Me Clément Kitengye Kisaka est formel : « L’Union sacrée n’a plus d’excuses, elle doit corriger les erreurs d’hier »

Dans un échange à bâton rompu avec nos fins limiers, Me Clément Kitengye-Kisaka, Président du parti politique “Congrès National pour la République” (CNR), membre du “Regroupement politique “A.A.C.P.G” de la plateforme politique « Union sacrée de la Nation » dont l’Autorité morale de Référence est le ministre d’Etat, ministre de l’urbanisme et Habitat Pius Muabilu Mbayu Mukala, a tiré la sonnette d’alarme pour conscientiser les élus afin qu’ils jouent leur rôle de voter d’une part, des lois favorables à la population et, d’autre part, effectivement le rôle de contrôle de l’exécutif. Il a également appelé le nouveau gouvernement à prendre conscience de ses responsabilités afin de travailler pour l’émergence de la République démocratique du Congo.

A l’en croire, « il suffit d’une volonté politique pour y parvenir car, ce pays regorge de toutes les potentialités, tant humaines que naturelles ; pour décoller. Aujourd’hui, l’excuse n’est plus de mise car, tout le décor est planté avec l’actuelle majorité parlementaire de l’Union sacrée de la Nation, issue des dernières élections », souligne d’entrée Me Clément Kitengye-Kisaka.

Depuis son accession à la Magistrature suprême de la République démocratique du Congo le 20 janvier 2019, Félix Antoine Tshisekedi n’avait jamais eu autant d’éléments de gestion pour appliquer le programme pour lequel il avait été élu, la politique se résumant par le leitmotiv : « Le peuple d’abord ».

Si son prédécesseur, Joseph Kabila Kabange, s’est plaint de ne pas avoir ne fut-ce que 15 personnes’ pour faire émerger le Congo et surtout qu’il a déploré de ‘n’avoir pas pu changer le congolais’, quant à Etienne Tshisekedi Wa Mulumba l’opposant historique et l’un des initiateurs du parti actuellement au pouvoir, l’UDPS, c’est ‘le système’ qu’il fallait indexer et éradiquer. Un système qui n’a cessé de changer de profil depuis l’accession du Congo belge à sa souveraineté internationale le jeudi 30 juin 1960. Ce jour-là, les Congolais, accédant à l’indépendance, avaient espéré « dresser le front longtemps courbé» sans que tous comprennent que c’est « par le labeur que nous bâtirons un pays plus beau qu’avant ». Le changement pour passer du système des intérêts de « l’étranger d’abord » pour le bien être du « peuple d’abord ». Mais comment y parvenir ?

Un chemin fait des nœuds de vipères

 

Pour justifier pourquoi il estime que l’USN a l’obligation des résultats, Me Clément Kitengye-Kisaka retrace le chemin fait des nœuds de vipères qu’a dû suivre le Président élu en 2018, Félix Tshisekedi, issu de l’opposition depuis environ 37 ans et qui était contraint de tenter d’appliquer son programme avec une majorité parlementaire hostile.

« Tout est partie, de la cérémonie de prestation de serment des hauts magistrats le mercredi 21 octobre 2020 au Palais du peuple. Cérémonie boycottée par le FCC, Majorité de l’époque », affirme Me Kitengye. Et d’ajouter, « Félix Tshisekedi a profité de l’occasion pour faire basculer ladite Majorité car le FCC lui mettait les bâtons dans les roues par ses représentants au gouvernement. Ce qui fit que le 1er ministre Ilunga Ilukamba ne pouvait bien marcher », rappelle le Président de CNR.

Ce dernier de préciser que même les gouvernements Sama I et II qui avaient exercé avait difficile à avoir des résultats. Tous ces nœuds de vipères, plutôt que de décourager le fils du ‘Sphinx de Limete’ sont plutôt devenus motivations qui ont conduit à la création de l’Union sacré de la Nation qui a actuellement une écrasante majorité qui devrait permettre au Gouvernement Judith Suminwa Tuluka de matérialiser le programme « Le Peuple d’abord ». Il n’y aura, donc, plus d’excuse.

