RDC : Le Cardinal Fridolin Ambongo dans les viseurs de la justice 

Le Cardinal Fridolin Ambongo va-t-il bientôt être arrêté ? La question mérite une réponse puisque le Procureur général près la cour de cassation ordonne au procureur général près la cour d’appel de Matete, d’ouvrir une information judiciaire à charge de l’archevêque de Kinshasa.

Selon Firmin Mvonde, le Cardinal Fridolin Ambongo violente délibérément les consciences et semble trouver un plaisir à travers les faux bruits et autres incitations des populations à la révolte contre les institutions établies et attentats contre les vies humaines.

Dans un document devenu viral, le procureur général près la cour de cassation révèle que le prélat catholique a déjà décliné son invitation pour une rencontre prévue dans son office le 25 Avril dernier.

“Depuis belle lurette, il s’observe dans les comportements de Monseigneur Fridolin AMBONGO, Archevêque Catholique Métropolitain de l’Archidiocèse de Kinshasa, au moment où le pays fait face à la guerre dans sa partie orientale, une constance des propos séditieux tenus lors des points de presse, interviews et autres sermons, de nature à décourager les militaires des forces armées de la République qui combattent au front, mais aussi incitatifs à la maltraitance par les rebelles et autres envahisseurs des populations locales déjà meurtries par autant d’années de destabilisation” a écrit le procureur Firmin Mvonde

Faudra-t-il le noter que le Cardinal Fridolin Ambongo s’était montré très direct dans son homélie pascal vis-à-vis des autorités politico-administratives du pays sur leur gestion de la crise sécuritaire. Il les avait notamment invité à s’interroger sur les causes qui poussent les Congolais à adhérer au mouvement politico-militaire Alliance Fleuve Congo de Corneille Naanga.

 

Loup solitaire




Ituri : la CENI reporte l’élection des sénateurs au 08 mai 2024

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que, par l’arrêt RCE.027 du 1 avril 2024, la Cour d’appel de l’lturi faisant office de Cour administrative d’appel a annulé partiellement la Décision n° 004/CENI/AP/2024 du 21 janvier 2024 portant publication des résultats provisoires de l’élection des Députés Provinciaux du 20 décembre 2023.

Dans un communiqué signé par Patricia Nseya Mulela, Rapporteur de la CENI, elle a constaté l’inéligibilité, à titre définitif, de Messieurs Lubanga Dyilo Jean Chrysostome et Kahwa Panga Mandro Yves, tel que décidé par la Cour Constitutionnelle dans l’affaire RCE 0252 en septembre 2023.

Par le même arrêt, la Cour d’appel de l’Ituri faisant office de Cour administrative d’appel a ordonné à la CENI de procéder à une nouvelle réattribution des sièges dans les circonscriptions électorales de Bunia Ville et d’Irumu.

Par conséquent, la CENI annonce que l’élection des Sénateurs de la province de l’lturi, initialement prévue pour le lundi 29 avril 2024, est reportée à la date du 08 mai 2024.

La campagne électorale se tiendra du 04 au 07 mai 2024.




Un faux document attribué à Gentiny Ngobila circule les réseaux sociaux

Le Cabinet du Gouverneur de a Ville de Kinshasa a le regret d’informer le public qu’il circule en ce moment sur les réseaux sociaux une lettre portant les références N° SC/0410/CAB/GVK/BBE/DEM/Gmk/2024 datée du 18 avril 2024, adressée aux tenanciers de tous les ports fluviaux de Kinshasa, laquelle n’a jamais été signée par le Gouverneur de la Ville de Kinshasa. Gentiny Ngobila Mbaka

Aussi, indique Me Boyeme, l’Autorité urbaine porte à la connaissance de tous les services de la Ville de Kinshasa que ledit document est un faux, l’imitation de sa signature y est par ailleurs évidente. Les enquêtes sont en cours en vue de découvrir les auteurs de ce forfait.

