Politique : L’armée du salut prête à accompagner le député national Ron Roger Bimwala, élu de cette église

Cela n’arrive pas tous les jours. Le vendredi 29 mars, le Colonel Gracia Victor Matondo, Chef de territoire de l’Armée du salut, a fait le déplacement du Palais du peuple pour féliciter de vive voix le député national Ron Roger Etienne Bimwala, deuxième Secrétaire-Questeur au bureau provisoire de l’Assemblée nationale.

Cette visite pour le moins spéciale trouve tout son sens dans le fait que Ron Bimwala est le seul élu salutiste.

 

A cette occasion, le Colonel Gracia Matondo a imploré la main de Dieu sur cet élu afin qu’il l’accompagne dans la lourde charge qui est la sienne au bureau provisoire mais aussi à l’Hémicycle du parlement Congolais.

Le Représentant légal de l’Armée du Salut a rassuré le député Bimwala du soutien de la Communauté Salutiste de la RDC afin que son mandat à l’Assemblée nationale soit fructueux.

Le Colonel Gracia Matondo s’était fait accompagné du Sergent Coco Pierre Mukoko expert à la CIME et membre du caucus politique de l’Armée du Salut en RDC.

Houston

 

 

 

 

 

 




Lutte contre le VIH/SIDA: Le Projet intégré VIH/SIDA (IHAP) Kinshasa a pris fin 

Le Projet intégré VIH/SIDA (IHAP) Kinshasa de la Fondation Elisabeth Glaser Kinshasa (EGPAF) financé par le Gouvernement américain à travers l’USAID/ Pepfar, a pris fin. La cérémonie marquant sa clôture a eu lieu le vendredi dernier à l’hôtel Memling en présence de plusieurs autorités nationales, partenaires et société civile.

Démarré au mois de mars 2017 avec un budget de 31 000 000 $ du gouvernement américain, le Projet IHAP Kinshasa, visait à contribuer à la lutte contre le VIH-SIDA dans la ville province de Kinshasa. Et donc pendant, 7 ans, ce projet a pris en charge 779 663 personnes dont 41 886 qui ont été testés positifs au VIH et ont suivi le traitement dans 5 zones de santé de Kinshasa, à savoir : Bandalungwa, Binza-Météo, Kingasani, Masina 2 et Kikimi. Parmi lesquels 41 886 de moins de 15 ans et 1 723 enfants de plus de 15 ans

S’exprimant à cet effet, le Directeur-Pays de la Fondation Elisabeth Glaser Rdc, le Docteur Aimé Loando Mboyo, a remercié l’agence américaine pour le développement (USAID) pour le financement de ce projet mais aussi pour la qualité de l’accompagnement technique de ses experts.

«  Il ne s’agissait pas seulement de nous donner l’argent mais aussi de nous accompagner. Merci beaucoup pour ça. Et les résultats que nous avons obtenus sont très divers et des hautes qualités (…). Nous avons bénéficié de l’expertise de l’USAID/Pepfar dans toutes les phases de la mise en œuvre depuis la planification, la mise en œuvre de suivi et l’évaluation. Nos remerciements vont aussi gouvernement de la Rdc et plus spécialement au ministère de la Santé pour la collaboration à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Sans cette collaboration, la mise en œuvre serait difficile. Nous remercions aussi les associations communautaires, principalement le Rnoac et l’Ucop +. Pendant 7 ans nous avons travaillé ensemble et vous avez permis à ce projet de bénéficier de votre expertise communautaire pour innover », avait déclaré le Directeur-Pays d’EGPAF lors de cette cérémonie de clôture de ce noble projet, qui a redonné le sourire et l’espoir à plusieurs Congolais malades.

