Sénat / RDC: la session extraordinaire de la 4eme législature s’ouvre ce 14 mai 

Les 84 nouveaux sénateurs élus de la République Démocratique du Congo se préparent à entamer leurs travaux lors de la session inaugurale de la chambre haute du Parlement, prévue pour le mardi 14 mai.

Cette session marque le début officiel de la législature 2024-2028, après la clôture réussie de l’opération d’identification des sénateurs. La première plénière, qui sera présidée par le secrétaire général du Sénat, Jean Mukwala Bateke, verra l’installation du bureau provisoire. Ce dernier aura pour mission de valider les mandats des sénateurs élus, d’élaborer le règlement intérieur et de mettre en place un bureau définitif pour assurer le bon fonctionnement de la chambre haute du Parlement.

Selon les informations disponibles, le sénateur Pascal Kinduelo, élu de l’UDPS au Kongo Central et doyen d’âge des sénateurs avec ses 86 ans, devrait assumer la présidence du bureau provisoire. Il sera accompagné de Moïse Ekumbo de l’AREP, âgé de 30 ans, et d’Ivan Kazadi, fils du ministre sortant de l’Intérieur Peter Kazadi, âgé de 31 ans, pour former l’équipe dirigeante temporaire.

Cependant, la chambre haute du Parlement ne sera pas au complet lors de cette première session, car les sénateurs des provinces de l’Équateur, du Mai-Ndombe, du Nord-Ubangi, du Kwilu, de l’Ituri et du Nord-Kivu n’ont pas encore été élus.

 

Orchidée




Bientôt Matadi parmi les grands ports du monde

L’équipe dirigeante de LCT prête à partager son expérience avec la RDC dans le cadre du contrat de concession du port de Matadi

Les investissements réalisés par MSC et sa filiale TIL à Lomé Container Terminal (LCT) au Togo ont impressionné et convaincu les agents et syndicalistes de l’Office national de transport (Onatra).

Une grue portique

Les agents et syndicalistes de l’ONATRA qui ont visité Lomé Container Terminal (LCT) ne jurent que sur la modernisation rapide du port de Matadi, ce qui permettra de réduire de manière significative les coûts d’importation et d’exportation, et profitera considérablement à la population. Ils ont reçu les assurances du nouveau concessionnaire qu’il prendra en compte toutes leurs revendications, surtout que Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC) prévoit une structuration qui assurerait la mise en place par l’État d’un fonds social afin de régler durablement le passif social de l’ONATRA qui frappe durement les travailleurs et leurs familles.

Les syndicalistes de l’ONATRA et ceux de Lomé Container Terminal

Étant donné les avancées économiques actuelles de la République Démocratique du Congo et ses perspectives de croissance, il est crucial que le pays investisse dans le développement de toutes ses infrastructures portuaires simultanément. La concession des activités conteneurs au port de Matadi, conclue entre le gouvernement congolais et le consortium comprenant le géant mondial de l’armement Mediterranean Shipping Company (MSC), permettra de réduire de manière significative les coûts d’importation et d’exportation, ce qui profitera considérablement à la population.

Les syndicalistes de l’ONATRA saluent la modernisation de LCT

C’est dans le cadre de cette concession, qu’une société d’exploitation de droit congolais, Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs (MCTC), a été créée, avec la participation de l’ONATRA en tant qu’actionnaire. Cette société bénéficie d’un droit restreint à la seule manutention des conteneurs sur une zone délimitée à l’intérieur du port de Matadi.

La construction du port de Matadi étant un acquis, cap sur l’échange d’expérience entre les agents et syndicalistes de l’ONATRA et ceux de Lomé Container Terminal (LCT) au Togo. C’est le sens de la mission qu’ils ont effectuée, du 05 au 08 février 2024 à Lomé Container Terminal (LCT), un hub de transbordement important pour le groupe MSC et leader mondial du transport de conteneurs. Le but de cette visite était de montrer aux cadres et syndicalistes de l’ONATRA la capacité de MSC à développer des terminaux portuaires en Afrique, leur faire voir la capacité à amener des volumes et la volonté de poursuivre le projet du Terminal à Containeur du port de Matadi, en République Démocratique du Congo.

Les ambitions de MCTC sont alignées avec la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo exprimée lors d’une visite dudit Terminal à Lomé au Togo en 2020. MCTC est fier et honoré de contribuer à la mise en œuvre du volet infrastructure du programme du Chef de l’État. Cette collaboration reflète l’engagement de MCTC à soutenir le développement et la modernisation des infrastructures en République Démocratique du Congo, en accord avec les objectifs du gouvernement pour le progrès et la prospérité du pays.

