Ouverture d’une information judiciaire contre le Cardinal F. Ambongo:  Le Clergé condamne, le Calcc crie à l’acharnement et la Cenco appelle à l’apaisement 

L’ordre donné par le Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde au Procureur près la Cour d’appel de Matete d’ouvrir une information judiciaire contre le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa n’a pas laissé indifférent l’Eglise catholique de la République démocratique du Congo en générale et plusieurs organisations et autres structures qui la compose en particulier. Il s’agit notamment de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), de l’Assemblée du clergé de Kinshasa et le Conseil de l’apostolat des laïcs chrétiens catholiques, pour ne citer que celles-là. Des réactions ne se sont pas fait attendre et sont venues de partout pour manifester leur soutien indéfectible au Cardinal Fridolin Ambongo accusé de comportement séditieux entrainant des faits infractionnels à travers ses sorties médiatiques.

Le Clergé de Kinshasa condamne « une attitude honteuse »

Dans un message adressé aux fidèles catholiques, aux hommes et femmes de bonne volonté, l’Assemblée de clergé de Kinshasa (ACKIN), une structure de l’Eglise catholique qui regroupe le clergé de l’archidiocèse de Kinshasa, dénonce et condamne la démarche du Procureur général près la Cour de cassation et la qualifie de maladroite contre Fridolin Ambongo. Ainsi pour cette structure, «  cette initiative honteuse, instrumentalise la justice et reflète une dérive dictatoriale visant à annihiler la liberté d’expression ».

Le Clergé de Kinshasa précise dans son message que les sermons et les interviews du Cardinal en tant que pasteur s’appuient sur la foi catholique et éveillent les consciences des fidèles dans la droite ligne de l’enseignement social de l’Eglise, contrairement aux accusations du Procureur général Firmin Mvonde. Voilà pourquoi, elle réaffirme ouvertement et de la manière la plus claire son attachement et son indéfectible fidélité au cardinal Ambongo. « Nous sommes de cœur avec lui dans l’accomplissement de sa mission prophétique. Pour l’amour du Congo, je ne me tairai point”, dit-elle.

Le Calcc dénonce un acharnement pour faire taire le Cardinal

Les fidèles catholiques, membres des mouvements, groupes et associations réunis au sein du Conseil de l’apostolat des laïcs chrétiens catholiques , dans un communiqué signé par son président national, Jean Bosco Lalo, indique que l’ordre du Procureur Firmin Mvonde intervient au lendemain de l’humiliation subie par l’archevêque de Kinshasa de la part des agents de services aéroportuaires de Ndjili et des menaces verbales de la part du ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya. Et ces faits ressemblent à un acharnement dans le but de faire taire Tata Cardinal qui reste fidèle à sa mission prophétique. «  Nous invitons le Parquet à user de l’indépendance de l’appareil judiciaire pour se dessaisir de cette démarche visant le musellement de tout un peuple face à son extinction ontologique et socio-économique », peut-on lire dans ce communiqué de presse. Ceci, avant de renouveler le soutien à leur pasteur et leur engagement à prier pour le développement intégral du pays et de l’Eglise.

La Cenco lance un appel à l’apaisement

A la suite de plusieurs réactions émanant des fidèles catholiques, des hommes et femmes épris de justice ainsi que des acteurs de la société civile au sujet de la demande du Procureur général près la Cour cour de cassation d’ouvrir une information judiciaire contre le Cardinal, la Conférence épiscopale nationale du Congo, est sortie de sa réserve. Dans un communiqué, le Secrétaire général de la Cenco, Monseigneur Donatien Nshole reconnait que la Chancellerie de l’Archidiocèse de Kinshasa avait réceptionné la correspondance du Procureur près la Cour de cassation, mais elle est parvenue à l’absence du Cardinal qui était en déplacement à l’extérieur du pays en sa qualité de président de symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar.

Cependant, a-t-il précisé qu’il ne s’agissait pas d’un refus à répondre à l’invitation du procureur général ni un manque de considération à l’égard de la justice. Ainsi, la Cenco qui suit avec attention cette situation appelle les uns et les autres au calme « car le dossier est traité de manière responsable avec les autorités compétentes, dans le respect des textes légaux y compris l’accord cadre entre la RDC et le Saint Siège, lequel garanti un régime de collaboration loyale et sincère, entre l’église Catholique et l’Etat au service du Peuple Congolais ». Somme toute, après l’ordre donné par Firmin Mvonde, les yeux de l’opinion nationale et internationale sont désormais braqués sur le Parquet près la Cour d’appel de Kinshasa Matete pour voir si effectivement une information judiciaire serait ouverte contre l’archevêque de Kinshasa et quel en sera l’issu .

