Le commerce extérieur chinois en hausse de 5,7% sur les quatre premiers mois

Les importations et exportations totales de marchandises de la Chine pendant les quatre premiers mois de l’année ont augmenté de 5,7% en termes de yuans en comparaison avec la même période l’année dernière, selon des données officielles publiées jeudi.

Les exportations du pays ont augmenté de 4,9% sur un an au cours de la période janvier-avril, tandis que les importations ont progressé de 6,8%, d’après l’Administration générale des douanes (AGD).

De janvier à avril, le commerce extérieur de marchandises du pays s’est élevé à 13.810 milliards de yuans (1.950 milliards de dollars). Les exportations ont atteint 7.810 milliards de yuans, tandis que les importations ont atteint 6.000 milliards de yuans.

Pour le seul mois d’avril, le commerce extérieur a progressé de 8% à 3.640 milliards de yuans après une contraction le mois précédent, signe d’une amélioration de la demande dans le pays comme à l’étranger.

Le taux de croissance des importations et des exportations au cours des quatre premiers mois s’est accéléré par rapport au premier trimestre de l’année, et l’échelle a atteint un nouveau sommet pour cette période en comparaison avec les années précédentes, a indiqué Lu Daliang, directeur du Département des statistiques et analyses de l’AGD.

En avril, les échanges commerciaux de la Chine avec les marchés émergents ont continué à s’améliorer, tandis que ceux avec les marchés traditionnels tels que l’Europe et l’Amérique sont passés d’une phase de déclin à une phase d’augmentation, selon M. Lu.

L’expansion rapide des exportations de navires, de véhicules électriques, de machines de construction et d’équipements sportifs a facilité la croissance des exportations au cours des quatre premiers mois de l’année, a-t-il ajouté.

En termes de types de commerce, le commerce de transformation est passé de la baisse à la hausse au cours des quatre premiers mois, augmentant légèrement de 0,8% en glissement annuel. Le commerce général a atteint 8.980 milliards de yuans pendant cette période, en hausse de 5,3% sur un an, représentant 65,1% du total.

En termes d’entités commerciales, le volume du commerce extérieur réalisé par les entreprises privées de la Chine a augmenté de 10,7% en glissement annuel au cours des quatre premiers mois, représentant 54,6% du total, soit une croissance de 2,5 points de pourcentage sur un an.

Au cours des quatre premiers mois, le commerce de la Chine avec les pays participant à l’Initiative de “la Ceinture et la Route” a bondi de 6,4% à 6.540 milliards de yuans, représentant 47,4% du volume total du commerce de la Chine.

Parmi eux, le volume du commerce avec l’ASEAN, le plus grand partenaire commercial de la Chine, s’est élevé à 2.180 milliards de yuans, en hausse de 8,5% en glissement annuel, représentant 15,8% du commerce total du pays.

Bien que les échanges commerciaux de la Chine avec l’Union européenne aient diminué de 1,8%, ceux avec les Etats-Unis et la République de Corée ont augmenté respectivement de 1,1% et 5,5%, au cours des quatre premiers mois.

Les échanges commerciaux avec l’Amérique latine ont progressé de 11,7% sur un an au cours des quatre premiers mois, ceux avec l’Afrique ont enregistré une croissance de 7,7%, et ceux avec les cinq pays d’Asie centrale ont bondi de 17,9%.

Davantage de facteurs positifs dans le commerce extérieur de la Chine ont émergé dès le début de l’année, consolidant la dynamique de croissance positive du commerce extérieur du pays, selon M. Lu.




La Chine s’oppose fermement à l’ajout par les Etats-Unis d’entités chinoises à la liste de contrôle des exportations

La Chine s’oppose fermement à la décision du département américain du Commerce d’ajouter 37 entités chinoises à la “liste des entités” de contrôle des exportations, a déclaré vendredi un porte-parole du ministère chinois du Commerce.

Le porte-parole a ajouté que la Chine avait pris note de la dernière mesure prise par les Etats-Unis, qui se fondait sur de prétendues excuses concernant les affaires militaires et la Russie.

Depuis longtemps, les Etats-Unis ont généralisé le concept de sécurité nationale, abusé des mesures de contrôle des exportations et fréquemment sanctionné et réprimé des entreprises d’autres pays.

Ces actes ont gravement porté atteinte aux droits et aux intérêts légitimes de ces entreprises, compromis la stabilité de la chaîne d’approvisionnement mondiale et entravé la reprise et le développement de l’économie mondiale, a déclaré le porte-parole.