Cette vision consiste à voir Matadi être dotée d’un port moderne, mettre ainsi un terme à la prolifération des ports illégaux et combattre le coulage des recettes. Plus concrètement, la concession va permettre la réhabilitation et la modernisation du terminal à conteneurs du port de Matadi, portant ainsi le niveau de service aux meilleurs standards internationaux. Les travaux de construction des nouvelles infrastructures et l’acquisition de nouveaux équipements vont générer des revenus importants pour l’État et l’ONATRA sous forme de redevances de concession, une première en RDC. De plus, la concession prévoit la formation et le renforcement des capacités des travailleurs ainsi que le transfert de technologie, ce qui permettra d’améliorer les compétences et l’efficacité des opérations portuaires.

La concession permettra de sécuriser et de pérenniser les emplois des travailleurs de l’ONATRA. En effet, la MCTC s’est engagée à recruter en priorité les travailleurs de l’ONATRA.

Dans le cadre de cette concession, l’État et MCTC ont prévu une structuration qui assurerait la mise en place par l’État d’un fonds social afin de régler durablement le passif social de l’ONATRA qui frappe durement les travailleurs et leurs familles.

Le chef de l’Etat a posé les jalons au Qatar

Lors de son séjour à Doha, au Qatar, du 04 au 05 mars 2024, le président de la République a confirmé sa volonté de voir le contrat de concession du port de Matadi aboutir. Christophe Lutundula, Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, a exprimé son optimisme quant au début des travaux de construction du port de Matadi d’ici la fin du mois de juin 2024.

Une fois au Togo, les agents et syndicalistes de l’ONATRA avaient hâte d’en savoir un peu plus sur les avantages à tirer de la mise en concession du port de Matadi. Ici, il était question de dissiper les doutes et rencontrer les préoccupations légitimes de cette délégation. Et ce, lorsqu’on sait que c’est depuis 2016 que l’ONATRA a perdu plus de 75% de ses volumes de conteneurs traités au profit des ports privés. Cette baisse d’activité a entraîné une diminution importante de ses revenus, ce qui a entraîné un manque d’investissements dans les infrastructures et les équipements, affectant considérablement la productivité et les performances du terminal à conteneur de Matadi.

C’est dans ce sens que LCT, une société Anonyme créée en décembre 2008 suite à la signature du contrat de concession entre le groupement d’entreprises Terminal Investment Limited Sarl (TIL) et China Merchants Port Holdings Company Limited (CMPH), filiale de MSC et l’Etat togolais, leur a ouvert les portes. Opérationnel depuis 2014, LCT est un modèle de succès non seulement pour le Togo mais aussi pour toute l’Afrique de l’Ouest.

Les agents et syndicalistes de l’ONATRA ont été surpris après la visite, car ils ont constaté que le port de LCT fonctionne efficacement, sans les désordres présents à Matadi. Thibault Chaudet-Filmont, Manager Terminal Investments, a souligné l’impression positive laissée par LCT et les investissements réalisés par le groupe au Togo. Cela a réveillé leur motivation et remis Matadi au centre du projet, avec l’espoir que le groupe MSC investisse au Congo pour développer le port dans les prochains jours.

Echange entre les deux délégations syndicales

L’attente était à son comble lors de la rencontre entre les délégations syndicales de l’ONATRA et de LCT. Les syndicalistes de l’ONATRA, habitués aux problèmes d’arriérés de salaires et aux grèves perturbant parfois le travail, voulaient connaître la politique mise en place par LCT pour favoriser un climat social apaisé et un dialogue fluide avec les représentants du personnel, ainsi que pour sauvegarder les emplois lors de la concession du port.

Le Directeur général adjoint de LCT a surpris en affirmant que l’entreprise était une histoire de succès, ayant aujourd’hui une réputation solide dans la sous-région africaine et au sein du groupe TIL. Partant d’une croissance impressionnante, LCT est désormais comparée aux plus grands terminaux mondiaux. Selon le Directeur général de LCT, l’entreprise a mis en place une organisation basée sur des valeurs et le respect mutuel, favorisant un dialogue social constructif et une culture productive. Des relations gagnant-gagnant ont été établies avec les actionnaires, les employeurs et les employés. Ramenant ainsi à ce jour à 1600 employés alors qu’au début des opérations on en comptait que 300 travailleurs.

Au fil des années, les salaires des travailleurs de LCT ont augmenté, triplant au cours de la dernière décennie. LCT va encore plus loin en veillant à ce que les sous-traitants rémunèrent également leurs employés de manière juste et convenable.

La formation est primordiale

L’une des initiatives mises en place à LCT, c’est d’avoir installé un centre de formation où tous les opérateurs et les pointeurs suivent des formations avant d’être déployés dans le port. Ce centre fait un suivi sur les performances des opérateurs, l’efficacité de travail pour se rassurer que LCT donne une bonne qualité de service à l’armateur MSC.

Partageant son expérience avec la délégation venue de Kinshasa, M. Kokou Edem Tengue, ministre de l’Economie maritime, de la pêche et de la protection côtière a affirmé qu’aujourd’hui, LCT fait partie de 100 premiers ports à containeurs du monde et de 4 premiers ports à containeurs du continent derrière le Maroc, l’Egypte et Afrique du Sud. A son avis, le port a été l’un des projets le plus réussi du président Faure Eyadema qui a permis au Togo de jouer son rôle dans la région.

