Sondage d’opinion Le peuple d’abord

Top de 10 ministres ayant excellé par les augmentations des recettes et plusieurs innovations dans leurs secteurs respectifs

Le premier quinquennat du chef de l’Etat Félix Tshisekedi a été marqué par des travaux gigantesques dans beaucoup de secteurs, dans le cadre du programme de reconstruction du pays et de relance des activités. Néanmoins, des performances n’ont pas été remarquées partout. Si nombre des membres du gouvernement sortant ont brillé par la léthargie ici et là, d’autres par contre, se sont illustrés par des travaux ayant consisté à revaloriser des ministères qui ont longtemps sombré dans l’inactivité.

Ainsi, à l’heure où le président de la République entre de plain-pied dans son second quinquennat, et où la nouvelle Première ministre Judith Tuluka se prépare à mettre sur pied l’équipe gouvernementale, il importe de mettre en exergue les membres de l’ancien gouvernement ayant excellé dans l’exercice de leurs fonctions. Ce sont leurs innovations qui ont abouti à l’augmentation des recettes, ici, et à la restauration de l’ordre public, là.

Molendo Sakombi, Affaires foçncières: 80% 

Les Affaires foncières ont, en effet, pulvérisé les assignations de 63,2 milliards de francs. Grâce au leadership de Molendo Sakombi, l’administration foncière avait entrepris, avec succès, l’accentuation et la taxation de la redevance sur les concessions ordinaires, le contrôle foncier et immobilier pour signaler des changements illicites d’usage et de configurations des parcelles en vue de taxer les amendes transactionnelles, la numérisation du cadastre foncier.

Mais pour autant, Sakombi Molendo reconnaît que ses agents et cadres ne sont pas encore rémunérés au diapason de leur engagement. Le patron de l’administration foncière s’est dit rassuré qu’une nouvelle ère dans la gouvernance foncière s’installe en RDC. De leur côté, les agents et cadres soutiennent que les Affaires Foncières se sont mieux comportées sous le mandat de Molendo Sakombi. Déterminé à éradiquer les antivaleurs, source de désordres et de fuite des recettes dues au Trésor public, le ministre avait initié l’organisation des séminaires de renforcement des capacités des agents et cadres de son ministère de manière à les rendre plus performants dans la réalisation des objectifs leur assignés. Sur le plan conjoncturel, d’importantes réformes comme celles portant bancarisation des transactions foncières et immobilières; le relèvement des taux relatifs aux opérations hypothécaires; le compte centralisateur des flux générés par ces opérations; l’adoption de la nouvelle Mercuriale; la restructuration de la Chambre des experts immobiliers; le projet de création de l’Ordre des géomètres; la création de la Police foncière, la promulgation du Document de politique foncière nationale qui constitue une avancée remarquable dans le processus de la réforme foncière, sont autant d’innovations à mettre à l’actif de Molendo Sakombi.

Antoinette Kipulu, FPM: 78% 

Antoinette Kipulu Kabenga a mené, dans le lot des réalisations, plusieurs actions venues dans le cadre de la vision du chef de l’Etat, notamment dans sa recherche des solutions au déficit en  main d’œuvre qualifiée  dans plusieurs secteurs du pays, et sa décision de mettre l’homme au centre de l’action du gouvernement, et de faire de la  promotion du capital humain, une grande cause nationale à travers la Formation professionnelle et métiers. Parmi ces actions réalisées, l’on peut mentionner le lancement des épreuves préliminaires de l’examen national de fin d’études professionnelles;  l’organisation de l’épreuve nationale de fin d’études professionnelles dans toutes les provinces du pays; la construction des Centres d’excellence  et de pratique professionnelle au Grand Kasaï, au Kwilu et à Kinshasa, et la réhabilitation  de quelques Centres de formation professionnelle, la matérialisation de certains projets sur le renforcement des capacités des formateurs, du personnel administratif du ministère et la dotation en équipements des centres en matériels didactiques, l’évaluation de l’examen national de l’ENFEP sur toute l’étendue du territoire national; la construction des infrastructures et équipements adaptés aux différentes formations envisagées, des programmes de formation agréés et des descripteurs des compétences ainsi que des centres formation  sur l’ensemble du territoire national.

Nicolas Kazadi, Finances: 72% 

L’organisation régulière des réunions des experts issus de différents horizons pour examiner concrètement l’impact des projets financés par la Banque mondiale en RDC. La Cellule de suivi des projets et programmes financés par les bailleurs externes se dit consciente que malgré l’augmentation du portefeuille à 8,5 milliards USD en 2023, l’ampleur et la pertinence de ces investissements restent controversées, voire méconnues dans l’opinion.  D’où la nécessité de dresser l’état des lieux des projets financés par la Banque mondiale durant les cinq dernières années et des principaux résultats et impacts générés par ces financements.  Ces travaux devaient consister à l’identification des forces et faiblesses institutionnelles et opérationnelles dans la mise en oeuvre des projets, mais aussi à la proposition des actions stratégiques et pratiques axées sur le renforcement de la collaboration entre la Banque Mondiale et le gouvernement congolais.  Le ministre a insisté sur l’importance d’améliorer l’impact social de ces projets.

