Le DG Barnabé Muakadi victime d’une campagne d’intox

Une fausse alerte a été lancée cette semaine contre Barnabé Muakadi Muamba, Directeur général de la Direction Générale des Impôts (DGI) autour d’un prétendu déguerpissement irrégulier des occupants de l’immeuble Avé Maria situé dans la commune de la Gombe.

Il s’agit d’une cabale montée par des escrocs. L’immeuble Avé Maria situé sur l’avenue Colonel Ebeya dans la commune de la Gombe, au centre-ville appartient bel et bien à la famille Barnabé Muakadi dont son fils et son épouse. Elle l’a acheté en bonne et due forme auprès de Monsieur Hubert Mampengu depuis deux ans.

Après la transaction, la mutation a été faite au nom de la famille Barnabé Muakadi, nouvel acquéreur et détentrice de tous les titres de propriété dont l’inattaquable certificat d’enregistrement.

Une bande de malfaiteurs à la manœuvre

Deux ans après l’acquisition de l’immeuble, Barnabé Muakadi Muamba est désagréablement surpris par l’apparition des présumés enfants de l’ancien propriétaire Mampengu, aujourd’hui âgé de 92 ans.

Ce qui est drôle et curieux est que ces enfants ne contestent pas la légalité et la transparence de la vente de l’immeuble. Ils réclament plutôt une somme supplémentaire au montant convenu avec le vendeur lors de la transaction. Une véritable arnaque. Pire encore, ces fameux enfants ne sont mentionnés dans aucun document légal concernant ce bâtiment. L’ancien propriétaire avait d’ailleurs confié la charge de la transaction à son avocat-conseil pour éviter les contingences, les intrigues et les intrusions. La procuration et le mandat donnés à l’avocat par Mampengu pour vendre l’immeuble existent. Les images (photos) de M. Mampengu avec l’acheteur au Cadastre et les actes notariés constituent des preuves irréfutables de cette transaction.

Selon une source digne de foi, un commençant asiatique (indo-pakistanais), tireur de ficelle est derrière cette affaire. C’est lui qui a contacté la famille Mampengu en lui proposant un montant supérieur à celui versé jadis par la famille Muakadi. C’est la main noire qui tente désespérément de récupérer cette bâtisse.

Un gros canular et une manipulation avec intention de nuire

Depuis l’acquisition de l’immeuble, Barnabé Muakadi a suivi la procédure légale. Il n’a jamais chassé les locataires de l’immeuble. Bien au contraire, il s’est montré patient, tolérant et clément envers les occupants. Un préavis leur a même été accordé. Dommage, il est largement dépassé et aucun locataire n’a quitté le bâtiment. Pendant ce temps, les supposés enfants de Mampengu percevaient mensuellement l’argent du loyer auprès des locataires. Pourtant, le paiement devrait s’effectuer auprès du nouvel acquéreur.

Excédé par ce comportement, Barnabé Muakadi a saisi la justice. Le jugement a été rendu en sa faveur après le procès. Hubert Mampengu lui-même avait reconnu et confirmé la vente de son immeuble à Muakadi devant la justice. Il est encore en vie. Mais malgré la décision de justice, personne n’a quitté cet immeuble, alors que nul n’est au-dessus de la loi.

 

Pour mettre un terme à cette situation, le parquet a dépêché la police pour déguerpir légalement les occupants après l’expiration du préavis. Mais la police a été butée à une forte résistance des occupants. Or, la force reste à la loi et la patience à des limites, dit-on.

Face à la véracité des faits, les supposés enfants du vendeur de l’immeuble, instrumentalisent et manipulent les occupants du bâtiment, certains médias à la recherche du buzz et tentent d’influencer l’opinion publique. Ils dénigrent et vilipendent la justice en criant à l’injustice.

Tentative d’escroquerie, stratégie de diversion et de victimisation

Pour s’abriter derrière la forfaiture, ces individus avancent l’argument selon lequel la famille du président Tshisekedi serait derrière le dossier. Faux et archifaux !

Pour preuve, ils ont abusivement cité le nom de Marthe Kasalu, mère biologique du chef de l’État dans ce dossier. Heureusement, eux-mêmes l’ont contactée. Ironie du sort, cette dame n’est au courant de rien selon leurs propres aveux, auprès d’une source proche du dossier.

Et si ces individus étaient poursuivis par la justice pour diffamation, imputations dommageables à l’endroit de Maman Marthe ? Et s’ils étaient sanctionnés pour refus d’obtempérer à une décision de justice et outrage à magistrat ? Le ciel serait probablement tombé en RDC. Les ONG de défense des droits de l’homme seraient entrées dans la danse. La presse aurait trouvé la matière.