Voilà qui a rassuré l’ensemble de la délégation de l’ONATRA sur la mise en concession du Terminal à conteneurs de Matadi et les encouragé à aller plus vite pour entamer le projet le plus rapidement possible.

Le Quotidien




Bureau définitif de l’Assemblée nationale: Le ticket de l’Union sacrée rejeté

Selon le calendrier réaménagé et rendu public par le bureau provisoire pour la mise en place du bureau définitif de l’Assemblée nationale, la clôture de dépôt des candidatures, ouvert le vendredi dernier, intervient aujourd’hui lundi 13 mai 2024 au Palais du peuple. Jusque-là, aucune candidature n’a été enregistrée tant du côté de la majorité parlementaire ou l’Union sacrée de la nation que du côté de l’opposition parlementaire.

Si pour l’opposition à qui revient un seul poste au bureau, à savoir le poste de Rapporteur adjoint, l’unanimité n’a pas été dégagée pour une candidature commune, à la majorité parlementaire, les choses pourraient être compliquées d’avantage. En effet, à l’issue des tractations des membres de présidium de l’Union sacrée qui représente la majorité parlementaire, un ticket a finalement été trouvé. Il s’agit de Vital Kamerhe, vainqueur des primaires de cette famille politique, désigné candidat président, l’UDPS, Jean-Claude Tshilumbayi , candidat 1er vice-président, le CRD Christophe Mboso, candidat deuxième vice-président, le MLC Jacques Djoli, candidat rapporteur, l’AFDC Serge Bahati ( fils de Modeste Bahati), candidat questeur et le MLC Caroline Bemba, candidate questeure adjointe. Aussitôt rendu public, ce ticket a été non seulement critiqué, mais surtout dénoncé par les sociétaires de l’Union sacrée.

L’on reproche à ce ticket son caractère non représentatif en terme de géopolitique où l’on voit une sur représentativité de deux espaces linguistique au bureau dans le quota de l’Union sacré de la nation. Il s’agit de grand Kivu qui s’offre deux postes (Vital Kamerhe et Serge Bahati), tous deux du Sud-Kivu et l’espace Grand Équateur qui s’offre aussi deux postes (Jacques Djoli et Caroline Bemba) tous deux membres du MLC. Alors que les espaces Ouest (Kinshasa, Kongo Central), le Grand Katanga, la Grande Orientale … ne sont pas représentés dans ce bureau.

C. Mboso, S. Bahati et C. Bemba, des candidatures qui dérangent

Outre son caractère non représentatif en termes de géopolitique, le ticket de l’Union sacrée de la nation au bureau définitif de l’Assemblée nationale est remis en cause par la présence de trois membres qui, selon les députés nationaux, n’inspirent pas confiance. Il s’agit de Christophe Mboso, Serge Bahati et Caroline Bemba. Doyen d’âge à l’Assemblée nationale, président honoraire de la chambre et actuel président du bureau d’âge, Christophe Mboso refuse d’être là où s’installent tous les députés. Il veut toujours être au podium de l’Assemblée nationale. Voilà pourquoi après avoir perdu aux primaires pour la désignation de candidat président, le vieux Joe Biden s’est battu bec et ongles pour être casé au bureau jusqu’à être désigné candidat 2ème vice-président.

« Avec une gestion de l’Assemblée nationale peu orthodoxe et affaibli par le poids de l’âge, 85 ans, Christophe Mboso devrait en principe prendre sa retraite en politique et se reposer comme l’a fait le président honoraire du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo », a lâché un député national qui s’étonne de le voir s’accrocher au pouvoir jusqu’à cet âge et ne pas se soucier de la jeunesse pour la relève.

Déclaré élu par la Ceni et invalidé par la Cour constitutionnelle avant d’être repêché à la suite des contentieux électoraux relatifs aux erreurs matérielles, Serge Bahati est boudé par les députés nationaux de l’Union sacrée de la nation. L’un des benjamins de l’Assemblée nationale, l’élu de Kabare au Sud-Kivu est le fils de Modeste Bahati, membre du présidium de l’USN, président national de AFDC-A et candidat malheureux aux primaires. Ce jeune député, « fils à Papa » qui est à sa toute première expérience dans la carrière politique se voit hisser comme candidat questeur de l’Assemblée nationale sous la bénédiction de son père et pourtant il y a plusieurs députés nationaux au sein de son regroupement politique qui peuvent bien assumer cette fonction.

Accusé de népotisme, Modeste Bahati qui a propulsé son fils à ce poste, sera en réalité le vrai questeur mais dans l’ombre de l’Assemblée nationale, dénoncent certains députés nationaux. Modeste Bahati, à travers son fils, veut donc jouer le rôle qu’il avait joué en 2006 de questeur alors que Vital Kamerhe était président de la chambre. Élue de Gemena, Caroline Bemba proposée candidate questeure adjointe de l’Assemblée nationale, est la petite sœur biologique de Jean-Pierre Bemba, président du MLC et membre du présidium de l’Union sacrée de la nation. Les députés nationaux reprochent à Jean-Pierre Bemba le népotisme en privilégiant sa sœur en lieu place des autres députés nationaux. Bien plus, elle est dans la même aire géographique que Jacques Djoli, désigné candidat rapporteur de l’Assemblée nationale.

