Félix Tshisekedi échange avec les chefs coutumiers des espaces Grand Bandundu, Grand Kasaï et Grand Kivu     

Le Président Félix Tshisekedi a échangé, jeudi à la Cité de l’Union africaine, avec les Chefs coutumiers des espaces Grand Bandundu, Grand Kasaï et Grand Kivu sur la gestion des affaires coutumières et la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo (RDC).

« Nous avons sollicité du Chef de l’État le détachement de nos prérogatives du ministère de l’Intérieur afin de créer un ministère propre aux Chefs coutumiers », a fait savoir Armand Ibanda, Chef coutumier du Grand Bandundu.

« Nous avons demandé au Président de la République de maximiser les efforts entrepris tout au long de son 1er mandat pour que la paix revienne définitivement dans l’Est et sur l’ensemble du pays », a dit de son côté Mwami Kabare du Grand Kivu, sur la crise sécuritaire dans la partie Est.

La situation sécuritaire à Kwamouth, dans la province du Kwango, a également été évoquée. Les Chefs coutumiers disent avoir proposé des solutions au Chef de l’État. « Etant autochtones, nous ne pouvons accepter de perdre notre terre », a déclaré Armand Ibanda, Chef coutumier de l’espace Grand Bandundu.

Les hôtes du Président de la République l’ont remercié d’avoir honoré l’autorité coutumière et lui ont remis officiellement des présents que toutes les provinces lui avaient envoyés. Les Chefs coutumiers ont également profité de cette occasion pour féliciter le Chef de l’État pour sa brillante réélection à la tête du pays.




Tout en misant sur la Chine s’il veut se rapprocher de la Russie, Félix Tshisekedi ne doit pas quitter le Processus de Luanda !

Pour les uns, c’est une qualité, pour les autres plutôt un défaut. Il s’agit, on s’en doute, du fait que Félix Tshisekedi parle des choses de l’Etat plus avec son cœur qu’avec sa tête. Or, l’Etat ne se gère pas avec le sentiment (qui est nègre). Il s’administre avec la raison (qui est hellène), dixit Léopold Sedar Senghor. De son interview au journal français LE FIGARO parue le 2 mai 2024, les faiseurs d’opinion n’ont gardé que la menace de guerre. ” …une guerre est possible, je ne vous le cache pas”, a-t-il dit. Entre-temps, lors de leur rencontre à Paris le 6 mai 2024, Xi Jinping et Emmanuel Macron, chefs d’Etat des deux des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’Onu, n’ont retenu que deux guerres de haute intensité menaçant le monde : Ukraine (avec la Russie) et Gaza (avec Israël). Une façon de signifier aux Congolais que la guerre de l’Est est de basse intensité. C’est une évidence à intérioriser et qui doit dissuader Félix Tshisekedi d’entreprendre contre le Rwanda une guerre susceptible de ne pas laisser la RDC intacte. Et surtout d’ignorer la Chine dans toute manœuvre de rapprochement avec la Russie. Et comment !

En interne et en externe

Ils sont par millions au pays et à l’étranger, les Congolais qui poussent le Chef de l’Etat à quitter le Processus de Luanda que tous les pays membres du Conseil de sécurité considèrent pourtant comme la seule alternative valable qui puisse exister présentement. Ces compatriotes le font parce qu’ils constatent l’extension par le Rwanda de l’occupation des villes et localités congolaises dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, cela au moyen d’une agression que la communauté internationale reconnaît seulement au bout des lèvres.

Bien entendu, Kinshasa pose comme condition au dialogue le retrait des troupes d’occupation.

Ce qui surprend, c’est le fait que la poursuite de la conquête des territoires n’est pas une nouveauté au Congo, ni ailleurs.

En interne, les mouvements insurrectionnels Afdl, Rcd, Mlc, Rcd-Kml, Rcd-N, Cndp et M23 agissaient de la même manière sous Mobutu, Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila. Tous les ex-chefs rebelles actifs actuels dans l’Union sacrée de la nation utilisaient cette tactique. On peut demander à Jean-Pierre Bemba et à Azarias Ruberwa ce que le Mlc et le Rcd avaient fait à Mzee L-D. Kabila le 11 juillet 1999, date de signature de l’Accord de cessez-le-feu de Lusaka ! Ils lui avaient fait faux bond en boycottant la cérémonie de signature parce qu’ils tenaient, ce jour-là, à conquérir avec le concours des troupes ougandaises et rwandaises d’autres villes et localités sous contrôle de l’administration centrale.

En externe, les guerres de l’Ukraine et de Gaza sont en train de (nous) rappeler cette tactique : plus on étend l’espace, plus on se garantit la position de force dans les négociations à venir.

