France : Le « boom des baptisés » à Pâques 

Selon un rapport publié par l’Église catholique en France, 7 135 adultes et environ 5 000 adolescents ont été baptisés cette année à Pâques. Ce « boom des baptêmes » en France est une occasion d’émerveillement et d’action de grâce pour tous les communautés paroissiales.

Le nombre d’adultes baptisés a progressé de près de 31 % par rapport à 2023. Beaucoup d’entre eux sont issus de familles de tradition chrétienne, mais ce nombre diminue chaque année. À l’inverse, les personnes se déclarant « issues de familles sans religion » augmentent significativement. Ils représentent aujourd’hui le quart des catéchumènes adultes. En 2024, les trois provinces ecclésiastiques enregistrant les plus fortes hausses (+ 50 %) sont Besançon, Dijon et Clermont, des provinces majoritairement rurales.

Le diocèse de Saint-Claude dans le Jura enregistre, par exemple, le record de hausse avec plus de 200 % de catéchumènes par rapport à l’an dernier. À noter également, le nombre de catéchumènes en Île-de-France croit fortement : + 27 % par rapport à 2023. Les jeunes adultes de 18 à 25 ans représentent, quant à eux, le tiers des baptisés adultes. Cette progression s’observe dans les grandes villes mais aussi dans les paroisses rurales. Ils ont en commun d’avoir vécu une expérience spirituelle et une rencontre personnelle avec le Christ.

Un certain nombre disent avoir été touchés par la beauté d’une liturgie, le silence apaisant d’une église, le témoignage d’un ami. « La personne du Christ et son message attirent, alors que le besoin de sens se fait ressentir dans un monde désorienté » écrit le P. Vincent Breynaert, directeur du Service national Jeunes et Vocations, « dans une société où 80 % des jeunes n’ont pas reçu d’éducation religieuse, ces jeunes « appelés » ont peu d’idées préconçues sur l’Église, ils ont soif de formation, de repères, de fraternité et d’enracinement ».

Enfin, le nombre de baptêmes d’adolescents, âgés de 11 à 17 ans, a également explosé cette année, avec une hausse de 50 % en moyenne. De nombreux adolescents en quête de sens, viennent frapper à la porte de l’Église pour être baptisés. Petit à petit, dans tous les diocèses de France, des services s’organisent pour animer, former, et guider les équipes d’adultes qui accompagnent les adolescents.




Jérusalem célèbre Pâques : Levons les yeux, comme les femmes de l’Evangile d’aujourd’hui 

Le chant de l’Alléluia a retenti à Jérusalem dès les premières heures du matin du samedi 30 mars: c’est là une des particularités de la Basilique du Saint-Sépulcre, où la Veillée Pascale est avancée en raison des exigences du Statu quo, qui régit la vie des différentes communautés chrétiennes dans la Basilique. Voilà pourquoi celle de Jérusalem est considérée comme la mère de toutes les veillées. La messe solennelle a été présidée par le Patriarche latin de Jérusalem, S.E. le Cardinal Pierbattista Pizzaballa, accompagné de nombreux presbytres et des fidèles qui ont afflué dès les premières heures de la journée pour suivre la cérémonie.

Dans la Basilique du Saint-Sépulcre, le rite de la Veillée pascale, très articulé et riche, revêt une signification toute particulière parce qu’il se déroule devant l’Edicule, cœur battant du christianisme, tombeau dans lequel Jésus est enterré mort et dont il sort vivant et victorieux. « La liturgie de Jérusalem, a dit le Patriarche dans son homélie, est construite autour de ce lieu, comme l’est la liturgie de toute l’Eglise. En effet, c’est d’ici que nous tirons la lumière qui illumine toute la vie chrétienne. Et nous, l’Eglise de Jérusalem, nous devons et nous voulons être les premiers à annoncer l’arrivée de cette lumière et la transmettre au monde ».

