Congo – Azerbaïdjan: Maixent Raoul Ominga signe deux accords pour le compte de la S.n.p.c

La visite officielle du Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, du 3 au 5 avril 2024, à Bakou, capitale de la République d’Azerbaïdjan, a été bénéfique pour le Groupe S.n.p.c (Société nationale des pétroles du Congo), avec la signature, par son directeur général, Maixent Raoul Ominga, de deux accords avec la Socar, la Société nationale des pétroles d’Azerbaïdjan, sur le plan de la formation de ses agents dans le domaine du pétrole et sur les conditions d’amélioration et d’élargissement de la Coraf (Congolaise de raffinage).

La coopération entre le Congo et l’Azerbaïdjan va probablement connaître très rapidement son envol rapide dans le domaine du pétrole, grâce aux accords signés par le directeur général de la S.n.p.c, Maixent Raoul Ominga, et le président de la Société nationale des pétroles d’Azerbaïdjan, Rövchan Nadjaf. Et pour cause, l’Azerbaïdjan est un exportateur important de pétrole et de gaz. Selon l’Agence de presse nationale d’Azerbaïdjan, son quota de production quotidienne attribué par l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pour 2024 est égal à 551.000 barils par jour. Il était de 684.000 barils jusqu’à fin 2023, pour un pays qui a le potentiel de produire jusqu’à un million de barils par jour.

Le premier document signé par Maixent Raoul Ominga et Rövchen Nadjaf est un mémorandum d’accord sur la formation des agents de la S.n.p.c. Le deuxième accord porte sur les conditions d’amélioration et d’élargissement de la Coraf, l’unique raffinerie de pétrole dont dispose le Congo et dont la capacité de production doit être portée au niveau de la demande du marché intérieur en produits raffinés.

La signature des accords, sous la supervision des deux Chefs d’Etat

«La rencontre avec mon homologue Rövchen Nadjaf est couronnée de succès. Sous le très-haut patronage de leurs excellences, les Présidents Denis Sassou-Nguesso et Ilham Aliyez, plusieurs accords ont été signés entre le Groupe S.n.p.c et la «State oil company of the Republic of Azerbaijan» (Socar) à Bakou aujourd’hui. Concrètement, les N.o.c collaboreront, afin de fortifier les formations de leurs agents et de consolider les conditions d’expansion de la Congolaise de raffinage (Coraf). Le renforcement de nos relations démontre les liens de confiance, pour une coopération Sud-Sud intensifiée», a réagi le D.g Ominga après la signature des accords.

La séance de travail entre les deux parties

Cette coopération s’est concrétisée dans une perspective prometteuse pour la société congolaise: «Une avancée significative pour nos activités! Aujourd’hui, le journal Jeune Afrique a publié le classement des 500 premières entreprises africaines en termes de chiffres d’affaires. Je suis ravi que, pour la première fois, le Groupe S.n.p.c ainsi que sa filiale, Congolaise de raffinage (Coraf), figurent dans ce classement. Cette reconnaissance témoigne de l’efficacité de nos efforts. Nous consolidons nos activités par le biais de notre stratégie «Performance 2025». Je tiens à remercier chaleureusement nos collaborateurs et partenaires, pour leur contribution précieuse. Continuons sur cette lancée».

«Le Groupe S.n.p.c est un acteur majeur de la République du Congo sur le continent. La Société nationale des pétroles du Congo se hisse au 103ème rang des entreprises du continent africain en termes de chiffres d’affaires. Ce classement, publié par Jeune Afrique, intègre également la Congolaise de raffinage (Coraf), qui se positionne à la 421ème place! En tant que 17ème entreprise du secteur énergétique sur le continent, la S.n.p.c représente, pour la première fois, la République du Congo dans ce classement continental. Continuons à redoubler d’efforts pour porter l’énergie de notre pays à travers la région», précise le D.g de la S.n.p.c.

Par Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World au Congo.




La Grande Bretagne félicite la Rdc pour les avancées significatives enregistrées en termes d’indicateurs macroéconomiques

En partenariat avec la République Démocratique du Congo, le Royaume-Uni, réitère sa disponibilité d’accompagner les nombreuses réformes relatives aux Finances publiques initiées par le Gouvernement Congolais sous le leadership du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

C’est à travers ses Programmes d’appui à l’amélioration de la Gestion des Finances publiques et à la Décentralisation des Finances, que le Royaume-Uni espère apporter son soutien à la RDC.

