Nomination de la première ministre : “Judith Suminwa est la version féminine de Sama Lukonde”, dixit Prince Epenge

Pour la coalition Lamuka, la nomination de Judith Suminwa comme premier ministre est un non événement.

Selon Prince Epenge, président du parti ADD-Congo et communicateur de Lamuka, la nouvelle cheffe de l’exécutif central est la version féminine de Sama Lukonde, une personne effacée qui ne fera pas l’ombre à Félix Tshisekedi.

“Madame, Judith, est la version féminine de Sama Lukonde, une personne effacée pour ne pas faire l’ombre à Félix TSHILOMBO, c’est un fusible que Félix pourra faire sauter et faire porter tous les échecs, du reste, Mme Judith n’est pas politiquement vierge car elle a été ministre du Plan avec les résultats chaotiques que l’on connaît dans le suivi des projets” a dit Prince Epenge

 

Notons que la nouvelle première ministre était jusqu’à sa nomination, ministre du plan, qui a piloté le PDL- 145 territoires.

 

 

Loup solitaire




Le pouvoir d’achat des Kinois est très menace par la hausse des prix

Il y a dix ans, le prix du transport en commun dans la ville province de Kinshasa était de 500 francs congolais. L’Hôtel de ville y veillait. Aujourd’hui, la course par moto par exemple, se négocie autour de 5000 fc sur des longues distances et de 2000 fc ou 1500 sur des courtes distances. Le billet de 500 fc n’est plus accepté dans le transporteur urbain, sauf dans les bus transco qui du reste sont très rares.

Le prix de transport en commun à Kinshasa, dépend des humeurs des chauffeurs et des receveurs qui font la loi. Visiblement, ce sont des ratés de la vie sans éducation qui manquent du respect aux responsables des familles. La population kinoise est abandonnée à son propre compte et n’a pas de choix.

 

Chaque jour aux heures de pointe, on observe à travers la capitale, des colonnes de personnes, figures anxieuses, très pressées, qui longent les artères principales de la ville, à la recherche d’un moyen de locomotion pour atteindre le lieu de travail ou retourner à domicile. Un véritable calvaire.

Dans le ville de Kinshasa, on estime à 90 pourcent le nombre des véhicules de transport en commun appartiennent aux privés. Le bus transco ne suffit pas pour faire face à la demande d’une population urbaine en progression géométrique. Environ 12 millions d’habitants.

Selon les démographes, cette population pourrait atteindre 15 millions d’ici à l’an 2034. Et la question de transport en commun se posera avec plus d’acuité. Plus la population de Kinshasa augmentera, plus le prix de transport en commun augmentera de plus en plus en vertu de la loi de l’offre et de la demande de transport.

 

 

L’épineuse question de l’érosion monétaire et la perte du pouvoir d’achat du franc congolais

 

Depuis son lancement le 30 juin 1998 sous le régime de l’AFDL, Le taux de change est passé de 1.43 fc pour un dollar américain à 43 FC en 2001 lors de l’assassinat de MZEE, puis à 560 FC en 2006 sous gizenga antoine. Quand Adolphe Muzito avait remplacé Antoine Gizenga en 2006 ce taux était à 912 francs congolais pour un billet vert, il avait atteint 980 fc en 2012. Le taux de change est resté stationnaire sous le gouvernement Matata jusqu’en 2016 pour franchir la barre de 1000 FC sous le gouvernement Samy Badibanga. Ce taux avait approché 1900FC sous le gouvernement Bruno Tshibala jusqu’en 2018.

Depuis lors, le taux de change n’a cessé d’augmenter sous le gouvernement Michel Sama Lokonde au cours du premier quinquennat du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Depuis le 20 Janvier 2024, le président Félix Tshisekedi a entamé son deuxième quinquennat sous la barre de 2200 fc pour un dollar américain.

Selon les experts en théorie monétaire, si les politiques monétaires demeurent inchangées « ceteri paribus » le taux de change pourrait franchir la barre de 5000 francs congolais d’ici fin juin 2024.

 

 

Effet de substitution et effet de revenu

Lors que les prix augmentent sur le marché des biens et des services, cette augmentation produit deux effets en économie, à savoir l’effet de substitution et l’effet de revenu.