L’arbitrage de l’autorité de référence attendu

Des dénonciations, des frustrations, des mécontentements, etc…tel est le climat qui règne au sein de l’Union sacrée de la nation après la publication du ticket de l’Union sacrée. Les sociétaires de cette plateforme politique crient à l’injustice et à la dictature de leur présidium qui veut prendre en otage le Président de la République en lui faisant dire les choses qu’il n’a pas décidées. D’autres députés nationaux fustigent le fait que les primaires organisées aient été limitées à seuls 3 candidats et pourtant il y avait d’autres députés qui avaient nourri les ambitions d’être des candidats à la candidature.

Ainsi, dans une déclaration, les députés nationaux qui se réclament « des républicains « estiment que la composition du bureau définitif de l’Assemblée nationale doit respecter les prescrits de la constitution et du règlement intérieur de la chambre sur les principes de la représentation équitable des provinces. Donc, selon eux, il est inacceptable qu’une province, une tribu ou un espace provincial occupe deux postes au bureau alors que d’autres sont absents.

Voilà pourquoi, les députés nationaux républicains demandent à l’Autorité de référence qui est le Président de la République de rejeter la proposition faite par le présidium et d’exiger la représentation équitable des provinces, le respect de poids politique et de refuser tout népotisme. Ils promettent de ne pas voter les candidatures qui ne tiennent pas compte des principes républicains. A en croire le député national Bernard Kayumba, porte- parole de l’Union sacrée de la nation, il faudrait que cela soit corrigé et éviter les frustrations et la dictature au sein de la famille politique. Des menaces qui doivent être prises au sérieux pour ne pas préparer le lit à l’implosion de l’Union sacrée.

RSK




La FEC et l’ARSP enterrent la hache de guerre   

L’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (ARSP) et la Fédération des entreprises du Congo vont désormais travailler main dans la main pour la réalisation de la vision du président de la République. Et ce, lorsqu’on sait que la sous-traitance est à la base de la transformation de l’économie de la Rdc et permet l’inclusion de la population dans la chaîne de valeurs de toutes les matières premières.

Au cours d’une séance de travail organisée par le ministre de l’Entrepreneuriat Désiré N’zinga, le Directeur général de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé (ARSP) Miguel Kashal Katemb et le président national de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) Robert Malumba Kalombo ont décidé de mettre un terme à leurs divergences sur la recommandation des sous-traitants pour l’exécution des marchés au sein des entreprises principales de différents secteurs. Cette résolution a été prise après la réunion tripartite tenue sur initiative du gouvernement.

Au-delà du règlement du différend, le ministre de l’Entrepreneuriat des petites et moyennes entreprises Désiré M’Zinga Birihanzi a réuni les deux structures en vue de procéder à l’évaluation de leur niveau de collaboration.

“Il y avait des divergences entre nos structures l’ARSP et la FEC et les experts de nos institutions ont travaillé et nous ont amenés les résultats qui ont été acceptés par tous. Après le travail, nous avons enterré la hache de guerre”, a dit le président de la FEC qui est résolument tourné vers l’avenir.

Même son de cloche pour le DG de l’ARSP qui a évoqué l’urgence pour son établissement public ainsi que ses partenaires dont la FEC de travailler pour la réalisation de la vision du chef de l’État Félix Tshisekedi.

“Notre pays a connu des problèmes graves avec son économie et le président de la République est en train de corriger ces erreurs. Actuellement nous voyons l’intérêt du pays et nous allons atteindre les attentes de la population congolaise selon la vision du Chef de l’État. Le président de la République s’investit pour l’entrepreneuriat et le développement de la chaîne de valeur congolaise. La FEC et l’ARSP sont liés afin de relever ce défi dans la matérialisation de la vision du Chef de l’État”, a déclaré pour sa part le DG de l’ARSP Miguel Kashal.

Sous la médiation du ministre de l’Entrepreneuriat qui dit être disposé à travailler pour la paix entre la FEC et l’ARSP, les deux parties sont désormais d’accord pour mener à bon port la vision du Chef de l’État consistant à faire émerger des millionnaires de Congolais en travaillant la main dans la main.

Le Quotidien




DGRAD : Jean-Lucien Ekofo a réalisé 130,77% en Avril 2024

Grâce au dynamisme et leadership imposés par Jean-Lucien Ekofo, Directeur général de la DGRAD, cette régie financière va de performance en performance. Ainsi, pour le mois d’Avril 2024, la DGRAD s’est distinguée comme une régie financière performante, en réalisant 130, 77%, soit 456 384 066 739,42 contre les assignations de 348 995 007 791,04.

