Linafoot Ligue 1 Play-off phase retour: Dauphin Noir vs V. Club & Mazembe vs Lupopo se neutralisent 1-1 

1er mai 2024, en cette journée mondiale de travail, deux rencontres comptant pour la phase retour du play-off de la 29è édition du championnat de la Ligue Nationale de Football s’étaient jouées. Un seul résultat a sanctionné les deux rencontres.

Au stade de l’Unité de Goma, AS Dauphin Noir et L’AS V. Club n’ont pu se départager 1-1. Et St Eloi Lupopo et TP Mazembe n’ont pu se départager.

De Bonsambo




DGRK : Michée Musaka lance la campagne de délivrance de la patente exercice 2024 

C’est ce jeudi 2 mai 2024 que la Direction générale des recettes de Kinshasa (Dgrk), par le biais de son Directeur général Michée Musaka Mayelenkay, a procédé’lmn à son siège provincial de la Gombe, au lancement officiel de la campagne de recensement des activités économiques et commerciales couplée au recouvrement de la taxe annuelle pour la délivrance de la patente exercice 2024. Cette double campagne vise à atteindre la maximisation optimale des recettes non fiscales au regard des assignations budgétaires contenues dans l’édit budgétaire 2024 pour la ville de Kinshasa.

Fixée par catégorie d’activités, la délivrance de la patente est organisée en deux phases dont la première consiste au payement volontaire jusqu’à la fin du mois de septembre, alors que la seconde est réservée au recouvrement forcé allant jusqu’à fin décembre 2024. Pour cet exercice, la régie financière provinciale de la capitale a mis sur pied une procédure informatique simple permettant le paiement en ligne pour tous les assujettis kinois.

Le numéro un de la DGRK qui connait la lourde mission lui confiée par la ville, celle de lui donner les moyens de sa politique, Michée Musaka Mayelenkay a promis de mobiliser son personnel pour la réussite de cette campagne afin de contribuer tant soi peu à la concrétisation des différents projets de la ville dont la construction des infrastructures de base dans la capitale.

« L’organisation de cette double campagne procède des impératif liés à l’exécution du budget qui impose à la Direction Générale des Recettes de Kinshasa des assignations importantes dont la réalisation effective contribuera sans nul doute à la maximisation des recettes dont le Gouvernement provincial a besoin en vue du financement de son ambitieux programme. Il sied d’indiquer à votre attention que la patente, par le fait de la constitution du 18 février 2006 telle que modifiée à ce jour, est une taxe d’intérêt commun, taxe annuelle pour la délivrance de la patente. Elle concerne les personnes qui exercent les petits commerces. Sont concernées par la patente, toutes les activités commerciales et économiques qui ne sont pas soumises au Registre Commercial et de Crédits Mobiliers (RCCM). A titre illustratif, nous citons notamment la menuiserie, l’atelier mécanique, les boutiques, la vente à l’étalage et autres. En ce qui concerne les taux, il y a lieu de relever qu’ils sont fixés par catégorie d’activités et varient entre l’équivalent en Francs Congolais 40 dollars pour toute l’année », a déclaré le numéro 1 de la DGRK.

A son tour, le ministre provincial en charges du Budget Papy Kandolo a exhorté les assujettis à s’acquitter librement de leurs obligations envers la ville, tout en mettant ainsi en garde ceux qui s’attendent à un traitement de faveur. Il a par ailleurs invité les agents commis à cette campagne de faire preuve de probité morale et d’honnêteté.

« Cette campagne va permettre au Gouvernement provincial de disposer des ressources nécessaires à la réalisation de ses différents programmes. J’aimerai inviter les assujettis à cette taxe à manifester le civisme fiscal en s’acquittant librement de leurs obligations. Il est démontré à suffisance que les États se développent grâce à la collecte des impôts, droits, taxes et redevances. Il n’y aura pas de traitement de faveur pour qui que ce soit », a averti Papy Kandolo.

Sachez que plusieurs personnalités membres de l’Exécutif provincial de Kinshasa avaient pris part à cette cérémonie aux côtés des agents et cadres de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK).

Osée Kalombo




Le Dr Etienne Tshimanga s’est démarqué de ses prédécesseurs 

03 septembre 2022. Il est 20 h00. Le speaker de la RTNC venait d’annoncer la publication dans les heures qui suivent la lecture des ordonnances présidentielles. Quelques minutes plus tard, la bombe tomba. De nouveaux mandataires venaient d’être nommés dans les entreprises et établissements publics de l’Etat. A la Direction générale de l’Office Congolais de Contrôle, c’est un chamboulement total.

