Une proposition de loi pour criminaliser l’homosexualité en Rdc

La République démocratique du Congo va-t-elle finalement criminaliser l’homosexualité et la transsexualité ? Cette question mérite d’être posée au regard de cette idée qui vient de germer dans la tête d’un député national. En effet, dans le cadre de ses prérogatives parlementaires, particulièrement la production législative que le député national Constant Mutamba s’apprête à proposer une loi portant criminalisation de l’homosexualité en République Démocratique du Congo.

Il s’agit d’un phénomène contraire aux bonnes mœurs congolaises qui prend de plus en plus de l’ampleur dans la société et qui nécessite des sanctions de la part du pouvoir public. Ainsi, dans cette proposition de loi, les personnes de même sexe qui se livrent à des rapports sexuels ou des actes à caractère sexuel, même dans un cercle privé ou dans le cadre des pratiques liées à une croyance quelconque, seront punies d’une servitude pénale de cinq à dix ans et d’une amende allant de 7.500. 000 Fc à 15 000 000 Fc.

Toujours dans cette proposition de loi, l’élu de Lubao dans la province de Lomami, il est mentionné que tous faits et gestes assimilés à l’homosexualité, seront punis de la peine que l’acte homosexuel consommé. Dans cette proposition de loi, Constant Mutamba ne dédouane pas non plus les personnes morales ou physiques qui recrutent, emploient ou qui exercent un pouvoir hiérarchique sur les homosexuels. «  Est puni d’une servitude pénale de 15 ans et d’une amende de 30 000 000 de Francs Congolais , toute personne reconnue recruteuse, employeuse ou toute autre personne qui exerce un pouvoir hiérarchique ou appartenant à un corps médical qui impose des rapports homosexuels à un demandeur d’emploi à l’occasion d’un processus d’embauche ou à un employé subalterne en vue du maintien de son emploi ou de l’obtention d’une promotion ou encore à un patient qui lui est confié », peut-on lire dans cette proposition de loi.

Non une première en RDC

Ce n’est pas la première fois que la République démocratique du Congo enregistre une proposition de loi relative à la criminalisation de l’homosexualité. En 2013, par exemple, le député national Steve Mbikayi avait déposé au bureau Minaku une proposition de loi contre l’homosexualité et la transsexualité. A en croire l’auteur de cette loi, la RDC courait un danger réel et il était de son devoir en tant que législateur de prévenir l’avancée de l’homosexualité.

Si la proposition de loi Mbikayi était adoptée, les homosexuels et les transgenres risqueraient la prison ferme. Dans sa proposition de loi, l’élu de Tshangu prévoit des sanctions contre la promotion de l’homosexualité en l’occurrence les manifestations publiques, les réunions, les publicités à caractère ou à tendance homosexuelle et l’adoption des enfants par des homosexuels. Des peines allant de 3 à 15 ans étaient prévues pour tout acte de l’homosexualité avéré qui serait enregistré en RDC. Malheureusement, aucune suite n’a été réservée à cette loi qui pourtant allait redresser certaines mœurs dans la société congolaise.

Combler un vide juridique

En République démocratique du Congo, il n’existe pas des dispositions législatives particulières concernant l’homosexualité et la transsexualité. Ce qui fait que les pratiques homosexuelles ne sont pas sanctionnées par la loi. Cependant, certaines sources estiment que les relations homosexuelles peuvent être visées par les dispositions relatives à l’outrage public aux bonnes mœurs du code pénal. Ainsi, l’article 176 du code pénal stipule : «  Quiconque aura publiquement outragé des mœurs par des actions qui blessent la pudeur, sera puni d’une servitude pénale de 8 jours à 3 ans et d’une amende de 25 000 Zaïre ».

Et l’article 172 de même loi précise que toute personne se livrant à des actes sexuels contre nature peut être condamnée à 3 ans de prison. Voilà pourquoi, la proposition de loi Mutamba, une fois adoptée, pourra combler ce que d’aucuns qualifient de vide juridique en cette matière.

