Des femmes engagées pour une santé équitable et des solutions novatrices lancent l’initiative WINs

Dans le cadre de la célébration de la Journée Mondiale de la Santé, la ville de Yaoundé, capitale politique de la République du Cameroun, a accueilli aujourd’hui la cérémonie officielle de lancement de l’initiative WINS (Women in Neglected Tropical Diseases).

Cette initiative vise à catalyser l’engagement des femmes et des filles dans les stratégies de lutte contre les Maladies Tropicales Négligées (MTN).

« Cette cérémonie marque le début d’une nouvelle ère dans la lutte contre les Maladies Tropicales Négligées. En rassemblant des femmes de divers horizons et en mettant l’accent sur l’inclusion, WINs s’engage à dynamiser les efforts existants et à promouvoir des solutions novatrices pour atteindre les objectifs de santé publique. C’est un appel à l’action pour la communauté internationale, les gouvernements, les organisations de la société civile et les citoyens, de travailler ensemble pour mettre fin à ces maladies qui affectent si durement les populations les plus vulnérables », souligne le Professeur Emilienne Epee, Présidente de l’Initiative WINs et Chef de service des Maladies Tropicales Négligées (MTN) au Ministère de la Santé du Cameroun.

Les maladies tropicales négligées portent cette appellation du fait de l’insuffisance d’attention, de financements et d’efforts de recherche qu’elles reçoivent comparativement à d’autres pathologies bénéficiant d’une plus grande couverture médiatique. Ces maladies constituent un ensemble d’affections infectieuses qui sévissent surtout chez les populations des zones tropicales et subtropicales, où les conditions environnementales sont propices à leur développement. Leur impact est profond, causant d’importants préjudices sociaux, économiques et de santé, et perpétuant ainsi un cycle de pauvreté et de maladie parmi les communautés touchées. Les conséquences sont particulièrement dévastatrices pour les jeunes filles et les femmes.

Comme indiqué par le Dr. Etoundi Mballa, Directeur de la lutte contre la maladie, les épidémies et les pandémies du Ministère de la Santé Publique du Cameroun. « WINs peut améliorer les conditions de vie des populations et jouer un rôle important dans la traduction des déterminants de la santé en valorisant et en implémentant des solutions originales, pratiques et opérationnelles pour lutter contre les maladies tropicales négligées ».

Le Cameroun est l’un des pays africains où l’on retrouve le plus grand nombre de MTN endémiques, avec 16 MTN recensées sur les 21 répertoriées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

En réponse à l’ampleur des défis posés par les maladies tropicales négligées (MTN), le Cameroun a initié des programmes variés pour combattre ces maladies qui existent dans 10 régions du pays depuis maintenant 30 ans, à l’exemple de l’Onchocercose, mais elles continuent de sévir. En sus de cela, l’essentiel des politiques de lutte contre les MTN, ne marquent pas clairement l’engagement en faveur d’une inclusion, d’une participation et d’un financement équitable des femmes, notamment en intégrant les conditions liées au sexe au genre à tous les niveaux. C’est dans ce contexte que l’initiative WINs a été créée pour accélérer l’inclusion des femmes et des filles dans les stratégies de lutte contre les MTN.

« C’est dans la prise en compte des femmes que l’initiative WINs trouve sa place et peut faire la différence avec les autres intervenants et acteurs de la lutte contre les maladies tropicales négligées » a dit le Représentant de l’OMS au Cameroun.

L’organisation Speak Up Africa s’associe à l’initiative WINS et coordonnera la mise à l’échelle de WINS au niveau continental, avec l’appui de WINS Cameroun.

« Le lancement de WINS est une manifestation de notre engagement collectif à lutter contre les maladies tropicales négligées. En unissant nos voix et nos actions, nous ouvrons la voie à un avenir où la santé est un droit pour tous. Speak Up Africa est fière de s’associer à WINs Cameroun pour le lancement de cette initiative et se réjouit de pouvoir coordonner son expansion à travers le continent africain » affirme Yacine Djibo, Directrice exécutive de Speak Up Africa.

À propos de WINS, Women in Neglected Tropical Diseases.

