Linafoot : Enfin un nouveau calendrier

La Linafoot vient de rendre public une nouvelle programmation des matchs en souffrance. Le classico est finalement maintenu pour ce samedi, le derby se jouera le 22 mai et le dernier match est prévu le 29 de ce mois à Kamalondo.

Le nouveau calendrier du TP Mazembe :

– Samedi 11 Mai : TP Mazembe – AS Vita Club

– Mardi 14 Mai : CS Don Bosco – TP Mazembe

– Samedi 18 Mai : TP Mazembe – AS Dauphin Noir

– Mercredi 22 mai : TP Mazembe – FC Saint Eloi Lupopo

– Dimanche 26 mai : US Maniema Union – TP Mazembe

– Mercredi 29 mai : TP Mazembe – FC Les Aigles du Congo




Une Algérienne fait scandale à Paris en vendant des caftans marocains

Une nouvelle affaire d’appropriation de la culture marocaine secoue la scène sociale maghrébine. Le caftan marocain a de été nouveau victime de vol de la part d’une Algérienne qui a exposé des modèles de cet habit traditionnel marocain à la foire de Paris en le faisant passer pour algérien.

L’affaire fait actuellement scandale. Elle a mobilisé des Marocains de France qui ont demandé aux organisateurs d’empêcher l’exposition d’un héritage culturel marocain dans un stand algérien. Ces événements deviennent de plus en plus fréquents depuis que le régime algérien a commencé à vouloir s’emparer de la culture marocaine et de se l’approprier de force.

Avant l’élection d’Abdelmadjid Tebboune à la présidence algérienne, jamais de tensions au sujet de la culture n’avaient séparé les deux pays, mis à part le Couscous qui a été reconnu par l’UNESCO comme un patrimoine maghrébin.

Seulement, avec l’élection du président algérien, la politique étrangère de l’Algérie s’est dirigée vers la rupture avec le Maroc et la provocation à travers l’appropriation culturelle qui s’est manifestée sur de nombreux sujets, dont le Caftan, le Tajine, les épices, les gâteaux, le Zellije etc.

Cette fois encore, l’exposante algérienne, une dénommée Lina Boussaha, qui devait se contenter de présenter les tenues algériennes comme le Karakou, a osé exposer aussi des caftans marocains les faisant passer devant le public français comme algériens. Pire, elle s’est réjouie de les avoir tous vendus.

Les organisateurs de la Foire de Paris de Versailles (qui se tient jusqu’au 12 mai) n’ont pas eu le temps d’intervenir malgré les requêtes de la communauté marocaine. En outre, l’affaire a mobilisé l’ambassadeur algérien à Paris qui s’est déplacé pour féliciter l’exposante algérienne pour son attitude.

Ce n’est pas la première fois que la représentation diplomatique algérienne en France intervient dans une affaire similaire. Pendant le Ramadan, une autre exposante algérienne avait osé présenter le Sellou (ou Sfouf) marocain comme une confiserie algérienne. Cela avait provoqué une vague de colère chez les Marocains et cela avait conduit à la fermeture de son stand.

Le diplomate algérien avait alors invité l’exposante à l’ambassade d’Algérie à Paris et l’avait félicitée d’avoir provoqué cette énième crise avec le Maroc, étant donné que la nouvelle direction de la politique étrangère algérienne est la provocation du Royaume, coûte que coûte.

« L’ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi, s’est personnellement déplacé au stand de la jeune couturière à la Foire de Paris, pour lui apporter son soutien et à travers lui celui de l’État algérien », a commenté le site algérien TSA.

Sur les réseaux sociaux, les internautes marocains ont alerté de la présence de caftans marocains vendus sous l’appellation « caftans algériens », de leurs côtés les internautes algériens ont rapidement fait l’éloge du comportement de l’exposante et se sont félicités de l’intervention de l’ambassadeur.

De nombreux messages vidéos d’Algériens ont également pris la défense de l’exposante affirmant supposément que « le succès des Algériens dérange », dans une vidéo de soutien postée sur son TikTok.

De même d’autres vidéos d’Algériens ont appelé à être nombreux à s’opposer aux Marocains en soulignant que les Algériens sont plus nombreux en France.