RSK

 

 

 




Au Kongo Central: La Dga du Fpi Bassiala Nlandu évalue l’avancement des projets financés

Quelques mois après sa nomination en tant que Directrice générale adjointe du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) par le Président de la République, Mme Bassiala Nlandu Djena a entrepris fin avril une série de visites sur le terrain pour inspecter les projets financés par le FPI.

Elle a commencé son action par une inspection minutieuse des projets situés dans la province du Kongo Central, avant de prévoir des visites dans d’autres provinces du pays. Accompagnée par une délégation de cadres et agents du FPI, la DGA s’est rendue dans plusieurs agglomérations de cette province, notamment Kimpese, Kisantu, Mbanza Ngungu, Matadi, Boma et Moanda.

L’objectif principal de cette mission de travail a été d’analyser la progression des projets soutenus par le FPI, mais également d’engager des discussions avec les promoteurs pour cerner les difficultés auxquelles ils font face dans la mise en œuvre de leurs initiatives.

Au cours de ces visites, Bassiala Nlandu Djena a insisté sur l’importance du respect des échéances de remboursement des fonds des crédits octroyés par sa structure, soulignant que cela permettrait de multiplier et de pérenniser les activités industrielles dans le pays.

Parmi les projets qui ont été visités figurent Mbuela Lodge de Kelton SARL qui avait reçu un financement pour l’implantation d’une unité de production d’huile de palme et de savon ainsi que la construction de nouvelles chambres avec une salle de conférences ultra-moderne à Kisantu, les établissements Lutumba spécialisés dans la production du savon et Waz Burger qui a été financé pour l’acquisition des équipements pour la modernisation d’une unité de production de frites surgelées à Mbanza-Ngungu.

En outre, la Directrice générale adjointe du FPI a également visité les établissements Nzilco ayant bénéficié d’un financement du FPI pour l’installation d’une unité de fabrication de pavés à Kimpese, Bags and Sacs, une usine de production de sacs d’emballage en polypropylène pour le ciment et les produits agricoles, Ledya SARL et la CVM (Congolaise des Voies Maritimes) qui a été soutenue par le FPI pour renforcer ses capacités de dragage dans la région du bief maritime du fleuve en acquérant une drague d’occasion à Boma, ont été tous inspectés par la DGA Djena Bassiala Nlandu.

Par ailleurs, la visite de la Directrice générale adjointe du FPI à Matadi a été marquée par des échanges constructifs avec les agents et cadres de la Direction provinciale, qui ont partagé leurs préoccupations et suggestions pour renforcer l’efficacité du FPI. Des thématiques telles que les défis liés à l’avancement en grades, la prise en charge médicale, le fardeau administratif à Kinshasa et le manque de personnel ont été discutées en profondeur.

En plus de ses missions d’inspection et des échanges avec les agents, la DGA a également visité divers sites appartenant au FPI, offrant une perspective immersive sur les actifs de l’institution. Cette plongée directe dans le terrain a permis à Djena Bassiala Nlandu d’avoir une vision claire sur les ressources et les infrastructures détenues par le Fonds.

Le Quotidien




Fondation DNT, Campus The Land et Campus France renforcent leur collaboration

La présidente de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi (DNT), la distinguée première dame de la République démocratique du Congo, s’est entretenue le mardi 29 avril 2024, avec une délégation du campus The Land et celle du Campus France.

Ces deux Institutions encadrent les boursiers de la Fondation DNT dans le cadre d’un partenariat.

Il était important pour Denise Nyakeru Tshisekedi d’avoir toutes les informations sur l’évolution générale de ces jeunes étudiants tant sur le plan pédagogique que sociale.

La Première Dame s’est rendue personnellement à Campus France. Sur place, les deux parties ont passé en revu les différentes phases de leur collaboration avant d’aboutir à la signature d’un nouveau contrat de partenariat qui prévoit de recevoir en septembre prochain 40 nouveaux boursiers de la 5eme édition du programme Excellentia.