Pour rappel, la DGRAD a réalisé au premier trimestre 2024 une somme de 924.632.246.103,98 milliards des Francs congolais de recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participation représentant un taux d’assignation de 107,64%.

Selon un rapport de la DGRAD consulté par Le Quotidien, cette production est ventilée de la manière ci-après, 276.561.380.077,59 soit 121,88% en janvier, 216.370.650.092,23 pour le mois de février, soit 91,78% et 431.700.215.934,16 soit 108,92% pour le mois de mars 2024.Comparé à l’exercice 2023, l’état des réalisations par service d’assiette au premier trimestre 2023 a indiqué que sur des assignations budgétaires de 1.125.013.473.223 CDF, les réalisations au 31 mars 2023 a été de 265.652.086.973 CDF, soit un taux d’exécution de 23,61%.

Il nous revient que denrièrement, M. Jean-Lucien Ekofo, Directeur général de la DGRAD et les directions provinciales ont, au cours d’une réunion, signé un acte d’engagement visant à améliorer des recettes des mois de janvier à mars 2024 par des restes à recouvrer et stock des restes à recouvrer à fin mars 2024 et à présenter les facteurs explicatifs de performance et de contreperformance ; à projeter des recettes du mois d’avril 2024 ainsi que les priorités stratégiques sectorielles de mobilisation des recettes, pour l’atteinte des assignations budgétaires de l’exercice 2024.

Au cours de la réunion qui s’est tenue en visioconférence pour les directeurs provinciaux et en présentiel pour les autres, des actes d’engagement ont été signés par le Directeur général de la DGRAD, Jean-Lucien Bonyeme Ekofo et les directeurs provinciaux, pour permettre à ces derniers de réaliser les assignations allouées à leurs entités.

C’est ainsi qu’il a été convenu pour les directions provinciales de mobiliser les recettes, représentant leurs quotes-parts dans les assignations contenues dans la loi de finances pour l’exercice 2024. « La réalisation des recettes telles que prévues s’effectue conformément aux lois et règlements en vigueur en matière des recettes non fiscales », a souligné la même source.

Les directions provinciales à transmettre à la Direction générale les rapports circonstanciés d’activités et de statistiques des recettes par acte générateur, en prenant soin de renseigner les facteurs explicatifs de performance ou de contreperformance de la mobilisation des recettes ainsi que les pistes de solutions.

Pour sa part, la Direction générale s’engage à mettre à la disposition des directions provinciales à chaque fois qu’elles en expriment le besoin, les moyens nécessaires et à l’accompagner dans ses efforts pour la maximisation des recettes non fiscales. Soulignons que la non-atteinte non justifiée des assignations pendant trois mois consécutifs entraine une sanction administrative.

Le Quotidien




Échéance fiscale du 30 avril 2024: La DGI a fait 100,7% des assignations gouvernementales

Lors de sa récente sortie médiatique, au début du mois de mai en rapport avec l’échéance fiscale du 30 avril 2024 relative au payement du solde de 20% de l’IBP de l’exercice comptable 2023, le Directeur général des impôts Barnabé Muakadi Muamba a communiqué un taux d’exécution de 100,7%, traduisant les efforts de la DGI dans la mobilisation des recettes réalisées pour le seul mois d’avril 2024, soit 3.973.861.707,968 Fc sur un objectif de 3.199.142.570,815 Fc des assignations gouvernementales.

Convertis en dollars américains au taux de 2800 Fc, ces recettes réalisées, peuvent représenter environ un milliard et quatre cents millions de dollars de dollars américains. Il convient de noter que la Direction des grandes entreprises mobilise toujours plus de recettes provenant des secteurs stratégiques comme les minings, les hydrocarbures, les bois, les télécommunications qui collectent des montants importants au titre de la TVA à reverser.

La grande part des recettes mobilisées provient de la Direction des grandes entreprises dont les assignations gouvernementales ont été de 2.973.861.707,968 Fc sur un total mensuel de 3.973.861.707,968 Fc. Les contribuables gérés réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 5 milliards de Fc, tandis que les moyennes entreprises réalisent un chiffre d’affaires variant entre 80 millions et 5 milliards de Fc. Celles-ci sont gérées par les CDI, centres des impôts, à Kinshasa, Kongo Central, Katanga, Kisangani, Goma, Bukavu et par les sièges modélisés et modernisés dans les provinces qui n’ont pas encore des CDI comme le Kasaï-Oriental, Kasaï-Occidental, Équateur, Bandundu.

Dans le but d’accroître les recettes fiscales, la gestion de la TVA taxe sur la valeur ajoutée, a été élargie aux Centres d’impôts synthétiques dont les contribuables réalisent un chiffre d’affaire variant entre 80 millions et 200 millions de Fc. Les petites entreprises sont gérées par les Centres d’impôts synthétiques et leurs chiffres d’affaires varient entre 10 millions et 80 millions de Fc, tandis que les micro-entreprises sont celles qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 10 millions de Fc. Elles sont gérées par les CIS et payent un forfait de 30 mille Fc au titre de l’IBP à la grande échéance d’avril de chaque année.

