Beni: Plus de 5000 candidats finalistes prennent part aux épreuves hors-session de l’examen d’État

Lancement officiel ce lundi 06 mai 2023 des épreuves hors session de l’examen d’État sur l’ensemble de la République Démocratique du Congo.

Dans la ville de Beni au Nord-Kivu, c’est le maire de la ville, le Commissaire Supérieur Principal Jacob Nyofondo qui a procédé au lancement de ces épreuves au centre Beni 5 situé à l’Institut de Beni. C’était en présence de plusieurs autorités notamment du secteur éducatif et sécuritaire.

Dans son allocution devant des centaines d’élèves, l’autorité urbaine a appelé les finalistes à braver la peur car, il s’agit bien d’une évaluation de la matière déjà apprise au sein des écoles. Le numéro 1 de la ville a exhorté les élèves finalistes à travailler assidûment pour que les plus grands pourcentages du pays viennent de Beni.

Pour sa part, le chef de la Sous-division urbaine de l’EPST Beni, Olivier Matsoro, plus de cinq (5) mille candidats prennent part à ces épreuves répartis dans 15 centres.

Il rassure que les frais de participation sont pris en charge par le gouvernement central. Olivier Matsoro rassure également de la prise de dispositions sécuritaires afin de permettre aux élèves de travailler dans un bon climat.

Au sortir de l’examen, certains élèves finalistes interrogés au micro du correspondant de LeQuotidienRDC.Com à Beni, ont évalué diversement la première journée. Si les uns espèrent à la réussite, d’autres par contre émettent encore de petits soucis liés à la compréhension.

Signalons que pour cette première journée, les élèves finalistes ont travaillé sur la dissertation

 

Alain wayire / Beni




Devant la diaspora de Bruxelles : Félix Tshisekedi rallume la flamme de la révision de la Constitution

Lors de ses récentes rencontres avec la diaspora en Europe, dont celles de la France et de la Belgique, le président congolais ne s’est pas montré fermé au débat sur la révision de la Constitution. Il promet de mettre en place “une commission qui réfléchira sereinement sur comment nous doter d’une Constitution digne de notre pays”.

Après Paris, le président de la République démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi a échangé, vendredi 3 mai, avec la communauté congolaise vivant en Belgique. Félix Tshisekedi a annoncé lors de ces échanges, la mise en place dans les prochains jours d’une commission nationale multidisciplinaire censée réfléchir pour arriver à la proposition d’une nouvelle constitution en République Démocratique du Congo.

Pour le Chef de l’Etat, qui répondait à une question sur les cumuls des fonctions, “l’actuelle constitution mise en place à la suite d’un conflit avec les belligérants, est devenue obsolète et ne cadre plus avec les réalités politiques du moment”.

“Comme vous le savez, je suis un fervent partisan de la mise à jour de notre constitution. Je pense que notre constitution est obsolète, c’est une constitution qui a été conçue après un conflit et elle avait fait la part belle à tous ceux qui avaient été des belligérants et même dans le système électoral que nous avons à la proportionnelle ce n’est pas un système propice pour un pays aussi grand que la République Démocratique du Congo. On ne devrait pas avoir un système pareil pour composer notre classe politique. Je crois que tout ça va faire l’objet des réflexions, je mettrai en place une commission nationale qui serait multidisciplinaire et qui serait appelée à réfléchir sereinement sur la manière de nous doter d’une constitution digne de notre pays”, a déclaré Félix Tshisekedi.

Avant d’ajouter : “J’espère que ce n’est pas pour ce à quoi vous vous pensez… Ne faites pas de moi un dictateur s’il vous plaît. Cela ne relève pas seulement de mes compétences pour changer la Constitution. Il y a plusieurs méthodes, notamment la population congolaise à travers ses représentants qui doit en décider, donc ça ne relève pas de moi”.

Rien ne passera !

En réaction, le parti de Moïse Katumbi promet de jouer son rôle au Parlement, afin de bloquer toute tentative de révision de cette Constitution.

De son côté, le président de l’Asadho, Jean-Claude Katende a écrit sur son compte X que “cette Constitution reste l’unique instrument qui met les Congolais ensemble et que la priorité est plutôt la sécurisation de l’est du pays”.