Aimé Boji Sangara, Budget: 69% 

Après sa nomination, il avait commencé par l’état des lieux pour identifier des imperfections. Dans le secteur de la santé, l’on peut citer l’alignement de manière graduelle de 60.000 infirmiers afin de mettre fin à cette question de prise en charge de la catégorie des corps soignants. Il s’était aussi penché sur la question de prime de risque et de salaire des médecins qui constituent la motivation des prestataires de services de santé, et l’un des piliers pour la réalisation de la couverture sanitaire universelle.

Julien Paluku, Industrie: 68% 

Le ministre a posé des fondamentaux constituants une boussole pour l’industrialisation de notre pays. C’est le cas du DPSI et du Plan Directeur d’Industrialisation avec ses six composantes notamment routières, ferroviaires, aéroportuaires, portuaires, centrales hydro-électriques et les Zones économiques spéciales. Pour faciliter l’accès aux crédits, il a baissé le taux d’intérêt débiteur au niveau du Fonds de Promotion de l’Industrie de 9% à 6% pour les grandes entreprises et de 4% pour les jeunes et les femmes. Il a aussi facilité le financement et subventions du gouvernement à travers le FPI de plusieurs entreprises industrielles. La construction de la centrale photovoltaïque de Tshipuka de dix mégawatts, l’aménagement de la route à péage Mbuji-Mayi-Kananga, mais aussi un hôpital moderne et écoles à Mbuji-Mayi, dans l’espace Kasaï, ont également bénéficié de cet appui.

Il a appliqué la politique du chef de l’Etat, celle de la transformation locale des matières premières grâce au développement des ZES. Le but de sa création est de faire de l’industrie un facteur de paix et de stabilité dans la partie Est du pays longtemps secoué par les conflits armés. Dans l’espace Equateur, on trouve la ZES de Miluna en territoire de Budjala. Il y a également le projet d’installation de l’usine de fabrication des précurseurs des batteries, des batteries et véhicules électriques; le projet de l’introduction de farine de manioc dans la production du pain et des produits de la pâtisserie. S’agissant de la promotion de nouvelles technologies appliquées à l’industrie, un accélérateur de développement industriel et durable a été mis sur pied et a assuré la formation de 100 porteurs des projets sélectionnés à l’issue de la première édition de la Master Class des Innovateurs et Inventeurs congolais. Enfin, l’on peut signaler la mise en place de plusieurs établissements publics dans le but de créer des richesses et des emplois aux Congolais, notamment l’Agence des Zones Économiques Spéciales qui a la mission d’assurer l’administration, la régularisation, le contrôle et les activités ayant trait à l’aménagement et la gestion des Zones économiques spéciales;  la Direction générale des Corridors de Développement Industriel dont le rôle est de créer, administrer, réguler, contrôler et gérer les corridors de développement industriel; le Conseil congolais de la Batterie chargé d’identifier les partenariats pour attirer et promouvoir les investissements, l’innovation et la technologie pour la transformation des minerais stratégiques de la fabrication des batteries électriques, proposer et mettre en œuvre les normes de production des précurseurs des batteries et des véhicules électriques en RDC; le Bureau national d’études et de planification industrielle dont la mission est de conseiller le gouvernement dans le domaine de la planification du développement industriel; le Guichet de mise à niveau dont le but est de renforcer les capacités techniques et financières des entreprises congolaises afin de faire face à la concurrence actuelle des produits importés.

Guy Loando 62%, 

Il aura marqué son mandat à la tête du ministère de l’Aménagement du Territoire d’une empreinte indélébile par des efforts visibles pour transformer un service autrefois dilué dans d’autres secteurs, en un ministère à part entière. Des améliorations ont été observées dans la mise en place de nouvelles structures et de textes pour accompagner la vision renouvelée de ce ministère. Il a également démontré sa détermination à faire évoluer l’Aménagement du territoire dans notre pays. L’une des avancées notables réside dans les efforts de structuration du ministère. L’établissement de textes réglementaires et de structures spécialisées dont le Fonds de l’Aménagement du Territoire, l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire, l’Observatoire de l’Aménagement du Territoire, sont autant d’actions qui ont posé des bases solides pour accompagner la nouvelle vision de l’aménagement du territoire en RDC.