Conséquence : plus on fait traîner le Processus de Luanda, plus le Rwanda gagne du terrain, plus la RDC affaiblit sa position.

Erreur monumentale

Ceci dit, le Processus de Luanda ne doit pas être perçu uniquement sous l’angle des relations entre Kinshasa et Kigali. C’est une erreur monumentale.

L’Angola est le principal allié de la RDC au sein de la Cééac et de la Sadc. L’Angola a en partage avec la RDC une frontière commune de 2.500 km partant du Kongo Central au Haut Katanga en passant par le Grand-Bandundu, le Grand Kasaï et le Lualaba. Elle n’a pas son pareil parmi les 8 autres voisins de la RDC.

Depuis 1997, l’Angola est et reste le principal partenaire de la RDC en matière de sécurité en Afrique centrale et australe.

Dans la même optique, l’Angola a un avantage que la RDC n’a pas au sein du Conseil de sécurité de l’Onu : elle a consolidé ses relations avec ses alliés traditionnels (Russie et Chine) tout en les harmonisant avec ses alliés non-traditionnels (États-Unis, Grande-Bretagne et France).

Mieux, c’est l’Angola qui a conseillé la RDC de se tourner vers la Chine en 2007 dans le cadre du contrat sino-congolais quand il s’est avéré que l’Occident n’était pas dans le schéma d’investir dans les infrastructures congolaises après les élections de 2006 pourtant financées par l’Union européenne !

Quitter le Processus de Luanda pour un autre est une bavure.

 

Et revoici le contrat sino-congolais

Or, comment la RDC a géré la crise surgie autour du contrat sino-congolais entre 2022 et 2023 ? Alors qu’elles auraient dû utiliser les canaux diplomatiques pour plus de discrétion et d’efficacité, les autorités congolaises ont été entraînées dans de la politisation et de la médiatisation visant à discréditer les Chinois dans l’opinion.

C’est vrai que le Président Félix Tshisekedi s’est rendu en Chine en 2023, ce qui a permis, laisse-t-on entendre, de “sauver” ce contrat devant rapporter USD 7 milliards à la RDC, montant à affecter seulement aux routes, et cela en raison de USD 324 millions, soit sur 21 ans.

Dans ce genre d’affaires, on a intérêt à retenir que le flegme britannique est un nain face à celui des Chinois.

Dans le contexte sécuritaire mondial actuel, la leçon à garder est que la Chine est le seul pays membre permanent du Conseil de sécurité de l’Onu à pouvoir plaider pour la RDC dans toute tentative de rapprochement avec la Russie qui, elle, est comme un chat échaudé au regard, notamment, de la manière dont le contrat sino-congolais a été géré.

La Chine, on le sait, fait preuve de fidélité à l’égard de la RDC depuis la normalisation des relations diplomatiques et de la coopération structurelle sous Mobutu en 1972. Pendant la période difficile (de 1990 à ce jour), elle n’a pas abandonné le peuple congolais. Lorsque la RDC a été placée sous embargo pour achat d’armes de guerre au cours de ces vingt dernières années, elle a continuellement plaidé pour la levée de cette décision inéquitable.

La fidélité dans les amitiés, c’est sa constante.

Dans cette logique, et aux côtés de la Russie, mieux que la Russie, la Chine continue de la manifester à l’égard de l’Angola (Afrique australe), du Congo-Brazzaville (Afrique centrale) et de la Tanzanie (Afrique Orientale), trois des 9 pays voisins qui ne sont pas dans le schéma de balkanisation de la RDC à partir de leurs territoires respectifs.

On ne sait alors pas trop pourquoi veut-on pousser la RDC à abandonner le Processus de Luanda pour susciter un ennemi de plus dans la sous-région et à la rapprocher de la Russie en ignorant la Chine.

Déjà, face à cet imbroglio, demander à Félix Tshisekedi de déclarer la guerre au Rwanda sans chercher à savoir ce qui va arriver dans le temps en cas de victoire ou de défaite est le pire des pièges qui puisse lui être tendu !

La guerre entre Etats a ceci de particulier qu’elle ne se termine jamais sur un match nul.

Que la RDC gagne ou échoue, le vrai enjeu sera la suite des évènements dans ses rapports avec la communauté internationale.

Et, dans celle-ci, deux voix comptent : la Chine d’abord, la Russie ensuite, deux alliés non-traditionnels puisque les alliés traditionnels que sont les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont vraisemblablement choisi le camp du Rwanda dans la gestion de la crise de l’Est de la RDC.