WINS est une initiative pionnière, visant à capitaliser sur l’expertise multidisciplinaire et transversale de femmes reconnues dans leurs domaines – incluant médecins, chercheurs, anthropologues, éducatrices, spécialistes de la communication, marketing, et gestion. Cette démarche collaborative et inclusive vise à catalyser des solutions innovantes et efficaces pour parvenir à un monde sans MTN d’ici 2030. Portées par l’ambition de développer des alternatives novatrices, ces femmes engagées se rassemblent sous le slogan : “Femmes engagées contre les Maladies Tropicales Négligées : Santé équitable, solutions novatrices.”

Ce quoi Speak Up Africa

Speak Up Africa est une organisation basée au Sénégal qui a, à cœur de construire une Afrique où la croissance et le développement durable sont conduits par les citoyens africains eux-mêmes. En mettant l’accent sur la communication stratégique, les politiques et le plaidoyer, Speak Up Africa s’engage à soutenir les dirigeants, citoyennes et citoyens africains à participer activement à l’identification et à l’élaboration de solutions pour relever les grands défis de notre continent comme le paludisme, les maladies tropicales négligées, la vaccination, l’assainissement et l’égalité des genres.

Dans ces perspectives, Speak Up Africa s’associe au lancement de l’initiative WINs au Cameroun et coordonnera la mise à l’échelle de WINs au niveau continental, avec l’appui de WINs Cameroun.

Prince Yassa




L’AGO de la LICYKAT suspend Alain Yanda et installe un comité provisoire à l’Euvolu

Réunie en Assemblée Générale Ordinaire pour la saison sportive 2023 au Cercle Mungoti de la Cité minière de Kipushi, le week-end dernier, la Ligue de Cyclisme du Grand Katanga a pris deux importantes décisions :

-A propos du traitement du cas Alain Yanda, président de l’entente de Lubumbashi suspendu en octobre 2023 suite à plusieurs griefs : insubordination et incitation à la violence, ce dernier a été suspendu pour 24 mois et il est en plus proposé à la radiation.

– l’AGO a donné mandat au comité exécutif d’installer un comité provisoire qui devra gérer l’Euvolu.

De Bonsambo




Tir-à-L’arc: Beya wa Kabenga, président de la fédération congolaise n’est plus !

L’honorable Jean Beya wa Kabenga, président de la Fédération Nationale Congolaise de Tir à l’arc n’est plus.

Eddy Kinkela, Secrétaire Général de la Fédération Nationale Congolaise de Tir à l’arc qui a livré l’information n’a pas dévoilé les circonstances exactes ayant conduit à la mort de l’illustre disparu.

Rappelons que Beya wa Kabenga fut un bon dirigeant sportif et un acteur politique (honorable Député National). ” Nos chemins s’étaient croisés avant son avènement comme président du Comité Olympique Congolais ‘’C.O.C’’ et plus tard comme président de la Fédération de Volley-ball du Congo. Il était également à la tête de l’Alliance Franco-congolaise de la Gombe. Nous gardons de lui de très bons souvenirs”.

De Bonsambo




Judo: Lotika Le Beau, coordonnateur de JC Police annonce Kinshasa le Challenge Commissaire Général de la PNC

Me Lotika Eale alias Le Beau, coordonnateur du Judo Club Police a saisi la rédaction du Journal Le Quotidien pour annoncer l’organisation du Challenge Commissaire Général de la Police Nationale Congolaise. La compétition va réunir les judokas de six catégories ci-après : Poussin, Benjamin, Minime, Cadet, junior et Senior.

Lieu de la compétition Commissariat Général de la Police Nationale Congolaise en face du Palais du Peuple. Pesée mercredi 10 et jeudi 11 avril 2024.

Calendrier de la compétition

Jeudi 11/04/2024 de 9h00 à 16h00 ou 17h00 : Eliminatoires pour les poussins et minimes

Vendredi 12/04/2024 de 9h00 à 16h00 ou 17h00 : Eliminatoires pour les Benjamins et cadets

Samedi 13/04/2024 de 9h00 à 16h00 ou 17h00 : Eliminatoires pour les Juniors et seniors

Dimanche 14/04/2024 à partir de 12h00 finales de différentes catégories.

Me Lotika Eale ‘’Le Beau’’ lance l’invitation à tous les judokas de la ville province de Kinshasa et d’autres provinces qui sont présentes dans la capitale à venir participer à ce challenge ouvert à tous.

