Conclusion de la 6ème revue : La Rdc suspendu à la validation de la direction du FMI 

Ce mercredi 8 mai à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a échangé avec une délégation du Fonds Monétaire International (FMI) conduite par Calixte Ahokpossi, dans le cadre de la clôture de sa sixième revue du programme économique et financier de la République démocratique du Congo (RDC).

Selon M. Ahokpossi, « les autorités de la RDC et l’équipe du FMI sont parvenues à un accord au niveau des services en vue de la conclusion de la sixième revue au titre de l’accord Facilité Elargie de Crédit (FEC), sous réserve de la validation de la direction du FMI ».

« Au niveau du service, nous avons estimé que les progrès qui ont été réalisés et les engagements du gouvernement permettent de dire que la performance du programme a été satisfaisante pour cette 6ème revue “, a-t-il déclaré.

Au regard des efforts réalisés, cette mission a permis d’avoir un ensemble d’engagements qui seront présentés au conseil d’administration pour conclure cette revue.

Pour le ministre du Budget Aimé Boji « si on arrive à conclure avec satisfaction ce programme, ce sera une première depuis l’indépendance de notre pays qu’un gouvernement arrive à conclure un programme triennal avec le FMI ».

L’examen par le conseil d’administration du FMI de cette revue et des consultations, au titre de l’article IV, est prévu pour début juillet 2024.

La fin de la revue permettra un décaissement de 152,3 millions de dollars américains pour renforcer les réserves internationales de la RDC.




Gazoduc Nigeria-Maroc : Une entreprise marocaine démarre la phase d’arpentage

Le groupe ETAFAT spécialisé en conseil, ingénierie, données géospatiales et systèmes d’information géographique (SIG), a annoncé avoir lancé ses inspections topographiques dans la partie nord pour le projet de gazoduc Nigeria-Maroc. Cette phase d’arpentage concernera le royaume, la Mauritanie et le Sénégal.

Le groupe, fondé en 1983, a fait savoir que le démarrage de ces activités faisait suite à une réunion tenue à Rabat avec l’Office national des hydrocarbures et des minéraux (ONHYM), la Nigerian National Petroleum Company Limited et Fundasol/ETAFAT.

N-Sea, fournisseur de solutions sous-marines basé aux Pays-Bas, a quant à lui annoncé en août dernier avoir lancé l’inspection des fonds marins pour soutenir le développement du projet de gazoduc. Sa zone d’opérations s’étend à l’Afrique de l’Ouest.

Le ministre d’Etat nigérian chargé des ressources pétrolières, Ekperekpe Ekpo, a déclaré en novembre dernier que le projet de gazoduc entre le Nigeria et le Maroc, visant à relier le marché européen, devrait débuter en 2024.

Dans ce cadre, le gaz devrait être acheminé vers l’Europe via les pays participants au chantier, notamment le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc.

A cet effet, quatre protocoles d’accord ont été signés en juin 2023, pour garantir l’avancement de ce projet évalué à 25 milliards de dollars.




A Lemba: Les “Kuzu” ont revu leurs tarifs à la baisse

La fauche qui enveloppe le Congolais est prise au sérieux à Lemba, par des opérateurs économiques du secteur de l’hôtellerie. Notamment chez les détenteurs de “Kuzu”, ces maisons de passe de fortune aux conditions hygiéniques suffocantes et indigestes.

Faute de clients potentiels, ces tenanciers logent désormais le diable dans leurs poches.

Mais pour contourner cette difficulté, ils ont décidé chacun dans son coin, d’appliquer des tarifs préférentiels à la tête du client.

Au rond-point Super Lemba où l’affaire est relatée sans gêne, il se raconte que désormais, avec 8.000 ou 10. 000 Fc, les tourtereaux peuvent s’envoyer au 7e ciel, contrairement sous peu où il fallait 10 dollars pour « un vite-fait ».

Ce nouveau tarif serait entouré d’une seule condition, respecter le timing: 5 minutes pour le burin. Ni plus. A prendre ou à laisser.