A la genèse de l’Union sacrée, était Muabilu

Actuellement, des voix s’élèvent quant à la puissance politique du Regroupement politique « Union sacrée de la Nation » lequel est appelé à matérialiser la ‘vision’ du Chef de l’Etat et une certaine opinion semble oublier que la récente configuration de la majorité parlementaire tire sa genèse de la prise de risque politique du mercredi 21 octobre 2020, lors de la cérémonie de prestation de serment des Hauts magistrats au Palais du Peuple » que la “coalition Kabila” créée en juin 2018, dans la perspective des élections générales prévues la même année, avait pris pour prétexte le refus « de cautionner toute violation intentionnelle et manifeste de la Constitution du 18 février 2006 en vigueur au pays ». La fameuse coalition déclara formellement ne pas être concernée par la cérémonie prévue au Palais du Peuple, la qualifiant, à tort, d’irrégulière.

Prévue pour le mercredi 21 octobre 2020 au Palais du peuple, la cérémonie de prestation de serment des hauts magistrats avait suscité plusieurs réactions au pays du fait que le Front commun pour le Congo (FCC) avait lancé un appel au boycott à très large spectre de cette cérémonie. Dans un communiqué publié le mardi 20 octobre 2020, la conférence des présidents du FCC renseignait que tous les cadres de cette plateforme évoluant au sein des institutions, ne participent pas à cette solennité que devait présider le chef de l’Etat Congolais Félix-Antoine Tshisekedi.

Brandissant le caractère sacré du Palais du peuple, siège du Parlement, le FCC dénonçait tout acte frisant « la violation expresse de ce temple de la démocratie et appelle la population à la résistance. En ce qui concerne le Président de la République, le FCC invite ce dernier au respect sans faille, de son serment constitutionnel, fait sur fond d’observation et de défense de la loi suprême et des autres textes légaux de la RD Congo ».

Malgré la toute-puissance du FCC à l’époque mais, comme l’avait dit le Premier ministre britannique William Churchill : « un homme politique devient homme d’Etat, lorsqu’il arrête de penser ‘prochaines élections’ pour penser ‘prochaines générations’ », Pius Muabilu Mbayu Mukala s’est résolu de passer outre le mot d’ordre du FCC et de la “coalition Kabila”. Il lui a fallu beaucoup de clairvoyance pour être pionnier parmi ceux qui affirment, aujourd’hui, soutenir la vision du Chef de l’Etat, pas très claire à l’époque pour certains. C’était l’acte de conception de l’Union sacrée de la nation pour ‘déboulonner’ le système politique cupide de prédation.

Ainsi, donc, à la genèse de l’Union sacrée, Pius Muabilu Mbayu Mukala était avec Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ! « Aujourd’hui, l’excuse n’est plus de mise car tout le décor est, déjà, planté. L’Union sacré n’a plus d’excuses, elle doit corriger les erreurs d’hier », martèle Me Clément Kitengye Kisaka.

Willy Makumi Motosia

 

 

 

 




Ligue des Champions / Finale aller : Match nul entre l’Espérance de Tunis et Al Ahly

Le sacre continental aura lieu la semaine prochaine. Après un match à haute intensité, l’Espérance de Tunis et Al Ahly n’ont pu se départager 0-0, ce samedi à Radès, lors de la première manche de la finale de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies.

Il y a eu des occasions, mais pas de concrétisation, samedi lors de la réception d’Al Ahly chez son adversaire, l’Espérance de Tunis. Les deux formations ont manqué le coche et vont devoir être clinique face au but, samedi prochain au Caire.

Devant leur public, les Tunisiens prennent les choses en main dès les premières minutes de la rencontre.

Les Sang et Or ont fait frissonner tout le stade dès la 5e minute de jeu, avec une tête de Rodrigo Rodrigues qui frôle le poteau. Il n’y aura pas plus d’occasions franches, si ce n’est une domination tunisienne jusqu’à la mi-temps.