Le Projet IHAP Kinshasa de USAID est bouclé certes. Cependant, un autre voit le jour à la grande satisfaction des Congolais. Il s’agit du Projet « Espoir Kinshasa », qui va bénéficier des acquis du Projet IHAP Kinshasa. C’est ce qu’a affirmé le Dr Aimé Loando Mboyo. Il l’avait dit en ces termes : «  Les acquis seront consolidés pour un nouveau projet qui vient de démarrer avec le financement de l’USAID. Il s’agit du projet Espoir Kinshasa qui va intervenir dans les mêmes zones de santé sous le leadership de l’Ong nationale Association de santé familiale (Asf). Donc, il y a la continuité dans les acquis… Les choses ne s’arrêtent pas aujourd’hui. Nous sommes là avec Asf et nous allons jouer le rôle secondaire d’assistance technique. A tous les intervenants de ce projet, nous souhaitons que les acquis soient consolidés, soient protégés pour que les 7 années d’efforts que nous avons réalisés ne soient pas perdus ».

Se réjouissant de l’appui financier considérable du Gouvernement américain et aussi des résultats escompté du Projet IHAP KInshasa, le Directeur du bureau adjoint en charge de la santé à l’USAID, Madame Mieko McKAY, a fait savoir que ce projet a permis de diagnostiquer 60% de personnes vivants avec le VIH, et cela grâce aux tests organisés au niveau communautaire.

En plus des services de conseils et de dépistage en matière du VIH, le Directeur du bureau adjoint en charge de la santé à l’USAID a dit que le Programme du Gouvernement des Etats unis à travers USAID a apporté des service essentiels tels que le test des charges virales et le dépistage des maladies non transmissibles comme le diabète, l’hypertension aux cliniques et au sein des communautés

« Avec le soutien du gouvernement des Etats unis, ce projet a démontré l’efficacité des approches communautaires qui ont permis de prendre les personnes ayant besoin des services de santé. Je voudrai également signaler l’approche innovante de l’IHAP Kinshasa de l’USAIS, dénommée «  Yika Mpiko », soit courageux, vise à soutenir les enfants de moins de 15 ans qui vivent avec le VIH et qui ont des difficultés à suivre le traitement. Bien que la majorité d’enfants ont été diagnostiqués par IHAP Kinshasa de l’USAID, ont ensuite suivi un traitement, nous n’avons pas toujours été à 100% de la suppression de la charge virale parmi ces enfants. Cependant, grâce à Yika Mpiko, cette activité a mobilisé les précepteurs de soins de santé, les membres de communautés, les parents et les enfants pour échanger autour des défis liés à l’observance de traitement contre le VIH chez les enfants et surtout pour trouver des solutions à ce défi. La charge virale a été supprimée au bout de 3 mois seulement pour 95 % d’enfants qui ont participé à ce programme », a indiqué le Directeur du bureau adjoint en charge de la santé à l’USAID. Et d’ajouter ceci : « Le Gouvernement des Etats unis se félicite des progrès considérables réalisés par le Projet IHAP Kinshasa de l’USAID en terme de gestions de dossier médical des patients ».

Soulignons que grâce à la collaboration avec les autorités sanitaires congolaises, l’USAID a pu tirer des leçons utiles sur la mise en place du système des dossiers médicaux électroniques des patients (….). La digitalisation des données des patients. Une expérience déjà en œuvre dans le centre de Santé «  la Borne » et à l’hôpital de référence de Kikimi. C’est une vraie révolution.

« Le Gouvernement des Etats unis à travers l’USAID et le Pepfar restent engagés à soutenir ces efforts (…) pour faire avancer le Plan national de numérisation. Nous savons tous que l’engagement local est essentiel pour le progrès à long terme. L’USAID est associé de plus en plus avec les organisations locales », a-t-elle ajouté avant de souligner ceci : « J’apprécie énormément la façon avec laquelle le projet IHAP Kinshasa a géré la transition transparente vers le nouveau projet et je suis ravie que la Fondation Elisabeth Glaser pédiatrique continue de servir des ressources vitales à Asf dans le cadre de ce nouvel projet « Espoir ».

Pour le coordonnateur national du Réseau national des Organisations d’assises communautaires des groupes de support des personnes vivant avec le VIH/SIDA (Rnoac), Monsieur André Sukdadi, l’occasion a été propice. Celle de saluer avec ferveur ce partenariat fructueux entre le Gouvernement de la Rdc et l’USAID, qui sous le financement de Pepfar a contribué efficacement de 2017 2023 à l’amélioration des conditions de vie des PVVIH à Kinshasa.