Dans le but d’accroître les recettes fiscales, la gestion de la TVA, a été élargie aux centres d’impôts synthétiques dont les contribuables réalisent un chiffre d’affaire variant entre 80 millions et 200 millions de Fc. Pour lutter contre la fraude fiscale, il a été demandé aux entreprises de droit commun, de certifier leurs états financiers auprès des experts inscrits au tableau de l’ordre des Experts comptables (ONEC), avant le dépôt des bilans et des comptes de résultats comptables.

Beaucoup de contribuables non en règle

A la grande échéance du 30 avril 2024, beaucoup de contribuables n’ont pas été en mesure de certifier leurs états financiers au motif que les honoraires exigés sont très salés selon la taille de l’entreprise. Dans le but d’accroître les recettes fiscales, la gestion de la TVA, a été élargie aux Centres d’impôts synthétiques dont les contribuables réalisent un chiffre d’affaire variant entre 80 millions et 200 millions de Fc. L’administration fiscale recourt à l’expertise de l’ONEC pour la certification des états financiers parce que beaucoup de contribuables ont tendance à maquiller les comptes de résultats comptables et présenter des faux bilans au fisc…

Pour ce faire, beaucoup de contribuables ont préféré prendre du retard et payer les pénalités de 100 millions de Fc, soit trois mille dollars américains et régulariser les états financiers. Etant donné que l’exercice comptable se termine le 31 décembre de chaque année, un délai légal a été accordé aux contribuables pour des opérations de redressement et régularisation comptable comme les charges étalées, les frais consommés d’avance, loyer d’avance….la certification des états financiers a fait l’objet de communiqués de presse depuis six mois.

Cela ne peut pas être un motif pour ne pas présenter les états financiers à la clôture de l’année fiscale. A l’approche de l’échéance d’avril 2024, comme d’habitude, la DGI a déployé ses cadres à travers les provinces, pour encadrer les agents dans la mobilisation des recettes fiscales, orienter les contribuables dans les procédures de déclarations des revenus et payement des impôts auprès des banques et autres institutions financières. Les inspecteurs des impôts et les vérificateurs polyvalents appelés à contrôler les états financiers certifiés par les experts de l’Onec qui maîtrisent toutes les comptabilités: générale, analytique, comptabilité de société, comptabilité publique, doivent être recyclés périodiquement, pour faire face aux experts comptables, lesquels sont tout le temps en formation à l’extérieur du pays pour participer aux séminaires comptables de mise à niveau.

Alex Tutukala, journaliste économique




Lors d’un café de presse: Jean-Robert Bwangoy étale les réalisations de la société ERA-Congo au Maï-Ndombe

Le professeur Jean-Robert Bwangoy a organisé un café de presse au cours duquel il a expliqué comment les bénéfices de la vente du crédit carbone ont toujours été partagés entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et la société Era Congo WWC. Ce scientifique a étalé au grand public les réalisations de cette société, et cela dans plusieurs domaines, notamment l’éducation, l’agriculture, la santé, etc.

La Rdc s’est engagée, depuis 2009, dans la mise en œuvre de l’Approche REDD comme mécanisme visant à promouvoir le développement durable et la lutte contre la pauvreté. Pour le professeur Jean-Robert Bwangoy, cet engagement a dicté la création de la coordination nationale REDD (CN –REDD pour bien mettre en action et assurer une coordination technique et stratégique de l’approche, sous la supervision de la Direction de Développement Durable) du ministère d’Etat en charge de l’Environnement et développement durable.

C’est dans cette optique que se joint la société Ecosystemes restoration associates Era Congo filiale de Wildlife Works avec son modèle de business vert axé sur la conservation avec comme finalité la vente des crédits Carbonne. Ce géant mondial a donné le ton à travers l’implémentation du projet redd+ Mai-Ndombe depuis 2009. Sur une étendue de près de 300 milles hectares, cette société qui y est pour un développement à la base place les droits des communautés au centre de tout.

La société Ecosystemes restoration associates Congo (ERA-Congo) une des filiales de la société wildlife Works s’est décidée d’apporter des solutions basées sur la nature tel que souhaitée par plus d’un afin d’apporter des réponses aux besoins de cette population, et dans ce cas précis ERA-CONGO opte pour la conservation des écosystèmes forestiers comme étant une réponse efficace.

Une approche qui s’illustre par la compensation des efforts déployés dans ce domaine de la conservation afin d’établir la quantification de CO2 séquestré par la végétation.

Des bénéfices partagés équitablement

Dans son speech, le professeur Bwangoy a expliqué comment les bénéfices de la vente du crédit carbone ont toujours été partagés entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo, la société Era Congo WWC.