Au retour des vestiaires, la physionomie du match est la même. Les deux équipes enchainent les assauts offensifs sans réussite. Il faut attendre la 88e minute de jeu seulement pour voir la première frappe cadrée du match… L’œuvre des Egyptiens, qui ont été assez attentistes tout au long de cette renc

ontre.




Maroc : Un modèle de lutte contre le terrorisme

Le Royaume du Maroc se positionne en première ligne des efforts mondiaux de lutte contre le terrorisme et de combat contre toutes les formes d’extrémisme. Grâce à une approche efficace, établie sur la compétence de ses services de sécurité et des mesures décisives, le Maroc a réussi à se hisser parmi les principaux piliers mondiaux de cette lutte.

Une stratégie efficace et reconnue

Mohamed Bouden, académicien et politologue, président du Centre Atlas d’Analyse des Indicateurs Politiques et Institutionnels (CAAIPI), souligne que le modèle marocain de lutte contre le terrorisme a prouvé son efficacité. En s’appuyant sur des services de sécurité performants et un engagement constant, le Maroc a pris des mesures rigoureuses pour contrer les menaces émergentes.

« Cette stratégie a valu au Royaume une reconnaissance internationale, comme en témoignent l’accueil du bureau onusien de lutte contre le terrorisme et de formation en Afrique, la présidence du Forum mondial de lutte contre le terrorisme et l’organisation de réunions internationales de haut niveau sur ce thème. De plus, le Maroc accueillera la 93e session de l’Assemblée générale d’Interpol en 2025 et a reçu des distinctions pour ses responsables de la sécurité. Ces faits confirment la place prééminente du Maroc sous la conduite du Roi Mohammed VI« , déclare cet expert en affaires internationales contemporaines.

Une réponse sécuritaire et proactive

Les services de sécurité marocains emploient des méthodes et approches efficaces pour une réponse précise aux menaces terroristes. Ils traquent les plans terroristes, analysent la structure des groupes djihadistes, identifient les sources de financement et les idéologies, et examinent les liens et allégeances des suspects.

Le démantèlement continu des cellules terroristes démontre les défis persistants et les nouvelles formes de terrorisme. Le Maroc, en raison de sa situation géographique proche des zones d’activité des groupes djihadistes, reste une cible potentielle, mais sa résilience sécuritaire en fait un rempart face à ces menaces.

Les efforts des services de sécurité marocains sont largement salués à travers le monde pour leur succès dans la prévention des complots terroristes visant des sites vitaux et la population marocaine ainsi que ses partenaires. Cette reconnaissance se traduit par une volonté des organisations terroristes de tester la robustesse du modèle sécuritaire marocain, mais toutes leurs tentatives ont échoué face à la stratégie intégrée du Royaume.

Une vigilance constante et une approche globale

Les institutions sécuritaires marocaines poursuivent leur travail avec vigilance et anticipation, grâce à une compréhension approfondie des risques. Bien que les menaces persistent, leur neutralisation est assurée par la compétence et la préparation des institutions, dans le cadre d’une approche globale de lutte contre le terrorisme. Cette approche inclut des mesures sociales, religieuses et intellectuelles, visant à réduire l’exposition du public aux récits extrémistes diffusés sur les réseaux numériques.

En plus de ses efforts nationaux, le Maroc soutient activement les initiatives régionales et internationales pour renforcer la coopération en matière de lutte contre le terrorisme. Le Royaume joue un rôle central en Afrique, partageant son expertise avec des régions complexes comme la Corne de l’Afrique, les Grands Lacs, le Sahel et le Golfe de Guinée. En 2023, environ 7500 civils ont été victimes d’actes terroristes en Afrique, soulignant l’importance du soutien marocain.

Le Maroc véhicule trois messages clés

— Le terrorisme comme menace globale : le terrorisme constitue une menace pour la paix et la sécurité, exacerbée par les liens entre terrorisme, séparatisme et autres risques émergents.

