Me Clément Kitengye-Kisaka et le CNR condamnent le crime odieux perpétré par le Rwanda et ses supplétifs du M23

Faisant suite au massacre survenu le vendredi 3 mai dernier, dans la Ville de Goma, ayant causé des victimes parmi les paisibles citoyens congolais, le “Congres National de la République”, “C.N.R.”, tout en présentant ses sincères condoléances aux familles éprouvées, condamne de manière tout à fait énergique, ce crime de guerre odieux perpétré une énième fois, par le Rwanda et ses supplétifs du M23.

Puisse la Justice pénale, tant nationale qu’internationale, identifier les auteurs de cet horrible massacre et les déférer devant les instances judiciaires compétentes pour qu’ils y répondent, sévèrement, des faits qu’ils leur sont reprochés.

Dans un message parvenu à notre rédaction, Me Clément Kitengye-Kisaka note qu’il est curieux et déplorable que sous l’œil indifférent des Nations-Unies, protectrices des principes universels du droit international dont, notamment ceux du respect des droits de l’homme, de l’intangibilité des frontières que ceux-ci puissent être violés, dans l’indifférence totale de celle-ci qui n’y réserve ni sans sanction, ni résolution.

Le “CONGRES NATIONAL DE LA REPUBLIQUE”, “C.N.R.”, interpelle la communauté internationale au regard de l’indifférence affichée, par elle, depuis plusieurs décennies, face aux millions de morts, victimes de cette guerre, à l’Est de la République démocratique du Congo, imposée injustement par le Rwanda et le M23, sous le quitus de Paul Kagame.

Le “C.N.R.” encourage le Gouvernement, à soutenir l’effort de guerre des FARDC, en vue de bouter et de poursuivre ces derniers jusqu’à leur dernier retranchement, hors de notre territoire, car l’intention dévoilée est celle, entre autres, de l’occupation de notre sol, mais également de l’exploitation illicite des richesses du sous-sol de la RDC.

La RDC ne cédera pas un seul millimètre de ses terres héritées de la Conférence de Berlin de 1885.




Exetat édition 2024: Le ministre Tony Mwaba lance les épreuves hors-session pour près de 952.334 élèves

A cette occasion, le ministre a rappelé que la Rdc d’aujourd’hui et de demain que nous voulons fort et prospère est fondée sur des valeurs de paix, de justice et de travail, d’honnêteté, d’intégrité et de probité. C’est ainsi qu’il a invité le élèves à ne pas céder aux démons de la fraude, de la tricherie et de la collaboration qui avilissent la réussite et jettent le discrédit sur tout notre système éducatif. « Je vous convie à un travail personnel basé sur la confiance en vous-même et dans les compétences vous inférées par vos enseignants durant toute l’année scolaire qui tend à sa fin », a souligné le professeur Tony Mwaba.

Tel que repris dans le calendrier scolaire édition 2023-2024, les épreuves hors-session de l’Examen d’État ont débuté ce lundi 06 mai 2024 ce, sur toute l’étendue du territoire national et dans les écoles se retrouvant à l’extérieur du pays.

Ministre de tutelle, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a lancé officiellement ces épreuves à l’Institut Lumumba situé dans la commune de Limete à Kinshasa.

Devant le représentant du Ministre de l’éducation de Kinshasa, des membres du comité provincial de sécurité, des autorités du sous-secteur de l’éducation et des récipiendaires de ce centre, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a introduit son discours en exprimant sa profonde reconnaissance au Président Tshisekedi, réélu avec près de 74% lors de la présidentielle de décembre 2023, pour “d’inlassables efforts qu’il ne cesse de fournir pour le maintien et la promotion de la paix sur toute l’étendue de la République, paix sans laquelle, il serait impossible d’organiser les présentes épreuves”.

Parlant des statistiques pour cette édition, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a indiqué que les 952.334 candidats inscrits sont repartis dans 2959 centres de passation.

“Les épreuves hors-session que je m’apprête à lancer, connaitront la participation de 952.334 candidats inscrits à la dissertation pour le Cycle des Humanités. Ces candidats seront répartis dans 2959 centres de passation, soit une moyenne de 322 candidats par centre.

