RDC : Lancement de la première classe numérique de l’UNISIC par la Fondation Vodacom

La Fondation Vodacom a marqué un grand pas dans la promotion de l’éducation numérique en République Démocratique du Congo en inaugurant ce mardi 21 mai 2024 la toute première classe numérique à l’Université des Sciences de l’Information et de la Communication (UNISIC).

Roliane Yulu, responsable de la Fondation Vodacom, a exprimé sa satisfaction de pouvoir accompagner les étudiants dans leur transition numérique, avant d’exhorter les jeunes bénéficiaires à faire bon usage de cet équipement moderne et à visiter la page vodaEduc de Vodacom pour découvrir davantage de ressources pédagogiques en ligne.

 

“Nelson Mandela a dit, l’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde. Au sein de la fondation Vodacom nous croyons que chaque élève et chaque étudiant chaque apprenant mérite une chance d’apprendre, de grandir et en définitive de changer le monde” a-t-elle déclaré.

 

Pour le Secrétaire Général Académique de l’UNISIC, le professeur Jean-Marie Vianney Longonya, grâce à ce don généreux, l’université pourra mieux répondre à ses objectifs d’intégration de la communication digitale, en définissant des actions et des stratégies de communication efficaces sur les plateformes web, les médias imprimés et les réseaux sociaux.

 

Par ailleurs, la Coordination Estudiantine de l’Unisic a promis, au nom de tous les étudiants, de prendre grand soin de cet équipement numérique et de l’utiliser à bon escient pour approfondir les connaissances et développer les compétences dans le domaine du numérique.

 

La cérémonie d’inauguration a été marquée par la coupure symbolique du ruban de la salle multimédia, désormais baptisée “Salle ou École Numérique de l’Unisic”.

 

Ce don de la fondation Vodacom est composé des écritoires, des ordinateurs, des chaises et d’une connexion internet gratuite pendant un an.

 

 

Orchidée




Une délégation des Young Global Leaders du Forum économique mondial en visite de découverte et de prospection au Maroc

La communauté des Young Global Leaders (Jeunes leaders mondiaux) du Forum économique mondial, connu sous le nom de Forum de Davos, tient son premier learning journey au Maroc du 20 au 24 mai 2024. Les participants à ce rendez-vous échangeront avec plusieurs ministres marocains et des dirigeants d’institutions comme le groupe OCP, la CDG, Casablanca Finance City, le complexe du port de Tanger Med et l’UM6P.

Organisé sous les auspices du Forum économique mondial (WEF), le Young Global Leaders (YGL) learning journey au Maroc est une expérience immersive à laquelle prennent part des Young Global Leaders de onze pays, notamment l’Arabie saoudite, l’Argentine, la Chine, les États-Unis, la Géorgie, l’Inde, la Jordanie, la Mongolie, le Pakistan, la Palestine et la Suisse, «avec l’objectif d’explorer les avancées du Royaume dans des domaines stratégiques tels que l’innovation, la technologie, la sécurité alimentaire, la finance, l’agriculture, l’infrastructure et la logistique», lit-on dans un communiqué annonçant l’évènement.

Leaders d’opinion et à la tête d’institutions publiques et privées, les participants au premier YGL learning journey au Maroc auront l’occasion d’échanger avec des dirigeants d’institutions marocaines de premier plan comme le groupe OCP, le groupe CDG, Casablanca Finance City, le complexe du port de Tanger Med et l’UM6P.

La délégation sera également reçue par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, le ministre de l’Industrie et du Commerce Ryad Mezzour et le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des Politiques publiques, Mohcine Jazouli.

Les réunions et séances de travail seront ponctuées de visites touristiques et d’activités sociales, pour découvrir la beauté des paysages, la force des traditions et la noblesse du savoir-faire ancestral du Maroc. Ce sera également l’occasion d’apprécier les valeurs de tolérance et le sens du vivre-ensemble qui caractérisent le Royaume.

«Cette initiative intervient quelques mois après le module de formation exécutive dispensé au profit des membres de la même communauté, dans le cadre d’un partenariat stratégique entre le World Economic Forum et l’UM6P. Elle contribuera au rayonnement du Maroc et à la consolidation de son image en tant que nation de valeurs, d’ouverture et de progrès à l’échelle mondiale», souligne-t-on.

Par Majda Benthami




Académie Mohamed VI, parcours avec la sélection, JO 2024, Oussama Targhalline se confie

L’international marocain U23 Oussama Targhalline s’est livré, dans un entretien exclusif accordé à Foot Mercato, mis en ligne le dimanche 19 mai. Dans cette longue interview, le milieu de terrain de 22 ans aborde plusieurs sujets comme sa formation à l’académie Mohamed VI, la CAN U23 et les Jeux olympiques de Paris 2024.