Effet de substitution. Un consommateur habitué à acheter de la viande de porc ou autres charcuteries, sera obligé de choisir un bien qui coûte moins cher. Ce choix va le situer sur une courbe d’indifférence ou d’utilité inférieure, parce qu’il va tirer une satisfaction de loin inférieure

Comme les prix augmentent continuellement, un gagne petit va se contenter de consommer des biens giffen ou biens inférieurs comme les matembele ou ngayingayi, il va entrer la classe sociale des pauvres.

Effet de revenu. Chaque consommateur ou ménage dispose d’un budget mensuel, pour un nombre déterminé des personnes. A supposer qu’il vive dans une tranche de revenu nominal de 100 dollars américains de salaire mensuel. Si les prix venaient à augmenter dans une certaine proportion, et que son revenu nominal demeure constant, il y a effet de revenu dans ce sens que son pouvoir d’achat va diminuer proportionnellement à la hausse des prix sur les marchés. IL va devenir pauvre parce que, une partie de son revenu lui est amputé par la hausse des prix.

D’une façon générale, la hausse de prix diminue le pouvoir d’achat du franc congolais rimé au dollar. Tu ne peux plus acquérir la même quantité de fufu. Parce que le bien que tu as acquis avant la hausse des prix coûte trois fois plus cher, il faut réunir plusieurs billets de banque pour en avoir. En 1998, à Kinshasa, chaque ménage kinois pouvait se procurer quatre bols de fufu de manioc avec 1 fc Aujourd’hui, pour acquérir la même quantité de fufu, il faut avoir quatre mille francs congolais. Le taux de dépréciation monétaire est très élevé.

Si les dirigeants politiques ne protègent pas le pouvoir d’achat de la population, beaucoup de congolais vont connaitre la pauvreté. Comme les dirigeants politiques accèdent facilement à toutes les commodités de la vie et que, leur niveau des dépenses dépasserait 500 dollars par jour, ils ne peuvent pas sentir la hausse des prix. Selon nos sources généralement quelconques, un député congolais toucherait un revenu mensuel de 15000 dollars américains, soit un niveau de dépenses de 500 dollars par jour peu importe le nombre des personnes à sa charge.

On peut dire qu’en réalité, c’est un petit nombre de personnes qui ont accès à toutes les commodités de la vie, notamment les dirigeants politiques et les hommes d’affaires. L’expression avoir accès à toutes les commodités de la vie concerne toute personne qui est à l’abri des besoins. Cette classe aisée, ne dépasse pas 20 pourcent de la population, dans la ville de Kinshasa.

On peut estimer à 90 pourcent la population de Kinshasa qui vit dans la pauvreté alimentaire et monétaire et qui doit faire face à la hausse des prix. Leurs plans de dépenses sont perturbés chaque jour par les transporteurs privés sans oublier une autre peste de la société, les chauffeurs motos qui font beaucoup d’accidents mortels.

Une autre notion est celle de l’utilité. L’utilité marginale d’un billet de cent dollar pourrait être de un pourcent pour un DG d’entreprise ou encore pour un député congolais, alors qu’un citoyen lambda payerait son loyer avec cent dollar américain à Kasavubu ou à Masina. Un billet de cent dollars c’est le carburant du député ou du kamundele avec de la shikwange pour quatre personnes. Les dirigeants politiques sont appelés à revoir la clef de répartition du revenu national afin de donner un certain pouvoir d’achat à la population et, Contrôler périodiquement le tarif de transport en commun et sanctionner publiquement les transporteurs véreux qui exploitent honteusement la population kinoise.

 

Alex Tutukala Kibambe

Journaliste Economique.




ONEM : Tshisekedi lance la matinée de l’emploi 

Ce mercredi à Kinshasa, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux de la matinée de l’emploi organisée par l’Office national de l’emploi (ONEM) pour la création d’un avenir professionnel solide en République Démocratique du Congo (RDC).

« Cet événement découle de la vision du Président Tshisekedi de créer plus de 6,4 millions d’emplois à l’horizon 2028, en accélérant notamment la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes », a fait savoir la ministre sortante de l’Emploi, Mme Claudine Ndusi.

Prenant la parole, le Chef de l’État est revenu sur l’importance de l’événement du jour : « l’intérêt particulier que j’accorde à cette question de l’emploi justifie à lui seul ma présence en ce lieu. Je suis déterminé à faire de mon engagement, de créer plus d’emplois, une réalité vivante durant ce quinquennat ».