Antoinette Samba, Mines: 58% 

Elle s’était engagée à redorer le blason terni du ministère. On compte parmi ses actions phares, hormis la gestion quotidienne du domaine minier et la régulation des activités minières, les actions suivantes: les états généraux des Mines, pour identifier les problèmes récurrents du secteur minier en vue de proposer des solutions possibles; les missions d’itinérances pour faire un état des lieux du secteur. Concernant la gestion du domaine minier, elle s’est engagée à protéger des actifs miniers contre le bradage, en annulant les titulaires de 386 droits miniers et de carrières en vue de récupérer les actifs dont l’octroi ne bénéficie guère à l’Etat congolais, elle a suspendu l’octroi des permis de recherches, ainsi que les cessions et amodiations des titres miniers, l’intensification des missions d’inspection et de contrôle sur terrain. Ce qui a eu pour effet, un accroissement des recettes du secteur minier, la mise en place une commission multisectorielle pour faire le suivi de la cession d’actions ou parts sociales à l’Etat, à l’occasion de l’octroi et du renouvellement des permis d’exploitation; la mise en place du cadre juridique de la gestion de la dotation de 0,3% du chiffre d’affaires des compagnies minières, comme contribution aux projets de développement communautaire. Des études géologiques qui ont permis d’instituer des Zones d’exploitation artisanale viables et les zones d’exploitation industrielle qui seront octroyées par appel d’offre.

Marc Ekila Likombo, Transports et voies de communication: 55%

Dans le sous-secteur aérien, la RVA devra construire des infrastructures aéroportuaires, la réhabilitation et modernisation de la piste, l’aérogare, la tour de contrôle et les matériels d’assistance à la navigation des avions. Ainsi, l’on a assisté à la réhabilitation de l’aéroport de Mbuji-Mayi, de Kananga, l’aéroport du Lualaba, de Bangboka à Kisangani, la modernisation de l’aéroport international de Goma, et de Kindu, l’aménagement de la piste de l’aérogare de Boende, la finalisation des travaux des aéroports de Mbandaka et Gbadolite, ainsi que la modernisation de l’aéroport de Tshimpi au Kongo Central, sans oublier le processus de certification de quelques aéroports internationaux. Ce qui n’avait jamais été imaginé auparavant. Pour sortir la RDC sur la liste noire de l’Union européenne, des recommandations ont été données pour remplir des conditions et se conformer aux normes de l’OACI. Des avancées sont aussi notées dans le sous-secteur ferroviaire. Aujourd’hui, la SNCC a acquis 100 wagons, et 9 achetés sur fonds propres du gouvernement. La SNCC c’est aussi l’exploitation fluviale, lacustre et maritime. Pour cela, la société a acquis quatre vedettes neuves qui vont desservir Goma et Bukavu avec 80 places et un VIP. Concernant l’Onatra, le quai de Matadi est en train d’être réhabilité en plus d’un vaste projet de réhabilitation et modernisation du chemin de fer Kinshasa-Matadi avec une firme canadienne.

Jean Lucien Bussa, Commerce extérieur: 53% 

Son bilan est axé sur le plan de la conduite de politique en matière d’import-export; la qualité de produits qui entrent sur le sol congolais; les réformes en matière d’exportation et la zone de libre-échange continentale africaine-ZLECAF. Primo, la conduite de politique en matière d’import-export: la conduite de politique d’import-export a une grande incidence sur la production intérieure brute, la protection de l’industrie locale, la protection de l’emploi, l’accroissement de parts de marché des industries locales et l’accroissement de participation des industries du budget de l’État. Secundo: la qualité de produits qui entrent sur le sol congolais. Des directives ont été communiquées à l’Office congolais de contrôle pour la construction de nouveaux laboratoires modernes répondant aux normes internationales. Ce, dans l’objectif de mieux contrôler les produits locaux et venant d’ailleurs. Tertio: les réformes en matière d’exportation. L’Agence nationale de promotion d’exportation a vu le jour avec pour mission principale de permettre au pays d’avoir des politiques de pénétration du marché intérieur.

Peter Kazadi, Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières: 51%

Ses récentes réalisations sont notamment la mise sur pied d’une Commission technique, sur instruction du chef de l’Etat,  pour une solution au conflit Teke-Yaka, dans l’espace Bandundu. Cette Commission qui sera dirigée par le VPM en charge de l’Intérieur, est constituée des représentants des chefs coutumiers Teke (Mai-Ndombe) et Yaka (Kwango), des notables des deux communautés, des membres du cabinet du ministre de l’Intérieur, des représentants de la Présidence de la République ainsi que ceux des autorités traditionnelles de la province du Kongo Central et de l’espace Grand Kasaï. Les  Yaka ont suggéré notamment la libération de ceux de leurs membres en détention, le retrait et  remplacement des militaires par la Police dans leur espace, ainsi que la réhabilitation de toutes les infrastructures endommagées au moment des affrontements. Les Teke ont, de leur côté, recommandé la mise en place d’une Commission ad hoc d’enquête pour identifier les coupables et établir les responsabilités; l’organisation des procès publics contre les auteurs des atrocités dans le plateau de Bateke; le retour des chefs coutumiers Teke et de leurs populations dans leur terre et le désarmement de la milice Mobondo, l’indemnisation des victimes et la prise en compte de la dimension coutumière avant la réconciliation entre les deux communautés (Des cérémonies ancestrales, dont la purification des terres), ont été également revendiquées.

