Jean Muteba explique le régime fiscal applicable aux églises

C’est le chef de division documentation et communication, Jean Muteba qui a exposé cette matière à l’attention des confessions religieuses.

Une église en tant qu’Association sans but lucratif, doit-elle payer les impôts ? Les églises sont des associations confessionnelles sans but lucratif, elles ne sont pas classées dans les trois catégories de contribuables traditionnelles. Elles ne sont ni grandes entreprises, ni moyennes entreprises, ni non plus des petites tailles.

Ce sont des associations sans but lucratif (ASBL). Elles peuvent néanmoins exercer les activités commerciales ou industrielles à titre provisoire sans poursuivre le bénéfice, elles sont apolitiques. Il y a des ASBL dans plusieurs domaines de la vie, le profit tiré n’est pas distribué aux membres de l’association, il sert à l’objet social poursuivi.

Il y a trois sortes d’Asbl, les ASBL philanthropiques, comme des écoles, centres de santé, des hôpitaux ; des ASBL comme organisation non gouvernementales ; des ASBL confessionnelles comme des églises. Les pères spirituels des confessions religieuses, ont pour objectif principal l’organisation des cultes. Ils peuvent exercer d’autres activités, ils ont des écoles, des chaînes de télévision, des garages, ces activités sont exercées à titre accessoire par rapport à l’organisation des cultes spirituels et, ne poursuivent pas un but lucratif.

C’est la nature des activités exercées qui détermine les impôts à payer. Une église qui a un personnel rémunéré doit déclarer et payer l’IPR, qui a un hôpital, une école, doit payer l’IPR.

Les églises sont exemptées comme redevables réels, mais sont assujettis à l’impôt en tant que redevables légal, à ce titre elles ont l’obligation de payer l’impôt et sont connues par l’État. Elles doivent payer l’IPR, l’impôt mobilier et l’IBP, la TVA, l’impôt sur le personnel expatrié rémunéré par l’église, sur les prestations de non-résidents qui ont fait un travail pour l’église.

Les confessions religieuses sont soumises à trois obligations: l’obtention d’un numéro impôt ou l’identifiant fiscal unique le Nif qui s’obtient gratuitement soit à la DGI, soit dans les CIS à travers les 24 communes.

Celui qui a un numéro impôt est connu par l’administration fiscale et l’Etat congolais, il a beaucoup d’avantages et peut obtenir des marchés auprès des entreprises publiques… L’obligation de souscrire les déclarations fiscales, pour lesquelles, elles sont redevables légales.

Il faut d’abord faire une déclaration d’impôt devant les services gestionnaires. Faire une déclaration matérielle non payante de toutes les sommes d’argent payées aux tiers. Le consentement de payer l’impôt est très important dans le civisme fiscal, dans ce sens que l’impôt est une expression de la fraternité. L’argent payé sert à construire le pays.

Soulignons que cette campagne de sensibilisation de deux jours, du 16 au 17, est sanctionnée par la remise d’un brevet de participation aux membres dûment enregistrés.

Alex Tutukala, Journaliste économique




La SADC condamne la tentative de coup d’état manqué en RDC

La réunion extraordinaire du Sommet des Chefs d’État et de gouvernement de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) s’est tenue ce lundi 20 mai 2024 par vidéoconférence sous la supervision de Joao Manuel Lourenço, président d’Angola et président en exercice de la SADC. Avant de traiter la question de la sécheresse et des inondations causées par le phénomène El Nino dans la région, le Sommet des Chefs d’États de la SADC a condamné fermement la tentative

de déstabilisation, le dimanche 19 mai 2024, des institutions démocratiques

en République Démocratique du Congo par un groupe de terroristes

nationaux et étrangers, tout en réaffirmant catégoriquement son opposition à tout

changement anticonstitutionnel du gouvernement.

“Le Sommet a exprimé sa solidarité au peuple congolais et réitéré

l’engagement pris par la SADC d’appuyer activement les efforts déployés par

les autorités de la République Démocratique du Congo en vue de sauvegarder

l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays ainsi que d’assurer la sécurité

de sa population”, peut-on lire dans le communiqué final.