13 centres fonctionnent en territoires hors-frontières dont 2 en Angola, à Luanda et à Cabinda ; 1 à Kampala en Ouganda ; 1 à Kigali au Rwanda ; 5 à Bujumbura au Burundi et 4 à Kigoma en Tanzanie”, a-t-il dit avant d’ajouter : “Il convient d’indiquer que 389.841 de ces candidats du Cycle long ont suivi des filières techniques et qu’ils vont affronter les épreuves traditionnelles dans 2.729 centres ouverts à travers toute la République. Les notes obtenues à ces épreuves vont compter pour la première journée de la Session ordinaire ;

Quant aux épreuves du Cycle court professionnel, elles seront organisées dans 269 centres regroupant 5.335 candidats, soit une moyenne de 322 candidats par centre”, a poursuivi le patron de l’EPST.

Pour le Professeur Tony Mwaba Kazadi, “les épreuves hors-session doivent être comprises comme une évaluation des connaissances et des compétences acquises par tous les apprenants depuis le cycle préscolaire jusqu’à la fin du cycle des humanités”. A cet effet, il a souhaité à ce que les résultats qui en découleront reflètent réellement le niveau de chaque candidat.

Aux candidats à ces épreuves, le primat du sous-secteur de l’EPST a demandé de ne pas s’adonner à la fraude et à la tricherie.

“Je tiens à vous rappeler que le Congo Démocratique d’aujourd’hui et de demain que nous voulons fort et prospère est fondé sur des valeurs de paix, de justice et de travail, d’honnêteté, d’intégrité et de probité. Je vous invite donc à ne pas céder aux démons de la fraude, de la tricherie et de la collaboration qui avilissent la réussite et jettent le discrédit sur tout notre système éducatif. Je vous convie à un travail personnel basé sur la confiance en vous-même et dans les compétences vous inférées par vos enseignants durant toute l’année scolaire qui tend à sa fin”, a-t-il conclu.

Pour se rassurer de la réussite de ces épreuves, le primat de l’EPST, après l’Institut Lumumba, s’est rendu dans quelques autres centres de passation de la dissertation.

Il sied de signaler que le Trésor Public a pris en charge les frais de participation des élèves de la province du Nord-Kivu ce, du primaire pour l’ENAFEP, du CTEB pour le TENASSOP et des humanités pour l’Exetat.




Longues files d’attente dans les stations-services à Kinshasa : le ministre des hydrocarbures rassure qu’il n’y a pas pénurie de carburant (communiqué)

Dans un communiqué publié ce lundi 6 Mai, le ministre des Hydrocarbures, dit constater avec regret de longues files d’attente des véhicules pour le ravitaillement en carburant dans certaines stations-services de la capitale alors qu’il n’ y a pas pénurie de carburant à Kinshasa.

Selon Didier Budimbu, cette situation est occasionnée par l’entreprise de logistique pétrolière Sep Congo qui avait suspendu les navettes de ses camions citernes pour l’approvisionnement des stations-services les nuits et les week-ends.

Le ministre des hydrocarbures a instruit Sep Congo de poursuivre l’approvisionnement chaque nuit et les week-ends afin de faciliter le ravitaillement en carburant et éviter cette situation qui paralyse le bon fonctionnement des transports à Kinshasa.

 

Loup solitaire




 « Corneille Nangaa, vos jours de liberté et ceux de tous les traitres sont comptés », le coup de sang de Thierry Monsenepwo Mototo 

L’on comprend maintenant un peu plus clairement pourquoi le M23 a bombardé le camp de réfugiés de Mugunga, causant la mort d’une dizaine de civils, pour la plupart des femmes et des enfants.

Ces compatriotes, qui croyaient avoir eu la vie sauve en échappant à la horde de terroristes rwandais qui dépeuplent des villages et des villes congolais pour s’y implanter dans une visée expansionniste, ont trouvé la mort dans des conditions les plus atroces.

D’habitudes indifférentes, plusieurs partenaires bilatéraux et multilatéraux de la RDC ont dû s’émouvoir en pointant d’un doigt accusateur le vrai coupable qui n’est autre que le Rwanda.

Nous apprécions cet élan de solidarité de la communauté internationale et surtout la promptitude avec laquelle les États-Unis d’Amérique notamment ont, grâce à leur technologie de pointe, mis sur la sellette le Rwanda qui tentait de dissimuler ce énième crime odieux dans un écran de fumée.