Il y a enfin l’opération Panthère noire qui a permis l’arrestation au total, de 130 bandits urbains tombés dans les mailles du filet de la Police nationale congolaise. Ce premier bilan chiffré de présumés délinquants juvéniles s’inscrit dans le cadre de l’opération «panthère noir» nouvellement initiée par le gouvernement pour traquer les bandits urbains dans la ville de Kinshasa. Panthère noire est la énième opération destinée à combattre la criminalité sur toute l’étendue du territoire. Elle est exécutée par la Légion Nationale et a été présentée à l’exécutif national lors de la réunion du Conseil des ministres du 29 mars 2024. Elle succède aux opérations « likofi l et Il; Mbata ya bakolo et Tolérance zéro». Le bien-fondé de cette opération d’envergure de la police se justifie par le fait que la Légion Nationale d’Intervention, comme réserve générale de la police nationale, a pour but de renforcer les commissariats provinciaux lors des émeutes ou toute autre opération de police. Elle est chargée notamment d’exécuter des opérations anti-terroristes, de participer à la lutte contre toute mutinerie dans une prison, de participer à la lutte contre les actes de grand banditisme.

Le peuple d’abord




Kasaï Central: John Kabeya Shikayi désigné candidat de l’Udps/Tshisekedi à l’élection de Gouverneur 

Le candidat de l’Udps/Tshisekedi à l’élection de gouverneur du Kasaï Central a été désigné. Il s’agit de John Kabeya Shikayi, Gouverneur sortant de la même province, candidat à sa propre succession.

C’était à l’occasion de la rencontre à Kinshasa, entre les s députés provinciaux du Kasaï Central et le secrétaire général du parti présidentiel Augustin Kabuya le Jeudi 04 Avril 2024.

Au cours de ces échanges, les élus provinciaux ont communiqué au secrétaire général de l’Udps, leur motivation ayant concouru à jeter leur devolu sur la personne de John Kabeya Shikayi, choix de la raison.

Selon le porte-parole de la circonstance, le député provincial Katanga, le candidat gouverneur John Kabeya Shikayi bénéficie d’un soutien indéfectible de tous les députés Udps et mosaïques.

 

“Nous nous sommes retrouvés autour de notre père qui est le Secrétaire

Général Augustin Kabuya, le gestionnaire au quotidien du parti. Tous les députés provinciaux de la province du Kasaï Central élus sur la liste de l’Udps et des mosaïques, c’est-à-dire cette grande famille de l’Udps, se sont retrouvés autour de leur chef pour planifier comment gérer la province de manière à rendre honneur au Chef de l’État”, a-t-il indiqué.

 

Et d’ajouter : “On a pris la ferme décision de faire élire le gouverneur John kabeya Shikayi afin de matérialiser la vision du Chef de l’État dans notre province “, précise-t-il.

Et de poursuivre : “Prévoyant, le SG nous a aussi demandé d’accompagner notre ticket dans tous les projets à impact visible afin de redonner un sourire aux lèvres du peuple centre Kasaïen”.

 

Mboshi




Par des investissements, les Américains renforcent leur reconnaissance de la marocanité du Sahara

Le Département d’État américain a annoncé la réalisation d’un programme de financement économique d’un montant d’1,5 million de dollars dans les villes de Laâyoune et Dakhla. Ce programme consacre leur reconnaissance de la marocanité du Sahara sur le terrain. Cette revue de presse est tirée d’un article d’Al Akhbar.

Les États-Unis ont entamé des opérations pour concrétiser la reconnaissance de la marocanité du Sahara à travers le lancement d’un financement d’un montant de 1,5 million de dollars pour soutenir l’autonomisation économique des villes de Laâyoune et de Dakhla.

L’ambassade américaine à Rabat a annoncé sur son compte Facebook cette information en parlant de «bonne nouvelle pour les régions de Laâyoune et de Dakhla avec l’ouverture d’une ligne de financement à toutes les propositions qui visent à renforcer le développement économique inclusif», rapporte Al Akhbar du vendredi 5 avril. Le programme de soutien «Grants.gov» supervisé par le Département d’État américain via le Bureau de la coordination et de l’assistance auprès du bureau des affaires du Proche-Orient (NEA/AC) fournira un soutien financier pour les projets d’investissement envisagés dans les villes de Laâyoune et Dakhla.

Ce financement varie entre 200.000 et 500.000 dollars pour chaque projet, sachant que le budget global réservé à ce programme s’élève à 1,5 million de dollars. Le délai de dépôt de soumission des candidatures est fixé pour le 17 mai 2024. Le département d’État américain souligne que les candidats éligibles à ce financement sont les «organisations américaines ou étrangères à but non lucratif, des organisations à but lucratif, des établissements privés d’enseignement supérieur, des organisations internationales publiques, des petites entreprises ayant une expérience professionnelle et régionale dans les domaines de l’éducation et du développement des ressources humaines dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord».