Des fleurs pour la Chine et la Russie

Au micro de la chaîne LCI à Bruxelles, Félix Tshisekedi a jeté des fleurs sur la Russie et la Chine en Afrique qui se comportent, selon lui, mieux que les Occidentaux.

Le président de la République note que la Russie et la Chine viennent par la grande porte pour nouer des partenariats avec les africains.

“Les islamistes ne sont pas désirés, la Chine et la Russie sont des partenaires et qui viennent par la grande porte donc je pense que ce sont eux qui vont rafler plus la mise. C’est quoi la démocratie ? Je me suis rendu en Chine au mois de mai de l’année dernière, j’ai vu des chinois à qui j’ai parlé en privé, ils m’ont dit qu’ils étaient heureux de vivre dans leur pays dans le système dans lequel ils sont. Qui suis-je pour aller juger ce système et dire qu’il n’est pas démocratique ?”, a dit le Président de la République.

Et d’ajouter : “Aujourd’hui en France on a condamné Israël pour certains de ses actes à Gaza mais est-ce que cela a empêché la France de garder ses relations avec Israël ? Pourquoi est-ce que quand ça arrive aux africains on veut le juger ? On n’a pas à nous juger, nous avons droit d’avoir les amis que nous voulons, nous sommes amis de tous ceux qui veulent être nos amis. Oui, je vais m’y rendre (NDLR : Sommet Russie Afrique) Ça sera au mois de Juin”.

Félix Tshisekedi ne trouve pas la raison qui empêche son pays d’avoir également des relations avec la Russie.

“Parce que la Russie maintient le lien aussi, les Russes veulent de l’amitié avec l’Afrique, avec la RDC pourquoi est-ce qu’on va leur refuser ? Il n’y a pas de raison. En République Démocratique du Congo, Wagner (NDLR : le groupe Wagner est une organisation paramilitaire russe qui œuvre dans le but d’assurer la défense des intérêts extérieurs de la Russie) n’est pas là pourquoi est-ce que j’aurai peur pour les autres pays ? En tout cas, je n’ai pas vu de massacres ni de pillages de la part de Wagner chez moi donc je n’ai pas à avoir peur, le Rwanda est plus un épouvantail pour la RDC que Wagner”.

Bernetel Makambo




Rdc: L’Administration publique bascule en semaine anglaise avec plusieurs mesures disciplinaires

Le Premier ministre sortant Jean-Michel Sama Lukonde et le Vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique Jean-Pierre Lihau ont signé un décret n°24/09 du 17 février 2024 portant règlement d’administration relatif à la discipline.

Avec ce décret, l’administration publique en République démocratique du Congo bascule en semaine anglaise. L’horaire de travail des agents de carrière des services publics est désormais de lundi à vendredi, de 08 heures à 17 heures, avec une pause à 12 heures.

Cet acte règlementaire souligne que les agents de carrière des services publics sont tenus de se trouver à leur poste de travail à 08 heures, martelant que tout agent qui arrive au travail au-delà de 09 heures est pointé absent, alors que celui qui arrive entre 08 heures et 09 heures est réputé retardataire.

À en croire ce document, pour les services spéciaux relevant de l’autorité d’un ministre, celui-ci peut, en cas de nécessité, fixer des horaires de prestation spécifiques de manière à garantir leur bon fonctionnement. Beaucoup de sanctions sont prévues dans ce décret à l’endroit des agents de l’État.

À côté de nouvelles sanctions introduites, des sanctions existantes ont été renforcées pour assurer le bon fonctionnement de l’administration publique, colonne vertébrale de l’État. Excepté le cas d’un lien direct avec la nature du travail, l’usage du téléphone personnel et/ou l’accès aux réseaux sociaux pendant les heures de service est prohibé sous peine de sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’à l’exclusion temporaire de trois mois avec privation de salaire.

Ce décret mentionne que l’agent qui totalise six retards au cours d’un mois est puni d’un blâme. Aussi, lorsque le nombre de retards est supérieur à six au cours d’un mois, il est passible d’une sanction plus grave autre que la révocation.

Cet acte réglementaire indique également que l’agent qui totalise deux absences au cours d’un même mois et qui cause un préjudice grave à l’État est passible d’une sanction plus grave que le blâme, allant jusqu’à la révocation.

