Penser à l’inopportunité des poursuites contre le Cardinal, malgré ses positions fort critiquables

Le dossier des poursuites contre le Cardinal est le plus médiatisé de ce moment, soulevant des vagues de passions diverses.

Tout en pensant que la justice a la possibilité de creuser la voie de l’inopportunité des poursuites, il y a de nombreuses critiques qu’on peut formuler contre les positions du Cardinal et des pourfendeurs du Procureur Général près la Cour de Cassation. Que gagne ou perd la République en le poursuivant ? S’en abstenir affecte l’ordre public à quel degré de nuisance ? Des questions que les pouvoirs publics auront intérêt à se poser dans le souci du bien commun.

Toutefois, pour ma part, en considérant le contexte particulier dans lequel se trouve le pays avec la guerre, la pauvreté du peuple et le règne des antivaleurs, je relève ce qui suit :

1. Le Cardinal Ambongo est un citoyen libre. Il vote aux élections organisées pour le choix des dirigeants politiques et possède une opinion personnelle sur la gestion du pays. Son poids sociologique, assez considérable, donne à ses déclarations publiques, par ailleurs en monologue, une influence de nature, selon les cibles, par exemples, à inquiéter les médiocres gouvernants, à créer l’espoir chez certains, à inciter d’autres à la rébellion, à décourager les efforts fournis pour la paix ou à encourager les agresseurs du pays et leurs complices.

2. Le Cardinal, citoyen libre et électeur ayant des choix politiques propres, n’est pas infaillible au point de penser que ses opinions ont valeur absolue de parole d’Evangile et jouissent d’une immunité judiciaire. En ne relativisant pas ses propos, pour ne pas les soumettre à la contradiction, y compris de l’opinion publique et de la justice, on le confond avec la Vérité, une position inconfortable pour lui dans l’ordre d’un Etat laïc et d’une société de liberté de conscience.

3. ⁠Le fait d’énoncer en public un fait précis faisant de la RDC pourvoyeuse des FDLR et des wazalendo en armes, de justifier l’adhésion des traîtres à un mouvement terroristes qui tunte et créent la désolation dans la population, n’a rien à voir avec la mission prophétique de l’Evêque. La vie publique a ses règles, l’une d’elle étant le devoir de prouver ses allégations pour ne pas les faire tomber dans le panier du faux bruit, de la calomnie, de la médisance ou d’une atteinte gratuite à la dignité d’autrui. Le devoir de s’abstenir, celui de dominer sa soif de foncer et démolir, fait la grandeur de celui qui mesure la plus grande nocivité de ce qu’il pense dire au public ou qu’il ne peut prouver.

4. ⁠En prenant des positions dans les domaines de la politique et de la sécurité nationale, le Cardinal n’associe pas généralement les fidèles catholiques ou même la CENCO pour connaître leurs avis sur ses déclarations et sorties médiatiques, avant ou après. Ce qui serait difficile à réaliser dans la mesure où l’Eglise catholique n’est pas engagée dans ses prises de positions de citoyen libre, qui a ses penchants et convictions personnelles.

5. ⁠La loi pénale est si impersonnelle qu’un évêque, qui se trouve, par ailleurs, à la tête d’une institution privée, régie par la loi sur les Asbl, ne peut s’en soustraire par sa seule qualité de religieux ou de chef spirituel. Ne pas respecter la loi et les autorités judiciaires est loin d’être une qualité pour un chef spirituel qui tendrait à montrer par ça son courage de braver un régime politique et de dominer la peur.

6. Les fidèles de l’Eglise catholique sont dans tous les partis politiques, y compris ceux du pouvoir, pour penser les mobiliser derrière les opinions personnelles du citoyen libre, même s’il s’agit du Cardinal, contre leurs convictions politiques. Contre le régime Mobutu et AFDL des Kabila, l’Eglise catholique a été avec la majorité de la population dans l’unité du combat. La majorité de la population était avec l’opposition pour abattre la dictature et libérer le pays des mains des étrangers. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.

