RDC : la première ministre Judith Suminwa présentée aux militants de l’Udps par Augustin Kabuya

Un jour après sa nomination par le chef de l’État Félix Tshisekedi, la première ministre Judith Suminwa a été reçue ce mardi 02 Avril 2024, par le secrétaire général du parti présidentiel à la 10 ème rue dans la commune de Limete au siège du parti.

Reçue en qualité de la cheffe du gouvernement, Judith Suminwa a été également présentée aux militantes et militants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social. Un meeting de circonstance avait été improvisé en vue de permettre à la remplaçante de Sama Lukonde de saluer ses camarades et de leur inviter à soutenir le président de la République, ainsi que son gouvernement qui sera formé dans les tous prochains jours.

 

Judith Suminwa Tuluka a reconnu que la tâche n’est pas du tout facile, mais ensemble on peut parvenir à trouver des solutions aux maux qui rongent la République Démocratique du Congo, notamment, le social, la paix dans la partie Est du pays, l’économie en maîtrisant le taux de change et tant d’autres.

 

Dans sa communication en lingala, la désormais première femme des congolaises a promi de célébrer la clôture du mois de la femme avec toutes les mamans de l’Udps dans un bref délai. Elle a saisi cette occasion pour remercier encore le président de la République pour la confiance placée en sa personne, surtout pour sa qualité du champion de la masculinité positive, qui sait reconnaître la place et le rôle de la femme dans la société.

 

Prenant la parole à son tour, Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Udps a promi tout le soutien et l’accompagnement de son parti au nouveau leadership à la tête du gouvernement pour ainsi mettre fin aux antivaleurs qui ont caractérisé la gestion de la chose publique.

 

Il a expliqué aux membres du parti présents au siège que l’Udps n’a pas eu la primature pour saigner la caisse de l’état, mais plutôt servir la population, donc servir la République.

 

“L’Udps a pris le pouvoir pour corriger les erreurs du passé “, a-t-il renchérit.

 

Rappelons que c’est depuis le 01 Avril que le pays a une nouvelle personne à la tête du gouvernement, en remplacement de Jean Michel Sama Lukonde. Il s’agit de madame le premier ministre Judith Suminwa Tuluka, originaire du Kongo Central dans le territoire de Songololo, mère de deux enfants.

 

 

Mboshi




Scrutins combinés du 20 décembre 2023: La CENI salue la bravoure de vaillantes femmes victimes des violences électorales

Le 2e Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara, a représenté le Président de l’institution, Denis Kadima (empêché), à la cérémonie de clôture du mois de la femme organisée à la salle Abbé Apollinaire Malu-Malu à laquelle prenaient part notamment les membres de l’assemblée plénière de la Centrale électorale.

Occasion pour la CENI, par la voix de son 2e Vice-Président, de manifester, haut et fort, devant un parterre d’invités, sa solidarité à l’endroit des victimes des violences électorales, dans certains coins de la République. Il a salué leur bravoure pour avoir affronté et surmonté ces pénibles épreuves lors du déroulement des scrutins combinés du 20 décembre 2023.

Non sans avoir rappelé le contexte de la célébration de ce mois dédié à la gent féminine (68e du nom) commémorée au niveau national sous le thème ‘’Accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et filles dans la paix pour un Congo paritaire’’, en communion avec les femmes et filles résidant, en particulier, dans la partie orientale du pays victimes des affres de la guerre si injustement imposée à la RDC par des ennemis de la paix et de l’évolution positive des pratiques démocratiques observées dans le pays.

Dénonçant, par ailleurs, avec vigueur les actes de barbarie perpétrés au cours de cette journée électorale, Didi Manara a sollicité de la part des instances judiciaires la traque systématique des auteurs de ces infractions pour qu’ils ne se reproduisent plus.

Il a mis en évidence particulièrement la vaillance de ces femmes, agents, candidates et observatrices électorales ayant subi toutes sortes de sévices corporels publiquement alors qu’elles ne remplissaient que leur devoir.