A titre illustratif sur le volet éducation, la société Era Congo a assuré la prise en charge des frais de participation des hors session de l’examen d’Etat qui est passé de 1.511 élèves en 2023 à 1.798 en 2024, soit une augmentation de 19%, dans la province du Maï-Ndombe (Sud-ouest de la République démocratique du Congo), ce soutien concerne aussi 1215 enseignants de 130 écoles secondaires et primaires localisées dans sa concession qui sont pris aussi en charge , un autre apport dans ce domaine c’est la construction des écoles modernes sur demande des communautés locales. Au total 27 ont été construites et actuellement il y a quatre nouveaux chantiers. Et une fois terminées, les élèves aux humanites, les finalistes qui obtiennent 70% ou plus sont pris pour leur cursus universitaire. Pour l’instant le nombre s’élève à 19 boursiers.

Soulignons que Inongo est l’un des rerritoires qui n’a pas d’universités. ERA-Congo réfléchit pour ouvrir un centre universitaire. En plus, 10 étudiants ont été sélectionnés pour être envoyés à l’univers de Dacota du Sud, de même que celle de Michigan pour améliorer l’éducation.

Pour ce qui est de la santé, deux centres de santé moderne ont été construits à Ibali et Bamboka au profit des communautés et des cliniques mobiles sont souvent organisées pour la riposte aux épidémies, telles que le Monkey Pox, la rougeole et autres.

« Nous prenons en charge la paie des médecins dans les 4 hôpitaux de référence. Nous avons un premier projet où nous octroyons des bourses aux enfants qui ont obtenu 70% ou plus », martèle-t-il.

Un autre apport, c’est aussi la construction de 30 forages dans plus au mois 27 villages, une action qui permit de lutter sensiblement contre les maladies hydriques.

Parlant de l’agriculture, le projet se focalise sur l’intensification agricole avec des variétés améliorées afin d’améliorer la productivité des communautés locales, et aussi la formation de deux agronomes locaux par village ; et face à la rareté des poissons dans le lac le projet redd+ Mai-ndombe forme aussi les communautés sur la pisciculture à travers les étangs au 25 pour l’instant dans trois villages et aussi des cages flottantes en phases d’expérimentation. Pour faire de ces villages de modèles, l’élevage et apiculture sont aussi mis à profit.

« Pour réduire la déforestation, nous devons intensifier l’agriculture. Nous aidons les communautés à intensifier l’agriculture. Nous avons amené des variétés de manioc qui ont permis d’améliorer la production de 6 à 10 fois. Nous sommes heureux des résultats que nous avons au niveau du projet. Les dernières ventes ont généré de l’argent qui a permis de couvrir le gros de leurs dépenses et cet argent est logé dans le Fonds local de développement », a conclu le professeur Jean-Robert Bwangoy.

LeQuotidien

 




Francis Kalombo, de la suspension à la démission 

Le Secrétaire général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge a suspendu, mercredi 8 mai, Francis Kalombo de son poste de Coordonnateur du parti dans la ville province de Kinshasa. Les motifs de cette mise à l’écart n’ont pas été révélés, mais l’intéressé s’est dit “déçu” de n’avoir pas appris la nouvelle par des voies officielles, mais via les réseaux sociaux et certains médias.

« Je prends acte de cette suspension mais la manière de faire n’est pas très catholique. On aurait pu nous appeler en tant que responsable et surtout en tant que membre fondateur du parti », a déploré Francis Kalombo. Ce dernier qui s’est d’abord refusé d’aller en fronde ou de s’accrocher aux fonctions. Ainsi, l’ancien député national préfère s’assumer face à ce qu’il qualifie de “manque de considération” de la part de son supérieur.

Après la suspension, la démission

Face à la presse, samedi 11 mai, dans sa résidence de la commune de Bandalungwa, Francis Kalombo a déclaré officiellement qu’il démissionne de son poste de Coordonnateur de la plateforme politique Ensemble pour la République à Kinshasa.

Il a également souligné que sa suspension par le Secrétaire général viole les statuts de leur parti. Francis Kalombo a fait savoir qu’il demeure un cadre d’Ensemble pour la République et le porte-parole adjoint de Moïse Katumbi. Toujours dans sa déclaration, Francis Kalombo affirme que dès le début de son mandat, il a toujours été bloqué par le Secrétaire général de ce parti, Dieudonné Bolengetenge.

« Depuis le début, le Secrétaire général n’a fait que me combattre ainsi que mon équipe, en nous empêchant de bien fonctionner, car il tenait à contrôler le parti au niveau de Kinshasa. Qu’à cela ne tienne, nous avons pris acte de notre suspension. Moi, je n’en veux plus. Qu’on mette quelqu’un d’autre pour gérer le parti au niveau de la capitale », a-t-il déclaré, avant d’exprimer sa volonté de poursuivre, avec force, le travail sur terrain et dans les médias pour le rayonnement du parti politique dont il est un des co-fondateurs.