Puis: “Le Sommet a remercié Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo,

Président de la République Démocratique du Congo, qui a exprimé sa gratitude aux pays de la SADC pour leur solidarité avec la République

Démocratique du Congo à la suite de la tentative de coup d’État”.

Quant à la sécheresse et inondations, le Sommet a reçu un rapport sur les conditions climatiques et

météorologiques qui ont été récemment observées dans la Région et leurs

impacts sur la situation socio-économique, notamment leurs répercussions

sur le prix des produits de base. A cette fin, le Sommet a exhorté les États membres à

continuer à suivre la situation et à proposer un environnement propice qui

encourage les parties prenantes du secteur de l’agriculture, notamment les

fermiers, disposant d’un surplus de céréales et de légumes à les proposer aux

personnes dans le besoin.

“Le Sommet a noté les conséquences interdépendantes et les effets

concomitants de la sécheresse et des inondations provoquées par le

phénomène El Niño dans de nombreux secteurs, dont l’agriculture et la

préservation des moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la santé, l’eau et l’énergie, et a lancé un appel en faveur

d’interventions coordonnées, intégrées et harmonisées destinées à faire face aux répercussions néfastes d’El Niño”, précise ledit communiqué.

Et d’ajouter: “Le Sommet a reçu un rapport sur l’impact des catastrophes dans la Région et

a exprimé sa préoccupation au sujet de la crise humanitaire engendrée par la

sécheresse et les inondations qu’El Niño a aggravées, avec pour conséquence plus de 61 millions de personnes touchées par ce phénomène”.

Dans cette logique, ayant pour objectif d’augmenter les ressources nationales des États membres

touchés, le Sommet a lancé l’appel humanitaire régional de la SADC à plus

de 5,5 milliards USD et a également déployé des efforts pour mobiliser des

ressources auprès des partenaires nationaux, régionaux et internationaux afin

de faire face aux répercussions de la sécheresse et des inondations

provoquées par le phénomène El Niño.

Tout en notant qu’un additif à l’appel humanitaire régional de la SADC

sera publié en août 2024 et le document illustrera l’évolution en matière des

besoins humanitaires à mesure que davantage d’États membres terminent

leurs évaluations approfondies des répercussions de la sécheresse et des

inondations causées par El Niño, le Sommet a encouragé les États membres à être proactifs et à renforcer les

programmes de prévention qui permettront d’atténuer les risques climatiques

tels que ceux qui découleront du phénomène La Niña, prévu pour la saison

2024-2025.

Aussi, le Sommet a exprimé sa gratitude aux partenaires internationaux, notamment

les agences des Nations Unies et les organisations régionales pour le soutien offert à la SADC dans l’évaluation et la formulation de l’appel humanitaire dans la région SADC.

 

 

Cellule de communication

 

 

 

 

 

 

 

 




Volley-ball: Christian Matata dévoile pourquoi il a laissé la présidence de la CAVB/zone 4 à Bello Bourdanne

Candidat à sa propre succession au poste de président de la Confédération Africaine de Volley-ball Zone 4 ‘’CAVB/Zone 4’’, le Congolais Christian Matata Shwit s’est retiré au profit du Camerounais Bello Bourdanne lors de l’Assemblée générale Elective de cette structure tenue samedi 18 mai 2024 au Pullman Hôtel, à Gombe dans la ville province de Kinshasa.

