité l’auteure à devenir une ambassadrice des personnes vivant avec handicap, afin de partager son histoire et de sensibiliser le public à leurs réalités.

De son côté, la ministre des Personnes Vivant avec Handicap, Irène Esambo Diata, a félicité Ketsia Mavinga pour son livre et l’a encouragée à continuer à inspirer les autres. Elle a également rappelé que “la personne vivant avec handicap a droit à la protection au même titre que les autres personnes, dont les personnes du troisième âge”.

Cet événement, qui s’est déroulé en partenariat avec la Fondation Vodacom et le ministère des Personnes Vivant avec Handicap, a été l’occasion de célébrer le courage et la résilience de l’auteure. Leur engagement démontre la volonté de soutenir et d’accompagner ces personnes dans leur vie quotidienne.

Orchidée




La Première ministre Judith Suminwa Tuluka et la DAB évoquent la réduction du train de vie des institutions

La série de consultations du présidium de l’Union Sacrée pour la nation se poursuit activement. Ce samedi 13 avril 2024, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a accueilli la Dynamique Agissons Bâtissons (DAB), dirigée par l’ancien Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

Les discussions ont principalement porté sur la réduction du train de vie des institutions, initiative que la Première ministre Tuluka envisage d’appliquer dès la formation du nouveau gouvernement. Le point central des échanges a été la composition du futur gouvernement, qui devra inclure des membres résolus à consolider les acquis et transformer la vie des Congolais.

La rencontre a offert à la DAB l’opportunité de présenter ses positions sur plusieurs enjeux majeurs pour l’avenir de la nation.




Samedi 13 avril 2024 : Début des consultations avec les regroupements et formations politiques de la majorité parlementaire 

« Depuis le 1er avril 2024, il a plu à Monsieur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de nommer au poste de Premier Ministre de son deuxième quinquennat, Madame Judith Suminwa Tuluka », indique un communiqué de presse publié à cet effet.

Et dans le cadre des discussions pour la formation de son Gouvernement, la Cheffe de l’Exécutif national a, dans le respect de la Constitution, amorcé des échanges avec les forces politiques représentées à l’Assemblée nationale.

Après des discussions avec les membres du Présidium de l’Union Sacrée de la Nation, plate-forme qui détient la majorité à l’Assemblée Nationale, le Bureau de Mme la Première Ministre informe l’opinion tant nationale qu’internationale qu’elle débute ce samedi 13 avril 2024, les consultations avec les regroupements et formations politiques de la majorité parlementaire. Les consultations vont durer 7 jours dans le respect du calendrier en annexe.

À cet effet, selon les engagements pris par Monsieur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo depuis sa prise de fonction, le Gouvernement attendu a l’obligation de répondre aux attentes légitimes de la population et de ne plus répéter les erreurs du passé. Fort de cet engagement du Magistrat suprême, la Cheffe Gouvernement travaille d’arrache-pied pour former une équipe gouvernementale avec des animateurs jouissant de la probité et de la compétence.

37 regroupements seront reçus

Ainsi, Agissons et Bâtissons AB + A Nous de Bâtir le Congo ANB 1 Alliance pour l’Alternance Démocratique et Alliés AAD-A ; Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise, A/A UNC 2 A/VX 2018 ; Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés, AFDC-A ; Mouvement de Libération du Congo MLC + Alliance des Partis 4 Politiques Alliés MUC, APA/MLC ; Action des Alliés Tous pour le Développement du Congo 2A/TDC ; Alliance Bloc 50 AB/50 ; Alliance pour l’Avènement d’un Congo Prospère et Grand seront reçus ce lundi 15 avril. Tandis que l’Alliance 2024 A24+ Alliance 2025 A25 + Alliance des Nationalistes AN ; l’Alliance des Paysans, des Ouvriers et de la Classe Moyenne pour 9 un développement durable APOCEM ; Action Alternative des Acteurs pour l’Amour du Congo 4AC ; Alliance des Congolais Progressistes et Alliés ACP-A ; Action des Alliés pour la Convention AA/C ; Actions des Alliés de la Convention pour la République et la Démocratie AACRD ; Alliance des Acteurs Attachés au Peuple AAAP ; Coalition des Démocrates CODE ont rendez-vous avec Mme le Premier ministre ce 16 avril 2024. De leur part, Actions Audibles pour la Bonne Gouvernance AABG ; Actions des Alliés de la Convention et Parti Lumumbiste AAC/PALU ; Action des Alliés pour l’Essor du Congo AAEC ; Alliance pour les Triples et Alliés A3A ; Alliance pour les valeurs AV ; Action pour l’Unité Nationale AUN ; Forces Politiques Alliés à l’UDPS/Tshisekedi FPAU ; Alliance des Tshisekedistes Unifiés et Alliés ATU-A vont échanger avec la Première ministre, ce 17 avril 2024. Pour terminer, le 18 avril 2024, la Première ministre échangera avec l’Alliance des Mouvements de Solidarité pour le Changement AMSC ; Autre vision du Congo et alliés AVC-A ; Alliance et Action pour l’Etat de droit AE ; Alternative Chrétienne pour le Congo A1 ; UDPS Kibassa et alliés ; Action pour la Cause Fédérative APCF 30 ; Alliance pour la Réforme de la République A2R ; Action des Alliés Nationalistes pour la Démocratique AAND ; Les Progressistes LP ; Alliance pour les Actions de Développement et Alliés AADC-A ; Action des Alliés Acquis à la Démocratie AAAD ; Alliance des Démocrates Chrétiens du Congo ALDEC ; Amour du Prochain pour la Patrie Congo APPC ; Alliance Pour la Démocratie et le Progrès Social Tshisekedi UDPS/TSHISEKEDI.