Au final, tout est dit dans le titre : persuader Félix Tshisekedi de miser sur Pékin dans toute tentative de se rapprocher de Moscou, mais surtout le dissuader de sortir du Processus de Luanda. Même en doutant de sa sincérité, nous avons au moins entendu Macron déclarer au Chef de l’État congolais : “Dabord, je voudrais défendre quand même le travail qui est fait par l’Angola et son président, parce que je peux toujours critiquer les processus, mais enfin, il a le mérite d’exister, et il n’y a pas beaucoup de concurrents”.

Omer Nsongo die Lema




Révision, modification ou changement de la constitution ?

Le débat est loin de s’arrêter dans l’opinion congolaise depuis l’annonce à la diaspora congolaise par le chef de l’État, Félix Tshisekedi de la mise en place d’une commission censée « réfléchir sereinement comment doter le pays d’une constitution digne ». C’était lors de son dernier séjour bruxellois.

Félix Tshisekedi l’avait encore affirmé lors d’une interview accordée au journal français « Le Figaro » en justifiant le retard dans la mise en place du Gouvernement par la lourdeur institutionnelle due aux limites de la Constitution de 18 février 2006. Depuis lors, l’eau continue à couler sous le pont et des réactions en sens diverses sont enregistrées tant dans la classe politique qu’au sein de la société civile. Partie de la révision des certaines dispositions constitutionnelles qui paraissent à ce jour inadaptées aux réalités mondiales telles que soulevée par la diaspora congolaise. Parmi lesquelles, la notion de l’exclusivité de la nationalité congolaise… La problématique de cette révision est à ce jour élargie à d’autres dispositions constitutionnelles. Il s’agit notamment le cumul des mandats électifs tel que vécu lors des quatre cycles électoraux, au changement de système politique congolais, de système électoral congolais, à l’impératif de la nomination d’un informateur avant la nomination d’un premier ministre et de son Gouvernement, etc…
Du coup, une certaine opinion trouve mieux de changer complètement la loi fondamentale congolaise ou lieu de la réviser ou de la modifier. Selon cette opinion, la constitution congolaise a été imposée aux Congolais. Elle est calquée sur le modèle de la constitution belge par les personnes qui n’avaient pas le mandat, c’est-à-dire des non élus, des belligérants qui avaient trouvé un compromis à la suite du dialogue intercongolais tenu en 2003 en Afrique du Sud. Donc, il faut une nouvelle constitution qui sera élaborée par les élus et qui cadre avec les réalités du moment.
Halte à l’ouverture de la boîte à Pandore
Dans ce débat sur la révision, la modification ou le changement de la constitution, des doutes et des craintes sont émis par une autre opinion sur l’agenda caché de Président de la République et ceux qui le soutiennent. Il s’agit des manœuvres visant à toucher l’article 220 de la constitution. «  La forme républicaine de l’État, le principe du suffrage universel, la forme représentative du Gouvernement, le nombre et la durée de mandat des mandats du Président de la République, l’indépendance du pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical ne peuvent faire l’objet d’une révision constitutionnelle stipule cet article dit « verrouillé ».
«Ainsi, l’on craint qu’à travers cette démarche, un boulevard soit tracé pour le Président Félix Tshisekedi qui est constitutionnellement à son dernier mandat de se pérenniser au pouvoir. Car le déverrouillage de l’article 220 ou le changement de la constitution entraînera l’effet « Compteur à zéro » et Felix Tshisekedi aura la possibilité de se représenter aux scrutins pour les autres mandats. Et delà on soupçonne le parti au pouvoir, UDPS, d’être à la manœuvre pour atteindre cet objectif. Allusion faite à une déclaration de son Secrétaire général, Augustin Kabuya qui s’était refusé devant ses combattants de parler d’un second mandat mais plutôt de deuxième mandat. «  Qui vous a dit que ceci est le dernier mandat ? », s’était-il adressé aux combattants de l’UDPS ? Voilà pourquoi à l’opposition on s’oppose à une quelconque démarche visant à toucher à la constitution quoique la révision constitutionnelle est aussi constitutionnelle. L’Ecide de Martin Fayulu et Ensemble de Moïse Katumbi se font les gardiens de la Constitution. Ces deux partis politiques de l’opposition promettent de faire échec en mobilisant la population contre ce qu’ils qualifient de «  Plan machiavélique «  du pouvoir. «  Kabila, militaire qu’il était et qui avait tous les leviers du pouvoir n’a pas pu le faire et à fortiori Tshisekedi qui n’est même pas militaire , a déclaré un cadre de l’Ecide .
Muzito favorable à la révision constitutionnelle
A contrario de l’Ecide et de Ensemble pour la République, Nouvel Élan d’Adolphe Muzito, un parti de l’opposition ne s’oppose pas à la révision constitutionnelle. Cependant, l’ancien Premier ministre évoque les dispositions qui peuvent faire l’objet de la révision constitutionnelle. Il s’agit par exemple de la répartition des recettes entre le pouvoir central et les provinces, le transfert effectif des compétences exclusive des provinces, le basculement de régime présidentiel, la titrisation des terres et le financement des partis politiques. A la question de savoir si Nouvel Élan est favorable à la révision des dispositions verrouillées dont le nombre et les mandats du Président de la République, son Secrétaire général, Blanchard Mongomba a précisé que cette question n’a pas encore été débattue au sein du parti.
Toutefois, si révision, modification ou changement de la constitution il y aura, il faudra attendre la levée de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri conformément à l’article 219 de l’actuelle constitution qui stipule :
« Aucune révision ne peut intervenir pendant l’état de guerre, l’état d’urgence où l’état de siège ou pendant l’intérim à la Présidence de la République ni lorsque l’Assemblée nationale et le Sénat se trouvent empêché de se réunir librement.
RSK.




