Staffan De Mistura en tournée régionale auprès des parties concernées par la résolution 2703 du Conseil de Sécurité

Le Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, a eu, le 4 avril 2024 à Rabat, des entretiens avec l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara marocain, M. Staffan De Mistura.

Ces entretiens se sont déroulés dans une atmosphère empreinte de franchise et un esprit positif et constructif.

Ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’une tournée régionale auprès des parties citées par la résolution 2703 du Conseil de Sécurité, en vue de relancer le processus politique des tables rondes avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du « polisario », en tant que seul cadre défini par les résolutions du Conseil de Sécurité pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable, et basée sur le compromis.

Ces entretiens se sont déroulés en présence de l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume du Maroc auprès de l’ONU, M. Omar Hilale.

A cette occasion, la délégation marocaine a rappelé les constantes de la position du Maroc, réaffirmées par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, au Secrétaire Général des Nations Unies, à savoir pas de processus en dehors du cadre des tables rondes défini par l’ONU, avec la pleine participation de l’Algérie ; Pas de solution en dehors de l’Initiative Marocaine d’Autonomie ; Pas de processus sérieux, au moment où le cessez-le-feu est violé quotidiennement par les milices du « polisario ».




Accusée de corruption, la présidente du Parlement sud-africain démissionne

La présidente du parlement d’Afrique du Sud a démissionné mercredi et a renoncé à son siège à la législature. Nosiviwe Mapisa-Nqakula est visée par des accusations de corruption. Mercredi, son parti l’ANC, a annoncé avoir reçu officiellement sa démission.

La justice avait rejeté mardi un recours en urgence de la présidente du Parlement, ouvrant ainsi la voie à une possible arrestation de cette figure du parti au pouvoir. L’Afrique du Sud est à deux mois d’élections législatives cruciales.

La semaine dernière, les procureurs ont déclaré qu’ils avaient l’intention d’inculper le Président Nosiviwe Mapisa-Nqakula de corruption, l’accusant d’avoir reçu environ 135 000 $ en pots-de-vin d’un entrepreneur de la défense pendant ses trois années en tant que ministre de la Défense.

Elle aurait reçu les paiements entre décembre 2016 et juillet 2019, alors qu’un autre pot-de-vin, d’un montant de 105 000 $, n’a pas été versé.

Mapisa-Nqakula a annoncé dans un communiqué qu’elle a présenté sa démission, mais a insisté sur le fait qu’elle était innocente des accusations portées contre elle.

« J’ai pris cette décision consciente afin de consacrer mon temps et mon attention à l’enquête récemment annoncée contre moi par les organismes d’application de la loi de notre pays », a-t-elle déclaré. « Ma démission n’est en aucun cas une indication ou un aveu de culpabilité concernant les allégations portées contre moi. »

Les médias en Afrique du Sud affirment qu’à une occasion en février 2019, elle a reçu plus de 15 000 $ et une perruque lors d’une réunion au principal aéroport international du pays.

Le parti de Mapisa-Nqakula, le Congrès national africain, est en ballottage défavorable pour les élections législatives prochaines. Il pourrait perdre sa majorité dans un contexte de chômage élevé, de pauvreté croissante et de colère contre diverses allégations de corruption contre ses dirigeants.

Des sondages récents suggèrent que le parti pourrait recevoir moins de 50 % du soutien électoral – le niveau le plus bas depuis son arrivée au pouvoir lors du premier vote multipartite du pays à la fin de l’apartheid en 1994.

Après l’annonce de Mapisa-Nqakula, il n’était toujours pas clair si elle serait placée en détention ou si elle se rendrait aux autorités de son plein gré, après que la Haute Cour de North Gauteng ait rejeté sa requête qui éviterait son arrestation.