Des langues affirment que des disciples de Bacchus qui ingurgitent moult bière dans des gargotes qui pullulent cette commune, en ont fait désormais leur choux gras. Ils préfèrent aller faire leur burin dans des Kuzu en lieu et place d’hotels chics. Car estiment-ils, dans les Kuzu, c’est ni vus ni connus, contrairement aux hôtels et autres palaces chics où on est à la merci de caméras et vidéos de surveillance, si pas “ les service “ qui viennent truander des paisibles “patriotes” qui font allègrement leur burin.

Le potin fait grand bruit à Lemba où les clients s’y comptent désormais par trentaine pour un Kuzu. Plus de 500 Kuzu y ont déja élu domicile.




Un ministre fait des fétiches dans son cabinet pour être maintenu

L’affaire défraie la chronique et la nouvelle, encore sous cape, risque d’être dévoilée et le nom du ministre démissionnaire publié. Il s’agit d’un ministre du gouvernement Sama, gouvernement qui gère encore “ les affaires courante”.

Ce ministre, friand de privilèges et honneurs, ne veut pas lâcher. Pour se voir maintenu dans le gouvernement Judith Suminwa Tuluka, il aurait choisi de faire des incantations fétichistes à des heures indues dans son cabinet situé à l’Immeuble Intélligent, siège de la plupart des cabinets ministériels.

Selon des “ on dit” qui circulent aux alentours de cet Immeuble situé à la place Royale, commune de la Gombe, c’est vers 23 h que ce ministre aurait débarqué au cabinet accompagné de personnes vêtues de façon particulière. On susurre qu’il s’agirait de deux féticheurs connus à Kinshasa et de deux marabouts qui fréquentent souvent ce ministère en quête du cash. Certains membres du cabinet qui attendaient encore leur chef, prétendument avoir fait un déplacement pour aller accueillir on ne sait quel officiel, son homologue venu d’un pays africain, à l’aéroport international de N’djili, auraient eu du mal à installer ces “visiteurs nocturnes” dans le bureau de leur chef. Ainsi, ordre aurait été donné à tout le monde d’évacuer, hormis le chauffeur et le rapproché du “Boss” ‘, précisent des potins qui taisent le nom du ministre.

Du bureau, on pouvait entendre des tintamarres de cloche et des murmures funestes qui rappellent des incantations, le tout décoré d’une odeur funeste et insupportable de parfum.

Trente minutes plus tard, des sources grenollent avoir aperçu “ son Excellence” prendre place à bord de sa jeep suant à grosses gouttes, pieds nus, sans souliers. Heureusement pour lui, ricaillent des perroquets, qu’il ne portait pas des chaussettes trouées comme la plupart de barons.

Dans les alentours de l’Immeuble Intelligent, on affirme que le ministre dit ne pas lâcher son poste qu’il tient mordicus à réoccuper. Mais ses proches regretteraient que c’est un incoulable qui ne “ libère jamais”, si pas difficilement.

Grand disciple de Bacchus, on précise aussi que ce ministre serait réputé grand spécialiste du burin qu’il brandirait allègrement aux mineures d’âge du quartier Bon Marché

“ Si la Première ministre renomme ce type, c’est qu’il y a crise d’hommes en RDC” , a murmuré un indiscret dont on dit avoir vécu ce scénario, samedi dernier au cabinet de ce ministre, caracterisé pour ses petites vertus, ajoutent des sources, perroquets pour la plupart.




Dans une déclaration politique: Le Collectif condamne les antivaleurs constatées à l’UDPS/Tshisekedi 

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, Structure d’appui autonome du Parti, a examiné, au cours de sa réunion hebdomadaire de ce mercredi 08 Mai 2024, l’état chaotique dans lequel se trouve la Tendance UDSP/TSHISEKEDI actuellement au pouvoir, et rend public la Déclaration Politique dont la teneur ci-dessous :