Les moments liturgiques

La célébration de la vigile pascale s’est déroulée en quatre temps: à l’entrée de la Basilique, la liturgie de la lumière, caractérisée par le rite du chandelier au cours duquel a été allumé le cierge pascal symbolisant la lumière du Christ ressuscité dans la gloire. La liturgie de la Parole, composée de neuf lectures qui retracent « l’histoire d’une longue promesse de vie », où les voix des frères franciscains et des séminaristes du Patriarcat latin se sont succédé en alternance. La liturgie baptismale, au cours de laquelle les promesses du baptême ont été renouvelées à travers le renoncement à Satan et la profession de foi ; et enfin, la liturgie eucharistique, au cours de laquelle les fidèles, nouvellement régénérés par le baptême, prennent part à la table préparée par le Seigneur lui-même à travers sa mort et sa résurrection.

Une particularité de cette célébration est la proclamation de l’Evangile de la Résurrection par le Patriarche de Jérusalem: c’est l’évêque de la Ville Sainte qui annonce au monde la bonne nouvelle de la Résurrection.

Les paroles du Patriarche

Le Card. Pizzaballa a commencé son homélie par une exhortation: « Levons les yeux! L’évangéliste nous dit tout d’abord que les femmes levèrent les yeux (Mc 16,4): c’est une expression pour dire que quelque chose de nouveau s’est produit, quelque chose qui ne dépend pas des forces humaines, pour dire que Dieu s’est manifesté. Et que l’homme, pour voir cette merveille, doit lever les yeux ». La référence à la situation actuelle à Gaza et à la situation dramatique en Terre Sainte est évidente dans ses paroles: « Les jours terribles que nous vivons semblent avoir anéanti nos attentes, fermé toutes les voies, supprimé l’avenir.

Mais si seulement nous levions les yeux, peut-être pourrions-nous, nous aussi, comme les femmes de l’Evangile d’aujourd’hui, voir quelque chose de nouveau, quelque chose qui s’accomplit: que la lumière de l’Agneau brille à nouveau dans nos yeux. Jésus a brisé les verrous des portes du royaume de la mort avec la seule arme à laquelle la mort ne peut résister: l’amour. Si nous aimons, nous sommes libres, nous sommes ressuscités« .

Du lieu même où tout cela s’est matériellement accompli, où la mort a été vaincue et où la Vie nous a été donnée, le Cardinal Pizzaballa a conclu: « Cessons de chercher parmi les morts celui qui est vivant (Lc 24, 5). Que Pâques soit aujourd’hui une invitation à nous mettre en route, à aller vers ‘les Galilées’ d’aujourd’hui, à chercher les signes de Sa présence, la présence de la vie, de l’amour et de la

lumière« .




Il y a 19 ans, saint Jean-Paul II s’éteignait 

Le pape Jean-Paul II s’éteignait dans la soirée du samedi 2 avril 2005, à l’âge de 84 ans. Emporté par une longue maladie qui a marqué la fin de ses 26 années de pontificat, le 263e successeur de l’apôtre Pierre est mort pendant l’Octave de Pâques, la veille du dimanche de la Divine miséricorde.

Juste avant, la foule était venue massivement soutenir par la prière ce « pape d’une génération » tout entière. Sur la place Saint-Pierre, des milliers de fidèles de toutes nationalités étaient présents pour suivre l’évolution de la situation, et veiller le Saint-Père jour et nuit. Selon les sources vaticanes, plus de 100 000 personnes étaient réunies sous les fenêtres du Palais apostolique quand le substitut de la Secrétairerie d’État Leonardo Sandri a annoncé officiellement, vers 22h, le décès de Jean-Paul II. Il demandait à la foule de prier pour le « très-aimé » souverain pontife.

Le mardi 5 avril, une grande procession silencieuse s’est déroulée dans la basilique Saint-Pierre, rassemblant plus de trois millions de personnes venues saluer son corps, et attendant parfois jusqu’à 24 heures avant d’entrer dans l’édifice. Les funérailles de Jean-Paul II se sont déroulées le 8 avril 2005, présidées par le cardinal Joseph Ratzinger, alors doyen du collège des cardinaux, et qui allait succéder à Jean-Paul II quelques jours plus tard, sous le nom de Benoît XVI.