Même son de cloche pour le Docteur Jacob Mukala, qui au nom de la ministre provinciale de la Santé publique, Hygiène et Prévention empêchée, a encouragé le gouvernement congolais et américain à travers l’USAID/Pepfar, les organisations impliquées dans ce projet à continuer dans cet élan pour booster la lutte contre le VIH SIDA en RDC en générale et dans ville de Kinshasa en particulier.

Prince Yassa




Vodacom Congo s’allie à Kim Engineering pour soutenir l’innovation congolaise à travers Kim Box

Vodacom Congo est fière d’annoncer son partenariat avec la startup KIM ENGINEERING, dans le cadre du lancement de la première installation test de KIM BOX, une innovation technologique destinée à révolutionner la gestion de l’électricité domestique.

KIM BOX, une logette intelligente conçue par cette startup, qui permet une gestion automatisée et à distance de l’électricité d’une maison via une application mobile intuitive. Ce système promet non seulement d’améliorer le confort des utilisateurs mais aussi de contribuer à une consommation d’énergie plus responsable et optimisée.

KIM BOX a été lance officiellement le 30 mars dernier, marquant ainsi une étape importante dans le développement technologique en Rdc et démontrant l’engagement de Vodacom à soutenir les innovations locales qui ont un impact positif sur la vie quotidienne des Congolais.

“Nous invitons les médias, les investisseurs et le public à se joindre à nous pour la présentation officielle de KIM BOX, où KIM ENGINEERING partagera sa vision et démontrera les capacités de cette technologie prometteuse”, a déclaré Mme Stéphanie Saidi, Directrice à.i de Vodacom Business. Cetait avant d’ajouter ceci: ” Nous avons été les premiers à croire en cette innovation de cette startup en lui accordant une connectivité fiable pour ces tests. Nous nous réjouissons de voir ce projet aboutir”.

Soulignons que Vodacom Congo est honoré de soutenir cette initiative majeure qui vient révolutionner le secteur de l’électricité en République Démocratique du Congo par la digitalisation de l’énergie, tout en sécurisant les familles et maisons. « Nous avons été ravis d’accompagner cette innovation qui se veut promoteur d’un avenir prospère et économique pour l’entrepreneuriat congolais », indique un communiqué de presse parvenu à la rédactio’ du journal “Le Quotidien “.

S’exprimant à cet effet, Mme Prisca Makila Biakong, la Directrice générale du startup et co-inventrice du projet a dit ceci: “à nos jours, il est inévitable de se passer de la technologie. Gardons nos esprits ouverts aux nouvelles technologies et repoussons les limites de ce qui est possible ».

À propos de Vodacom Congo

Depuis plus de 21 ans, Vodacom Congo utilise la technologie pour soutenir le développement socio-économique de la RDC, en fournissant une large gamme de services de communication, y compris la voix, la messagerie, l’Internet, la monnaie électronique et les services convergents à plus de 21 millions d’abonnés et d’entreprises depuis 2002. Grâce à sa politique de responsabilité sociale d’entreprise, Vodacom Congo a permis aux populations d’accéder aux solutions les plus appropriées et d’élargir l’inclusion sociale et financière. Ses principaux objectifs sont de contribuer au développement de la RDC, de réduire les disparités entre les régions et de désenclaver les territoires par une couverture réseau la plus large possible. Depuis 21 ans, Vodacom Congo est un partenaire privilégié et constant du développement économique et social de la RDC.

Pionnier de la transition énergétique dans le secteur des télécoms, Vodacom Congo a entrepris plusieurs initiatives pour décarboner ses opérations et fournir des solutions propres à l’ensemble de la population qu’elle dessert : Le déploiement de près de 900 sites de connectivité rurale 100% solaire depuis 2013 ; L’élimination de plus de 95% du papier dans ses procédures administratives grâce à la numérisation. La mise en place d’une politique interne de transition énergétique et de réduction de son empreinte carbone ; L’adoption de véhicules 100% électriques dans sa flotte ; La promotion du service financier M-Pesa comme outil de dématérialisation des paiements et de réduction de la pollution.