7. Même lorsque le Cardinal, d’abord Archevêque de l’Archidiocèse de Kinshasa, obtiendrait l’adhésion de certains fidèles de Kinshasa, sans doute dans le camp de la maigre opposition au régime en place, il n’est pas certain d’en avoir plus dans les autres Provinces. Pour avoir ouvert, lui-même, la brèche du discours sur le tribalisme en attaquant le régime Félix-Tshisekedi sur ce terrain, le virus de la division fera son travail au milieu du peuple de Dieu. Celui qui traite l’autre de tribaliste peut l’être à un niveau plus élevé au regard d’une critique subjective soutenue par un jugement de valeur.

8. L’Eglise catholique est si mal gérée, ne se développant pas, ayant considérablement régressé sur le plan du développement matériel et de sa gestion patrimoniale, connaissant une forte propension au tribalisme et autres maux sociaux, que les critiques du Cardinal manquent la force morale transcendantale, envisageable pour un prince de la puissante Eglise catholique. La preuve est l’absence d’écho, de récupération et d’exploitation de ses propos médiatiques par le laïcat catholique et une masse critique de la population afin de leur donner les effets qu’il peut en attendre.

9. Le Cardinal, par un activisme débordant contre le pouvoir politique, donne l’impression de vouloir masquer le mal profond qui ronge l’église catholique. Toutes les critiques portées contre le régime Félix Tshisekedi sont curieusement celles que l’on peut formuler sur la gouvernance de cette église. On y entend parler de plus en plus du népotisme, du clientélisme, du tribalisme, de l’empoisonnement, du détournement des fonds, des préoccupations mercantilistes exagérées…

10. Dans la mesure où la mission prophétique du Cardinal est quasi-absente sur la question de l’agression rwandaise contre la RDC et sur la dictature du régime politique rwandais et ses effets pervers au Rwanda et dans la sous-région, ses critiques contre le régime de Kinshasa n’ont plus de logique dans l’ordre de sa mission prophétique de dénoncer le mal partout et de ne pas l’encenser d’un côté, par exemple en vantant ce qui se fait au Rwanda, un pays agresseur au sien. Ce qui enlève la crédibilité à la critique du Cardinal, faisant croire à un problème personnel avec le Président de la République. Ce qui, d’ailleurs, ne donne pas de crédit à la version de l’exercice de la mission prophétique.

11. ⁠Le devoir de moralisation de la vie publique congolaise, dominée par les antivaleurs, dont la calomnie, l’injure, le mépris de l’autre, la médisance, la trahison, le mensonge et la violence sous toutes ces formes, devra concerner un exercice de mission prophétique qui trouble l’ordre public en se retrouvant dans le champ des infractions prévues et punies par la loi. On peut s’attendre des chefs spirituels un discours prudent et réservé sur des faits dont ils n’ont pas de preuve, qui ne les confond pas avec nos troubadours des médias. On ne peut pas s’imaginer les voir se donner les limites dans la recherche de la vérité sur les faits sociaux en se contentant de celle des réseaux sociaux.

12. En ne faisant pas preuve d’assez d’humilité et de respect de l’autorité publique, que la hiérarchie de l’église catholique tend à défier par certains de ses membres, il faut s’attendre à un bras de fer qui va diviser l’Eglise catholique, affaiblir son aura, dans la mesure où les propos du Cardinal ne rencontrent pas un succès indubitable au sein du laïcat de Kinshasa, qu’il aura peine à mobiliser pour une cause contre les pouvoirs publics.

13. ⁠Le dialogue entre la hiérarchie ecclésiastique et ses fidèles, ainsi que l’harmonisation de la vie interne pour faire de l’Eglise toute entière, en ce compris les laïcs, sel et lumière de la terre, permettront de mener un combat noble et digne contre la médiocrité dans la gouvernance du pays et pour une participation appréciable à la réalisation du bien commun. L’église pyramidale est morte pour que les laïcs sachent exercer ensemble avec le clergé leurs missions baptismales de sanctification, de royauté, de prophétie et de gouvernance. C’est en cela que la hiérarchie ecclésiastique trouvera sa force, étant unis avec les fidèles à Jésus Christ pour suivre dans l’unité, chacun dans son rôle, le chemin du Seigneur.