By Ali Bamba




Nord-Kivu : 74 victimes des mines anti-personnels enregistrées depuis le début de l’année 2024

La journée internationale de sensibilisation au problème des mines antipersonnel est célébrée ce jeudi 4 Avril 2024. La province du Nord-Kivu se joint à la communauté internationale pour réaffirmer son engagement à protéger les vies et à consolider la paix. Cette année, le thème choisi est “Protégeons les vies et consolidons la paix”, un message particulièrement pertinent pour une région qui a tant souffert des conflits armés.

 

La Synergie lutte anti-mine en province du Nord-Kivu a enregistré 74 victimes d’engins explosifs de guerre depuis le début de l’année, dont 33 décès. Ces chiffres alarmants soulignent la nécessité d’une action urgente pour déminer la région et protéger les populations civiles.

 

Pour le président de la Sylam, Marion Ngavo, la présence de ces mines continue d’entraver le développement socio-économique de la province et de limiter l’accès aux services de base pour les populations affectées.

 

En cette journée internationale, la Synergie lutte anti-mine appelle la communauté internationale à redoubler d’efforts pour soutenir les actions de déminage, d’éducation aux risques des mines et d’assistance aux victimes car la solidarité et la collaboration internationales sont essentielles pour mettre fin au fléau des mines antipersonnel et construire un avenir de paix et de prospérité pour le Nord-Kivu.

 

Orchidée




Maï-Ndombe: La gouverneur Rita Bola signe deux arrêtés d’attribution gratuite des concessions forestières aux communautés locales du territoire de Kiri

C’était une brève cérémonie qui a consisté le mercredi 03 Avril 2024, à la signature des arrêtés qui ont attribué gratuitement des concessions de plus de 5 mille hectares aux communautés Booto et Pengolongo dans le territoire de Kiri, province de Maï-Ndombe.

Rita Bola, gouverneur de province qui a signé ces arrêtés à partir de la ville de Kinshasa, en présence de son ministre provincial de l’environnement et du coordonnateur de la Dynamique des groupes des peuples Autochtones, a insisté sur le caractère gratuit et symbolique de l’attribution de ces concessions à ces communautés locales.

Pour la cheffe de l’exécutif provincial, ceci pour épargner les peuples Autochtones des conflits fonciers et coutumiers, mais aussi faciliter le développement communautaire.

Présent à la cérémonie, le coordonnateur de la Dynamique des groupes des peuples Autochtones, DGPA, Patrick Saïdi Hemodi a quant à lui, salué l’aboutissement heureux d’une longue démarche de près de 3 ans, visant à renforcer la gestion des ressources naturelles pour appuyer le développement de ces communautés. Pour lui, les arrêtés signés par Madame le gouverneur, vont sans nul doute contribuer à la préservation du droit des peuples Autochtones de la province de Maï-Ndombe en général, et du territoire de Kiri en particulier.

L’attribution des concessions forestières dont il est question, baissera tant soit peu les conflits en privilégiant la paix durable, mais aussi le progrès des communautés locales.

 

 

Mboshi




Christelle Muabilu qualifie la nomination de Madame Judith Tuluka de courageuse

Madame Christelle Muabilu, directeur général adjoint de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) rend un vibrant hommage au chef de l’État, le champion de la masculinité positive, pour avoir nommé Madame Judith Tuluka Suminwa au poste de Première ministre de la République démocratique du Congo.
Pour le numéro 2 de l’Occ, c’est une nomination courageuse de la part du Chef de l’Etat de voir la Congolaise occuper de plus en plus des postes de haute responsabilité. «  Cette nomination répond également au choix de la compétence de l’ex-Ministre du Plan qui a su tout au long de sa carrière incarner la science et la conscience en les mettant au service du peuple. Rassurez-vous du soutien de toutes les femmes de tous les secteurs en vue de la réussite de votre mandat », a dit Christelle Muabilu, et d’ajouter ceci : « Il y aura certes des difficultés liées au contexte de la guerre que traverse le pays et les défis socioéconomiques mais votre détermination et le soutien du peuple vous aideront à les surmonter ».
Enfin, le Directeur général adjoint de l’Occ appelle à la synergie de toutes les femmes pour démontrer à la face du monde que la femme congolaise mérite effectivement cette haute responsabilité.




