Tshisekedi veut faire de la santé des Congolais un des piliers de son second mandat

Les résultats de la lutte contre la poliomyélite montrent une diminution sensible des cas de poliovirus variant chez les enfants. En l’espace d’un an, soit de 2022 à 2023, le nombre d’enfants présentant des cas de poliovirus variant est passé de 528 à 240 cas, traduisant une réduction de plus de 50%.

Le Président de la République a salué les efforts portés par le Gouvernement, en collaboration avec l’ensemble des partenaires techniques, dans la lutte contre la poliomyélite. Il a réaffirmé sa volonté de faire de la santé de ses compatriotes, un des piliers de son second mandat, notamment en garantissant à tous l’accès aux services sociaux de base dans le domaine de la santé.

Afin de poursuivre et de consolider cette tendance baissière observée pour ainsi atteindre l’objectif de la disparition du poliovirus sur l’ensemble du territoire national, le Président de la République a demandé aux Ministres concernés, chacun selon ses attributions, d’intensifier les engagements et les actions à mener, en l’occurrence au Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, en collaboration avec le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, de veiller à la bonne exécution des campagnes de masse de vaccination et d’éradication de la poliomyélite dans chacune des 26 provinces.

En outre, comme ce fut le cas précédemment, une attention particulière devrait être portée sur les populations les plus vulnérables notamment celles vivant dans les zones en conflits ainsi que celles se trouvant refuges momentanément dans les camps des déplacés .




Le Gouvernement encouragé à traiter urgemment la question des Inspecteurs et des contrôleurs du Travail nouvellement engagés

L’amélioration des conditions de vie des travailleurs congolais ayant toujours constitué un des objectifs de sa gouvernance, le Président de la République s’est investi pour que la réforme de l’Inspection Générale du Travail soit matérialisée ; et ce, afin de promouvoir le travail décent, lutter contre la souffrance des compatriotes dans le secteur du travail et maintenir le dialogue social entre les parties.

L’inspection Général du Travail étant un facteur de progrès social permettant d’impulser et d’assurer le suivi de la mise en œuvre des normes protectrices pour les travailleurs ; le Gouvernement a été encouragé à traiter urgemment la question des Inspecteurs et des contrôleurs du Travail nouvellement engagés afin de les mettre rapidement dans de bonnes conditions de travail.

Le Président de la République a réitéré son instruction aux membres du Gouvernement impliqué dans ce processus d’assurer l’effectivité de cette réforme dans un bref délai. A cet effet, le Premier Ministre est chargé de veiller à ce que tous les acteurs impliqués dans ce processus contribuent à la mise en œuvre et au suivi des interventions en rapport avec le renforcement des capacités de l’Inspection Générale du Travail.




Félix Tshisekedi réitère son appel à la mobilisation face à l’agression

Le Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, a fait la restitution de ces derniers déplacements qui l’ont conduit, le samedi 23 mars 2024, à Lusaka, capitale de la République de Zambie où il a pris part, à l’invitation de la Communauté de Développement de l’Afrique australe (SADC) au sommet extraordinaire de la Troïka de l’Organe, de la Troïka de la SADC, des pays contributeurs de troupes à la Mission de la SADC en République Démocratique du Congo (SAMIDRC) et du personnel à la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM), de la République Démocratique du Congo et de la République du Mozambique.

Ce Sommet a été l’occasion pour les États membres, en particulier les pays contributeurs de troupes à la SAMIDRC, de passer en revue la situation prévalant sur le théâtre des opérations dans la province du Nord-Kivu à l’est de la République démocratique du Congo, où lesdites troupes sont engagées en appui aux Forces de la République démocratique du Congo (Fardc).

Cette rencontre de Haut-niveau a également été le lieu de la réaffirmation par la SADC, tout en réitérant son soutien aux processus de Luanda et de Nairobi, de son engagement pris vis-à-vis de la Rdc dans le cadre du pacte de défense mutuelle de la SADC qui stipule ceci : « (…) toute attaque armée contre l’un des États-membres sera considérée comme une menace faite à la paix et à la sécurité régionales » [fin de citation].

À son retour à Kinshasa, le Président de la république a accueilli du 24 au 25 mars derniers, M. Salva Kiir Mayardit, Président de la République du Sud Soudan et Président en exercice de la Communauté de l’Afrique de l’Est qui comptait dans sa délégation le Secrétaire Général de l’EAC, le Dr. Peter Mathuki.

Cette visite du Président Sud-Soudanais a été l’occasion d’aborder, outre la question de la paix et de la sécurité dans la région, des questions d’intérêts communs ayant trait à la coopération bilatérale entre les deux pays. Lle Sud-Soudan compte parmi les neuf États avec lesquels la Rdc partage la frontière.

Du 27 au 28 mars derniers, le Président de la République s’est rendu à Nouakchott en République islamique de Mauritanie. Ce, dans le cadre d’une visite de travail, après un bref passage à Lomé au Togo, où il s’est entretenu avec son homologue, M. Faure Gnassingbe, Président de cette république sœur.

Cette visite de travail en Mauritanie qui assume, à ce jour, la Présidence de l’Union africaine pour l’exercice 2024-2025, a été une opportunité pour lui et son hôte, M. Mohammed Ould El-Ghazaouani de passer en revue les grandes questions liées à la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, de même que les enjeux de paix et de sécurité prévalant sur le continent, notamment la recrudescence de la violence dans la région de l’Afrique centrale comme en témoigne la guerre d’agression dont la Rdc est victime.