Pour sa part, Fanon Beya, Directeur général de l’ONEM a salué la clairvoyance du Président de la République pour avoir « fait de l’emploi le premier de ses 6 objectifs quinquennaux. Il a relevé que « placer l’emploi parmi les priorités de développement en RDC est une première dans l’histoire du pays ».

Lors de son investiture le 20 janvier 2024 au Stade des Martyrs, à Kinshasa, le Président Tshisekedi avait affirmé que son nouveau mandat avait entre autres pour but « de créer plus d’emplois en accélérant la promotion de l’entrepreneuriat notamment celui des jeunes ».

L’ONEM est un organe de régulation du marché de l’emploi en RDC. Il a pour mission l’enregistrement des demandeurs d’emploi, la délivrance des cartes de demandeurs, le visa de contrat de travail, la prospection d’offres d’emploi, la collecte, le traitement et la diffusion des statistiques liées au marché de l’emploi en RDC.




Mes félicitations




RDC : Le président Félix Thsisekedi lance la matinée de l’emploi E PRÉSIDENT FÉLIX de l’Onem 

Le Chef de l’État, Félix Tshisekedi a présidé ce mercredi 03 Avril, la cérémonie d’ouverture des travaux de la matinée de l’emploi organisée par l’Office national de l’emploi ONEM, pour la création d’un avenir professionnel solide en République Démocratique du Congo.

«Cet événement découle de la vision du Président Tshisekedi de créer plus de 6,4 millions d’emplois à l’horizon 2028, en accélérant notamment la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes », a fait savoir la ministre sortante de l’Emploi, Claudine Ndusi.

Dans son mot, le Chef de l’État est revenu sur l’importance de l’événement du jour .

« l’intérêt particulier que j’accorde à cette question de l’emploi justifie à lui seul ma présence en ce lieu. Je suis déterminé à faire de mon engagement, de créer plus d’emplois, une réalité vivante durant ce quinquennat », a fait savoir le président de la République.

Pour sa part, Fanon Beya, Directeur général de l’ONEM a salué la clairvoyance du Président de la République pour avoir fait de l’emploi le premier de ses 6 objectifs quinquennaux. Il a relevé que placer l’emploi parmi les priorités de développement en RDC est une première dans l’histoire du pays.

Rappelons que lors de son investiture le 20 janvier 2024 au Stade des Martyrs, à Kinshasa, le Président Tshisekedi avait affirmé que son nouveau mandat avait entre autres pour but de créer plus d’emplois en accélérant la promotion de l’entrepreneuriat notamment celui des jeunes.

 

L’ONEM, organe de régulation du marché de l’emploi en RDC, qui a pour mission l’enregistrement des demandeurs d’emploi, la délivrance des cartes de demandeurs, le visa de contrat de travail, la prospection d’offres d’emploi, la collecte, le traitement et la diffusion des statistiques liées au marché de l’emploi en RDC.

 

 

Mboshi




Message de Félicitations à Son Excellence Madame le Premier Ministre de la République Démocratique du Congo, Mme JUDITH TULUKA SUMINWA. 

C’est avec joie que j’ai appris votre élévation au rang du Premier Ministre par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi. Vous êtes la première femme congolaise à occuper ce poste prestigieux depuis l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale.

Votre nomination constitue à la fois une reconnaissance à l’égard de la femme congolaise victime des plusieurs atrocités d’une part et une grande responsabilité en ce moment où notre pays est agressé à l’est du pays d’autre part.

Que ce mandat soit un succès total. Que notre Dieu guide chaque action que vous mènerez durant ce mandat en vue d’ amener notre pays vers la paix et le développement.

En tant qu’ancien ministre du Plan, Gouvernement Sama 2, votre professionnalisme n’est plus à prouver. C’ est ce qui a conduit le Président de la République à vous choisir parmi tant des femmes et hommes que compte la République.

Je vous souhaite un fructueux mandat et que l’Eternel vous guide pour le bien de la nation. Vous aurez notre soutien total dans toutes vos actions en faveur de notre peuple.

Pour la MRRC

BOLOZI BOMBOKO MBOLI Didier,

PRÉSIDENT NATIONAL




Ituri : une attaque armée fait un mort et un autre grièvement blessé à Mambasa

Des hommes armés qui seraient des miliciens Maï-maï ont attaqué le village de Mahulo, situé au Sud du territoire de Mambasa dans la province de l’Ituri.