La Directrice Générale de l’Agence campus France Donatienne Hissard affirme que la collaboration qui a eu lieu pendant les 5 dernières années est satisfaisante. Elle a reconnu par ailleurs que les boursiers de la Fondation DNT qui sont aujourd’hui à 37 soit 18 garçons et 19 filles ont des résultats académiques excellents.

Avec le Campus The Land, la Première Dame a échangé avec une délégation composée de Monsieur Jean-Marc Esnault directeur général, Ewen Lemoine directeur Escd de 3A Rennes et ERE ainsi que de Monsieur Georges Kounga conseiller à l’international auprès de la Direction Générale.

Cette équipe a présenté de manière succincte les programmes des cours dispensés à The Land tout en appréciant le parcours des boursiers.

Elle a salué la collaboration qui existe entre la Fondation DNT et The Land.

En effet, le campus The Land a reçu depuis 2023 u 27 boursiers Excellentia.

Selon le Directeur général du Campus, ces étudiants obtiennent des meilleures notes. Ils sont dans la filière de la gestion des projets alternatifs et solidaires.

Satisfaite, la Première Dame a émis le vœu de poursuivre le partenariat avec The Land afin de donner l’opportunité à d’autres Excellentia d’être formé dans ce campus.

Pour rappel, la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi avait mis en place une académie d’Excellence dénommée Académie Internationale de Management Excellentia (AIME). Un contrat a été signé avec le campus THE LAND pour animer les cours. L‘AIME compte à ce jour deux promotions dont la première est de 27 étudiants. Ils sont tous à Rennes en L3. La deuxième promotion comprend 13 étudiants qui sont au niveau B1, tous à Kinshasa.

Prince Yassa




Kinshasa: Ce que devrait faire le tandem Bumba-Iyeli 

La ville province de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo a depuis le 29 Avril dernier son nouveau gouverneur. Il s’agit de Daniel Bumba Lubaki élu avec une écrasante majorité par les députés provinciaux. Il va diriger la capitale pour une durée de 5 ans avec son colistier, Eddy Iyeli Molangi, élu vice-gouverneur de Kinshasa.

Avant d’entrer en fonction, le tandem Bumba- Iyeli devra attendre son investiture par ordonnance présidentielle qui va certainement intervenir incessamment. Cependant, au regard des problèmes auxquels Kinshasa est confrontée, par où devra commencer le successeur de Gentiny Ngobila qui hérite d’une province où tout est prioritaire pour ne pas dire tout est à refaire au regard du visage que présente à ce jour Kinshasa.

Porté au pouvoir par l’Union pour la démocratie et le progres social (Udps), à travers son Secrétaire général, Augustin Kabuya et de surcroît membre du présidium de l’Union sacrée de la nation, Daniel Bumba dispose de tous les leviers du pouvoir et n’a pas droit à l’erreur. Si la gestion de Ngobila n’a pas convaincu les Kinois, ces derniers veulent voir leur ville être transformée et revêtir sa plus belle robe d’antan de Kin la belle.

Certes la tâche ne sera pas facile, mais il faut des tacts, des stratégies et une approche participative. Associer la population à la gestion de la ville, se faire entourer des collaborateurs compétents et non un club d’amis serait une bonne approche. Aussi, il faut doter les municipalités des moyens conséquents pour réaliser les axes prioritaires de son programme présenté lors de la campagne électorale. Bref, une bonne politique efficace urbaine.

Car aucun secteur de la vie à Kinshasa n’est au bon point. De l’insalubrité au transport en commun en passant par les infrastructures, la sécurité des personnes et de leurs biens, la desserte en eau et en électricité… Que des défis à relever pour répondre aux attentes des Kinois qui attendent leur nouveau gouverneur à l’œuvre car l’heure n’est pas à la distraction non plus aux discours. C’est au pied du mur que l’on juge le maçon, dit-on.

RSK




Jeeps remises aux députés provinciaux: Les vérités crues d’Augustin Kabuya

Après l’élection du ticket de l’Union sacrée de la nation pour le gouvernorat de la ville province de Kinshasa, le Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya a revendiqué, mercredi dans la soirée, la paternité des véhicules Prado remis aux députés provinciaux. Loin d’être un don du candidat Daniel Bumba aux élus provinciaux, 48 heures avant son élection au gouvernorat de Kinshasa, Augustin Kabuya estime qu’il ne s’agit pas de la corruption, mais d’une prime d’encouragement pour “susciter motivation des élus, comme on l’a vécu lors de la CAN avec les Léopards”.