14. L’Eglise a besoin d’être d’abord sauvée de plusieurs pesanteurs qui lui enlèvent l’éclat de sa lumière, devenue trop terne. L’illustration est dans l’état calamiteux du pays et de sa gouvernance par 85% des chrétiens, avec une majorité de cadres formés dans les écoles et universités catholiques. L’Eglise a envoyé des laïcs en mission pour être, par leur foi, des modèles dans l’exercice de leurs devoirs professionnels, la vie familiale et la gestion du pays. Tout le contraire : les familles produisent des kulunas et une jeunesse désorientée et l’Etat est la proie des politiciens prédateurs. Le clergé devra manifester plus de souci pour cet échec des laïcs missionnaires. Même lorsque les pasteurs se plongent dans la danse de la gestion publique, ils ne font pas mieux.

Pour conclure, j’interpelle l’Eglise à sortir de sa torpeur. Arrêtons-nous. Une remise en question s’avère nécessaire pour un nettoyage de soi et autour de soi. Le Congo devra compter sur l’Eglise, dont le rôle de guide spirituel est fondamental, pour engager les congolais sur la voie de la révolution de la conscience individuelle et collective, sans laquelle nous allons demeurer pour très longtemps encore esclaves et marchepieds des autres. Un autre Congo est possible pour une autre Afrique, un peuple congolais libre aussi.

Notre libération dépend de notre révolution spirituelle et mentale, dans laquelle le clergé catholique a le choix entre trahir son Seigneur en recherchant les honneurs, privilèges et richesses de ce monde ou user de son pouvoir pour conditionner les esprits à œuvrer pour la construction, sur la terre déjà, du Royaume de justice, de paix, d’amour et de fraternité.

Le prolongement de soi est nécessaire pour aborder les questions majeures et existentielles de notre société avec amour et respect mutuel. La bouillabaisse offerte par les médias congolais devra cesser avec des personnes phares qui présentent le contre-exemple et imposent un autre modèle de leadership moral.

Notre unité sur fond des diversités culturelles, politiques et sociales devra faire vibrer sa force dans le combat pour la fin de la guerre en RDC, pour le développement intégral et pour la sauvegarde de l’intégrité territoriale de l’Etat congolais dans ses 2.345. 410 Km2. Ce qui appelle un leadership ecclésiastique capable de se mettre à l’écoute des fidèles, attentif au rôle particulier exercé par ces derniers dans le monde, soucieux de rechercher la force dans l’unité des membres de l’église.

Notre lutte d’un État nettoyée de ses agrégats négatifs et destructeurs et bien gouverné nous mène tout droit vers la renaissance de la République Démocratique du Congo comme État et comme nation ; ce qui devra être le souci de tout chrétien authentique, particulièrement de l’Église institutionnelle.

La renaissance du citoyen congolais, par le renouvellement de son intelligence, devra nous conduire à un patriotisme de qualité, qui favorise la réalisation du bien-être collectif.

La Kombolisation est en marche.

Bamuangayi Kalukuimbi Ghislain




La révision ou le changement de la constitution en Rdc : Déclin ou déclic?

La constitution elle-même prévoit des conditions de sa révision, y compris les organes (le président de la République, le gouvernement après délibération en conseil des ministres, à chacune des chambres du parlement à l’initiative de la moitié de ses membres, à une fraction du peuple congolais en l’occurrence 100.000 personnes s’exprimant par une pétition adressée à l’une des deux chambres) qui disposent du droit d’initiative conformément à son article 218.

Certes, le révisionnisme constitutionnel doit tenir compte du constitutionnalisme et le respect de la procédure de la modification des dispositions constitutionnelles.

Les révisions sont effectuées pour rectifier les erreurs et les insuffisances de texte constitutionnel afin d’accroître l’efficacité de la constitution, surtout de consolider la démocratie, la bonne gouvernance, le respect des Droits humains, la cohésion nationale et la protection des libertés fondamentales.

Tous les Etats révisent la constitution pour améliorer son efficacité. A titre exemplatif, la France a fait l’objet au moins vingt-quatre révisions de sa constitution de 1958 qui a donné naissance à la 5ème République.

