Coupe de la CAF: La RS Berkane en finale après le retrait de l’USM Alger 

Comme à l’aller, la Renaissance sportive de Berkane (RSB) a battu, ce dimanche au stade municipal de la ville, l’USM Alger par le score de (3-0) sur tapis vert, après le retrait des Algérois de la rencontre comptant pour la demi-finale retour de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Les joueurs de l’USMA ont refusé de disputer le match en protestation contre le maillot de la RSB, floqué de la carte intégrale du Maroc, pourtant validé par la CAF.

Auparavant, les joueurs algériens n’ont pas effectué la traditionnelle reconnaissance de pelouse, justifiant cette décision par les sons de la chanson marocaine « la3youn 3iniya » qui résonnaient dans le stade.

Par ailleurs, lors de la réunion technique d’avant match, vendredi, la direction de l’USMA a déposé des réserves au sujet du maillot de la RSB, et insisté pour que l’objection soit consignée dans le rapport de la réunion. Fallait-il y voir un signe?

A noter que le Jury d’appel de la CAF avait rejeté, vendredi 26 avril, l’appel interjeté par l’USMA contre la décision qui lui a été infligée par la commission des clubs de la Confédération accordant la victoire par forfait à la RS Berkane au titre de la demie finale aller.

A cet égard, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a indiqué, par voie de communiqué, avoir reçu une copie de la décision du jury d’Appel de la CAF au sujet de l’appel introduit par l’USMA, qu’il a sanctionnée par une défaite sur tapis vert, et décidé de soumettre l’affaire au jury disciplinaire de la Confédération pour d’éventuelles sanctions additionnelles.

L’autre demi-finale retour a opposé plus tôt dans la soirée les Egyptiens d’Al Ahly aux Ghanéens du Dreams FC au Baba Yara Sports Stadium à Kumasi, et s’est soldée en faveur d’Al Ahly (3-0).

La finale opposera donc la RSB à Al Ahly.




Tshopo : L’ACOPRIM réceptionne son siège provincial de Kisangani

Thomas Makunya Eboga, point focal de l’Agence Congolaise de Promotion Immobilière (ACOPRIM) dans la province de la Tshopo a reçu, après la signature d’un procès-verbal de constat établi et contresigné, les clés des mains du Directeur de cabinet Tyni Kadima, représentant personnel du ministre provincial de l’Urbanisme et habitat Alexis Bahuma. C’était le jeudi dernier, au cours d’une cérémonie organisée dans l’enceinte de cette villa située sur le Boulevard Mobutu, Commune de Makiso, jadis occupée par l’Ong « PIRED », afin d’abriter désormais le siège provincial de l’« ACOPRIM»/Tshopo ».

« …tout d’abord, je rends hommage à son Excellence monsieur le ministre d’Etat Pius Muabilu pour son ingéniosité à même de concevoir ce mégaprojet salvateur pour la population et conjointement au Directeur général de l’ACOPRIM Mika Kayemba Mukeba, un patriote qui s’active pour faire profiter des filles et fils notamment des nombreuse familles ici dans notre province des maisons qui seront construites bientôt, mais aussi ce projet vient créer de l’emploi en faveur des jeunes. En son nom, je formule mes remerciements tous », a indiqué Thomas Makunya.

Tshopo : L’ACOPRIM réceptionne son siège provincial de Kisangani

Témoins de cette remise officielle, le Chef de division de l’Urbanisme Didier Basomboli ainsi que des agents et collaborateurs des administrations attitrées, notamment quelques invités des services connexes qui ont arrosé d’un toast ladite cérémonie portée dans l’un des locaux de cette villa et ce, après une visite d’inspection.