« Finalement ce que la CENI redoute est que ces agissements adieux perpétrés contre elles et toutes les autres personnes vulnérables ne soient pas à la base de leur démobilisation et refus de participer aux prochaines échéances électorales. Et pourtant, dans la stratégie visant l’inclusion effective des femmes, jeunes, personnes vivant avec handicap et peuples autochtones, nous sommes, avec la participation de nos partenaires et du gouvernement, dans une lancée ascendante », a souligné le 2e Vice-Président.

En leur suggérant de ne pas bloquer leurs ambitions et de se transcender, parce que capables de réaliser les exploits, Didi Manara les a exhortées plutôt à persévérer.

« J’invite les Congolaises à différents niveaux du processus électoral pour leur participation et représentation accrues dans les institutions de la République », a-t-il exhorté félicitant, de vive voix, particulièrement celles qu’il a qualifiées « d’héroïnes ayant osé et celles qui ont été élues avec succès aux échéances électorales de décembre 2023 de continuer à croire en elles ».

Pour leur part deux membres de la plénière, Adine d’or Omokoko a retracé l’historique de cette commémoration, son impact et son rapport avec les élections, tandis que Joséphine Ngalula Kabeya a formulé des recommandations préconisant, entre autres, d’éviter d’impliquer les directeurs d’écoles dans le processus comme agents électoraux.

Elle a appelé les partis politiques à sensibiliser leurs militants au respect des lois et procédures en lien avec les élections en ravitaillant, au mieux, les forces de l’ordre pour bien exercer leur rôle de sécuriser les agents et les électeurs.

Ces différentes interventions ont été entrecoupées de quelques témoignages des victimes, encore sous le choc, qui ont ému l’assistance au regard de la brutalité dont ont fait usage les auteurs de cette barbarie allant jusqu’à dénuder certaines qu’ils ont traînées publiquement dont beaucoup en gardent des séquelles traumatisantes.

Peu avant de clôturer la cérémonie, il a été procédé à la remise, à titre symbolique, des trophées en guise d’encouragement à un échantillon des courageuses femmes concernées.

Le Quotidien




Opération « Panthère noire », nouvelle stratégie de la police contre le banditisme urbain

La montée exponentielle et la recrudescence de l’insécurité dans les milieux urbains de la République démocratique du Congo inquiète au plus haut niveau les autorités congolaises. Jadis limité à Kinshasa, le phénomène dit Kuluna s’est malheureusement généralisée à travers tout le pays. Actuellement, aucune ville n’est épargnée de ce problème social.

A Kinshasa, il ne se passe pas un jour sans que des cas de banditisme urbain soient enregistrés le jour comme la nuit. Des extorsions, des coups et blessures voire des cas des morts d’hommes sont devenus le lot quotidien de la population kinoise. Il en est de même pour l’intérieur du pays où des actes similaires sont enregistrés. Ce phénomène vient s’ajouter à la criminalité et autres actes de terrorisme existant depuis longtemps dans les milieux urbains où des cambriolages, de kidnapping et des assassinats sont enregistrés et décriés par la population. Malheureusement, les efforts que fournit la police nationale congolaise pour mettre hors d’état de nuire ces criminels s’avèrent sans résultats escomptés. Voilà pourquoi, voulant en finir une fois pour toute avec ce problème qui met en danger la société, la police nationale congolaise a décidé de lancer l’opération dénommée « Panthère noire ». C’est le vice – premier ministre et ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi qui a porté cette information à la dernière réunion de conseil des ministres présidée par le chef de l’État Félix Tshisekedi.