Une nouvelle équipe venait d’être mise en place. Alors que l’opinion s’attendait à avoir un « Fils-Maison » trôné à la tête de l’entreprise, le Président de la République, dans son pouvoir discrétionnaire, a porté son choix sur la personne du Docteur Etienne Tshimanga Mutombo.

Ce médecin de son état a, en une année et quelques mois réalisé ce que beaucoup de ses prédécesseurs n’avaient pas pu faire en plusieurs années de leur mandature.

Beaucoup étaient très sceptiques quant à la réussite de son mandat à la tête de cet Etablissement Public à caractère technique et scientifique. Mais, c’était sans compter avec le savoir-faire, la pertinacité et l’esprit managérial de ce médecin.

Habitué à occulter les malades avant de les prescrire les remèdes susceptibles de les guérir, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a appliqué la même technique pour sauver cet office et surtout booster sa production.

Dès sa prise de pouvoir après la remise-reprise le 13 septembre 2022, le Directeur général Etienne Tshimanga a entrepris une tournée d’Inspection dans les différents services et entités de son office. Il a successivement inspecté les départements, les divisions voire les services centraux avant de s’attaquer aux entités provinciales. Ce long pèlerinage lui a permis de déceler les maux qui gangrènent le fonctionnement de l’OCC.

Après le diagnostic de tous les maux qui entravent le bon fonctionnement de l’office, il fallait des réformes pour relever tous ces défis. Par où commencer ?

Très pragmatique. Connaissant la mission importante que lui a assignée le législateur à savoir le contrôle de qualité, quantité et de conformité, et en bon élève de la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de la modernisation , Etienne Tshimanga Mutombo s’est engagé dans un investissement durable.

La détermination à moderniser l’OCC

Depuis son arrivée, l’Office congolais de Contrôle sous l’impulsion tenue avec maestria par le Directeur Général Etienne Tshimanga Mutombo, est à l’œuvre. La modernité n’est plus un slogan à l’OCC, mais plutôt une réalité. Le Dr Etienne Tshimanga s’en tient à la vision du Chef de l’Etat, celle de la modernisation et du développement du pays. En une année et demie, sur fonds propres de l’office, les bâtiments de l’OCC ont poussé comme des champignons à travers la République Démocratique du Congo.

Les directions provinciales et autres agences de l’OCC ont été dotées pour certaines des bâtiments administratifs, pour d’autres des laboratoires. Parmi ces entités, figurent celles des provinces du Nord-Kivu (Détachement de Kasindi), Haut-Katanga (Sakanya et Kasenga), Kinshasa (Maluku) et Watsa dans le Haut-Uélé.

En vue de protéger la santé des consommateurs congolais, le Dr Etienne Tshimanga a lancé des travaux de construction des bâtiments administratifs et laboratoires à Zongo dans la Province de Sud-Ubangi, à Kalemie dans la province du Tanganyika, à Kolwezi dans la Province du Lualaba et à Kasumbalesa dans la Province du Haut Katanga. .

C’est ainsi qu’après avoir modernisé l’outil de travail, gage du sérieux des contrôles, c’est-à-dire les bâtiments et laboratoires, le Dr Etienne Tshimanga s’est tourné vers le personnel.

Le personnel

Partant de l’étendue du pays avec plus de 2.345 Km2 de superficie et neuf pays limitrophes, avec comme conséquence la porosité des frontières, le pragmatique docteur Etienne Tshimanga a estimé qu’il fallait sécuriser la population. Et la sécurisation ne se fait que par le contrôle de qualité de tous les produits entrants et sortants. D’où, il fallait un personnel conséquent pour couvrir tous les points névralgiques de la frontière surtout ceux par où, entrent et sortent les marchandises.

Soucieux de sécuriser la santé des consommateurs et ayant constaté le nombre insuffisant des agents (inspecteurs de conformité) dans les postes frontaliers, le Dr Etienne Tshimanga, respectueux de la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à combattre le chômage, a recruté à peu près 1000 agents.

Il sied de noter que depuis sa nomination, le Dr Etienne Tshimanga s’était fixé comme objectif prioritaire, l’application du grand principe managérial, celui de mettre l’homme au centre de tout. Ce principe managérial a poussé le DG Etienne Tshimanga à réaménager les structures organiques de l’Office.