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Hespress FR




L’Algérie resserre l’étau sécuritaire sur la liberté d’expression 

Adoptée en décembre 2020, la Constitution algérienne garantit formellement la liberté de la presse écrite, audiovisuelle et électronique. Cependant, depuis l’essoufflement du Hirak, une série de lois répressives a été promulguée en 2021, 2023, et tout récemment fin avril 2024, érodant de facto toute forme de liberté d’expression dans le pays.

Celles-ci restreignent le droit à la liberté d’expression des journalistes et des médias, mais également celle des opposants algériens et contiennent plusieurs dispositions inquiétantes. Alger, en cette année 2024, semble avoir pris un virage audacieux – et inquiétant – avec l’adoption de lois qui pourraient faire pâlir les plus grands romanciers dystopiques.

Dans une spirale descendante vertigineuse, l’Algérie vient de graver dans le marbre de son Journal officiel des dispositions qui pourraient encore faire frémir les plus endurcis des défenseurs des droits humains. Ces textes, publiés dans la dernière édition, introduisent des modifications au Code pénal qui redéfinissent la trahison et le terrorisme pour englober presque toute forme de contestation.

Imaginez un régime où critiquer l’économie ou divulguer une passation de marché douteuse pourrait vous valoir l’étiquette de traître à la nation. Et pour cause, l’article 63 bis, par exemple, prévoit la réclusion à perpétuité pour quiconque « divulgue des informations ou des documents confidentiels » sur la sécurité, la défense ou l’économie nationale à des « agents étrangers ». Mais, le flou artistique avec lequel sont définies les notions de « sécurité » et « économie nationale » ouvre une porte béante à l’arbitraire.

Plus encore, le législateur algérien, dans un élan de protectionnisme exacerbé, semble confondre opposition politique et actes de terrorisme. L’article 87 bis, redéfini depuis 2021, transforme la critique politique en un acte quasi-terroriste, assimilant toute forme de contestation à une menace contre la sûreté de l’État. Une manière efficace, certes, de balayer les débats sous le tapis en mettant en avant la protection de la nation.

Dans cette grande orchestration législative, chaque nouvelle loi apparaît comme un coup de marteau supplémentaire assénant le cercueil de la liberté d’expression. L’objectif semble clair : museler la dissidence, étouffer la presse libre, et transformer les lanceurs d’alerte en ennemis de l’Etat. A l’ère de l’information, où la transparence est souvent vue comme un pilier de la démocratie, ces initiatives paraissent non seulement contre-productives, mais dangereusement régressives.

En résumé, avec ces nouvelles lois, l’Algérie pourrait bien se transformer en un théâtre dans lequel la critique devient risquée et la vérité un luxe. Les défenseurs des droits de l’homme, journalistes, et citoyens engagés sont ainsi placés devant un dilemme tragique : se taire ou risquer la prison. Un choix qui, dans tout régime se respectant, ne devrait jamais exister.

Ces textes, par leur ambiguïté calculée, semblent tout droit sortis d’une boîte à outils pour apprentis dictateurs. Ils pourraient non seulement transformer des journalistes en prisonniers, mais également faire des lanceurs d’alerte des hérétiques à réprimer. Qui aurait pensé qu’en 2024, partager des informations pourrait devenir un acte de haute trahison ? Chaque article de loi semble conçu pour asphyxier un peu plus la liberté d’expression, confondant allègrement sécurité nationale et simple critique gouvernementale.

Sous couvert de lutte contre le terrorisme et de protection de l’économie, le régime des capos d’Alger, se dote d’une panoplie de lois qui assimilent toute contestation à un acte criminel. En un tour de main, voilà que l’activisme et le journalisme d’investigation pourraient se voir stigmatisés comme des entreprises quasi-terroristes.

Dans ce grand théâtre de l’absurde, où la critique devient trahison, on assiste non pas à la protection, mais à l’asphyxie de la société civile par des lois kafkaïennes qui pourraient faire sourire si elles n’étaient pas si tragiquement réelles. A l’Est de l’Éden, le régime des deux séniles d’Alger, dans un élan de clairvoyance sans précédent, propose des lois pour encadrer la liberté d’expression. C’est une initiative que même George Orwell, aurait trouvée un peu trop audacieuse pour figurer dans ses œuvres.

Ces nouvelles lois, un véritable chef-d’œuvre de restriction, pourraient transformer le paysage médiatique algérien en un charmant jardin où seules les fleurs approuvées par l’État pourraient éclore. Sous le couvert de la protection de la nation, le pouvoir en place semble déterminé à imposer une diète médiatique stricte à ses citoyens, limitant les calories informationnelles nuisibles à leur digestion politique. La censure, en Algérie, est un petit prix à payer pour la tranquillité publique. Ah, protéger le peuple de lui-même, quel noble dessein !