Le président sortant a décrit ce qui s’est passé en ces termes : ‘’Il était question d’aborder d’abord de faire une Assemblée générale ordinaire de l’année précédente. Nous avons présenté nos activités, les états financiers et tout a été adopté. Et il fallait penser à élire un nouveau président de la zone. Vous savez que nous sommes la 1ère zone qui organise des élections. Les gens se posent la question pourquoi alors que le mandat court jusqu’au mois d’août, mais on se dit comme on a eu cette opportunité de nous rassembler ici en assemblée générale, donc on a dû coupler à ce que nous puissions aussi élire notre nouveau président qui, éventuellement son mandat pourra commencer après le congrès de la Confédération qui se tiendra au mois d’août au Maroc. Ça peut paraître un peu absurde par rapport aux, gens, j’étais favori, j’avais en tout cas le consensus ou bien l’approbation de tout le monde. Mais quand vous voyez les propositions qu’on avait déjà envoyé au mois de février à tous les membres des fédérations nationales par rapport à notre assemblée générale, la partie du mandat du président, j’avais déjà proposé à ce qu’il y ait un mandat rotatif pour permettre à ce que tous les présidents puissent avoir l’opportunité de gérer la zone et cela pourrait les influencer à organiser le championnat au niveau de leur pays et peut-être organiser aussi des compétitions avec les pays limitrophes. Donc, j’avais déjà fait cette proposition. Et lors de l’assemblée, la proposition a été acceptée mais on va essayer de la réaliser autrement. Et j’allais me contredire de proposer une gestion rotative et que je continuais encore à faire un deuxième mandat. Et vous savez qu’aujourd’hui, je ne dois pas vous le cacher, la zone fonctionne qu’avec la République Démocratique du Congo et le Cameroun. Et quand je vois le président du Cameroun et nous savons tous ce qu’il fait dans son pays, quand je le vois postuler et avec la proposition que nous avons faite, je pense qu’il était beaucoup plus éloquent de pouvoir me retirer et le laisser prendre la zone. C’était d’abord pour rechercher l’unité. Quand on est uni, facilement on sait discuter et trouver des solutions. Deuxièmement, notre zone est un peu difficile à gérer parce que le coût lié au déplacement, le coût de transport pour les compétitions est excessivement élevé. Et cela ne permet pas à ce que nous puissions avoir beaucoup plus de compétitions et avoir même beaucoup plus de pays qui participent. On devrait penser si on peut faire de regroupement au niveau de la zone entre deux ou trois pays qu’ils aient de compétitions parce qu’ils sont plus proche, c’est plus facile de se retrouver.

Et à la longue, on va voir les champions de ces petits groupes pour que nous puissions organiser un grand championnat avec le concours des sponsors. C’est ce que je lui ai conseillé de faire. Et il m’a dit qu’il va devoir l’intégrer dans son programme qu’il pourra présenter après le congrès. Et ensemble on va toujours l’aider parce qu’il dit qu’il a toujours besoin de notre concours pour l’aider à ce que son mandat puisse aussi être productif’’.

A ces assises les délégations étaient venues du Congo Brazza, Cameroun, Tchad, Gabon, Guinée Equatoriale, Sao Tomé et Principes et RDC, pays hôte.

Antoine Bolia

 




58è Coupe du Congo de Football: Certains clubs se retirent et Mazembe exclu 

La 58è édition de la Coupe du Congo de football est mal partie pour le 2è tour. Il se pose un sérieux problème de chevauchement de son calendrier avec celui de la Linafoot, d’une part et de l’autre, le retrait de certains clubs. Il s’agit de : Aigles du Congo et SM Sanga Balende.

A titre illustratif, ce lundi 20 mai 2024 au stade Tata Raphaël, la Fécofa a programmé le match FC Tshikas vs AS Simba. De son côté, la Linafoot a programmé pour le mardi 21 mai 2024 deux rencontres :

13h00 : Rangers vs Etoile :

15h00 : DCMP vs Céleste :

Et comme ne l’ignorent les amoureux du football kinois, le lundi et mardi en question l’Epfkin a programmé des rencontres pour son championnat.

Dans le même chapitre de chevauchement de calendrier, le TP Mazembe qui devait croiser FC Nouvelle Vie (Kin) à Kinshasa, le 16 mai a écrit au CONOR pour solliciter un réaménagement du calendrier. Mais le Conor n’a pas digéré cela et a pris la décision d’exclure le TP Mazembe.

Ces deux faits ne sont pas de nature à rassurer mais sèment le doute. Rappelons que le DCMP/K, club détenteur du titre est exempté de ce 2è tour qui démarre le 19 mai prochain.

De Bonsambo




Linafoot Ligue 1 Play-off phase retour: V. Club pleure. Mazembe et Maniema Union rient 

Les jours passent mais se ressemblent pour l’équipe de l’AS V. Club qui continue de battre de l’aile en cette 29è édition du championnat de la Ligue Nationale de Football et surtout à l’étape du play-off Ligue I 2023-2024. Ce dimanche 19 mai au Stade Tata Raphaël, les bana mbongo de l’AS V. Club ont perdu à domicile face à Maniema Union de Kindu 0-1.