Des raccordements frauduleux et de faux arguments

Ce dossier n’est pas politique ou lié à une province comme les prétendent certaines langues. C’est une affaire privée. Les pseudo-enfants de Mampengu accusent aussi la Force du progrès, un mouvement de la jeunesse de l’UDPS de procéder au déguerpissement forcé des occupants de l’immeuble. Questions : un déguerpissement en deux phases ou concomitant ? C’est-à-dire la phase du parquet avec la police et celle de la Force du progrès ou une action simultanée de la police et de la jeunesse de l’UDPS ? Pure intox !

Par ailleurs, le DG Muakadi Muamba fait l’objet d’une campagne de diabolisation, alors qu’il est dans ses droits. Sa gestion de la DGI n’a aucun lien avec cette affaire. Aucune faute de gestion ou un acte d’indélicatesse ne lui est imputé depuis qu’il est à la tête de cette régie financière. L’IGF y est omniprésente pour exercer le contrôle. Barnabé Muakadi Muamba s’est particulièrement distingué. Il est considéré comme meilleur gestionnaire depuis la création de la DGI et depuis l’accession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême. Les chiffres sont très éloquents. Les performances sont remarquables. La DGI mobilise presque la moitié des recettes du budget du pays chaque année depuis 2020. Le Parlement a reconnu Muakadi comme meilleur manager.

Il faut noter que Barnabé Muakadi a été vérificateur d’Impôts pendant 27 ans avant d’être nommé DG. De plus, son épouse est dans le business. Sa famille ne peut-elle pas acquérir un bâtiment en ville? Quel est le texte qui interdit à un mandataire d’une entreprise publique l’achat légal d’une maison au centre-ville? Le droit doit être dit. Halte à l’escroquerie et à la diabolisation ! Nous y reviendrons.

Le Quotidien




Peur et crainte

Que devront faire les Congolais pour l’avenir de leur Pays? Car tout bascule désormais vers l’incertitude suite à la boulimie et à la gloutonnerie de ses acteurs politiques.

Friands de leurs intérêts égoïstes, ils ont préféré mettre la Nation sous leur coupe reglée et tirer des dividendes politiques indues, indigestes et machiavéliques.

Ce qui fait qu’au stade où nous en sommes maintenant, ils rient sous cape pour avoir fractionné la cohésion nationale. A cause de leurs intérêts égoïstes, les Congolais ne savent plus où mettre leur tête, tant leurs souffrances et leur crainte ont atteint le point de non retour.

Pourtant, en allant aux urnes en décembre 2023, les Congolais pensaient et espéraient élire des acteurs politiques qui viendraient mettre du baume dans leur coeur.

Malheureuseument pour eux, ils ont fait le choix du gâchis. Le choix de ceux qui sont venus péreniser davantage leurs souffrances, aiguiller leur calvaire et accélérer le rythme de leur désespoir.

Avares, gloutons, sans boussole politique, les élus d’huer ont porté un coup dur au Pays et l’ont replongé dans la peur, dans l’incertitude et le désespoir. Une peur qui se justifie par le cours des évènements.

Le pays bascule vers le l’inconnu, vers le vide, vers l’abîme. Tout est “boutiqué” pour que l’implosion s’en suive ; la cohorte dans la rue; le destin banni et le tour sera joué. Un tour savamment préparé, entretenu et dont la partition est jouée par ce qu’on appelle politiciens. Mais en realité, ce sont des truands, des bois morts et des aventuriers d’une des séries de Tintin. Pas Tintin au Congo.

Que voulez-vous lorsqu’on a une classe politique avare, indigeste et gloutonne. Qui ne pense plus qu’à leurs intérêts qu’à ceux de la communauté.

C’est ça le Congo. La République Démocratique du Congo. Un pays fabuleux.

C’est le cas de le dire.

Willy Kilapi




Concession du terminal à conteneurs de Matadi: MCTC et l’ONATRA main dans la main

Contrairement à ce que raconte l’intersyndicat de l’ONATRA qui du reste est aux abois, il n’y aura pas licenciement de 5.000 agents, mais plutôt l’engagement de tous ceux qui travaillent au port. Pendant qu’une forte délégation du concessionnaire se trouve à Kinshasa pour les formalités d’entrer dans le terminal, l’intersyndicat refuse tout dialogue et se livre à la propagation des fausses informations. Voilà qui poussent certains à se demander, pour qui roule l’intersyndicat qui s’oppose à un projet qui cadre avec la vision du président de la République ? L’intersyndicat n’ayant pas de soutien des agents de l’Onatra qui refusent de perdurer dans cette mauvaise pratique, va chercher le soutien dans la population des jeunes désœuvrés n’ayant aucune information sur la concession.

Réunion entre le ministère du Portefeuille, le concessionnaire et l’ONATRA

Lentement mais sûrement, l’on s’approche vers le début des travaux de modernisation du port de Matadi. Une modernisation qui n’a pas manqué de rencontrer la résistance des agents de l’ONATRA, dont certains visent à faire perdurer l’ancien système. Mieux, nombreux sont les Congolais qui se sont habitués à l’enrichissement facile au détriment de l’Etat congolais. Dans ce contexte, l’on peut multiplier et entretenir des ports illégaux, tout en s’attaquant à toute initiative de modernisation du port de Matadi.