Les Etats-Unis doivent immédiatement cesser leurs mauvaises actions, a ajouté le porte-parole, notant que la Chine prendrait toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder résolument les droits et les intérêts légitimes de ses entreprises.




Projet Inga : Aimé Boji pour la capitalisation des leçons des expériences d’autres pays

Le Ministre d’Etat, Ministre du Budget, Aimé Boji Sangara a procédé hier jeudi 09 Mai 2024, au Congo fleuve hôtel de Kinshasa, à l’ouverture du Séminaire de haut niveau sur les leçons tirées de l’expérience mondiale du Groupe de la Banque mondiale sur les grands projets des barrages et d’hydroélectricité dans le monde.

Dans son intervention, il a d’abord, salué l’engagement de la banque mondiale, pour l’accompagnement qu’elle apporte au gouvernement congolais à travers le financement des divers projets.

Aimé Boji a ensuite rappelé la ferme volonté et l’engagement du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et ceux de l’ensemble de son gouvernement à tout mettre en œuvre pour concrétiser la réalisation du Programme Grand Inga.

Raison pour laquelle, il a exhorté les différents participants à ce séminaire à travailler avec assiduité pour capitaliser les leçons des expériences d’autres pays afin de relever le défis liés à la matérialisation du projet Inga, qui est un projet, non seulement bénéfique pour la RDC, mais constitue aussi une réponse mondiale face aux défis du changement climatique et du déficit énergétique en Afrique.

Ce séminaire a connu la participation de plusieurs personnalités gouvernementales et non gouvernementales, parmi lesquelles, le Directeur Global du secteur eau du Groupe de la Banque Mondiale, Saroj Kumar ainsi que son collègue Directeur des Opérations, Albert Zeufack.




Sénat : Jimmy Mukelenge qualifie tous ces chiffres avancés par CREFDL d’ « imaginaires »

« Un rapport bidon pour noyer les adversaires politiques », c’est le titre de la mise au point du Sénat signée par Gianni-Jimmy Mulumba Mukelenge, Coordonnateur de la Cellule de communication du Sénat. En effet, le bureau sortant du Sénat a été informé via les réseaux sociaux de l’existence d’un prétendu rapport d’une certaine ONG dénommée CREFDL, accusant les deux chambres du Parlement d’avoir reçu du trésor public environ un milliard de dollars en deux ans. Loin d’être crédible, ce soi-disant rapport qui n’engage que son auteur est faux sur toute la ligne et prouve que ce dernier ignore tout du fonctionnement des deux chambres du Parlement.

Les données chiffrées présentées dans ce chiffon ne visent visiblement qu’à nuire aux animateurs sortants de ces deux institutions qui n’ont rien de budgétivores comme le soutient l’auteur de cette manipulation malveillante.

L’opinion doit donc savoir les vérités suivantes:

1. Chaque chambre du Parlement jouit d’une autonomie financière et administrative. Mélanger les données comptables des deux chambres, c’est donc faire de l’amalgame nuisible dans l’intention manifeste de nuire au Sénat

2. Tous ces chiffres avancés sont imaginaires, alors que les portes et les livres comptables du Sénat sont grandement ouverts. Pourquoi les fameux enquêteurs du reste inconnus et sans adresse ne sont pas venus se renseigner à la source?

3. A chaque session, la questure de la Chambre haute présente un rapport de gestion financière et administrative à la plénière du Sénat. Jusqu’à ce jour aucun grief ni dépense irrégulière n’a été signalé ni reproché au bureau sortant.

4. Ce chiffon cite des noms de prétendus fournisseurs qui n’ont jamais existé.

5. Le trésor public n’a jamais sorti une telle somme et ne pouvait le faire compte tenu des difficultés récurrentes de trésorerie

6. Le Bureau sortant du Sénat qui part avec les félicitations pour le bon travail abattu et à la grande satisfaction des sénateurs, des agents administratifs et des partenaires du Sénat adresse ainsi une sévère mise en garde à tous les détracteurs et politiciens de caniveaux qui se cachent derrière des pseudo ONG.

Le Bureau sortant du Sénat saisit cette occasion pour formuler une plainte contre inconnu pour imputations dommageables.