Dans une note introductive, relaie Al Akhbar, le NEA/AC souligne que ce programme est le premier supervisé par les États-Unis dans les provinces du sud du Royaume. Il considère que la non-diversification de l’économie dans les villes de Laâyoune et Dakhla et la participation inégale de la population active sont deux défis économiques que doivent relever ces deux régions.

En effet, les deux villes, souligne la même source, s’appuient très largement sur l’agriculture, la pêche maritime, les énergies renouvelables, le tourisme et les minerais. Une dépendance qui crée un écart entre les ambitions des habitants et les interventions du gouvernement, quand la source principale des revenus provient uniquement des ressources naturelles plutôt que du capital humain.

La feuille technique du programme américain indique que la forte dépendance vis-à-vis de ces ressources limite le développement de ces secteurs et contribue à la baisse de la moyenne d’accès des femmes au marché du travail. C’est la raison pour laquelle ce programme vise à soutenir les activités économiques ciblant les catégories vulnérables, les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap, précise le Département d’État américain.

Par Hassan Benadad




La 6ème édition du célèbre prix Fashion Trust Arabia se tiendra à Marrakech

La prochaine édition du prix Fashion Trust Arabia, qui consacre chaque année six créateurs issus de la région MENA, dans six catégories de design différentes, se déroulera en octobre 2024 à Marrakech.

C’est sur son compte Instagram officiel que la Fashion Trust Arabia (FTA) a fait l’annonce de la tenue de sa prochaine édition à Marrakech. «Nous sommes ravis d’annoncer que la 6ème édition du prix FTA se tiendra au Maroc en octobre 2024 dans le cadre de “Years of Culture Qatar-Maroc 2024” (L’année culturelle Qatar-Maroc 2024)», a annoncé l’organisateur de l’évènement qui se tiendra pour la première fois au Maroc.

Pour rappel, l’évènement Years of Culture Qatar-Maroc 2024 s’est tenu le 20 février au Musée d’art islamique de Doha, avec une exposition spéciale de bijoux berbères du palais royal, en reconnaissance des liens exceptionnels qui unissent les deux pays.

«Au cœur de notre mission, nous avons toujours défendu les communautés créatives à travers le monde arabe et cette année n’est pas différente. Dans la ligne de notre dévouement continu à la diversité et à l’inclusivité, nous avons choisi la ville animée de Marrakech comme lieu d’accueil. Le prix FTA 2024 invitera les talents du monde entier, alors que nous explorons et mettons en valeur le patrimoine culturel diversifié du Maroc», poursuit-on dans ce communiqué.

En guise d’annonce, l’équipe de la FTA a opté pour une vidéo signée par le marocain Youness Jouran, mettant à l’honneur des artistes marocains issus de divers milieux créatifs, qui tous souhaitent la bienvenue à l’évènement à Marrakech. On y retrouve ainsi Youssef Drissi, fondateur de Late for work, les photographes Achraf Chagroufi et Joseph Ouechen, Laura Pujol et Zineb Britel, cofondatrices de la marque Zyne, les mannequins Oumayma El Maadam et Salima El Mahraoui, l’influenceuse Yasmina Olfi, la directrice artistique Zineb Koutten et la chanteuse Manal Ben Chlikha. Un beau panel représentatif de la créativité marocaine.

Mission: soutenir les jeunes créateurs arabes

Organisation à but non lucratif, la FTA fournit un soutien financier, des conseils et un mentorat aux créateurs de mode émergents de la région MENA, tout en fonctionnant également comme une plate-forme d’opportunités grâce à laquelle les designers arabes talentueux peuvent se développer et recevoir une reconnaissance internationale.

Le prix FTA est la première initiative de ce type dans le monde arabe. La première édition a été lancée avec succès en 2018, sous le patronage et la présence de la présidente d’honneur de la FTA, Son Altesse cheikha Moza bint Nasser, à Doha, au Qatar.

Chaque année, six lauréats sont récompensés dans le cadre de six catégories: tenues de soirée, prêt-à-porter, joaillerie, accessoires auxquels s’ajoutent le prix du pays invité et le prix Franca Sozzani du talent débutant. Cette année verra le lancement d’une 7ème catégorie de design, Le Fashion Tech Award.

Par Leïla Driss




Afrique du Sud : l’ANC fragilisée par l’arrestation de la présidente de l’Assemblée nationale

A deux mois des élections générales, c’est une éminente cadre du Congrès national africain qui tombe pour corruption, avec la mise en examen de Nosiviwe Mapisa-Nqakula.