Et pourtant, tout le monde est d’avis que c’est depuis 2016 que l’ONATRA a perdu 75% de ses volumes de conteneurs traités au profit d’autres ports. Cette baisse d’activité a entraîné une diminution importante de ses revenus. Ce qui a entraîné un manque d’investissements dans les infrastructures et les équipements affectant considérablement la productivité et les performances du terminal.

C’est cet état des lieux qui a motivé la concession des activités conteneurs au port de Matadi, conclue entre le gouvernement congolais et le consortium comprenant le géant mondial de l’armement MSC Mediterranean Shipping Company (MSC), qui permettra sans nul doute de réduire de manière significative les coûts d’importation et d’exportation. Ce qui profitera considérablement à la population.

Pour un atterrissage en douceur

C’est dans ce sens qu’il s’est tenue à Kinshasa une réunion technique entre le ministère du Portefeuille, l’ONATRA et le concessionnaire Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs. L’objectif était de partager la bonne information sur la concession, mais aussi rassurer les agents de l’ONATRA qui sont alimentés à la longueur des journées par des rumeurs.

Ceci, surtout que Matadi Corridor Terminaux à Conteneurs est déterminé à transformer le terminal du port maritime international de Matadi de fond en comble et en faire un modèle de partenariat gagnant-gagnant entre la Rdc et le Qatar. Ce projet qui a été sur la table des discussions entre l’Emir du Qatar et le président Félix Tshisekedi, est l’une des retombées positives de la visite du chef de l’Etat aux Emiras Arabes Unis.

Pour sa part, LCT, leader mondial du transport maritime avec une forte connaissance dans la gestion des terminaux à conteneurs, voudrait transposer son expérience de longue durée et partager ses connaissances aux usagers de grand pool économique de la ville portuaire de Matadi. Ce groupe avec plus de 800 bateaux dans le monde et qui assure le transport des milliers des conteneurs, va permettre à la Rdc d’être mieux connectées aux autres parties de la planète pour faire l’import et l’export.

Ce projet de modernisation du port de Matadi qui est estimé à plus de 300 millions de dollars Us, s’échelonne sur deux étapes. La première de 180 millions va s’étendre sur trois à quatre ans. Elle va consister à rénover et à moderniser le port de Matadi. La 2ème de 120 millions de dollars, va servir à rénover et à moderniser les équipements afin de permettre aux conteneurs grues de faire les mouvements sans incidents.

« Certainement rassurer l’ensemble des agents de l’ONATRA. Nous sommes là pour travailler main dans la main. C’est un investissement conséquent de près de 300 millions de dollars Us sur toute la durée de la concession. Nous sommes pour venir améliorer la qualité des services des armateurs. Nous sommes là pour moderniser les infrastructures, apporter des équipements neufs, permettre aux agents de l’ONATRA qui vont travailler dans le terminal de travailler dans les meilleurs conditions possibles avec la sécurité au maximum, parce que la priorité du groupe, c’est toujours la sécurité », indique Thibault Chaudet-Filmont, Manager Terminal Investments.

Du côté Onatra, il y a deux sortes des retombées : la redevance fixe qui se fait annuellement et la redevance variable qui marche en fonction du nombre des conteneurs.

« Nous sommes toujours à la recherche du développement intégral de notre pays et les infrastructures comme les ports et les aéroports en font parties. Et que tous les partenariats qui peuvent encourager ce développement sont les bienvenus à conditions que ça soit du gagnant-gagnant. Nous sommes en train de travailler avec le partenaire pour que nous puissions atteindre ce niveau-là du gagnant-gagnant et rassurer les Congolais, surtout les travailleurs de l’ONATRA que la direction générale et le conseil d’administration sont à pied d’œuvre pour finaliser ce travaille dans la vision fixée clairement par l’autorité du pays”, a-t-il dit.

MCTC est déterminé à renforcer les capacités des Congolais, car il compte utiliser la main d’œuvre locale dans un partenariat gagnant-gagnant avec l’ONATRA pour redorer l’image de marque du port public de Matadi.

Créer un fond social

Contrairement à ce que raconte un syndicaliste qui visiblement s’oppose à la vision du chef de l’Etat, la concession va permettre la réhabilitation et la modernisation du terminal à conteneurs du port de Matadi portant ainsi le niveau de service aux meilleurs standards internationaux. Les travaux de construction des nouvelles infrastructures et l’acquisition de nouveaux équipements vont générer des revenus importants pour l’État et l’ONATRA sous forme de redevances de concession. De plus, la concession prévoit la formation et le renforcement des capacités des travailleurs ainsi que le transfert de technologie. Ce qui permettra d’améliorer les compétences et l’efficacité des opérations portuaires.