Retrouvailles entre RS Berkane et Zamalek ce dimanche pour la finale aller de la Coupe de la Confédération de la CAF 

Le match aller de la finale de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies 2023/24 , entre la RS Berkane FC du Maroc et le Zamalek SC d’Égypte, aura lieu ce dimanche 12 mai, à Berkane, au Maroc.

Le coup d’envoi du match, qui sera une répétition de la finale de 2019 entre les deux clubs, sera donné à 20h00 heure locale (19h00 GMT).

Cette saison marque la 21e édition de la compétition et, chaque saison, de passionnants souvenirs de football de club africain continuent d’être gravés dans les riches livres d’histoire du football africain – avec cette édition prête à poursuivre l’héritage.

Le match retour est prévu une semaine plus tard au stade international du Caire, lorsque Zamalek jouera les hôtes le dimanche 19 mai à 19h00 heure locale (17h00 GMT).

La RS Berkane et le Zamalek se sont tous deux imposés comme les grands favoris de la compétition après avoir terminé en tête de leurs groupes respectifs sans la moindre défaite jusqu’à la finale.

Si les Marocains ont connu plus de succès en Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies que leurs homologues égyptiens, avec deux victoires et une défaite en finale, le Zamalek a fait ses preuves dans la compétition et cherchera certainement à rééditer son succès de 2019 sur les Marocains pour mettre fin à ce qui pourrait être une disette de cinq ans pour les Chevaliers Blancs.

La première manche de la double confrontation sera diffusée en direct et en haute définition pour le public mondial, la CAF mettant tout en œuvre pour s’assurer que les fans du football africain vivent une expérience exceptionnelle pour clore la saison.

En plus de la diffusion en direct à travers le monde, les fans sont également invités à participer à la conversation en ligne et à profiter d’un contenu exclusif dans les coulisses sur les plateformes numériques de la CAF en utilisant #TotalEnergiesCAFCC.

Finale de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies

Dimanche 12 mai 2024 I19h00 GMT

RS Berkane vs Zamalek SC

Dimanche 19 mai 2024 I17h00 GMT

Zamalek SC vs RS Berkane




Tindouf : l’anarchie sous le patronage du polisario et de l’Algérie

Dans le dédale des camps de Tindouf, sur le sol algérien, un drame récent soulève des questions troublantes sur la sécurité et l’efficacité de la gestion par le polisario. Un enfant, victime innocente de la violence rampante, a été froidement assassiné, mettant en lumière un état d’anarchie que ni le Polisario ni l’Algérie semblent pouvoir, ou vouloir, contenir.

C’est une véritable anarchie qui invite à une danse macabre qui règne dans l’écrin désolé des camps de Tindouf, en Algérie. Cette tragédie vient jeter une lumière crue sur l’état de non-droit qui y prévaut. Gérés par les séparatistes du polisario et abandonnés à leur triste sort, les camps ont été secoués, une fois de plus, par un crime odieux : un enfant, dans la fleur de l’âge, a été cruellement assassiné par suite d’une altercation verbale ayant dégénéré en une pluie de coups mortels.

Tindouf : de jeunes âmes sont fauchées en pleine innocence !

Selon des témoignages recueillis par Hespress, apparemment, des rivalités entre jeunes au sein d’un kiosque du camp d’Auserd à Tindouf ont dégénéré en un assaut mortel. L’image est macabre : un enfant gisant dans une mare de sang après avoir reçu plusieurs coups de couteau, tandis que les auteurs de ce méfait disparaissent dans la nature, profitant de l’obscurité et de la négligence sécuritaire.