Trente ans de carrière se sont effondrés en trois semaines. Le destin de Nosiviwe Mapisa-Nqakula a piqué du nez le 19 mars quand des enquêteurs ont perquisitionné sa maison à la recherche des cadeaux qui lui auraient été offerts en échange de contrats de sous-traitance quand elle était ministre de la défense. Le parquet national sud-africain lui reproche d’avoir réclamé près de 4 550 000 rands (224 000 euros) de pots-de-vin et d’avoir finalement reçu 2 150 000 rands (106 000 euros) entre 2016 et 2019.

La perquisition du mois de mars a fait vaciller la présidente de l’Assemblée nationale. Elle s’est d’abord mise en retrait, avant de consentir à démissionner, mercredi 3 avril. Le lendemain matin, elle se rendait dans un commissariat de police pour être présentée à un juge. Quelques heures plus tard, elle débarquait dans un tribunal de Pretoria pour s’asseoir sur les bancs raides d’une cour de justice sous le regard de son mari. « Ma cliente est désormais une retraitée », déclarait son avocat sur un ton miséricordieux.

La rapide descente aux enfers de sa camarade doit soulager le Congrès national africain (ANC). Le parti présidentiel aurait été embarrassé si Nosiviwe Mapisa-Nqakula avait résisté davantage à la justice. En acceptant son sort, après avoir quand même tenté d’empêcher son arrestation, Nosiviwe Mapisa-Nqakula montre « son intention de protéger la réputation de notre organisation », écrit Mahlengi Bhengu-Motsiri, la porte-parole de l’ANC, dans un communiqué. Après les deux mandats présidentiels de Jacob Zuma (2009-2018), dont Nosiviwe Mapisa-Nqakula fut ministre de la défense, marqués au fer rouge par la corruption, l’ANC vante une « nouvelle aube » depuis la présidence de Cyril Ramaphosa.

En campagne pour les élections générales du 29 mai, l’ANC parle encore « de renouveau », avec une intolérance à la corruption et des cadres qui assumeraient leurs responsabilités face à la justice. Réagissant à la démission de la présidente de l’Assemblée nationale, M. Ramaphosa a salué une décision intègre « que nous devrions saluer et applaudir ». D’une formule, la mise en examen pour corruption sans résistance se transforme ainsi en comportement éthique respectueux de la démocratie.

« L’ANC protège toujours les siens »

Toutefois, le tour de passe-passe ne fonctionne pas chez les parlementaires de l’opposition, qui ne comprennent pas comment Nosiviwe Mapisa-Nqakula a pu rester en poste malgré les accusations pesant sur elle. « Nous réclamions cette démission depuis longtemps, alors que des soupçons de corruption et de blanchiment d’argent pesaient sur elle », écrit Siviwe Gwarube, la cheffe de file de l’Alliance démocratique (DA) à l’Assemblée nationale. Une alerte avait été émise dès le 26 mars 2021 par le député Bantu Holomisa, le chef du Mouvement démocratie uni. Pourtant, le 19 août 2021, Mme Mapisa-Nqakula est élue présidente de l’Assemblée nationale sur proposition de l’ANC, et donc de Cyril Ramaphosa

« L’ANC protège toujours les siens, malgré de forts soupçons de corruption », déplore le député Bantu Holomisa. « Regardez les conclusions de la commission anticorruption Zondo ! Elles ont pointé du doigt des ministres, mais Cyril Ramaphosa n’a rien fait contre eux. Ce que je peux comprendre, parce que lui aussi a reçu de l’argent de Bosasa [entreprise qui aurait servi de financier occulte de l’ANC]. Tout est pourri, des pieds jusqu’à la tête. » Parmi la liste des candidats aux élections du 29 mai, six noms figurent dans les rapports de la commission anticorruption Zondo qui enquêtait sur les dérives des années Zuma.

« Rendre des comptes »

La prochaine audition devant le tribunal de Nosiviwe Mapisa-Nqakula est programmée pour le 4 juin, après les élections. La poussière aura eu le temps de redescendre, doit espérer l’ANC, qui est menacé de perdre sa majorité pour la première fois de son histoire, sur fond d’impopularité croissante. « Ça ne renvoie pas une bonne image de l’ANC d’avoir une éminente figure poursuivie pour de tels chefs d’accusation, dans un contexte où le parti n’a pris aucune mesure pour la sanctionner. Juste avant les élections, c’est une indication supplémentaire que les électeurs ont de quoi être sceptiques et méfiants vis-à-vis de l’engagement de l’ANC à combattre la corruption et à rendre des comptes », commente Karam Singh, directeur de l’ONG Corruption Watch.