La légion nationale d’intervention mise à contribution

Mbata mukolo, coup de poing, Likofi 1 et 2, Tolérance zéro, Kanyama Kasese, etc. Voilà autant d’opérations que la Police nationale congolaise avait lancées à Kinshasa particulièrement pour neutraliser et endiguer le banditisme urbain communément appelé «  Kuluna », qui est une véritable bombe à retardement. Pour ce faire, ce sont les unités territoriales qui sont déployées sur terrain. Contrairement aux opérations précédentes, le Gouvernement a décidé cette fois – ci que l’opération « Panthère noire » qui se veut de grande envergure soit pilotée par la légion nationale d’intervention sous la supervision des commissariats provinciaux. Ceci pour renforcer la sécurité publique et faire face à la croissance des défis liés à la sécurité.

Tirer les leçons des échecs des opérations précédentes

Toutes les opérations menées par la Police nationale congolaise pour lutter contre le banditisme urbain et la criminalité au pays n’ont pas donné des résultats attendus pour diverses raisons. D’abord, lancer des pareilles opérations nécessite des moyens matériels et financiers conséquents en faveur de la police. Des moyens de transport et de déplacements tels que les pickups 4×4, des motos, des appareils de communication et autres équipements doivent être mis à la disposition de la police pour sa mobilité. A cela s’ajoute une prise en charge financière pour la motivation des agents de l’ordre.

Sans une logistique adéquate et une motivation suffisante à la police, il ne faut pas s’attendre à de bons résultats. Aussi, un autre aspect non de moindre, c’est la franche collaboration entre la police et la population pour dénoncer tous les fauteurs des troubles étant donné que ces derniers vivent dans les mêmes milieux que la population. Les chefs de quartiers et de rues sont mieux placés pour dénoncer les logis et les cachettes de ces criminels tout en assurant leur sécurité au risque de ne pas subir les représailles. Les magistrats qui contribuent à la libération hors la loi de ces criminels, doivent aussi à leur subir la rigueur de cette même loi. Cette manière de faire contribuerait sans doute à la réussite de cette nouvelle opération, lancée par la Police, que la population salue de ses vœux et attend la voir à l’œuvre.

Des solutions aux problèmes sociaux.

Selon certaines études, une des causes de la criminalité et le banditisme urbain serait la pauvreté et le chômage. Beaucoup des personnes dont la plupart des jeunes auteurs de ces actes justifieraient leurs forfaits par manque d’emploi ou encore d’occupation. Le phénomène Kuluna se justifie en grande partie à cela. Son éradication nécessite une bonne volonté politique. Car, ne dit pas : «  On grands maux, il faut des grands remèdes ».

Richard Shako




Beni : 14 morts et plusieurs disparus dans une attaque ADF à Mangina 

Des terroristes ADF ont ôté la vie par balle et arme blanche à 10 personnes, d’autres portées disparues, au côté d’une structure sanitaire pillée puis incendiée.

Les faits se sont déroulés la journée du mardi 2 Avril 2024 au quartier Mangodomu dans la commune rurale de Mangina en territoire de Beni, province du Nord-Kivu .

La société civile locale qui livre la nouvelle révèle que l’ennemi a pris d’assaut le centre de santé, vandalisant les locaux de cette structure peut avant de s’apprendre aux paisibles citoyens.

Monsieur Vunyatsi Muogozi, responsable de la société civile locale déplore cette attaque qui ne prend pas en compte, l’alertes de la population.

Il appelle les FARDC à la traque des Djihadistes qui seraient encore aux alentours de l’entité de Mangina.

En réaction, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo annoncent avoir neutralisé 4 terroristes ADF, lors de l’opération de poursuite de l’ennemie qui a tué la population en commune rurale de Mangina. Le capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole de l’armée loyaliste à Béni révèle que les FARDC sont déterminées à vanger le sang des innocents. Antony Mwalushayi appelle la population à collaborer avec les services de sécurité pour la réussite des opérations contre les ADF.

Notons que cette situation a occasionné un déplacement massif de la population vers des zones plus au moins sécurisées.