De Bonsambo




Linafoot Ligue 1 Play-off 7è journée Aigle du Congo en danger face à Mazembe ce mercredi au stade Tata Raphaël

Battue par Maniema Union de Kindu 2-1, le samedi 6 avril 2024 à domicile, l’équipe Aigle du Congo de Kinshasa est en danger face au TP Mazembe de Lubumbashi, leader au classement de la sixième journée de la 29è édition du championnat de la Ligue Nationale de Football.

En effet, les corbeaux revigorés par leur brillante qualification pour les ½ finale de la ligue des champions de la CAF, 2-1 face à Petro Athletico d’Angola, sont déterminés à poursuivre sur leur lancée. Ils n’oublient pas qu’ils auront encore beaucoup à faire face à l’AS V. Club, le dimanche prochain. Y parviendront-ils ? La question reste posée car Aigle du Congo ne voudra pas subir un autre revers à domicile. L’heure est grave pour les kinois. Au classement partiel, le TP Mazembe compte 12 points contre 13 points à Maniema Union qui compte un match en plus.
De Bonsambo




Pseudo enquête sur les allégations concernant l’IGF Alingete : Politico.cd se discrédite auprès de l’opinion avec le mea culpa de son DG (Communiqué)

Quel crédit devons-nous donner à ces allégations distillées par Politico.cd, quand 72 heures après avoir déversé sur la place publique, les conclusions d’une pseudo-enquête, le directeur général de Politico.cd, LITSANI CHOUKRAN, vient de s’apercevoir qu’il s’est embarqué sur une mauvaise piste, discréditant du même coup son média. Hier déjà, les lecteurs entretenaient un doute sur ses différentes publications entrefaites de fakenews, aujourd’hui, tout le monde se rend à l’évidence que l’homme entreprend de décrédibiliser davantage son média.

Tenez, dans un communiqué qu’il vient de publier sur son compte X, LITSANI CHOUKRAN reconnait que les accusations portées contre l’inspecteur-chef de service Jules Alingete, avec décharges, les éléments sur lesquels il pensait s’appuyer pour étayer ses allégations avaient déjà été traités par une instance judiciaire, en l’occurrence la Cour de cassation, depuis 2020. Qui, au terme de ses investigations, avait classé le dossier sans suite parce que toutes ces accusations se sont révélé des affabulations montées par des officines que tout le monde connait.

Ces éléments de preuve que Politico.cd pensait opposer à la vérité sont des vieilleries déjà publiées par plusieurs médias dont Opinion-Infos, C-News… C’est pour ainsi dire que LITSANI CHOUKRAN et son Politico.cd n’ont rien apporté de neuf, sinon c’est un plagiat de mauvais goût, compulsé sur différents sites et le faire passer pour une pseudo-enquête ; question de faire du chantage à Jules Alingete, M. Clé Boa. Mais, c’est surtout pour faire plaisir à ses maîtres qui ont délié le cordon de la bourse, lesquels se recrutent parmi les délinquants financiers dont l’entreprise criminelle est mise en mal par la clairvoyance d’un Jules Alingete dont la simple évocation de son nom fait terreur dans ce monde des corrompus et criminels économiques.

Autrement dit, pourquoi avant de publier cette pseudo-enquête LITSANI CHOUKRAN n’avait pas pris soin de confronter ses sources à la place de balancer sur la place publique des contrevérités qui le discrédite aux yeux de l’opinion ?

Son parton, l’Indien Youssouf, avait été chassé des frontières congolaises après avoir détourné plus de 5 millions $, sur base d’une décision judiciaire. Cette vérité, LITSANI CHOUKRAN l’a camouflée pour ne braquer ses projecteurs que sur Jules Alingete. La raison est bien connue. Non, le Congolais est suffisamment mature pour ne plus prêter oreille à ces chants de sirènes annonciateurs de tournade.

Ci-dessous le communiqué de LITSANI CHOUKRAN, rédigé après la publication de sa pseudo-enquête et les réactions qu’elle a suscitées dans la confrérie.

Communiqué de Presse au sujet de notre Enquête en cours sur les allégations concernant Jules Alingete

Depuis février 2024, la rédaction de @politicocd s’est engagée dans une enquête minutieuse autour des allégations visant M. Jules Alingete. Malgré plusieurs sollicitations auprès de l’Inspection Générale des Finances (IGF), nous n’avons reçu aucune réponse. Dans un revirement surprenant, nous observons aujourd’hui une réaction synchronisée d’une coalition de journalistes, relayant un communiqué de l’IGF qui, outre les accusations sans preuves contre notre travail, est marqué par une nouveauté déplorable : des insultes ciblées et orchestrées à notre encontre, une première dans notre profession.