De son côté, Nosiviwe Mapisa-Nqakula clame son innocence. « Je laverai mon nom », écrivait-elle dans le communiqué annonçant sa démission. Elle dénonce des poursuites « malveillantes fondées sur de faibles preuves ». Alors que sa première apparition devant un juge devait simplement déterminer son régime de détention – elle a obtenu une libération sous caution –, son avocat a commencé à tenter de démonter le dossier d’accusation. Il serait « faible », n’aurait qu’un témoin et serait alimenté par une perquisition qui n’aurait rien donné, soutient-il… « N’allez pas sur ce terrain-là, lui a rétorqué le représentant du procureur. Je sais ce qu’il y a dans le dossier (…) il n’est pas faible, bien au contraire. »

Par Romain Chanson (Johannesburg, correspondance)




M. Bourita reçoit l’ambassadeur de Bahreïn, porteur d’un message écrit à SM le Roi du Souverain bahreïni

Sur Hautes Instructions Royales, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, a reçu, vendredi à Rabat, l’ambassadeur du Royaume de Bahreïn, M. Khalid Bin Salman Al-Musallam.

Lors de cette entrevue, M. Bin Salman Al-Musallam a remis à M. Bourita un message écrit adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu Le préserve, par le Souverain de Bahreïn, SM Hamad Ben Aissa Al Khalifa.

 

MAP




Le racisme d’État du régime algérien exacerbe la crise avec le Niger

Entre le Niger et l’Algérie, les relations vont de mal en pis. Le mercredi 3 avril, l’ambassadeur algérien à Niamey a été convoqué au ministère nigérien des Affaires étrangères. Il lui a été notifié, et de vive voix, les protestations des «hautes autorités nigériennes» contre les refoulements récents et massifs, dans des conditions inhumaines, de migrants nigériens établis dans la ville de Tamanrasset, à l’extrême sud-est algérien.

La crise diplomatique qui prévaut depuis plusieurs mois entre l’Algérie et le Niger a pris une nouvelle ampleur ces dernières 48 heures. Les autorités nigériennes ont convoqué l’ambassadeur algérien à Niamey, le mercredi 3 avril, pour protester contre les refoulements, dans des conditions inhumaines, de nombreux migrants nigériens, dépouillés de leurs biens et expulsés manu militari d’Algérie. Ces expulsions se sont multipliées depuis le début du ramadan, au rythme de centaines de Nigériens renvoyés chaque semaine, en plus de milliers de ressortissants d’autres pays d’Afrique subsaharienne, abandonnés à leur sort en plein désert à la frontière algéro-nigérienne, longue d’un millier de kilomètres.

Selon une dépêche de l’Agence nigérienne de presse (ANP), «c’est le secrétaire général adjoint du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur du Niger, Oumar Ibrahim Sidi, qui a porté les mots de protestation du Niger auprès de l’ambassadeur d’Algérie au Niger, ce mercredi 3 avril 2024».

Respecter la dignité et l’intégrité physique des migrants

Après avoir dénoncé les rafles policières ciblant les ressortissants de pays d’Afrique subsaharienne en général, et les Nigériens en particulier, Oumar Ibrahim Sidi a transmis à l’ambassadeur algérien, Bekhadda Mehdi, «les protestations du gouvernement et des plus hautes autorités nigériennes contre le caractère violent du mode opératoire utilisé par les services de sécurité algériens pour mener ces opérations».

Sans contester le droit de l’Algérie de renvoyer chez eux les migrants irréguliers, le Niger exige toutefois que ces opérations se déroulent «dans le respect de la dignité, de l’intégrité physique et morale des ressortissants nigériens et que (soit assurée) la protection de leurs biens par les autorités algériennes compétentes». L’armée algérienne a en effet la sale réputation de dépouiller de leurs menus biens (comme les téléphones portables) et de leur argent les migrants subsahariens.

C’est dans le même cadre qu’Oumar Ibrahim Sidi a également reçu, jeudi 4 avril, la chargée d’affaires par intérim de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Nicoletta Giordano, à laquelle il a demandé de «mettre en place des dispositifs lui permettant d’identifier depuis l’Algérie les nationalités réelles des migrants, afin que ces derniers soient acheminés directement dans leurs pays d’origine». Ce qui signifie que les autorités nigériennes auraient exigé de l’Algérie de ne plus expulser vers le Niger des ressortissants d’autres nationalités.

Un défi humanitaire, financier et sécuritaire

Il est clair, à travers ces agissements, que faute de pouvoir circonscrire la crise avec ses voisins sahéliens (Mali et Niger), le régime algérien veut jouer la carte du chantage, en obligeant le Niger, malgré ses faibles moyens, à supporter seul le lourd fardeau de dizaines de milliers de migrants expulsés qui constituent un véritable défi humanitaire, financier et sécuritaire.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune et son entourage, qui s’emmurent jusqu’ici dans un silence assourdissant face à la nouvelle colère du gouvernement nigérien, ne s’émeuvent pas d’emboîter le pas aux partis d’extrême droite européens, lançant ainsi une campagne électorale prématurée et raciste, en prévision de la présidentielle anticipée du 7 septembre 2024.