Par ailleurs, Il s’est également engagé à la mise à niveau du personnel. C’est ainsi que plusieurs formations sont organisées pour permettre aux agents de s’adapter aux nouvelles technologiques. En tant qu’établissement public technique et scientifique, les agents doivent être très performants et surtout être à la page de la technologie. Parmi, les paramètres qui interviennent dans les accréditations des laboratoires, il y a également le personnel. C’est ce qui explique l’importance que le Dr Etienne attache à la formation du personnel. Et durant les quelques mois qu’il est à la tête de cet office, plusieurs missions d’audit extérieur sont organisées pour l’accréditation des laboratoires.

Le Dr Etienne Tshimanga qui ne pense qu’au bien-être des travailleurs de l’office, vient de doter, en prévision du 50ème anniversaire de l’Office Congolais de Contrôle (1974-2024), sur fonds propres, un immeuble dans le centre-ville de Kinshasa. Toujours sur fonds propres, la Direction générale sous l’impulsion de son Directeur Général vient de doter l’office de 93 véhicules (Jeep 4×4) pour les services d’exploitation de différentes entités et les autres services.

Pour mettre fin à une cacophonie dans le fonctionnement des services, un manuel de procédures a été élaboré, chose qui n’a jamais existé avant l’avènement d’Etienne Tshimanga à la tête de l’office. Il faut dire que toutes ces actions ont réussi grâce à l’accompagnement du ministère de tutelle et la sagesse ainsi que l’expérience du président du Conseil d’Administration, l’honorable Ndambo.

Le Quotidien




Le Pays de millionnaires !

On n’a pas encore fini d’épiloguer sur l’affaire forages, lampadaires et jeeps grosses cylindrées dont le flou persiste, voilà que, pas plus tard que vendredi 26 avril, le Congolais, le même qui parcourt désormais des longues distances à pieds, suant à grosses gouttes pour la survie de son foyer, celui-là qui fait face à la pénurie d’eau et de l’électricité; le Congolais qui voit mourir son épouse faute d’une prise en charge adéquate à la maternité; ce Congolais-là, dis-je, apprend que la réhabilitation ou la construction de la route Elengesa, séparant les communes de Makala et Bumbu, à Kinshasa, un tronçon long de 6 Km, a coûté au Trésor public 24 millions de dollars. Donc une « bagatelle somme » de 24. 000.000 millions (admirez le nombre de 0, Ndlr), que l’Etat congolais a déboursé pour la construction d’une bretelle longue de 6 Km !

Cette nouvelle qui s’apparente, encore une fois, comme dans un film Western n’a pas encore révélé tous ses secrets !

Cette annonce, tombée comme un couperet dans les oreilles du Congolais moyen qui l’a apprise de la bouche de l’ex-gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, au cours d’une émission organisée par la radio Top Congo, l’a révolté et offusqué. Surtout de voir encore des politiques dans la gestion économique des affaires de l’Etat. Le Congolais moyen, clochardisé par des millionnaires qui se bombardent des postes juteux au gré de leurs intérêts et par des combines politiques étonnantes çà et là, dit en avoir marre des millionnaires. Un cri de cœur du Congolais de la basse classe ; le Plébéien congolais !

Devant ce qu’il considère désormais comme des actes de sabotage et de trahison contre sa République, contre sa Nation, le Congolais de la basse classe maudit le ciel pour des raisons que voici…

Le Congolais moyen maudit le ciel pour lui avoir donné l’occasion d’entendre parler de millions de dollars américains pendant que lui et son foyer vivent dans des conditions les plus déplorables ; les laissant à la merci de la pauvreté extrême.

Le Congolais moyen maudit encore le ciel pour avoir donné l’occasion, par peur de représailles, à une caste bien déterminée à faire continuellement main basse sur les ressources qu’il mobilise pourtant à la sueur de son front et grâce à son abnégation. Alors qu’en retour, il ne se contente que de ramassis lui administrés de façon ostentatoire, à coups de publicité par le millionnaire qui rit sous cape en dilapidant systématiquement les ressources financières du pays, rubis sur ongles, des millions ni vu ni connu.

Le Congolais moyen maudit enfin le ciel pour avoir appartenu à un pays où lorsque le millionnaire fait main basse sur les ressources publiques de son Pays, c’est en terme de millions de dollars ; pas en Francs congolais, sa souveraineté et son identité monétaires, le Franc congolais étant sa monnaie nationale.