« Que celui qui parle de la corruption nous en apporte les preuves », défie Augustin Kabuya Tshilumba. Et d’ajouter ceci:” Les députés qui sont ici, sont les nôtres. Je demande aux autorités de ne pas appliquer la politique de deux poids, deux mesures. Quand j’ai payé la caution pour qu’ils soient candidats sur ma liste, était-ce de la corruption ? Quand j’ai donné l’argent pour la campagne, était-ce de la corruption ? Ce n’est pas de la corruption, c’est de la motivation. Car ils ont refusé la corruption. On ne pouvait pas supporter de voir des députés provinciaux marcher à pied ou prendre la moto. Ce n’est pas bon”.

Pour Augustin Kabuya, distribuer ces jeeps aux députés provinciaux ne constitue pas une infraction.

“Comme nous avons fini les élections, moi, je vais continuer à donner les jeeps à mes députés provinciaux. Si cela est une infraction, qu’on me dise aussi que l’argent envoyé par le gouvernement congolais qui n’a pas suivi le circuit normal lors du match qui opposait la RDC à la Côte d’Ivoire était de la corruption”, s’est-il interrogé.

Par ailleurs, Augustin Kabuya a promis aux députés provinciaux et aux militants qu’il va se lancer, la semaine en cours, à la recherche des jeeps saisies par les services et, dans le tout prochains jours, organiser une cérémonie de remise de ces engins roulants aux bénéficiaires.

Mais avant tout, le chef du parti présidentiel exige à l’Agence nationale des renseignements (ANR) de restituer les véhicules saisis.

Signalons que 7 Toyota Prado TXL étaient saisies et acheminées à l’ANR. D’autres jeeps saisies et garées au parking des immeubles River Towers, QG de campagne de Daniel Bumba. Outre, un officier de la police, qui serait frère de l’actuel gouverneur de Kinshasa, a été mis aux arrêts ainsi que trois (3) membres de son staff.

Plusieurs organisations de la société civile, dont l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) avait appelé à “l’invalidation du candidat gouverneur qui a corrompu certains députés provinciaux à l’aide de véhicules pour l’élire”. Ce, avant d’exhorter le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à convoquer une réunion de l’assemblée plénière pour statuer sur cette nécessité, convaincue que l’Agence nationale de renseignement (ANR) dispose des preuves de cette affaire”.

Bernetel Makambo




Prétendues jeeps saisies appartenant à Daniel Bumba: L’ANR n’est pas du tout impliquée

Des rumeurs, visiblement rependues par une certaine presse nourrie aux mamelles de quelques officines politiques ont alerté, mais en vain, l’opinion nationale et internationale sur la saisie par l’Agence nationale de renseignement (ANR) des jeeps prétendument appartenant à Daniel Bumba Lubaki nouvellement élu gouverneur de la ville province de Kinshasa.

Selon cette presse, 7 Toyota Prado Txl ont été saisies et acheminées à l’ANR. D’autres jeeps saisies et seraient garées dans les immeubles River Tower (Sicilia). Aussi, un major de la police proche du candidat Daniel Bumba serait aux arrêts, trois membres de son équipe présentement entendus à l’ANR.

Comme on peut bien s’en rendre compte, toutes ces informations se sont avérées fausses au fil du temps. Selon des informations glanées, la stratégie consistait à toucher à la corde sensible du programme du chef de l’Etat, la lutte contre la corruption. Ceci, dans le but de le vilipender, salir la réputation de Daniel Bumba dans les médias, parce qu’il est tout simplement candidat gênant. In fine, éliminer Daniel Bumba et mettre en visibilité leur candidat en la personne de Deo Kasongo.

Sinon, comment expliquer que cette presse se permet de citer malencontreusement l’ANR, lorsqu’on sait que ses enquêtes ne sont pas réservées au grand public, mais à sa hiérarchie. Quel message voudrait-elle faire passer en impliquant l’ANR ? Ici, la stratégie est la même : démontrer qu’il existe des indices sérieux de corruption et que les services d’intelligence ont été complices et inactifs, parce qu’il s’agissait de Daniel Bumba, candidat de l’Union sacrée de la nation.

Malheureusement, toutes les cartouches des pourfendeurs de Daniel Bumba se sont avérées non concluantes. Et ce, lorsqu’on sait que c’est ce dernier dont le programme a convaincu les élus de la ville qui ont voté pour lui par 37 voix sur 47 et devient ainsi le successeur valable et légitime de Gentiny Ngobila.