Sahara: quand Abdelmadjid Tebboune tente de semer la fitna au sein de la Ligue arabe

Revue de presseAbdelmadjid Tebboune, président-marionnette installé à la Mouradia par le régime militaire algérien, ne peut s’empêcher de commettre des bêtises à chacune de ses sorties sur la télévision publique de son pays. Le week-end dernier, il s’est attaqué aux Emirats arabes unis et a dénaturé la position de la Ligue arabe quant à sa reconnaissance de la marocanité du Sahara, dans l’objectif de semer la fitna dans le monde arabe, où l’Algérie est plus que jamais isolée. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath.

Malgré l’embargo qui lui est imposé sur la diffusion en direct de ses sorties médiatiques et discours, généralement diffusés plus de 24 heures après leur réalisation à cause de ses bourdes qui exhalent l’ignorance crasse, le président algérien continue à s’attirer les foudres du monde entier. Alors que l’Algérie est en crise diplomatique avec la majorité de ses voisins arabes, africains et même européens, Tebboune a visé, samedi dernier, lors d’une interview télévisée, la Ligue arabe dont il a affirmé qu’aucune des décisions n’avaient jamais reconnu la marocanité du Sahara.

Dans son édition du mercredi 3 mars, le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia rapporte que la réponse de la Ligue arabe n’a pas tardé à travers certains médias, où certains responsables de la Ligue arabe ont fustigé les déclarations puériles, vues comme une tentative de créer la division au sein des rangs arabes.

Ces sources arabes estiment que les déclarations maladroites de Tebboune sur la reconnaissance par la Ligue arabe, en 1960, de la marocanité de la Mauritanie, qu’il a liées à celles de la reconnaissance de la marocanité du Sahara, visent à créer la zizanie entre les membres de la Ligue arabe. Et d’ajouter que de tels propos n’ont finalement pas d’importance du moment qu’ils proviennent du représentant d’un régime militaire habitué aux manœuvres malsaines, et totalement isolé dans son voisinage arabo-africain et même à l’intérieur de son pays, où il gouverne par la terreur pour éviter les manifestations anti-système du Hirak populaire.

Al Ahdath poursuit que, contrairement aux affirmations de Tebboune, la Ligue arabe a toujours soutenu la marocanité du Sahara à travers de nombreuses décisions, tout comme elle soutient les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU qui, depuis 2007, donnent la priorité au plan marocain d’autonomie au Sahara comme solution crédible en vue de mettre fin à ce différend factice.

C’est donc faute d’avoir pu influer sur les décisions de la Ligue arabe et de l’Union africaine qui s’est dessaisie du dossier du Sahara au profit exclusif de l’ONU, ou d’arrêter la dynamique des reconnaissances de la marocanité du Sahara et l’ouverture de dizaines de consulats dans les grandes villes des provinces sud du Royaume, que le régime algérien, ayant totalement perdu pied en Afrique, tente de cacher son échec en semant la fitna au sein du monde arabe.

Al Ahdath en conclut que le régime algérien a aujourd’hui brûlé toutes les cartes dont il se servait pour contrer les droits légitimes du Maroc sur son Sahara. Il ne lui reste qu’une presse aux ordres à travers laquelle il ne cesse d’annoncer des réalisations et des promesses imaginaires. Ainsi va le bateau ivre de l’Algérie nouvelle.

Par Mohamed Dey

chillaoui




Sahara : Le Conseil de Sécurité face au marasme du processus politique

Le Conseil de Sécurité s’apprête à entendre Staffan De Mistura et le chef de la MINURSO sur l’évolution de la situation au Sahara au moment où le processus politique est toujours au point mort. Décryptage.