La concession permettra de sécuriser et de pérenniser les emplois des travailleurs de l’ONATRA. En effet, la MCTC s’est engagée à recruter en priorité les travailleurs de l’ONATRA au fur et à mesure de ses besoins opérationnels.

Signalons que dans le cadre de cette concession, l’État et MCTC ont prévu une structuration qui assurerait la mise en place par l’État d’un fond social afin de régler durablement le passif social de l’ONATRA qui frappe durement les travailleurs et leurs familles.

Pour rappel, les ambitions de MCTC sont alignées avec la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. MCTC est fier et honoré de contribuer à la mise en œuvre du volet infrastructure du programme du Chef de l’État. Cette collaboration reflète l’engagement de MCTC à soutenir le développement et la modernisation des infrastructures en République Démocratique du Congo en accord avec les objectifs du gouvernement pour le progrès et la prospérité du pays.

Le Quotidien




Coup d’État en RD Congo: Plus de peur que de mal

A la surprise générale de l’opinion tant nationale qu’internationale, la ville de Kinshasa a connu une matinée trop agitée hier dimanche 19 mai 2024. Des assaillants aux allures des putschistes ont raté leur coup, d’abord dans la résidence du député national Vital Kamerhe à Gombe, avant de prendre possession d’une portion du Palais de la nation dans la même commune.

A la résidence de Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi, ces hommes lourdement armés et ménés par un certain Christian Malanga se sont affrontés avec les policiers commis à sa garde.

“Le commando s’est affronté pendant près d’une heure aux policiers commis à la sécurité du candidat unique du pouvoir à la présidence de l’Assemblée nationale”, a déclaré un témoin habitant près de la résidence de Vital Kamere. C’était avant d’annoncer qu’au moins deux (2) policiers ont été tués ; et un (1) mort parmi les auteurs de l’assaut.

Avec à la main des drapeaux de l’ancien Zaïre, l’infortuné Malanga et ses éléments sont restés quelques heures au Palais de la nation, avant de subir un assaut musclé des Forces Armées de la République démocratique du Congo.

Dans les vidéos filmées par ces assaillants, l’on peut donc voir des vitres cassées et des véhicules endommagés au Palais de la nation. Dans leurs bouches, ils déclarent lutter pour chasser Félix Tshisekedi du pouvoir et s’en prennent également verbalement à Vital Kamerhe.

La situation est sous contrôle

Dans une communication faite après la neutralisation de quelques assaillants dont Christian Malanga abattu par l’armée, et l’arrestation de certains de ses alliés, le porte-parole de l’armée congolaise, le général de brigade Sylvain Ekenge, a annoncé que les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont déjoué un coup d’État. Il a précisé que plusieurs auteurs de cet acte ont été arrêtés.

“Une tentative de coup d’État a été étouffé dans l’oeuf par les Forces de défense et de sécurité. Cette tentative a impliqué des étrangers et des Congolais. Ces étrangers et Congolais ont été mis hors d’état de nuire, leur chef y compris. Les forces armées de la République Democratique du Congo demandent à la population de vaquer librement à ses occupations. Les forces de défense et de sécurité ont la parfaite maîtrise de la situation”, a rassuré le Général Sylvain Ekenge.

De son côté, Peter Kazadi, vice-premier Ministre en charge de l’intérieur et sécurité a rassuré en ces termes : “nous tenons à rassurer la communauté nationale et internationale que nos forces de défense et de sécurité ont rétabli, avec promptitude, l’ordre public perturbé par des hommes armés. La population est ainsi appelée à demeurer calme et à vaguer librement à ses occupations”.

Brazzaville touchée par un obus

Dans un communiqué rendu public dimanche, le Gouvernement de la République du Congo a souhaité informer l’opinion nationale et internationale qu’en raison des événements survenus tôt ce matin en République démocratique du Congo (RDC), un obus provenant de Kinshasa a malheureusement touché la zone de Bacongo, plus précisément le quartier M’Pissa à Brazzaville, dans l’arrondissement 2.

Cet incident, poursuit le communiqué, a directement affecté quatre (4) parcelles, tandis que des éclats dus à l’impact ont également touché une dizaine d’autres parcelles environnantes.

De plus, quelques personnes ont subi des blessures légères, dont l’une a été transportée à l’Hôpital des armées de Brazzaville pour recevoir des soins médicaux.

Qui est Christian Malanga ?

Identifié comme Congolais de la diaspora installée aux États-Unis, Christian Malanga, abbatu par l’armée congolaise après son coup de force raté, est leader du mouvement appelé “New Zaïre” et du regroupement “United Congolese Party” (UCP).

Ancien militaire congolais, il est père de huit enfants. Âgé de 41 ans, Christian Malanga a grandi dans la commune de Ngaba à Kinshasa, avant de s’envoler en Afrique du Sud puis au Swaziland, et enfin les États-Unis d’Amérique. Un de ses fils, Marcel Malanga qui faisait partie du groupe des assaillants, a été maitrisé par les forces de sécurité, aux côtés de quelques étrangers détenteurs des passeports américains.