Entre sarcasmes et amertumes, on pourrait se demander si ces lois marqueront l’avènement d’une nouvelle ère où la presse ne sera plus le chien de garde du peuple, mais le perroquet du gouvernement. Les défenseurs des droits de l’homme, armés de leurs plumes et de leur indignation, s’élèvent contre ce qu’ils voient comme un assaut contre les libertés fondamentales. Mais, peut-être que le pouvoir dictatorial militaire d’Alger sait quelque chose que le reste du monde ignore ?

Mohamed Jao

uad El Kanabi




SM le Roi a fait de la protection des droits de l’Homme le « ciment d’une société moderne, juste et apaisée » (M. Bourita)

SM le Roi Mohammed VI a fait de la protection et de la promotion des droits de l’Homme le « ciment d’une société moderne, juste et apaisée », a affirmé, mercredi à Asuncion, le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Dans un message diffusé devant le 2è séminaire international des mécanismes nationaux de mise en œuvre et d’élaboration de rapports en matière des droits de l’Homme (Asuncion 8-9 mai), Bourita s’est réjoui de ce conclave qui « se tient tout juste un an après celui de Marrakech en décembre 2022, et qui, dans la continuité de celui-ci, s’emploiera à créer un réseau international des mécanismes nationaux de mise en œuvre et d’élaboration de rapports en matière des droits de l’Homme », ajoutant que le principe de ce réseau figure dans un engagement conjoint pris par le Maroc, le Paraguay et le Portugal.
Le ministre a estimé que « cette convergence n’a rien d’anodin. Elle est le fruit d’un engagement commun en faveur de la promotion et la protection des Droits de l’Homme. Elle est aussi la preuve que les relations bilatérales solides et fondées sur la confiance mutuelle et les valeurs partagées peuvent impulser des progrès significatifs sur la scène internationale ».
Pour Bourita, « cette convergence est d’autant plus significative qu’elle émane de trois pays provenant de trois continents différents, ayant chacun sa propre histoire et sa propre trajectoire ».
Faisant observer que la protection des droits de l’Homme « ne connait pas de répit », le ministre a affirmé que « le Maroc est fier d’y prendre part. Et il le fait avec la plus grande conviction ».
« Cet engagement du Maroc, a poursuivi le ministre, découle en effet des Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui a fait de la protection et de la promotion des droits de l’Homme le ciment d’une société moderne, juste et apaisée ».
Soulignant que les droits de l’homme ont été au cœur des grands chantiers impulsés par Sa Majesté le Roi, le ministre a énuméré à titre d’illustration, le Code de la Famille, l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), le Modèle de Développement des Provinces du Sud, le Nouveau Modèle de Développement et la généralisation de la protection sociale.
“Ces grands chantiers nationaux, a-t-il souligné, se sont aussi appuyés sur une architecture institutionnelle solide des droits de l’Homme”, portée par la Constitution de 2011, « véritable charte nationale des Droits de l’Homme » qui a permis la mise en place d’institutions constitutionnelles majeures incarnant ce combat pour les droits de l’homme dans toute sa diversité (Conseil National des Droits de l’Homme, au Médiateur ou encore l’Autorité Nationale pour la Lutte contre les Discriminations).
Le Maroc, qui s’est investi dans la transposition dans son ordre juridique interne des instruments internationaux des droits de l’Homme, a indiqué le ministre, « ne s’est pas contenté de cette appropriation ; il s’est aussi engagé dans un dialogue sincère et une coopération volontariste en matière de droits humains ».
Dans ce contexte, le Royaume « ne ménage aucun effort pour entretenir une politique d’interaction positive et proactive avec les mécanismes internationaux des Droits de l’Homme », en communiquant de manière constante, transparente et systématique avec ces instances, en participant activement aux examens périodiques et en soumettant régulièrement les rapports nationaux au système onusien des droits de l’homme.
L’exemple de cette démarche constructive d’authenticité et d’amélioration constante, est « le Mécanisme national dédié à la mise en œuvre, à la rédaction de rapports et au suivi des Recommandations Internationales en matière de Droits de l’Homme (MNMRS), qui a été impulsé par Sa Majesté le Roi et qui a placé le Maroc parmi les pays pionniers en la matière », a noté le ministre.
En l’espace de 13 ans, la Délégation Interministérielle aux Droits de l’Homme (DIDH) a pu développer une approche harmonieuse qui permet d’instaurer une interaction dynamique du Maroc avec les organes onusiens des droits de l’homme et de coordonner l’action gouvernementale en intégrant une approche basée sur les droits de l’homme.
Cette approche de la DIDH a permis de s’investir dans des relations de coopération, d’échange d’expertise et de renforcement des capacités avec les institutions sœurs à travers le monde et de mettre en œuvre le plan d’action national pour la démocratie et les droits de l’Homme, qui en est à sa deuxième phase de mise en œuvre et qui représente une feuille de route unique.
« Il y a, en somme, quelque chose de tout à fait naturel dans l’investissement du Maroc dans le processus de création du réseau des MNMRS », a insisté le ministre, soulignant que la « Déclaration de Marrakech », qui a sanctionné le séminaire du 8 décembre 2022, a « marqué une nouvelle phase pour les mécanismes nationaux des droits de l’homme, en mettant notamment l’accent sur l’importance d’établir des liens étroits entre les programmes de renforcement des capacités des mécanismes nationaux et la mobilisation d’une assistance technique ».
« Si Marrakech a posé les jalons de notre action collective, Asunción marque l’étape de formalisation et de structuration du Réseau qui sera appelé à se déployer à travers l’ensemble des continents », a poursuivi le ministre, exprimant la volonté du Maroc de contribuer à la mise en place d’un programme d’échange entre pairs (Peer-to-Peer learning) avec le soutien du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme, afin de permettre aux Etats désireux de mettre en place un MNMRS de bénéficier de l’expérience de leurs homologues.
Le Maroc propose également le lancement d’une plateforme numérique, comme jalon de la communauté digitale prévue par cette initiative, ainsi que l’établissement d’un Secrétariat qui sera la mémoire institutionnelle de cette initiative.
« Le Royaume du Maroc est entièrement disposé à poursuivre cet effort pour accroître l’impact et la visibilité du réseau des mécanismes nationaux de mise en œuvre et d’élaboration de rapports en matière des droits de l’Homme. C’est en effet de cette interaction entre les acteurs nationaux et internationaux, de ce dialogue entre l’universel et le particulier que naitront les plus grandes avancées en matière de droits humains », a conclu le ministre.
Le séminaire d’Asuncion a pour principal objectif la création d’un réseau international des mécanismes nationaux, dont l’idée avait été lancée à Genève lors de la célébration du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
La délégation marocaine qui prend part à ce séminaire est composée du secrétaire général de la DIDH, Abdelkarim Boujradi, de l’ambassadeur du Maroc au Paraguay, Badreddine Abdelmoumni et Moujahid Abbadi, conseiller au sein de la DIDH.
MAP