Une cérémonie très émouvante, à laquelle assistèrent plus d’un million de personnes et 200 chefs d’États et de gouvernements. « Santo Subito » (« Saint tout de suite ») ! La foule réclamait la canonisation immédiate du défunt pape. Quelques semaines après, le nouveau pape Benoît XVI donnait son accord pour accélérer l’ouverture de la cause en béatification de Jean-Paul II.




2 avril : Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme 

Ce soir, à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme du 2 avril, la façade de l’église supérieure de la basilique Saint-François à Assise s’illuminera en bleu, adhérant une fois de plus à la campagne mondiale de sensibilisation « Light It Up Blue 2024 ».

L’initiative est promue par l’ANGSA Umbria, Associazione Nazionale Genitori Soggetti Autistici Umbria Onlus (Association nationale des parents de personnes autistes d’Ombrie Onlus), dont l’objectif est de promouvoir et d’éduquer la citoyenneté en matière de sensibilisation et de connaissance de l’autisme.

« Nous sommes très heureux, en tant que frères franciscains, de participer à cette initiative », a déclaré le frère Giulio Cesareo, OFMConv, directeur du Bureau de la communication du Sacré Couvent Saint-François d’Assise, « grandir en tant que communauté autour de la valeur et de l’appréciation des personnes – qui sont toujours une valeur et une richesse – est un chemin décisif qui est toujours et seulement fait de petits pas, comme celui-ci. Au nom et avec la force de Saint François, nous rêvons – et en même temps nous essayons d’offrir notre petite contribution – d’une société qui soit vraiment une maison pour tous ».




Conflits Teké et Yaka à Kwamouth : Les notables Tékés posent des préalables avant toute réconciliation

Les notables de la communauté Teké soutiennent et encouragent les efforts du pouvoir en place tendant à trouver des solutions définitives et durables à ce conflit.

Dans un mémorandum adressé au chef de l’État, ils posent néanmoins quelques préalables avant toute réconciliation entre les 2 peuples. Il s’agit notamment de l’identification des assassins et les commanditaires de ces actes horribles, l’arrestation et l’évacuation par force des mobondo qui occupent les villages tekes, la tenue des procès réguliers et équitables et la réparation des préjudices subis.

Les notables de la communauté Teké estiment cependant que la solution de réconciliation qui semble être proposée par l’exécutif Congolais est un raccourci qui ne permettra pas le retour de la paix et de la cohabitation souhaitées.

Pour eux, la place de ceux qu’ils qualifient de génocidaires est en prison et un quelconque dialogue avec les Mobondo équivaudrait à une amnistie.

 

Loup solitaire




Sécurité à Kinshasa: la mise en oeuvre de l’opération panthère noire au cœur des échanges entre les députés provinciaux et le général Blaise Kilimbalimba

Les Députés provinciaux et le Commissaire Provincial de la Police nationale congolaise ville de Kinshasa se sont rencontrés ce mardi 02 Avril 2024, pour échanger autour de plusieurs points, notamment la situation sécuritaire dans la ville capitale de la RD Congo.

Les discussions entre les deux parties ont porté essentiellement sur l’éradication du phénomène Kuluna à Kinshasa et comment éviter des dérapages des éléments des Forces de l’ordre lors des différentes opérations.

Au terme de ces travaux, les élus de Kinshasa se sont engagés à accompagner les actions de la police et surtout à mener des plaidoyers pour que les autorités du pays dotent des moyens nécessaires à la police pour son efficacité sur terrain.

Les représentants des Kinois ont tout de même salué la mise en œuvre de l’opération Panthère noire lancée pour traquer ces malfrats qui dérangent la quiétude de la population.

 

Mboshi




Formation du gouvernement : Exigeant une meilleure représentativité, la société civile de l’Ituri menace d’envahir les rues 

Plusieurs organisations de la société civile de l’Ituri montent au créneau et exigent une meilleure représentativité proportionnelle à sa population au sein du prochain gouvernement. Dans une lettre adressée au Premier ministre, Suminwa Tuluka ce mardi 2 avril, elles dénoncent la marginalisation dont souffre l’Ituri dans les instances décisionnelles nationales, tant au niveau du gouvernement que du parlement.