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI dénonce la violation flagrante de l’article 10 des Statuts de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI qui a fixé, entre autres objectifs, « L’INSTAURATION DE LA BONNE GOUVERNANCE, LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET AUTRES ANTI-VALEURS » par son arrogante direction en exercice.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI constate, non sans amertume, que la bande à KABUND-KABUYA-PETER KAZADI et autres Combattants de la 25me heure de la génération spontanée qui a fait la main basse sur la Tendance UDPS/TSHISEKEDI, a trahi l’idéal noble de l’héroïque combat qui avait mobilisé et fondé les espoirs des millions de Congolais de voir se construire en République Démocratique du Congo, une grande démocratie et un véritable Etat de droit, gage d’un réel progrès social pour leur bien-être.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI constate fort malheureusement que la Tendance UDPS/TSHISEKEDI fait la honte du combat implacable de l’UDPS Originelle, lequel combat a été mené pendant plus de trois décennies.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI condamne, sans réserve, les actes répréhensibles dont les auteurs se recrutent parmi les membres de la Tendance UDPS/TSHISEKEDI notamment les vols, l’exclusion, la mauvaise gouvernance, la corruption, les détournements des deniers publics, le népotisme, l’égoïsme, le clientélisme, le gangstérisme politique et autres anti-valeurs coulés sous la répugnante formule de « TOSA OBIKA » mise en place un « petit parlementaire-debout » élevé, sans le mériter, au rang d’animateur principal de ladite tendance à cause de ses courbettes et salamalecs indignes d’un vrai militant d’un parti social-démocrate de l’Internationale Socialiste.

Le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI, en sa qualité de structure d’appui autonome, plaide en faveur de la dissolution pure et simple et ce, par voie administrative, des tendances UDPS/TSHISEKEDI, UDPS/KIBASSA, UDPS/TSHIBALA, UDPS/MUBAKE qui fonctionnement illégalement au mépris de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques en République Démocratique du Congo.

En conséquence, le Collectif des Cadres et Membres de l’UDPS/TSHISEKEDI demande enfin aux Quatre Fondateurs Historiques encore en vie de s’assumer en convoquant les assises de renaissance de l’UDPS Originelle.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




La Rdc et la Zambie débattent sur des difficultés rencontrées aux postes frontaliers

Les pays de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) à savoir la République Démocratique du Congo et la Zambie dont les ministres ayant dans leurs attributions les questions liées au Commerce, Transports, Infrastructures et Sécurité se sont réunis au Pullman Hôtel de Kinshasa ce jeudi 09 mai 2024 en groupe de travail pour débattre des difficultés rencontrées aux postes frontaliers de Kasumbalesa, Sakania, Mokambo et Kipushi et proposer des solutions idoines pour faciliter le commerce transfrontalier et activer l’intégration régionale.

Selon une dépêche du ministère de l’Intégration régionale, cette réunion interministérielle a été précédée des rencontres des experts et hauts fonctionnaires de deux pays sous l’égide de la SADC deux jours durant, soit mardi 07 au mercredi 08 mai.

Les problèmes identifiés pour lesquels de solutions méritent d’être trouvées sont liés, entre autre, à la sécurité des transporteurs, à la multiplicité des taxes et des points de péage, aux heures d’ouverture et de fermeture de la frontière, au nombre de services qui opèrent à la frontière et tant d’autres.

A l’ouverture de cette rencontre interministérielle, Me Peter Kazadi Kankonde, Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, a au nom du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, remercié la SADC pour avoir donné l’opportunité à la Zambie et à la RDC de se mettre ensemble pour résoudre les problèmes rencontrés au niveau de leurs postes frontaliers dans le cadre de faciliter le commerce dans la sous-région. Le VPM de l’Intérieur a invité les participants de deux Etats à conjuguer les efforts avec l’appui de la SADC pour surmonter tous les obstacles listés par les experts et les hauts fonctionnaires qui entravent le commerce frontalier.

Pour sa part, Mme Angèle Makombo, Secrétaire exécutive adjointe de la SADC chargée de l’intégration régionale a livré aux participants le message de Mme Elias Mag, Secrétaire exécutif de la SADC, invitant les Zambie et la RDC à traduire en acte la volonté de cette organisation régionale pour faciliter le commerce au niveau de leurs frontières.

Dans sa déclaration d’ouverture de cette réunion interministérielle, l’Honorable Jacob Jack Mwimbu, député et ministre des Affaires intérieures et Sécurité intérieure, chef de la délégation de la République de Zambie, a salué la tenue de ces assises de Kinshasa, qui répondent à l’appel de la SADC.

Il a promis que la Zambie mettra en application les résolutions qui seront adoptées en vue de faciliter le trafic commercial aux frontières entre les deux pays.