Premier prix international saint Jean-Paul II décerné à une organisation ougandaise  

La Fondation vaticane Jean-Paul II annonce l’édition inaugurale du Prix saint Jean-Paul II (Premio San Giovanni Paolo II). Créé en février 2023, ce prix permet d’honorer des personnes, des organisations ou des initiatives qui mettent à profit l’inspiration et l’enseignement de saint Jean-Paul II, dans le but de faire perdurer son héritage dans l’Église et dans le monde.

Le 14 octobre 2023, le chapitre international du Prix San Giovanni Paolo II a sélectionné le premier lauréat, sous la présidence du cardinal Kurt Koch, préfet du Dicastère pour l’unité des chrétiens et président du chapitre de la Fondation Jean-Paul II. Il s’agit du Centre justice et paix Jean-Paul II de Kampania, en Ouganda. Fondé en 2006 à l’initiative de sept congrégations religieuses œuvrant dans ce pays enclavé d’Afrique de l’Est, son objectif est la promotion de la doctrine sociale de l’Église, en particulier celle enseignée par saint Jean-Paul II.

Ces congrégations ougandaises se sont inspirées de l’exhortation apostolique post-synodale de Jean-Paul II Ecclesia in Africa (1995). Elles étaient désireuses d’agir pour la paix et la justice dans un pays qui connaît des violations des droits de l’homme et du travail, des inégalités économiques croissantes, la pauvreté et la violence. La cérémonie de remise de ce Premio San Giovanni Paolo II aura lieu le 22 mai 2024 au Vatican.