METTELSAT explique les causes d’extrêmes chaleurs vécues dans la partie Sud de la RDC

L’Agence nationale de Météorologie et télédétection par satellite (Metelsat) de la République démocratique du Congo a expliqué, ce vendredi 10 mai 2024, les causes d’extrêmes chaleurs vécues ces dernières semaines, au sud de la RDC. Selon Augustin Tagisabo, responsable de service national de télédétection et analyse du temps de la METTELSAT, la tendance actuelle ne restera pas inchangée, elle est déjà en train de s’atténuer.

Pour cet expert en météorologie qui s’exprimait au micro de l’ACP, ces chaleurs venues de pays voisins, particulièrement de l’Afrique du Sud, de la Zambie et de l’Angola, ont affecté plusieurs provinces au Sud, au Centre et à l’ouest de la République démocratique du Congo. Les climats dans ces provinces sont également perturbés par ces vagues de chaleurs. Il conseille aux populations de Kinshasa, à l’ouest du pays, de prendre des précautions pour faire face à la saison de pluie qui va se prolonger de quelques semaines. Le début de la saison sèche pourra intervenir vers la fin du mois de mai.

« À partir du mois d’avril, nous avons constaté une pénétration de vagues des chaleurs venant du sud, qui a affecté plus la partie Sud de la RDC, en commençant par le Katanga, les deux Kasaï, le Bandundu et arriver même à Kinshasa et le Kongo Central. Cette zone a été affectée par cette vague de chaleurs et ça fait varier le climat de la ville de Kinshasa au moment où nous étions pendant la saison des pluies. Donc, ç’a interrompu l’évolution normale de la pluie, et c’est ce que nous avons constaté, la montée de la température à 25 °C le matin, et voir-même 26° C. Et dans la journée, nous sommes arrivés à enregistrer 33° C ou 34 °C et vers 15 heures, c’est là où nous avons eu la température maximale, nous avons atteint 35°C», Augustin Tagisabo, responsable de service national de télédétection et analyse du temps de la METTELSAT.




Kinshasa : Les Kinois se plaignent de la hausse du prix de transport en commun  

Les habitants de la ville de Kinshasa à l’ouest de la République démocratique du Congo font face à une situation de hausse de prix des transports en commun depuis quelques jours. Le coût de la course a doublé, voir triplé pour les mêmes tronçons. Aux heures de pointe, certains conducteurs font payer la moitié du tronçon au prix très élevé. Une situation qui inquiète plus d’un Kinois rencontré au centre-ville de la capitale.

Se déplacer à Kinshasa est devenu un casse-tête pour la population kinoise. Selon une enquête réalisée par l’ACP, le prix de transport en commun varie du jour au jour et ne fait qu’augmenter. Des longs trajets ou non, il faut débourser une fortune pour circuler dans la capitale congolaise. Les motocyclistes et les conducteurs des véhicules fixent le prix comme ils veulent. Embouteillage ou pas, le prix du transport fait mal. En hausse selon les heures et les circonstances, les chauffeurs et receveurs de transport en commun fixent le prix de manière arbitraire, contraignant les clients à payer le double, le triple ou même le quadruple du prix normal d’une course. Face à cette situation, la population lance un appel aux autorités pour une solution urgente et durable.

« Le matin le prix commence à 1000 francs congolais, et le soir à 300, qui veut dire 3.000 francs. Et par moment 400, donc 4.000 francs voir 500, qui est égale à 5.000 francs. Certains montrent un doigt qui explique 10.000 francs. C’est pourquoi le gouvernement ne peut pas laisser cette situation perdurée, parce que nos salaires sont maigres, maintenant avec ce coût de transport en commun, on ne sait pas. Nous interpellons le ministre de transport, l’hôtel de ville de voir cette situation, c’est ne pas quand même sérieux. Nous ne voyons pas clair, alors que nous sommes en ville où il y a beaucoup d’autorités», Dieudonné Kabala, Kinois.

Selon la même source, dans certains coins de la capitale de la République démocratique du Congo, les Kinois déboursent 3.000 FC, voire même plus de 5.000 FC pour un trajet surtout aux heures de pointe. Abel Mutombo est travailleur au centre-ville de Kinshasa. Pour se déplacer entre son domicile et son lieu de travail, il dépense pour son transport tout ce qu’il gagne. Il déplore le silence des autorités sur la hausse du prix de transport en commun ces dernières semaines dans la capitale congolaise.