La raison de la barbarie de Mugunga est maintenant connue depuis que les faire-valoir congolais de l’armée d’occupation ont lancé un ultimatum de trois jours aux autorités militaires du Nord-Kivu pour quitter Goma. Cette adresse de la bande à Corneille Nangaa qui confine à une revendication larvée de l’attaque terroriste du camp de Mugunga prouve à suffisance que les agresseurs rwandais avaient ainsi agi dans le but avoué de répandre la terreur et l’effroi, dans le vain espoir de tétaniser nos forces de défense pour mettre le grappin sur la ville martyr de Goma.

Malheureusement pour les traîtres congolais qui blanchissent sous le harnais l’agression rwandaise, le bombardement des civils dans le camp de Mugunga a par contre dopé le moral de nos troupes ainsi que de nos populations qui sont plus que jamais déterminées à venger leurs compatriotes sauvagement assassinés, en résistant et en pourchassant les ennemis jusqu’à la frontière rwandaise.

Corneille Nangaa et ses affidés peuvent déjà oublier leur patrie d’origine et chercher à s’implanter définitivement dans leur nouvelle patrie d’adoption qu’ils ont choisi de servir au prix de l’extermination de leurs compatriotes.

Dans tous les cas, tous ces traîtres ne seront jamais à l’abri de la vindicte des patriotes congolais partout où ils se trouveront.

C’est à eux de craindre pour leurs libertés et vies, car leurs jours sont désormais comptés.

La nation congolaise, quant à elle, est éternelle et le restera.

Aux partenaires bi et multilatéraux de la RDC, vous pouvez maintenant réaliser que des condamnations du bout des lèvres du pogrom des populations congolaises par Paul Kagame ne suffisent pas.

Sans sanctions réelles, l’appétit du sang congolais ne fera que croître dans le chef du dictateur rwandais.

Il appartient désormais à la Monusco de rompre avec sa langue de bois rituelle en appelant les terroristes rwandais par leurs qualificatifs dans un élan universel de réprobation.

Les congolais dans l’ensemble, debout comme un seul homme, sont derrière le commandant en Chef, Félix Tshisekedi. Quoiqu’il arrive, il est, comme son peuple, déterminé à en finir avec cette aventure meurtrière de Kagame qui a dure depuis maintenant 20 ans.

Didier Mbongo mingi




Félix Tshisekedi va devoir trancher : c’est à l’ONIP d’aller vers la population et non l’inverse…

Comme cela a été le cas avec la nomination prématurée de l’informateur, la méthodologie adoptée pour la délivrance de la Carte d’Identité procède de la mise de ma charrue avant le bœuf…

Les étapes sont comme planifiées

Depuis le vendredi 26 avril dernier, l’Office National d’Identification de la Population (ONIP) a repris l’opération de délivrance de la Carte nationale d’identité.

Plusieurs officiels se sont rendus dans ses installations pour se la procurer.

En consultant son site Web, il ressort que l’office a des missions suivante : Identification systématique et effective de la population congolaise vivant en RDC et à l’étranger ;

Identification systématique et effective des étrangers vivant en RDC ;

Constitution et Entretien du Fichier général de la population (FGP) ;

Délivrance de la Carte d’Identité Nationale (CIN), de la carte de résident pour étrangers et d’autres imprimés produits à partir du Fichier général de la population ;

Attribution d’un Numéro d’Identification Nationale (NIN), unique pour chaque individu, pouvant permettre sa traçabilité et

Emettre un avis sur la politique de l’Etat en matière de la constitution et de gestion du Fichier général de la population.

Sauf erreur d’appréciation de notre part, les étapes sont comme planifiées.

L’une de ces pièces est exigée :

-le Permis de conduire (valide ou pas),

-la Carte d’électeur lisible (pas une carte brûlée) ;

-l’Acte de naissance ;

-le Jugement supplétif ;

-le Passeport ;

-la Déclaration des trois (3) témoins détenteurs de la carte d’identité.

 

Planification de la fraude à la nationalité et à l’identification congolaises

En attendant de savoir comment va-t-on faire avec la carte d’électeur “biodégradable”, retenons déjà que le passeport n’est pas accessible à la majorité de la population congolaise.