En sus, la plus vieille constitution des États Unis de 1787 a connu vingt – sept révisions. La constitution est une loi or de par sa nature la loi est un acte perpétuellement modifiable. La question qui se pose est celle de savoir : y-a-t-il nécessité ou l’opportunité de la révision ou du changement de la constitution ?

C’est la population congolaise qui doit manifester la nécessité ou l’opportunité de la révision ou de changement de la constitution, car c’est elle qui avait adopté par voie référendaire, et, étant propriétaire.

La constitution ça se révise pour améliorer son efficacité, la paix sociale et surtout, de répondre aux aspirations de la population. La révision du texte constitutionnel ne viole pas la constitution lorsqu’on respecte la procédure de sa révision prévue aux articles 218, 219, 220.

Il est clair comme l’eau de roche que certaines dispositions sont verrouillées. Ce sont des clauses d’intouchabilité, d’immutabilité et d’intangibilité. Sur ce, l’épineux problème qui se pose est celle de savoir: la disposition constitutionnelle de l’article 220 (qui prévoit le verrouillage de nombre et la durée des mandats de l’art 70) est -elle révisable?

Cette disposition constitutionnelle de l’article 220 est comme tout autre article doit faire l’objet de la révision, car le constituant originaire (législateur) est muet sur son verrouillage, peut être révisée, en suivant la procédure de la révision.

Concernant l’adoption d’une nouvelle constitution ou le changement de la constitution, le constituant originaire (législateur) a prévu seulement les conditions de la révision non de l’adoption d’une nouvelle constitution(changement).Comme la population est propriétaire de la constitution, seule a le pouvoir de manifester l’opportunité et de changer par voie référendaire.

L’histoire constitutionnelle congolaise renseigne que la RD Congo a expérimenté plus d’une vingtaine de textes constitutionnels depuis l’indépendance. L’inflation des textes constitutionnels n’a rien servi au peuple congolais. Au contraire, la paupérisation, la corruption, les détournements des derniers publics ont atteint les proportions inouïes.

Qui est à la base de la misère du peuple congolais ? C’est l’homme politique ou les textes constitutionnels. Que pensons-nous sur la position des congolais de la diaspora sur la révision ou le changement de la constitution ?

Bettens Ntumba, Chercheur en droit constitutionnel.




Guy Loando, sénateur élu de la Tshuapa, se fait identifier

Guy Loando Mboyo, élu sénateur de la province de la Tshuapa, a récemment été identifié par les services administratifs du Sénat. Cette démarche s’inscrit dans le processus régulier d’identification des sénateurs élus, qui étaient tous conviés à cette procédure le dimanche 12 mai. Le ministre Guy Loando Mboyo, connu pour son engagement et son dévouement envers les intérêts de sa province, a ainsi franchi cette étape administrative importante dans l’exercice de ses fonctions au sein du Sénat.

Rappelons qu’à l’issue des élections sénatoriales, le parti Agissons pour la République (AREP) a obtenu 8 sièges, dont 4 dans la province de la Tshuapa. Parmi les autres résultats notables, Armand Yambe Itoko a été élu gouverneur de la province de la Tshuapa. Les sénateurs élus aux côtés de Guy Loando Mboyo dans la province de la Tshuapa sont Moise Ekumbu, Corneille Isenge et Pancrace Boongo. Les autres provinces ont également élu leurs représentants : Madeleine Ekomba pour la province de la Tshopo, Gracia Yamba pour la province du Haut-Lomami, Aminata Namasia pour le Bas-Uélé et Nadine Boboye pour le Sud Ubangi.




Si c’est moi qui deviens président de la Rdc, 

1. Je suspends l’Assemblée Nationale et le Senat car j’estime que la RDC N’A PAS BESOIN D’UNE ASSEMBLÉE NATIONALE ET D’UN SENAT BUDGETIVORES !

Est-ce que notre Parlement (Assemblée Nationale + Sénat) assure-t-il vraiment le contrôle de l’exécutif ?

