Questure de l’Assemblée nationale : Modeste Bahati cède face aux critiques acerbes et retire la candidature de son fils Serge Bahati 

Le regroupement politique Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés a saisi le bureau provisoire de l’Assemblée nationale pour retirer la candidature de Serge Bahati au poste de questeur au profit de Chimène Polipoli Lunda élue de Malemba Nkulu toujours le compte de l’AFDC.

C’est ce qu’indique une correspondance signée par son autorité morale statutaire, Modeste Bahati, père de Serge Bahati, adressée ce mardi 14 Mai à Christophe Mboso.

 

“… j’ai l’honneur de venir, par la présente, auprès de votre compétence en vue de porter à votre connaissance que le Regroupement Politique Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés, AFDC-A en sigle, donne son consentement à la candidature de l’Honorable Chimène POLIPOLI LUNDA, élue de la circonscription électorale de MALEMBA-NKULU, dans la Province du HAUT-LOMAMI, au poste de Questeur du Bureau définitif de l’Assemblée Nationale” a écrit Modeste Bahati.

 

Notons que l’annonce de la candidature de Serge Bahati au poste de questeur de l’Assemblée nationale a été à la base des critiques et désapprobation au sein de l’union sacrée, plateforme de la majorité au pouvoir.

 

Loup solitaire




Sénat: Le bureau provisoire installé

Il s’est ouvert ce mardi 14 Mai, la session extraordinaire au Sénat congolais, qui a inauguré la 4 ème législature. Présidée par le secrétaire général de la chambre haute du parlement, cette séance plénière avait pour but d’installer le bureau provisoire qui sera présidé par le doyen d’âge secondé par les deux benjamins.

Après l’appel nominal fait par le directeur chef de service du sénat, 72 sénateurs sur 84 élus le 29 Avril dernier ont été présents à cette session inaugurale.

Dans son mot d’ouverture, le secrétaire général du sénat a d’abord félicité les élus des élus qui vont désormais représenter leurs provinces au parlement congolais, tout en leur rappelant la mission qui les attend surtout en cette période où le pays est confronté à la guerre d’agression dans sa partie Est. Il a également rappelé le contrôle parlementaire qui doit booster l’économie tant au niveau national qu’au niveau provincial, sans oublier la mise en œuvre du projet PDL 145 territoires initié par le président de la République.

Le secrétaire général du sénat a ensuite procédé à l’installation du bureau provisoire du sénat, qui sera dirigé par le sénateur Pascal Kinduelo, doyen d’âge, Ivan Kazadi Kankonde rapporteur et Moïse Ekumbo questeur. Le marteau, symbole du pouvoir législatif a été remis au président du bureau provisoire.

Il faut rappeler que le bureau d’âge a pour mission de valider le mandat des élus des élus, d’élaborer le règlement intérieur du sénat et installer le bureau définitif de cette chambre.

Mboshi




Situation sécuritaire au Nord-Kivu: les députés nationaux du territoire de Masisi invitent leurs électeurs à ne pas céder au recrutement du M23 

Dans une déclaration faite le lundi 13 Mai au Palais du peuple, les députés nationaux élus du territoire de Masisi au Nord-Kivu, fustigent le recrutement forcé des jeunes de cette contrée par la coalition RDF/M23.

Pour eux, la guerre d’agression orchestrée par le Rwanda sous couvert du M23 ne vise qu’à asservir et à exterminer la population Congolaise particulièrement celle du territoire de Masisi pour avoir accès aux terres et aux ressources minières au profit de l’économie Rwandaise.

“Les accusations portées contre la réserve armée de défense ou encore l’existence des FDLR dans la région procèdent de la logique de briser la résistance du peuple Congolais pour arriver à leur but” disent-ils.

Les députés nationaux élus de Masisi indiquent que les propos du Président Rwandais Paul Kagame de pouvoir protéger une catégorie de la population Congolaise, cachent mal une politique de semer la confusion, susciter un conflit interethnique et créer un chaos dans la région en vue de réaliser un plan d’extermination d’une catégorie de la population Congolaise dans le Masisi.