Même si Kinshasa est une ville aux multiples défis, Bumba sait qu’il devra batailler dur pour redorer le blason vraiment terni de cette mégalopole de plus de 15 millions d’habitants. S’il est vrai qu’on ne lui demande pas de faire des miracles, il devra au contraire poser des actes allant dans le sens de rencontrer les attentes des Kinois, à travers l’assainissement, l’amélioration de la desserte en eau et électricité, la réhabilitation des routes secondaires et de contournement, l’investissement dans les moyens de transport innovants, etc.

Le Quotidien




Centre de recherche: Une guerre entre le Maroc et l’Algérie serait un “scénario désastreux” 

Le Centre d’études stratégiques Begin-Sadat, s’est intéressé à la perspective d’une guerre entre l’Algérie et le Maroc qui serait renforcée par le conflit entre l’Ukraine et la Russie, en signalant que ce conflit pourrait affecter les équilibres en Afrique du nord, et pose un risque d’importation de la guerre sur la rive sud de la Méditerranée.

« La perspective d’un conflit entre l’Algérie et le Maroc présente un scénario désastreux, susceptible de déstabiliser le dernier semblant d’ordre en Afrique du Nord », a indiqué le centre d’études dans une récente analyse.

Le groupe de réflexion israélien, a exploré les impacts du conflit armé entre l’Ukraine et la Russie sur le Maroc et l’Algérie, qui ont des positions différentes et des systèmes politiques diamétralement à l’opposé.

« Récemment, une dimension africaine de cette confrontation est devenue perceptible, se transformant en un conflit mondial Est-Ouest », indique le centre d’études en référence à l’Afrique du nord en particulier.

Il explique en ce sens le phénomène d’envois d’armes d’Afrique vers l’Ukraine, comme les vieux véhicules blindés soviétiques qui peuvent être facilement modernisés dans les pays d’Europe de l’Est.

« Depuis mi-2022, les États-Unis recherchent des endroits où acquérir de tels équipements, proposant en retour les leurs – et pas toujours obsolètes », indique la publication. Et d’ajouter comme exemple, le Maroc où des pays comme les États-Unis veulent acheter ou échangent des véhicules blindés, soulignant que les forces armées marocaines disposent de 136 chars T-72B et de 12 chars T-72BK, achetés à la Biélorussie entre 1999 et 2001.

Dans ce contexte, la même source a noté que « l’Etat tchèque a violé les termes de son contrat avec le Maroc, selon lequel Rabat envoyait des chars T-72 de fabrication soviétique pour y être modernisés, avant que ce dernier ne les envoie en Ukraine ».

Cette intention annoncée de la République Tchèque pour l’envoi de ces équipements militaires pour soutenir la guerre en Ukraine a été à l’origine d’une crise entre Rabat et Prague. Le conflit entre les deux pays a pris fin avec l’intervention des États-Unis, Rabat ayant accepté de céder ces chars en échange de l’obtention des dernières versions des chars américains Abrams, a rappelé le groupe de réflexion israélien.

Et de souligner que Rabat obtiendra également des chars israéliens « Merkava » qu’Israël n’a historiquement jamais exporté vers un pays étranger. Selon la publication, avant cette intervention des Etats-Unis, le Maroc avait veillé, comme d’autres pays africains, à maintenir une neutralité en ce qui concerne les livraisons d’armes à l’Ukraine.

La publication a souligné que ce changement contraire à la volonté du Maroc, trouve également une motivation dans l’amplification de la situation tendue avec l’Algérie sur la question du Sahara et la course d’Alger vers l’armement massif, devenant ainsi, l’un des plus grands acheteurs d’armes d’Afrique, en y consacrant une large partie de son PIB qui a connu également une hausse substantielle grâce aux revenus des hydrocarbures des Occidentaux qui se sont détournés de l’offre russe.

Le Centre Begin-Sadat a relevé dans ce contexte que l’Algérie, alliée de longue date de la Russie sur le plan militaire, continue de lui fournir du matériel militaire. « Naturellement, le Maroc recherche le soutien d’autres grands États exportateurs d’armes et est prêt à un accord qui, en principe, permettrait une modernisation significative de son arsenal tout en se positionnant du +bon côté de l’histoire+ ».