Il convient de rappeler que ce beau et grand bâtiment de plusieurs locaux bien compartimentés et vitrés avec une cour au jardin qui n’attend que son assainissement par ce nouveau service est acquit par le provincial de cette agence, alors, après quelques mois des démarches seraient entreprises par son Directeur général de cet établissement public à caractère technique et scientifique, Mika Kayemba Mukeba ayant séjourné à Kisangani en février dernier, et, qui, selon toute vraisemblance, va revenir sous peu à la tête d’une forte délégation composée d’experts techniciens avec comme mission celle de mener des études sur terrain jetant le jalon pour le coup d’envoi tant attendu des activités proprement dites ayant trait aux constructions des infrastructures sociocommunautaires de base et logements modernes dans cette partie du pays.

« Nous sommes très contents étant de l’habitat de mettre aujourd’hui à la disposition de l’Acoprim ce bâtiment comme vous le voyez en très bon état, afin de lui permettre d’œuvrer. Nous croyons qu’avec la volonté ferme nous prouvée lors de son récent séjours ici dans nos murs, son Directeur général Mika Kayemba Mukeba, que bientôt nos maisons vont pousser du sol ici à Kisangani au profit de la population. Par cette même occasion, nous souhaitons la bienvenue à l’Acoprim à la Tshopo », a indiqué le CB de l’Habitat Jacques Efwa.

Maintenant que tous les nécessaires sont en train d’être réunis, les Tshopolais, particulièrement des Boyomais responsables de familles, chefs d’entreprises, fonctionnaires et/ou agents de l’Etat, commerçants et entrepreneurs, leaders religieux, voire, des gagnes petits rencontrés dans les rues à Kisangani, troisième ville du pays, attendent que de pieds fermes la pause de la première pierre en vue de croire au coup d’envoi effectif devant matérialiser dans cette province. Car selon leurs propres termes, beaucoup de projets précédents y afférant lancés les années passées sont demeurés inachevés jusqu’à ces jours.

Cependant, à noter que la direction générale de l’Agence Congolaise de Promotion Immobilière sous la houlette du ministère national de l’Urbanisme et Habitat se dit très déterminé avec le crédit disponible au budget 2024 afin de sortir du sol avant fin 2024 les lots des premières maisons reparties selon les provinces en première phase dont la Tshopo en fait partie.




Dossier forages et lampadaires: Noël Tshiani appelle à une enquête approfondie

Le dossier relatif à la gestion des fonds destinés à l’implantation des forages et lampadaires dans plusieurs territoires de la RDC continue de susciter un tollé au sein de l’opinion nationale.

Le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, Noël Tshiani, invite la justice à mener une enquête sérieuse sur les documents du dossier ainsi que sur les interviews des personnes impliquées dans cette affaire.

Il l’a déclaré samedi 27 avril 2024 dans un message diffusé sur ses plateformes numériques, dont son compte X.

Ceci intervient quelques jours après les différentes versions des personnes impliquées dans ce dossier, parmi lesquelles le ministre des Finances, l’Inspection Générale des Finances et le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila. Reconnaissant la gravité des allégations portées sur cette affaire, Noël Tshiani estime qu’il est essentiel d’obtenir des réponses concrètes à ces accusations.

Selon lui, il est impératif de procéder à une enquête approfondie en examinant les documents du dossier et en réalisant des interviews avec les personnes incriminées ainsi qu’avec les services techniques concernés.

Il suggère également d’organiser un audit minutieux des comptes du Trésor et des comptes bancaires utilisés pour les transactions financières liées à ce dossier. Une telle démarche, à l’en croire, permettrait de faire toute la lumière sur cette affaire et d’apporter des éléments tangibles pour disculper ou condamner les personnes impliquées.

“De prime abord, il faut reconnaître que les faits allégués sont très graves et exposent au grand jour les antivaleurs à la base de la mauvaise gouvernance dans notre pays. Il faut donc un dénouement clair à ces allégations. À mon avis, la gravité des allégations nécessite une enquête sérieuse des documents du dossier ainsi que des interviews des personnes incriminées et de leurs services techniques. Il faut organiser l’audit des comptes du Trésor et des comptes bancaires par lesquels les transactions ont été financées”, peut-on lire dans son poste sur son compte X.