Bernetel Makambo




Après le coup d’état manqué: Felix Tshisekedi reçoit les soutiens des Nations unies, la Monusco et de J.L Melonchon

Le coup d’état déjoué ce dimanche 19 mai 2024 aux premières heures de la matinée en République démocratique du Congo n’a pas laissé indifférent la communauté internationale et certaines personnalités étrangères qui, aussi ont appris la mauvaise nouvelle et exprimé leur solidarité et soutien au Président Félix Tshisekedi et aux institutions de son pays. Les Etats unis d’Amérique, par le biais de son ambassadeur en poste à Kinshasa s’est dit très préoccupé par les informations faisant état d’une prétendue implication des citoyens américains dans les évènements qui se sont déroulés dans la commune de la Gombe le matin du 19 mai 2024. Dans un communiqué publié par la représentation de pays de l’oncle Sam en République démocratique du Congo on peut lire : » Les Etats Unis coopéreront avec les autorités de la RDC dans toute la mesure du possible alors qu’ils enquêtent sur ces actes criminels et tiennent pour responsable tout citoyen américain impliqué dans ce genre d’actes « . Parmi les personnes arrêtés dans cette aventure figure un citoyen américain recruté par le mouvement New Zaïre de Christian Malanga, un Congolais de la diaspora vivant aux Etats Unis d’Amérique, tué lui-même par les forces de sécurité congolaise lors des affrontements de ce dimanche 19 mai 2024.

Pour sa part, Bintou Keita, représentante spéciale de secrétaire général des Nations unies en RDC a condamné « avec la plus grande fermeté » l’attaque armée contre la résidence de Vital Kamerhe et le Palais de la Nation. Dans un message publié ce dimanche 19 mai 2024, la Monusco déclare se mettre à la disposition des autorités congolaises pour fournir tout appui conformément à son mandat en RDC. «  Bintou Keita suit de près l’évolution de la situation et se tient à la disposition des autorités congolaises pour fournir tout appui entrant dans le cadre de son mandat « précise un communiqué sur le compte X de la Monusco.

En France, c’est le leader de la France insoumise qui était parmi les premiers à lever le ton pour condamner et exprimer son soutien au Président Félix Tshisekedi et aux institutions de son pays après la tentative de coup d’état déjoué par les forces armées de la RDC. Sur son compte X, Jean Luc Mélenchon a écrit : «  Pleins succès aux institutions de la RDC et au Président Tshisekedi qui ont vaincu une tentative de coup d’état d’agents étrangers liés au Rwanda et ses alliés « .

Pour rappel, en Octobre 2023, Jean Luc Mélenchon avait séjourné à Kinshasa où il s’était entretenu avec Félix Tshisekedi sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. L’hôte de Tshisekedi, qui était à la tête du e délégation des députés de la commission des affaires étrangères avait insisté sur la nécessité pour le Rwanda d’abandonner les visées expansionnistes et de respecter les engagements de cessez-le-feu.

RSK

 




Dgi : Une campagne de sensibilisation au civisme fiscal pour les confessions religieuses à Righini

Une grande conférence sur le civisme fiscal en milieux religieux a eu lieu ce jeudi 16 mai 2024, dans l’amphithéâtre de l’église du réveil du Congo située sur l’avenue Wenger, au quartier Righini, dans la commune de Lemba.

Cette activité a connu la participation d’un grand nombre des représentants issus de différentes confessions religieuses de Kinshasa, notamment, les représentants de l’Eglise Armée du Salut, des Eglises indépendantes du Congo, Eglise Kimbanguiste, la Communauté islamique au Congo, l’église du Saint Esprit Mpeva Longo, l’Eglise Liloba de l’apôtre Konde, et tant d’autres ont participé à cette matinée fiscale.

L’archevêque Ejiba Yamapia, président de l’Eglise du réveil du Congo

Le représentant des eglises de réveil au Congo, l’archevêque Ejiba Yamapia de l’église du réveil du Congo en partenariat avec la Direction générale des Impôts, ont fait appel à tous les responsables de confessions religieuses pour prendre part aux enseignements sur le civisme fiscal en milieux religieux.

Selon les statistiques fournies par l’archevêque Ejiba, en 2022, le nombre des églises de réveil recensées était d’environ 42.000 assemblées, soit 23 millions de fidèles en Rdcongo dont 6 millions à Kinshasa.

L’expert de la Dgi, Jean Muteba a expliqué à l’assistance le bien-fondé de l’impôt. Les fidèles des églises doivent être sensibilisés au civisme fiscal et près de 80% de la population congolaise fréquentent des églises.

Chaque Congolais doit contribuer au financement des services publics. Le civisme fiscal c’est le respect des obligations fiscales, agir en responsable pour le bien-être de la population, a expliqué Jacques Kangudia, Conseiller du chef de l’État en matière de changement des mentalités.