Cette question, était au centre, des échanges ce jeudi 4 avril entre le Ministre d’Etat, Ministre du Budget Aimé Boji Sangara et l’Ambassadrice de la Grande Bretagne en RDC, Mme Alyson King.

‘’Nous sommes venus ici pour parler de notre partenariat avec le Gouvernement de la RDC et de discuter sur les dossiers relatifs au Budget ainsi qu’à l’amélioration de la gestion des Finances publiques. Avec le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, nous avons exploré en quoi le Royaume-Uni peut soutenir les efforts de Réformes des Finances publiques initiées par le gouvernement Congolais’’, a déclaré l’Hôte du Minetat Boji.

Cela a aussi été une occasion pour la Diplomate Britannique de féliciter la RDC à travers son Ministre du Budget, pour les bons résultats obtenus en termes d’indicateurs macroéconomiques.




Le livre « Pollution de l’Information » de Patient Ligodi porté sur les fonts baptismaux

L’ouvrage « Pollution de l’Information » du journaliste Patient Ligodi a été porté sur les fonts baptismaux ce vendredi 5 avril 2024, à Kinshasa. Ce passionné de l’information a écrit cet ouvrage puisqu’il a constaté qu’à l’ère des réseaux sociaux, il n’y a pas que les journalistes qui informent le public. L’ACP qui nous donne cette information révèle que les personnes qui ne le sont pas inondent également ces plateformes d’informations à longueur des journées. Des informations qui ne sont pas toujours vraies. Dans cet ouvrage, Patient Ligodi présente quelques astuces pour distinguer le vrai du faux.
Dans un monde de plus en plus connecté, l’abondance d’informations disponibles peut souvent conduire à ce que certains décrivent comme une véritable pollution de l’Information. Les avancées technologiques rendent la diffusion et la réception d’informations plus rapides et plus faciles que jamais. La propagation des fausses nouvelles se fait très rapidement et à grande échelle. C’est cela la raison d’être de l’ouvrage « Pollution de l’information » écrit par le journaliste Patient Ligodi.
« Le travail qui est, c’est de nous dire à nous d’être assez vigilants parce qu’aujourd’hui, le débat public n’est pas nourri que du contenu informatif venant des journalistes, et qu’il y a aussi ce qu’on dirait des milices numériques qui sont à l’œuvre, qui produisent aussi des contenus que nous consommons sur la place public. Il y a également, on va dire dans le cadre de la guerre hybride, qu’on peut avoir par exemple avec le Rwanda. Vous avez des drones qui sont utilisés, des acteurs d’influence qui sont utilisés pour propager notamment des contenus informatifs. Mais, comment arriver à trouver la bonne information dans ce contexte pollué avec le contenu qui vient de quelque part, et c’est le travail qui est fait dans ce bouquin», Patient Ligodi, Auteur de l’ouvrage.