L’homosexualité réprimée en Afrique

Considérées comme une dépravation des mœurs, l’homosexualité et la transsexualité sont des actes répréhensibles en Afrique. Tenez, 33 pays du continent noir assimilent ces actes comme un crime passible d’emprisonnement. Plusieurs pays dont le Kenya, le Niger, la Tanzanie, le Ghana et la Namibie ont renforcé leurs lois contre l’homosexualité. D’autres vont plus loin jusqu’à condamner à la peine de mort des homosexuels. C’est le cas de l’Ouganda qui a adopté en 2023 la loi contre l’homosexualité. Celle -ci prévoit la peine de mort pour l’homosexualité aggravée notamment en cas de relation sexuelle avec des personnes de moins de 18 ans ou si une personne séropositive est impliquée. Cependant, d’autres pays de l’Afrique Australe tels que l’Angola, le Seychelles et la Mozambique ont récemment dépénalisé l’homosexualité.

Richard Shako Kanyengele




Ambongo, une homélie qui encourage à trahir la Patrie pour rejoindre les agresseurs rwandais

Dans une tribune parvenue à notre rédaction, l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, Président National de la CDR constate que la justification donnée par le Cardinal Ambongo pour couvrir la forfaiture de ces enfants égarés et malfaisants, est trop courte et apparaît comme un encouragement à trahir la Patrie congolaise pour rejoindre les agresseurs rwandais. Et de poursuivre, entre la traitrise et le patriotisme il n’y a pas de compromis, il n’y a que compromission et complicité. Les propos de cette homélie ont été inutilement excessifs et même extrêmement graves, pour paraphraser le Porte-parole du Gouvernement. Il pense que le Cardinal eut été mieux inspiré de réconforter le Peuple congolais abandonné à son triste sort à l’exemple du Christ qui a souffert et a été humilié avant de connaître la gloire de la résurrection.

 

HOMELIE PASCALE A CONTROVERSES

 

Le Cardinal Ambongo a, finalement et in extremis, conclu son homélie de Pâques en émettant un vœu pieu de voir la constitution d’une cohésion des congolais contre l’agresseur rwandais.

Pourtant, d’une part, les prémices sont sujettes à controverse, tant le prince de l’Eglise Catholique n’a pas tracé une démarcation nette et certaine entre le bien et le mal, la vertu et le vice, la trahison et la loyauté envers la Patrie, la collaboration avec l’ennemi et la résistance patriotique ; comme s’il existait quelque part dans l’espace un point de jonction qualificatif ou un point de confusion morale, susceptible d’établir une équivalence entre les antipodes. Ce qui donnerait, en géométrie pleine un asymptote et en géométrie dans l’espace une divergence.

D’autre part, la justification donnée par le Cardinal pour couvrir la forfaiture de ces enfants égarés et malfaisants, est trop courte et apparaît comme un encouragement à trahir la Patrie congolaise pour rejoindre les agresseurs rwandais.

Entre la traitrise et le patriotisme il n’y a pas de compromis, il n’y a que compromission et complicité.

De ce point de vue, la condamnation sans circonstance atténuante du Maréchal Pétrin par la France, malgré ses états de service et ses haut fait d’arme, est un cas illustratif qui pourrait donner à réfléchir aux adeptes du laxisme moral et de la légèreté dans la défense de la mère-Patrie.

Entre-temps aucune condamnation de ces auteurs pour les violences, les tueries et les atrocités imposées aux innocentes populations civiles de cette partie de la République.

Les propos de cette homélie ont été inutilement excessifs et même extrêmement graves, pour paraphraser le Porte-parole du Gouvernement.

Or, dit-on, la mesure est le bien suprême, surtout lors de la recherche de la cohésion nationale et de la synergie d’action face à l’agression rwandaise.

Le retrait d’un carré minier, des gardes du corps ou la non tenue d’une prétendue promesse d’être Premier Ministre ; peuvent-ils justifier ou même expliquer la félonie de ces fourbes et traitres au motif qu’il s’agit de frustration légitime !

Ainsi, toute frustration justifierait la collaboration avec l’agresseur. Et donc tous les déçus et frustrés par les résultats des dernières élections législatives doivent rejoindre les agresseurs rwandais !

C’est inouï !

Le Cardinal eut été mieux inspiré de réconforter le Peuple congolais abandonné à son triste sort à l’exemple du Christ qui a souffert et a été humilié avant de connaître la gloire de la résurrection.

Le Cardinal était peut-être compatissant vis-à-vis de ces enfants égarés pour leur accorder le pardon au nom de la miséricorde divine. Mais la miséricorde divine a deux aspects corrélatifs, à savoir le pardon qui est l’œuvre de Dieu et la justice réparatrice pour les victimes, œuvre des hommes. Ce que les Sud-africains ont parfaitement compris à travers leur commission vérité et réconciliation présidée par un homme de Dieu, Desmond Tutu.