Pour l’obtenir, ce n’est pas moins de 200 USD qu’il faut débourser.

Le permis de conduire n’est pas une garantie de nationalité (un étranger peut s’en procurer). D’ailleurs, il est fixé à 38,5$ pour les motos et tricycles et à 71,5$ pour les véhicules de 3,5 tonnes.

L’acte de naissance est à 10 USD.

Le jugement supplétif coûte près de 150 USD.

Avec de tels frais, tout étranger déterminé à obtenir la nationalité congolaise n’hésiterait pas de les engager.

Quant aux trois témoins, ils ne sont pas non plus une garantie de nationalité. Ils peuvent être des étrangers et s’appliquer la solidarité.

Première leçon à tirer : à ce stade, la majorité des Congolais pourrait ne pas accéder facilement à ce qui lui revient normalement et gratuitement de droit.

Dans l’exposé des motifs justifiant sa création, l’ONIP dit exactement ceci : “Depuis près d’un demi-siècle, les Congolais n’ont pas bénéficié d’une carte d’identité. La nationalité et l’identité congolaises sont livrées aux aléas des déclarations des uns et des autres, rendant ainsi toutes les fraudes liées à l’identité possibles et même monnaie courante. Par ailleurs, l’effectif de la population congolaise et sa répartition sur le territoire national ne sont aujourd’hui que des estimations à cause de l’inexistence d’un Fichier général de la population. Ces défaillances sont des obstacles majeurs à l’élaboration des politiques de bonne gouvernance par les décideurs et un frein à l’atteinte des ODD”.

En vérité, l’ONIP a été mis sur pied avec priorité l’Identification systématique et effective de la population congolaise.

Pour y arriver, il est appelé à procéder au recensement général de la population, le dernier en date remontant à 1984.

A elle seule, la phrase mise en gras est suffisamment éloquente.

En effet, avec les conditions d’octroi exigées, on réalise vite qu’on est de plain-pied dans la délivrance des cartes selon les “aléas des déclarations des uns et des autres, rendant ainsi toutes les fraudes liées à l’identité possibles et même monnaie courante” !

Qu’on hésite alors pas se le dire : la méthode adoptée pour la délivrance des cartes d’identité planifie à grande échelle la fraude à la nationalité et à l’identité congolaises, et cette fois de la façon la plus officielle qui soit. Simplement parce qu’on met la charrue avant le bœuf.

Amener à refaire les erreurs du passé

Normalement, on devrait commencer par le recensement général, en y allant, pour les milieux urbains et péri-urbains, de parcelle en parcelle et, pour les milieux ruraux ou semi-ruraux, de village en village.

Concrètement parlant, ce n’est pas à la population d’aller vers les agents de l’ONIP ; c’est plutôt l’inverse. Car, c’est dans la parcelle ou dans le village et non sur le lieu de travail qu’on établit la fiche identifiant tous les résidents. En plus, c’est sur la base de cette fiche et avec l’aide des chefs de rue ou de village qu’on établit la carte d’identité à délivrer même plus tard.

D’ailleurs, l’occasion serait indiquée en procédant au préalable à l’élection des membres du Conseil et du chef de la localité chargés de veiller sur la bonne conduite de l’opération.

Sans être de la Génération Internet, les Belges sous la colonisation et les Congolais entre 1960 et 1984 faisaient du porte-à-porte.

On peut certes réinventer la roue – ce qui est une caractéristique dominante dans le ” nouvel homme” congolais, mais c’est à force justement de changer les règles établies qu’on en est là aujourd’hui.

Ce qui vaut la peine d’être retenu est qu’à la différence de la CENI coincée généralement un calendrier électoral contraignant, l’ONIP peut travailler sur une longue durée. Par exemple deux ou trois ans, voire plus ! Quarante ans après le dernier recensement général, patienter trois ou quatre, et même cinq ans de plus n’est pas une mer à boire.

Or, telle que l’opération est menée, n’importe qui, moyennant un document qu’on peut acheter rapidement et facilement dans n’importe quelle officine, peut s’octroyer la nationalité congolaise.

Et cela est en train d’arriver sous le mandat de Félix Tshisekedi que l’on veut amener à refaire les erreurs du passé.