Cette marginalisation est une source de frustration pour la population meurtrie de l’Ituri qui a subi de plein fouet les affres des conflits armés et de l’insécurité. Elles réclament notamment la nomination d’un vice-premier ministre originaire de l’Ituri, ainsi que des postes ministériels clés dans des secteurs stratégiques tels que la sécurité, l’économie et les infrastructures.

Des manifestations pacifiques de grande envergure sont prévues dans les prochains jours si leurs revendications ne sont pas satisfaites, a déclaré Dieudonné Losa, président de la société civile de l’Ituri.

 

Orchidée




Kinshasa lance la semaine de sensibilisation à l’autisme

La République Démocratique du Congo a lancé ce mardi 02 avril 2024 la semaine de sensibilisation à l’autisme, sous le thème national “Gouvernance de la multisectorialité de l’autisme : Rôle du Gouvernement et des Parties prenantes”.

C’est le Premier Ministre sortant, Jean-Michel Sama Lukonde, qui a présidé la cérémonie de lancement en présence de la ministre déléguée nationale en charge des Personnes Vivant avec Handicap et Autres Personnes Vulnérables, Irène Esambo, et de la directrice adjointe du BCNUDH.

Dans son discours, Irène Esambo a loué le président de la République pour son engagement en faveur de l’inclusion sociale des personnes vivant avec handicap, notamment en nommant une femme à la tête du gouvernement. Pour ce faire, elle a appelé à une gouvernance du secteur de l’autisme qui s’inscrit dans une démarche globale de la problématique du handicap et qui tient compte de l’interdisciplinarité des interventions.

La directrice adjointe du BCNUDH a quant à elle, rappelé le message des Nations Unies pour le respect des droits et libertés fondamentales de l’homme, et a insisté sur l’importance de la Convention relative aux droits des personnes handicapées.

La semaine de sensibilisation à l’autisme sera ponctuée par plusieurs activités, dont des conférences, des ateliers de formation et des manifestations culturelles. L’objectif est de sensibiliser le public à l’autisme et de promouvoir l’inclusion sociale des personnes autistes.

L’autisme est un trouble du développement neurologique qui affecte la communication et les interactions sociales. Il touche environ 1 personne sur 100 dans le monde.

 

Orchidée




RDC : Plusieurs personnalités adressent leurs messages de félicitation et de soutien à la première ministre Judith Suminwa Tuluka 

La nomination de la toute première ministre dans l’histoire politique de la République Démocratique du Congo a été une bonne nouvelle saluée par les différentes personnalités du pays, qui ont également encouragé le champion de la masculinité positive, le chef de l’État Félix Tshisekedi pour ce choix.

Originaire du Kongo Central dans le territoire de Songololo, madme le premier ministre Judith Suminwa Tuluka a travaillé dans le cabinet de Daniel Mukoko Samba, à l’époque, Vice premier ministre en charge du budget, sous Josep Kabila. Sur la toile, differentes personnalités politiques se sont exprimées, notamment Daniel Mukoko Samba qui écrit, “je ne doute pas que Suminwa Judith mettra toutes ses compétences au service de la nation”.

Jean Michel Sama Lukonde a également félicité sa remplaçante pour sa nomination. “Je crois qu’elle fera une bonne successeure à ce poste pour le bien de notre pays”, a écrit l’ancien premier ministre sur son compte X.

Guy Loando Mboyo n’est pas resté indifférent. Le ministre d’État en charge de l’aménagement du territoire soutient que “le choix de Madame le premier ministre Suminwa incarne également un progrès significatif pour la représentativité féminine dans les plus hautes instances décisionnelles de notre pays”.

Toujours dans cette série de réactions, la directrice générale adjointe de l’Office congolais de contrôle, OCC, Christelle Muabilu a au delà du message de félicitations à la nouvelle cheffe du gouvernement de la RD Congo, salué ce geste posé par le président Félix Thsisekedi estimant que “c’est une marque de confiance que le chef de l’État place dans la femme”.