KIM ENGINEERING est une startup qui évolue dans les nouvelles technologies, conception électronique, digitale énergie, installation électrique. Sa vision est de révolutionner la RDC grâce aux nouvelles technologies. Sa mission, c’est de résoudre les problèmes de la société congolaise grâce aux nouvelles technologies.




Le ministre Guy Loando remercie la population de Bokungu pour son élection et celle de Fatshi   

Le Ministre d’État en charge de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo, est arrivé, samedi 30 mars 2024, à Bokungu dans la province de la Tshuapa. Élu Député national pour le compte du Regroupement politique AB, Guy Loando Mboyo est allé exprimer sa gratitude à la population de ce coin de la République qui a voté massivement non seulement pour lui mais aussi et surtout pour le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Au cours d’un grand meeting population, l’Honorable Guy Loando a dit être Porteur d’un message fort du Président de la République qui est très reconnaissant à la population de Bokungu.

“C’est une question de redevabilité. On a été très honoré par cette population. Quoi de plus normal que de revenir pour lui dire merci. Je leur avais promis ça pendant la campagne. Je suis là juste pour leur dire merci de tout ce qu’ils ont fait tant pour le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, qui a été brillamment élu dans ce territoire que pour moi-même. Donc c’est une question de reconnaissance envers cette population qui nous aime. Ils doivent être rassurés que nous ne sommes que leur serviteurs”,, a déclaré Guy Loando Mboyo.

Devant une foule immense, le Ministre d’État a annoncé être aussi venu comme Jean-Baptiste pour préparer l’arrivée prochaine du Chef de l’État dans ce coin de la République.

Signalons que Guy Loando est parmi les 4 meilleurs élus du pays à l’issue des élections législatives 2023.




Parlons-en! Le second mandat est le dernier pour Félix Tshisekedi ; n’en déplaise à Augustin Kabuya…

L’Udps est l’un des rares partis au pouvoir au monde, sinon le seul, à tenir régulièrement des matinées politiques, et en plus en semaine. Comme si les militants (lisez combattants) qui y prennent part n’ont pas d’autres occupations la journée.

Même dans les régimes à parti unique, cet exercice ne se fait pas pour une raison simple : affaires de l’Etat et affaires d’Etat, se ne traitent pas en public.

Facile et normal lorsqu’on est de l’Opposition (car la première mission pour celle-ci est de décrire en mal la gouvernance institutionnelle), l’exercice devient trop risqué une fois au Pouvoir. En effet, on est obligé de répondre aux préoccupations du peuple (Base) par rapport à telle situation ou telle autre.

Au cours de ces matinées, la Base a besoin de savoir, par exemple, pourquoi le dollar ne baisse pas, pourquoi le délestage en fourniture d’eau et d’électricité continue, pourquoi le pouvoir d’achat se rétrécit, pourquoi la voirie urbaine se dégrade et les routes nationales se meurent, pourquoi les arriérés de salaire s’accumulent, pourquoi la gratuité de l’enseignement primaire produit l’effet contraire en termes de qualité et la gratuité des accouchements ne s’applique pas correctement, pourquoi les libertés fondamentales sont violées, pourquoi l’insécurité à l’Est s’accentue, pourquoi la mise en des institutions issues des élections tarde à se réaliser, pourquoi le vivre-ensemble se fissure, pourquoi l’ethnotribalisation des services publics devient un sport national, etc.

La Base vit cette situation dans sa chair.

A la différence des ” Bases ” d’autres forces politiques, celle de l’Udps se plaint ouvertement, fustige d’ailleurs l’enrichissement de plusieurs cadres à son détriment, cite des noms et des montants, révèle même les dépenses opérées.

D’ailleurs, Augustin Kabuya a même une fois enjoint la Base à applaudir le Chef de l’État puisque certains cadres du parti qui se rendaient au siège à pied et en babouches y débarquent maintenant en “Jeep ” ! Il a dû insister pour recueillir quelques applaudissements.