Pourtant, s’il est une opération que le Chef de l’Etat ne doit absolument pas rater dans son mandat, voire dans sa carrière d’acteur politique, c’est bien celle du recensement général conditionnant la délivrance de la Carte d’Identité Nationale. Et non le contraire.

Pour paraphraser le jeune homme ouestafricain qui crie dans la vidéo “Ces élections sont à refaire”, les Congolais peuvent aussi dire : “L’opération relancée par l’ONIP est à refaire”…

Omer Nsongo die Lema




Futsal : le Maroc sixième dans le tout premier classement FIFA

La Fédération internationale de football (FIFA) a publié ce lundi le tout premier classement mondial des sélections nationales de futsal. Les Lions de l’Atlas y figurent à la sixième position avec 1.430,55 points. Triple-champions en titre de la Coupe d’Afrique des nations comme de la Coupe arabe, les hommes de Hicham Dguig connaitront leurs adversaires en Coupe du monde, lors du tirage au sort prévu le 26 mai à Samarkand (Ouzbékistan).

Le futsal mondial tient enfin un classement international officiel. La FIFA a publié ce lundi son classement des sélections nationales, où le Maroc figure en sixième position avec 1.430,55 points. Les hommes de Hicham Dguig confirment ainsi leur statut comme l’une des meilleures équipes de futsal en circulation, avec un troisième titre africain d’affilée, décroché il y a quelques semaines à Rabat. Le classement est dominé par le Brésil (1er, 1.568,41 points), le Portugal (2e, 1.527,61 points) et l’Espagne (3e, 1.514,42 points).
En remportant un troisième trophée consécutif en Coupe d’Afrique de futsal, dimanche soir à Rabat, la sélection nationale a démontré qu’elle dominait sans partage la scène continentale dans cette discipline. Un troisième sacre certes dû aux qualités techniques des joueurs sur le terrain, mais également au travail de longue haleine du sélectionneur national, Hicham Dguig, avec le soutien de la Fédération Royale marocaine de football. Après la CAN, les Lions de l’Atlas focalisent désormais leur attention sur la Coupe du monde 2024 en Ouzbékistan. L’objectif sera d’atteindre le dernier carré de la compétition.
La FIFA a souligné les exploits qui ont permis à la sélection marocaine d’occuper une place aussi prestigieuse. «L’ascension du Maroc a été météorique», écrit la FIFA. «Ils ont détruit le Koweït (7-1) en finale de la Coupe arabe, infligé une raclée (7-0) à l’Argentine en amical et passé l’année 2023 sans la moindre défaite, avant de conquérir le titre africain de manière scintillante», ajoute la même source.
Triple-champions arabes en titre et triple-champions africains en titre, les hommes de Hicham Dguig sont la sélection nationale la plus titrée de l’histoire du sport dans le Royaume. «Bilal Bakkali, Soufiane Charraoui, Soufiane El Mesrar et Cie sont partis pour faire du Maroc, la première nation hors de l’Europe et de l’Amérique latine à remporter le trophée le plus prestigieux de la discipline», conclut la FIFA.
La phase finale de la Coupe du monde de futsal se dispute du 14 septembre au 6 octobre 2024. Les Lions de l’Atlas connaitront leurs adversaires dans la compétition mondiale le 26 mai, lors de la cérémonie du tirage au sort, prévue le 26 mai à Samarkand.
Top 10 du classement FIFA de futsal
1er – Brésil 1.568,41, 2e – Portugal 1.527,61, 3e – Espagne 1.514,42, 4e – Iran 1.469,33, 5e – Argentine 1.439,74, 6e – Maroc 1.430,55, 7e – Russie 1.425,36, 8e – Kazakhstan 1.422,28, 9e – Thaïlande 1.316,27 et 10e – France 1.291,70
Amine El Amri




En perte de vitesse: Mazembe tenu en échec par Lupopo (0-0)

Depuis  son élimination en ½ finale retour de la Ligue des champions d’Afrique par Al Ahly d’Egypte, le TP Mazembe est en perte de vitesse.