Oussama Targhalline est un milieu de terrain de 22 à vocation défensive. Né à Sidi Belyout dans un quartier de Casablanca, Targhalline a intégré l’académie Mohamed VI, à l’âge de 10 ans. Avec la sélection marocaine, il a gravi plusieurs échelons en passant notamment par les U17, U20 et U23. D’ailleurs, avec les moins de 23 ans il a été sacré champion d’Afrique, en 2023, en inscrivant le but décisif de la finale en prolongations face à l’Égypte (2-1).

Le Lionceau de l’Atlas raconte : « Je jouais dans la rue avec mes amis. Mes parents voulaient que je fasse des études mais j’étais déjà focus sur le football. Avec l’équipe de mon quartier, on a joué contre eux [académie Mohamed VI] et j’ai fait un bon match. Grâce à cette réussite, j’ai attiré l’attention des recruteurs. Par la suite, je me suis rendu à Rabat où j’ai passé des essais, ce qui m’a finalement conduit à rejoindre le centre de formation Mohamed VI. »

Sur son expérience à l’académie, le Marocain partage : « J’ai tout appris. Il y a tout là-bas pour réussir, les installations sont extraordinaires, il y avait aussi l’école au sein du centre donc ça permet vraiment de se concentrer sur le football. »

En club, avec le Havre AC, Targhalline évolue aux côtés de Yassine Kechta, avec qui il partage une grande complicité: « On se comprend sur le terrain, on a la même vision du football, on prend le même plaisir et en dehors du terrain, c’est vraiment mon frère. » Le natif de Casablanca partage également une connexion similaire avec Benjamin Bouchouari, avec qui il a remporté la CAN U23.

Bien que certains de ses coéquipiers aient été appelés en équipe nationale A, Targhalline reste concentré sur ses performances en club. Le milieu marocain déclare : « Évidemment que j’ai de grandes ambitions avec le Maroc mais pour prétendre à cela, avant tout, il faut faire de bonnes performances en club. »

En anticipation des Jeux olympiques de Paris 2024, le champion d’Afrique U23 exprime son désir de représenter son pays : « Forcément, tout le monde rêve de les disputer puisque représenter son pays, c’est quelque chose de particulier. »




Qui sont les Sahraouis?

ChroniqueEthnographiquement, il n’existe donc pas un «peuple sahraoui» au sens donné par l’Algérie et le Polisario. Quant à l’existence d’un «État sahraoui», l’histoire n’en a pas davantage connaissance que celle d’un «État» algérien avant le mois de juillet 1962…

L’Algérie soutient qu’il existerait un «peuple saharaoui» formant une population particulière, différente par son histoire, sa langue, sa culture et son mode vie de celle du Maroc, et que ce pseudo «peuple sahraoui» mènerait un combat de «décolonisation» contre l’«occupation coloniale marocaine». Qui sont donc les «Sahraouis»? Forment-ils un peuple distinct du peuple marocain? Ont-ils, à un moment ou à un autre de l’histoire, constitué un «État»?

Au sens purement géographique, les «Sahraouis» sont tous les habitants, nomades, semi-nomades, sédentaires, citadins ou ruraux vivant dans le désert du Sahara, immensité s’étendant de l’Atlantique jusqu’à la mer Rouge. Tous les Sahariens sont donc des «Sahraouis». Sont ainsi «sahraouis» les Maures de Mauritanie, les Touaregs d’Algérie, du Mali, du Niger et de Libye, les Toubou et les Zaghawa du Tchad, ou encore les Bedja du Soudan. Au Maroc, un habitant d’Ouarzazate, de Rissani ou de Zagora est «sahraoui», comme l’est également un Algérien de Biskra, un Libyen de Mourzouk ou encore un Malien de Tessalit.

Partagé entre le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, le Tchad, le Niger, le Mali et la Mauritanie, l’immense désert du Sahara est donc peuplé par des populations sahraouies parfaitement identifiées, irréductibles les unes aux autres, et divisées en tribus elles-mêmes subdivisées en clans, et qui relèvent de nationalités différentes. Quant à celles des populations sahraouies vivant dans le «Sahara occidental», à savoir dans les régions marocaines de la Saquia El Hamra et de l’Oued ed Dahab, il serait ethnographiquement illicite de les envisager comme formant un peuple «sahraoui» autonome. Elles se répartissent en effet en trois grandes populations-confédérations subdivisées en de nombreuses tribus, celle des Arabes beni Maqil, celle des Rguibat et celle des Tekna.

Or, ces trois grands ensembles sont tous originaires du Maroc septentrional et ont des liens, ou même, sont directement apparentés à ses populations.

La plupart des tribus du Sahara occidental marocain ont en effet des attaches avec le reste du Maroc d’où sont originaires leurs ancêtres ou leurs fondateurs. Elles étaient tournées vers le Nord du Maroc, leurs immenses zones de transhumance s’étendant jusqu’à la basse Moulouya et à l’Anti-Atlas. Les tribus appartenant à ces trois grands groupes avaient des rapports d’allégeance avec les souverains du Maroc.