Quand il déclare alors que “Cette guerre a été imposée au Chef de l’État pour que tout l’argent qu’il mobilise soit canalisé vers la guerre”, ajoute “Ainsi, le train de vie du pays est perturbé à cause de cette guerre”‘, quand il déduit “Et, en fin de compte, les oiseaux de mauvaise augure viendront vous dire que Félix Tshisekedi n’a rien fait pour la population” pour finit par conclure : “Or, en réalité, Tshisekedi est victime de l’injustice et de la mauvaise foi”, Augustin Kabuya croit dédouaner le régime !

Or, le vrai message qu’il envoie aux Congolais est de ne rien attendre de positif du régime en termes de développement économique et social. C’est aviser les Congolais que le second de Fatshi Béton est déjà plombé à cause de la guerre.

Il faut aller sur X et analyser les réactions pour prendre la mesure du ratage de cette communication.

C’est, en réalité, manquer de respect à l’égard des combattants que de les réunir en matinée politique pour leur fournir des explications alambiquées, l’objectif étant de rejeter sur les autres (opposition) la responsabilité de la dégradation en cours de la situation politique, économique et sociale !

A force de trouver des prétextes pour entretenir le moral de la Base, on en arrive à ces bourdes qui font de l’Udps le seul parti au monde à être à la fois soit chef de file du Pouvoir et chef de file de l’Opposition, entendez un royaume divisé contre lui-même…

La dernière bourde est celle du mandat présidentiel

Dans le contexte actuel, c’est bien le second et le dernier pour Félix Tshisekedi. Sauf changement, bien entendu, de Constitution pour un 3ème mandat. Ça s’appelle tripatouillage.

Augustin Kabuya aurait fait œuvre utile en soulignant qu’il n’est pas le dernier mandat pour l’Udps en tant que parti politique. Car, à l’instar du Pprd en 2018 avec le candidat Emmanuel Shadary Ramazani, l’Udps est en droit de conserver le pouvoir, mais avec toutefois un autre candidat.

Pr André Mbata a toujours été clair dans son interprétation de l’article 70 de la Constitution. Il ne voit pas par quel miracle, devenu sénateur à vie, Joseph Kabila peut redevenir président de la République.

En d’autres termes, il ne voit pas par quel miracle, Félix Tshisekedi, sénateur à vie au même titre que son prédécesseur au terme du second mandat en 2028, pourra redevenir président de la République après cette échéance.

La vérité est que la Constitution n’empêche pas un parti politique de conserver le Pouvoir pour plus de deux mandats. La condition sine qua non pour ce faire est d’avoir un nouveau postulant à une nouvelle candidature, mais aussi et surtout d’avoir un mandat positif avec lequel convaincre le peuple.

En “laissant croire” à la Base que Félix Tshisekedi a droit à un nouveau mandat, Augustin Kabuya met la puce à l’oreille des forces politiques et sociales congolaises et à la communauté internationale. Il ouvre la voie aux soupçons relatifs à la révision de la Constitution pour un troisième mandat en faveur du chef de l’Etat en fonction.

A partir de cet instant, tout ce qui s’est boutiqué, pardon s’est dit autour des législatives de décembre 2023 en vue d’une majorité parlementaire confortable tient la route.

Ainsi, grâce à la bourde d’Augustin Kabuya, les autres sociétaires de l’Union sacrée de la nation réalisent enfin qu’ils ont été embarqués dans une aventure ayant pour objectif unique et inique de faire sauter au cours de cette législature les verrous du double mandat !

Ainsi, avec cette bourde, certains sociétaires pourraient bien ” coaliser ” discrètement, voire ouvertement avec les autres forces en présence (Opposition républicaine et Opposition armée) pour empêcher la concrétisation de ce schéma.

Ainsi, à la suite de cette bourde, ces forces internes pourraient “coaliser” avec les partenaires extérieurs pour que cela ne se produise pas. Parmi ces partenaires, les pays membres de la Sadc. Prêts à déployer leurs troupes à l’Est, ils saisissent les risques d’être pris au piège d’un schéma sécuritaire cachant en réalité le schéma politique d’une présidence de la République à vie.