Le civisme fiscal, c’est la confiance, la transparence qui est un élément fondamental dans la bonne gouvernance. Toutes les informations fiscales doivent être déclarées, les revenus et les dépenses, il faut éviter la fraude fiscale. Il faut avoir une culture de responsabilité.

Pour le CD Muteba, la notion de civisme fiscal renvoie à un consentement volontaire au payement de l’impôt sous cinq aspects à savoir: Le respect des obligations fiscales, une motivation intrinsèque, pourquoi payer l’impôt? La confiance dans l’utilisation des recettes fiscales. Le devoir de redevabilite. Le dialogue et l’engagement civique. Celui qui paye l’impôt doit dialoguer avec l’administration fiscale. Et le contribuable doit payer l’impôt d’une manière juste et équitable. Le développement de la culture fiscale. Un enfant de Dieu doit intérioriser la culture fiscale: à Dieu ce qui est à Dieu, à César ce qui est à César. Chaque citoyen doit contribuer aux charges de l’État.

Est-ce que les églises doivent payer l’impôt?

La question a divisé l’auditoire avant que l’expert de la Dgi ne lève l’option.

La majorité a dit non au payement de l’impôt par les églises. C’est le CD Muteba qui a éclairé l’opinion sur cette question en faisant la différence entre un redevable légal qui est connu par l’Etat et le redevable réel non connu par l’État. La personne physique comme un pasteur qui a des activités commerciales ou industrielles doit avoir un numéro impôt. Ce numéro est donné gratuitement dans les services de la Dgi. En tant que personne physique, le pasteur n’est pas régi par le régime des ASBL ou des églises qui ne poursuivent pas le bénéfice à distribuer aux membres.

Le chef de Division documentation et communication Jean Muteba a fait une brève présentation de la Direction générale des Impôts en donnant six catégories d’impôts collectés par la Dgi par le biais de ses structures d’assiette de recouvrement de contentieux et taxation.

A l’en croire, la Dgi est un service public de l’État congolais qui a une autonomie d’administration sous la tutelle du ministère des Finances. Sa mission principale consiste à collecter les impôts pour le trésor public. Son organigramme comprend des services opérationnels qui s’occupent de la collecte des impôts et des services non opérationnels qui s’occupent de l’élaboration des politiques fiscales. Elle dispose de 9 services centraux, une direction de grandes entreprises, une direction urbaine de Kinshasa qui gère les 24 CIS et le centre des impôts CDI, 11 directions provinciales.

La Dgi collecte six catégories d’impôts

Il s’agit de l’impôt sur les bénéfices et profits IBP, l’impôt personnel sur les rémunérations, la taxe sur la valeur ajoutée TVA, l’impôt mobilier, l’impôt sur les rémunérations des expatrie ett l’impôt sur les rémunérations de non-résidents.

Pour payer l’impôt, il faut appartenir à une des catégories des contribuables ci-après: les grandes entreprises, celles dont le chiffre d’affaires est supérieur à 5 milliards de Fc ces contribuables sont gérés par la DGE. Les moyennes entreprises dont le chiffre d’affaires varie entre 80 millions et 5 milliards de Fc. Ces contribuables sont gérés par le CDI, centre des impôts et par les sièges modélisés et modernisés dans les provinces dépourvues de centres des impôts.

Les entreprises de petites tailles ont un chiffre d’affaires compris entre 10 millions et 80 millions de fc. Ces contribuables sont gérés par les centres d’impôts synthétiques.

Et les micro-entreprises produisent un chiffre d’affaires inférieur à un million de Fc. Ces contribuables sont gérés par les CIS et payent un forfait de 30mille fc au titre de l’ibp a l’échéance du 30 avril de chaque année.

Le représentant du Directeur général des impôts a parlé de 300 000 contribuables qui composent le fichier des contribuables congolais. 200 contribuables relèvent de la Direction de grandes entreprises. Ces contribuables sont des étrangers qui interviennent pour 90 % dans les recettes totales de la DGI, les autres contribuables interviennent pour 10% dans les recettes totales.

Il faut aussi dire que l’administration Barnabé a plusieurs fois dépassé les assignations gouvernementales et la Dgi intervient pour près de 35% dans le budget national depuis l’avènement de l’administration Barnabé Mukadi Muamba, pasteur de son état qui travaille avec dévouement pour la maximisation des recettes fiscales.

Alex Tutukala




Modernisation des aéroports: La société Westminster apporte son expertise à la RVA

La République Démocratique du Congo qui connait des problèmes de la sûreté au niveau de ses aéroports a désormais un regard rivé vers un avenir meilleur dans un bref délai. La signature du contrat entre la société Westminster et la RDC, à travers la RVA va mettre fin à ce genre de problème.