Le Kongo Central s’est offiellement exprimé à travers son gouverneur Guy Bandu Ndungidi. “Nous sommes confiants que notre Ndona contribuera significativement à l’émergence du pays durant les 5 prochaines années”, a tweeté le chef de l’exécutif provincial avant de souhaiter un fructueux mandat à la première ministre Judith Suminwa Tuluka.

La première Dame de la République, Denise Nyakeru Tshisekedi a également manifesté sa satisfaction à la nomination de la première ministre qu’elle félicite vivement en pensant que ce choix du president Tshisekedi est un message fort en faveur du leadership des femmes.

Il ya lieu de rappeler que la nouvelle cheffe du gouvernement Judith Suminwa Tuluka a passé un an et 9 jours à la tête du ministère du plan dans le gouvernement Sama 2.




Sous le parrainage du Dr Berthier Nsadi, président national de l’ONM : Dr Chantal Nzey KItenge relance le bureau provincial de l’AFEMOCO

La section provinciale Kinshasa de l’Association des femmes médecins œuvrant au Congo (AFEMOCO), est en passe de reprendre du poil de la bête comme le témoigne, en effet, la forte mobilisation à l’ouverture, samedi, de son Assemblée générale, AG. Le Dr Berthier Nsadi a procédé au lancement des travaux, en sa qualité de président national de l’Ordre national des Médecins (ONM). Le président du Conseil urbain de l’Ordre national des Médecins, Dr Elvis Bula a également, de sa présence, honoré le rendez de la salle de spectacle du Palais du Peuple. La présidente provinciale, Dr Chantal Nzey Kitenge a conduit les assises, sous la modération de la secrétaire exécutive, Dr Edwige Bivandi. Cette résurgence survient dans un contexte où, comme l’a relevé la présidente provinciale, ‘’les premières Dames africaines s’engagent à booster, plus qu’avant, les initiatives communautaires féminines à travers le continent’’.

L’AG a été honorée d’une forte présence de  femmes médecins, médecins-directeurs, médecins-chefs de zones de santé, venues de différents établissements publics : centres hospitaliers, hôpitaux de référence, Zones de Santé… D’autres aussi œuvrant dans des organismes internationaux. Deux temps forts ont marqué la journée : d’abord la partie officielle du lancement suivie de la présentation des membres, en fonction de leurs cellules de provenance. Sur ces entrefaites, la modératrice a eu des mots encourageants à l’endroit de ‘’la forte représentation de l’Hôpital de référence de Kintambo. Ce sont des femmes très dynamiques et organisées qui aiment l’Afemoco‘’, a-t-elle lancé, clignotant aussi la Dr Mbala qui a conduit la délégation de l’Hôpital de référence de Kinkole.

Après la pause, l’assemblée s’est consacrée aux travaux, avec deux points à l’ordre du jour : débat et amendement des textes (R.I) et le vote du plan d’action 2024. Les discussions assistées de trois scrutatrices (observatrices). Celles-ci ont été tirées de l’assemblée selon les critères de bureau d’âge : la doyenne et les deux plus jeunes.

Témoin de la journée, la délégation de l’Union des journalistes et communicateurs en matière de santé, UJCSA. Les membres se sont mobilisés à la suite du président de cette structure, Michel Kiapa Men de la chaîne nationale.

Le président national de l’ONM exhorte les membres de l’AFEMOCO/Kin à prendre à bras-le-corps leur responsabilité