Ainsi, ils appellent la population à ne céder à la séduction de recrutement par la coalition M23/RDF mais plutôt à rejoindre la réserve armée de défense et les FARDC pour défendre leurs terres.

 

Loup solitaire




Ituri: Une attaque d’hommes armés fait plus de 10 morts à Irumu 

Des hommes armés assimilés aux terroristes ADF/MTM ont signé une nouvelle incursion dans la nuit du lundi au mardi 14 mai au village Ndimo, Chefferie de Walese Vonkutu dans le territoire d’irumu en Ituri.

Les sources locales renseignent que l’ennemi a signé sa présence aux heures vesperales avant de s’attaquer à la population.

Sur place, l’on rapporte la mort de 11 personnes. La majorité de ces victimes a été exécutée par armes blanches et d’autre calcinée dans leurs habitations. Outre les morts, des disparus, des blessés et des dégâts matériels ont été aussi enregistrés.

A l’heure actuelle, une désolation et psychose se sont emparées de la population du village Ndimo dans le territoire d’irumu.

Précisons que cette attaque a occasionné un déplacement massif de la population qui commence à regagner la zone après un moment d’accalmie vécu sur place.

 

Alain wayire / Beni




Présidentielle en Algérie: Entre ironie et sarcasme, un échec annoncé 

Dans le Muppets show politique made in Algeria, Atmane Mazouz, président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), ne mâche pas ses mots pour décrire un climat de crise que même les plus grands dramaturges n’auraient su mieux écrire. Il s’érige en critique d’un système dans lequel la crise n’est pas un bug, mais plutôt une fonctionnalité.

A l’approche des élections présidentielles anticipées prévues en septembre, il dépeint une précipitation électorale non pas comme un signe de dynamisme démocratique, mais comme la marque d’un système en décomposition, désespérément accroché à ses reliques autoritaires. En effet, l’anticipation des élections présidentielles n’est, selon lui, que le symptôme d’une crise de gouvernance, révélant ainsi les tréfonds d’un système désespérément accroché à ses vieux démons.

Le chef de l’Etat algérien sortant, au nom imprononçable, ne serait, d’après Mazouz, qu’une figure dans un tableau de gouvernance incohérente et oppressante, où la liberté semble être le prix à payer pour un semblant de stabilité. Le nombre de citoyens ayant croisé la justice pour avoir osé exprimer une opinion en est une preuve flagrante. « De mémoire, je n’ai pas vu une gouvernance aussi problématique, » confie Mazouz dans un soupir presque théâtral.

Sur le terrain, ces élections devraient être un moment de célébration démocratique, mais pour le président du RCD, elles sont tout sauf cela. Préparer des élections dans ce climat est comparable à vendre des billets pour une comédie dont tout le monde connaît déjà la fin tragique : la fraude.

L’Algérie, décrite par ses propres citoyens comme un géant aux pieds d’argile, est un pays où la fraude électorale semble être devenue un art gouvernemental maîtrisé, un peu comme ces vieilles recettes de famille qu’on se transmet de génération en génération, mais qui ne font plus vraiment envie.

Interrogé justement sur les attentes des Algériens, Atmane Mazouz peint le portrait d’un peuple aspirant à la liberté et à la justice, fatigué des promesses non tenues et des opportunités manquées. La jeunesse algérienne, plutôt que de trouver son salut dans les bras de son pays, choisit l’exil, bravant des mers souvent plus accueillantes que leur propre gouvernement. Ce n’est pas l’eldorado qu’ils fuient, mais un labyrinthe de népotisme et de corruption.

Quant à la possibilité d’un candidat unique de l’opposition, Mazouz reste sceptique. Unifier l’opposition est une idée séduisante, néanmoins dans un théâtre dans lequel chaque acteur joue pour sa propre survie, les rivalités sont fréquemment plus attractives que les alliances. Le RCD a tenté, sans grand succès, de créer une dynamique collective pour un changement véritable. Cela, selon lui, nécessiterait non seulement un engagement, mais également un véritable miracle politique.