La sécurité est un concept étranger dans cet enfer sur Terre, c’est une illusion. Un simple kiosque à l’intérieur du camp a servi de théâtre à ce drame. Là, un enfant a été poignardé, la tête, l’estomac et les reins percés, avant de s’effondrer dans une mare de sang. L’aube n’a fait que confirmer la macabre découverte : un corps sans vie, abandonné, tandis que les coupables se sont fondus dans le paysage chaotique des camps. Tel est le courage de la part de ces criminels du polisario, qui s’attaquent à un enfant !

Un appel désespéré pour l’intervention internationale

Devant ce tableau de désolation, un cri s’élève : celui de l’intervention internationale. Le « Forum de soutien aux partisans de l’autonomie » de Tindouf, plus connu sous le nom de « Forasatin », dépeint une réalité glaçante. Des bandes armées terrorisent les camps, employant même de jeunes enfants pour leurs basses œuvres. Ces derniers, loin des bancs d’école, deviennent espions, messagers pour trafiquants, totalement corrompus par le vice et la drogue, et ce, sous l’œil approbatif des séparatistes du polisario

L’Algérie, spectatrice passive d’une tragédie humanitaire

Et l’Algérie, dans tout ça ? L’hôte, “si généreuse“, permet à son sol d’être le théâtre de tels drames. Mustafa Salma Ould Sidi Mouloud, ancien militaire du polisario et désormais activiste de l’autre côté, témoigne de la dégradation sécuritaire, pointant du doigt une gestion catastrophique par le polisario, laissant le champ libre à des activités criminelles florissantes. La réalité est là, crue : les camps sont devenus des marchés ouverts pour les stupéfiants et les armes.

Il dénonce en outre une détérioration constante de la situation sécuritaire, exacerbée par l’inefficacité, voire le consentement du polisario et de son parrain algérien. Les camps, devenus un terrain fertile pour le trafic de drogue et les violences armées, illustrent un échec flagrant de gouvernance et de protection des plus vulnérables.

Ironie et Provocation : Le double jeu de l’Algérie

N’est-il pas ironique de voir l’Algérie, qui a si souvent accusé le Maroc de tous les maux, fermer les yeux sur les atrocités commises sur son propre territoire ? Pendant qu’elle pointe du doigt le Maroc, ses propres camps hébergent un marché noir florissant sous les yeux d’une « police » du polisario très consentant, mais qui n’a rien d’une force de l’ordre. Voilà donc le « modèle » algérien de gestion du désordre, un modèle dans lequel le chaos se camoufle sous un voile de négligence.

Il y a dans ce drame une ironie mordante, presque provocatrice. L’Algérie, continuellement prompte à critiquer le Maroc pour ses politiques internes, héberge sur son propre territoire un chaos que beaucoup jugeraient inacceptable ailleurs. Les accusations de trafic et de négligence sécuritaire, habituellement adressées au Maroc, semblent trouver un écho bien plus réel et sombre à Tindouf, sous l’œil désintéressé des autorités algériennes.

Un cri pour l’intervention internationale

Tindouf, avec ses drames répétés et ses cris d’alarme ignorés, devient le symbole d’une gestion catastrophique et d’un abandon moral. Loin des projecteurs de la diplomatie internationale, ces camps posent une question urgente : jusqu’où peut-on tolérer l’indifférence face à l’injustice et à la souffrance humaine ?

Dans ce contexte, l’appel à l’aide internationale n’est pas seulement un désir de justice, c’est un cri de survie. Ramdan Masoud, défenseur des droits humains, insiste sur la nécessité d’une intervention pour protéger les innocents des griffes de ce désordre organisé. Et, pendant que Tindouf brûle, le monde regarde, attendant peut-être que l’ironie de cette tragédie incite enfin à l’action.




L’Espagne déroule le tapis rouge à Abdellatif Hammouchi lors de l’anniversaire de la police nationale 

Le Directeur général de la Sûreté Nationale et de la Surveillance du Territoire, Abdellatif Hammouchi, a eu, au cours de cette semaine, une série d’entretiens avec nombre de ses homologues espagnols, notamment le Directeur général de la police nationale, Francisco Pardo Piqueras, et le Commissaire général d’information, Eugenio Pereiro Blanco.

En marge de sa participation aux célébrations officielles du 200ème anniversaire de la création du corps de la police nationale du Royaume d’Espagne, M. Hammouchi s’est également entretenu avec le secrétaire d’État à la sécurité, Rafael Pérez Ruiz et le commissaire général aux étrangers et aux frontières, Julián Ávila Polo.

Ces entretiens avec les chefs des services de sécurité espagnols ont été l’occasion pour passer en revue les importants résultats réalisés dans le domaine de la coopération sécuritaire entre le Maroc et l’Espagne, notamment en matière de coordination opérationnelle et d’assistance technique pour faire face aux menaces terroristes et aux diverses formes du crime organisé, en particulier les réseaux de migration irrégulière, de traite des êtres humains et de trafic de drogues entre autres.