Déjà en froid avec les Occidentaux, Félix Tshisekedi présenté par Augustin Kabuya comme s’apprêtant à briguer un troisième mandat verrait son second mandat sérieusement malmené.

Au fait, quel est le vrai problème pour Augustin Kabuya !

Son vrai problème est qu’il n’a jamais pris conscience des charges du secrétaire général du parti qui le prédisposent à la fonction de président de la République, chef d’Etat, dans un régime politique comme le nôtre.

Partout au monde, en démocratie, le chef du parti (comme l’est Augustin Kabuya) est plus fort que les membres du cabinet du Chef de l’Etat, plus fort que les membres du Gouvernement (Premier ministre compris), plus fort que les membres des Bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat !

C’est lui le patron.

Pour des raisons de proximité (famille, études, église, club, etc.), le Chef de l’Etat peut être tolérant à l’égard de ses collaborateurs au sein du cabinet, du gouvernement ou du parlement. Le chef du Parti ne doit pas l’être car la vie du Chef de l’Etat et, par ricochet, celle du cabinet, du gouvernement et du parlement, en plus de la majorité parlementaire, est liée d’abord au parti, c’est-à-dire à lui, SG !

Un collaborateur (membre du cabinet du Président de la République), un membre du Gouvernement ou un membre du Bureau de la chambre basse ou de la chambre haute ne peut pas faire partir de son poste le chef du parti présidentiel. Par contre, ce dernier a toute la capacité de le faire.

C’est de cette façon que se prépare la succession.

Félix Tshisekedi a, de ce fait, tout à gagner d’un Augustin Kabuya prêt à l’interpeller quand il y a un abus de pouvoir dans toute institution publique que d’un Augustin Kabuya se comportant en béni-oui-oui et qui, en plus, vient de le mettre en porte-à-faux par rapport aux principes établis !

Si alors Augustin Kabuya n’est pour rien dans les dérives que tout le monde déplore notamment au cours des matinées politiques, on en déduit de deux choses l’une :

-ou il n’est pas à son poste (et la succession lui est interdite),

-ou il est bien à son poste et agit par procuration, pour paraphraser un internaute.

Dans les deux cas de figure, le résultat est le même : il trouble plus qu’il n’éclaire l’esprit de la Base, alias ” Peuple “.

Pour rappel à la dernière chronique, ce paragraphe vaut un remake : “…quand le peuple ne trouve pas son compte dans n’importe quelle épreuve, il embrasse facilement tout ‘ libérateur ‘, peu importe pour celui-ci d’en cacher un autre…”.

Omer Nsongo die Lema




Le Chef du gouvernement reçoit les propositions de l’Instance chargée de la révision du Code de la famille en vue de les soumettre à la Haute appréciation de Sa Majesté le Roi

Le Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, a reçu, samedi, les membres de l’Instance chargée de la révision du Code de la famille qui lui ont remis les propositions de l’Instance en vue de les soumettre à la Haute appréciation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette rencontre, M. Akhannouch a indiqué avoir reçu les membres de l’Instance chargée de la révision du Code de la famille après avoir achevé ses missions dans les délais fixés dans la Lettre adressée par Sa Majesté le Roi, que Dieu Le préserve, au Chef du gouvernement, précisant que le coordinateur tournant de l’Instance lui a remis un rapport sur les propositions d’amendement au sujet du Code de la famille, en vue de les soumettre à Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste.

L’instance a travaillé selon une approche participative élargie à travers l’organisation de séances d’audition des différents acteurs des organisations de la société civile oeuvrant dans le domaine de la femme, de l’enfance, des droits de l’Homme, ainsi que des partis politiques, des centrales syndicales, des magistrats, des acteurs, des chercheurs, des académiciens et des établissements et départements ministériels, a-t-il ajouté.

L’Instance a reçu également des mémorandums via des courriels électroniques, avant de se pencher sur l’examen des propositions issues des larges consultations participatives, a précisé M. Akhannouch.