En initiant sciemment cette nouvelle crise avec le Niger, Tebboune remet au goût du jour le populisme des dirigeants algériens, qui n’ont jamais hésité, par le passé, à jeter l’opprobre sur les migrants subsahariens présentés comme étant la source de tous les maux socio-économiques auxquels sont confrontés en permanence les Algériens, dont le pays regorge pourtant de pétrole et gaz naturel, drainant des revenus siphonnés à tour de bras par la mafia des généraux au pouvoir.

Déclarations racistes et populistes

Ahmed Ouyahya n’avait-il pas soulevé un tollé mondial en juillet 2017, suite à des déclarations racistes qui lui ont valu de retrouver immédiatement son fauteuil de Premier ministre, suite au limogeage express de Tebboune, qui n’a passé que 3 mois à la primature (du 24 mai au 15 août 2017)?

«Les étrangers en séjour irrégulier en Algérie amènent le crime, la drogue et plusieurs autres fléaux», avait en effet déclaré Ouyahya, avant d’être soutenu par l’ancien ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. Ce dernier avait affirmé à son tour que les migrants portaient atteinte à «la souveraineté nationale et la sécurité» de l’Algérie, qui n’a «de leçons à recevoir de personne, ni des ONG nationales ou internationales, ni des partis politiques».

En décembre 2016, le conseiller de Bouteflika, Farouk Ksentini, également président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme, avait affirmé que la présence de migrants subsahariens en Algérie expose le pays «au risque de la propagation du sida ainsi que d’autres maladies sexuellement transmissibles».

Cette nouvelle crise algéro-nigérienne, sur fond de renvoi de milliers de migrants nigériens, intervient cinq jours seulement après que Tebboune a prétendu, dans ses déclarations à la télévision publique algérienne, que depuis son indépendance, son pays a tout donné au Mali et au Niger, mais qu’en contrepartie, ces deux États ont fini par se rebeller contre leur voisin du Nord, en se jetant dans les bras des Émirats arabes unis.

Avec cette énième convocation d’un ambassadeur algérien, l’Algérie en crise avec nombre de pays de son voisinage (Maroc, Espagne, Mali, Niger), et des pays lointains comme les Émirats arabes unis et la RDC, soigne davantage son statut de paria et accentue son isolement.

Par Mohammed Ould Boah




La CENI publie le calendrier réaménagé du processus électoral 2022-2027 

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) publie, par la Décision n° 015/CENI/AP/2024 du 04 avril 2024, le calendrier réaménagé du processus électoral 2022-2027 rendu public précédemment par la décision n° 006/CENI/AP/2024 du 25 janvier 2024 portant publication du calendrier du processus électoral 2022-2027 relatif aux élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales.

Le calendrier ainsi publié tel que repris en annexe concerne: La reprise des élections législatives et provinciales dans les circonscriptions électorales de Masi-Manimba dans la province du Kwilu et de Yakoma dans la province du Nord Ubangi; Les élections des Sénateurs, Gouverneurs et Vice-gouverneurs de province; Les élections des Sénateurs dans les provinces du Mai Ndombe et du Nord Kivu; L’élection des Gouverneur et Vice-Gouverneur de la province du Mai Ndombe; Les élections des Conseillers urbains, des Maires et Maires adjoints de ville ainsi que les élections des Bourgmestres et Bourgmestres adjoints.




La DGRK accorde un moratoire jusqu’au 30 Avril 2024 aux assujettis de l’IF et IRL exercice 2024 revenus 2023 

Sur instruction de Monsieur le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK), que dirige M. Musaka Mayelenkay Michée, le Directeur Général, informe les assujettis à l’Impôt Foncier (IF) 2024 et à l’Impôt sur les revenus locatifs (IRL) exercice 2024/revenus 2023 ainsi qu’aux actes générateurs des recettes non fiscales à échéance du 31 mars 2024 qu’un moratoire est accordé jusqu’au 30 Avril 2024, afin de permettre à tous les assujettis de déclarer et de payer en toute quiétude et sans contrainte au regard des dispositions de l’arrêté N°SC/0027/CAB/GVK/GNM/2022 du 31 janvier 2024.

A cet effet, précise le même document, il leur est demandé de se mettre en ordre et de ne pas attendre le dernier jour. Dépassé ce délai, les retardataires s’exposeront au paiement des pénalités conformément aux dispositions légales et règlementaires en la matière.




Les assujettis à la Retenue sur Loyers appelés à s’acquitter de leurs obligations fiscales au plus tard mercredi 10 avril 2024

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, M. Musaka Mayelenkay Michée, Directeur général de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK) rappelle les contribuables, personnes physiques et morales, assujettis à la Retenue sur Loyers que l’échéance mensuelle du mois de mars 2024 et/ou trimestrielle (1er trimestre 2024) est fixée au plus tard mercredi 10 avril 2024 pour s’acquitter de leurs obligations fiscales.

Dépassé ce délai, les retardataires s’exposeront au paiement des amendes conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière.

N.B: Celui qui paie mal, paie deux fois.