— Nécessité d’une coopération internationale renforcée : la lutte contre le terrorisme exige une réponse rapide et coordonnée à travers une coopération internationale, bilatérale et dans le cadre de mécanismes globaux.

— Éviter l’amalgame entre terrorisme et religion : il est crucial de ne pas associer le terrorisme à une quelconque religion ou groupe ethnique.

Coopération régionale et internationale

La stratégie marocaine de lutte contre le terrorisme, tout en assurant la sécurité des citoyens, incite les partenaires internationaux à intensifier leur coopération et leurs échanges. “Le Maroc, sous la direction éclairée du Roi Mohammed VI, continue de se démarquer comme un modèle de résilience et d’efficacité dans la lutte contre le terrorisme, un modèle qui inspire et mobilise la communauté internationale“, conclut Mohamed Bouden.

Mohamed Jaouad El Kanabi




Nairobi: l’engagement du Maroc sous la conduite de SM le Roi en faveur d’une Afrique intégrée, mis en avant devant l’édition 2024 du Colloque sur la gouvernance

L’ambassadeur du Maroc au Kenya, Abderrazzak Laassel, a mis en avant, vendredi à Nairobi, l’engagement inébranlable du Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, en faveur de l’intégration économique et la prospérité de l’Afrique.

“Sous la conduite éclairée de SM le Roi, le Royaume du Maroc a été à l’avant-garde du plaidoyer en faveur d’une Afrique prospère et intégrée,” a affirmé M. Laassel lors de l’édition 2024 du Colloque sur la gouvernance, axé cette année sur le rôle de l’intégration économique africaine dans la réalisation de la prospérité.

L’engagement du Maroc envers le continent est inébranlable, comme en témoignent les nombreuses initiatives stratégiques et partenariats noués au fil des années, a indiqué le diplomate marocain, citant notamment les différentes visites royales dans plusieurs pays africains, ayant abouti à la signature de plus d’un millier d’accords couvrant divers secteurs.

Réitérant le soutien du Maroc à la mise en oeuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), eu égard à son rôle dans le développement du commerce intra-africain, M. Laassel a noté que le Royaume a entrepris plusieurs initiatives phares permettant la dynamisation des échanges intra-africains.

Il a, à cet égard, expliqué que l’Initiative atlantique lancée par le Souverain, est de nature à améliorer la connectivité et l’intégration économique entre 23 pays d’Afrique atlantique, tout en créant de nouvelles opportunités économiques et en promouvant la stabilité régionale.

Dans le cadre de cette initiative, le Maroc s’est engagé à mettre à la disposition des pays du Sahel ses infrastructures routières, portuaires et ferroviaires, a-t-il rappelé.

Dans la même lignée, le diplomate marocain a indiqué que le gazoduc Maroc-Nigéria est un projet stratégique qui bénéficiera à plus de 440 millions de personnes à travers l’Afrique de l’ouest, renforçant la sécurité énergétique et stimulant le développement économique, soulignant que les perspectives des relations Maroc-Afrique sont prometteuses, portées par un engagement commun en faveur de l’unité et la prospérité mutuelle.

Le Maroc est devenu un leader en matière de développement durable, avec une part de 38% des énergies renouvelables dans le mix énergétique et une ambition d’atteindre plus de 50% d’ici 2030, a-t-il fait savoir, notant que le Royaume s’engage à partager son expertise et à oeuvrer avec les pays africains frères pour construire des chaînes d’approvisionnement résilientes et favoriser les chaînes de valeur régionales.

“La vision de SM le Roi Mohammed VI pour une Afrique unie et prospère n’est pas seulement un rêve mais une réalité tangible”, a affirmé M. Laassel appelant à saisir ce moment pour forger des partenariats plus solides, renforcer le commerce intra-africain et construire un continent résilient et prospère.