Toujours dans le registre des sanctions, le document avance que l’agent qui, pendant les heures de service, quitte son bureau ou son lieu de travail sans motif valable, rend à ses collègues des visites privées, engage des discussions sur des sujets sans lien avec le service, notamment les discussions sportives ou musicales, ou utilise les équipements de travail à des fins étrangères au service est passible de blâme. En cas de récidive, insiste l’article suivant, il lui est appliqué la retenue du tiers du traitement ou l’exclusion temporaire avec privation de traitement pour une période ne dépassant pas trois mois selon la gravité des faits.

Bernetel Makambo




Selon Théophile Bemba « La compétence éprouvée de la Première ministre sera à rude épreuve »

Judith Suminwa Tuluka, Première ministre et Cheffe du Gouvernement, « aura du mal à exprimer sa compétence éprouvée dans un système dominé par les anti-valeurs ».

Ces regrets sont de Théophile Mbemba Fundu, professeur d’universités et président national de AAP, parti politique.

Dans une prise de position qui traduit l’exaspération et le dégoût de ce professeur devant «  la gestion catastrophique du pays », le président national de l’Alliance pour l’Alternance et le Progrès (AAP) regrette d’abord que le pouvoir ayant « instauré la violation de la Constitution, la corruption et l’impunité comme système de gestion, comme système de gouvernance, c’est dommage pour la Première ministre expérimentée et intègre. Elle aura difficile à exprimer sa compétence éprouvée dans un système pareil », regrette Théophile Mbemba.

Pour lui, si le pouvoir actuel avait créé des conditions pour que le Congolais vive dans un État de droit, respectueux de la séparation du pouvoir des institutions de l’Etat et soucieux à relever les défis qui entretiennent la pauvreté de nos populations, « cela ferait certainement un sérieux souci des gouvernants ». Malheureusement, d’un ton amère, «  Théo » argumente que « la RDC est un pays géré aujourd’hui par un gouvernement dont les membres sont députés nationaux valides ; cela déjà 5 mois après les frauduleuses élections, et donc en pleine inconstitutionnalité ».

Toutefois, le président national de AAP tempère et espère à un effort de « gouverner autrement la RDC, si les politiques arrivent à un sursaut de nationalisme en laissant les mains libres à la Cheffe du Gouvernement pour asseoir son programme et exercer librement ses compétences et pouvoirs ».

Willy K




Nord-Kivu: Alerte du CCIR sur l’afflux des blessés à l’hôpital de Goma

Aujourd’hui, à la suite d’échanges de tirs d’artillerie, survenus aux alentours de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, 27 blessés, dont 16 femmes et 10 enfants ont été pris en charge par les équipes médicales de l’hôpital CBCA Ndosho, soutenu par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

A cette occasion, le CICR déplore la mort de quatre enfants à leur arrivée à l’hôpital. Parmi les blessés, six se trouvent dans un état critique. Au moins 24 d’entre eux, actuellement traités au bloc opératoire et suivi par le service des soins intensifs, ont été blessés par des éclats d’un engin explosif. « Tous les jours, et ce depuis des mois, nous rencontrons des femmes, des enfants, des blessés. Autant de personnes qui subissent directement les conséquences de ce conflit et qui deviennent de plus en plus vulnérables. L’événement d’aujourd’hui est un exemple criant », a dit Myriam Favier, cheffe du bureau CICR à Goma.

« Toutes les parties au conflit doivent respecter le droit international humanitaire et épargner les civils. Ce n’est pas un choix, c’est une obligation. » Ce type d’incident récurrent touche en particulier les quartiers excentrés de Goma et les sites de personnes déplacées autour de la ville, en raison notamment de la proximité des opérations militaires aux civils.

Disons que depuis plusieurs mois, les civils sont victimes d’événements similaires à ceux d’aujourd’hui, à Goma et ailleurs, dont des incidents impliquant des engins explosifs en zones peuplées. En zones urbaines les objectifs militaires, les personnes civiles et les biens de caractère civil sont étroitement imbriqués. Quand les combats s’approchent, les conséquences sont souvent très lourdes pour les civils. Par ailleurs, une communication faussement attribuée au CICR circule sur les réseaux sociaux avec le logo du CICR. Nous condamnons cet acte et rappelons que l’utilisation frauduleuse de l’emblème de la croix rouge est une violation du droit international humanitaire.