D’ailleurs les propos du Cardinal dérange toute conscience chrétienne, parce qu’en porte-à-faux par rapport aux préceptes du Seigneur : « à César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu ». De plus, le Pape François a abondé dans le même sens pour fustiger et condamner cette déviance et cette propension des prêtres Catholiques qu’il qualifie de mondanité et de cléricalisme.

 

Peut-on, dès lors, à contre-courant de l’opinion nationale et du bon sens, banaliser le don de sang, les sacrifices et les abnégations de nos troupes sur le théâtre des opérations.

Bref, et en tout état de cause, une clarification s’impose de la part de l’homme de Dieu ou de la CENCO pour apaiser la conscience des congolais.

 

Kinshasa, le 05/04/2024

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO

Président National de la CDR

 




Félicien Kuluta et Michée Musaka satisfaits de l’évolution de la digitalisation des moyens de paiement des impôts   

C’était dans l’idée de s’assurer de l’évolution de l’étape de la matérialisation et la numérisation des moyens de paiement appelée la digitalisation afin de basculer au télépaiement qu’une délégation mixte, ministère provincial des Finances et Direction générale des recettes de Kinshasa (Dgrk) à sa tête, le ministre provincial des Finances et Economie, Félicien Kuluta et le Directeur général de la Dgrk Michée Musaka accompagnés des leurs experts.

La Sofibanque située sur l’avenue du Flambeau dans la commune de la Gombe, l’une des banques partenaires de la DGRK était la première étape de cette délégation. A son arrivée, elle a pu échanger avec les responsables de cette banque sur les stratégies à mettre en place afin que cette étape soit une réussite totale et que l’objectif poursuivi soit également atteint.

Ensuite, la délégation s’est rendue à BGFIBANK située sur le Boulevard du 30 juin, une autre banque partenaire à la Dgrk. La délégation a eu à échanger avec le Directeur général de cette structure bancaire sur le mobile de leur visite, celui de la matérialisation et numérisation du paiement appelée digitalisation.

« Nous sommes venus rencontrer nos partenaires bancaires avec qui nous avons les habilitations et des dispositions ont été déjà prises pour que dans les jours qui viennent, les assujettis puissent payer en ligne. C’est-à-dire, nous allons relier la chaîne des recettes de bout en bout parce qu’il sera question même à partir de chez soi à la maison qu’une opération puisse être déclenchée pour souscrire en ligne et procéder au paiement et l’argent atterrit directement dans le compte bancaire de la ville de Kinshasa, receveur des recettes fiscales ou non fiscales », a dit Michée Musaka.

En ce qui concerne les assujettis, le Directeur général de la Dgrk Michée Musaka a profité de l’occasion pour sensibiliser les contribuables kinois à s’acquitter de leur devoir fiscale.

« Nous demandons aux assujettis kinois de s’acquitter de leur devoir fiscale. De payer les impôts dans cette période où nous sommes encore dans le recouvrement à l’amiable ou l’administration fiscale reste passive parce que bientôt vous le savez, ce sont les actes de poursuite et au risque de pénalité qui vont préjudicier les uns et les autres. Donc travaillons de sorte que les impôts soient payés et que la ville de Kinshasa soit rétablie », a-t-il souligné.

A noter qu’en rapport avec la grande échéance 2024, la direction générale des recettes de Kinshasa est encore dans la phase de recouvrement à l’amiable et bientôt elle va procéder au recouvrement forcé qui sera accompagné avec les pénalités.

Osée Kalombo




EPST : le ministre Tony Mwaba inaugure les nouveaux bâtiments du Lycée Technique Professionnel de Matonge   

Le Lycée Technique Professionnel de Matonge est la dernière école de la ville province de Kinshasa à être inauguré dans le cadre du projet de réhabilitation des écoles publiques lancé par le professeur Tony Mwaba Kazadi.

Ce jeudi 04 avril, le numéro 1 du sous-secteur de l’éducation a effectué le déplacement de l’établissement scolaire Lycée Technique Professionnel de Matonge situé dans la commune de Kalamu pour le remettre officiellement après qu’il soit réhabilité par la DINAC avec les frais de fonctionnement dédié à cette direction.

Devant la presse, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a fait le point quant à ce.