Pour lutter contre la désinformation qui va de pair avec la prolifération des médias sociaux et des plates-formes en ligne, Patient Ligodi propose une méthodologie à appliquer et les étapes à suivre dans la sphère institutionnelle.
« On essaie de faire une sorte de monographie ou présentation du concept de manipulation de l’information. Voir comment c’est combattu sous d’autres cieux, comment nous combattons dans notre pays, comment on peut adapter que ça soit au niveau de la loi, au niveau de la réglementation, au niveau de la régulation, au niveau de la co-régulation, au niveau de l’autorégulation dans le secteur des médias, mais aussi au niveau de la coopération entre des instances étatiques, des organisations non gouvernementales, les écoles de journalisme, les entités médiatiques, les plateformes numériques. Bref, c’est une proposition à la collaboration, à la coopération pour arriver à lutter efficacement contre la désinformation dans le but d’assainir ou d’améliorer la qualité du débat public dans notre société», ajoute Patient Ligodi, Auteur de l’ouvrage.
Une production saluée de tous
Cette production intellectuelle de Patient Ligodi n’a pas laissé indifférents les participants à ce vernissage. Ils n’ont pas tari d’éloges à propos du contenu de cet ouvrage qui vient s’ajouter dans les rayons des bibliothèques.
« Je voudrais tout d’abord saluer la production intellectuelle de Patient Ligodi qui entre deux reportages trouve le temps d’observer la société et de pouvoir relever cette question, cette épineuse question d’actualité à travers le monde. Effectivement, dans ces autoroutes d’informations circulent le vrai et le faux. Et il est important que le journaliste ait un œil observateur pour savoir justement faire la part des choses entre l’authentique et le faux, et d’une production qui pointe à point nommé, et c’est une première. Et je pense que la presse devait prendre le relais pour aller au-delà de ce que Patient a décrit dans son ouvrage», indique Giscard Kusema, Participant.
Face à cette pollution de l’information qui prend du volume, la publication de cet ouvrage tombe à point nommé selon l’un des participants.
« L’ouvrage de Patient Ligodi tombe à point nommé, parce qu’il nous donne d’abord les clés de la compréhension du phénomène Fakenews, et comment le combattre. Et donc, c’est une œuvre qui va contribuer à lutter contre ce phénomène qui détruit nos sociétés, et qui fragilise nos institutions, qui sapent la cohésion nationale. Je pense que nous prenions la mesure du danger du phénomène Fake news, que nous nous donnions les moyens de les combattre efficacement. Et cet ouvrage de patient LIGODI va assurément nous donner les clés de cette lutte», explique Israël Mutala, Journaliste.
En République démocratique du Congo, le débat autour du cadre juridique pour l’encadrement de l’utilisation de réseaux sociaux et de l’intelligence artificielle trouve un tremplin à travers cet ouvrage.
« Ça permettra de lancer le débat dans notre pays en ce qui concerne le cadre juridique pour encadrer l’utilisation des réseaux sociaux, pour encadrer l’utilisation de l’intelligence artificielle. La pollution de l’information est tellement énorme et même personnellement dans les groupes WhatsApp de choisir de regarder ce qui me convient parce qu’il y a tellement des Fake news. J’ai l’impression que les gens manquent même de discernement pour faire la part des choses entre l’information et puis les Fake news qui polluent les réseaux sociaux», pense Chantal Kanyimbo, Participante
Dans un monde où l’Information est devenue une arme aussi puissante que destructrice, il est essentiel de rester vigilant et de s’efforcer de promouvoir un environnement médiatique sain et équilibré pour le bien de la société dans son ensemble.




Complices de Naanga : Éric Nkuba cite Kabila, John Numbi, Olenghankoy, Claudel Lubaya, prof Bob Kabamba et Patient Sayiba

Éric Nkuba Shebandu alias Malembe, conseiller stratégique et politique de Corneille Nangaa, au sein de l’Alliance Fleuve Congo (AFC) a été présenté ce vendredi 5 avril 2024, à Kinshasa par le porte-parole des FARDC. Il a été arrêté dans l’Est par les renseignements militaires avant d’être acheminé dans la capitale où il a été interrogé par les services de sécurité. Dans sa déposition, ce bras droit de l’ancien président de la CENI a cité plusieurs personnalités dont l’ancien chef de l’État, Joseph Kabila, John Numbi, Joseph Olenga Nkoy. L’ex député Claudel Lubaya, le professeur Bob Kabamba, l’ancien Directeur Général de l’Ogefrem Patient Sayiba ont également été cités parmi ceux qui ont eu des contacts avec ce mouvement rebelle.

«Il y a des gens que je connais qui prenaient souvent contact avec nous. Le député de Kananga, Claudel Lubaya, il y a le vieux Olenga Nkoy, il y a le professeur Bob Kabamba, il y a Adam du PPRD. Quel Adam du PPPRD ? Adam Chalwe, Albert Chalwe, il y a l’autre qui était à l’Ogefrem et c’est lui qui était le DG de l’Ogefrem, Patient Sayiba. Du côté militaire, nous on n’avait pas de contacts militaires. Celui qui avait des contacts militaires, c’est le général John Numbi, on parlait avec lui et l’ancien Président Joseph Kabila. Mais nous, Corneille Nangaa lui-même, n’a pas de contacts des militaires», indique Éric Nkuba Shebandu, Conseiller stratégique de Corneille Naanga, au micro de l’ACP.




Contentieux des candidatures à l’élection de sénateurs: Aucun avis favorable à toutes les sept requêtes !

Sur les sept requêtes introduites dans le cadre du contentieux des candidatures à l’élection de sénateurs, aucune n’a reçu l’avis favorable de la Cour constitutionnelle au terme des délibérés.

Sous la houlette de son Président, Dieudonné Kamuleta Badibanga, la haute cour a, en effet, siégé ce vendredi 5 avril 2024, en audience publique, pour le prononcé de ses décisions après l’audience d’instruction qui s’était tenue le jeudi 4 avril.