Par ailleurs, cet expert économique de la RDC souligne l’importance d’une enquête approfondie et transparente pour résoudre ce dossier des forages et lampadaires. Il met en garde contre les antivaleurs qui minent la gouvernance dans le pays et appelle à l’établissement de la vérité.

Il est nécessaire de rappeler que plusieurs organismes de la société civile, dont l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) et la Ligue Congolaise de lutte contre la Corruption (LICOCO), ont longtemps décrié la gestion opaque des fonds liée à ce dossier. Le dernier en date est le communiqué de l’ODEP, qui insiste sur le fait que le ministre des finances, Nicolas Kazadi, n’a pas dit la vérité sur l’opacité qui caractérise le contrat d’installation de 1.000 stations d’eau à travers plusieurs localités du pays par le consortium Stevers Construct-sotrod Water.

Par ailleurs, dans un communiqué de l’ODEP du 25 avril 2024, le professeur Florimond Muteba, président du conseil d’administration de cette ONG, conclut que “les données sur la culpabilité des personnes incriminées sont claires”. De ce qui précède, il a quant à lui invité la justice congolaise à faire son travail.

Didier Mbongomingi




Et si le Cardinal Fridolin Ambongo était poursuivi en justice ?

L’homme s’est illustré ces derniers temps par des sorties médiatiques dont le discours dérange le pouvoir en place. A la moindre occasion qui se présentait, il ne manquait de tirer à boulets rouges sur la gouvernance du pays en général et celle de la situation sécuritaire dans l’Est du pays en particulier. Lui, c’est le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa qui, avec un franc-parler qu’on lui reconnaît, s’en prend au régime Tshisekedi à chaque prise de parole en public.

Son homélie lors de la veillée pascale et son interview accordée Fides, une agence d’information du Vatican continuent à faire tâche d’huile dans l’opinion nationale. «  La vérité est que le Congo n’a aucune force pour défendre son intégrité territoriale. La vérité est que le Congo n’a pas d’armée et c’est très grave pour notre pays », a déclaré l’archevêque de Kinshasa. Et comme si cela ne suffisait pas, lors d’une interview qu’il a accordée à l’agence vaticane d’information, le Cardinal Fridolin a accusé les autorités du pays d’armer les groupes armés locaux et étrangers dont Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), une rébellion rwandaise qui se trouverait dans l’Est de la RDC.

Des déclarations considérées très graves qui non seulement prêtent le flan à l’ennemi, mais surtout démobiliseraient les forces armées qui sont au front en train de combattre les agresseurs du pays. Ainsi, au regard de toutes ces déclarations que le procureur général de la République près la cour de cassation, dans une correspondance, ordonne le procureur près la cour d’appel de Matete “d’ouvrir une information judiciaire à charge du prélat Catholique qui violente délibérément les consciences et semble trouver un plaisir à travers ces faux bruits et autres incitations des populations à la revolte contre les institutions établies et aux atteintes contre la vie humaine”.

Dans cette correspondance, Firmin Mvonde, Procureur général près la Cour de cassation note qu’il s’observe dans le comportement de l’archevêque de Kinshasa, une constance des propos séditieux de nature à décourager les militaires de la RDC qui combattent au front. Aussi, le maître de l’action publique justifie sa décision par le fait qu’il avait invité en date du 25 avril dernier dans son office le Cardinal Fridolin Ambongo pour un échange autour de certains dossiers en instruction malheureusement il a décliné l’invitation.

Pour le Procureur général, le comportement affiché par l’archevêque de Kinshasa constitue des faits infractionnels envers et contre la patrie, son peuple et ses dirigeants et mettent en mal les lois de la République.