Pour lui, cette dernière inauguration de la première série des réhabilitations est l’occasion de replacer l’État comme le premier acteur de l’éducation, un champ qui jadis resté à l’apanage des écoles privées et conventionnées.

“Le Lycée Technique Professionnel de Matonge figure sur la liste de 6 établissements scolaires officiels que le ministère avait ciblés pour la réhabilitation. Le constat est que parmi les écoles compétitives ici à Kinshasa même à travers le pays, l’État a perdu beaucoup. Plusieurs écoles sont en état de délabrement. C’est comme ça que nous avons décidé de les réhabiliter et aujourd’hui avec la Direction des infrastructures scolaires, une direction interne qui ne reçoit que les frais de fonctionnement, on a réussi à inaugurer 6 écoles. Et aujourd’hui c’est le dernier établissement qui a été inauguré”, a dit le primat de l’EPST avant de préciser ce qui suit : “Donc la prochaine étape c’est de voir dans les provinces s’il y a encore des écoles officielles qui ont le même problème pour que ça soit relevé parce qu’on le dit toujours, la question de l’éducation c’est d’abord le monopole de l’État.

Alors tous les autres partenaires ne viennent qu’en appui. Ce n’est pas ce que nous vivons aujourd’hui, c’est l’inverse. Alors le Gouvernement doit retourner à sa place. C’est ça même un des aspects de la restauration de l’autorité de l’État dans le domaine de l’éducation, et c’est ce que nous sommes en train de faire”, a-t-il conclu.

Premier à prendre la parole, le sous Proved de la sous-province éducationnelle de Kalamu 2 a indiqué que “ces bâtiments scolaires étaient devenus très vétustes par des effondrements des murs et des toitures, ce qui provoqua l’état d’abandon du lieu et faible fréquentation de l’école par les élèves”. Il a saisi l’occasion pour plaider la cause de son bureau gestionnaire, (Sous-division de Kalamu 2 NDLR) qui demeure non mécanisé et budgétisé.

Pour le Directeur de la Direction de DINAC, Monsieur Élois Kumbo Bopey, ce grand projet initié par le Ministre Tony Mwaba a permis à ces écoles officielles de revêtir d’une nouvelle robe. A l’occasion, il a annoncé la réhabilitation du Lycée scientifique de Matonge.

Il sied de noter que dans le cadre du même programme, une école d’une capacité de 5000 élèves est en train d’être construite dans la province éducationnelle du Haut-Katanga1.




Football : Le Real Madrid sacré champion d’Espagne 

Le Real Madrid a été sacré champion d’Espagne, samedi 4 Mai, après la défaite du FC Barcelone face à Gérone (4-2). Les Merengue décrochent la 36e Liga de leur histoire à quatre journées de la fin d’un championnat qu’ils ont survolé en 2023-2024.

Ils ont battu sans difficultés, Cadix (18e au classement) par 3 buts à zéro au Stade Santiago Bernabéu.

À quatre journées de la fin du championnat, le géant espagnol compte 13 points d’avance sur Gérone, son nouveau dauphin, avec seulement 12 points à récolter, et est donc mathématiquement champion.




Congo-Azerbaïdjan: Vers un accord de partenariat entre les deux pays, dans le domaine de l’exploitation pétrolière

Les Républiques du Congo et d’Azerbaïdjan envisagent de signer, lors de la visite officielle qu’effectue le chef de l’Etat congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso, du 3 au 5 avril 2024 à Bakou, un accord de partenariat pour partager les expériences dans le domaine de l’exploitation pétrolière,

Le Congo dans ces premiers pas dans le domaine de l’exploitation du gaz naturel liquéfié. Le pays qui a mis en service, le 6 mars dernier, le terminal gazier flottant, exploité par la société ENI-Congo et qui a lancé ainsi la production du gaz a besoin d’un accompagnement de l’Azerbaïdjan qui a une grande expérience dans l’exploitation pétrolière.

En effet, l’Azerbaïdjan a commencé a exploité de façon artisanale son pétrole dans la péninsule d’Aberon vers 1900, a-t-on appris. Et, la production industrielle n’a débuté qu’en 1870. Ce pays a connu, depuis quelques années, une diminution régulière de sa production pétrolière et le pic d’extraction a atteint 50 Mt en 2010.