En attendant l’issue des enquêtes, tous les services sont appelés au calme, à la sérénité et à appréhender tout Individu qui tenterait de troubler le bon fonctionnement de vos services.




Samy Badibanga retire sa candidature aux élections sénatoriales du 29 avril 2024

« C’est avec une profonde conviction et engagement envers les valeurs démocratiques que je vous annonce aujourd’hui le retrait de ma candidature aux élections sénatoriales prévues le 29 avril 2024 », a indiqué Samy Badibanga dans une déclaration.

Et de poursuivre, cette décision s’inscrit dans le prolongement de mes préoccupations croissantes quant aux failles apparentes de notre système électoral actuel, qui semble enclin à la corruption et à d’autres pratiques illégales. « J’ai observé avec consternation des manœuvres tendant à contraindre les députés provinciaux à violer l’esprit de notre Constitution qui dispose que tout mandat impératif est nul. La subordination des députés à des directives des partis ou regroupements politiques entrave gravement leur liberté de conscience et leur capacité à représenter dignement les intérêts du peuple », dit-il.

Par ailleurs, mentionne-t-il, je suis troublé par la désacralisation de la Cour Constitutionnelle, caractérisée par l’érosion de sa crédibilité, notamment en ce qui concerne ses récentes décisions relatives aux élections des députés nationaux, prises en violation de l’article 168 de la Constitution et 74 quinquies de la loi électorale. Ces décisions soulèvent des inquiétudes légitimes quant à l’impartialité et à l’indépendance de notre système judiciaire dans le contexte électoral.

« Mon engagement pour le bien de notre nation et la promotion d’un processus électoral juste et transparent demeure intact. Je continuerai à œuvrer pour que les principes démocratiques soient respectés et que les citoyens puissent s’exprimer librement dans le cadre d’élections libres et équitables », explique-t-il.

Samy Badibanga termine par exprimer sa profonde gratitude à tous ceux qui l’ont soutenu dans cette démarche et il leur demande de continuer à se joindre à lui dans ce combat pour la justice et l’intégrité démocratique à l’instar du Docteur Etienne Tshisekedi Wa Mulumba.




L’”opposant” algérien Said Bensedira arrêté à Paris

L’ »opposant » algérien Said Bensedira, célèbre activiste des réseaux sociaux qui sévit contre certaines personnalités du pouvoir algérien, a été arrêté ce samedi à Paris par la police française.

Selon la revue en ligne, Maghreb-Intelligence, Bensedira qui réside à Londres, serait soupçonné d’être entré en contact avec des agents algériens infiltrés en France pour commettre des assassinats contre des opposants, toutes tendances confondues.

Les crimes préparés par les agents algériens infiltrés, avec l’aide de Said Bensedira, devaient par la suite être mis sur le dos du Maroc, ajoute le média, pour qui cet épisode démontre à quel point Alger est allée dans son escalade contre le Maroc et sur tous les fronts.

La junte au pouvoir est de plus en plus ulcérée par les derniers rapprochements entre la France et le Maroc, notamment en matière de coopération sécuritaire, illustrée par la récente visite à Rabat de Gérald Darmanin, ministre français de l’Intérieur et des Outre-mer, accompagné par des hauts responsables sécuritaires.




Affaire match RSB-USM Alger: Les généraux algériens veulent répéter le scénario des matchs de football Algérie – Égypte (2009)… [Dossier]

La commission des clubs de la Confédération africaine de football (CAF), réunie mercredi au sujet du match USM Alger Vs RS Berkane, a décidé de sanctionner le club algérois par un forfait de 0-3 et de maintenir le match retour au stade municipal de Berkane dimanche prochain.

Dans un communiqué, la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) indique avoir reçu une copie de la décision de la commission des clubs de la CAF au sujet du match USM alger et RS Berkane, comptant pour la demie finale aller de coupe de la CAF.