Le CICR rappelle à toutes les parties au conflit leur obligation de respecter et de protéger les personnes civiles. Toutes les mesures pratiquement possibles doivent être prises par les parties au conflit afin de minimiser les conséquences humanitaires des opérations militaires sur les civils. Cela inclut de prendre des précautions tant actives que passives.

Soulignons que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est une organisation neutre, impartiale et indépendante dont le mandat strictement humanitaire découle des Conventions de Genève de 1949. Il porte assistance aux personnes touchées par un conflit armé ou d’autres situations de violence partout dans le monde, mettant tout en œuvre pour améliorer leur sort et protéger leur vie et leur dignité, souvent en collaboration avec ses partenaires de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Le Quotidien




La MONUSCO condamne le bombardement meurtrier de sites de personnes déplacées à Goma

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo et Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), Mme Bintou Keita, condamne dans les termes les plus forts le bombardement de sites de déplacés à Lac-Vert et Mugunga (13-15 Km de Goma/Nord Kivu) ce vendredi. Ces attaques ont coûté la vie à plusieurs civils dont au moins six enfants et blessé de nombreux autres.

La Cheffe de la MONUSCO présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Mme Bintou Keita dénonce cette escalade de violence aveugle contre les civils dans le Nord-Kivu et rappelle à toutes les parties au conflit leurs obligations, en vertu du droit international, de protéger et préserver la vie des populations civiles en toutes circonstances.

La Représentante spéciale appelle les autorités congolaises à prendre toutes les mesures nécessaires pour traduire en justice les auteurs de ces actes odieux qui sont une violation flagrante des droits de l’homme et du droit international humanitaire et, peuvent constituer un crime de guerre. Elle appelle également les parties aux conflits à garantir le caractère civil de l’ensemble des sites de personnes déplacées et à prendre les mesures idoines afin de réduire les risques pesant sur la protection des civils et de maintenir l’accès humanitaire.

« Je réitère l’appel lancé par le Secrétaire général à tous les groupes armés pour une cessation immédiate des hostilités, à déposer les armes sans conditions, et à adhérer au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (P[1]DDRCS) », a déclaré Mme Keita. Mme Keita réaffirme l’engagement indéfectible de la MONUSCO à soutenir les efforts visant à instaurer la paix, la sécurité et la stabilité en République démocratique du Congo, et appelle toutes les parties concernées à œuvrer de manière constructive pour mettre fin à la violence et parvenir à une solution pacifique et durable aux conflits dans la région.

Le Quotidien




Bombardement des sites de déplacés à Goma: Les Nations Unies condamnent le Rwanda et son supplétif du M23

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) condamnent fermement le bombardement aujourd’hui de trois sites de personnes déplacées, dans les quartiers du Lac-vert, Lushagala et de Mugunga à Goma, au Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Les explosions, dans les sites civils sus indiqués, ont eu lieu dans la matinée, à l’heure du petit-déjeuner, causant la mort d’au moins 12 personnes déplacées et les blessures d’au moins 30 personnes, principalement des femmes et des enfants. Des dommages matériels ont également été causés aux abris et à d’autres structures humanitaires.

« Nous condamnons avec la plus grande fermeté cet acte de violence choquant, impitoyable et ignoble qui a coûté la vie à des enfants, personnes déplacées, et leurs hôtes de la manière la plus cruelle qui soit, » a déclaré Angèle Dikongué-Atangana, Représentante du HCR en RDC. « La population civile de la province du Nord-Kivu a été témoin des pires violations humanitaires depuis plus de deux ans dans des attaques sanglantes. Le HCR appelle tous les acteurs à mettre fin à cette violence insensée et à respecter le caractère sacré des sites humanitaires protégés. Nous nous faisons également l’écho des appels lancés par les familles déplacées elles-mêmes en faveur du retour de la paix, qui est un besoin urgent dans l’Est de la RDC. »

Cette tragédie a également eu pour conséquence d’interrompre le travail des humanitaires sur ce site ; ceux-là même qui apportaient de l’aide aux personnes contraintes de fuir lorsque les bombes sont tombées. On estime à 210 000 le nombre de personnes affectées dans ces zones.

« Cette tragédie inutile est le résultat de combats qui se rapprochent des zones densément peuplées d’enfants et de leurs familles », a déclaré Grant Leaity, Représentant de l’UNICEF en RDC. « Nous demandons que toutes les positions militaires soient immédiatement et permanentent éloignées des zones civiles et qu’une solution pacifique soit trouvée pour mettre fin à ce conflit ».