La même source rappelle que l’Algérie possède la deuxième plus grande force militaire active en Afrique, dépassée seulement par l’Égypte. Avec un budget de défense de 16,7 milliards de dollars en 2023, l’Algérie détient la plus grande dépense de défense du continent.

De plus, en réponse aux efforts de modernisation militaire du Maroc en collaboration avec les États-Unis, l’Algérie a conclu en 2022 un contrat important avec la Russie. Cet accord prévoyait l’acquisition de sous-marins, d’avions furtifs Su-57 (Sukhoi), de bombardiers Su-34 et de Su- 30 combattants. En outre, l’Algérie vise à renforcer ses capacités de défense aérienne avec des systèmes tels que le S-400, le Viking et l’Antey-4000.

« La perspective d’un conflit entre l’Algérie et le Maroc présente un scénario désastreux, susceptible de déstabiliser le dernier semblant d’ordre en Afrique du Nord », a indiqué le centre d’études israélien, rappelant que l’Égypte est aux prises avec des défis économiques, la Libye reste embourbée dans des problèmes de gouvernance et la Tunisie bascule vers l’autoritarisme et l’effondrement économique.

De même, le Soudan est confronté à des conflits internes, tandis que le Tchad, le Mali et le Niger ont connu des transitions politiques mouvementées. « Une guerre entre l’Algérie et le Maroc briserait la fragile stabilité du nord-ouest, exacerbant ainsi l’arc général d’instabilité dans la région », alerte le centre Begin-Sadat, ajoutant que « si la guerre éclate, les États-Unis, qui considèrent le Maroc comme un partenaire vital sur un large éventail de questions de sécurité régionale, sont intéressés par sa victoire rapide, afin qu’elle ne se transforme pas en une nouvelle guerre en Ukraine ».




Le commissaire aux Affaires politiques de l’UA salue les efforts du Maroc pour la consolidation de gouvernements démocratiques et transparents

Le commissaire aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine (UA), Bankole Adeoye, a salué, mardi à Rabat, les efforts du Maroc pour la consolidation de gouvernements démocratiques transparents et crédibles.

S’exprimant à l’ouverture de la troisième édition du Cycle de formation spécialisée des observateurs africains des élections, tenue à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, M. Adeoye a souligné que “la Commission de l’UA apprécie grandement le rôle que joue le Maroc dans la promotion de la démocratie”.

L’UA demeure déterminée à réaliser ses objectifs et ses aspirations en matière de constitutionnalisme et de démocratie inclusive, a-t-il poursuivi, indiquant que depuis 2022, date de lancement de ce cycle de formation spécialisée, plus de 150 experts africains ont bénéficié de formations au Maroc, ce qui constitue “un record historique”.

L’agenda 2063 devra veiller à inclure plus de femmes et de jeunes dans les processus politiques, a-t-il dit, mettant l’accent sur la nécessité de renforcer et de consolider la démocratie en garantissant une pleine participation de la société.

Lors d’un point de presse, M. Adeoye a également mis en exergue les efforts et l’implication du Maroc dans la formation d’experts africains depuis le lancement de ce programme, saluant l’engagement du Royaume pour atteindre les objectifs visant la consolidation de la gouvernance et de la pratique démocratiques en Afrique.

Il a aussi souligné l’importance d’œuvrer en faveur de la paix, la sécurité, la stabilité, la bonne gouvernance et le développement, affirmant qu’une Afrique prospère passe par la consolidation du constitutionnalisme et par le respect des droits de l’Homme.

Le cycle de formation des observateurs électoraux s’inscrit dans le cadre de l’engagement du Royaume du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour l’atteinte des objectifs stratégiques visant la consolidation de la gouvernance et de la pratique démocratiques en Afrique, pour un continent stable, pacifique et prospère.

Cette troisième édition, qui se tient dans un contexte spécifique marqué par plusieurs échéances électorales en Afrique, consacre la réussite des précédentes sessions, tenues à Rabat en 2022 et 2023. Elle fait partie intégrante du partenariat solide engagé entre le Royaume du Maroc et l’Union Africaine pour promouvoir la gouvernance politique en Afrique.