M. Hammouchi a également abordé avec ses homologues espagnols les différentes menaces et les risques d’ordre sécuritaire qui guettent l’environnement régional des deux pays, ainsi que les mécanismes susceptibles de développer et d’élargir les champs de la coopération sécuritaire bilatérale afin de faire face à l’ensemble de ces défis et risques selon une vision commune.

M. Hammouchi a participé aux célébrations officielles du 200ème anniversaire de la création du corps de la police nationale espagnole à l’invitation du Directeur général de cette institution. Il s’agit du seul responsable sécuritaire et de renseignements africain à prendre part à ces célébrations.

Il était accompagné lors de ces célébrations d’une délégation sécuritaire représentant le pôle de la Direction Générale de la Sûreté Nationale et de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire.

Les célébrations officielles organisées par les autorités espagnoles à l’occasion de la création du corps de la police nationale se sont déroulées en présence du Roi Felipe VI d’Espagne.

Rédigé par L’Opinion avec MAP




Une partie du clergé catholique dans un schéma de non-retour contre le régime Tshisekedi 

Jour après jour, les déclarations d’une partie du clergé catholique confirment qu’elle est dans un schéma de non-retour contre le régime Tshisekedi. Après les dernières déclarations du cardinal Fridolin Ambongo justifiant le passage à la rébellion de certains compatriotes et faisant état de la distribution des armes aux FDLR par le Gouvernement même si un démenti s’en est suivi en vue d’en relativiser la gravité, un autre pas vient d’être franchi ce 06 mai avec la déclaration signée par le Secrétaire général de la CENCO relativement au bombardement du camp des déplacés de Mugunga, près de Goma, qui a fait, selon le dernier décompte donné par le ministre congolais des Affaires sociales, trente-cinq morts et plusieurs blessés.

Cela en voulant entretenir la confusion sur les auteurs de ce énième crime perpétré contre la RDC. Là où les USA pointent du doigt les Forces armées rwandaises (RDF), la CENCO parle des inciviques non identifiés. Eu égard à la faiblesse de l’opposition ou sa quasi-inexistence, le clergé catholique paraît déterminé à prendre le flambeau de la lutte contre le pouvoir en place. Et, en juin 2023, le président Tshisekedi avait dénoncé solennellement le jeu malsain qui n’a rien à voir avec l’évangile auquel s’adonnent quelques chefs hiérarchiques de la CENCO.

Les images macabres à la suite du bombardement par la coalition funeste RDF-M23-AFC ce 03 mai du camp des déplacés de Mugunga, près de Goma, sont encore fraîches dans la mémoire collective. Le nombre des victimes est à la hausse. De dix-huit, on est passé à trente-cinq morts. Tel est le dernier décompte fait par le ministre congolais des Affaires sociales Modeste Mutinga Mutuishayi. Cela sans compter plusieurs dizaines de blessés admis dans plusieurs formations médicales du chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Ce drame a donné lieu à des condamnations en chaîne. Union européenne, l’Union africaine, SADC, USA … n’ont pas eu de retenue. Les Etats-Unis ont, dans un communiqué du Département d’Etat, fustigé cette attaque lancée le 03 mai par les Forces de défense rwandaises (RDF). En plus, ils se sont dit préoccupés par la récente expansion de l’armée rwandaise et du M23 dans l’Est de la RDC, contribuant ainsi au déplacement de plus de 2,5 millions de personnes.

A l’opposé, la CENCO, condamnant à son tour cette tragédie dans une déclaration signée le 06 mai par son secrétaire général, Mgr Nshole, attribue ce bombardement à des «inciviques non identifiés» et demande aux Nations unies et à l’UA de «diligenter une enquête indépendante pour établir les responsabilités». De ce fait, elle n’a pas moins semé la confusion sur les responsables de cet acte ignominieux et, de surcroît, foulé aux pieds la déclaration de la RDC attestant que les obus de la mort ont été tirés à partir des collines de Kiroche par l’armée rwandaise dont le gouvernement a rejeté naturellement l’attaque. Feu le cardinal Monsengwo dirait qu’il y a des convergences parallèles entre la position de la CENCO et celle de Kigali.

Aussi, la CENCO ne s’explique pas que les rebelles du M23, appuyé par l’armée rwandaise, et les forces loyalistes des FARDC s’affrontent et s’invitent à se positionner de part et d’autre d’un camp des déplacés. Elle se dit surprise que ce drame survienne à la porte de Goma, une ville hyper militarisée où beaucoup d’indications étaient données invitant les autorités compétentes à une alerte maximale pour sécuriser la population. Encore une fois, la CENCO, cette fois-ci en stratège militaire, pense indiquer aux FARDC les positions à occuper à Sake et dans ses envirions et présente le Gouvernement comme incapable de protéger la population.