La machine redémarre. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a programmé au cours du mois d’avril une séance de briefing pendant laquelle les Etats membres prendront acte des exposés de l’Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Sahara, Staffan De Mistura, et du Représentant spécial pour le Sahara et Chef de la MINURSO, Alexander Ivanko.

Il s’agit d’une réunion routinière tenue à huis clos. Les États membres prennent acte de l’évolution de la situation sur le terrain tout en menant des consultations. Rien de nouveau dans le fond sauf que cette réunion se tiendra pour la première fois en présence de l’Algérie qui siège au Conseil de Sécurité en tant que membre non permanent depuis janvier 2024. Alger y siègera pendant un an sachant que son mandat échoit en janvier 2025.

La MINURSO face à ses contraintes

Le patron de la MINURSO est censé éclairer le Conseil de Sécurité sur la situation sur le terrain au moment où les casques bleus peinent toujours à accomplir convenablement leur mission et à se déplacer librement dans la zone tampon à cause des obstacles dressés par le Polisario. Dans son rapport annuel, le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, a clairement souligné que les opérations de la MINURSO demeurent entravées, notamment en ce qui concerne la logistique et le réapprovisionnement. Les obstacles furent tellement nombreux en 2023 que les casques bleus ont failli cesser d’accomplir leur mission. Les restrictions imposées à la libre circulation furent telles que la mission onusienne était incapable de ravitailler ses bases d’opérations situées à l’Est du mur de sable. La menace était trop grande pour se hasarder à poursuivre les déplacements. Ce qui a poussé le personnel de la MINURSO à admettre finalement que la conduite des convois terrestres demeurait très risquée dans des circonstances pareilles. En témoigne ce qui s’est passé le 22 mars 2023, lorsqu’une vingtaine de miliciens du Polisario ont barré la route aux casques bleus dans la localité de Mehaires. Résultats des courses : les réserves de carburant des bases d’opérations situées à l’Est du mur de sable étaient quasiment épuisées.

Il a fallu un mois pour que le Polisario revienne à la raison pour cesser ses restrictions. Cette situation est jugée intolérable par le Maroc qui n’a jamais admis les agissements du Polisario. L’ambassadeur permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a fait clairement savoir que le Royaume ne manquerait pas d’agir pour sécuriser la zone tampon si la MINURSO y était chassée par le front séparatiste. Lequel ne s’embarrasse pas de reconnaître ses torts quand il est en difficulté sur le plan politique où il n’a eu de cesse d’accumuler les camouflets.

De Mistura et le syndrome syrien !

Le processus politique sera au cœur de l’exposé de Staffan De Mistura qui devrait rendre compte de l’évolution du conflit et de la série de consultations qu’il a menées auprès de l’ensemble des acteurs concernés, y compris de son déplacement controversé en Afrique du Sud. Un déplacement réprouvé par la diplomatie marocaine qui s’est indignée de voir l’émissaire onusien aller à Pretoria sans la consulter. C’est ce qu’on apprend d’une interview accordée, le 3 février, par Omar Hilale à la MAP.

Le Maroc a jugé que l’Afrique du Sud, qui se range partiellement derrière l’Algérie et le Polisario, n’est pas concernée par le conflit et qu’elle n’a aucune légitimité d’y fourrer son nez. Ce “faux pas” de l’émissaire de l’ONU a entaché son image aux yeux du Maroc d’autant plus que les explications de l’ONU, par l’intermédiaire du porte-parole du Secrétaire Général, Stéphane Dujarric, n’étaient pas convaincantes, n’ayant apporté aucun éclairage sur les motivations concrètes de De Mistura.