Le HCR et l’UNICEF sont solidaires des communautés affectées et réaffirment leur engagement en faveur de la paix et de la sécurité.

Le Quotidien




A l’occasion de la fête du travail: Lualaba Copper Smelter SAS a lancé la 2ème édition du mini-marathon 

Le 1er mai au matin, Lualaba Copper Smelter SAS (LCS), a lancé sa deuxième édition du mini-marathon en 2024.

Ce mini-marathon n’est pas seulement un événement majeur pour les amateurs de course sur place, mais aussi une occasion importante de démontrer l’esprit d’équipe et le concept de développement durable des employés de LCS, attirant la participation de plus de cent employés de la société. Le président de LCS, M. Meng Zhiguo, le Directeur général de LCS, M. Yang Wei, ainsi que les vice-directeurs généraux de LCS, Messieurs Huang Caoming, Zhang Xingwang et Chen Wenchang, ont participé à l’événement.

À 9 heures juste, le président de LCS, M. Meng Zhiguo, a annoncé le début de l’événement. Au compte à rebours 5, 4, 3, 2, 1…, des acclamations retentirent tandis que près de cent employés de la société se lancèrent vers la ligne d’arrivée, animés par la passion et les rêves, profitant pleinement des défis et de la joie que procure le sport.

Pendant leur course, les participants non seulement ressentent la passion et le charme du sport, mais ils peuvent également apprécier la beauté de la nature et du développement durable qui se déploient à travers les collines et les champs.

Sur le terrain de compétition, les participants ont démontré un esprit de combat acharné et de persévérance sans faille. Leur silhouette agile et leurs pas déterminés ont constitué la plus belle ligne d’horizon sur la piste. Pendant la course, de nombreux concurrents s’encouragent mutuellement, se soutiennent, ce qui illustre pleinement l’esprit de coopération d’équipe. De part et d’autre de la piste, des passants encouragent régulièrement les coureurs, créant une atmosphère de joie, de célébration et d’harmonie à l’intérieur et à l’extérieur de la piste.

Pour assurer le bon déroulement de l’événement, le département d’administration a également mis en place sur le site des services de secours médical, d’approvisionnement en matériel et de maintien de l’ordre, garantissant ainsi la santé et la sécurité des participants.

Le thème du mini-marathon de cette fois-ci est: “Fusion Culturelle, Départ Énergique”. Le parcours de l’événement couvre une distance totale d’environ 5,5 kilomètres.

L’événement comprend des catégories pour les hommes congolais, les hommes chinois et les femmes chinoises. Après une compétition intense, 12 participants ont finalement remporté le premier prix, 7 ont remporté le deuxième prix et 5 ont remporté le troisième prix.

Dépasser les limites, courir vers l’horizon lointain. En organisant cet événement, LCS a non seulement offert aux employés chinois et congolais une plateforme pour se mettre en valeur et se surpasser, mais a également renforcé la cohésion et le sentiment d’appartenance des employés de la société. Dans les prochaines étapes, LCS s’engage à organiser davantage d’activités culturelles et sportives de diverses formes, à promouvoir la construction de la culture d’entreprise, à stimuler la vitalité des employés, et à encourager une santé physique améliorée, une passion plus intense et un esprit combatif plus élevé, pour soutenir le développement durable et de haute qualité de toutes les entreprises de la société.

Le Quotidien




« Mon conseil au Président Tshisekedi : Ne touche pas aux dispositions verrouillées de la Constitution » (Me Jean Claude Katende)

Le Président Tshisekedi a annoncé le 3 mai 2024 sa volonté de réviser la Constitution ou de doter le pays d’une autre Constitution, en ces termes : « Je mettrai en place une commission qui réfléchira sereinement sur comment nous doter d’une Constitution digne de notre pays ».

Les choses que nous entendions, depuis 2021, au milieu des membres de l’UDPS et selon lesquelles on disait : « nous allons changer la Constitution pour donner au Président un autre mandat » commencent à se préciser ». L’opinion est en train d’être préparée petit à petit à accepter le fait accompli.