Comment douter de cette assertion lorsqu’en deux rencontres comptant pour la phase retour du play-off de la 29è édition du championnat de la Ligue Nationale de Football, Mazembe qui était irrésistible, n’a pu gagner. C’est notamment face à Lubumbashi Sport 0-0, le vendredi 4 mai et face à St Eloi Lupopo 1-1, le 1er mai 2024. Bien qu’ayant beaucoup de matchs de retard, les Corbeaux ont tout intérêt de se remettre au travail et retrouver leur mordant.

De Bonsambo




Le Président gambien, nouveau Président du Sommet islamique, salue les efforts de SM le Roi, Président du Comité Al-Qods, en faveur du peuple palestinien

Le Président de la République gambienne, M. Adama Barrow, nouveau Président du Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), a salué, samedi à Banjul, les efforts consentis par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, pour atténuer les souffrances du peuple palestinien et parvenir à l’instauration d’une paix juste et durable dans la région du Moyen Orient.

Le chef de l’Etat gambien s’exprimait lors de la séance d’ouverture des travaux de la 15ème session de la Conférence islamique au sommet, tenue a Banjul, sous le thème “Promouvoir l’unité et la solidarité à travers le dialogue pour le développement durable”, en présence de chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’OCI.

Sa Majesté le Roi Mohammed VI est représenté à ce Sommet par le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq.

La délégation marocaine à ce Sommet comprend le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, accompagné de l’ambassadeur du Maroc en Arabie Saoudite, Représentant permanent du Royaume auprès de l’OCI, Mustapha Mansouri, de l’ambassadeur, directeur général de l’Agence Marocaine de la Coopération internationale, Mohamed Methqal, du chargé d’affaires de l’Ambassade du Maroc en Gambie, Ahmed Belhaj, et de plusieurs responsables du ministère.

La cérémonie d’ouverture de ce Sommet, présidée par Son Altesse le Prince Faisal bin Farhan bin Abdullah, ministre saoudien des Affaires étrangères, représentant le Serviteur des Lieux Saints de l’Islam, le Roi Salmane Ibn Abdelaziz Al-Saoud, Souverain d’Arabie Saoudite, a eu lieu en présence du secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, ainsi que de chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres.

Le 15è sommet de l’OCI discutera de questions d’ordre politique intéressant le monde islamique, en tête desquelles figure la question palestinienne.

Les dirigeants des États membres se pencheront aussi sur des sujets à caractère économique, humanitaire, social et culturel, dont des questions relatives à la jeunesse, à la femme, à la famille, à la science, aux technologies, aux médias et aux communautés musulmanes.

L’accent sera également mis sur des thématiques liées au rejet des discours de la haine et de l’islamophobie, à la promotion du dialogue, ainsi que sur des questions liées au changement climatique et à la sécurité alimentaire.

Cette 15è session sera sanctionnée par la Déclaration finale comprenant les positions de l’Organisation sur les questions présentées au Sommet, ainsi que par une résolution sur la Palestine et Al-Qods Acharif.

MAP




Bombardement sur les camps de refugiés: La Rdc saisit-elle le message du Rwanda?

La population congolaise en générale et celle de la province du Nord-Kivu en particulier demeure toujours sous le choc du drame survenu le week-end dernier avec l’explosion dans le camp des déplacés de guerre par les troupes rwandaises qui combattent aux côté de leurs supplétifs de M23 et de l’Alliance Fleuve Congo de Corneille Nangaa. Le bilan de ce carnage a été revu à la hausse contrairement à celui donné juste après l’explosion qui faisait état de 9 morts et 15 blessés.

Selon le gouverneur militaire de Nord-Kivu, le Général de brigade Peter Cirimwami, 14 personnes ont péri à la suite de cette explosion de bombes et 35 autres personnes ont été blessées et les victimes sont en majorité des femmes et des enfants. Il s’agit d’un bilan provisoire qui peut évoluer, a précisé le gouverneur militaire. Ces dernières sont prises en charge à l’hôpital général de Goma, alors que le Fonarev, le Fonds national pour la réparation des victimes des violences s’est chargé de prendre en charge l’inhumation des personnes décédées.