RSK




Au Complexe du stade des Martyrs, des ouvriers d’Arena débourseraient 100 dollars pour des party-sexy

L’affaire fait de gros sous. Les filles de joie du coin ont bel et bien compris et s’adonnent à cur joie à cette pratique. Pour découvrir leurs parties intimes dans des maisons de passent qui squattent désormais le Complexe Omnisports du Stade des Martyrs, elles exigeraient aux ouvriers qui font la main d’uvre, des turcs pour la plupart, à débourser désormais 100 dollars américains. Raison pour laquelle il s’observe une affluence des « Ndumba », filles de joie, aux alentours du Complexe Omnisports du Stade des Martyrs, notamment au quartier qui le jouxte à la tombée de la nuit, vers l’entrée dite des invalides. Les bruits de cette pratique font rage dans la commune de Lingwala où des langues en parlent sans retenue et instance.

En effet, sur l’avenue Nyangwe et au rond-point des Huileries où la nouvelle est racontée dans des terrasses autour de verres de bière, certains ouvriers turcs utilisés pour la construction du complexe Arena, prennent souvent d’assaut des maisons de passe disséminées dans ce coin. La nuit tombée, ils ne trouvent aucun inconvénient à faire leur burin moyennant 100 USD qu’ils débourseraient sans problèmes aux filles de joie. Ces dernières, selon les potins qui circulent à cet effet, se sont passées le mot d’ordre : « burin contre 100 dollars ». Ce tarif, non discutable, est négocié pour un timing ferme : 30 minutes de plaisir. Pas plus !

 

Mais d’autres sources, perroquets aussi, susurrent que ce tarif existait bel et bien à l’ouverture des travaux de Arena. « Maintenant que l’affluence de ces Ndumba indispose et devant la précarité des conditions de vie qui s’enchaînent, ces ouvriers ne se plaisent plus à ce jeu subtil des truandes filles congolaises pour 30 minutes seulement. Ils négocieraient désormais leur burin à 20 ou 30 dollars. A prendre ou à laisser ! », affirme un Petit Libumu habitué à faire le pont entre des dons Juans.

« Nos filles n’ont plus de choix. Elles ont convenu de battre en retraite. Kulutu, voyez-vous une fille congolaise refuser 20 ou 30 dollars, alors qu’elle sait que par nuit, elle peut réunir 3 à 5 clients », a informé ce Petit Libumu qui trouve aussi son compte dans ce « commerce triangulaire ».




Vital Kamerhe échappe à un envoûtement au Palais du Peuple

Il s’en est fallu de peu ; n’eût été le dieu qui intervient en pareilles circonstances, celui qu’on appelle affectueusement « V. K » a failli être victime d’un mauvais sort sur sa personne. Le président national de l’UNC, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a failli être envoûté au Palais du peuple.

Selon des langues fourchues et autres perroquets friands de potins, ce topo aurait été savamment préparé pour se dérouler lors des primaires organisées la semaine dernière au Palais du peuple en vue de décortiquer un seul candidat, le ticket de l’Union sacrée de la Nation (USN) au poste de président de la chambre basse du Parlement congolais.

Ces mêmes sources, qui distillent des potins dans les allées du Palais du peuple, susurrent que peu avant cette cérémonie, Vital Kamerhe aurait soufflé à l’un de ses proches que ne l’ayant pas trouvé sur le chemin politique, ses adversaires politiques veulent le couler de façon « mystique ». Mais que « grâce à mes prières, rien ne va m’arriver, même si cet esprit maléfique porté par mes adversaires politiques tient mordicus à m’envoûter ».

Raison pour laquelle qu’une fois entré dans la salle, Vital Kamerhe aurait évité de saluer ses fanatiques et partisans de ses propres mains, faisant des mouvements de mains jointes, en signe de remerciement pour éviter toute tentative de serrer sa main et les stigmates de l’envoûtement à partir de sa main droite. D’autres, par contre, auraient refusé de lui serrer la main par peur d’une « opération retour à l’expéditeur ». Mais, s’il s’était laissé emporter par les honneurs, comme ce mysticisme était savamment monté et ficelé, selon toujours ces commérages, sans le savoir et par des forces occultes et mystérieuses, « V.K » se serait amené à dénoncer les maux qui rongent l’USN, bref le régime dès les premières plénières qu’il présiderait.