Nous voulons vraiment voir fonctionner l’AFEMOCO/Kin, fleurir et rayonner. Pourquoi votre association doit-elle fonctionner ? Nous sommes en 2024, l’humanité veut voir se réduire le retard qu’a la femme par rapport à l’homme. Aujourd’hui, c’est l’Assemblée générale, AG de l’AFEMOCO. C’est la première AG formelle de votre association. Depuis un peu plus d’une année, nous avons été approché pour faire renaître cette association. Pour notre corporation, en effet, cette structure est importante. Vous avez la garantie de notre accompagnement. Le processus électoral fera asseoir toutes les structures à travers les provinces. Nous disons que cette AG convoquée avec une présidente provinciale est une première. Dans la mesure où, votre structure fonctionne avec une présidente nationale. Dans d’autres provinces, cette structure chemine et évolue. Il était plus qu’impérieux que la représentation de Kinshasa commence à fonctionner, pour booster le processus électoral parce que (vous), la ville-province de Kinshasa doit savoir où vous en êtes pour la réceptivité du Bureau national. Qu’il me plaise de vous rappeler que la femme médecin est au premier rang des femmes intellectuelles. Dès lors que vous en avez l’opportunité, il est souhaitable que vous la saisissiez.

Quid de votre engagement

‘’ Le temps c’est de l’argent’’, dit-on. Surtout pour nous, médecins. Nous ne devons pas avoir d’associations de nom. Dès lors, il est souhaitable que vous participiez aux discussions de manière effective et efficace. Le Bureau (de l’AFEMOCO/Kin) en est le poumon, comme l’est le Conseil urbain de l’Ordre national des Médecins. Ce faisant, je souhaite à votre Bureau de prendre conscience de votre responsabilité. Car en effet, il vous faut de la hauteur.

La présidente invite à observer pensée pieuse pour femmes meurtries en RDC 

L’AG s’est tenue le dernier jour du mois dédié aux femmes. La présidente donnant sens à cette coïncidence, au moment de prendre la parole, a convié l’assistance à observer une minute de silence, en mémoire des femmes meurtries en différents coins de la République.

D’entrée de jeu, elle a exprimé sa gratitude envers le numéro un de l’Ordre national des Médecins. ‘’Je prends la parole pour dire d’abord merci au président de l’ONM, qui se trouve être notre parrain’’, a-t-elle dit. Et de renchérir : ‘’Les bonnes œuvres, il faut les reconnaitre’’, a-t-elle témoigné : Il nous a toujours encouragées, nous a  motivées. Le président nous a exhortées à aller de l’avant, allant jusqu’à financer les élections du bureau provincial. ”Merci président, car chaque fois que nous sommes en détresse, nous venons vers vous et vous nous encouragez. Nous disons aussi merci au président provincial de l’Ordre national des Médecins. Et de fil en aiguille, la Commission électorale nationale indépendante, (CENI) qui nous a accompagnées, pour que nous ayons à ce jour, un bureau provincial dûment mis en place. Merci à l’assistance de nous honorer de votre présence.

Quid des instruments juridiques

En effet, une année s’est écoulée depuis l’installation de notre Bureau, le 31 mars 2023.            La vie associative demande beaucoup de patience. Il faut faire tout avec tact. Nous sommes avant tout agents de l’Etat. La loi 004 qui régit les Asbl parle d’elle-même. Quel était l’état de santé de notre Association à notre avènement ? Est-ce que nous avons tous les documents juridiques pour que nous prenions notre bâton de pèlerin ?

 

L’AFEMOCO/Kin a un bureau dans le bâtiment de l’ONM. La présidente provinciale a exhorté les cellules à prendre conscience de leur rôle-pilier. ‘’On nous appelle femmes de valeur. Si nous visons l’excellence, faisons un sacrifice pour que notre association aille de l’avant. Car tout a un prix’’, a mobilisé une intervenante.

L’Assemblée a voté pour l’adhésion libre (membre effectif), moyennant achat de la carte de membre. Pour la cotisation mensuelle, le caractère obligatoire a été reconnu, à hauteur de trois dollars américains. ‘’Vous allez contribuer dans vos cellules respectives. Et ces dernières vont, à leur tour reverser les quotes-parts des bureaux  respectivement national et provincial’’, a éclairé la présidente. Et de mobiliser : ‘’Les textes que nous sommes en train de poser aujourd’hui seront jugés par d’autres qui viendront après nous. Gardons-nous de sortir des principes reconnus et même admis par la 004 sur les Asbl’’. L’Assemblée a voté à 75 % le taux de cotisation acceptable pour garder l’éligibilité dans les AG.

Payne