Quelques mois avant le début du Jubilé

2025 Le pro-préfet du Dicastère du Vatican en charge de l’organisation du Jubilé 2025 a dévoilé mardi 30 avril quelques détails sur le prochain Jubilé. Des milliers d’inscriptions pour l’Année Sainte ont déjà été reçues, alors qu’un total d’environ 32 millions de pèlerins sont attendus à Rome au cours de l’Année Sainte 2025. Parmi eux, 2,5 millions viendront des Etats-Unis, 900 000 d’Allemagne et de nombreux autres pèlerins d’Amérique du Sud, selon le représentant du Vatican lors d’un forum à Rome le mardi 30 avril.

Démarches particulières du pape pour cette occasion

Comme annoncé, le pape va accomplir des démarches envers les prisonniers durant l’Année Sainte ; en outre, il posera un « acte concret de charité » pour la Syrie, pays où sévit depuis 13 ans une guerre oubliée par l’opinion publique mondiale. Quiconque voudra franchir la Porte Sainte devra s’inscrire sur un registre spécial des pèlerins, afin d’éviter les rassemblements excessifs et les problèmes de sécurité, a expliqué l’archevêque. Le 24 décembre, le pape François ouvrira la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre, marquant ainsi le début de l’Année Sainte.

Au programme

En ce qui concerne les travaux préparatoires de Rome pour l’Année Sainte, le pro-préfet du Dicastère pour la nouvelle évangélisation a mentionné les travaux de la place Pia, au début de la Via della Conciliazione, à deux pas du Château Saint-Ange. Il s’est montré confiant quant à leur achèvement dans les délais prévus. Il vise la date du 8 décembre pour la livraison de la nouvelle place, d’une superficie d’environ 7 000 mètres carrés.

Travaux autour du Vatican

Mgr Fisichella a souligné que l’ancienne forteresse du Château Saint-Ange et le style baroque de la place Saint-Pierre avec la colonnade du Bernin doivent être respectés, afin que la place ne provoque pas de rupture au niveau artistique. Les travaux de la Piazza Pia, qui abrite également le siège opérationnel de Radio Vatican, sont les plus représentatifs du Jubilé et les plus complexes à réaliser ; l’excavation du tunnel a déjà commencé et le chantier est un travail d’ingénierie de haut niveau. Pour créer le long tunnel destiné à la circulation automobile, il faut également déplacer deux grands collecteurs d’égouts et en construire un nouveau, beaucoup plus grand. Il s’agit de l’un des plus grands travaux de construction réalisés en préparation de l’Année sainte, qui aura une incidence considérable sur la circulation automobile autour du Vatican.

La situation au Moyen-Orient

L’archevêque du Vatican, Mgr Rino Fisichella, a également abordé d’autres sujets lors du forum Adnkronos, de la crise au Moyen-Orient à la participation du pape François au prochain sommet du G7 dans les Pouilles à la mi-juin, en passant par la « théologie pop », c’est-à-dire la relance de l’Évangile et de son message par le biais du langage des jeunes, de la musique pop, du cinéma, du théâtre et de l’art.

Au sujet d’Israël et de la Palestine, Mgr Fisichella a expliqué qu’il s’était récemment arrêté devant l’olivier planté par le pape François dans les jardins du Vatican avec Abou Mazen et Shimon Peres en 2014. Il a noté à quel point il avait poussé, alors que nous nous trouvons aujourd’hui dans une situation qui contredit ce geste symbolique. Cependant, il a affirmé que la diplomatie du Saint-Siège est toujours très disponible.

Le pape François au G7

Comme l’a récemment confirmé le Vatican, le pape François participera personnellement à la prochaine réunion du G7 qui se tiendra dans les Pouilles à la mi-juin. L’archevêque considère le discours prévu du pape sur l’intelligence artificielle comme une « provocation » visant à faire comprendre aux gouvernements que cette question affectera de plus en plus la vie des gens et qu’il faut la soumettre à des règles. Il est convaincu que non seulement la conception même de l’homme est en jeu, mais que l’intelligence artificielle doit être considérée dans le contexte plus large de la culture numérique et cybernétique, car elle a des répercussions sur la vie sociale et personnelle, de sorte que la présence du pape au G7 aura pour objectif de remettre la dignité humaine au centre des discussions.