La crise algérienne, aux multiples dimensions, semble donc exiger un véritable processus constituant pour restaurer la confiance perdue entre le peuple et ses institutions. « C’est ce que j’ai développé, » précise Mazouz, soulignant l’urgence d’un dialogue politique sincère, loin des manœuvres et des manipulations habituelles. Bref, le tableau que brosse Mazouz de l’Algérie est celui d’un géant politique non seulement endormi, mais aussi enchaîné.

Pour Atmane Mazouz, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie, le pantin préféré des capos marionnettistes du Régime d’Alger occupe certes la position de chef de l’État, mais il ne devrait pas être considéré comme président de la République. La distinction ici repose sur la question de légitimité : désigné plutôt qu’élu. Le malheureux ne bénéficie pas, selon Mazouz, de la légitimité démocratique normalement requise pour un président de la République.

Bien que le sénile côté balcon du Muppets show made in Algeria tienne les rênes du pouvoir, et encore, il manque la légitimité fondamentale accordée par un véritable mandat populaire, faisant de lui plus un occupant du palais présidentiel qu’un véritable leader démocratiquement élu.

La faible participation électorale lors de son élection (moins de 7% selon les chiffres officiels) atteste d’une intronisation plutôt que d’une élection, soulignant ainsi son rôle de président de fait, mais pas de président de la République au sens où l’entendent les démocraties.

L’Algérie, dotée de ressources naturelles abondantes, d’un potentiel humain non négligeable et d’une diaspora compétente et dévouée, a tout pour réussir. La reconstruction du pays nécessite, cependant, une véritable volonté politique et un engagement envers la transparence.

Le portrait de l’Algérie que peint Mazouz est celui d’un géant, non seulement endormi, mais entravé. Et dans ce cadre tragique, semblable à une pièce de théâtre antique, le peuple algérien tient le rôle de Prométhée moderne, attendant encore l’arrivée de celui qui viendra enfin libérer ses chaînes.

Mohamed Jaouad El Kanabi




La RS Berkane bat le Zamalek en finale aller de la Coupe de la Confédération CAF

Les Marocains de la RS Berkane aborderont la finale retour de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies avec un avantage d’un but, après avoir battu le Zamalek 2-1 à l’aller, samedi soir au stade municipal de Berkane.

Les buts inscrits en première mi-temps sont les œuvres du capitaine Issoufou Dayo et Adil Tahif. Deux réalisations qui permettent aux Marocains de se rendre au Caire avec une courte avance dans ce match retour qui promet d’être très divertissant en Égypte.

Les Orange Boys ont pris le contrôle du match dès le début de la rencontre.

Le capitaine du RS Berkane, Issoufou Dayo, s’est chargé de donner l’avantage aux locaux en transformant un penalty bien tiré.

Soutenus par le public marocain, Berkane poursuit sa progression face à une équipe de Zamalek qui avait du mal à contenir leurs attaques incessantes.

Les hôtes ont doublé leur avance à la 32e minute, après qu’un centre en retrait de Mohamed El Morabit a trouvé Adil Tahif, qui a placé une tête dans la lucarne droite, prolongeant ainsi l’avance des hôtes avant la pause.

Les Égyptiens revenaient de la pause avec une équipe plus structurée et n’hésitaient pas à revenir dans le match avec l’intention de réduire l’écart.

Sur une erreur de concentration quelques secondes après la reprise, Ahmed Sayed, avec sa cinquième passe décisive de la compétition, trouvait Seifeddine Jaziri, dont la tête puissante trouvait la lucarne gauche pour réduire l’écart.

Ce but précoce a donné de la vie à l’attaque de Zamalek, qui s’est sentie stimulée par ce but qui l’a mise en confiance.

Malgré cette confiance retrouvée, les Egyptiens n’ont pas réussi à percer la défense obstinée de la RS Berkane, dirigée par l’expérimenté Dayo.

Les deux équipes ont continué à se poser des questions, mais une défense résolue les a empêchées de se créer des occasions de but. Le match s’est terminé sur le score de 2-1 en faveur du RS Berkane.

Le match retour est prévu le samedi 25 mai au Caire, le coup d’envoi étant fixé

à 17h00 GMT.