Même son de cloche de la part de l’Ambassadeur Allemand en RDC qui a témoigné dans son intervention que lors de sa visite au poste frontalier de Kasumbalesa, il a été impressionné par le nombre croissant de camions en attente de traverser les frontières. L’ambassadeur Ingo Herbert a dit avoir observé une croissance rapide aux frontières. Ce qui crée des tensions entre les autochtones et les autres personnes étrangères. Le diplomate allemand a appelé les deux pays à résoudre ce problème qui conduit à des tensions récurrents.

Notons que c’est avec l’appui technique et financier de l’Agence de la Coopération allemande (GTZ) que la SADC a organisé cette réunion interministérielle de Kinshasa axée sur les difficultés rencontrées aux postes frontaliers de Kasumbalesa, Sakania, Mokambo et Kipushi.

Ces assises seront sanctionnées par l’adoption des résolutions pertinentes pour faciliter le trafic aux postes frontaliers visés.

Le Quotidien




Assemblée nationale: Mboso cède

Le processus de la mise en place du bureau définitif de l’Assemblée nationale vient d’être relancé avec le nouveau calendrier publié par le bureau définitif de cette chambre du parlement qui fixe au 18 mai la date de l’élection et installation de son bureau définitif.

En effet, il a fallu juste quelques heures après la déclaration tonitruante de groupe de députés nationaux réunis au sein d’une structure dénommée «Dynamique surveillance » et signataires d’une pétition contre le bureau provisoire pour voir ce dernier publier dans la soirée de mercredi 8 mai dernier un nouveau calendrier électoral pour l’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Ces élus qui avaient déjà récolté plus de 150 signatures dans leur pétition ont donné à Christophe Mboso et son bureau provisoire un ultimatum de 72 heures pour mettre à la disposition des députés nationaux un nouveau calendrier sous peine d’entreprendre les actions « républicaines et démocratiques » contre le bureau provisoire.

Bien avant cette déclaration, les portes de toutes les salles de Palais du peuple leur ont été fermées sur ordre de Christophe Mboso pour empêcher toute rencontre des députés nationaux visant sa déchéance. La déclaration pétitionnaires était venue s’ajouter aux actions menées par d’autres députés nationaux qui dénonçaient aussi le blocage des travaux et la prise en otage de l’Assemblée nationale par celui qu’on a surnommé « Joe Biden Congolais » , entendez par là Christophe Mboso au regard de son accession au pouvoir à l’âge de plus de 80 ans , allusion faite au Président américain Joe Biden.

L’on se rappellera que le premier calendrier électoral a été suspendu aussitôt publié. Raison avancée : l’absence à Kinshasa de plusieurs députés nationaux qui sont partis participer aux élections sénatoriales et des gouverneurs des provinces. D’où il fallait attendre leur retour dans la capitale pour participer à l’élection et l’installation de bureau définitif. Argument rejeté par certains députés nationaux qui ont accusé leur bureau provisoire de chercher à se pérenniser au perchoir. D’autres élus ont pointé du doigt Christophe Mboso qui, selon eux, a du mal digérer sa défaite aux primaires organisées par l’union sacrée de la nation pour la désignation de candidat président de l’Assemblée nationale.

Le nouveau calendrier électoral

Au total, cinq phases caractérisent le nouveau calendrier de l’élection et l’installation du bureau définitif de la chambre basse du parlement. Il s’agit de dépôt des candidatures, l’examen des dossiers des candidatures, l’affichage des liste des candidats retenus, la campagne électorale et de l’audition des messages des candidats en plénière suivie de l’élection et l’installation du bureau définitif. Ainsi le calendrier électoral se présente comme suit :

De vendredi 10 au lundi 13 mai 2024 : Dépôt des candidatures de 9h à 17h ;

Mardi 14 mai 2024 : Examen des dossiers des candidatures ;

Mercredi 15 mai 2024 : Affichage des listes des candidatures retenues ;

• Jeudi 16 mai : Campagne électorale, de 9h à 00h ;

Samedi 18 mai 2024 à partir de 11h : Audition en séance plénière des messages des candidats, élection et installation des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale. Cependant, ce scrutin risque de se dérouler à l’absence de certains députés nationaux, ceux proclamés élus par la cour constitutionnelle à la suite de l’examen des requêtes des erreurs matérielles si jamais une plénière n’est pas convoquée avant le 18 mai prochain pour la validation de leurs proclamés. Ceci comme il en était le cas pour les autres députés nationaux proclamés élus à la suite des contentieux électoraux à la même Cour constitutionnelle.