Un discours pour les jeunes

Enfin, en ce qui concerne la « théologie pop » comme nouvelle forme d’évangélisation, le pro-préfet du dicastère pour la nouvelle évangélisation a déclaré qu’il ne faut pas attirer les jeunes par des gadgets, mais par le sérieux de la proposition faite, qui est l’annonce de Jésus-Christ. Pour cela, de nouvelles formes de communication sont nécessaires, sans tomber dans les pièges. La théologie est plutôt l’effort pour mieux comprendre le mystère de la foi. Entre autres choses, a-t-il conclu, le théologien reconnaît qu’il existe aussi une spiritualité populaire, qui requiert également de l’intelligence.




15 000 militaires du monde entier à Lourdes  

Depuis plus de 60 ans, le pèlerinage militaire international a lieu traditionnellement au mois de mai. Il réunit à Lourdes la famille des militaires, que saint Jean-Paul II appelait « la grande famille des sentinelles de la paix ». 15 000 pèlerins sont attendus le 24 mai prochain dans le sanctuaire marial français. Les personnels du ministère des Armées et leurs familles, venant de plus 40 pays, vivront ce rassemblement majeur au niveau spirituel, festif et fraternel.

Ce temps fort permet chaque année aux militaires de prier pour la paix dans le monde, de rencontrer des frères d’armes de différents pays et de prendre du recul sur leurs missions dans l’Armée. Il leur permet en outre de vivre les sacrements, et d’exprimer d’une autre manière leur proximité avec les malades et les blessés.

« Chers amis, ce que nous vivons en ce moment est un moment unique au monde, où venant de tant de nationalités, d’histoires et de cultures différentes, nous sommes unis par cette même volonté de prière pour la paix » disait Mgr Antoine de Romanet, évêque aux Armées françaises, lors du pèlerinage militaire international en mai 2023. « Ces uniformes disent le meilleur de notre cœur (..) Lourdes est un lieu privilégié pour venir nous mettre en vérité devant notre Dieu, pour venir nous laisser toucher le cœur, par la vierge Marie qui ne cesse de nous conduire vers son fils

. »




Le pape reçoit le président albanais Bajram Begaj a rencontré pour la 2e fois le Saint-Père au Vatican  

Le président de la République d’Albanie, Bajram Begaj, s’est entretenu ce lundi 6 mai avec le pape François, ainsi qu’avec les responsables de la Secrétairerie d’État. Il s’agissait de la deuxième visite officielle du chef d’État albanais, qui était déjà venu au Vatican en décembre 2022. Selon le bureau de presse du Saint-Siège, Bajram Begaj et le pape ont d’abord parlé de la possible adhésion de l’Albanie à l’Union européenne.

Ils ont ensuite abordé diverses questions internationales, en accordant une attention particulière à la région des Balkans occidentaux, au Moyen-Orient et à l’Ukraine. Les deux hommes ont également fait mémoire des persécutions subies par les chrétiens sous le régime communiste de 1944 à 1991, et ont évoqué la protection offerte aux juifs en Albanie pendant la Seconde Guerre mondiale. Militaire et docteur en médecine, Bajram Begaj est le huitième président de l’Albanie postcommuniste. Il a servi en tant que chef d’état-major général des forces armées albanaises de 2020 à 2022, avant d’être élu président de la République à l’âge de 55 ans.

L’Albanie est un pays majoritairement musulman, où les catholiques sont néanmoins toujours bien « vivants », malgré les souvenirs encore vifs des drames perpétrés par le régime communiste envers les chrétiens. « Ici en Albanie, nous sommes témoins d’une foi qui a grandi dans un contexte d’hostilité » a exprimé Mgr Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États, lors d’un déplacement dans ce pays en mars 2023. Il évoquait alors le passé douloureux des chrétiens albanais, et invitait les fidèles à regarder l’avenir sans oublier le passé. Le pape François a déjà effectué un voyage apostolique à Tirana, la capitale albanaise, le 21 septembre 2014. Avant lui, saint Jean-Paul s’y était également rendu en 1993.




Le roi Mohammed VI reçoit un émissaire du roi d’Arabie Saoudite

Le roi Mohammed VI a reçu, ce mardi au Palais Royal de Casablanca, le prince Turki Ben Mohammed Ben Fahd Ben Abdelaziz Al Saoud, ministre d’Etat saoudien, membre du Conseil des ministres, émissaire du roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, Souverain du Royaume d’Arabie Saoudite, porteur d’un message du Serviteur des Lieux Saints de l’Islam à son frère le roi Mohammed VI.