La Cour constitutionnelle a déclaré irrecevable la requête de Jean de Dieu Maholo wa Maholo contre la CENI. Elle a également rejeté la requête de Modeste Modikilo Bezele, le premier suppléant du candidat Marcel Tabei Ngbengo contre la CENI pour défaut de qualité. Les juges ont déclaré non fondées les requêtes de monsieur Maki Longo, le candidat indépendant contre la liste du regroupement politique Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés ainsi que celle de Joseph Nanga Ilunga, le candidat indépendant contre Jean Bakomito Gambu, lui aussi candidat indépendant.

Alors que les requêtes du regroupement Actions des Alliés 1A/A contre la CENI et celle du Mouvement de Libération du Congo contre Léon Mondole Ezo Libanza, candidat indépendant ont été déclarés irrecevables autant que celle d’Augustin Mazinga Simanzondo, candidat aux sénatoriales de la province du Kwilu contre la CENI.

Pour rappel, le contentieux devant la Cour constitutionnelle fait suite à la publication de la liste provisoire publiée par la CENI le 28 mars 2024. Il sied de noter que les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours.

Ainsi, après les arrêts de ce jour, il ne reste que les dispositifs desdits arrêts soient notifiés à la CENI. Il reviendra à cette dernière institution de procéder à la publication de la liste définitive des candidats sénateurs dans le délai prévu par son calendrier.




C1 – « Operation Luanda » : Les Corbeaux bien installés à l’Epic Sana Hôtel

C’est à bord d’un vol spécial, un Embraer 145 affrété aux frais du Chairman Moïse KATUMBI, que les Corbeaux ont rallié Luanda ce jeudi 4 avril en début d’après-midi. Les hommes de Lamine NDIAYE sont en Angola pour une mission spécifique et rien n’a été pris à la légère. En effet c’est depuis mercredi que tous les joueurs retenus pour le déplacement se trouvaient au CEF de Futuka pour une préparation pointue et maximale.

Un jour férié en Angola

Deux heures de vol entre Lubumbashi et Luanda, puis la délégation congolaise a débarqué dans la capitale angolaise ce 4 avril jour férié où l’Angola fête la journée de la paix et de la réconciliation nationale. Les Angolais ont aussi commémoré la fin de la guerre civile le 4 avril 2002. Une guerre qui a duré 27 ans et avait commencé au lendemain de la proclamation de l’indépendance le 11 novembre 1975.

Mujaya remplace Fofana

Pour cette mission « Opération Luanda » du TPM, ce sont 21 joueurs qui séjournent dans la capitale angolaise. Parmi les 20 joueurs du match aller, seul Cheickh Fofafa n’est pas du groupe, l’attaquant malien ne s’étant pas remis d’une blessure à la cheville droite. A sa place, le staff technique a rappelé Gloire Mujaya, un jeune formé à la KFA. Le gardien Suleman Shaibu complète le noyau retenu pour ce déplacement.

Au programme de vendredi

Ce vendredi veille de match, le coach Lamine Ndiaye s’exprimera devant les médias locaux à 12h15 et à 17h00 (heure locale) les Corbeaux feront la reconnaissance de l’aire de jeu du Stade du 11 novembre, lieu de la rencontre de samedi.




Match retour Petro Atletico-TPM : Lamine Ndiaye : « Nous sommes venus pour jouer…»

C’est le match déterminant de la saison du TPM en Ligue des Champions. Le quart de finale retour devant les Angolais de Petro Atletico, ce samedi à l’Estadio Nacional 11 de Novembro de Luanda. Un choc aux enjeux de taille. Il y a une semaine, les deux équipes s’étaient neutralisées (0-0) à Lubumbashi. Habitués aux grands rendez-vous, les Corbeaux s’avancent vers ce match décisif avec sérénité et confiance, surtout qu’il s’annonce ouvert dans le jeu d’après les intentions affichées de part et d’autre.

24 heures après l’arrivée de l’équipe, l’entraîneur Lamine Ndiaye s’est fait accompagner par l’attaquant nigérien Boubacar Haïnikoye pour la conférence de presse d’avant-match. Une dizaine de questions pour des réponses prouvant l’état d’esprit déterminé du coach du TPM qui tient à accrocher le ticket de qualification pour les demi-finales.

Extraits de la conférence de presse de Lamine Ndiaye

Enjeu du match : Je sais qu’ils vont attaquer et pour le faire, ils vont ouvrir le jeu. En tout cas, nous sommes venus pour jouer.

Sur la marche de protestation : On ne se mêle pas de la politique. Je suis venu ici pour parler de football et non de politique.