Appel à la modération

Lorsque l’agora, le lieu de dialogue est déserté, l’arène, l’instance de la violence, risque de se remplir. Ceci, en vertus d’une règle d’une simplicité radical, la nature a horreur du vide. Ainsi, pour éviter les excès de l’absence totale de dialogue, un quidam s’empare de la parole, parfois, sans apprécier la force du courant et la profondeur de la rivière dans laquelle il plonge.

Ainsi, consciemment, je suggère ici que l’on s’attaque à dénouer un entremêlement de fils extrêmement fins, délicats et complexes.  Je n’ignore donc pas que le poids de la tâche dépasse largement mes capacités, mais j’ose…

Je diserte donc ici sur le malheureux malentendu, entre la justice congolaise et l’Église catholique locale. J’estime que du point de vue de notre politique interne, il s’agit d’une question urgente de plus haute portée.

Ce qui se passe présentement sous nos yeux devrait interpeller la sagesse de toutes les grandes consciences du pays et appeler à la modération de tous. Hélas, si les réseaux sociaux s’enflamment dans leur imbécillité habituelle ; du côté de la réflexion on ne voit personne bouger et la parole devient rare ! Le silence des intelligences est aussi assourdissant que le bruit du tonnerre du pluvieux mois d’avril à Kinshasa.

 

Nos sages sont-ils tétanisés par le potentiel de danger politique que recèle ce conflit ou seulement indifférents ? Ont-ils peurs de se mêler des affaires des hautes personnalités ? Sont-ils tombés dans le syndrome du vidéaste inconscient, qui se précipite vers son téléphone pour filmer la scène de bagarre de rue au lieu d’aller séparer les protagonistes ?  Adoptent-ils ce que déplore l’adage luba à travers «  bitshikila tuboya » qui veut dire « laisser renverser, nous ramasserons après” ? Sont-ils tous partisans de la sagesse mongo qui veut que “les délicats jeux des cimes des arbres géants soient laissés aux singes suffisamment entraînés à l’art de l’équilibre instable” ? Sagesse qu’exprime par le losako : Lisano ya likoo,to tsikela nkema.

Dans cette conspiration du silence, seule la CENCO s’est distinguée en affirmant que le dossier était traité de manière responsable avec les autorités. La même CENCO est allée plus loin en se démarquant de tout encouragement à l’endroit de ceux qui rejoignent le M23 ou l’AFC.

J’estime, dans ma naïveté, que tout patriote congolais devrait se poser, dans les circonstances brûlantes actuelles, les questions suivantes :

quelles pourrait être la conséquence de l’embrouille qui oppose actuellement la justice du pays à la personnalité la plus marquante de l’église catholique locale sur la stabilité de nos institutions et notre environnement international

que pensent les dictateurs Kagame et Museveni dans leur diabolique recherche des moyens d’affaiblir la cohésion nationale en RDC ?

Comment ceux qui nous jugent incapables de gérer le grand Congo et préparent sa balkanisation vont-ils analyser la situation et en tirer profit ?

Il n’y a aucun doute, chacun de nos ennemis apportera son seau d’huile afin d’attiser d’avantage le feu que les sages de chez nous n’arrivent pas à éteindre à temps. Dans ces circonstances, je préfère agir comme le colibri du conte amérindien qui, voyant la forêt en feu, se précipita vers la rivière pour, à l’aide de son bec, puiser quelques goûtes d’eau et alla les jeter sur l’immense feu de forêt.

N’attendons pas que la mésentente se règle comme celle de Mobutu-Malula dans les années 1970 ou celle de Kabila- Mosengwo plus tard. A ces époques ni Kagame, ni Museveni n’étaient aussi impliqués dans le complot contre nous ; de plus la pression des puissants lobbyistes hostiles à l’existence de l’immense RDC  n’était pas aussi virulente.

Dans cette embrouille, il n’y a pas de place pour la neutralité. En tant que Congolais, nous avons tous un seul et unique parti pris : la cohésion nationale, la sauvegarde de l’intégrité territoriale et la souveraineté de notre pays.