Loin des discours officiels, on dit qu’il est déjà disqualifié puisqu’il n’a pas pu atteindre le moindre objectif de sa nomination en trois ans de travail qui n’ont finalement débouché sur aucune avancée concrète sur le plan politique. Staffan De Mistura, un des diplomates les plus respectés dans les salons onusiens, semble égaré et avoir le syndrome syrien. Tout le monde se rappelle son fiasco dans le bourbier syrien où il a été médiateur. En 2018, il est revenu les mains vides d’une série de consultations marathoniennes avec l’opposition syrienne du régime de Bachar El Assad. A moins qu’il puisse trouver une solution miraculeuse, la relance du processus des tables rondes qui demeure l’objectif suprême reste, pour l’instant, loin de portée. De Mistura a, toutefois, pu mener avec succès, du 27 au 31 mars 2023 à New York, des consultations informelles avec l’ensemble des parties concernées, à savoir le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie, ainsi qu’avec les membres du Groupe des amis du Sahara tels que la France, la Russie, l’Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis. C’est l’unique réalisation palpable de l’émissaire onusien qui donne, pour autant, l’impression de tourner en rond.

Selon un communiqué des Nations Unies, les membres du Conseil de Sécurité devraient durant ces consultations examiner le processus politique et les perspectives de son relancement. “L’enjeu est de savoir comment amener toutes les parties à la table des négociations”, souligne la même source. L’émissaire onusien a, jusqu’à présent, échoué à relancer le processus des tables rondes tel que prôné par les Résolutions du Conseil de Sécurité. De Mistura se heurte au refus catégorique de l’Algérie d’y participer au moment où le Polisario est en perte de crédibilité après son retrait de l’accord de cessez-le-feu, en 2020, et son recours aux attentats terroristes.

Radicalisation du Polisario

La radicalisation de plus de plus visible du front séparatiste inquiète les Nations Unies, selon lesquelles la situation au Sahara a continué à se caractériser par “des tensions et des hostilités de faible intensité”. Incapable de mener la guerre fictive qu’il ne cesse de vendre sur les médias et neutralisé face au mur de la défense, le Polisario, rappelons-le, a multiplié les attaques terroristes, dont celle du 29 octobre contre Smara qui a fait quatre victimes, dont un mort.

Rappelons que le 30 octobre 2023, le Conseil de Sécurité a adopté la Résolution 2703, renouvelant le mandat de la MINURSO pour une année supplémentaire, jusqu’au 31 octobre, avec 13 voix pour et deux abstentions. Le Mozambique et la Russie s’étaient opposés au texte de la Résolution rédigé par les Etats-Unis. Moscou a appelé à des négociations directes tandis que la France et les Etats-Unis, qui soutiennent le plan d’autonomie, plaident pour la reprise des tables rondes. En agonie, ce processus lancé par l’ancien envoyé personnel, Horst Köhler, en 2018 et 2019, peine à ressusciter puisque l’Algérie, principale partie au conflit, refuse d’y prendre part à nouveau sous prétexte qu’il soit obsolète. Convaincre l’Algérie demeure le plus grand défi de De Mistura.

Rédigé par Anass Machloukh




TPM : Baggio Siadi mis à pied

La direction du TP Mazembe a pris la décision d’une mise à pied concernant le gardien Baggio Siadi. Ce joueur s’est caractérisé par des attitudes incorrectes sur le terrain et en dehors. Des absences et des retards aux entraînements, insubordination vis-à-vis de sa hiérarchie.

Le club tient à manifester son soutien à toutes les personnes qui ont pu se sentir offensées par des propos publiés sur les réseaux sociaux du joueur et contraires à toutes les valeurs du TPM.




Infirmerie : Reprise à Kamalondo, le point sur les blessés

Les Corbeaux ont repris du service ce lundi dans la matinée. L’objectif en lançant cette semaine, est évidemment de préparer le match retour de la Ligue des Champions au programme de samedi prochain à Luanda.

A Kamalondo, ce lundi 1er avril, trois joueurs (Joël Beya, Cheikh Fofana et Ibrahima Keita) étaient dispensés. Tous trois ont été remplacés samedi dernier suite à des blessures. Aussitôt le briefing du coach fini, ils se sont rendus au centre médico-sportif pour des soins au lendemain des examens radiologiques passés dimanche.