Ainsi, le tour allait être joué pour que la fronde, la révolte et le désarroi des députés s enflent contre lui. Qui, au cours d’une plénière téléguidée par des fétiches, certains députés majoritaires allaient lui retirer leur confiance pour ensuite le déchoir du bureau de l’Assemblée nationale à travers une motion. Heureusement que son dieu qui intervient en pareilles circonstances, lui aurait soufflé « de faire très attention » et d’éviter « certaines personnes dont les mains étaient préalablement entachées des fétiches et tendues », à en croire les bruits sans fondement du Palais du peuple.

Dans l’entre-temps, ce potin reste encore d’actualité, selon des « on dit » qui glanent dans les couloirs et alentours du Palais du peuple. Députés, assistants des députés, agents secrets, journalistes, hôtesses, personnel administratif du Sénat, rombières et autres braillards fanatiques du parti au pouvoir y grouillent dès les premières heures de la matinée.

 




Le Pays de millions et ses millionnaires !

Décidément, Satan, pas celui qui a tenté Jésus, le Fils de l’Homme sur le Mont des Oliviers mais celui porteurs de deux cornes et d’une queue et qui hante l’humanité au quotidien, s’est confortablement assis sur les finances publiques de la République Démocratique du Congo. Où tout se parle, tout se vante et tout se négocie désormais en termes de millions. Pas n’importe quels millions. Mais en millions de dollars américains. Qui, soit dit en passant, transitent par des longs bras, des mains expertes en détournements de deniers publics ; par des fictifs intouchables et autres bonzes du régime réfractaires au changement dont on dit radical.

L’opinion retiendra que le Congolais moyen ne vit pas sous une autre planète que sur la Terre; il ne vit pas sur Neptune ou sur Pluton, mais plutôt sur sa Terre.

Ainsi, il n’a plus de peine à extasier que la palme d’or revient aux bonzes du régime USN, aux entreprises fictives et autres froufrous politiques et apparentés. Ceux-là qui ne parlent et ne pensent désormais qu’en terme de millions de dollars, les dilapident en tirant profit dans les caisses de l’Etat; qui les brassent à cœur joie en “distribuant” le cash de l’Etat à leurs familles, à leurs profits et intérêts économico-corporels.

Les plaies ne se sont pas encore cicatrisées dans le cœur du Congolais moyen, offusqué à la suite d’un scandale financier appelé “dossier 100 jours”, que voici et voilà que deux autres scandales financiers sont venus circuiter le brin d’espoir qui pansait encore les plaies de son cœur: la construction des forages à travers le Pays. Donc sur toute l’étendue de la RDC, comprenant ainsi 145 territoires.

Un autre feuilleton, non de moindre, lui est parvenu hier. La nouvelle sur les 24 millions qu’ont couté le tronçon Elengesa long de 6 Km. Avez-vous vous bien lu? 6 km…

Pour le “feuilleton forages” exécuté comme dans un film de sciences fiction, on a eu ce qu’on a eu, entendu ce qu’on a entendu, justifié ce qu’on a justifié pour caresser l’opinion dans le sens des poils, il n’en est pas moins que des millions de dollars, 400 millions USD, puisqu’il s’agit des millions et non de mille, ont été déboursés en faveur de ce marché de gré à gré, du reste aux contours frivoles, laconiques, douteux, persifleurs; donc au contrat quel que peu léonin.

Les résultats étant ce qu’ils sont, il ne nous appartient nullement de faire le Ministère public dans ce dossier où tout s’est parlé et négocié en termes de millions de dollars mobilisés et devant permettre au Pays de relancer et renforcer son développement. Malheureusement, si les résultats ont fait flop, cet argent, en grande partie, se retrouve bel et bien dans les poches obscures, prêtes à faire taire à la moindre dénonciation.