Selon la FRMF, la commission a décidé également de soumettre cette affaire au jury disciplinaire pour d’éventuelles sanctions additionnelles.

À l’approche de la demi-finale retour de la Coupe de la Confédération opposant la RS Berkane à l’USM Alger, une nouvelle dévastatrice vient secouer les rangs du club algérien. Alors qu’il espérait voir son recours aboutir après le boycott controversé de la RS Berkane la semaine précédente, l’USMA se voit infliger une sanction sans appel par la CAF, confirmée en appel.

Le litige trouve son origine dans la modification du maillot de la RS Berkane lors du match aller, une action qui a conduit la Confédération Africaine de Football à attribuer à l’USM Alger « une défaite sur tapis vert avec un score de 3-0 ». Malgré les espoirs placés dans le recours introduit par l’USMA, la Confédération africaine de football a maintenu sa décision initiale, rejetant toute demande de réparation de la part du club algérien.

“Le recours introduit par le club USMA contre la décision de la commission d’organisation des compétitions interclubs et de gestion du système de licence des clubs de la CAF en date du 24 avril 2024 est rejeté. Toutes les autres requêtes ou demandes de réparation sont rejetées ”a annoncé l’instance dirigeante du football africain dans une correspondance envoyée ce weekend. Aperçu:

La confirmation de cette sanction représente un sérieux coup dur pour l’USMA, alors qu’elle se prépare à affronter la RSB sur ses terres marocaines ce dimanche 28 avril. Cette décision laisse ainsi planer une incertitude sur la tenue même de la demi-finale retour de la Coupe CAF, l’USM Alger étant désormais susceptible de riposter en boycottant le match à la dernière minute, à l’instar de son adversaire la semaine précédente.

Plainte de la FAF contre la CAF: quand le litige sportif se transforme en bataille politique !

Cependant, cette affaire va bien au-delà d’un simple litige sportif. Elle met en lumière les tensions croissantes entre la Fédération algérienne de football (FAF) et la CAF. En effet, la FAF a officiellement choisi de porter plainte contre la Confédération africaine de football devant la FIFA et le Tribunal arbitral du sport (TAS), accusant cette dernière de violer ses propres règlements.

Accompagné par une équipe d’avocats en Suisse, le président de la FAF, Walid Sadi, espère ainsi infliger un revers significatif à la CAF, dont la réputation s’est ternie en Algérie ces dernières années. Cette affaire reflète donc non seulement les enjeux sportifs de la demi-finale de la Coupe de la Confédération, mais également les tensions politiques et juridiques qui sous-tendent les relations entre la FAF et la CAF.

Dans l’attente de l’évolution de cette situation complexe, l’USM Alger se retrouve confrontée à un dilemme : poursuivre la compétition dans des conditions incertaines ou prendre part à un bras de fer avec la CAF, au risque de compromettre ses chances dans la course au titre continental. Une chose est sûre, l’affaire USM Alger-Berkane ne manquera pas de susciter de vifs débats et de maintenir l’attention des passionnés de football en Afrique et au-delà.

Algérie-Egypte: la guerre du foot

La violence médiatique peut participer, comme c’est le cas pour le match Égypte-algérie de 2009, à la dramatisation du spectacle par la fabrication de l’évènement à travers un jeu de langage versant dans l’amplification du sentiment revanchard et du mépris envers l’adversaire et ayant pour but la prise de pouvoir sur autrui. La guerre des mots suscitant le mépris et incitant à la violence, tels qu’utilisés par les instances médiatiques algériennes, peut donc éclairer les déviations médiatiques.