Un jour plus tôt, évoluant dans son stade de Kamalondo à Lubumbashi, TP Mazembe de Lubumbashi a atomisé la modeste équipe de Dauphin Noir de Goma 6-0. Avec cette éclatante victoire, les corbeaux Lushois confortent leur première place au classement avec 29 points pour 11 matches joués. Au stade Kibassa Maliba de Lubumbashi, St Eloi Lupopo a pulvérisé Lubumbashi Sport sur le score sans appel de 3-0. Avec cette victoire, les cheminots comptent désormais 24 points pour 12 matches joués.

Ainsi, avec sa dernière défaite, V. Club est désormais hors course et laisse champ libre à Maniema Union et Lupopo pour se disputer la 2è place.

De Bonsambo




Tentative de coup d’État en RDC : l’Union Africaine condamne le recours à la force pour changer l’ordre constitutionnel 

L’Union Africaine a dans un communiqué condamné les attaques armées qui ont eu lieu le dimanche 19 mai à Kinshasa, d’abord à la résidence de Vital Kamerhe, potentiel candidat à la présidence de l’Assemblée nationale, ensuite au palais de la nation, bureau officiel du président de la République Démocratique du Congo à Kinshasa dans la commune de la Gombe.

Dans ce communiqué, l’Union Africaine a condamné le recours à la force pour changer l’ordre constitutionnel dans la prise de pouvoir en RDC, pays membre de cette organisation continentale.

“Nous condamnons tout recours à la force pour changer l’ordre constitutionnel dans tout Etat Africain, quel qu’il soit”, peut-on lire dans le communiqué.

L’Union Africaine se réjouit par ailleurs, que l’ensemble de responsables des institutions soient sortis sains et saufs de cette attaque en plein centre ville.

Christian Malanga Musumari 41 ans, est le chef de ce Commando qui était à la base de ces attaques. Installé aux USA, il est bien connu dans les milieux de la diaspora pour ses prises de parole anti-gouvernementales.

De son côté, l’armée congolaise a affirmé avoir étouffé dans l’œuf cette aventure. Le général Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée a précisé que les assaillants ont été neutralisés ainsi que tous leurs chefs. Actuellement, la situation est sous contrôle.

 

 

Mboshi




Tentative de déstabilisation des institutions en RDC: la Nouvelle Société Civile Congolaise appelle le Chef de l’État à demettre Bemba, Kazadi et Lutundula

24 heures après l’échec du coup d’État en RDC, la Nouvelle société civile Congolaise appelle le Chef de l’État Congolais à démettre de leurs fonctions les vice-premiers ministres, ministres de la défense, de l’intérieur et celui des affaires étrangères mais aussi les responsables de l’agence nationale des renseignements, de la DEMIAP et de la direction générale de migration.

Dans un communiqué publié ce lundi 20 Mai, la NSCC s’interroge sur notamment comment ce commando est-il entré en RDC avec des armes et s’il a bénéficié d’une complicité et coopération interne.

“La NSCC s’interroge sans réponse comment ce commando est-il entré au pays avec des armes? A-t-il bénéficié d’une complicité et coopération interne? Comment sont-ils arrivés à attaquer si facilement le Palais de la Nation, l’un de site le mieux sécurisé du pays? ” s’interroge-t-elle

Pour cette structure citoyenne, l’exploit des Forces armées Congolaises pour déjouer ce coup d’État, ne devrait pas occulter les failles des services d’intelligence et de sécurité dans leurs missions anticipatives de prévention des dangers contre la nation.

La nouvelle société civile Congolaise exige à cet effet l’ouverture d’une enquête indépendante pour établir les responsabilités.

 

Loup solitaire




Kinshasa : La fondation Hope à la rescousse des orphelins

La fondation Hope a rendu visite à deux orphelinats le vendredi 17 Mai à Bibwa dans la commune de la N’sélé.

Cette journée de visite a débuté par l’orphelinat Exode 22:22, situé sur l’avenue Ngizilu 55 qui héberge plus de 35 enfants pour se clôturer à l’orphelinat Baraka qui compte environ 25 enfants.