En 2020, ce pays voisin de la Russie disposait des 20èmes réserves mondiales prouvées de pétrole (0,4% du total) et des 25èmes réserves mondiales prouvées de gaz (0,5% du total), avec un potentiel non encore exploité.

La production du gaz naturel liquéfié en République du Congo atteindra à long terme environ 600 000 tonnes de gaz naturel liquéfié annuellement et 3 un bon million de tonnes d’ici 2025, selon la source.

Par Roch Bouka/correspondant de la Rtga World au Congo.




RDC : “J’ai noté d’elle un caractère de discipline dans le travail mais surtout beaucoup des technicités et de professionalisme”, Sama Lukonde sur Judith Suminwa

Judith Suminwa Tuluka, nouvelle cheffe du gouvernement a échangé ce jeudi 4 Avril 2024, à l’Hôtel Fleuve Congo, avec Jean-Michel Sama Lukonde, premier ministre sortant.

Dans cet entretien, le premier ministre sortant Jean-Michel Sama Lukonde a partagé son expérience à la primature à sa successeuse, en lui présentant ses vives félicitations pour son élévation au poste de Chef du prochain gouvernement.

“Je suis venu voir la Première Ministre, Mme Judith Suminwa Tuluka, d’abord pour lui présenter mes félicitations pour le choix porté sur sa personne par son Excellence le Président de la République afin de l’accompagner dans l’exécutif de ce pays en tant que Chef du gouvernement. Surtout, celle qui va implémenter sa vision et permettre la matérialisation des engagements phares qu’il a pris vis-à-vis de la population congolaise lors de son investitures. Ensuite, en toute cordialité, nous avons eu à échanger sur un partage d’expérience. Ayant été à la même fonction, j’ai partagé mon expérience afin qu’elle puisse tirer les points positifs qui vont l’aider dans les prochaines étapes qui l’attendent”, a déclaré Sama Lukonde.

L’ancien Premier ministre a souhaité que le gouvernement Suminwa en formation soit celui de cohésion des forces politiques du pays.

Esquisse de Sama Lukonde sur Judith Suminwa

Sama Lukonde a loué les atouts de Judith Suminwa, ce qui, à l’en croire, vont l’aider à être à la hauteur de ses tâches à la Primature.

“J’ai entretenu de très bonnes collaborations avec Judith Suminwa au sein de mon gouvernement comme ministre d’État, ministre du Plan. Je crois que j’ai noté d’elle un caractère de discipline dans le travail mais surtout beaucoup des technicités, au regard de son parcours, et de professionalisme. Je reste convaincu que du fait d’avoir été, non seulement au contact avec les institutions internationales, ça lui donne une bonne assise. Elle a également palpé du doigt sur le terrain les difficultés et comment les appréhender. Surtout, elle reste un interlocuteur valable pour toutes les institutions pour lesquelles nous sommes en programme et dans les grands échanges. Je reste convaincu que ces atouts vont lui permettre d’être encore plus à la hauteur de sa tâche”, a-t-il conclu.

Judith Suminwa, qui a pris ses fonctions de Première Ministre le 1er avril, manifeste ainsi son intention de procéder rapidement à la formation de son équipe gouvernementale. Elle entreprend des contacts pour aboutir à la formation du prochain gouvernement.

 

 

Mboshi




Echos de la Province du Kongo Central: AS Tracam de Matadi bat DCMP de Kasangulu 2-1 et file en finale du Tournoi final du championnat U17

Comme souligné dans la précédente édition, les demi-finale du tournoi final du championnat U17 de la province de Kongo Central se sont jouées mercredi 3 avril à Lukala.

En première rencontre, nous signale notre confrère Coco Umba, AS Tracam de Matadi a battu l’équipe DCMP de Kasangulu par 2 buts à 1. Les deux buts de matadiens ont été marqués par Likuna respectivement à la 5’ et 28’. DCMP de Lukala a réduit le score à la 34’ par Mukoko.

Dans l’autre ½ finale, TP Mazembe de Lukala vs de JSK de Kwilu Ngongo n’est pas arrivée à son terme. Au moment de l’arrêt 26’, les deux équipes étaient à égalité 1-1. A la 7è minute, l’équipe de JSK ouvre la marque. Et que font ses joueurs, raconte Coco Umba. En ce moment précis, tous les joueurs de JSK qui jubilaient dans leur camp, se sont par la suite dirigés dans le camp de Mazembe et plus précisément dans la surface de vérité. Et que font-ils ? Ils manifestent avec des gestes moqueurs à leurs adversaires de Mazembe.