Selon John Vuleveryo, coordinateur de l’ONG Convention pour le respect des droits humains CRDH évoluant à Mambasa, ces miliciens voulaient récupérer de force le carré minier d’or où était loger les expatriés Chinois qui exploitent cet espace.

Il dresse un bilan d’un chinois tué par balle et un autre grièvement blessé, conduit dans une structure sanitaire au côté d’une importante somme d’argent et quantité de l’or emportées par ces miliciens.

« C’était vers 23 heures que les éléments Maï-maï ont attaqué le site minier de Mahulo exploité par les expatriés Chinois dans la chefferie de Babila-Babombi en territoire de Mambasa. Ceux-ci avaient bien-sûr l’objectif de ravir des matières précieuses exploitées par les sujets Chinois. Pour l’instant le blessé poursuit avec des soins dans une structure sanitaire vers Biakato», explique John Vuleveryo.

Ce défenseur des droits humains déplore par ailleurs que certaines entreprises et sociétés d’exploitation qui utilisent les étrangers ne contribuent rien sur le développement du milieu où les travaux s’effectuent. Il appelle les autorités oeuvrant dans le secteur minier de revoir les contrats autorisant l’exploitation des matières premières afin de réserver quelques pourcentages à la population locale pour l’émergence de l’entité.

Alain Wayire/ Béni




Recherche scientifique: Les académiciens reprennent le travail

L’année académique 2024-2025 est déjà effective en République démocratique du Congo. A cet effet, les académiciens qui font partie de la société savante au Congo, viennent d’emboîter le pas aux étudiants qui ont déjà repris le chemin de l’université.

L’ouverture officielle de leur année académique 2024 a eu lieu le week-end dernier à l’amphithéâtre du ministère des affaires étrangères. Ils étaient une quinzaine des professeurs dont une femme, tous vêtus de toges spéciales singulières distinctes d’autres corps de métiers.

Parmi ces têtes couronnées, le célèbre chercheur, Jean Jacques Muyembe, qui est en même temps leur doyen.

Une autre présence très remarquée au cours de cette cérémonie de haute portée scientifique ayant rassemblé la crème scientifique de la République démocratique du Congo, est celle du ministre de la recherche scientifique et Innovation technologique, Dr Gilbert Kabanda Kurhenga lui-même aussi universitaire.

De la prise de parole du ministre Kabanda qui, ayant remonté dans les années 80 au plus fort du régime Mobutu jusqu’au régime de Joseph Kabila, en passant par celui de Laurent Désiré Kabila, a peint un tableau pas du tout reluisant du fonctionnement des classes dirigeantes de la communauté nationale en grandes difficultés de tous ordres et à mal des solutions pour résoudre les problèmes d’ordre sociétal pendants ou courants.

Le ministre Kabanda a lancé un message pathétique et patriotique au double plan des sciences exactes et des sciences humaines, à savoir chercher et trouver les solutions à même de permettre aux Congolais de consommer congolais à base de richesses propres en sol et en sous-sol mais aussi les solutions pouvant venir à bout des faiblesses morales et de déficit managérial des cadres congolais.

Pour le coup, le ministre Kabanda a annoncé aux académiciens la tenue au mois d’août 2024 du deuxième forum du génie scientifique congolais.

Bernetel Makambo




Election des gouverneurs et vice-gouveneurs: Déo Kasongo dépose son recours à la Cour d’Appel de Kin/Gombe

Ecarté par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le candidat Déo Kasongo s’en remet à la justice congolaise au sujet de sa candidature à l’élection des gouverneurs pour la ville province de Kinshasa.

Accusé d’avoir déposé sa candidature hors délai, Déo Kasongo s’attend à une réhabilitation.

Ses avocats étaient lundi dans les locaux de la Haute Cour où ils ont introduit un recours à la Cour d’Appel de la Gombe portant annulation de la décision “inique” de la Centrale électorale.

Ainsi, la Cour d’Appel a jusqu’au 6 avril pour se prononcer sur les différents contentieux.

Pressenti favori à ces scrutins, le jeune entrepreneur Déo Kasongo dit avoir un projet ambitieux pour la ville de Kinshasa. Il continue donc de croire en la justice de son pays pour dire le bon droit.