Malheureusement, le millionnaire le répugne pour faire bombance financière et économique, préférant le dollar estimé en million ou milliard…

Pauvre Congolais de la Plèbe mais gouverné par des millionnaires impénitents et peu soucieux de leur Pays.

Willy Kilapi




Information judiciaire contre le Cardinal Ambongo: Le coup de gueule de Théophile Mbemba

C’est un Théophile Mbemba qui est sur ses dents, très remonté contre les autorités judiciaires du Pays. Cet ancien Gouverneur de la ville de Kinshasa, ancien ministre de l’Intérieur et Décentralisation ne décolère pas à la suite d’une information judiciaire ouverte contre l’Archevêque de Kinshasa, Fridolin Ambongo, par le Procureur général près la Cour de Cassation. Ce dernier accuse le Prélat catholique d’avoir «  tenu des propos séditieux contre le pays  ».

A la suite de cet épisode à l’odeur nauséabonde pour le régime, Théophile Mbemba tape du poing sur la table et regarde droit dans ses yeux la justice congolaise. D’un ton ferme, ivre de rage, il grommelle, enchaîne des coups politiques à la justice congolaise et dénonce « avec la dernière énergie cette manœuvre dilatoire du pouvoir de vouloir intimider Fridolin Cardinal Ambongo et réduire au silence le peuple congolais ».

« Son Eminence Fridolin Cardinal Ambongo incarne pour la majorité patriote du peuple congolais la liberté, la justice, la vérité et l’amour du prochain, valeurs capitales pour la bonne gouvernance d’un pays et le progrès social ».

Pour le président national de l’Alliance pour l’Alternance et le Progrès (AAP), parti politique allié à Ensemble pour la République, la République Démocratique du Congo a besoin de la paix. C’est cela qu’attend le peuple congolais en lieu et place des subterfuges visant à dissimuler la mégestion politique, économique, financière et sociale qui colle le régime actuel à la peau, précise ce Professeur d’universités.

Cohésion et non division

Selon “ Ya Théo Kikalakasa”, le pouvoir en place ne doit plus s’aventurer à ouvrir d’autres fronts politiques alors que l’Est du pays bouillonne déjà avec toutes sortes d’atrocités. Bien au contraire, poursuit le président national de AAP, tout doit être mis en œuvre pour ressouder la cohésion nationale en lieu place de la division.

Il sied de rappeler que dans une correspondance adressée au Procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa/Matete, le 27 avril, Firmin Mvonde, Procureur général près la Cour de cassation, ne s’est pas embarrassé d’amabilités. Il a ordonné à son collègue magistrat du Parquet général près la Cour d’appel/ Matete d’ouvrir une « information judiciaire » contre l’Archevêque de Kinshasa qu’il accuse d’avoir tenu “des propos séditieux contre le pays”. Une démarche que d’aucuns estiment dangereuse et qui va, sans nul doute, marquer une ligne rouge de démarcation entre l’Eglise catholique romaine et le pouvoir USN.

Willy Kilapi




Profitant de son séjour en France: Félix Tshisekedi a échangé sur plusieurs sujets avec la diaspora congolaise

Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshilombo a bouclé sa mission officielle de trois jours à Paris en France, par un échange houleux avec la diaspora congolaise vivant dans ce pays frère. Face à ses compatriotes, Félix Tshisekedi a vite décliné la responsabilité de porter l’initiative d’une probable modification de la Constitution telle que lui proposée en chorale par son auditoire du jour. Le Chef de l’État qui ne veut pas se voir collé le qualificatif de “dictateur” estime que cette initiative doit être, au préalable, autorisée par le Parlement. “Changer la Constitution ne relève pas de mon ressort. Il y a une procédure pour modifier la Constitution. Il faut aussi que le peuple, à travers ses représentants, autorise cela. Moi, je n’en ai pas le pouvoir. Ne faîtes pas de moi un dictateur “, a-t-il répondu à la foule.
Redresser l’économie basée sur l’exportation
Dans une salle archicomble, le Chef de l’État a également présenté les six axes prioritaires de sa gouvernance au cours des 5 années prévues pour son second mandat à la tête de la République. Il s’agit, rappelons-le, de la création d’emplois, la sécurité, l’amélioration du pouvoir d’achat, la diversification de l’économie, l’accès aux services de base et la modernisation du pays. Pour y parvenir, Félix Tshisekedi souligne la nécessité de favoriser la production locale.
“Nous devons favoriser la production locale pour redresser notre économie basée sur l’importation”, a-t-il face à une assistance attentive.
Cette rencontre a été une occasion pour le président de la RDC, de présenter devant les Congolais de France, le programme de développement local des 145 territoires, sans oublier la question de l’insécurité dans l’Est du pays. A ce sujet, le Chef de l’État a lancé un appel à l’unité.
Pour lui, il est important que les Congolais restent unis. C’est ainsi qu’il les invite à dénoncer les compatriotes qui font le jeu de l’ennemi.
Insérer le Go-pass dans le prix du billet d’avion
Répondant aux nombreuses préoccupations des Congolais de la diaspora vivant en France, le président de la République Félix Tshisekedi a également évoqué la question de la suppression de la redevance de Développement des Infrastructures aéroportuaires (IDEF), appelée “GO-PASS”.
Pour le Chef de l’Etat, cette taxe doit être utilisée à bon escient, plutôt que de finir dans les poches des ennemis de la République comme par le passé.
“Cette affaire de Go-pass me fait rire, parce que c’est une taxe que l’on paie. Ce que je veux, c’est vous entendre dire que les recettes du Go-pass doivent être utilisées pour quelque chose d’utile, par exemple pour améliorer les conditions de nos aéroports. Pourquoi je vous dis ça ? Parce que si vous insistez sur le Go-pass, nous allons insérer cette taxe dans le prix du billet. Vous allez toujours acheter le billet, et lorsque nous l’aurons inséré dans le prix, vous ne la verrez plus, et vous vous réjouirez qu’il n’y ait plus de Go-pass”, a déclaré le président Tshisekedi, promettant ensuite d’étudier minutieusement la question.