L’audience que le roi Mohammed VI a accordée à l’émissaire du Souverain saoudien s’inscrit dans la tradition de concertation entre les deux pays au sujet des questions bilatérales et régionales.

Au cours de cette audience, le Roi a réitéré sa grande fierté des liens de fraternité sincère et d’estime mutuelle liant les deux Souverains et les deux Familles Royales, ainsi que des relations solides entre les deux pays, basées sur la coopération constructive et la solidarité agissante.




À la veille de la présidentielle, l’Algérie promulgue le Code pénal le plus liberticide au monde

Dimanche dernier, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a promulgué une loi portant modification du Code pénal dans le sens de l’aggravation des peines, visant particulièrement la liberté d’expression, plus que jamais restreinte. Entré en vigueur le lundi 6 mai, jour de sa publication au Journal officiel, le nouveau Code pénal rend toute personne active sur les réseaux sociaux, ainsi que tout gréviste dans les transports en commun, passibles de très lourdes peines de prison.

Le nouveau Code pénal algérien, modifié et complété par une série d’articles bis et autres interminables alinéas, est marqué par la mise en œuvre d’un nouvel arsenal tellement répressif que les infractions qu’il punit sont caractérisées, dans leur ensemble, par l’imprécision. Pire, les filtres et garde-fous que devaient constituer le Conseil d’État et le parlement bicaméral algériens, chargés de contrôler la constitutionnalité de ce texte et de proposer des amendements ou suppressions, avant de le laisser passer, ont été annihilés. Car comment expliquer qu’un texte aussi répressif puisse être adopté sans débat démocratique et passer comme une lettre à la poste, alors qu’il viole ouvertement la constitution du pays?

Jugeons-en sur pièce, en nous limitant au non fondé des peines les plus lourdes introduites par le nouveau Code pénal algérien. La palme de la main lourde est revenue au nouvel article 63 bis, qui dispose qu’«est coupable de trahison et est puni de la réclusion à perpétuité, tout Algérien qui divulgue des informations ou des documents confidentiels relatifs à la sécurité nationale et/ou à la défense nationale et/ou à l’économie nationale à travers les réseaux sociaux au profit d’un pays étranger ou de l’un de ses agents».

Il est de notoriété qu’en droit pénal, le législateur est tenu de définir en termes suffisamment clairs et précis les infractions ou crimes punis, en vue de parer au maximum à toute violation des libertés individuelles garanties par la Constitution. Or, les termes relatifs à «la sécurité nationale», «la défense nationale» et, pire, à «l’économie nationale» sont très vagues, ouvrant la voie à une répression aveugle en Algérie.

Ceci n’a pas empêché la reprise de cette même formulation imprécise et arbitraire par l’article 63 bis 1 qui ajoute qu’«est puni de la réclusion à temps de vingt (20) ans à trente (30) ans, quiconque divulgue des informations ou des documents confidentiels relatifs à la sécurité nationale et/ou à la défense nationale et/ou à l’économie nationale à travers les réseaux sociaux en vue de nuire aux intérêts de l’État algérien ou à la stabilité de ses institutions». La différence entre ces deux articles jumeaux, c’est que l’infraction de divulgation d’informations ou documents confidentiels est condamnable différemment, selon qu’elle est destinée à un pays étranger ou à la consommation locale.

Une épée de Damoclès

Les millions d’Algériens qui utilisent les réseaux sociaux ont désormais une épée de Damoclès au-dessus leur tête. À tout moment, le régime d’Alger peut estimer qu’une publication relative à un secteur économique est passible pour son auteur d’une peine de 20 à 30 ans de prison. C’est surréaliste, mais «au pays du monde à l’envers», selon l’expression des auteurs du «Mal algérien», rien n’étonne. Le tout est de savoir si on a encore affaire à un pays ou bien à conglomérat de gangs!

Ce qui est en revanche clair, c’est que ces lourdes peines dont sont assorties des infractions imprécises visent en particulier les activistes antisystèmes politico-militaire, qu’il s’agisse d’opposants politiques, de journalistes ou d’influenceurs actifs sur les réseaux sociaux.