Signalons qu’il y a eu 231 candidatures qui ont été validées sur les 237 en lice pour les élections des gouverneurs et vice-gouverneurs en ce qui concerne l’ensemble du territoire national, soit 97%, dont six candidatures ont été déclarées irrecevables par la Commission électorale indépendante (CENI), soit 3%. Ces élections ne concernent pas les provinces de l’Ituri et Nord-Kivu placées sous état de siège.

Bernetel Makambo




Prétendu soutien de Joseph Kabila à l’AFC/M23: Christophe Lutundula : ”Ancien Chef de l’État ou non, il y a les lois de la République”

Le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a réagi à la question sur une relation qui lierait l’ancien président congolais, Joseph Kabila et la rébellion dans l’Est de la RDC. Sans affirmer cette révélation, le chef de la diplomatie congolaise a seulement rappelé que le code pénal condamne la rébellion ou toute collision avec toute puissance étrangère.

“Nous ne sommes pas des dupes, nous connaissons tout, il y a des formations qui se passent maintenant, il y a des armes qui sont achetées, et nous nous préparons en conséquence”, a-t-il fait savoir de prime à bord.

Ainsi, avec l’adhésion massive des cadres du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de Joseph Kabila à l’Alliance du Fleuve Congo (AFC/M23) de Corneille Nangaa, le patron de la diplomatie congolaise affirme que les services de sécurité travaillent pour déceler les collisions et trahisons internes.

“Il est curieux de voir que les partisans de l’ancien chef d’Etat adhèrent à un mouvement rebelle, et ils ne se cachent pas, ils le disent. Les services de sécurité ne sont pas pour rien, ils travaillent, et il y a des informations que nous avons, que nous sommes en train de vérifier. Il y a des éléments qui sont même en termes techniques des renseignements qu’il faut croire, qu’il y a quand même des collisions internes, des trahisons par rapport à ce mouvement que le Rwanda est en train de monter”.

Les lois de la République existent

Quant à la prétendue complicité de l’ancien président de la République, comme l’a dit Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’Udps, Lutundula brandit les lois du pays.

“Que ça soit le président Kabila, j’ai beaucoup du respect pour lui, que ça soit tout autre congolais, chacun sait ce qu’il fait. La rébellion, il y a le Code pénal. L’alliance Fleuve Congo a fait alliance avec le M23, qui est soutenu, connu par tous, par un pays étranger, le Rwanda, c’est une trahison, il y a des lois de la République pour ça… Ancien Chef de l’Etat ou non, il y a les lois de la République… Il n’y a que lui qui peut confirmer l’information. Nous nous sommes en train d’enquêter et il y a déjà les éléments des services”, a-t-il martelé.

Quid des travaux préparatoires de Luanda

Quant aux travaux préparatoires de Luanda, en perspectives de la rencontre Tshisekedi-Kagame, où il est prévu une seconde rencontre avec la partie rwandaise, le VPM Christophe Lutundula a fait savoir que “c’est une rencontre préparatoire qui donnera de la matière au têtê-à-tête entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame”. Ainsi pour lui, la condition pour la RDC reste la même : “le retrait des troupes rwandaises sur le sol congolais”.

« Nous avons privilégié la cessation des hostilités qui globalement comprennent la fin de la guerre et surtout le rrtrait des troupes rwandaises du territoire congolais. Pour nous c’est un élément essentiel pour un dialogue constructif, et qui ne sera pas superficiel, mais qui va nous ramener par la suite à attaquer les questions qui sont dans le cahier des charges », souligne-t-il.

Félix Tshisekedi exige le retrait des forces rwandaises sur le sol congolais. Christophe Lutundula a précisé que : « ce que nous disons, ce n’est pas que les deux chefs d’Etat ne peuvent pas se rencontrer, mais cette rencontre aura comme matière prioritaire la question du retrait. Le président Tshisekedi l’a dit, nous n’accepterons pas l’infamie de négocier sous occupation. Aujourd’hui, il ne fait aucun doute que le Rwanda a la plus grande responsabilité dans la crise sécurité et que les troupes rwandaises sont au Congo. Donc si on veut créer les conditions nécessaires à un dialogue constructif qui va mettre fin à la crise, il faut que le Rwanda se retire de la RDC”.

Bernetel Makambo