Les arbitres les ont attendus, ne revenant pas et constatant qu’ils étaient tous dans leur camp, l’arbitre central a donné le coup d’envoi de la reprise. Au moment où les joueurs de JSK reprenaient place, Mazembe est allé marquer pour l’égalisation. Les joueurs de Kwilu Ngongo mécontents s’en sont pris à l’arbitre, vont casser la table du 4è arbitre et les troubles qui s’en sont suivis ont fini par conduire à l’arrêt du match. On attend la suite, conclut le confrère.

Rappelons que 10 clubs issus des divers cercles des jeunes participent Il n’en reste plus que quatre pour l’étape de demi-finale qui se joue ce mercredi 3 avril 2024. Trois de ces clubs viennent de Matadi. Il s’agit de : AS Tracam, AS Familia et FC Air Brousse.

Les joueurs de l’AS Tracam de Matadi font honneur Jean-Claude Mavambu, le bienfaiteur des équipes de Matadi

Avant le début de cette compétition, les clubs de Matadi étaient dépourvus des moyens conséquents pour faire face aux charges et autres dépenses qu’exigent leur participation à cette compétition, ont eu le salut que grâce M. Jean-Claude Mavambu, un mécène généreux qui avait invité ces 3 clubs le jeudi 28 mars à une rencontre de famille dans son chantier de la Casa Toura situé au quartier sud. Et à cette occasion il avait posé un geste et fait des promesses.

-Une enveloppe de 500.000 FC était remise à chaque équipe pour permettre de couvrir les frais liés au déplacement et séjour à Lukala.

-fait une promesse formelle à tous les joueurs qui se déplacer à Lukala. Il remettra une prime de 10.000 FC à chacun pour toute victoire lors du premier match, laquelle sera doublée à 20.000 FC pour toute qualification en demi-finale (Ici l’équipe AS Tracam en est bénéficiaire pour avoir atteint cette étape) et une prime de 50.000 FC à chacun lors de la victoire en finale.

-Il a promis d’accorder à tout joueur matadien plébiscité, soit meilleur buteur ou meilleur joueur du tournoi, une prime de 50.000 FC.

-Enfin, M. Jean Claude Mavambu a promis l’organisation d’une grande réception festive en faveur de l’équipe matadienne qui sera sacrée championne.

Les joueurs de l’AS Tracam en voie de réaliser aussi leur promesse

Réagissant aux propos de leur bienfaiteur, les jeunes footballeurs de Matadi avaient promis et manifestèrent leur ferme détermination à pouvoir s’exprimer comme il se doit sur terrain avec pour seul objectif de faire preuve d’un rendement de grande qualité et de réussite pour ramener le trophée de cette compétition.

Avec leur qualification en finale, les joueurs de l’AS Tracam sont en voie d’atteindre leur objectif de ramener la coupe à la maison.

Antoine Bolia




Dossier brûlant: Pourquoi la journée nationale des Sports le 23 janvier passe souvent dans l’anonymat ?  

Le 23 janvier de chaque année, la République Démocratique du Congo célèbre la journée nationale du sport. Nombreux sont les sportifs congolais qui ignorent comment on est arrivé là (NDLR célébrer cette journée historique).

Origine de la journée nationale du sport ce 23 janvier 2023 

En 1968, Les Léopards de la RDC ont participé à la 8è Coupe d’Afrique des Nations de football à Addis-Abeba, en Ethiopie. Ces derniers battaient en finale les blacks stars du Ghana 1-0. L’unique but était marqué par feu Kalala Mukendi alias bombardier. Grâce à cette éclatante victoire, les Léopards remportaient là leur premier titre continental.

A leur retour au pays le 28 janvier 1968, ils étaient accueillis en héros par la population kinoise qui leur avait réservé un accueil délirant. Feu président Mobutu Sese Seko leur décerna des médailles de mérite sportif. Pour couronner le tout, le président Mobutu prit la décision de consacrer la date du 23 janvier de chaque année ‘’Journée nationale du sport en RDC’’. Ces Léopards avaient pour noms : Kalala Mukendi (+), Ebengo ‘’Souplesse’’ (+), Kibonge Mafu, Mungamuni alias l’homme d’Asmara (+), Kabamba Nicodème (+) et autres. Nos pensées pieuses à tous les disparus.