Alain Wayire / Beni




Nomination de Judith Suminwa Tuluka :                                L’AAP Théophile Mbemba attend une gouvernance léguée à la jeunesse congolaise          

Par ordonnance rendue publique lundi 1er avril, le président de la République, Antoine-Félix Tshisekedi, a jeté son dévolu sur la personne de Judith Suminwa Tuluka. Elle va conduire la barque gouvernement les cinq années de l’exercice du pouvoir en RDC.

Quelques heures après cette nomination, des valses de réactions fusent de partout. Le parti politique Alliance pour l’Alternance et le Progrès (AAP), se retrouve dans ce registre pour faire entendre sa voix.

Hier mardi 2 avril au cours d’un bref entretien politique, son président national, Théophile Mbemba Fundu, a précisé tout d’abord que ” Mme Judith Tuluka est intègre, compétente et a l’expérience nécessaire éprouvée pour assumer des hautes fonctions en RDC”.

Cependant, précise ce Professeur d’universités, le problème qui se posera dans l’exercice des fonctions pour l’intérêt du peuple congolais, sera au niveau de la gouvernance. Car, insiste-t-il, la Première ministre doit gouverner autrement la Nation pour léguer à la jeunesse congolaise un Congo en paix, uni, prospère ; un Congo acteur et partenaire solide et influent sur la scène continentale et mondiale ; un Congo, moteur d’une Afrique intégrée, pacifiée et développée.

Très méticuleux et droit dans ses propos, l’ancien ministre de l’Intérieur qu’avec ” ce pouvoir en exercice, un système autocratique, non loin d’une oligarchie, il faudra à la Première ministre beaucoup de courage pour exprimer ses talents dans la définition de la part politique de la Nation en collaboration avec le Chef de l’Etat, et surtout dans sa mise en œuvre pour l’intérêt général des congolais”, selon “Ya Théo” pour les intimes.

Il évoque les prescrits de la Constitution de la République du pays. Le président national de l’AAP a ajouté ceci: “nous attendons d’apercevoir cela dans son travail”. L’occasion faisant le larron et voulant égratigner la CENI, il affirme que le honteux braquage électoral de décembre 2023, les institutions mises en place doivent montrer leurs capacités de relever les défis sécuritaires et sociaux du pays et ainsi œuvrer pour les l’intérêt général du peuple congolais, a conclu le président national de AAP.

Willy Kilapi




Pour le JDH: La nomination de Judith Suminwa marque un moment de fierté 

Après la nomination de Judith Suminwa Tuluka au poste de premier ministre en République démocratique du Congo, l’Ong Journalistes pour les Droits Humains (JDH/international) a fait savoir dans un communiqué rendu public ce mardi 02 avril, que la République Démocratique du Congo a franchi une étape significative vers l’égalité des genres et le renforcement du leadership féminin. “Cette nomination, qui est une première dans l’histoire de la RDC, marque un moment de fierté pour toutes les femmes congolaises et témoigne des efforts soutenus par JHR dans la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes”, écrit cette ONG dans son communiqué signé par Prince Murhula, son gestionnaire pays.

Ci-dessous le communiqué de Presse de mardi dernier

Journalists for Human Rights (JHR) salue la nomination historique d’une femme au poste de Premier Ministre en République Démocratique du Congo.

Le 2 avril 2024, la République Démocratique du Congo a franchi une étape significative vers

l’égalité des genres et le renforcement du leadership féminin. Judith Suminwa Tuluka, une femme exceptionnelle, a été nommée Première Ministre du pays.

Cette nomination, qui est une première dans l’histoire de la RDC, marque un moment de fierté pour toutes les femmes congolaises et témoigne des efforts soutenus par JHR dans la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.

Depuis 2019, dans le cadre de son projet Canada Monde: la voix des femmes et des filles, Journalistes pour les droits humains, JDH (Journalists for Human Rights (JHR), en partenariat avec la société civile, mène un vaste plaidoyer pour la promotion des droits des femmes et filles et la promotion de celles-ci aux postes de prise de décision. Un plaidoyer qui avait abouti à la

nomination d’un gouvernement national où le taux de participation des femmes dans le gouvernement était passé de 18 à 27%.