RSK.




Un contrôleur à contrôler : CREFDL dénonce et Christophe Mboso rejette

Dans son dernier rapport intitulé : « Le biface du Parlement congolais : Un contrôleur à contrôler », le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL) constate que le bureau de l’Assemblée nationale a dépensé 90 millions USD pour acheter les véhicules contre le plafond autorisé de 4,5 millions USD, enregistrant un dépassement de 1 999,85%. Pourtant, les crédits liés aux investissements ont un caractère limitatif et contraignant. Cette information est rejetée par la Cellule de la Communication du bureau de l’Assemblée nationale sous la direction de Christophe Mboso N’Kodia qui dit n’avoir pas dépensé 90,2 millions $ pour l’achat de 12 bus de 30 places marque Coaster affectés au transport du personnel administratif et 14 minibus destinés au transport des directeurs des services. A en croire notre source, “nous savons d’où cette histoire vient. Mboso N’kodia Pwanga est un patrimoine au service de la nation. Il n’a jamais été dans les histoires de détournement de fonds et de deniers publics comme d’autres politiciens spécialistes en cette pratique.”

Une étude du Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL) a été publiée à Kinshasa. Elle présente plusieurs facettes du Parlement de la RDC, au-delà de son rôle de contrôle politique des finances publiques. Ce rapport démontre que l’inefficacité du contrôle des finances publiques s’observe par le fait que les acteurs des partis politiques de la majorité parlementaire occupant des postes de responsabilité au sein des bureaux des deux chambres du Parlement sont préoccupés par l’enrichissement illicite. Ils ne suivent pas de manière efficiente l’action du gouvernement, ni ne veillent à désinvestir les ministres de leur camp politique lorsque ces derniers sont impliqués dans des scandales financiers, car se trouvant eux-mêmes dans une situation similaire.

Les principales conclusions de l’étude

Ainsi, l’utilisation des crédits alloués aux deux chambres du parlement, entre 2021 à 2023, font apparaître des faits suivants :

1. Une institution budgétivore : le Parlement a dépensé 1,1 milliard de dollars américains, dont 60% ont été utilisés par l’Assemblée Nationale et 40% par le Sénat. Ce montant correspond aux besoins actuels exprimés par le secteur du développement rural pour réhabiliter 40.000 Km de route de desserte agricole et désengorger les territoires avec les chefs-lieux des provinces de la RDC ;

2. Méconnaissance de la loi : l’analyse révèle le non-respect du circuit de la dépense publique, le rejet et la méprise des règles légales et réglementaires de la comptabilité publique et de passation des marchés publics. Ces comportements ont entrainé l’utilisation non autorisée de 303,3 millions USD. L’absence d’un rapport explicatif des dépassements soulève des doutes sur la crédibilité de ces dépenses.

Rappelons que 303,3 millions $ valent 1.500 laboratoires médicales équipés et 1 875 écoles construites et équipées que la population devrait bénéficier ;

3. Fraude et Enrichissement illicite : le bureau de l’Assemblée Nationale a dépensé 90 millions USD pour acheter les véhicules contre le plafond autorisé de 4,5 millions USD, enregistrant un dépassement de 1 999,85%. Pourtant, les crédits liés aux investissements ont un caractère limitatif et contraignant. A cela s’ajoute, la dilapidation des fonds affectés au projet de construction des bureaux des commissions parlementaires, du dispensaire du Parlement et du dépôt des archives ;

4. Recrutement massif et abusif à l’Assemblée Nationale et au Sénat : Par exemple, l’administration de l’Assemblée Nationale compte un effectif de 612 personnes tandis que les cabinets politiques en disposent 2.756. Pourtant, conformément aux articles 235, 236 et 238 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale révisé2, l’effectif du personnel des cabinets des membres du bureau est fixé à 157 dont 28 du personnel administratif, 49 du personnel d’appoint et 80 du personnel domestique. Les effectifs de 2.756 personnes sont rémunérés de manière arbitraire. Cette situation est similaire à celle du Sénat dont le personnel politique affecté au cabinet est de 881 contre 259 affectés au Secrétariat Général alors que ce dernier devait être constitué de 157 personnes conformément aux Articles 252, 253 et 255 du Règlement Intérieur ;

5. Double payement : Les quatorze membres des deux bureaux sont doublement rémunérés. D’abord en tant que député national et puis comme membre des bureaux, d’après les affectations des crédits indiqués dans les lois relatives à la reddition des comptes des exercices 2021 et 2022.