A cette occasion, le Chef du gouvernement a réitéré ses sincères remerciements et sa gratitude à SM le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, que Dieu L’assiste, qui a bien voulu adopter cette approche participative élargie pour trouver les moyens à même de permettre à la famille marocaine de jouer pleinement ses rôles en tant que pilier de la société.

Le Chef du gouvernement s’est dit honoré de soumettre à la Haute appréciation du Souverain les propositions de l’Instance chargée de la révision du Code de la famille.




Scandale à la CENI : l’affaire des candidatures invalidées à Kinshasa soulève des interrogations

La récente décision de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’invalider la candidature de Déo Kasongo à l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs de la ville de Kinshasa a provoqué un véritable scandale. La raison avancée, à savoir un retard dans le dépôt de sa candidature, soulève des questionnements légitimes au sein de l’opinion publique.

Le cas de Daniel Bumba, dont la candidature aurait été déposée le même jour que celle de Kasongo selon des sources fiables, mais qui a été tolérée par la CENI, suscite des suspicions quant à un éventuel soutien tacite dont il bénéficierait de la part de l’institution et des instances influentes de l’UDPS. La question qui se pose est de savoir si Bumba est en passe d’être imposé à la tête de Kinshasa sans réelle compétition électorale.

Il est à noter que Déo Kasongo avait pris la précaution de se procurer la veille le jeton nécessaire pour le dépôt de sa candidature avec complément des dossiers le jour suivant, une démarche que Daniel Bumba n’a pas effectuée. Cette disparité de traitement entre les deux candidats soulève des interrogations légitimes quant à d’éventuelles irrégularités dans le processus de sélection.

La situation est d’autant plus troublante avec le cas de Vidye Tshimanga, un autre candidat potentiel pour le poste de gouverneur de Kinshasa, qui s’est vu refuser la possibilité de concourir en raison de prétendues difficultés liées à sa nationalité. Il est à souligner que Tshimanga avait été reconnu congolais par la CENI et la Cour constitutionnelle lors de ses candidatures précédentes, ce qui soulève des doutes sur la cohérence des décisions prises par l’institution électorale.

Ces événements laissent transparaître l’ombre d’une main noire, elles contribuent à la méfiance vis-à-vis de la CENI et discréditent le processus qu’il conduit! Faut-il croire qu’Augustin Kabuya et compagnie transforment la CENI en centre de nomination des leurs? Si la Cour Constitutionnelle ne remet pas chacun dans ces droits ce ne serait que la confirmation de la dérive dénoncée ci-haut et tâche d’huile pour le dernier mandat du président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Didier Mbongomingo




TPM-PETRO 0-0 : Lamine Ndiaye : “On espère et on y croit”

La faute au manque de réussite! Cet acte 1 du quart de finale de la Ligue des Champions entre le TPM et le Petro Atlético aura été bien maîtrisé par les Corbeaux. Solidarité, répétition des efforts, création d’occasions, tout y était sauf la conclusion. Les Angolais ont très peu existé, si ce n’est sur les sauvetages de leur gardien Hugo Marques qui a mis en échec Beya, Traoré, Kabwit et les autres Corbeaux. 0-0 à l’arrivée, un score entre regrets et espoir.

Sans se cacher, Lamine Ndiaye s’est pointé en conférence de presse d’après-match avec un discours galvanisant : “Nous sommes encore en course”, a-t-il dit pour calmer les esprits. Le technicien franco-sénégalais a ensuite passé au peigne fin ce match nul à domicile et sans but. Une première fois que cela arrive aux Corbeaux depuis le début de la saison. Extraits.

“Nous avons fait le match qu’il fallait pour bousculer cette équipe. Je ne sais pas si c’est la maladresse, la chance ou le manque de réussite mais dans le jeu, il n’y a rien à reprocher aux joueurs, si ce n’est ce manque de lucidité dans la finition. Ils sont très tristes et meurtris. Ce n’est que la première manche. Il va falloir qu’ils viennent nous chercher et se découvrent. On n’abdique pas. On garde la foi. La seule inquiétude, ce sont les blessés, 3 au total : Joël Beya, Ibrahima Keita et Cheick Fofana. Avec eux sur le terrain, ça pouvait changer.