MAP




Coin du Savoir: Kabulo bloque le Comité Olympique Congolais des arts martiaux

“Les bons parleurs ne sont pas de bons faiseurs”, dit on. Le journaliste émérite Kabulo Muana Kabulo, hier trop critique envers les anciens ministres des Sports, devenu ministre des Sports, il a déçu tous les espoirs placés en lui. Le Comité Olympique Congolais des arts martiaux a du mal à exister en RDC à cause de lui. Pour preuves, l’International Martial Arts Olympic Committee ‘’IMAOC’’ en français Comité Olympique International des Arts Martiaux est présent dans 210 pays du monde. La RDC figure parmi les deux pays africains où cette structure est présente. Le Congolais Kamba Kazola alias Trinita intégra cette structure depuis 2020 et a eu suffisamment du temps pour se former et apprendre comment évolue et est structurée cette organisation afin d’installer cette structure en RDC. En 2022, il a été notifié comme Président du Comité Olympique Congolais des arts martiaux.

Dès cet instant, il a tenu à voir les responsables du ministère des Sports (NDLR à l’époque Serge Nkonde comme ministre des Sports). Désiré Bonina, alors conseiller au cabinet lui a recommandé d’être en ordre avec l’Etat congolais. Trinita a vu le Secrétaire général aux Sports et Loisirs. Ce dernier apprêta le dossier pour l’avis favorable afin que le ministre signe l’agrément devant permettre au Comité Olympique Congolais des arts martiaux de fonctionner. Serge Nkonde quitte le ministère et Claude François a pris la place. Le dossier introduit dans son cabinet depuis le 22 septembre 2023 demeure sans suite à ce jour. Il refuse de signer l’Arrêté portant agrément à cette structure.

Mais le même ministère a utilisé d’autres personnes qu’il avait dépêché au niveau international afin de remplacer Trinita par cette personne. IMAOC refusa catégoriquement.

Trinita continue de faire un effort pour amener des athlètes de la RDC aux stages, compétitions internationales avec ses moyens personnels. Notamment Gédeon Kalombo qu’il a amené au stage de MMA en Croatie décembre 2022, stage en Turkie où participa à la 1ère compétition internationale des arts martiaux. Malgré tous ces éléments envoyés du reste au ministre Kabulo, il ne réagit pas et ne signe pas l’agrément.

13 septembre 2023, Trinita a été élu président du Comité Olympique Africain et de la Confédération Africaine des Arts Martiaux avec 47 voix/60. Et il a reçu mandat d’organiser le 1er championnat africain des arts martiaux en RDC.

La question que l’on est en droit de se poser est de savoir pourquoi cette attitude du ministre Kabulo envers un compatriote élevé par une structure internationale ? Et pourtant, cette structure met sa confiance en ce digne fils.

Le ministre semble ignorer qu’avec la présidence de la RDC à la tête de la Confédération, l’on devra ériger le siège ici en RDC par un accord de siège avec les autorités congolaises. Pourquoi veut-il éloigner cette bonne opportunité qui s’offre à la RDC ? Et pourquoi ce blocage ?

De Bonsambo




Natation: Bon comportement des Congolais à la 16è édition des championnats d’Afrique Angola 2024

Jeudi 2 mai 2024, troisième journée de la 16è édition des championnats d’Afrique des Nations de natation Luanda, Angola 2024 dont la cérémonie officielle d’ouverture a eu lieu le mardi 30 avril à la piscine olympique Alvalade. Aucun athlète de la RDC n’était aligné en cette journée. On note que la journée était marquée par la suite de la compétition dans les différentes épreuves inscrites au programme :

-Suite de 400 m en Nage Libre dames et messieurs

-100 m Papillon

-200 m Brasse dames et messieurs.

Les différentes finales dans les différents styles étaient prévues dans l’après-midi. Les choses avaient commencé le mercredi 1er mai pour la délégation de la Fédération de Natation de la République Démocratique du Congo ‘’Fénaderec’’ qui aligne 9 athlètes dont 8 messieurs et 1 dame à cette compétition.

Trois internationaux Léopards/natation étaient en lice pour cette 2è journée :

1. Yves Muntu à l’épreuve 100 m Brasse a terminé 2è de la série avec un chrono de 1’19’’50. Il vient d’établir un nouveau record

2. Ngondo Mputu Jason Moise à l’épreuve 50 m Papillon a terminé 4è avec un chrono de 32’’97 un Nouveau record

3. Ngoie Kazadi Jacques à l’épreuve 50 m Papillon a terminé 6è avec un chrono de 39’’13 Un Nouveau Record.

De Bonsambo