Ce parti pris nous contraint à éteindre le feu, en toute urgence… maintenant… immédiatement. Et pour ce faire, il n’existe qu’une seule et unique voie ; celle de la modération dans nos propos et agissements.  Est-ce à quoi nous assistons ? Non ! Ayant choisi chacun son camp, l’on estime nécessaire de trouver le coup qui fera le plus de mal à l’autre ; en oubliant que c’est la cohésion de la Nation qui souffre le plus et se meurt à petit feu.

Je lance donc, très humblement aux uns et aux autres, un appel pressent à la modération et, aux sages, j’exhorte de ne pas attendre l’atteinte du point de non-retour ; calmer le jeu et sauver la Nation… maintenant.

 

Merci.

Jean-Pierre Kambila Kankwende




TPM-VITA CLUB 3-0 : Ces Corbeaux aiment beaucoup le classico

En puissance et en aisance, le TPM a encore dominé l’AS V.Club (3-0) ce samedi 11 mai 2024 dans sa marmite de Kamalondo. Qu’elle est belle, cette victoire qui met du baume au cœur des Corbeaux après deux semaines sans répit, et un enchaînement de résultats sans panache.

Oui, remporter le Classico fait énormément plaisir et les joueurs de Lamine NDIAYE ne pouvaient pas bouder ce moment, s’offrant ce match prestigieux avec la manière. Relaxés et sûrs de leurs capacités, les coéquipiers de Joël BEYA ont pris l’avantage à la demi-heure de jeu, sur un penalty obtenu par l’attaquant numéro 9. Pour l’exécution, Aliou Badara FATY, auteur d’un contre-pied parfait, a montré un sang-froid de vieux briscard (1-0).

Son deuxième but de la saison, sur penalty après celui face à Lubumbashi Sports en phase classique. Sérénité!

Le TPM était bien en mission dans ce sommet du championnat. À l’approche de l’heure de jeu, Ernest LUZOLO confirmait cet état d’esprit de gagneurs. Il grattait le ballon aux 30 mètres et décochait une frappe splendide dans les petits filets de Soufiane (2-0). La maîtrise technique éteignit les Moscovites malgré la petite révolte sonnée par Elie MPANZI qui n’arrive pas à tromper l’impeccable Badara FATY…

C’était décidément un jour de réussite des joueurs défensifs. Dans ce dépassement de fonctions habituel, Ibrahima KEITA concluait, durant les arrêts de jeu, une offrande du capitaine courage Glody LIKONZA. A 3-0, l’addition était parfaite.

Ce succès précieux permet aux Corbeaux de triompher pour la deuxième fois de suite dans le Classico cette saison et surtout de consolider leur place incontestée de leader du championnat.

Les buts

31e Le TPM obtient le penalty. Sur une longue balle, Séraphin KALONJI se fait tromper par le rebond, BEYA a l’avantage et se fait faucher dans la surface. Penalty indiscutable! D’un contre-pied parfait le gardien FATY du TPM bat le portier SOUFIANE de Vita

58e 2-0. Récupération haute de LUZOLO qui se bat à l’entrée de la surface pour se créer un espace. Il décoche une lourde frappe et c’est dedans, imparable!

90e 3-0. Ibrahima KEITA à la conclusion d’une offrande de Glody LIKONZA. Les Moscovites sont assommés…




Le Congo des privilèges exorbitants, vu à la lumière de l’humiliation dont le Cardinal a été victime

N’importe qui ne doit être victime de rabaissement ou de la méconnaissance de sa dignité.

Un père ne doit pas être humilié devant ses enfants par un bourreau circonstanciel qui surgit dans sa maison. Une mère ne doit pas être obligée de coucher avec son fils. Un domestique n’est pas l’esclave de son patron pour subir n’importe quel caprice.

Il y a donc lieu de condamner ce que le Cardinal de subi à l’aéroport international de Ndjili.

Seulement, la société congolaise est en passe de devenir la championne de la dégradation de la dignité humaine. Le manque de respect de l’autre est le propre de tout celui qui occupe ou pense occuper une parcelle de pouvoir, de quelle que nature qu’il soit.

Le mépris, la violence, les insultes et les attaques personnalisées, étant le propre du discours politique en RDC et de l’opinion des influenceurs de la société, à travers les églises, les mouvements sociaux et les médias, participent à l’humiliation de l’autre dans un état d’insouciance inimaginable.