Comme il n’y a jamais eu un sans deux ou vice-versa, voilà que, pas plutard que vendredi 26 avril, le Congolais, le même qui parcourt désormais des longues distances à pieds, suant à grosses gouttes pour la survie de son foyer, celui-là qui fait face à la pénurie d’eau et de l’électricité; le Congolais qui voit mourir son épouse faute d’une prise en charge adéquate à la maternité; ce Congolais-là, dis-je, apprend que la réhabilitation ou la construction de la route Elengesa, c’est selon, séparant les communes de Makala et Bumbu, à Kinshasa, dans son tronçon long de 6 km, a coûté au Trésor public 24 millions de dollars. Donc une bagatelle somme de 24 000.000 millions (admirez le nombre de 0, Ndlr), que l’Etat congolais a déboursé pour la construction d’une bretelle longue de 6 Km ! Ce genre de film Western n’a pas encore révélé tous ses secrets !

La nouvelle est tombée comme un couperet dans les oreilles du Congolais moyen. Qui a appris cette nouvelle de la bouche du gouverneur de la ville de Kinshasa sortant au cours d’une émission organisée par une radio de la place. Cette nouvelle a révolté plus d’un Congolais moyen, clochardisé par des millionnaires.

Devant ce qu’il considère désormais comme actes de sabotage et trahison, le Congolaise de la basse classe maudit le ciel pour des raisons que voici…

Le Congolais moyen maudit le ciel pour lui avoir donné l’occasion d’entendre parler de millions USD pendant que lui et son foyer vivent dans des conditions déplorables. Le Congolais moyen maudit encore le ciel pour avoir donné l’occasion, par peur de représailles, à une caste bien déterminée à faire continuellement main basse sur les ressources qu’il mobilise alors qu’en retour, il se contente que de ramassis lui administrés de façon ostentatoire, à coups de publicité alors que le millionnaire dilapide des ressources financières, des millions ni vu ni connu.

Le Congolais moyen maudit enfin le ciel pour avoir appartenu à un pays où lorsque le millionnaire fait main basse sur les ressources publiques de son Pays, c’est en termes de millions de dollars. Pas en Francs congolais, sa souveraineté et son identité monétaires.

Willy Kilapi




Kinshasa attend connaître son gouverneur et vice aujourd’hui

C’est ce lundi 29 avril 2024 que les députés provinciaux vont élire les gouverneurs et vice-gouverneurs. Ultime rendez-vous pour chaque province, dans une dynamique où Félix Tshisekedi, président de la République, insiste sur la franche collaboration entre les organes délibérants et les exécutifs de chaque province. Hélas, dans un contexte de corruption déjà décrié par la population, les professionnels des médias et organisations non gouvernementales, le théâtre congolais risque de demeurer.

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) tient à respecter son calendrier, hormis à l’Equateur où les élections ont connu un report.

À Kinshasa également, après l’audition des candidats, qui s’est déroulée vendredi 26 et samedi 27 avril 2024, c’est aujourd’hui le jour-j des scrutins proprement dits. Les élus provinciaux sont en face de leur destin. Il faudra choisir entre mot d’ordre de la famille politique et le plan d’action séduisant pour redorer l’image de la capitale de la République démocratique du Congo.

Après le scénario Lévi Mbuta – Jésus-Noël Sheke à l’Assemblée provinciale de Kinshasa où les résultats étaient serrés, l’Union sacrée risque de subir un bouleversement des choses au sujet de son ticket Daniel Bumba – Eddy Iyeli face à Déo Kasongo – Guy Richard Malonga.

Daniel Bumba, corrompre pour gagner

À en croire le média Africanews.net, des députés provinciaux ont fait le fil indien pour retirer des véhicules tout terrain neufs, présumés dons du candidat gouverneur de la ville de Kinshasa (Daniel Bumba cité par plusieurs autres médias), stockés dans les parkings souterrains des immeubles River Tower (Sicilia), construits non loin du QG du Casier judiciaire à Gombe.