Cette attaque des camps des déplacés de guerre qui n’est pas la première du genre a été suivi de plusieurs condamnations tant sur le plan interne qu’externe. Le gouverneur militaire, Peter Cirimwami l’a qualifié de crime de guerre contre une population civile qui a fui les combats dans leurs milieux naturels pour se réfugier dans ces camps pourtant sécurisé, malheureusement elle est victime de la barbarie. «  Nous n’avons pas où aller car c’est notre pays. Nous devons continuer à résister, essayer de compatir ensemble mais aussi continuer à plaider pour que l’opinion international ne puisse pas garder le silence devant le drame que nous sommes en train de passer », a déclaré le Général de Brigade Peter Cirimwami.

Même réaction au côté du Gouvernement Congolais à travers le ministère des Droits humains. Dans un message, Albert Fabrice Puela qualifie cette attaque de crime imprescriptible qui intervient au lendemain de séjour en Rdc de Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme. » Nous en appelons à la communauté internationale de cesser avec ce que l’on a appelé l’Omerta. Non seulement nous devons saisir le Conseil de sécurité des Nations unies, mais nous devions aussi saisir les juridictions Internationales afin que le Rwanda puisse répondre de ses actes qui violent les droits international humanitaire », a dit le ministre congolais des Droits humains.

Même réaction de la Commission nationale des droits de l’homme qui appelle aussi à des mesures coercitives contre Kigali et ses supplétifs de M23 qui violent intentionnellement la convention de Genève qui protège la population civile en temps de guerre. Le caucus des députés de Nord-Kivu qui parle des actes cruels a recommandé au Gouvernement de mobiliser les moyens pour la reconquête des localités occupées par les agresseurs, de sécuriser les sites où sont cantonnés les déplacés de guerre avant de demander au conseil de sécurité des nations unies de prendre des sanctions claires contre le Rwanda.

Sur le plan externe, le département d’Etat américain se dit « gravement préoccupé par la récente expansion des RDF et du M23 dans l’Est de la RDC, qui a contribué au déplacement de plus de 2,5 millions de personnes », peut-on lire dans le communiqué du département d’Etat américain, publié quelques heures après le bombardement. Il appelle les deux parties à respecter les droits de l’homme et à adhérer aux obligations applicables en vertu du droit international humanitaire. « Il est essentiel que tous les États respectent la souveraineté et l’intégrité territoriale de chacun et tiennent pour responsables tous les acteurs des violations des droits humains commises dans le conflit dans l’est de la RDC », indique le communiqué. Et d’ajouter : « Nous continuons de soutenir les efforts diplomatiques régionaux et appelons toutes les parties à prendre des mesures pour apaiser les tensions, éviter de mettre en danger les populations civiles et participer de manière constructive au dialogue pour créer les conditions d’une solution négociée et d’une paix durable »

La goutte d’eau qui fait déborder le vase

Certes, des condamnations vont continuer à fuser de partout pour dénoncer l’attaque des camps des déplacés de guerres, mais cela ne va pas changer les choses si réellement la République démocratique du Congo ne s’assume pas. Cette énième attaque du Rwanda contre les camps des déplacés de guerre doit faire réfléchir les autorités congolaises non seulement à cause de son bilan lourd par rapport aux autres attaques des camps des déplacés, mais surtout par son caractère provocateur. Il s’agit ni plus ni moins d’un message claire lancé contre la République démocratique du Congo, une déclaration de guerre.

L’ennemi vient de changer des stratagèmes. Vu son incapacité à occuper la cité de Sake située juste à la porte de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, il s’emploie maintenant à imposer la peur dans le chef de la population civile afin de chercher à la soulever contre les autorités qui n’arrivent pas à la sécuriser. Déjà la ville de Goma vit depuis un certain temps avec la peur au ventre à cause de cette situation sécuritaire qui ne la rassure pas du tout. Au lieu de continuer à clamer où à se plaindre sur tous les toits du monde au sujet de l’agression rwandaise qui est avérée, la République démocratique du Congo doit riposter contre ces attaques.