«Aujourd’hui à Kinshasa ce que nous vivons, il y a hausse des prix par rapport aux courses que nous nous connaissions avant. Par exemple le tronçon Upn-Gare centrale n’était jamais arrivé à 5.000 Fc. Aujourd’hui, c’est ce que nous constatons, et je me demande, que disent nos autorités ? Personne n’en parle, mais aujourd’hui tout ce que nous gagnons, un petit rien comme salaire là, nous le dépensons juste pour le transport», Abel Mutombo, Kinois.

Pour gagner plus, la majorité des conducteurs des véhicules, ne veulent plus faire des longs trajets. Ils utilisent un système communément appelé, « demi-terrain » et fixent un prix très élevé. Une pratique que déplore Nelly Kangala.

«Sincèrement ça fait mal parce que, quand déjà quelqu’un sort avec un budget bien défini, lorsqu’il fait face à ce genre de situation, il a deux cas, soit tu commences à quémander, soit tu marches à pieds. Et sincèrement, quand tu as passé une longue journée épuisante, lorsque tu dois marcher à pied, ce n’est pas intéressant. Moi, je pense quand même qu’il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités. Le mieux serait quand même de fixer un prix, un montant que tout le monde va respecter, embouteillages ou pas, et qu’il y ait des sanctions pour les gens qui augmentent le prix par sentiment», Nelly Kangala, Kinoise.

Les chauffeurs estiment que cette hausse des prix est causée par la hausse du prix et la rareté de carburant à la pompe que venait de connaître la ville de Kinshasa la semaine dernière. Pour d’autres, cette situation est due aux embouteillages et au délabrement des routes. Les conducteurs souhaitent que le gouvernement provincial puisse publier une nouvelle grille tarifaire car celle qui avait été publiée il y a plusieurs années n’est pas adaptée aux nombreuses évolutions intervenues concernant les prix de carburant et la dépréciation du franc congolais face au dollar américain.

Le gouvernement congolais est appelé à prendre ses responsabilités pour soulager la population qui peine à circuler aisément dans la capitale congolaise.




Ngiri-Ngiri : Les caniveaux nouvellement construits à Kinshasa transformés en poubelles 

Les collecteurs nouvellement construits de part et d’autre de l’avenue Makanza, dans la commune de Ngiri-Ngiri, au Sud de Kinshasa ont été transformés en dépotoirs publics. Ces déchets proviennent pour la plupart des parcelles voisines. Quand il pleut, ces riverains en profitent pour décharger leurs ordures dans ces caniveaux. Du coup, les eaux de pluies ont du mal à s’écouler et provoquent des inondations dans cette municipalité. Pour certains habitants, la faute incombe à la société qui a construit des collecteurs de petites dimensions au moment où elle réhabilitait cette artère autrefois délabrée. Les caniveaux nouvellement construits à Kinshasa transformés en poubelles, un reportage de l’Agence Congolaise de Presse.

Nous sommes sur l’avenue Makanza dans la commune de Ngiri-Ngiri. Cette avenue longtemps délabrée a finalement été réhabilitée. Elle facilite la circulation des personnes et des biens dans cette partie de la capitale. Dans le même temps, des collecteurs ont été construits de part et d’autre de l’avenue pour canaliser les eaux de pluie. Faute de canalisation, la chaussée précédemment construite s’était en partie dégradée. Une réhabilitation s’en est suivie comme l’explique Maître Mazembe, un habitant de cette avenue.

«Ces collecteurs ont été construits au même moment que la chaussée. Il est arrivé que les nids de poule se sont formés sur la chaussée, raison pour laquelle des travaux de réhabilitation ont été effectués pour que l’on ait cette nouvelle route», explique Mazembe, Habitant de Ngiri-Ngiri

A peine réhabilités, ces caniveaux posent un sérieux problème de drainage des eaux usées de ménage et des eaux de pluies. Et pour cause, la présence dans ces collecteurs des bouteilles en plastique et autres immondices jetées par les riverains. Cela a comme conséquence les inondations lorsqu’il pleut dans cette commune. Certaines personnes attribuent ces inondations à l’exiguïté des collecteurs qui sont construits sans respect des normes requises et n’arrivent pas à supporter la quantité des eaux que déverse la pluie.

 

«Ces collecteurs construits n’ont pas la dimension requise par rapport à la pression de l’eau et des bouteilles déversées. Quand il pleut abondamment on ne sait même pas voir qu’il y a un collecteur ici tellement que l’eau déborde et les personnes tombent souvent dans ces caniveaux et se font mal. Nous souhaitons à ce qu’ils revoient ces caniveaux qu’ils ont construits puisqu’ils sont de petite taille par rapport à la charge à supporter», pense Johnny Wuma, Habitant de Ngiri-Ngiri.