Placé sous le thème “Gouvernance, le Commerce et l’Unité Africaine – Favoriser l’Unité et le Commerce Intra-Africains par la Gouvernance,” l’édition 2024 du Colloque a réuni d’éminents intervenants de différents horizons, politiques, économiques et sociaux.

Les différentes interventions ont porté notamment sur le rôle des entreprises panafricaines en tant que catalyseurs de l’intégration économique, les inégalités en matière de santé en Afrique et l’engagement des jeunes dans la gouvernance.

Selon les organisateurs, le Colloque sur la gouvernance se veut un espace d’échange entre leaders d’opinion, décideurs politiques et représentants de la jeunesse et de la société civile. L’objectif étant de délibérer sur des stratégies visant à renforcer la bonne gouvernance et à consolider le développement économique en

Afrique.

MAP




Action sécuritaire: le SG du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur salue l’engagement du Maroc en faveur des droits de l’Homme

Le secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, Mohamed Ben Ali Koman, a salué jeudi à Agadir l’engagement du Maroc à respecter les droits de l’Homme dans le domaine sécuritaire.

“Toutes les opérations sécuritaires sont soumises au contrôle des autorités administratives de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) afin de garantir leur conformité aux normes en matière de droits de l’homme”, a souligné M. Ben Ali Koman dans une déclaration à la presse en marge de l’ouverture de la 5ème édition des Journées portes ouvertes de la DGSN.

Il s’est aussi félicité des efforts déployés par le Royaume, sous le leadership clairvoyant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et du précieux soutien apporté par le Maroc à l’action arabe commune, et en particulier dans le domaine sécuritaire.

Par ailleurs, M. Ben Ali Koman a souligné que l’organisation de ces journées de la DGSN témoigne de la profondeur des liens entre le personnel de sécurité et les citoyens, saluant par la même occasion l’ouverture de la Direction générale de la sûreté nationale sur les citoyens ainsi que sa détermination à communiquer avec eux pour les informer des efforts considérables qu’elle déploie afin de préserver l’ordre public et assurer la sécurité de tous.

Le coup d’envoi de la 5ème édition des journées portes ouvertes de la Direction générale de la sûreté nationale a été donné, jeudi soir à Agadir, sous le thème : “La sûreté nationale : citoyenneté et solidarité”.

L’événement, qui se poursuivra jusqu’au 21 mai, vise à informer le public sur les missions dévolues aux différentes unités et d’exposer les équipements avancés dont dispose la DGSN afin d’assurer la sécurité des personnes et des biens et maintenir l’ordre public.

La cérémonie d’ouverture, qui coïncide avec la célébration du 68ème anniversaire de la création de la DGSN, a été présidée par le ministre de l’intérieur, Abdelouafi Laftit, et le directeur général de la Sûreté Nationale et de la Surveillance du Territoire, Abdellatif Hammouchi.

MAP




Coopération sécuritaire internationale: le président d’Interpol salue le leadership du Maroc

Le président de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol), Ahmed Naser Al-Raisi a salué, jeudi à Agadir, le leadership dont fait preuve le Maroc en matière de coopération sécuritaire internationale.

Dans une déclaration à la presse à l’occasion de l’ouverture de la 5è édition des Journées portes ouvertes de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), Al-Raisi a mis en avant l’importance des efforts que déploie le Royaume ainsi que ses contributions à la sécurité internationale, qualifiant d’exceptionnelles les avancées réalisées par le Maroc en la matière.

Après avoir rappelé la participation du Maroc dans plus d’une dizaine de projets menés sous l’égide d’Interpol et dans une vingtaine d’importantes opérations sécuritaires au niveau mondial, Al-Raisi a indiqué que le choix unanime porté sur le Royaume pour organiser la 93è Assemblée générale de l’Organisation internationale de police criminelle en 2025 à Marrakech renseigne sur son leadership et la confiance dont il jouit sur le plan international.

Le coup d’envoi de la 5è édition des Journées portes ouvertes de la DGSN a été donné, jeudi soir à Agadir, sous le thème « La sûreté nationale: citoyenneté et solidarité ».