Aujourd’hui, nous célébrons cette réalisation majeure, fruit de notre travail acharné et de notre plaidoyer ainsi que de toute la société civile congolaise en faveur du leadership féminin en RDC.

Tout en saluant la détermination du Président de la République dans la promotion du genre en

RDC, nous félicitons Madame Judith Tuluka pour son nouveau rôle et nous nous engageons à continuer notre travail acharné pour créer un environnement où les femmes peuvent exceller et occuper des postes de responsabilité à tous les niveaux de la société.

Prince Murhula, Gestionnaire Pays




Vivement la formation de la nouvelle l’équipe gouvernementale 

C’est le lundi dernier dans la soirée que Mme Judith Suminwa Tuluka a été nommée par ordonnance présidentielle nouveau Premier ministre en remplacement de Jean-Michel Sama Lukonde qui a passé 4 ans à la Primature sous le premier mandat de Félix Tshisekedi. Une première dans l’histoire de la République démocratique du Congo de voir une femme portée à la tête de l’exécutif national alors que des noms de certains hommes compétents étaient aussi en lice et cités comme des « primaturables ».

Cette nomination très attendue par l’opinion congolaise intervient environ deux mois après l’investiture du chef de l’État Félix Tshisekedi pour son second mandat à la tête du pays. Deux mois, soit 60 jours, perdus pour un pays dont les urgences sécuritaires s’imposent, c’était trop.

Déjà, la décision prise Félix Tshisekedi de demander aux membres du Gouvernement sortant élus députés nationaux de suspendre leur mandats à l’Assemblée nationale pour poursuivre leur travail au sein du Gouvernement a provoqué un tollé dans l’opinion publique. Après la nomination de nouveau Premier Ministre, il est donc impérieux de mettre rapidement en place la nouvelle équipe gouvernementale et procéder à son investiture à l’Assemblée nationale.

L’Informateur, Augustin Kabuya dont la deuxième mission a consisté à intégrer les éléments sur la composition du Gouvernement a balisé le chemin et déjà a déposé son rapport au chef de l’État et chaque regroupement politique de l’Union sacrée de la nation a déjà aussi une idée sur le quota qui est réservé au sein du Gouvernement.

Faire retarder la publication de l’équipe gouvernementale à cause des tractations politiques sera mal vu et mal digéré dans l’opinion nationale. Car, l’urgence s’impose. Un délai d’une semaine serait suffisant pour que Judith Suminwa Tuluka dévoile au grand public son équipe. Et au niveau de l’Assemblée nationale, les choses doivent aller aussi vite pour son investiture après présentation de son programme.

Trois mois après son investiture, Félix Tshisekedi a besoin que sa vision contenue dans le programme du Gouvernement Tuluka soit exécuté. Beaucoup de dossiers brûlants l’attendent dont la situation sécuritaire dans l’Est du pays, le social des Congolais, la poursuite de de l’exécution de projet de développement local de 145 territoires, etc. …

Richard Shako

 




RDC : La nouvelle première ministre Judith Suminwa Tuluka présentée à maman Marthe Kasalu, mère biologique du Chef de l’État 

24 heures après sa nomination au poste de Première ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka a été présentée le mardi 02 Avril, par maman Marthe Kasalu, mère biologique du chef de l’État Félix Tshisekedi à sa résidence située à la 11 ème rue Limete.

Accompagnée par le secrétaire général du parti Udps, Suminwa Tuluka a bénéficié des riches conseils de la part de celle qui a été témoin de plusieurs exploits d’Étienne Tshisekedi. Une relation de mère et fille a été encore renforcée pour une nouvelle énergie favorable aux défis à relever dans l’exercice de sa fonction.

Cette visite est intervenue après celle du secrétaire général Augustin Kabuya au siège du parti.