Aujourd’hui ce sont les camps des déplacés qui sont la cible de l’ennemi, demain c’est le cœur de ville de Goma qui sera visé et sans doute avec mort d’hommes et des blessés. Le chef de l’État qui était contraint d’écourter sa tournée européenne à cause de ces explosions, devra convoquer urgemment le Conseil supérieur de la défense pour arrêter des mesures non seulement de sécuriser la population civile des camps des déplacés et aussi voir comment contre-attaquer face à ces provocation ou déclaration de guerre du Rwanda. N’est-ce pas feu Mzee Laurent Désiré Kabila n’avait pas hésité à riposter contre les bombes qui étaient tombées à Kinshasa en 1998 lors de la guerre en plein Brazzaville entre les miliciens de Sasou Nguesso et l’armée régulière de feu Pascal Lissouba. Qui veut la paix, prépare la guerre, dit-on. Et la RDC ne doit pas se limiter à écouter des condamnations de la nébuleuse communauté internationale, lesquelles condamnations qui ne rapportent au finish absolument rien, mais doit déclarer ouvertement la guerre au Rwanda qui s’est montré plus d’une fois intolérant et agresseur vis-à-vis de son voisin le Rdc.

RSK

 




Les sorciers de Judith Tuluka

Certains prédateurs économico-financiers, quelques dinosaures aux dents longues, des caïmans endurcis, des opportunistes impénitents et autres rapaces gloutons de l’Union Sacrée de la Nation sont parvenus à bien fricoter et ficeler la nasse politique de Judith Suminwa Tuluka. Ils l’ont tellement mieux boutiquée et grappillé son pouvoir discrétionnaire et son entourage que la Première ministre ne parvient pas à rendre public son équipe gouvernementale. Du moins pour l’instant, malgré le travail d’un Informateur qui n’aura donc servi à rien. A rien du tout.

En effet , plus d’un mois après sa nomination à la suite d’une Ordonnance présidentielle signée le 1er avril 2024, par le Chef de l’Etat, Judith Tuluka est bloquée par des caïds familiaux, à la fois autorités morales de certains partis politiques, sénateurs, députés nationaux et provinciaux issus d’une élection controversée de décembre 2023.

Leur intolérance politique, leur gourmandise économico-financière personnelle et leur course effrénée au pouvoir, à faire coûte que coûte partie du Gouvernement ont fait du recul et entrelacé Judith. Qui attend, farde à la main, selon des sources diverses, l’arbitrage du Chef de l’Etat pour la sortie du carcan, du piège sorcier et diabolique lui tendu par cette caste, réfractaires aux conditions posées par la Première ministre pour faire partie de son équipe, à savoir la compétence, la technicité, la probité morale…

Malheureusement pour elle, ses sorciers politiques ne sont autres que cette marmaille. Celle qui lui a remis des candidatures aussi frivoles que carnassières. Celle qui ne l’entend pas de cette oreille et qui veut voir les membres de leurs familles biologiques au Gouvernement, à défaut d’eux-mêmes. Conséquence : on vacille, on tapote à la vaille que vaille 36 jours après sans gouvernement Tuluka. Même si l’autre, celui de Sama Lukonde, s’accroche encore à « expédier les affaires » dites courantes.

Pour ne pas donner le flanc à ce jeu macabre et suicidaire pour le pays, Judith Tuluka doit retourner ses regards perçants en direction de ces espiègles personnages tant décriés pour les mettre en garde. Car, plus de 100 jours après la prestation de serment de Antoine-Felix Tshisekedi en qualité de Chef de l’Etat, Président de la République, le pays continue à patauger et à naviguer à vue, sans Gouvernement responsable.

Pourtant, en nommant une Dame à la tête de l’Exécutif, le Chef de l’Etat a opté pour une rupture avec le passé. Un passé lointain et immédiat où l’on a vu certains chefs des partis politiques, pourtant familiaux, “bombardés” ministres ou DG d’entreprises. Des personnalités dont les anti-valeurs sont devenues leur dada. Des personnalités ayant comme dénominateur commun l’enrichissement illicite et sans cause, la corruption sous toutes ses formes, le détournement des deniers publics, l’amateurisme au sommet du pouvoir.

Tristement et bien dommage que c’est ce Groupe constitué d’anciens Mobutistes enracinés, d’anciens Kabilistes purs et durs, des Tshisekedistes ventriotes et avares, aujourd’hui “versés” dans l’aile dure de l’Union Sacrée, la majorité au pouvoir, qui s’amuse à prendre tout un pays en otage. Ils tiennent mordicus à faire partie du Gouvernement Tuluka pour leurs intérêts personnels et familiaux.

Une fois bombardés “Excellences”, quels discours auront-ils à présenter au Peuple congolais ?

Willy Kilapi