Les noms de quelques députés provinciaux kinois sont inscrits sur les véhicules. Entre autres une certaine Patricia (Tshala Mwela), reconnue comme suppléante du député Auguy Kalonji, Wema Nicolas et Steve Mulumba, tous membres de la coalition 4AC-UDPS.

Selon les informations, 4 sur plus de 20 automobiles ont déjà été retirés, dénonce le média.

Pour Africanews, Daniel Bumba, un des candidats gouverneurs de la ville de Kinshasa, a ses bureaux (appartement 102) dans l’un de ces immeubles et a l’habitude d’y recevoir ses invités.

Alertés par le nombre de ces véhicules sans plaques, des agents de sécurité étaient descendus samedi sur place et ont interrogé des proches de Daniel Bumba. Ces derniers ont nié, mais ont voulu mentir de sang froid en leur affirmant que ces bagnoles seraient les propriétés du PG près la Cour de Cassation.

Déo Kasongo, sang froid

Il est revenu pour une seconde fois, afin de prendre la tête de la ville. Jeune très ambitieux, Déo Kasongo a été reçu par sa divinité, Simon Kimbangu Kiangani, numéro un de l’église Kimbanguiste.

Le ticket gagnant et favori pour l’élection du gouverneur a scellé sa bénédiction par une action de grâce composée des vivres et non vivres au temple “Nouvelle Jérusalem Africaine” dit Nkamba.

Malgré la suspension de Guy-Richard Malonga par son regroupement AFDC-A, ce ticket qui réitère sa loyauté à Félix Tshisekedi, est resté soudé et solide afin de battre le duo Bumba-Iyeli.

Les autres candidats, dont Vidiye Tshimanga, Adam Bombole, Eugène Diomi refusent de fléchir et chacun ne jure que sur sa victoire.

Bernetel Makambo




E. Macron et la guerre en Rdc

Les dirigeants des puissances du monde, spécialement ceux qui s’arrogent le droit de régenter sans limite ni mandat toute l’humanité, nous surprennent quelques fois par leur manque de cohérence et de considération pour les autres peuples.

Quelques jours avant la commémoration des 30 années du génocide rwandais, Emmanuel Macron a cru nécessaire de confesser publiquement une des fautes les plus graves de la diplomatie contemporaine de son pays à l’égard de l’Afrique et de l’humanité toute entière : La non intervention de la France pour empêcher le génocide rwandais de 1994.

Le Président français a communiqué, à cette occasion, selon les mots de Nicolaz Beverez publiés récemment dans le quotidien «  Le figaro » : La France avait les moyens de savoir et d’agir. Elle aurait pu arrêter le génocide et n’en a pas eu la volonté.

Cette déclaration surprenante inspire deux questions importantes.

Primo, celui qui a connu, vu et, parfois, documenté des crimes aussi graves et qui avait, selon ses propres dires, les moyens d’intervenir mais n’a rien fait, est-il parfaitement quitte à l’égard de la conscience humaine et vis-à-vis de l’histoire, dès lors qu’il aura avoué ou confessé sa « distraction » que nous considérons comme une indifférence coupable ?

Secundo, celui qui, accablé par de la lourde, triste et déplorable expérience de 1994, peut-il raisonnablement et surtout éthiquement faire preuve de détachement et se montrer indifférent, voire insensible à l’égard d’autres crimes qui, devant la conscience humaine, devraient susciter la même compassion ?

En d’autres termes et pour expliciter davantage mon propos, je déplore ici, le fait que, d’une part, on dénonce, condamne et se culpabilise à juste titre pour les crimes de 1994 et, d’autre part, l’on se montre absolument sourd et aveugle face à ce qui se déroule actuellement au Kivu, en RDC. Descartes, le français, n’aurait-il pas décelé ici une incohérence ? Une irrationalité ?