Cette initiative citoyenne, qui se poursuivra jusqu’au 21 mai, vise à informer le public sur les efforts de modernisation mis en place par la DGSN pour assurer la sécurité des personnes et des biens et préserver l’ordre public.




AREP outille ses élus sur leur rôle au sein des Assemblées

Le parti Agissons pour la République (AREP) a organisé une matinée politique portant sur le thème du colibrisme et le rôle des élus AREP au sein des assemblées.

L’événement, animé par les Professeurs René Boongi et Joseph Kalala, a permis aux participants d’approfondir leur compréhension des responsabilités qui les attendent au cours des cinq prochaines années.

Au cours de cette session, les discussions ont porté sur la vision du parti concernant plusieurs domaines clés : l’État et l’administration publique : Renforcer la transparence et l’efficacité ; Réformes institutionnelles : Promouvoir une gouvernance plus inclusive et responsable ; Politique étrangère : Favoriser des relations diplomatiques bénéfiques pour le développement national ; Éducation : Améliorer l’accès et la qualité de l’enseignement pour tous ; Santé : Assurer des soins de santé accessibles et de qualité.

La matinée a été rehaussée par la participation de l’initiateur du parti, Me Guy Loando Mboyo. À l’issue de la journée, ce dernier a remis aux participants un certificat de mérite, soulignant leur engagement et leur préparation pour leurs futures responsabilités.

À travers ses élus, AREP s’engage à être une force de propositions fidèle aux attentes et à la confiance de ses électeurs.




Conflit intercommunautaire à la Tshopo : l’ERC Kisangani réclame la présence des VPM de la défense et de l’intérieur pour l’organisation d’une mini table ronde 

Réunie en session extraordinaire, l’Eglise du Réveil du Congo (ERC), Région Ecclésiastique de la Tshopo a peint samedi 18 mai un tableau sombre de la situation socio-économique et sécuritaire que traverse actuellement cette province historique de la République Démocratique du Congo. Gabriel Luzolo, évêque régional, a tiré la sonnette d’alarme quant à la persistance de l’insécurité dans la province de la Tshopo marquée par le conflit intercommunautaire opposant les peuples Mbole aux Ngola.

Ce conflit révèle-t-il, occasionne d’innombrables morts et plusieurs cas d’assassinats, de viols et vols des biens des populations de la Grande Orientale et a déjà causé le déplacement de plus de 5 mille personnes.

« Notre confession religieuse dénommée Église du Réveil du Congo (ERC) région Ecclésiastique de la Grande Orientale note avec regret et amertume la dégradation de la situation sociopolitique et sécuritaire dans cette province qui était autrefois considérée comme havre de paix en terme de la cohabitation pacifique de son peuple issu de toutes les souches ethniques que compte cette entité territoriale. L’Église du Réveil du Congo, région de la Tshopo préoccupée par la situation qui prévaut actuellement dans la province, condamne avec la dernière énergie la persistance des conflits intercommunautaires qui continuent à semer désolation et à faire couler le sang des innocents entre les communautés Mbole et Ngola qui a déjà occasionné plus de 5 mille déplacés sans compter les morts. L’Église du Réveil du Congo condamne l’insécurité criante qui caractérise actuellement la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo et ses environs », a décrié Gabriel Luzolo.

De ce fait, le responsable de l’ERC dans la province de la Tshopo appelle à la descente imminente à Kisangani des vice-premiers ministre de la défense nationale et de l’intérieur pour l’organisation d’une mini table ronde afin de trouver des solutions idoines aux maux qui gangrènent la province de la Tshopo.

Il a exhorté en même temps, les animateurs des institutions provinciales issus des dernières élections de travailler dans l’unité tout en mettant en place un cadre de concertation pour assurer une bonne cohabitation entre les peuples. Gabriel Luzolo a encouragé l’armée et la police à neutraliser toutes les poches d’insécurité.