Non! C’est un parlement tampon entretenu par les billets verts lui déversés par l’Exécutif en contrepartie de l’achat de son silence sur tous les dossiers et décisions sensibles susceptibles de faire agiter et déranger le pouvoir et menacer sa survie.

A sa place, j’établis, moyennant la révision de la Constitution bien entendu, un gouvernement éléphantesque, soit-il, mais à la taille du Grand Congo Démocratique, et au sein duquel chacun des 145 territoires plus les villes seront représentés.

Les élections présidentielles dont les campagnes sont menées grâce aux fonds du trésor public au profit du parti au pouvoir seront supprimées.

Ne seront organisées en RDC que les élections des députés nationaux suivies des élections locales, y compris des chefs de territoires et chefs des secteurs.

Les députés des villes seront élus non pas par commune mais au niveau de chaque point cardinal. Ainsi Kinshasa, par exemple, aura quatre représentants au gouvernement issus de Kin ouest, Kin Est, Kin Centre, Kin nord. Tous ces députés issus des 145 territoires et des villes, élus à l’issue des élections locales au niveau de la base suffiront pour faire tout le travail. Leurs adjoints arrivés à la deuxième pourront chapeauter les cours et tribunaux, entreprises publiques, les services secrets, l’armée, la police, etc. Tout dépendra de la compétence de chacune et de chacun des élus.

Les 145 députés élus au niveau des territoires plus les villes et leurs adjoints établiront un projet de société ou projet national commun sur tous les plans, qui s’étendra sur toute l’étendue du territoire national, et qui ne sera contesté par personne parce que consensuellement établi, écartant toute forme d’opposition à un tel plan qui incarne l’intérêt national suprême.

Ce n’est qu’après cela que les 145 députés nationaux représentants les 145 territoires plus les villes et leurs adjoints éliront chaque responsable à chaque poste (DG, ADF, etc.) et puis le Président de la République, issu soit du Congo Central, de Kinshasa, du Grand Équateur, de la Grande Orientale, du Grand Bandundu, du Grand Kasaï, du Grand Kivu et du Grand Katanga, à tour de rôle, bien entendu et ne pouvant exercer le pouvoir que pendant un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois (si on a bien fait pendant le premier quinquennat). 10 candidats entreront en compétition après les primaires jusqu’à ce que le meilleur soit élu.

Dans ce contexte, il sera très difficile pour le président de la République de centraliser tous les pouvoir. Le Président a surtout le rôle important de coordination et de surveillance.

Le dérapage ne sera pas permis car tous formeront une toile d’araignée et les incompétents et les corrompus seront vite remarqués, démasqués et débarqués.

Si quelqu’un est élu député à partir de son territoire ou au niveau d’un point cardinal de sa ville et il devient ministre, il servira le pays tout entier et non son ethnie sur base d’un plan de reconstruction nationale consensuellement établi. Il est comme un anneau dans la chaîne. Tous forment une toile d’araignée.

En plus le président sera élu par tous les représentants de chaque territoire plus les villes et leurs adjoints et là on écartera la corruption et le tribalisme.

Ça sera vraiment salutaire pour la RDC notre pays étant donné qu’un tel gouvernement jouera le rôle de parlement et de gouvernement à la fois et je ses membres toucheront le même salaire qui reflète le niveau de vie du peuple pour leur service à la fois comme député et ministre ou PDG.

Le contrôle de l’exécutif sera assuré volontairement par les comités de pouvoir populaire, de la base au sommet, du niveau local jusqu’au niveau national. Quand on établit un plan national consensuellement accepté par tous les représentants de chaque territoire plus les villes, qui aura encore besoin d’un million de partis politiques en RDC ? Les querelles politiciennes n’auront plus leur raison d’être.

Prof Lokongo




Bureau définitif : Christophe Mboso dépose son dossier de candidature au poste de 2è vice-président

Avec son cartel constitué de 32 députés nationaux, Christophe Mboso N’kodia Pwanga, président du bureau provisoire, vient de déposer son dossier de candidature au poste de 2è vice-président du bureau définitif.

Dans cette opération, il était accompagné de quelques députés nationaux, à renfort de chansons, sifflets et cris de joie.