Dans le cas qui nous concerne ici, l’on ne devrait d’ailleurs pas parler de détachement, mais de participation indirecte par le biais des avantages que l’on accorde sciemment à l’auteur des crimes en cours. Oui, les assassinats, les viols, les milliers de déplacements de femmes, de vieillards et d’enfants du Kivu s’opèrent par les armes et munitions que vous envoyez directement ou indirectement à Kigali. Les résultats des avantages que vous octroyez à Kigali, comme l’achat de l’or, du coltan que le Rwanda ne produit pas ou des produits agricoles tels que le thé, le café ou le cacao que vos amis pillent allègrement à la suite de leurs incursions chez nous, sont des témoignages accablants de votre complicité. Celle-ci s’est illustrée d’avantage dans; l’accord que l’Union Européenne a signé avec cet agresseur, voilà quelques mois.

Les grattes ciel qui apparaissent à Kigali et que vous admirez sont le fruit de ce pillage systémique. N’attendez donc pas trente ans pour venir faire semblant de pleurer à Kinshasa. Nous savons comment fonctionne votre diplomatie et nos enfants s’en souviendront.

La France a les moyens, avec ses partenaires européens et son allié américain, de mettre un terme aux violentes souffrances des femmes du Kivu. L’octroi du prix Nobel à un de nos compatriotes ne suffit pas. Puisque vous savez…alors agissez différemment, avec moins de cynisme et plus d’humanité ; pas comme en 1994. Cette fois, ayez la volonté d’agir et montrer la.

À ce jour, c’est encore vos diplomates qui tiennent la plume lorsqu’il s’agit de rédiger les résolutions du Conseil de Sécurité des N.U, à New York, concernant la RDC. Le peuple congolais veut vous voir prendre des initiatives courageuses et agir selon les valeurs que vous ne cessez de proclamer et mettre en avant.

Jean-Pierre Kambila Kankwende




Officiel : le détournement des fonds publics désormais punissable de peine de mort

A l’article 202 de la circulaire du 13 mars 2024 de la Vice-premier Ministre, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Mme Rose Mutombo Kiese, l’on peut lire que le vol, le détournement et destruction méchante des biens communs du pays peuvent être punissable de la peine de mort dont la levée du moratoire vient d’intervenir en RDC.

Pour rappel, c’est depuis 2003 que la peine de mort n’était plus exécutée mais le Gouvernement a décidé de lever ce moratoire lors du Conseil des Ministres du 9 février dernier.

Dans sa note circulaire, la VPM de la Jusrice s’est adressée aux chefs des institutions dont le président du Conseil supérieur de la magistrature et président de la Cour constitutionnelle, le premier président de la Cour de cassation, le procureur général près cette Cour, le premier président de la Haute cour militaire ainsi que l’auditeur général des FARDC.

En exécution de cette décision, la peine de mort consécutive à une condamnation judiciaire irrévocable intervenue en temps de guerre, sous l’état de siège ou d’urgence, à l’occasion d’une opération de police tendant au maintien ou au rétablissement de l’ordre public ou encore pendant toute autre circonstance exceptionnelle, sera appliquée, révèle cette note de la ministre de la Justice.

C’est conformément à certaines dispositions de la loi évoquant les infractions susceptibles de la peine capitale notamment l’association des malfaiteurs, la trahison, l’espionnage, la participation à des bandes armées, participation à un mouvement insurrectionnel, selon le Code pénal livre II.

Au vol, détournement et destruction méchante s’ajoute le crime de guerre, crime de génocide et crimes contre l’humanité, dispositions relevant du décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal. Également la désertion à l’ennemi, rébellion, lâcheté, le complot militaire, refus d’obéissance et celle de marcher contre l’ennemi, violation de consignes en présence de l’ennemi ou d’une bande armée.

Ce décor tombe à point nommé pour plusieurs observateurs qui ont noté déjà durant le premier mandat du Président Félix Tshisekedi la peur du gendarme IGF dans le chef des détourneurs. Cette nouvelle ne vient que renforcer le rôle de l’Inspection Générale des Finances dirigée par Jules Alingete ainsi que toutes les structures étatiques qui lutte contre les détournements.

Didier Mbongomingi