Les bidons d’huile, sacs de semoule et riz, de vivres et non vivres ont été remis à ces deux orphelinats.

“Aujourd’hui c’est une journée off pour nous, et nous en profitons pour rendre visite aux orphelins” a dit Mbuyi Ngeleka fondatrice de la fondation,

“on est Hope fondation créée depuis le 5 janvier 2019, nous redonnons de l’espace à ceux qu’on appelle les enfants de la rue alors que la rue n’a pas d’enfant et nous prônons les valeurs chrétiennes” a-t-elle ajouté

La coordinatrice de la fondation Anne Kitoga, a quant à elle indiqué que la prochaine étape consiste à cartographier les orphelinats qui seront visités avant d’annoncer la sortie officielle avec basket found au mois de novembre prochain.




Éliminatoires du mondial 2026 : voici la liste des Léopards pour affronter le Sénégal et le Togo avec 4 nouveaux !

Le sélectionneur Sébastien Desabre a dévoilé ce lundi sa liste de 25 joueurs retenus pour affronter le Sénégal le 6 juin prochain puis le Togo trois jours plus tard, dans le cadre des 3e et 4e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Pour ce premier rassemblement après la CAN en Côte d’Ivoire où les Léopards ont terminé à la 4e place, le technicien Français ne pourra pas compter sur ses attaquants Cédric Bakambu et Silas Katompa Mvumpa, qui sont forfaits. En revanche, quatre nouveaux éléments font leur apparition dans le groupe.

 

Le défenseur central Axel Tuanzebe (26 ans, Ipswich Town), ancien international Espoirs anglais, qui n’était pas encore éligible pour la CAN, va ainsi représenter la RDC au plus haut-niveau, tout comme Noah Sadiki. Passé par les U20, Noah Sadiki, jeune milieu de terrain (19 ans) de l’US Saint-Gilloise (D1 Belgique) était aussi convoité par les Diables Rouges, qu’il aurait pu représenter puisque né à Bruxelles. Samuel Essende (26 ans) compte aussi parmi les nouveaux. Né en France et formé au PSG, cet attaquant qui cartonne à Vizela (D1 Portugal) où il a planté 15 buts en championnat cette saison vient donc renforcer le secteur offensif.

 

 

Wan-Bissaka et Mavididi toujours pas là

 

Le gardien de but Timothy Fayulu (24 ans), qui n’est pas un nouveau à proprement parler car, il a déjà été sélectionné sans jouer avant d’opter pour les Espoirs de la Suisse, effectue son retour. Evoluant avec brio du côté de Sion (D1 Suisse) et anciennement aligné avec les U17 de la RDC, il complète donc le trio de portiers amputé de Lionel Mpasi. Le dernier rempart de Rodez (Ligue 2) est en effet forfait pour ce rassemblement.

 

Globalement, le groupe est similaire par rapport à la CAN : le gardien Baggio Siadi, déchu de sa place de titulaire au TP Mazembe, Brian Bayeye, blessé, et Nuke Mfulu sont parmi les rares à sortir du groupe (hors blessés). Outre Fayulu, Dimitry Bertaud (Montpellier) et Esdras Kamamba (Bravos de Maquis) ont été sélectionnés au poste de gardien. Edo Kayembe, forfait pour la CAN, et Chadrac Akolo, qui n’avait pas été retenu pour le tournoi, sont eux de retour. En revanche, Aaron Wan-Bissaka (Manchester United) et Stephy Mavididi (Leicester) ne seront pas de ce rassemblement malgré les rumeurs d’arrivée qui couraient à leur sujet.

 

Se laver de l’affront face au Soudan

 

Lors de la première journée de ces éliminatoires en novembre dernier, la RDC l’avait emporté face à la Mauritanie (2-0), avant de perdre face au Soudan quatre jours plus tard (1-0), lors d’une rencontre qui avait déclenché la polémique. Cette défaite la met déjà sous pression car les places sont chères pour le Mondial 2026 (seul le premier de la poule se qualifie directement), surtout avec un adversaire du calibre du Sénégal dans le groupe. Le Togo, qui truste juste derrière avec 2 unités au compteur (3 pour la RDC), fera tout de son côté pour faire déjouer les Léopards.