Cas de Siadi Baggio : il a eu un mauvais comportement, il a été suspendu. Il n’était même pas sur le banc lors du match aller. C’est un problème d’indiscipline traité en interne.

Être lucide : Nous avions eu pas mal des situations chaudes au match aller. Malheureusement, on a confondu vitesse et précipitation. J’espère que lors des occasions dans ce match du samedi, nous serons plus lucides.

Face à un adversaire en progression : On est dans un bon état d’esprit. Il arrive dans un match de football, que vous dominez, vous vous créez des occasions mais vous ne parvenez pas à marquer des buts. Nous espérons que la réussite qui nous a fui au match aller sera retrouvée. Nous jouerons contre une très grande équipe et je pense qu’elle progresse année après année et les derniers résultats l’attestent.

Situation de l’infirmerie : FOFANA : il lui manque quelques jours pour pouvoir jouer. Malheureusement pour nous, il va nous manquer. Joël Beya et Ibrahima Keita sont avec nous et seront de la partie si tout va bien.

 

 

Etat de l’aire de jeu : Il n’y a pas de différence. Ils se sont adaptés à l’aller en jouant sur notre pelouse synthétique. Nous également, nous sommes obligés de nous adapter. En Afrique, nous jouons sur des gazons soit synthétiques, soit naturels. Quand on est footballeur professionnel, on est obligé de s’adapter à toute sorte de situations.

Extrait de Boubacar Haînikoye

« La plupart de nos joueurs sont des internationaux, nous sommes déjà habitués à jouer devant des publics chauds. Ça ne va pas nous affecter. D’ailleurs, partout où le TPM passe, il y a toujours des gens qui viennent pour nous soutenir. Et ici aussi, ce sera le cas.

Je profite de l’occasion pour lancer un appel à toute la communauté congolaise présente en Angola de venir nous pousser à la victoire… »




Barrage de Busanga : Le réseau Mwangaza craint une certaine opacité dans la cogestion entre SICOHYDRO et la Rdc  

En dépit de l’inauguration de la Centrale de Busanga en octobre 2023, sans oublier la renégociation de la convention sino-congolaise, les organisations membres du Réseau Mwangaza ne sont pas du tout contentes. Dans un point de presse organisé à cet effet à Kinshasa, ces organisations, à travers Me Jimmy Munguriek Ufoy, Coordonnateur du Réseau fustige l’opacité qui semble caractériser les parties prenantes : la présidence de la République, le Gouvernement congolais et l’Inspection générale des finances (IGF). Raison pour laquelle il exige plus de transparence par devoir de redevabilité vis-à-vis du peuple congolais.

C’est dans ce contexte que le Réseau Mwangaza se pose plusieurs questions, notamment celles de savoir ce qui a réellement changé dans l’actionnariat de l’entreprise SICOHYDRO, sachant que l’IGF a mentionné la revue à la hausse des parts sociales à raison de 40% pour la partie congolaise contre 60% pour le consortium chinois ? Est-il possible de savoir quelle entreprise ou entité va représenter les parts de l’Etat congolais ? Pourquoi la SICOMINES intervenait dans le projet Busanga comme actionnaire sans la GECAMINES dont elle est filiale à 25 ? Est-il possible que la GECAMINES ait été privée des dividendes de la SICOMINES dans SICOHYDRO alors qu’elle y détient des actions ? Pourquoi SICOHYDRO jouirait des exonérations et exemptions alors qu’il s’agit d’un opérateur électrique comme tout autre ?

Dans ce point de presse, le Réseau Mwangaza à travers son Coordonnateur Me Jimmy Munguriek Ufoy constate que jusqu’à son inauguration par le chef de l’Etat, il n’existe aucun plan ni programme qui démontre comment le projet hydroélectrique pourrait contribuer à l’électrification des populations environnantes, ni à la province de Lualaba, alors que plus de 90% de la population congolaise n’a pas accès à l’électricité.

Par contre, à cause des travaux liés au remplissage du bassin de retenus de la centrale de Busanga, les villages Monga Lubuzu, Kamalenge et 48 heures ont été ravagées et détruites par SICOHYDRO et le Gouvernement provincial, alors qu’en 2022, les populations des villages Wata-Malonda, Wafinya, Kabese, avaient perdu des espaces champêtres.