Lance-flammes

Au premier round, l’équipe égyptienne a battu les algériens 2-0. Des foules en extase ont envahi les rues du Caire, bloquant la circulation, agitant des lance-flammes artisanaux, pour faire la fête jusqu’à l’aube. Selon le ministère de la Santé égyptien, 20 supporters algériens et 12 égyptiens furent blessés cette nuit-là. Aux yeux de l’algérie, le bilan était bien plus lourd: des algériens avaient été tués dans les rues du Caire, des femmes déshabillées, et un supporter algérien brûlé vif par la police et des fans égyptiens. Quand l’ambassadeur algérien au Caire a démenti formellement les meurtres, le journal algérien Echorouk a posté une vidéo sur son site montrant un rappeur algérien pleurant son frère mort, soi-disant tué en Égypte (une intox, apparemment).

En représailles, des commerces égyptiens en algérie ont été pillés, et des travailleurs égyptiens ont dû bénéficier d’une protection policière. L’opérateur de téléphonie mobile Djezzy – propriété de l’entreprise égyptienne Orascom Telecom – a été particulièrement visé. Des clients auraient brûlé leurs cartes sim Djezzy et pillé les bureaux de l’entreprise, causant, selon les responsables d’Orascom, des dizaines de millions de dollars de dégâts.

Le soir de l’arrivée de l’équipe algérienne au Caire, son bus fut poursuivi et caillassé par des supporters égyptiens. On ne tarda pas à voir apparaître des vidéos sur Internet montrant des joueurs algériens indignés arrivant, ensanglantés, à leur hôtel. Pendant ce temps, les médias égyptiens protestaient que l’attaque n’était qu’une mise en scène et que les joueurs algériens avaient brisé les fenêtres de leur propre véhicule dans le but de faire changer le lieu du match. La FIFA a lancé une enquête qui reste ouverte.

En ce qui a trait aux dates marquantes de ce conflit, l’analyse révèle que les arguments centraux de la presse algérienne sont chevillés à l’attaque du bus. C’est là que cet incident, filmé par l’équipe algérienne de Canal+ qui suivait la sélection algérienne, a pris une autre dimension en devenant un évènement. Insistant sur les caractéristiques de sa construction, Charaudeau (1997) souligne que l’évènement « n’est jamais transmis à l’instance de réception dans son état brut ; pour sa signification, il dépend du regard qui est posé sur lui, regard d’un sujet qui l’intègre dans un système de pensée et ce faisant le rend intelligible » (p. 102). Dès lors, les récits racontés dans la presse algérienne suivant l’attaque du bus, c’est-à-dire du 14 au 15 novembre, évoquent tous l’injustice dont été victimes les algériens. Cette victimisation implicite ou explicite n’est développée que pour renforcer le sens dominant d’un discours accusateur envers tous les Égyptiens. Ces écrits sont significatifs d’une trajectoire plutôt populiste des lignes éditoriales de la presse algérienne, basées sur la proximité avec le lectorat supposé.

Les articles ouverts aux expressions et commentaires des supporters mobilisent la même occurrence: victimisation/accusation. Les commentaires émanant du discours journalistique soutiennent cette dichotomie. Nous trouvons, par exemple, le terme populaire oukhoua («fraternité»), employé dans un discours de critique à El Watan et qui apparait dans des dires rapportés. L’auteur souligne dans le texte : «Qu’on cesse de nous chanter la “oukhoua” et que nous sommes deux peuples frères, car nous n’avons rien à voir avec ces Égyptiens […].» La tonalité méprisante affichée dans le mot oukhoua n’attribue, du point de vue du journal, aucune valeur aux Égyptiens. Cet exemple énonce une différence entre les deux peuples et une hiérarchie qui place les Algériens au-dessus des Égyptiens. Toutefois, il est nécessaire de dissocier la définition du terme oukhoua de son usage religieux pour le rattacher au contexte géopolitique et au mécanisme de construction mobilisé par le journaliste dans le reste de son article. Le destinateur du message n’évoque pas forcément la détérioration des relations «fraternelles» entre deux pays musulmans. Sa critique s’adresse aux pouvoirs politiques des deux pays. Dans l’entretien qu’il a accordé, l’auteur de cet article explique :