Signalons qu’avant la suspension de Francis Kalombo, il y a eu également les départs volontaires de Jacky Ndala et Augustin-Abel Amundala, respectivement Coordonnateur et Coordonnateur adjoint de la Jeunesse Ensemble pour la République (JER).

Bernetel Makambo




Contentieux électoraux :  Un éternel jeu de ping-pong entre la Cour constitutionnelle et l’Assemblée nationale

Le collectif de députés nationauxi proclamés définitivement élus par iili Cour constitutionnelle par l’arrêt RCE1389/DN-CR du 12 mars 2024 et dont les pouvoirs ont été validés le 5 avril, avait saisi le président de l’Assemblée nationale pour solliciter l’inexécution des arrêts en rectification d’erreurs matérielles en matière électorale rendus par la Cour constitutionnelle en date du 22 avril 2024. À cet effet, Samy Badibanga Ntita, Claude Nyamugabo, Freddy Tshibangu, Nzem Nazem et autres ont une fois de plus saisi la Cour constitutionnelle en vue d’une réparation. Ce groupe se base sur les dispositions de l’article 151 alinéas 2 et 3 qui stipule que : ” le pouvoir législatif ne peut ni statuer sur des différends juridictionnels, ni modifier une décision de justice, ni s’opposer à son exécution. Toute loi dont l’objectif est manifestement de fournir une solution à un procès en cours est nulle et de nul effet”.

Ainsi, dans son intervention lors de la plénière tenue samedi 11 mai consacrée à la validation des pouvoirs des députés nationaux validés par la Cour constitutionnelle dans ses arrêts du 22 avril, le président du bureau d’âge de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia Pwanga, a annoncé que la Cour constitutionnelle est une nouvelle fois saisie par d’autres requêtes en rectification d’erreurs matérielles. Pour le doyen Mboso, une fois la Cour répondra favorablement à ces différentes requêtes, la chambre basse du parlement devra une fois de plus s’exécuter pour valider leurs pouvoirs.

“J’en profite pour vous dire que ce n’est pas le dernier arrêt de la Cour constitutionnelle que nous allons examiner aujourd’hui. Il y a des collègues qui ont introduit des requêtes. Dès que la Cour répondra à ces requêtes, si la Cour valide les requêtes des collègues, ici aussi on va valider, ce n’est pas la dernière séance de validation. Il faut respecter les droits des autres “, a-t-il déclaré devant les élus du peuple.

Pour lui, il faudra donc réfléchir sur cette manière de faire afin de mettre fin à ce qu’il considère comme “jeu de ping-pong” entre l’Assemblée nationale et la Cour constitutionnelle.

“Il faudra penser à l’avenir pour qu’on sorte de ce système, pour qu’il n’y ait pas ce jeu de ping-pong. Je demande de la patience aux collègues qui ont introduit des requêtes dont les réponses ne sont pas encore venues. Nous allons tous patienter en espérant que la Cour pourra répondre dans le délai, ceux qui auront gain de cause, l’Assemblée nationale sera obligée de valider ses collègues là”, a lâché le présidente du bureau provisoire.

Signalons que c’est en mars de l’année en cours que la Haute Cour avait rendu les arrêts proclamant définitivement les députés nationaux élus lors des élections législatives nationales de décembre 2023. À cet effet, une quarantaine d’élus ont été réhabilités, avant l’autre étape consacrée à la correction des erreurs matérielles ayant abouti à la réhabilitation de 19 élus dont le député Serge Bahati.

 

Bernetel Makambo




Des cadavres dans les placards ! 

Le Quotidien avait, en son temps, tiré la sonnette d’alarme. Loin de votre support médiatique d’être devin, il avait prédit que la publication du Gouvernement Judith Suminwa Tuluka tarderait et que la Dame va hériter des cadavres, des bois morts et des ramassis dans son placard.

D’aucuns avaient persiflé que les choses n’allaient pas se passer dans ce sens et avaient traité Le Quotidien de tous les noms, allant même jusqu’aux menaces…

Mais aujourd’hui, le décor donne raison à votre journal.

En effet, des avatars politiques d’une époque certaine, ayant vendu leurs fanions et relégué au dernier plan leurs vertus, donc ce qui leur restait encore, avaient tôt fait de fricoter la nasse politique de Judith dès les premières heures de sa nomination en tant que Cheffe du gouvernement. Le topo consistait en ce que dès sa prise de fonction, la Première Ministre trouve des cadavres, des bois morts et des ramassis dans sa nasse. Forts de leurs soutiens supposés, ils ont fricoté pour lui léguer des scénarios qui feront d’elle une “ wainted”.

Rien d’étonnant qu’aujourd’hui, que ces aventuriers politiques se frottent les mains.

Ils sont anciens ministres, DG, mandataires publics et autres froufrous politiques qui emportent, burinent pour la route et effectuent des mises en place fantaisistes, en signant des Arrêtés et autres Décrets suffocants et farfelues. Le tout couronné par des stratégies pour léguer à la Première ministre des décisions qui vont révolter la population.

En tout cas ce pays est à réinventer.

W. K.