La Société Britannique Westminster qui existe depuis plus de 20 ans, est officiellement en RDC depuis le 14 avril 2024, date de la signature du contrat avec l’état congolais, bien que les discussions entre les deux parties remontent en 2019. C’est une société commerciale qui se spécialise dans la sûreté aéroportuaire et qui va apporter son expertise en République Démocratique du Congo, en vue de répondre au problème de la sûreté au niveau des aéroports.

En RDC, Westminster va travailler avec la Régie des Voies Aériennes, RVA, propriétaire des aéroports. Au cours d’un point de presse tenu ce jeudi 16 Mai à Kinshasa, cette société rassure au peuple congolais de sa volonté d’accompagner le gouvernement dans l’amélioration de la sûreté aéroportuaire, dont bénéficieront les voyageurss. Le contrat signé a une durée de 10 ans, renouvelable. A en croire le directeur général de Westminster RDC, ce contrat prend en compte plusieurs aspects.

“Nous serons aussi focalisés dans la formation en vue de renforcer la capacité des agents qui seront commis au service. Nous allons accompagner les agents de la RVA commis à la sûreté aéroportuaire”, a expliqué Patrick Sakameso, directeur général de Westminster RDC.

La société Westminster qui travaille avec les Etats, les organisations internationales et des entreprises, va appuyer la République Démocratique du Congo en équipements modernes capables d’assurer la sûreté aéroportuaire.

“Dans le domaine de la sûreté, nous allons prendre en charge la modernisation des caméras de surveillance, les lecteurs des plaques minéralogiques, des scanners radioscopiques et tant d’autres. On va amener plusieurs équipements qu’il faut pour assurer notre mission”, a dit le DG Patrick Sakameso.

Pour lui, des efforts doivent être conjugués tant au niveau de la sécurité aérienne qu’au niveau de la sûreté aéroportuaire, pour sortir la RDC de la liste noire de l’Union européenne.

“Il faut dire que la sortie de la RDC de la liste noire de l’Union européenne dépend de la sécurité aérienne et de la sûreté. Elle ne dépend pas seulement de la sûreté aéroportuaire”, a-t-il précisé, tout en marquant la différence entre la sécurité et la sûreté.

 

Les aéroports de Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani, Goma et Mbuji-Mayi concernés

 

“La sécurité aérienne qui est un ensemble de moyens mis en œuvre pour prévenir les accidents, se diffère de la sûreté qui est aussi un ensemble de moyens mis en œuvre pour protéger l’aviation civile contre les actes d’interventions illicites. Nous, nous sommes dans le domaine de la sûreté aéroportuaire et non la sécurité. Mais ces deux moyens combinés vont sans nul doute faire sortir le Congo Kinshasa de la liste noire de l’Union européenne en cette matière”, a renchérit le DG de Westminster RDC, qui a en outre précisé que la RDC est le premier pays francophone que sa société va opérer. En Afrique, Westminster a déjà travaillé au Ghana et à Sierra Leone. Westminster va déployer les moyens financiers, humains et matériels pour assister la RVA dans la mise en œuvre des mesures de contrôle de sûreté.

“Nous ne sommes pas là pour nous substituer à l’État ou pour prendre la place de qui que se soit. Nous allons collaborer avec tous ceux qui interviennent dans la mise en œuvre de la sûreté de l’aviation civile”, a laissé entendre le DG Patrick Sakameso.

Les aéroports congolais retenus qui vont connaitre l’expertise de Westminster sont notamment, des aéroports internationaux qui se trouvent à Kinshasa, à Lubumbashi, à Kisangani, à Goma et spécialement l’aéroport de Mbuji-mayi. Cependant, chaque aéroport a son besoin réel.

La présence sur le terrain sur le plan opérationnel de Westminster va se faire remarquer d’ici-là. Les responsables de cette société experte dans le domaine de la sûreté informent qu’ils vont également travailler sur la réglementation dans le secteur de l’aviation civile. Ils promettent de veuiller à des procédures d’exploitation normalisées conformément au standard international. Ils vont commencer d’abord avec ce qui existe avant de procéder à des modifications au bénéfice du voyageur.

Avec la présence de Westminster, les voyageurs congolais au niveau international seront les premiers bénéficiaires de l’expertise de cette société pour un voyage assuré. “L’amélioration de la sûreté des aéroports du pays favorisera le retour de certaines compagnies aériennes avec comme conséquence, un accroissement du flux de passagers et une amélioration de l’image du pays à l’étranger”, explique l’un des responsables de Westminster RDC.

Il sied de noter que ce contrat donnera à la RDC des aéroports parfaitement équipés et un personnel mieux formé et plus performants

 

 

Mboshi




Léopards : Bakambu incertain et Silas Katompa out face au Sénégal (officiel)

Sébastien Desabre, le sélectionneur de l’équipe nationale de RD Congo, doit composer avec un forfait pour les prochaines échéances des Léopards en juin, alors que Cédric Bakambu est très incertain.