Des recommandations

Au regard de tout ce qui précède, le Réseau Mwangaza recommande à la présidence de la République de veiller à la publication des conventions renégociées avec le consortium des Entreprises chinoises ; d’encourager la définition d’un quota de distribution de l’énergie électrique produite par Busanga pour assurer le développement local et l’électrification locale de la province en vue de résorber les déficits en desserte électrique ; d’ordonner l’indemnisation et la réparation en faveur des victimes qui ont perdu des logements et des champs à cause du projet de Busanga.

Pour sa part, le Gouvernement congolais doit s’approprier l’initiative de la présidence et jouer son rôle d’exécutif ; définir le quota de la puissance électrique que chaque nouvelle entreprise d’électricité doit réserver pour la consommation, … le Gouverneur de la province de Lualaba doit organiser le processus d’indemnisation juste et équitable des victimes du projet Busanga dont les habitants des villages 48 heures, Mongaluboza, Kamalenge, … et des cultivateurs ; de publier tous les contrats de partenariat conclus entre la province et des opérateurs privés pour le développement du secteur de l’électricité en province.

De son côté, la Cellule de coordination et de suivi du contrat Sino-Congolais est appelé à s’approprier toutes les recommandations du réseau Mwangaza et d’en faire le suivi. Au consortium des entreprises chinoises de publier les conventions négociées et leurs avenants comme l’exige la loi ; clarifier l’actionnariat de SICOMINES et du Congo Menagement dans le projet Busanga. Quant à SICOHYDRO, elle doit publier les statuts sociaux de l’entreprise comme l’exige la loi ; définir un cahier des charges des responsabilités sociétales pour contribuer au développement durable au niveau local, et mettre en place un cadre de concertation avec les parties prenantes en vue de garantir leur participation à la mise en œuvre du projet.




Congo : Un prêtre parcourt des kilomètres pour distribuer de la nourriture 

Le P. Patrick Lonkoy Bolengu, curé adjoint de la paroisse Saint-François-de-Paola, située à l’est de Kinshasa en République Démocratique du Congo, a organisé pendant le Carême une vaste opération d’aide aux plus démunis de sa paroisse. Cette région est connue pour son insécurité et sa grande pauvreté, même si elle est dotée de gisements de minerai de manganèse. L’endroit est décrit comme « un lieu où beaucoup de gens n’aimeraient pas vivre », rapporte Aciafrique.

Le plateau de Bakete subit depuis 2022 les attaques meurtrières de la milice « Mobondo » qui se livre à une véritable folie meurtrière, suite à des conflits avec les « Mfumu ». De nombreux enfants ont abandonné l’école à cause de la faim et de l’insécurité, et beaucoup sont devenus orphelins. Soutenu par la communauté internationale de missionnaires catholiques Saint-Joseph de Mill Hill, dont il est le responsable au Congo, le prêtre n’a pas hésité à parcourir des kilomètres à moto et à pied pour distribuer des sacs de riz aux populations isolées du plateau.

Les 10 000 habitants de cette région n’ont ni l’électricité ni une bonne source d’eau potable, et plus aucune source de revenus. « Dans certains de ces endroits, j’ai vu la profonde souffrance des gens. Certains d’entre eux ont du mal à se payer un seul repas par jour », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « Les besoins étaient énormes ».

 




La langue indienne Kannada est désormais utilisée par les médias du Vatican 

La langue indienne kannada, appelée également « kannara » est devenue, ce mardi 2 avril 2024, la 53e langue de Radio Vatican et de Vatican News. Désormais, le Vatican utilisera aussi cette langue régionale parlée par 35 millions de personnes dans l’État du Karnataka, au sud de l’Inde. Cette initiative est le fruit d’une collaboration entre le Dicastère pour la communication et l’archidiocèse de Bangalore, dans l’État indien de Karnataka.

Elle permettra à l’Église de mieux communiquer avec ses fidèles sur un continent où le catholicisme est en pleine expansion. « Les nouvelles concernant le pape, le Vatican, l’Église universelle et le monde seront d’un grand intérêt et d’une grande importance pour l’Église locale du Karnataka » a confié Mgr Peter Machado, archevêque de Bangalore, qui a remercié le pape François pour ses efforts visant à « amener l’Église aux périphéries ».

Parmi les autres langues non européennes utilisées par le Vatican, figurent le mongol, le malayalam, le swahili et l’amharique. Pour Massimiliano Menichetti, responsable de Radio Vatican et de Vatican News, l’ajout de la langue kannada « est un autre exemple de vitalité et de fraternité, et notre souhait est de continuer à tisser ces liens dans la responsabilité et l’unité ».