L’évêque régional de l’ERC Tshopo a convié les fidèles à prier pour la concorde et la paix dans la province de la Tshopo en général et la ville de Kisangani en particulier. Gabriel Luzolo a, par ailleurs, annoncé l’organisation le 1er juin prochain d’une prière de paix et de sécurité à la place de la poste à Kisangani.

 

Osée kalombo




Ligue des Champions ( CAF): voici le programme de la finale entre l’Espérance de Tunis et Al Ahly

L’Espérance Tunis et Al Ahly sont prêts à en découdre ! Les deux équipes s’affrontent ce samedi 18 mai à l’occasion de la finale aller de la Ligue des champions de la CAF. On vous dit tout sur cette rencontre cruciale.

La partie débutera à 20h ce samedi 18 mai au Stade de Radès en Tunisie. Il sera 20h à Kinshasa. Cette rencontre sera à visionner en direct sur beIN Sport, sur beIN Sports Mena en Afrique du Nord et sur Canal+ Afrique en Afrique subsaharienne.

 

Espérance Tunis-Al Ahly : l’arbitre du match

 

La Confédération Africaine de Football (CAF) a désigné l’arbitre international algérien Mustapha Ghorbal pour officier lors de cette finale aller.

 

Ghorbal sera assisté par ses compatriotes Mokrane Gourari et Abbès Akram Zerhouni. Le quatrième arbitre sera le Libyen Ibrahim Mutaz Al Shalmani. Le système d’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) sera géré par un trio composé de Dahane Beida (Mauritanie), Salima Rhadia Mukansanga (Rwanda) et Jerson Emiliano Dos Santos (Angola).

 

Espérance Tunis-Al Ahly : l’analyse du match

 

Après le sacre d’Al Ahly en 2012 et celui de l’Espérance en 2018, ce sera la troisième fois que ces deux monuments du football africain s’affrontent en finale. Cette affiche se jouera à guichets fermés. Les 34 000 places ont en effet été vendues comme des petits pains. Initialement, le nombre de spectateurs aurait dû être de 27 000 mais face à l’engouement autour de ce match, 7 000 billets supplémentaires ont été mis à la disposition des fans. L’ES Tunis reste sur une victoire en play-offs de la Ligue 1 tunisienne face à l’Etoile Sahel (3-2), et a donc fait le plein de confiance avant ce match en enrayant la mauvaise série de 2 défaites consécutives et de 3 matchs sans victoire.

 

Al Ahly, tenant du titre et actuel 6e du championnat d’Egypte mais avec 8 matchs de retard, reste sur 5 victoires consécutives toutes compétitions confondues. Côté forme, avantage aux Egyptiens donc. Mais une finale – même en double manche – reste un événement à part dans une saison (voire une carrière). Ce match face à l’ES Tunis risque de ne pas être forcément une promenade de santé pour Al Ahly, qui est tout de même favori de par son récent historique (vainqueur de 3 des 4 dernières éditions). La partie s’annonce passionnante à suivre !




Lutte contre la corruption : Les résultats de la Cour des Comptes se font attendre

Bien curieux un constat que peux faire tout esprit éclairé sur la scène politique.

Il s’agit d’une certaine aigreur que certains ressentent chaque fois que les projecteurs sont braqués sur Jules Alingete, l’Inspecteur Général Chef de Service de l’IGF.

Dernièrement, c’est les fleurs lui Jettées par le Président de la République Félix Tshisekedi en soutenant devant caméra qu’il joue un rôle crucial dans la lutte contre la corruption au pays qui a fait rougir certains.

Pour qui, peut-être, ces félicitations devaient leur parvenir.

Ses éloges créent, apprend-on, des grincements des dents aux prédateurs des finances publiques et des insomnies aux jaloux.

D’où l’appel citoyen fait par certains bien pensants : ” arrêtez des bruits inutiles, travaillez et donner les résultats attendus par la République. Aidons le Chef de l’État dans sa vision de la lutte contre la corruption et les détournements deniers publics. ”

Didier Mbongomingi