Ce qui est paradoxal et crée un malaise est le fait de voir l’indignation de la part de l’église pour une personne qui a fait le choix du chemin de la croix, de la voie de son maître Jésus, qui a sauvé l’humanité par l’acceptation de l’ignominie et de l’humiliation par une mort réservée aux voleurs et bandits de sa société. Ce choix d’une vie détachée de la recherche des honneurs personnels, de la reconnaissance publique d’une certaine dignité loin de la vie des pauvres, devrait contraindre les disciples de Jésus à être au milieu de ceux qui souffrent.

En préférant les salons d’honneurs, les privilèges de ceux qui règnent sur la misérable population pour partager leur mode de vie, celui des riches et dominateurs, les pasteurs s’éloignent du peuple et méconnaissent les conditions de misère des congolais.

En voulant une vie matérielle aisée, semblable à celle des politiciens congolais qu’ils critiquent, les pasteurs sont loin d’être les modèles voulus de notre société dans la gouvernance du monde.

Puisqu’ils ne se battent pas aux côtés du peuple en partageant leurs souffrances, dont les tracasseries dans les aéroports et les transports publics, les chefs spirituels jouent au contre-exemple et diluent leur autorité morale.

Tout en gérant mal le patrimoine de leurs communautés, qui ne se développent pas ou régressent par rapport au niveau de la colonisation, les gouvernements des églises, auxquels participent ou devraient normalement participer les laïcs, se placent sous la lumière de leurs propres critiques adressées aux politiciens.

La faillite de la famille, de l’école et de l’église en RDC ont une conséquence directe et néfaste sur la gestion publique.

La crise morale de la société congolaise, dont l’origine profonde est dans une sorte de dépravation de la spiritualité, a fait que les grands voleurs de la vie publique et délinquants politiques sont des chrétiens ou assimilés. Ce qui devait être le souci majeur et primordial des chefs spirituels chrétiens pour une remise en question de leur leadership ecclésiastique et de la manière d’évangéliser.

 

Comment expliquer voir un peuple à 80 % chrétien vivre sans les valeurs chrétiennes, au point de magnifier la corruption, la course à l’enrichissement personnel, l’injustice, le tribalisme, le pouvoir absolu de quelques individus et les détournements, y compris dans les églises ?!

La société congolaise à construire est celle des privilèges du peuple, dont chaque membre est respecté, considéré et valorisé quel que soit sa condition sociale.

Les privilèges exorbitants des dirigeants, dans la vie publique et dans la société civile, au mépris des droits de la majorité, doivent être bannis et ceux qui en jouissent devraient avoir honte de les revendiquer davantage.

La révolution spirituelle, dans laquelle le leadership ecclésiastique est le plus attendu, sera le moteur du changement qualitatif de notre société.

La Kombolisation est en marche.

Bamuangayi Kalukuimbi Ghislain, Libre penseur




L’honorable Patrick Eshiba, candidat au poste de questeur adjoint

Le ticket des candidats membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale ne fait pas du tout l’unanimité. C’est donc un camouflet pour le présidium de l’union sacrée de la nation qui a cru imposer sa loi là où le consensus aurait résolu beaucoup de choses. Devant cette injustice, les alliés de l’Union sacrée ne pouvaient pas rester bras croisés. C’est ainsi des candidatures ont été déposées pour des postes à problèmes, notamment celui du 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, de Questeur et de Questeur adjoint de la chambre basse du Parlement.

C’est dans ce contexte que l’élu de la circonscription électorale de la Tshangu et président de la Ligue des jeunes du Congrès national congolais (CNC), l’honorable Patrick Eshiba Kasemuana a manifesté sa volonté de briguer le poste de questeur adjoint pour le compte du regroupement politique AACPG de Pius Muabilu, le précurseur de l’Union sacrée.

C’est ce lundi 13 mai que l’honorable Eshiba a officiellement déposé sa candidature à l’Assemblée nationale et au micro de la Rtga, il parle d’une démarche républicaine motivée par le souci de servir. Soulignons que l’honorable Mechack Mandefu, président ai du CNC et quelques élus nationaux étaient présents.