Par ailleurs, la CENCO en appelle à une forte dynamique nationale avec des représentants des forces vives du pays, toutes tendances confondues, pour parvenir à une solution acceptable. Laquelle ? Acceptable avec qui ?

A n’en point douter, la CENCO, mieux une partie du clergé catholique avec comme tête de pont le trio Fridolin Ambongo-Fulgence Muteba-Donatien Nshole qui a volé la vedette à l’institution en subjuguant le président Marcel Utembi, semble avoir tourné la page Tshisekedi. Elle est en pleine campagne de diabolisation et de dénigrement de son régime dont elle n’a jamais salué l’avènement et d’intoxication du peuple dont elle est convaincue d’être majoritairement catholique. Eu égard à l’opposition qui est très faible et qui n’existe quasiment plus, elle est déterminée à reprendre le flambeau de la lutte et est dans un schéma de non-retour contre le pouvoir de Tshisekedi.

Outre la méfiance du peuple qui s’accroîtrait au fur et à mesure à l’endroit du régime Tshisekedi, les princes de l’Eglise pensent se mettre en phase avec certains lobbies et puissances occidentaux qui ont démontré par le passé de l’intérêt envers eux. Le clin d’œil à Paul Kagame dont ils épousent le narratif et l’encouragement apporté à ceux des Congolais qui passent sous son leadership pourraient les rapprocher davantage des maîtres du monde pour la réalisation de leur dessein.

A l’occasion de la célébration en juin 2023 des 25 ans de sacerdoce de Mgr Emmanuel Kasanda, archevêque de Mbuji-Mayi, le président Félix Tshisekedi avait dénoncé solennellement au stade le jeu malsain qui n’a rien à voir avec l’évangile auquel s’adonnent quelques chefs hiérarchiques de la CENCO. Il avait promis d’être sans pitié en ce qui concerne la sécurité du pays.

Est-ce une chronique annoncée le dossier judiciaire du cardinal Ambongo ? Difficile à dire pour le moment.

Moïse Musangana




Washington satisfait du contrat d’achat et de traitement du germanium entre la STL et Umicore 

En leur qualité de président du Partenariat pour la sécurité des minéraux (Mineral Security Partnership, MSP), les États-Unis et leurs partenaires du MSP se félicitent du nouveau contrat d’achat et de traitement du germanium finalisé entre la STL, une filiale de la Générale des Carrières et des Mines (Gécamines) en République démocratique du Congo (RDC), et la société belge Umicore, qui fait progresser la coopération dans ce domaine.

Cette collaboration entre les partenaires du MSP et le secteur privé est une preuve puissante de la capacité du MSP à sécuriser et à diversifier les chaînes d’approvisionnement en minerais critiques, qui apportent des avantages économiques aux collectivités locales et aux pays d’origine, comme la RDC. Ainsi que l’ont souligné les responsables d’Umicore et de Gécamines, cet accord soutiendra également le recyclage durable et l’économie circulaire, développera de nouvelles compétences techniques et une expertise en RDC, et renforcera le rôle de Gécamines et de la RDC en tant qu’acteur important dans le traitement des minerais critiques.

Cet accord important, conclu grâce à une étroite collaboration avec les 15 partenaires du MSP, augmente considérablement l’offre mondiale de germanium, qui est utilisé dans les semi-conducteurs, les câbles optiques, les cellules solaires et bien d’autres produits. Le germanium traité renforcera à terme les chaînes d’approvisionnement des marchés américain, européen et japonais.




Après la brouille entre Kinshasa et Nairobi : Cap sur l’harmonisation des relations 

Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a échangé, ce jeudi au Palais de la Nation, avec le Premier secrétaire du Cabinet (équivalent du Premier ministre) de la République du Kenya H.E. Musalia Mudavadi EGH, porteur d’un message spécial du Président kenyan William Ruto.

“Nous sommes des partenaires, des pays au sein de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC). Nous voulons continuer à travailler ensemble de manière cordiale et beaucoup plus proche. Nous sommes intéressés à faire grandir le commerce et les affaires entre nos pays”, a déclaré M. Mudavadi.

“Nous sommes venus également réaffirmer que le Kenya respecte l’intégrité territoriale et la souveraineté de la République Démocratique du Congo (RDC). Nous rassurons le peuple congolais que nous allons travailler avec lui pour une paix et une stabilité dans ce pays”, a rajouté l’Envoyé du Président Ruto.