6. Insertion d’une ligne budgétaire ambiguë et budgétivore au niveau des dépenses de rémunération à l’Assemblée Nationale tout comme au Sénat, dénommée « autre personnel » ;

7. Faible niveau de contrôle politique des finances publiques : l’analyse relève l’opacité autour de l’utilisation d’une ligne de crédits appelée « fonds spécial d’intervention » évalués à 309 millions USD. Ces fonds devrait financer les initiatives du contrôle parlementaire ;

8. Recours abusif à la sous-traitance : deux ONG (Splendeur côté Sénat et Lidya Decor Malika à l’Assemblée nationale) ont été recruté pour assurer la propreté du Palais du peuple, alors que le ministère des ITPR a affecté 300 agents pour assurer les mêmes tâches. Le personnel de ces deux ONG bénéficie d’un barème salarial de prestige et les agents publics sont mal rémunérés ;

9. Abus de pouvoir : certains parlementaires ne disposent pas d’assistant. Au début de la législature, ces derniers font enregistrer leurs membres de familles pour gagner de l’argent.

Malgré l’utilisation d’au moins 309 millions USD par les deux chambres, le contrôle parlementaire n’a pas été bien organisé entre 2021 et 2023. Suite à ce tableau sombre, le Parlement de la RDC ne saurait activer le contrôle parlementaire. Il reste impuissant et ne peut veiller à la régularité et à la sincérité de l’exécution de la dépense publique.

Des recommandations

Pour mettre fin à ces pratiques, le CREFDL recommande au Président de la République de garantir le fonctionnement efficient de l’Assemblée Nationale et du Sénat par une sélection rigoureuse de leurs animateurs, en proposant un profil robot des animateurs de ces institutions ; De responsabiliser davantage l’Inspection Générale des Finances et la Cour des Comptes pour effectuer un audit sur l’utilisation du « fonds spécial d’intervention », ceux affectés à l’achat des véhicules terrestres et à l’acquisition des bâtiments destinés à abriter les commissions parlementaires, le dispensaire ainsi que le dépôt des archives du Parlement.

Au gouvernement, CREFDL lui recommande de respecter la loi relative aux Finances Publiques (LOFIP) en ce qui concerne la procédure de décaissement des fonds alloués au Parlement ; De détailler et clarifier les lignes budgétaires appelées « fonds spécial d’intervention » et « autre personnel » dans la loi des finances ; Diligenter le contrôle des effectifs du personnel affectés aux cabinets du bureau des deux chambres du parlement et de leurs secrétariats généraux.

Aux institutions de contrôle (IGF, Cour des Comptes), de diligenter un contrôle au Parlement et effectuer un audit approfondi des crédits payés à ce dernier depuis 2021. Il s’agit du budget : d’investissement, des interventions économiques, De fonctionnement et des rémunérations ; De mettre au clair l’affectation des lignes « fonds spécial d’intervention », « autre personnel », « acquisition des véhicules terrestres » et d’en informer le contribuable congolais ; De préciser la destination des fonds amputés aux frais de fonctionnement des directions et autres services.

De son côté, la Justice doit se saisir d’office des rapports de reddition des comptes 2021-2023 et du rapport provisoire 2023 du ministère du Budget et entamer des enquêtes judiciaires afin d’établir les responsabilités sur la gestion des fonds mis à disposition de l’Assemblée Nationale et du Sénat.

De sa part, la population doit accroître la surveillance de la gestion des fonds par le parlement et pousser à la redevabilité des animateurs des deux chambres parlementaires.