 

 

Mboshi




L’ONU condamne l’attaque israélienne d’un bâtiment diplomatique iranien en Syrie et appelle à la retenue face aux tensions croissantes

Les Nations Unies ont exprimé mardi leur condamnation après les allégations de l’Iran selon lesquelles Israël aurait tiré des missiles sur des installations diplomatiques iraniennes à Damas, causant d’importantes pertes humaines.

Le secrétaire général adjoint de l’ONU Khaled Khiari a déclaré lors d’une réunion du Conseil de sécurité convoquée en urgence après l’attaque que l’Iran avait rapporté la mort d’au moins cinq membres de son personnel, dont des “conseillers militaires de haut rang”. Le bilan de l’attaque s’élèverait au total à 13 morts, dont six citoyens syriens.

Ces déclarations surviennent dans un contexte d’inquiétudes croissantes quant à “l’inviolabilité des locaux diplomatiques et consulaires”, a souligné M. Khiari, rappelant le respect impératif de “la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats membres”.

La situation en Syrie reste désastreuse, avec notamment “six armées étrangères opérant sur son territoire”, a-t-il indiqué, ajoutant que cela exacerbait les difficultés connues par les civils et continuait à repousser la possibilité d’une résolution pacifique de la crise syrienne.

M. Khiari a notamment montré du doigt “les attaques de plus en plus meurtrières” attribuées à Israël contre des cibles iraniennes en Syrie, en particulier depuis le début du conflit Israël-Hamas à Gaza le 7 octobre.

L’ONU a appelé le Conseil de sécurité à “discuter activement avec toutes les parties concernées”, mettant en avant la nécessité d’éviter une nouvelle escalade de la situation, a affirmé M. Khiari.

L’Iran a demandé au Conseil de sécurité de l’ONU de convoquer une session d’urgence pour délibérer sur la frappe aérienne israélienne. Cet appel a reçu le soutien de Moscou.

Xinhua




« N’oublions pas la Syrie ! » 

En ce dimanche de Pâques, le pape François a donné, depuis la place Saint-Pierre, la bénédiction solennelle « Urbi et Orbi » à tous les catholiques. À cette occasion, il a parlé des souffrances de plusieurs pays. Il a évoqué Israël et la Palestine, le Liban, la Syrie, l’Ukraine, l’Arménie et plusieurs régions d’Afrique. Il s’est adressé au monde en implorant la paix et la réconciliation. En Syrie, la jeune génération n’a connu que souffrance et désolation.

« N’oublions pas la Syrie qui souffre depuis treize ans des conséquences d’une guerre longue et dévastatrice » a dit le pape en rappelant le nombre important de morts et de personnes disparues. Selon le Bureau des Nations unies pour les affaires humanitaires, on dénombre en Syrie plus de 500 000 morts depuis 2011. Près des trois quarts de la population, soit 16,7 millions de personnes, vivent dans la violence et la pauvreté. 500 personnes quittent la Syrie chaque jour. Les Syriens vivent « comme dans l’obscurité avant l’aube » a confié le vicaire apostolique d’Alep à l’Osservatore Romano, « la situation est aujourd’hui pire qu’au début de la guerre ».

Le P. Hanna Jallouf rajoute que le peuple syrien est courageux et résiste depuis des siècles : « La foi ne manque pas et, en cette période de Pâques, l’espérance que le Seigneur ne nous abandonne pas est forte. » Pour le Saint-Père, seul le pardon de Dieu peut ouvrir le passage, humainement impossible, vers la réconciliation : « Jésus Christ est ressuscité et lui seul est capable de rouler les pierres qui ferment le chemin vers la vie. Lui-même, le Vivant, est la Voie : la Voie de la vie, de la paix, de la réconciliation, de la fraternité (…).

Sans le pardon des péchés, on ne sort pas des fermetures, des préjugés, des suspicions mutuelles, des présupposés qui toujours absolvent soi-même et accusent les autres. Seul le Christ ressuscité, en nous donnant le pardon des péchés, ouvre la voie à un monde renouvelé. »