Joël BEYA souffre d’un léger décollement à la cuisse qui ne l’empêchera d’être disponible pour la mission Luanda. Cheikh Fofana s’était fait marcher sur la cheville droite, il souffre d’une entorse modérée et a été mis au repos jusqu’à mercredi. Ibrahima Keita s’était aussi fait mal à la cuisse droite. L’international mauritanien a été pris en charge et devra se remettre au travail ce mardi.

Très sollicitée, l’équipe médicale travaille d’arrache-pied pour remettre les joueurs sur leurs deux jambes.




Contrat sino-congolais: La vérité à restituer sur le barrage de Busanga

D’une capacité de 240 MW, le barrage hydroélectrique deBusanga est, depuis son inauguration par le Président Félix Tshisekedi le 6 octobre 2023, le premier des 5 importants barrages hydroélectriques du Grand Katanga à alimenter l’industrie et les cités environnantes, en l’occurrence les centres urbains, périurbains et ruraux.

Commencés sur papier en 2010, les travaux de construction se sont achevés en 2022 entièrement financés par la partie chinoise dans le cadre du projet minier de SICOMINES S.A. issu de la Convention de Collaboration entre la RDC et la Chine conclu en 2008.

 

Le barrage hydroélectrique de Busanga est situé à 110 kilomètres de Kolwezi, au Lualaba, l’une des quatre provinces du Katanga avant le découpage territorial opéré en 2015.

 

Avant Busanga, le Katanga avait quatre barrages hydroélectriques construits tous sous la colonisation, en l’occurrence : Mwadingusha en 1929 avec une capacité de production de 71 MW ; il  n’en délivre que 24 ;  Nzilo érigé en en 1954 avec une capacité de production de 100 MW ; il  n’en rend que 75 MW ; Koni construit en 1955 avec une capacité de production de 42 MW ; il n’en produit que 14 et

 

Totalement pris en charge par l’ingénierie chinoise 

 

La vérité bonne à restituer est qu’en arrivant sur le site de Busanga en 2010, les Chinois n’avaient pas trouvé une infrastructure ayant autrefois fonctionné et/ou aux arrêts. Les travaux de construction ont démarré en 2017. Ils ont pris 5 ans pour l’aménagement et les équipements.

On ne peut pas faire une impasse sur cette réalité pour amener l’opinion à croire que la partie chinoise aurait occupé les installations Busanga préalablement aménagées. Le site avait été totalement pris en charge par l’ingénierie chinoise.

Trois raisons avaient convaincu les investisseurs chinois pour réaliser cette infrastructure.

Primo : permettre à la SICOMINES S.A. d’atteindre sa capacité annuelle de production, à savoir 250.000 tonnes de cuivre. Autrement, il s’avérait quasiment impossible pour la joint-venture de droit congolais d’y parvenir.

 

Secundo : impliquer les investisseurs chinois et congolais dans l’exploitation du barrage, en l’occurrence China Railway Resources Group Co., Ltd. («CRR») et Power China Resources Limited (« PCR ») parmi les premiers ; Gécaminesnotamment parmi les seconds.

Tertio, procéder à la répartition de la production dont une partie pour l’exploitation minière et une autre pour la SNEL en faveur particulièrement des communautés locales. Il a permis, par exemple, de promouvoir des initiatives locales en termes, entre autres, de l’emploi (pas mois de 3.000 postes pourvus), de formation des compétences opérationnelles, d’augmentation des revenus, bref d’amélioration des conditions de vie des populations.

Au final, le barrage de Busanga est actuellement le plus automatisé du pays en termes de production, de transport, de distribution et de gestion, et cela grâce à la coopération gagnant-gagnant établie entre Kinshasa et Pékin.

 

Simon Kasongo/Cp