“Je préfère vous entendre dire que les recettes du Go-pass doivent être utilisées à bon escient et non gaspillées comme c’était le cas dans le passé. J’ai été informé qu’un compte avait été ouvert en Afrique du Sud où toutes les recettes du Go-pass étaient versées pour être partagées entre les ennemis de la République Démocratique du Congo. Je vais vous garantir que ça n’arrivera plus ; nous allons voir comment utiliser les recettes du Go-pass à bon escient. Si vous insistez, on peut supprimer le Go-pass, mais je vous avertis que lorsque vous commencerez à acheter vos billets, nous allons l’insérer dedans”, a-t-il ajouté.
Cette taxe a été instaurée entre 2008 et 2009 sous Joseph Kabila Kabange. Le Go-Pass est fixé à 50,00 $ US pour les passagers embarquant sur un vol international ; 10,00 $ US par passager sur un vol national. Pour le fret débarqué en vol international, le prix est fixé à 0,070 $ US/kg ; pour le fret embarqué en vol international, à 0,005 $ US/kg ; et pour le fret embarqué en vol national, à 0,009 $ US/kg.
“Le salaire de base du député est de 6.000 USD”
Félix Tshisekedi a aussi abordé la problématique de rémunération des élus nationaux en République démocratique du Congo. Pour lui, les émoluments d’un député national ne s’élèvent pas à 21.000 USD.
“Ce que je peux vous dire, c’est qu’il y avait une contre-vérité lorsqu’on disait que le salaire d’un député national était de 21.000 USD ; non, ce n’est pas vrai. C’est vrai que parfois, avec leurs frais de fonctionnement et tout, ils atteignent ces proportions, mais le salaire de base du député est de 6 000 USD. Ensuite, ils perçoivent des primes selon leur participation aux travaux en commission, lors des sessions extraordinaires, etc. Et puis j’avais demandé, parce que le député est un élu d’une circonscription, lorsqu’ils partent en vacances parlementaires, ils doivent quand même avoir des moyens qui vont leur permettre de faire ces navettes pour se rendre, par exemple, à Pweto, Basankusu ; donc il leur faut des moyens”, a révélé le Chef de l’Etat congolais, évoquant à cet effet les différents cas sociaux auxquels les députés sont appelés à répondre au sein de leur base respective y compris leurs soins de santé.
“Vous savez vous-mêmes la situation de nos frères et sœurs au pays, tout Congolais qui a un problème va chercher son élu pour des cas sociaux tels que le deuil ou autres. Il serait aussi question de faire un suivi pour savoir s’ils se rendent réellement dans leurs bases respectives dans le cadre des vacances parlementaires. C’est ce qui fait qu’à mon avis, entre 10.000 et 15.000 USD par mois peuvent couvrir ces différentes charges et non continuer à leur donner de l’argent à tout moment…Il y a aussi la question de la santé, un député est un humain ; aujourd’hui et demain, il peut tomber malade, ils doivent être en mesure de se prendre en charge au lieu que l’État continue à débourser beaucoup d’argent pour eux. C’est pour cette raison que nous nous battons pour mettre en place de bonnes installations sanitaires dans le pays pour une meilleure prise en charge sur place”, a-t-il ajouté.
La polémique autour de la rémunération des députés nationaux continue de diviser l’opinion. Devant les élus de l’Union sacrée de la nation, lors des primaires devant désigner le futur président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso avait indiqué “qu’avant mon mandat, les députés nationaux touchaient environ 4000 USD. Regardez ce que vous touchez aujourd’hui. J’ai aussi hérité de dettes que nous avons commencé à régler et nous avons introduit un système de sécurité sociale”. Il avait également souligné l’acquisition de 47 nouveaux véhicules pour l’administration, contre seulement deux auparavant, et des avantages nouveaux pour les veuves de députés.
Quid de la double nationalité
Les Congolais devenus Français ont une nouvelle fois rappelé au Président Félix Tshisekedi l’urgence et la nécessité de légaliser la double nationalité en République Démocratique du Congo. Cette catégorie de Congolais estime que l’article 10 de la constitution, dans sa configuration actuelle rendant exclusive la nationalité congolaise, prive le pays des compétences capables de contribuer au développement de la République.
Félix Tshisekedi a appelé ses compatriotes à la patience et aux réflexions “minutieuses” dans la gestion de cette question, de peur que cela profite aux ennemis de la République qui veulent à tout prix diviser le pays dans sa partie orientale.
“Moi-même, je suis un enfant de la diaspora. Je suis conscient de cette difficulté, mais vous devez savoir que ce n’est pas facile. C’est une question à aborder avec beaucoup de prudence et de méthode parce que, comme vous le savez, du côté de l’Est de la République Démocratique du Congo, nous n’avons pas que nos frères et sœurs là-bas. Je vous ai dit ici que le plan de l’ennemi est de nous faire la guerre, de déplacer nos populations comme vous entendez qu’ils sont près de 2 millions autour de Goma. Ils ont fui leurs localités dans le but de placer une nouvelle population et demain, lorsque nous serons en paix, je vous le promets, nos frères et sœurs déplacés qui vont rentrer, vont se mélanger avec la population placée. Nous disons OK, la question de la double nationalité est garantie, vous ne voyez pas qu’on est en train d’ouvrir la porte à notre ennemi ?”, s’est interrogé celui que les congolais appellent Fatshi Béton.
Félix Tshisekedi a également abordé les cas de ceux qui sont devenus Congolais par naturalisation. À l’en croire, il faudra également examiner cette catégorie en ce qui concerne l’accès à certaines fonctions de responsabilité dans le pays.
“Une autre difficulté, c’est la question des Congolais qui ne sont pas vraiment des Congolais. Vous avez suivi lors des élections législatives le débat sur ceux qui sont Congolais et ceux qui ne le sont pas. Donc, le débat se posera sur l’accès de ces Congolais-là à certaines fonctions, donc ça aussi, c’est un problème. Vous voyez que la question de la nationalité nous demande de faire des analyses profondes avec sagesse parce que je ne suis pas contre, même un étranger qui a longtemps vécu au Congo pour devenir Congolais. Je ne suis pas contre la personne qui, étant Chinoise, Libanaise, française, ayant eu ses enfants au Congo, restant au Congo, ayant des activités au Congo, pourquoi pas devenir aussi Congolais. Le plus grand problème va se poser au niveau de l’accès à certaines fonctions”.
Profitant de l’occasion, Félix Tshisekedi a annoncé le début de l’identification des Congolais vivant à l’étranger par l’ONIP.

“Je vous informe déjà que nous avons commencé avec l’identification de la population. Donc vous aussi, de l’étranger, sachez que dans les prochains jours, vous serez invités à l’ambassade pour vous faire identifier. Nous avons trouvé un partenaire qui va nous permettre de faire avancer ce projet “, a-t-il rassuré.
C’est dans un climat de joie que la rencontre entre le Chef de l’Etat congolais et la diaspora de la France s’est bouclée.
Bernetel Makambo