Ce comportement, loin des normes éthiques du journalisme, révèle une tentative manifeste de discréditer notre enquête par des moyens non journalistiques. De plus, ces mêmes confrères ont tiré des conclusions hâtives, se basant exclusivement sur le communiqué de l’IGF, sans aucune investigation supplémentaire. Cette démarche soulève des questions sérieuses sur leur impartialité et leur dévouement à la vérité.

Par ailleurs, une organisation non gouvernementale a validé l’authenticité des documents en question et a porté l’affaire devant la justice (avec les mêmes documents). Nous n’en sommes donc pas auteur.

A ce stade, notre enquête est maintenue, elle continue. Nous avons des preuves que la justice a classé l’affaire sans suite. Nous traiterons ce classement, ainsi que les raisons équivoquées. Néanmoins, depuis l’Inde, M. Youssouf conteste cette décision. Il est décrit par la coalition journalistique, sans fournir de preuves ni d’opportunité de défense, comme un criminel, ce qui jette un doute supplémentaire sur la fiabilité de leurs reportages.

En réponse à cette campagne de diffamation, nous annonçons notre intention de rencontrer M. Youssouf en Inde la semaine prochaine pour obtenir sa version des faits, poursuivant notre quête de la vérité avec intégrité et détermination. L’IGF peut toujours donner sa version sans passer par une campagne de diffamation à notre égard.

Nous condamnons fermement les tentatives de certains confrères de nous discréditer par des insultes commanditées et des conclusions infondées. Notre rédaction reste attachée à une investigation approfondie, équitable et exempte de toute influence extérieure.

Notre objectif est de démêler la vérité, en s’appuyant sur des preuves concrètes plutôt que sur des déclarations non vérifiées ou des attaques personnelles. Nous aspirons à démontrer, conformément aux conclusions des services de M. Alingete, l’infondé des allégations. Cependant, un tel résultat ne peut être atteint qu’à travers une enquête rigoureuse et transparente.

Nous nous engageons à maintenir notre intégrité journalistique et à vous tenir informés de l’évolution de cette affaire.

LITSANI CHOUKRAN, Directeur général de politico.cd

Didier Mbongomingi




9 ème Jeux de la Francophonie: l’ex-haut représentant du chef de l’État à ces jeux porte plainte contre le ministre sortant des finances 

Didier Tshiyoyo, ex-haut-représentant du Chef de l’État aux 9 èmes Jeux de la Francophonie a porté plainte au Conseil d’État le mardi 09 Avril 2024, contre Nicolas Kazadi, ministre sortant des finances.

Il accuse Nicolas Kazadi d’avoir refusé d’obtempérer aux instructions du premier ministre sortant Jean-Michel Sama Lukonde, sa hiérarchie.

“Le Premier ministre (l’avait instruit) de payer les créances, arriérés des frais de fonctionnement, primes et avantages sociaux aux membres de 2 comités d’organisation de ces Jeux, chose qui n’a jamais été réalisée”, dénonce t-il.

Selon lui, c’est de la mauvaise foi.

 

 

Mboshi




Déo Kasongo et Vidiye Tshimanga de nouveau dans la course 

La Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe a rendu son verdict en rapport avec les contentieux de l’élection du gouverneur et Vice-gouverneur. Deo Kasongo et Vidiye Tshimanga sont réhabilités sur la liste des candidats. La compétition s’annonce rude avec la décision de l’AFDC-A de Bahati Lukwebo de soutenir le ticket Bumba-Iyeli.

En exécution de sa décision, la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe, a ordonné à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’inscrire le nom de l’entrepreneur Deo Kasongo et son colistier Guy Richard Malonga, sur la liste définitive des candidats gouverneurs de la ville de Kinshasa. Un autre candidat validé par la justice c’est Vidiye Tshimanga qui devra concourir pour succéder à Gentiny Ngobila.

Pour Déo Kasongo, dans sa décision portant publication de la liste provisoire des candidats gouverneurs de la ville de Kinshasa, la CENI avait écarté sa candidature, au motif que son dossier avait été déposé hors délai.