Le match a dépassé le cadre sportif et c’est devenu un fait politique majeur… Ça soulève la question de la place géostratégique de l’Algérie. Est-ce que nous sommes arabes ? Comment on est arrimé à l’Égypte depuis que Ben Bella a dit à Abdel Nasser: l’Algérie est assez grande pour contenir les algériens et les Égyptiens. Abdel Nasser était un des parrains de Ben Bella. Comment le régime de Ben Bella a annexé l’Algérie au panarabisme? On était plus proche du Caire que d’Alger finalement. En résumé, ça pose la question des choix politiques de l’Algérie depuis l’indépendance.

Ce n’est pas, ainsi, la « fraternité » suggérée entre musulmans qui est mise en avant, mais le discours politique des deux gouvernements, prônant l’arabité comme source de rapprochement idéologico-politique. La critique du journaliste porte implicitement un sentiment de mépris envers cette politique.

En somme, le clivage victimisation/accusation livre un aperçu sur le masquage de sens du discours de la presse algérienne. Ce masquage renforcé par le parler populaire est porteur de quelques actes implicites de mépris, comme ce fut le cas dans l’exemple d’oukhoua. Ces exemples nous montrent à nouveau l’impossible transparence et la complexité de l’écriture journalistique de la presse algérienne, laquelle peut accueillir plusieurs orientations et fonctionnalités discursives dans le même article.




CULTE DOMINICAL/AVEC LE PASTEUR FRANÇOIS MUTOMBO VH/DIMANCHE 27 AVRIL 2024




Les initiatives proposées par la Chine profitent aux peuples du monde entier (ministre de la Défense)

Les initiatives proposées par la Chine ont apporté des dividendes au bien-être des peuples du monde entier et conduit l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à devenir une force constructive dans la défense de l’équité et de la justice, a déclaré vendredi le ministre chinois de la Défense Dong Jun à Astana, la capitale du Kazakhstan.

Le monde d’aujourd’hui connaît des changements accélérés jamais vus en un siècle, a-t-il noté dans un discours prononcé lors de la réunion annuelle des ministres de la Défense de l’OCS, ajoutant qu’en s’appuyant sur les intérêts communs de l’humanité, le président chinois Xi Jinping a proposé la construction d’une communauté de destin pour l’humanité, la coopération dans le cadre de l’Initiative la Ceinture et la Route (ICR), l’Initiative pour le développement mondial, l’Initiative pour la sécurité mondiale et l’Initiative pour la civilisation mondiale, illustrant la poursuite conjointe de l’humanité d’un monde meilleur.

La région et l’OCS ont été parmi les premiers à voir ces idées et initiatives se transformer en projets réels, a dit M. Dong, qui préside la délégation chinoise venue à Astana.

Ces idées et initiatives ont conduit l’OCS à devenir une communauté de destin, caractérisée par l’assistance mutuelle et une force constructive dans la défense de l’équité et de la justice, a poursuivi le ministre.

L’OCS devrait donner l’exemple en matière de solidarité et de coopération sur fond d’instabilité et de désordre croissants dans la gouvernance mondiale, servir de promoteur du dialogue pour la paix face à des conflits et des différends compliqués et troublants, ainsi que devenir un gardien de la sécurité commune face à des questions de sécurité entrelacées et interconnectées, a-t-il ajouté.

En faisant progresser sa modernisation grâce à un développement de haute qualité, la Chine offrira davantage d’opportunités aux pays du monde entier, a noté M. Dong, ajoutant que son pays est prête à travailler avec les pays de la région pour mettre en œuvre l’Initiative pour la sécurité mondiale et promouvoir une sécurité commune par le biais d’un développement commun.

Les pays de la région, qui se trouvent actuellement dans une phase critique de développement et de revitalisation, aspirent au développement, veulent la stabilité et dépendent de la sécurité, a-t-il fait remarquer.