Le Quotidien

 




Afrique Centrale: Une faible concentration des liquidités bancaires qui ne dépasse pas 29.9 milliards USD 

Selon le Magazine Jeune Afrique 2019, Hors-série N°44, consacré au classement de 200 premières banques, par groupe de 50, le total de bilan pour les cinquante premières banques en Afrique Centrale, ne dépasse pas 29,9 milliards de dollars américains. Il faut donc recourir à l’emprunt extérieur.

Sur un total de 1.500 milliards de dollars de liquidités bancaires soit 1234 mille milliards d’euros, les 200 premières banques africaines accordent 777,7 milliards de dollars américains l’an pour un profit de 21 milliards de dollars.

Selon les prévisions de croissance publiées cette année, par l’OCDE organisation de coopération et de développement économiques, le produit intérieur brut des USA est aujourd’hui estimé à 26mille milliards de dollars suivi de la Chine qui a 16 mille milliards, puis le Japon 4.3 mille milliards, l’Allemagne 4.1 mille milliards, l’Inde 3.8 mille milliards, Royaume Uni 3.4 mille milliards, la France 2.8mille milliards,…………Mexique 1.47 mille milliards de dollars……Le trentième pays c’est l’Irlande qui a 549 milliards de dollars américains de PIB sur une liste de 30 économies les plus robustes dans le monde.

L’Afrique Australe et Océan Indien détiennent 623 milliards de dollars américains de liquidités bancaires, suivie de l’Afrique du Nord qui détient 521 milliards de dollars, l’Afrique de l’Ouest vient en troisième position avec 243 milliards de dollars, l’Afrique de l’Est détient 90,2 milliards de dollars américains de liquidités bancaires et l’Afrique Centrale 29,9 milliards de dollars américains et ne fait pas beaucoup d’efforts pour produire les richesses.

La RDCongo n’a pas beaucoup de banques commerciales sur son territoire environ 18 succursales. La principale banque appartient à une famille indienne. RAWBANK n’a pas un milliard de dollars de total de bilan et même pas ECOBANK d’origine togolaise, ou encore EquityBCDC aux capitaux kenyans. Dans ce pays qui compte plus de cent millions d’habitants, aucune banque n’est proprement congolaise.

Le taux de couverture bancaire dans ce pays est inférieur à 1 pc. La Rdc connait une grande pauvreté monétaire qui est le fait qu’une personne puisse faire un ou deux jours sans palper un billet de banque. La grande majorité de la population congolaise n’a pas de compte bancaire. Des millions des personnes se promènent sans un rond en poche, comme des petits enfants et n’ont pas d’épargne. C’est la pauvreté monétaire.

La monnaie elle-même, le franc congolais, a perdu sa fonction de réserve de valeur et la population congolaise marque sa préférence pour le billet vert surtout dans les grandes transactions commerciales. C’est même une punition que de trimbaler des briques ou des sacs de billets de banques sans pouvoir d’achat.

 

Dans ce classement 2019, c’est l’Afrique du Sud qui aligne le plus de banques environ une vingtaine, suivie de l’Égypte 18, le Nigéria 18, le Maroc 16, l’Algérie 14. Leurs capitaux proviennent essentiellement des monarchies pétrolières et arabophones.

Partout dans le monde, le crédit bancaire est considéré comme un levier pour développer les pays, en jouant le rôle de Léviathan. L’insuffisance des liquidités bancaires en RDCongo est un grand handicap pour financer le développement de 145 territoires.

Selon les ingénieurs en construction des ponts et chaussées, un kilomètre de route asphaltée coûterait environ un million de dollars américains au bas mot. Et le budget annuel de ce pays ne dépasse pas 16 milliards de dollars américains.

 

La baisse des cours du pétrole et des matières premières a provoqué une augmentation des créances douteuses dans beaucoup de banques africaines, surtout dans les pays qui dépendent de ces secteurs.

Suite à cette réalité, le rand sud-africain a perdu 25 pc de sa valeur face au dollar américain. Même chose pour le franc Cfa et le dirham marocain qui ont connu une perte de valeur de respectivement 7,7 pc et 7,4pc renseigne Jeune Afrique. Le naira nigérian a perdu 8 pc de sa valeur face au billet vert. Le Dinar algérien et le shilling kenyan ont perdu respectivement 10% et 11,1% face au billet vert.