« Mon Dieu est Puissant, mes avocats sont brillants et la justice a dit le bon droit. La victoire de la justice contre l’injustice née d’une erreur matérielle de la CENI sur laquelle des complotistes ont tenté de surfer pour nous écarter, est un message fort. La démocratie vivra en RDC. Maintenant, en route pour l’élection du lundi 29 avril 2024, Kinshasa doit être sauvé», a-t-il écrit sur X après la validation de sa candidature.

Cependant, là où les bas blessent pour Déo Kasongo et Guy Richard Malongo, alors Secrétaire général de l’AFDC-A, c’est la déclaration de soutien au ticket de l’Union sacrée de la nation, constitué de Daniel Bumba Lubaki et Eddy Iyeli Molandi, par les élus du parti de Bahati Lukwebo. Ce dernier a également approuvé le choix de ces élus de la province.

Au cours d’une rencontre le week-end, ces élus provinciaux AFDC-A ont réaffirmé leur soutien et accompagnement en vue de la victoire du ticket désigné de l’Union sacrée de la nation, plateforme politique du chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi, dont ils sont membres.

Notons qu’avec 6 députés provinciaux élus sur sa liste, l’AFDC – A, est à ce jour l’une des forces politiques incontournables au sein de l’Assemblée provinciale de Kinshasa. Ainsi, la bataille s’annonce rude pour tous les candidats.

Bernetel Makambo




Pendant qu’on se fricote pour la gestion de la capitale: Kinshasa donne des stupeurs et des insomnies au Kinois

La capitale congolaise vit désormais sous la coupe réglée de la pluie et ses corollaires, des difficultés de transport en commun, de la crasse, de l’insécurité, pendant que les « armes politiques lourdes crépitent » pour gérer cette mégalopole. Des prétendants pour sa gestion sont sur le qui-vive. Ne brandissant aucun programme de gestion de la ville au Kinois, ils préfèrent d’abord se livrer à une guerre au couteau à travers les médias ou par leurs partisans interposés. Ils se fricotent sens dessus-dessous. Pendant ce temps, c’est de vies entières qui en souffrent.

 

Tenez, la pluie de lundi 8 avril a fait, selon des sources municipales, une dizaine de morts dans la capitale. Une pluie dont les eaux ont liquéfié des murs de constructions autorisées ou anarchiques ; une pluie qui s’est butée aux multiples immondices jetées sur les lits des rivières qui enveloppent la capitale, laissant des familles entières dans la désolation.

 

Larmes de crocodile

Alors que les familles étaient dans l’émoi, la stupéfaction et la désolation pour pleurer leurs proches surpris par dame la pluie, des autorités étatiques, notamment des Affaires foncières ou de l’Urbanisme versaient des larmes. Des larmes de crocodiles après avoir préalablement empoché leur cash, puisque ce sont elles qui autorisent, moyennant paiement des documents, de construire sur des terrains dangereux.

 

Pourtant, la règlementation en vigueur est claire à ce sujet. L’octroi des documents est conditionné par plusieurs facteurs, notamment l’étude du terrain, le mode de construction ou le type de maisons à construire, la capacité d’accueil des eaux usées, etc.

 

Dans un autre décor, prendre un transport en commun à Kinshasa relève d’un parcours de combattant. A plusieurs reprises, cet épineux problème est évoqué à haute voix, avec pincement, sans qu’une solution définitive ne vienne remettre les pendules à l’heure.

 

Habitué au parcours de combattant, le Kinois fait désormais le calvaire de Jésus en pleine Kinshasa. A moins d’être nanti, se retrouver allègrement friqué et nouer le bout de la capitale à la recherche de deux extrêmes du social familial. On le voit à pieds, parcourir des longues distances à pied ; à la recherche de sa survie, de la survie de sa famille, suant à grosses gouttes, pendant que la compradore incognito roule carrosse, sous des vitres fumées, prêt à lever sa main, à peine visible à la moindre « base politique » aperçue.

 

Faisait fi des difficultés de transport, le fauché Kinois décide souvent de venir à bout des immondices et de la crasse qui jonchent presque la quasi-totalité des rues de la capitale à pieds. Une ville dont la crasse, les eaux usées et des tas immondices qui y ont élu domicile, rivalisent avec l’Himalaya. Souris, cafards, rats et autres ruminants de seconde zone s’y régalent à cur joie, au grand dam de chiens qui aboient leurs rages, faute d’avoir part au festin.