Sur son compte X (anciennement Twitter) officiel, la Fédération congolaise de football association (Fécofa) a annoncé dimanche le forfait de l’ailier Silas Katompa pour les deux prochaines journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

 

“Pour des raisons personnelles, l’international congolais, Silas Katompa, ne sera pas disponible pour les 2 matchs du mois de juin 2024”, peut-on lire dans un communiqué.

 

Deuxième coup dur après Bakambu

 

Remplaçant samedi pour la énième fois de la saison en championnat d’Allemagne, le joueur de 25 ans a inscrit le dernier but de Stuttgart à la 83e minute, son septième de la saison en 30 matches, pour la victoire 4-0 contre le Borussia Mönchengladbach. Son absence est un coup dur, malgré son statut de second couteau à la CAN 2023 en janvier-février. D’autant plus que Cédric Bakambu sera très probablement forfait en raison d’une lésion au niveau proximal du tendon du muscle droit antérieur. L’avant-centre est indisponible depuis le 28 avril.

Troisième du groupe B après une victoire 2-0 contre la Mauritanie suivie d’une défaite 1-0 face au Soudan en novembre, la RDC se déplacera à Diamniadio pour affronter le leader, le Sénégal (4 points), le 6 juin prochain avant de recevoir le Togo trois jours plus tard (9 juin) au stade des Martyrs de Kinshasa.




Me Clément Kitengye-Kisaka félicite les FARDC qui ont réduit les ennemis à leur plus simple expression

La tentative de coup d’État survenu à Kinshasa, à l’aube du 19 mai 2024, aux petites heures, vers 4 heures du matin, contre les institutions légitimement établies en République démocratique du Congo par le mouvement insurrectionnel dénommé “UCP” qui prône soi-disant l’avènement d’un nouveau Zaïre, a provoqué des réactions dans tous les sens.

La première en date, est celle de Me Clément Kitengye-Kisaka, président national du Congrès National pour la République “C.N.R.”, qui présente ses sincères félicitations aux Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) pour l’efficacité avec laquelle les ennemis du Peuple ont été réduits à leur plus simple expression.

« La RDC ayant opté pour la conquête du pouvoir par les élections et non par les armes, le C.N.R. s’insurge contre toute forme de violation de la constitution, car prônant entre autres valeurs, le respect de ses dirigeants légalement élus », indique-t-il dans un communiqué de presse.

Aussi, le “Congrès National pour la République” “C.N.R”, recommande plus de vigilance des services de sécurité pour démanteler tous les réseaux qui comploteraient contre les institutions légalement établies.

Par ailleurs, le “C.N.R.” recommande, spécialement, qu’une enquête sérieuse soit enclenchée afin d’identifier tous les auteurs de ce vaste complot contre la République, et de les déférer devant les instances judiciaires compétentes pour qu’ils répondent sévèrement de leurs actes criminels.

Profitant de cette occasion, le “Congrès National pour la République”, parti membre du Regroupement politique “Alliance pour l’Avènement d’un Congo prospère et grand”, “A.A.C.P.G.” en sigle, membre l’Union sacrée de la Nation” réitère son soutien inconditionnel au Président de la République, M. Antoine-Félix Tshisekedi Tshilombo, et s’engage à l’accompagner tout au long de son second quinquennat pour la matérialisation de sa vision “Le peuple d’abord”.

Le Quotidien




Tout en condamnant la tentative de déstabilisation: Le Gouvernement affirme avoir renforcé la sécurité des Institutions et de la ville 

Le Gouvernement de la République condamne la tentative de déstabilisation des Institutions du pays qui s’est manifestée aux petites heures de ce dimanche 19 mai 2024 par une attaque du Palais de la Nation, siège du bureau du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, perpétrée par un groupe d’assaillants dirigé par Christian Malanga et sa bande comptant plusieurs nationalités.

Peu avant, cette bande avait pris d’assaut, à quelques mètres de là, la résidence de l’honorable Vital Kamerhe. « Deux de nos vaillants policiers commis à la garde de ce dernier sont tombés sur le coup », a-t-on appris des sources proches de l’incident.

Le Gouvernement de la République salue la prompte réaction des forces de défense et de sécurité qui ont déjoué cette aventure hasardeuse et mis en déroute ces assaillants.

En attendant les résultats des enquêtes en cours, le Gouvernement tient à rassurer l’opinion nationale que les mesures ont été prises pour renforcer à la fois la sécurité des Institutions, des officiels et celle de la ville de Kinshasa.

Le Gouvernement de la République appelle la population à la vigilance pour dénoncer tout mouvement suspect des ennemis de la paix ainsi que leurs complices. Enfin, le Gouvernement de la République rassure tous les Congolais de sa détermination de lutter sans relâche, ni faiblesse ni concession pour leur sécurité, l’intégrité territoriale et la souveraineté de la République Démocratique du Congo, quoi qu’il en coûte.

Le Quotidien