Le speaker de la chambre basse du Parlement a été surpris par cette ferveur.

Le patriarche Christophe Mboso N’kodia pwanga, président du bureau provisoire, a dit avoir déposé sa candidature au poste de 2ème vice- président de l’Assemblée nationale au nom de la majorité parlementaire (Union sacrée de la Nation).

Face à la presse, il a fait savoir que derrière lui, il y a non seulement un cartel de députés nationaux mais aussi une grande population de Kinshasa.




Ted Chaiban alerte sur la situation humanitaire qui a atteint un point critique

Le responsable de l’UNICEF souligne les préoccupations croissantes concernant la protection des droits de l’enfant et des civils dans un contexte d’aggravation de la crise humanitaire et appelle à une action urgente pour renforcer les solutions diplomatiques et à long terme dans l’est de la République démocratique du Congo.
Le Directeur général adjoint de l’UNICEF pour l’action humanitaire et les opérations d’approvisionnement, Ted Chaiban, a conclu une visite de cinq jours dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) où il a rencontré les autorités et a été le témoin direct de l’impact dévastateur de l’escalade du conflit sur les populations vulnérables, en particulier les femmes et les enfants.
“L’ampleur du conflit dans l’est du pays a atteint de nouveaux sommets, déplaçant des millions de personnes et créant la pire crise humanitaire dans le pays depuis 2003”, a déclaré Monsieur Chaiban. “Les enfants sont tués, mutilés, enlevés et recrutés par les groupes armés, les violations graves vérifiées étant les plus nombreuses jamais enregistrées ; leurs droits à l’éducation et à une enfance sûre ont été anéantis.
Le Directeur général adjoint de l’UNICEF, a visité les sites de personnes déplacées de Bulengo et de Lushagala, à la périphérie de Goma, où vivent plus de 36 500 familles. “L’intensification des combats au cours des derniers mois a aggravé la situation déjà précaire des enfants et des familles dans les camps”, a souligné Monsieur Chaiban.
Il a également rencontré des familles déplacées à Minova, où l’accès est de plus en plus restreint et où l’afflux récent de plus de 250 000 personnes fuyant les conflits a ajouté une pression immense sur des communautés d’accueil déjà vulnérables.
“La seule façon de réduire ces souffrances est de redoubler les efforts des acteurs régionaux et de la communauté internationale pour négocier une solution politique au conflit, y compris le processus de Luanda, le dialogue de Nairobi et d’autres efforts diplomatiques”.
“La détérioration de la situation sécuritaire dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu et de l’Ituri a un impact significatif sur l’acheminement de l’aide humanitaire”, a souligné Ted Chaiban.
“Nous condamnons fermement les bombardements de la semaine dernière sur trois sites pour personnes déplacées dans les quartiers de Lac-vert, Lushagala et Mugunga près de Goma, qui ont entraîné la perte tragique de 35 vies et fait plus de 20 blessés, principalement des femmes et des enfants. L’UNICEF demande instamment à toutes les parties de maintenir les installations, les armes et les opérations militaires à l’écart des zones civiles.
L’UNICEF réaffirme la nécessité d’accorder une place centrale à la protection dans cette crise. “L’UNICEF reste déterminé à faire en sorte que le droit de chaque enfant à la santé, à l’éducation et à la protection soit respecté”, a réitéré le Directeur général adjoint de l’UNICEF.
Avec la baisse des fonds humanitaires, les interventions humanitaires menées par l’UNICEF se concentrent sur les plus vulnérables. “Répondre à l’ensemble des besoins et apporter des solutions durables ne peut se faire que si le gouvernement prend la responsabilité principale de fournir des services de base dans ces contextes difficiles, avec notre soutien collectif”.
“Le soutien aux systèmes gouvernementaux pour que les communautés soient plus résilientes est le seul moyen de réduire les besoins humanitaires”, a déclaré Ted Chaiban, soulignant l’importance d’un financement flexible comme l’un des principaux catalyseurs. L’UNICEF travaille en étroite collaboration avec le PAM, la FAO et d’autres agences pour améliorer la résilience et la cohésion sociale, en liant les interventions humanitaires au développement et à la paix.
Ted Chaiban a visité des réseaux d’eau dans le territoire de Rutshuru, montrant que les solutions durables sont la façon dont nous pouvons et devons travailler, même dans les zones de conflit et les camps de personnes déplacées, comme l’extension du réseau d’eau de Goma à Kanyaruchinya.
Le monde a besoin d’un Congo pacifique et productif qui, avec sa forêt tropicale et ses minéraux verts, est essentiel à la lutte contre le changement climatique mondial. Avec le soutien de la communauté internationale, le Congo peut devenir le pays de la solution.
“La République Démocratique du Congo est trop importante pour échouer. Nous avons besoin de paix et de sécurité pour que les personnes déplacées puissent rentrer chez elles, cultiver leurs champs et ramener leurs enfants à l’école”, a conclu Monsieur Chaiban.