Intox contre la présence de la tour à flux de Yangambi, un des manipulateurs aux arrêts à Kisangani

La tour à flux implantée à Yangambi a fait couler encre et salive dans la ville de Kisangani.

Devant une dizaine des journalistes boyomais, le Directeur du centre de recherche de l’INERA Yangambi, l’ingénieur Dieu-Merci Assumani Angbonda avec à ses côtés le coordonnateur provincial de l’environnement et du développement durable dans la Tshopo ingénieur Félicien Malu Lisambola déplore beaucoup de contrevérités ont racontées dans les réseaux sociaux contre la tour à flux. Et pourtant, à Yangambi, il n’y a pas un problème. Tout est calme.

Toutes les folles rumeurs et les manipulations viennent de Kisangani. Ça ne vient pas et ne viendra pas de Yangambi. C’est une manipulation qui vient d’ici ( NDLR : Kisangani) et il y a un parmi ces manipulateurs qui est aux arrêts. C’est un aigri. Il a été déçu quelque part et il a commencé ses aventures malheureusement ça a coïncidé avec des fortes chaleurs et les gens ont mordu à son hameçon, affirme le DCR de l’INERA Yangambi. Et d’ajouter que sur le terrain, contrairement à ce qui est raconté à longueur des journées sur la toile, les relations entre l’INERA et la population de Yangambi sont au beau fixe.

A la question de la presse sur la sensibilisation de la population de Yangambi avant l’implantation de la tour à flux, ingenieur Dieu-Merci Assumani Angbonda confirme qu’à l’époque, des campagnes de sensibilisation des communautés locales ont eu lieu et elles continuent. Le problème est que le congolais n’a pas la culture de chercher l’information pour une question n’a pas d’effet immédiat. Maintenant, les gens s’agitent et suivent, parce qu’ils ont vu la chaleur. Mais on parlait toujours de ça notamment du changement climatique, mais ils zappaient ces émissions radiophoniques pour suivre autre chose.

A Yangambi, des sensibilisations ont été organisées au niveau des écoles. D’ailleurs, il y a un projet destiné aux élèves pour le reboisement. A partir de l’école primaire, les bleus blancs font le reboisement. On inculque aux enfants la gestion durable. Et si on le fait aux enfants, c’est qu’on l’a fait aux eglises avec les hommes de Dieu, les leaders d’opinion, les communautés locales, les politiciens. ” Nous avons déjà produit plus de 28 000 t-shirts avec képis portés par les gens. Nous avons fait notre travail et nous allons continuer à le faire et si vous avez une façon de faire mieux, venez nous voir pour qu’on intègre cela, martelle-t-il.

A Kisangani, les rumeurs font état de l’interdiction d’accès à cet appareil de haute portée scientifique. A ce sujet, Dieu-Merci Assumani remet la pendule à l’heure : ” A côté de la tour à flux, on n’interdit pas aux gens d’entrer, on interdit plutôt aux gens de faire les champs dans l’emprunte de la tour.”

Et de poursuivre : ” On a trois grands dispositifs de recherche à côté de la tour. On a le dispositif où on fait l’étude sur la structure des arbres pour inventorier tous les arbres ayant un diamètre d’un centimètre, inventaire qui durera deux ans. Il y a des équipes composées des jeunes des quartiers Lusambila, Ekutshu, Likango et autres qui font ce travail et qui sont payés pour ça. Donc, les troubles ne viendront pas de ces jeunes de Yangambi.

Tout le monde qui vient visiter la tour à flux pénètre aussi dans les dispositifs.

Enfin, le DCR de l’INERA Yangambi annonce qu’il y a une importante délégation des députés provinciaux de la Tshopo accompagnée des journalistes qui va visiter la tour à flux la semaine prochaine.

Présent à cet échange avec la presse à l’hôtel Congo Palace, l’honorable Soleil Mosindo Nganzi, député provincial honoraire et notable de la Tshopo saisit l’occasion pour remercier le DCR de l’INERA Yangambi d’avoir éclairé les boyomais. Car, c’est la sous information et la désinformation qui étaient à la base de la manipulation.

François Okonda