Aujourd’hui, on estime à près de 60%, la perte du pouvoir d’achat du franc congolais face au dollar américain et sa parité tourne autour de 28000 fc. En Asie notamment en Inde, un dollar américain vaut 80 roupies.

Les experts en analyse des bilans estiment que la hausse du taux de dollar serait actuellement supérieure au produit net bancaire de 200 premières banques africaines.

Dans le commerce international, la monnaie la plus utilisée, c’est le dollar américain qui représente 60 pc des réserves bancaires, suivi de la monnaie européenne, l’Euro qui représente 30%, la monnaie chinoise le yuan 3%….

La proposition faite par le président brésilien lors du dernier sommet du BRICS qui a eu lieu en Afrique du Sud, et qui a porté le nombre des membres à 12, sur la probabilité de créer une monnaie unique, pour s’émanciper de la domination américaine n’est pas facilement réalisable à court terme.

 

 

Une analyse de Alex Tutukala Kibambe, journaliste économique




L’importance du « Câlin » au sein du couple et son incidence sur la santé humaine

Depuis notre tendre enfance, ce contact physique qu’est le câlin nous est indispensable. Ce geste chaleureux et naturel est synonyme de tendresse, de confiance et de sécurité. Si le câlin aide à rassurer les tout-petits, il est tout autant essentiel pour les adultes et encore plus important au sein d’une relation amoureuse. Découvrez pourquoi

Le câlin, source de bonheur

Une journée déplaisante peut vite dégénérer en dispute au sein d’un couple. Vous est-il déjà arrivé de rentrer du travail de mauvaise humeur si bien que le moindre petit problème vous irrite au plus haut point ? Et pourtant, bien souvent la solution est toute simple : une bonne étreinte amoureuse.

Saviez-vous qu’un câlin de vingt secondes ou plus va permettre de libérer une hormone appelée ocytocine ? Cette dernière vous procure une sensation d’apaisement et de bien-être immédiat. De plus, ce geste tendre ne peut que vous embarquer dans un monde rempli d’amour et de bienveillance.

Ainsi, pour apaiser les tensions au sein d’un couple et renforcer votre relation amoureuse, n’hésitez pas à abuser de ce bon vieux remède tiré tout droit de votre enfance : le câlin.

 

Le câlin pour entretenir la libido

Considéré comme un langage de l’amour, le câlin est un moyen non verbal de témoigner votre affection. Dans l’intimité de la chambre à coucher, un câlin sensuel, souvent accompagné de baisers langoureux, se présente comme un excellent préliminaire. En vous étreignant, vous créez non seulement une atmosphère de confiance propice aux relations intimes, mais vous expérimentez également des orgasmes plus intenses grâce à la diffusion d’hormones de plaisirs dans votre corps.

Pour stimuler votre vie de couple, et plus précisément, pour faire vibrer votre vie sexuelle, ne lésinez pas sur les câlins. N’attendez pas la journée internationale du câlin pour enlacer votre partenaire de vie, n’hésitez pas à instaurer ce climat de tendresse à tout moment.

 

Les bienfaits du câlin, ce qu’en disent les pros :

Au fil des années, de nombreuses recherches ont corroboré les bienfaits procurés par ce simple geste de tendresse.

Selon Céline Rivière, psychologue clinicienne et neuropsychologue, auteure des ouvrages sur la câlinothérapie, le câlin permet d’envoyer un message au cœur pour lui transmettre une sensation de bien-être grâce à la présence de petits récepteurs tactiles sur notre peau. Il n’est alors pas étonnant que les câlins jouent un rôle important dans le bonheur au sein du couple.

Par ailleurs, des études menées par Kinsey Institute de l’Université d’Indiana aux États-Unis ont également permis de démontrer la relation entre le câlin et la longévité d’une relation amoureuse. En effet, selon ses études, plus les couples se câlinent, plus leur relation est durable.

Enfin, le câlin est bon pour la santé du couple, mais pas que. Si pour les nouveau-nés, le câlin est un besoin vital, la psychologue américaine Virginia Star confirme qu’il est également nécessaire pour les adultes. Selon elle, il faudrait : « 4 câlins par jour pour survivre, 8 pour fonctionner, et 12 pour croître ». Des chiffres qui gagneront à être appliqués dans la vie de couple.

Cloche Media Monde/ Prince Yassa