L’Ascension n’est pas fêtée le même jour dans tous les pays 

La fête de l’Ascension célèbre la montée de Jésus au ciel. Elle est fêtée quarante jours après Pâques, et précède la Pentecôte. Mort et ressuscité, Jésus quitte ses disciples tout en continuant d’être présent auprès d’eux, mais différemment. Il promet de leur envoyer une force, celle de l’Esprit Saint. « Le retour de Jésus auprès du Père nous apparaît non pas comme un départ de nous-mêmes, mais plutôt comme une précédence vers notre but, qui est le Ciel » a dit le pape François lors du Regina Caeli de ce dimanche 12 mai, en précisant que « personne ne doit se perdre ou se laisser distancer, parce que nous sommes un seul corps ».

En Italie, les catholiques ont célébré l’Ascension ce dimanche 12 mai, trois jours après de nombreux pays comme la France ou l’Allemagne. Cette décision a été prise par les évêques italiens en 1977 et validée par le pape Paul VI. Il en est de même pour d’autres pays comme l’Espagne, la Pologne, le Portugal, le Royaume-Uni, ou certains diocèses des États-Unis. L’explication de cette différence tient au calendrier des jours fériés propre à chaque pays. Dans tous ces pays où l’Ascension n’est pas un jour férié, la conférence des évêques de chaque pays a la possibilité de demander au Vatican de déplacer la fête au dimanche suivant. En France, suite au Concordat signé par Pie VII et Napoléon Bonaparte, l’Ascension est devenue un jour férié et n’a pas été retiré pour l’heure.




Le cardinal Ambongo visé par une enquête judiciaire au Congo  

Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa et président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), est visé depuis le 27 avril par une enquête judiciaire dans son pays, pour des « propos séditieux » vis-à-vis du pouvoir en place. Il est accusé, selon le procureur général de Matete à Kinshasa, « de violence des consciences, de faux bruits et d’incitation de la population à la révolte contre les Institutions établies et attentats contre les vies humaines, lors de ses sermons ».

À la publication de cette lettre sur les réseaux sociaux, les réactions multiples ne se sont pas fait attendre. Dans un communiqué publié mardi 30 avril, les membres de la Conférence épiscopale du Congo affirment avoir « reçu de nombreuses réactions des fidèles catholiques et d’autres hommes et femmes épris de justice, et même de certaines organisations de la société civile, en vue de clarifier la position de l’Église catholique, suite à la lettre partagée sur les médias sociaux ».

Ce 4 mai 2024, la Conférence épiscopale du Congo, mais également celle du Togo et de la République centrafricaine, ainsi que le clergé de Kinshasa ont manifesté publiquement leur soutien et leur confiance envers le prélat, tout en invitant à l’apaisement : « Nous estimons que seule la sagesse peut aider à calmer les émotions, à résoudre cette affaire dans un esprit de dialogue et d’entente mutuelle pour le bien de tous les congolais. »

Le cardinal Ambongo, qui fait partie du Conseil des cardinaux (C9), peut ainsi compter sur la proximité et la prière de ses frères évêques du continent africain. Ceux-ci l’encouragent à la persévérance dans son engagement pour la vérité, la justice, la réconciliation et la paix.