A ce jour, on ne compte plus le nombre de fois où cette journée est passée inaperçue

Aussi curieux que ça puisse paraître, la journée du 23 janvier de chaque année n’est toujours pas célébrée à sa juste valeur en RDC. On ne compte plus le nombre de fois où elle passe inaperçue comme ce fut le cas en 2024. Et pire, les héros continuent à être l’objet d’un dénigrement sans pareil. Les vivants continuent à vivre des pas mûrs. La rente mensuelle qui leur était due n’est qu’un lointain souvenir. Ils ont même fait dernièrement un sit-in devant le ministère des finances. Sans suite à ce jour.

Des choses inimaginables à bannir à jamais 

Par un communiqué de Presse daté du 14 janvier 2023 et signé par M. Bertin Mawaka Lukembo, Directeur de cabinet du ministère des finances, il était précisé le montant des primes de Léopards/football pour le match amical contre la Libye et les matchs de la phase des groupes à la 7è édition du CHAN 2023. Montant respectif alloué 235.000 USD et 910.500 USD logés à la Rawbank.

Par ailleurs, dans le communiqué de presse sus évoqué, le ministère des finances informait en même temps l’opinion nationale que son objectif n’était nullement de tuer le sport congolais comme le prétendent certains calomniateurs (sic). Il s’agissait tout simplement de se conformer aux principes modernes de gestion des finances publiques et mettre de l’ordre dans ce secteur, dans l’intérêt de tous.

Et en son temps, nous nous sommes interrogés sur ce qu’attendait le ministère des finances lorsqu’il soulignait il s’agit tout simplement de se conformer aux principes modernes de gestion des finances publiques et mettre de l’ordre dans ce secteur, dans l’intérêt de tous (resic).

Comment peut-on parler des principes modernes de gestion des finances publiques et mettre de l’ordre dans ce secteur du sport lorsque les Léopards/football n’avaient pas encore fini leur mission mais ils avaient 910.500 USD logés à la Rawbank ? Cette manière de faire et d’agir nous a réconfortés sur les privilèges exagérés que ne cesse de bénéficier le football par rapport aux autres disciplines sportives.

La gente féminine quantité négligeable en RDC ? 

La question mérite d’être posée car la gente féminine est négligée, marginalisée et l’on lui accorde que peu d’attention. Nombreux compatriotes ignorent qu’à ce jour, la RDC compte déjà deux qualifiées dames pour les Jeux Olympiques Paris 2024. Il s’agit de la boxeuse Marcelat Sakobi et la judokate Sona Chanceline -78 kg dames. Aucune prise en charge n’est assurée à ces deux braves filles pour leur permettre une participation efficiente à ce grand rendez-vous planétaire.

Antoine Bolia




Partenariat Maroc-UE, “plus important que jamais dans le contexte géopolitique actuel” (Josep Borrell)

Le partenariat liant le Maroc et l’Union européenne est “plus important que jamais dans le contexte géopolitique actuel”, a affirmé le Haut Représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borell.

Le renforcement de ce partenariat stratégique a été au centre d’un entretien, mercredi, entre M. Borrell et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

“Nous avons discuté de la façon de donner un nouvel élan au partenariat UE-Maroc, plus important que jamais dans le contexte géopolitique actuel”, a indiqué, jeudi, le chef de la diplomatie européenne sur son compte X.

MM. Bourita et Borrell ont également échangé autour de plusieurs questions bilatérales et régionales.

Une référence dans la politique de voisinage de l’UE, Rabat et Bruxelles sont liés par un partenariat stratégique construit sur un socle solide de valeurs et de vision.

Le Maroc et l’UE, rappelle-t-on, avaient lancé le 27 juin 2019 à Bruxelles le “Partenariat euro-marocain de prospérité partagée”, un cadre statutaire qui régit les relations bilatérales axé autour de quatre espaces structurants. Il s’agit d’un espace de convergence des valeurs, un espace de convergence économique et de cohésion sociale, un espace de connaissances partagées et un espace de concertation politique et de coopération accrue en matière de sécurité, et deux axes fondamentaux à caractère horizontal, qui feront aussi l’objet d’actions opérationnelles spécifiques, à savoir une coopération en matière d’environnement et de lutte contre le changement climatique et une coopération en matière de mobilité et de migration, qui se renforceront mutuellement.