Après sa réhabilitation, le suivi de l’entretien de cette avenue devra être permanent par le maître d’ouvrage. En attendant que ce contrôle ne soit effectif, la population ne sait pas le faire.

«Nous même les congolais, nous ne sommes pas propre, nous jetons les ordures et plein d’autres déchets dans les collecteurs. Etant donné que ces collecteurs n’ont pas les dimensions requises, ils finissent par se boucher. En cas de pluie, ils n’arrivent pas à drainer les eaux qui inondent les maisons environnantes. Quand ces inondations surviennent, les sinistrés demandent à l’Etat congolais de leur venir en aide alors que c’est la faute de la population qui n’est pas habitué à la salubrité», estime Johnny Wuma, Habitant de Ngiri-Ngiri.

L’avenue Makanza constitue l’une des routes importantes de la commune de Ngiri-Ngiri. Elle permet de désengorger la circulation des véhicules sur la grande avenue Kasa-Vubu lorsqu’il y a des bouchons. Le civisme des riverains est requis pour l’entretien efficace des différents ouvrages.




Droits et accès à la terre pour l’action climatique au centre d’une conférence du 13 au 17 mai à Washington

La montée en puissance de l’action climatique passe par l’existence de régimes fonciers clairs et sûrs. L’insécurité des droits sur la terre empêche en effet les petits exploitants d’investir dans des mesures d’adaptation et d’atténuation du changement climatique telles que l’adoption de pratiques durables d’utilisation des sols. Le manque de clarté législative ou la superposition de lois entravent l’accès à la terre et donc la mise en œuvre de projets en faveur de la gestion des risques climatiques et des catastrophes. Or l’urbanisation va gagner toujours plus de terrain et les effets du changement climatique vont s’aggraver, ce qui compliquera davantage les tensions foncières.

Quelles solutions et marge de manoeuvre avons-nous pour renforcer la gouvernance foncière et nous rapprocher ainsi des cibles climatiques et autres objectifs de développement durable ? Vous le saurez en suivant cet évènement spécial en ligne et en direct.

Soulignons que l’édition 2024, qui se tiendra à Washington du 13 au 17 mai, aura pour thème « Sécuriser les régimes fonciers et l’accès à la terre pour l’action climatique ». Axée sur les stratégies foncières sous l’angle de la lutte contre le changement climatique, elle a pour objectifs de guider les investissements, promouvoir le dialogue, plaider en faveur de politiques fondées sur des données probantes et partager des pratiques innovantes.




La Prospérité en fête : Niclette Muntumpe en voie de rompre avec le célibat

Heureux qui, comme l’Editeur Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi, peut se dire aujourd’hui heureux d’avoir franchi un cap, en organisant le mariage coutumier de sa fille aînée Niclette Muntumpe. Cette licenciée en journalisme d’origine songye, parée dans sa plus belle robe, était visiblement contente de cet honneur fait à elle et à sa famille par Josias Kankote.

Depuis des lustres, le mariage a toujours été le couronnement des efforts inimaginables faits par les parents pour conduire les enfants jusqu’à leur plein épanouissement. Et c’est le défi que Marcel Ngoyi se devait de relever, avec l’aide de l’Eternel Dieu des armées.

En effet, marier sa fille dans ce contexte de la dépravation des mœurs et des réseaux sociaux, demeure quelque chose pour laquelle les parents doivent être félicités. S’il ne s’agissait que d’une première étape, le couple du jour, Josias Kankote et Niclette Muntumpe était le seul à l’honneur, en présence de leurs familles respectives et de plusieurs invités de marque.

Le cadre choisi et la qualité des invités traduisent en actes ce que ce dicton renseigne : « Musongye mukielengye », soit le songye est un chef. Preuve que Marcel Ngoyi n’a pas fait les choses dans la demi-mesure. Tout a été fait dans le strict respect de ses origines songyes, mais aussi dans l’exaltation de son statut de grand notable et Editeur d’un grand quotidien du pays, la Prospérité.

Même si cette première étape a été un succès retentissant, l’on ne peut que souhaiter beaucoup de réussite à d’autres étapes à venir, qui permettront à ce couple de vivre ensemble et de consommer leur mariage.

Comme les us et coutumes l’exigent, la cérémonie a connu son apogée après l’exécution de quelques notes de la musique songye accompagnée des pas de danse et d’un repas copieux.