Devant la diaspora congolaise à Bruxelles la semaine passée, le Président Tshisekedi a franchi un nouveau pas en parlant de la commission qui réfléchira sur comment doter le pays d’une constitution « digne ? ».

Je rappelle au Président Tshisekedi que la Constitution actuelle est le résultat d’un processus long et douloureux qui a vu beaucoup de congolais mourir soit par la guerre soit par les troubles sociaux et politiques. Personne n’a le droit d’oublier tout ce parcours pour ses propres intérêts de conservation du pouvoir.

En Afrique, je n’ai pas encore vu un Président de la République qui a révisé ou changé la Constitution de manière désintéressée et uniquement pour l’intérêt du pays. Je doute que l’initiative que le Président a annoncée soit dans l’intérêt du pays. Sa gouvernance du pays ne me permet pas de croire le contraire.

Je rappelle au Président Tshisekedi que la Constitution actuelle est la base qui permet aux congolais d’accepter les institutions actuelles, malgré les conditions dans lesquelles les élections ont été organisées en 2023, d’une part, et de s’opposer à tout autre groupe qui veut prendre le pouvoir par la force, d’autre part. Briser ce symbole de stabilité du pays, c’est livrer le pays à l’inconnu.

Le régime du Président Kabila avait révisé la Constitution en 2011, mais il n’avait pas touché aux dispositions verrouillées. Toute tentative de toucher auxdites dispositions avait mobilisé les congolais contre le régime du Président Kabila.

Toute tentative de réviser la Constitution ou de changer la Constitution en modifiant notamment le mode d’élection du Président de la République, le nombre et la durée des mandats présidentiels rencontrera la même résistance. Pareille tentative affectera la légitimité du pouvoir du Président Tshisekedi et la stabilité du pays.

Même au sein de sa majorité actuelle au pouvoir, il y a des gens qui ne disent rien par esprit de conserver encore pour un temps les avantages que leur donne le pouvoir, mais ils ne sont pas prêts à accepter que le Président Tshisekedi fasse un troisième mandat ou qu’il puisse prolonger la durée de son mandat. Les gens qui ont lâché le Président Joseph Kabila au grand jour, sans scrupules, ils lâcheront aussi le Président Tshisekedi de la même façon.

Révisez toutes les autres dispositions de la Constitutions, mais abstenez-vous de toucher aux dispositions verrouillées.

Prenez vraiment en compte ce conseil qui est dur, surtout quand on a déjà touché aux délices du pouvoir, mais qui est juste et vrai. « Quand un chef ne s’entoure que des gens qui lui disent ce qu’il aime, il doit savoir qu’il est entouré des traitres ».




RDC: l’UDPS-Tshisekedi évalue sa moisson après toutes les élections  

Après les élections législatives nationales, provinciales, les sénatoriales et les élections des gouverneurs, le parti présidentiel évalue sa moisson. L’Udps-Tshisekedi compte à ces jours, 73 Députés Nationaux, 106 députés provinciaux, 15 sénateurs sans compter ceux des mosaïques, 8 gouverneurs titulaires, 30 conseillers municipaux à Kinshasa. Ainsi, l’UDPS, devient la première force politique en RDC.

C’est ce que le secrétaire général de l’UDPS a révélé le dimanche 05 mai 2024, lors de sa causerie morale avec les cellulaires, les sectionnaires ainsi que les fédéraux du parti.

Parmi les sujets évoqués au cours de cette activité figurent également la carte de membre de l’UDPS dont la délivrance est déjà opérationnelle, le respect strict des textes qui régissent le parti ainsi que la victoire écrasante de Daniel Bumba au poste de gouverneur de la ville de Kinshasa.

Augustin Kabuya a exprimé une grande satisfaction pour l’accompagnement manifesté par la base du parti pour enfin d’aboutir à ce résultat.

Concernant la gestion des ambitions, le SG Augustin Kabuya est demeuré très formel:

” …n’aura un poste de responsabilité pour le compte de l’UDPS que celui qui est membre du Parti et a déposé son ambition auprès de son président fédéral”, a-t-il précisé.

Le président intérimaire du parti présidentiel appelle à la mobilisation des militants et militantes afin de barrer la route aux ennemis du parti et de la République.

Revenant sur la prime d’encouragement aux élus provinciaux de Kinshasa, Kabuya persiste et signe que ce n’était pas de la corruption.

 

 

Mboshi