Le Premier secrétaire du Cabinet du Kenya a par ailleurs salué l’intervention du Chef de l’État sur l’incident lié à la compagnie Kenya Airways. « Nous apprécions que cela soit résolu manière amicale », a-t-il dit. « Nous sommes contents que le Président Tshisekedi ait communiqué avec nous avec beaucoup de respect. Nous avons un très bon message à ramener au Président Ruto », a-t-il conclu.




POLISARIO : Une menace récurrente à la paix et la sécurité du Maroc et du Sahel

Le polisario, milice armée qui s’est adonnée à tous les trafics illicites et aux actes terroristes les plus ignobles, menace la sécurité et la paix non seulement du Maroc et du Mali, mais aussi de toute la région du Sahel et au-delà.

Un audio du discours d’El Bachir Mustapha Sayed, membre du “secrétariat national du polisario” lors d’un rassemblement, le 28 avril 2024, dans les camps de Tindouf en Algérie, appelant à la violence contre le Maroc, en atteste. La Communauté internationale est vivement interpellée.

 

Le discours, extrêmement grave et condamnable par les plus hautes instances compétentes de la justice internationale des responsables du polisario, mouvement clairement terroriste, qui menace l’intégrité territoriale du Maroc, vient, encore une fois, de confirmer la nécessité urgente pour la Communauté internationale d’agir en faveur d’un règlement durable de la question du Sahara marocain et d’appuyer la proposition marocaine d’une autonomie de ses régions du Sud, appuyé et soutenu par le Conseil de Sécurité de l’ONU, seul chargé de la question.

 

Ainsi, en refusant d’accepter une évolution positive au sein des Nations Unies qui réglera définitivement ce conflit artificiel, les responsables de ce mouvement entretiennent artificiellement chez les populations des camps de Tindouf, une logique de guerre et de radicalisme, entraînant plusieurs de ses membres vers le grand banditisme et le terrorisme.

 

En effet, le Mali, pays voisin du Sud du Maroc, en a fait la dure expérience et a souffert des activités de ce groupe terroriste. Rappelons les faits suivants :

 

– En décembre 2010, les Forces de sécurité maliennes, luttant contre le trafic de drogue dans la région du Nord, avaient démantelé un important réseau connu sous le nom de “polisario”, car ‘composé à plus de 90% d’éléments issus des camps du polisario, selon l’hebdomadaire Jeune Afrique. La presse internationale a précisé, aussi, qu’à la tête de ces trafiquants du polisario, se trouvait un certain Ould Baby, impliqué dans l’enlèvement et la revente de plusieurs ressortissants européens en faveur d’ALQAIDA au Maghreb Islamique (AQMI).

 

– En février 2013, un élément du polisario avait été fait prisonnier avec une quarantaine d’autres terroristes dont un émir algérien, Abdelhamid Abou Zeid, qui avaient été tués, lors d’un raid aérien lancé dans la région d’In Sena, dans le massif montagneux de Tigharghar, au nord du mali.

– Mais les exemples les plus tristement célèbres et les plus récents des membres du polisario impliqués dans le terrorisme, demeurent ceux de Adnan Abou Walid al-Sahraoui et de Abou Houzeifa. Tous deux issus des camps de Tindouf, en Algérie, avaient fait allégeance à l’état islamique en formant l’Etat Islamique du Grand Sahara (EIGS). Tous les deux avaient commis des attaques particulièrement meurtrières, visant civils et militaires, au mali, au Niger et au Burkina Faso. Ils avaient revendiqué la responsabilité de l’attaque qui a tué quatre militaires et quatre membres de l’armée nigérienne en octobre 2017 à Tongo-Tongo au Niger.

Heureusement que le premier avait été neutralisé en août 2021 dans la forêt de Dangarous, au Mali, près de la frontière nigérienne et le second, abattu, fin avril 2024, lors d’une opération menée par l’armée malienne dans la région de Ménaka.

 

Donc, il ne faut pas se leurrer. La milice polisario, qui s’est adonné à tous les trafics illicites et aux actes terroristes les plus ignobles, menace gravement la sécurité et la paix non seulement du Maroc et du Mali, mais aussi de toute la région du Sahel et au-delà. Il est temps de mettre fin à ses agissements pour que la paix et la sécurité règnent dans la région. Cette menace se concrétise par les manœuvres et les provocations, entre autres, menées par le groupe séparatiste reflétant ses multiples échecs face au soutien international croissant au plan d’autonomie, proposé par le Maroc pour mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain. De surcroit, ledit groupe mercenaire, créé par l’Algérie en 1973 dans le contexte de la guerre froide pour servir sa quête d’hégémonie régionale, est aujourd’hui l’une des principales menaces qui pèsent sur la sécurité de la bande sahélo-saharienne et du pourtour méditerranéen.