Soulignant la nécessité de maintenir la solidarité et la confiance mutuelle, de partager les bons comme les mauvais moments et de chercher un terrain d’entente tout en résolvant les différends, le ministre a dit que les Etats membres de l’OCS devraient bâtir ensemble une communauté de sécurité pour tous qui soit plus stable, résiliente, ouverte, inclusive et influente en améliorant leur mécanisme de coopération, en élargissant leur coopération militaire, en formant une plus grande synergie antiterroriste et en favorisant des échanges entre jeunes plus étendus, dans le but de fournir une garantie solide pour la défense des intérêts communs, et d’apporter de plus grandes contributions à la paix régionale et mondiale.

Au cours de la réunion, les chefs de la défense des Etats membres de l’OCS ont passé en revue les résultats de la coopération obtenus depuis la réunion de l’année dernière et ont exprimé leur volonté de renforcer continuellement la communication stratégique, de faire progresser la coopération pratique et de défendre ensemble la paix et la stabilité dans la région.

Au cours de son séjour au Kazakhstan, M. Dong a rencontré ses homologues du Pakistan, d’Iran, de Russie, du Kirghizstan et du Bélarus. Il a également eu des entretiens séparés avec ceux d’Ouzbékistan et du Tadjikistan, au cours desquels ils ont échangé des points de vue sur la situation internationale et régionale, les relations entre Etats et entre armées, ainsi que sur des questions d’intérêt commun.




Cadres et Agents de l’ANAPEX édifiés sur la procédure de certification digitalisée des produits à l’exportation

Cadres et Agents de l’ANAPEX ont été édifiés sur les normes et procédures de certification des produits et la plateforme digitale créée à cet effet.

La séance de formation organisée par des experts de l’Office congolais de contrôle, OCC a eu lieu dernièrement au siège de l’ANAPEX.

Au cours de cette séance de renforcement des capacités, les participants ont eu droit à une présentation approfondie de la plateforme digitale de certification des produits. Les fonctionnalités de cette plateforme ont été expliquées en détail, offrant aux bénéficiaires une compréhension claire des procédures et des étapes du processus de certification à travers cet outil numérique.

Les normes ISO, la norme nationale NSD 9001 de la République démocratique du Congo, le schéma de certification, les acteurs impliqués, les différentes formes de certifications et la connaissance des normes ont également été abordés lors de cette séance.

La rencontre a été aussi marquée par des échanges constructifs entre les participants et les experts de l’OCC, ce qui leur a permis de mieux appréhender le processus de certification des produits et d’identifier les bonnes pratiques à suivre dans ce domaine.

Cette séance de formation démontre à suffisance que l’ANAPEX et l’OCC militent ensemble pour promouvoir la qualité des produits congolais sur le marché national et international.




Le DG de l’ANAPEX et l’ambassadeur d’Italie en Rdc échangent sur la foire Macfrut 2024

Le Directeur Général de l’ANAPEX, M. Mike Tambwe Lubemba a reçu le vendredi 10 avril 2024 dans son cabinet de travail, l’ambassadeur d’Italie en RDC, M. Alberto Petrangeli. Les deux personnalités ont discuté des préparatifs de la foire de fruits et légumes, Macfrut 2024, qui se tiendra au mois de mai prochain en Italie.

L’ANAPEX va accompagner à cet événement des producteurs RD Congolais du secteur agricole et de l’agro-industrie. Pour le diplomate italien, cette foire représente une occasion unique de favoriser des partenariats bénéfiques pour les investisseurs congolais, dans le cadre de la nouvelle politique agricole de la RDC.

Macfrut 2024 est aussi une véritable opportunité pour la RDC de mettre en avant-plan ses différents produits agricoles. Les échanges et les rencontres qui auront lieu lors de cet événement permettront de renforcer les liens entre l’Italie et la RDC, et de favoriser le développement du secteur agricole congolais.