Une ville à la merci de l’insécurité ?

Après avoir reçu son « onction pécuniaire » d’un quidam, d’un cousin ou d’un pote venu tout fraichement de l’Europe, le Kinois est souvent devant une meute d’inciviques, civils ou chargés de la sécurité des personnes et de leurs biens, qui n’hésitent pas à le détrousser de jour comme de nuit. Téléphone, montre, argent, même son chapelet enfoui dans sa poche sont raflés. Il est le seul à se défendre, devant une meute de bidasses ou d’enfants de la rue. Que voulez-vous ! C’est la norme à Kinshasa : « tu cherches pour les autres », tel est le refrain entonné par des persifleurs badauds.

Une fois arrivé chez soi, dans la nuit tombée, abattu, l’air débonnaire, refreiné, ivre de rage pour s’être fait détrousser qu’il apprend à la télévision que l’élection du Gouverneur de la ville de Kinshasa est projetée sous peu. Et que les candidats se bousculent déjà au portillon.

Malheureusement, ils se fricotent, se renient, se font une guerre de tranchée, sans programme de gestion de ladite ville. Le Kinois l’apprend à la télé. Du moins, si la SNEL a été clémente envers son quartier. Sinon, c’est à travers son téléphone portable qu’il voit défiler tous les balbutiements des candidats qui ne viennent que pour les intérêts. L’histoire récente, pas trop lointaine, est encore fraiche dans la mémoire du Kinois. Il s’en souvient. Amèrement.

 

Willy Kilapi




Rose Mutombo visite les établissements pénitentiaires sud-africains   

La Ministre d’Etat, ministre de la Justice et garde des sceaux, Rose Mutombo Kiese s’est rendue en RSA pour une mission de travail qui a eu pour thème : “Les visites des établissements correctionnels (pénitentiaires) avec développement professionnel et acquisition de compétences.”

Au cours de son séjour, la patronne de la Justice a échangé avec son collègue sud-africain, Ronald-Lamola au sujet de la construction, mode de gestion des prisons.

Ces entretiens ont été enrichissants dans la mesure où ces deux hautes personnalités ont partagé leurs expériences relativement au fonctionnement des prisons tenues exclusivement par l’Etat ainsi que celles basées sur un accord de partenariat public-privé.

Le lendemain de cette visite, la ministre Mutombo a visité dans la périphérie de la ville de Johannesburg, la prison de Burksbourg, un modèle de prison étatique où, elle a été reçue officiellement par le staff dirigeant conduit par Monica-Makani, Directrice à.i de cet établissement.

Après les civilités, Rose Mutombo Kiese a été conduite dans les différentes activités organisées au sein de cette prison à savoir : la boulangerie, la menuiserie et activités champêtres avant de visiter quelques cellules de la prison en vue de s’imprégner des conditions carcérales ainsi que des divers questions y relatives.

Dans la journée du jeudi 04 avril 2024, la Ministre d’Etat a visité la prison de Nangung, prison de haute sécurité à Bloemfontein située à plus de 400 Kilomètres de Johannesburg.

Les questions essentielles ont porté sur les activités de développement organisées au sein de cet établissement pour parvenir à son autonomisation ainsi que sur celles relatives aux compétences à acquérir par les détenus au sortir de la prison.

En marge de ces différentes visites, la ministre a reçu en audience, respectivement Mr T. Paulo de nationalité zimbabwéenne, homme d’affaires et Chaimain du groupe Préval ainsi que Mulalo Thabela, de nationalité sud-africaine, Chairman du Groupe TEFLA.

Avec ces deux interlocuteurs, la patronne de la Justice a eu des discussions fructueuses sur la possibilité de la construction des prisons modernes sur l’étendue de la République Démocratique du Congo.

Rose Mutombo a le mérite de répondre non seulement à l’épineux problème de la surpopulation des établissements pénitentiaires mais aussi et surtout à la construction des prisons modernes et autonomes qui obéissent aux standards généralement admis.

Aussi, la Ministre d’Etat et Ministre de la Justice a acquis des concessions pour la construction des prisons notamment à Menkao dans la périphérie de Kinshasa, au Kongo-Central (Matadi), au Kasaï-Oriental (Mbuji-Mayi) et autres.

Bernetel Makambo