Nous allons nous préparer pendant une semaine afin d’aller tenter de nous qualifier là-bas. Le plus dur dans le football, c’est de marquer les buts. Quand tu as des occasions, ça veut dire que tu es présent et qu’on peut compter sur toi. On a manqué de réussite mais leur gardien a sorti des ballons invraisemblables…

On a fait un match costaud à tous points de vue. Quand tu te crées des occasions face à une équipe qui n’a pas pris de but depuis très longtemps, ça veut dire quelque chose. À la fin du match, j’ai eu les compliments du coach de Petro, me disant que jamais il n’a été secoué comme ça depuis qu’il est là. La réussite nous a manqué. Les gars se sont battus, ont été persévérants, solidaires mais sans réussite. On n’a pas marqué, pas encaissé non plus. Ça prouve notre solidité.

Tout le monde dit qu’on est nul à l’extérieur. C’est le moment de le démentir. On espère. Il faut faire deux gros matchs pour passer. Le retour peut se terminer 0-0, 1-1 ou encore 0-1 pour nous. C’est possible. Nous voulons jouer notre qualification. Nous y croyons dur comme fer. Pas de conclusion, nous sommes encore en course.

Si on a de la réussite, cette équipe pouvait prendre 4 buts. Globalement, je suis assez satisfait du contenu. Quand il est bon, on peut avoir de l’espoir. Il y’a de la vie dans ce groupe : ça joue, ça court, ça défend. Ils ont l’envie et la détermination. La finalité, c’est de marquer. Nous croyons le faire à Luanda. L’objectif de Mazembe est de bien jouer le match et de le gagner.




RDC : Ce qu’on peut retenir de la première ministre Judith Suminwa Tuluka

La ministre d’État en charge de l’industrie, Judith Suminwa Tuluka vient d’être nommée au poste de Premier ministre de la RD Congo. L’annonce a été faite ce lundi, 1er Avril 2024.

La nouvelle cheffe du gouvernement fut une ancienne fonctionnaire internationale des Nations Unies. Elle a passé environ 20 ans à travailler pour le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans plusieurs pays d’Afrique. Elle était experte senior en formulation et programmation du développement, en coordination, en gestion des stratégies, en suivi budgétaire et en suivi et évaluation des programmes.

Titulaire d’un Master en Sciences du travail, Administration et gestion du personnel de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), Judith Suminwa Tuluka est également titulaire d’une licence en sciences économiques appliquées des Facultés Universitaires Catholiques de Mons (FUCAM) en Belgique et diplômée en comptabilité de l’Ecole de promotion et de formation continue (EPFC) à Bruxelles.

A l’avènement de Félix Tshisekedi à la tête du pays, Mme Judith Suminwa Tuluka est nommée Coordinatrice adjointe chargée des questions administratives et opérationnelles pour le Conseil Présidentiel de Veille Stratégique (CPVS). En mars 2023, elle intègre le gouvernement en tant que Ministre d’État en charge du Plan.

Mboshi




RDC: Judith Tuluka Suminwa est nommée premier ministre (ordonnance présidentielle)

Fini le suspens ! Judith Tuluka Suminwa a été nommée ce Lundi 1er Avril, premier ministre par le chef de l’État Congolais.

Celle qui occupait jusque-là le poste de ministre d’État, ministre du plan va conduire à la destinée de l’exécutif central congolais pour les prochaines années. Elle succède ainsi à Jean-Michel Sama Lukonde.

Titulaire d’une licence en sciences économiques appliquées, option gestion financière, des Facultés universitaires catholiques de Mons en Belgique et diplômée en comptabilité de l’Ecole de promotion et de formation continue -EPFC- à Bruxelles, elle a, selon une note descriptive de la structure internationale «Transparence en transition», «fait ses preuves dans les agences du système des Nations Unies et dans le cercle technocratique du Président de la République».

Judith Tuluka Suminwa, originaire du Kongo Central, avait piloté le Programme de développement local des 145 territoires dans le gouvernement Sama Lukonde.

 

Loup solitaire