Faisant suite à ce qui précède, le Président de la République a réitéré son appel à la mobilisation face à l’agression et au défi de la paix et de la sécurité dans l’est du pays, gage du développement économique de la Rdc.

Au regard de ces efforts diplomatiques déployés, il revient donc, aussi bien au Gouvernement en affaires courantes, qu’à la prochaine équipe gouvernementale de redoubler des stratégies à tous les niveaux pour que le pays parvienne à vaincre ses bourreaux africains et occidentaux.




Nord-Kivu : plusieurs cas de décès notifiés à la prison centrale de Butembo 

Trois nouveaux cas de décès des prisonniers ont été enregistrés du 28 mars au 31 mars 2024 à la prison centrale de Kakwangura dans la ville de Butembo au Nord-Kivu.

Ces détenus, tous hommes, étaient poursuivis par la justice pour diverses infractions révèlent les sources pénitentiaires.

La cellule de communication de la mairie de Butembo qui livre la nouvelle ce lundi 01 avril, soutient que les corps sans vie sont gardés à la morgue de l’hôpital général de Kitatumba.

” Il s’agit de TEVE MUSANGANA BAHATI poursuivi pour viol d’enfant, arrêté depuis le 17 novembre 2023 dernier et a rendu l’âme le 29 mars 2024. Le 2eme décès est celui de KAMBALE KIRONAMWATSI, originaire de lubero et résidait à Kirumba avant son arrestation le 04 juillet 2023, accusé d’association des malfaiteurs et escroquerie. La 3ème personne à quitter la terre des hommes c’est MUMBERE KAMASUGA originaire de mutalya, territoire de Lubero. celle- ci est en prison depuis le 24 juin 2022 condamnée à perpétuité ” indique la mairie de Butembo.

Cependant, plusieurs structures de défense des droits humains œuvrant dans la ville de Butembo, évoquent les mauvaises conditions de détention au sein de la prison qui seraient à la base de ces décès.

Elles plaident auprès du gouvernement central et provincial afin de s’impliquer pour alléger la souffrance à laquelle ces détenus font face en approvisionnant cette maison carcérale en nourritures et médicaments.

Tout en déplorant le nombre élevé de détenus au sein de cette maison carcérale, ces structures de droits de l’homme invitent la justice à revoir les dossiers de détenus afin de libérer ceux qui y sont incarcérés pour les faits bénins.

 

Il sied de rappeler que la prison centrale de Butembo avait été construite pour une capacité de deux cents cinquante (250) personnes regorge à ces jours plus de 1000 pensionnaires.

 

Alain wayire / Beni




Kasaï Oriental : Le gouvernement provincial signe un partenariat d’appui au programme stratégique alimentaire avec la société United Investiment Global

Le gouvernement provincial du Kasaï Oriental a procédé à la signature d’un partenariat, lundi dernier, avec la société américaine, United Investiment Global (UIG), dans le cadre de l’appui au programme des réserves stratégiques alimentaires, à la hauteur de 3 millions de dollars américains, en vue de relancer le secteur agricole

Ce partenariat a été arraché grâce au ministère provincial de l’agriculture. Contacté, le ministre de tutelle, Théodore Ntumba, a indiqué que ce protocole d’accord a été signé pour deux grands points, à savoir l’appui au projet de la réserve stratégique alimentaire ainsi que l’installation d’une banque agricole au Kasaï Oriental.

« La mission de nos amis était basée sur deux grands points. Le premier point c’était la pluie au programme de la réserve stratégique alimentaire après que nous ayons élaboré un programme , un projet qui nous demandait 5 millions 238 milles dollars , dont la contribution locale de la province était évaluée à 2 millions 238 dollars. Il restait une somme de 3 millions de dollars qu’on était en train de mobiliser pour démarrer les travaux . Quand nous avons accepté d’échanger avec les amis, ils ont accepté de nous venir en aide, c’est alors que nous avons procédé à la signature d’un protocole d’accord de partenariat public-privé. Au deuxième point, nous avons échangé avec eux, puisque nous avons aussi émis le vouloir et la volonté de d’installer dans la province du Kasaï Oriental une banque agricole. C’est alors que nos amis américains ont salué cette initiative, et ils tiennent également à installer cette banque au Kasaï Oriental dont les études sont en train d’être menées quant à ce pour que à la longue que celà soit effective.», a-t-il fait savoir

Ce partenariat s’élève sur un montant de 3 millions de dollars américains, pour une durée de 3 ans afin d’appuyer le programme stratégique alimentaire, conçu dans l’optique de lutter contre la crise alimentaire au Kasaï Oriental.

 

JL makoyi




Insécurité au Nord-Kivu: un chauffeur du CICR tué par balles à Goma    

Des hommes armés non autrement identifiés ont ôté la vie par balle à un chauffeur de l’organisation du comité international de la Croix-Rouge CICR. Les faits se sont déroulés dans la soirée du dimanche 31 mars 2024 dans ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu .

D’après les premières informations sur ce cas d’insécurité, tout est parti d’une petite dispute entre lui et ses bourreaux autour de l’embouteillage vécu la même soirée. C’est pendant qu’il cherchait le passage que ces hommes armés ont tiré sur lui, apprend-t-on. Adolph Mwenze a succombé sur le champ.

Après le forfait, les bourreaux ont pris fuite et les enquêtes ont été amorcées par les services de sécurité venus constater le dégât.

Notons qu’actuellement les cas d’assassinats par balles sont devenus fréquents dans plusieurs coins de la ville de Goma.

 

Alain wayire/Beni