Les activistes de la Toile peuvent également tomber sous le coup d’une peine de prison allant de 5 à 10 ans, assortie d’une amende pouvant atteindre 1 million de dinars, au cas où ils participent, en temps de paix, à une «entreprise de démoralisation de l’Armée nationale populaire ou des autres corps de sécurité ayant pour objet de nuire à la défense ou à la sécurité nationales» (article 75 nouveau). Encore une fois, quel magistrat, doublé d’un psychologue soit-il, peut déterminer avec exactitude ce que signifie concrètement une «démoralisation de l’armée en temps de paix»?

Finalement, on est à des années-lumière de ce qui était attendu d’un nouveau Code pénal, censé aller dans le sens d’avancées, comme cela est exigé par de nombreuses instances onusiennes des droits de l’Homme. Ces dernières ont récemment appelé le régime d’Alger à mettre ses lois en conformité avec le droit international et ont constamment dénoncé le caractère liberticide du Code pénal algérien.

Le 26 septembre 2023, Clément Voule, rapporteur de l’ONU sur les droits à la liberté de réunion pacifique et d’association, a déclaré devant la presse à Alger, à l’issue d’une mission de 10 jours sur place, que «le gouvernement doit s’attaquer au climat de peur provoqué par une série d’inculpations à l’encontre d’individus, d’associations, de syndicats et de partis politiques en vertu de lois excessivement restrictives, y compris une loi antiterroriste contraire aux obligations internationales de l’Algérie».

Le rapporteur onusien a ouvertement appelé à abroger l’article 87 bis du Code pénal qui a été, selon lui, amendé en juin 2021 en vue d’élargir la définition du terrorisme à des actes n’ayant rien à voir avec les acceptions que recouvre ce mot, devenu fourre-tout en Algérie.

Ces exigences ont été réitérées par Mary Lawlor, rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des défenseurs des droits de l’Homme, dans un communiqué publié début décembre 2023, suite à une visite officielle en Algérie. Selon elle, «il est regrettable de constater que les lois conçues pour lutter contre le terrorisme suscitent tant de terreur auprès des défenseurs des droits de l’homme en Algérie, en raison d’une définition trop large et excessivement vague de ce qui relève du terrorisme dans le Code pénal».

Ce article 87 bis, tant décrié, a non seulement été maintenu, mais il est devenu kilométrique suite à son extension à de nouveaux domaines, laissant entendre, entre autres, que s’opposer au système en place peut être considéré comme un acte terroriste, dont les auteurs seront inscrits sur la nouvelle «liste nationale des terroristes».

Des articles fourre-tout

Ainsi, selon l’article 87 bis, «est considérée comme acte terroriste… toute action ayant pour objet de:

– semer l’effroi au sein de la population et créer un climat d’insécurité, en portant atteinte moralement ou physiquement aux personnes ou en mettant en danger leur vie, leur liberté ou leur sécurité, ou en portant atteinte à leurs biens;

– entraver la circulation ou la liberté de mouvement sur les voies et occuper les places publiques par des attroupements;

– attenter aux symboles de la nation et de la république et profaner les sépultures;

– porter atteinte aux moyens de communication et de transport, aux propriétés publiques et privées, d’en prendre possession ou de les occuper indûment… Bientôt, même les grévistes dans les transports en commun seront considérés comme des terroristes en Algérie!

Le moment de l’entrée en vigueur du nouveau Code pénal semble avoir été délibérément choisi. En effet, ce texte très restrictif intervient à quatre mois pile de l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre 2024. Or, les candidats aux présidentielles, qui ne se bousculent toujours pas au portillon, devront user de matériels électoraux en vue d’exposer leurs programmes, critiquer les politiques actuelles et passées…

Mais en auront-ils seulement le droit, puisque l’article 96 du nouveau Code pénal décrète que «…quiconque distribue, met en vente, expose au regard du public ou détient en vue de la distribution, de la vente ou de l’exposition, dans un but de propagande, des tracts, bulletins, papillons, vidéos ou enregistrements audio de nature à nuire à l’intérêt national, est puni d’un emprisonnement d’un (1) an à cinq (5) ans et d’une amende de 100.000 à 500.000 dinars»?

Les candidates de l’opposition, Zoubida Assoul et sa consœur Louisa Hanoune, feraient bien de prendre au mot cet article avant de se lancer dans une course qui pourrait les conduire à la prison.

 

Par Mohammed Ould Boah