À noter également que toutes les composantes des tribus du Sahara occidental marocain n’y vivent pas exclusivement. Certains Ouled Delim sont ainsi présents dans les régions de Marrakech, d’El Jadida, de Sidi Kacem et de Rabat où leurs ancêtres ont reçu des terres de la part des sultans en échange de leur soutien militaire. Quant aux tribus chorfas idrissides, elles sont liées aux Idrissides que l’on retrouve à Fès, à Rabat, à Meknès, ainsi que dans la région de Rissani. Des Rguibat sont aussi présents dans les régions de Marrakech, de Chichaoua, d’Essaouira.

Ethnographiquement, il n’existe donc pas un «peuple sahraoui» au sens donné par l’Algérie et le Polisario. Quant à l’existence d’un «État sahraoui», l’histoire n’en a pas davantage connaissance que celle d’un «État» algérien avant le mois de juillet 1962…

Par Bernard Lugan




KRC Genk: Bilal El Khannouss couronné meilleur joueur de la saison

Auteur d’une saison impressionnante sous le maillot de KRC Genk, le Lion de l’Atlas Bilal El Khannouss a reçu le prix de meilleur joueur de la saison, ce lundi 20 mai.

Avant le coup d’envoi de la dernière rencontre de la saison en Pro League contre Antwerp (1-0), l’international marocain a reçu le prix de meilleur joueur de la saison de KRC Genk, sous un tonnerre d’applaudissements des supporters.

Titulaire indiscutable avec Genk, il a disputé un total de 49 matchs cette saison toutes compétitions confondues: 35 matchs en championnat belge, 12 matchs en compétition européenne et deux matchs en Croky Cup.

Par ailleurs, le milieu de terrain de 19 ans avait hérité en 2023 du Prix du Meilleur débutant de la Pro League belge, en plus du Prix de l’Espoir de l’année en Belgique.

Par Le360sport




Abdellatif Loudiyi s’entretient avec Celeste Wallander, secrétaire adjointe US à la Défense pour les affaires sécuritaires internationales

Le ministre délégué auprès du chef du gouvernement, chargé de l’administration de la Défense nationale, Abdellatif Loudiyi, a reçu, lundi au siège de cette administration, Celeste Wallander, secrétaire adjointe à la Défense pour les affaires sécuritaires internationales, en visite de travail au Royaume, à la tête d’une importante délégation militaire américaine.

Cette rencontre s’inscrit en exécution des hautes instructions royales relatives à la tenue de la 13ème réunion du Comité consultatif de Défense (DCC).

Au début des discussions, les deux responsables ont exprimé leur satisfaction quant à l’excellence et la durabilité des liens privilégiés et du partenariat stratégique qui unissent les États-Unis d’Amérique et le Royaume du Maroc, indique un communiqué de l’administration de la Défense nationale.

Ils ont également souligné que, compte tenu du bilan positif de cette coopération militaire, jugée dense et diversifiée, la tenue régulière de ce comité aura certainement des impacts positifs sur le renforcement de la modernisation des Forces armées royales et l’interopérabilité des forces des deux pays.

La responsable américaine a saisi cette opportunité pour saluer l’engagement du Royaume, en tant qu’acteur important de paix et de stabilité, face aux différents défis et enjeux marquant la sécurité régionale et sa détermination, sous la direction clairvoyante du Roi, pour la conduite des stratégies de réformes et le rayonnement du Royaume sur les plans régional et international, souligne la même source.

À cet égard, Abdellatif Loudiyi a mis en relief l’initiative royale visant à transformer la façade atlantique de l’Afrique en un pôle d’intégration économique, un espace de paix, de stabilité et de prospérité partagée, incluant tous les pays de la bande atlantique du continent et les pays enclavés du Sahel.

Au terme de cet entretien, les deux parties ont exprimé leur volonté d’affermir davantage la coopération militaire bilatérale et d’explorer de nouvelles opportunités de collaboration notamment dans le domaine de la formation, de l’utilisation du spatial pour les besoins de la défense nationale et du développement durable, de la cyberdéfense et de l’industrie de défense.

Par Le360 (avec MAP)




Le 8ème Grand Prix mondial Hassan II de l’eau décerné à la FAO

Le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, accompagné du ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a procédé, ce lundi 20 mai à Bali, en Indonésie, à la remise du 8ème Grand Prix mondial Hassan II de l’eau, décerné cette année à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Retenue parmi 84 candidatures reçues par le secrétariat du Grand Prix mondial Hassan II de l’eau, la FAO a reçu un chèque d’une valeur de 500.000 dollars américains lors de la cérémonie d’ouverture de la 10ème édition du Forum mondial de l’eau, qui se tient jusqu’au 25 mai à Bali, pour son engagement en faveur de «la sécurité des ressources en eau pour la souveraineté alimentaire et le partage de la prospérité» .

Dans son allocution, Aziz Akhannouch a indiqué que le Grand Prix mondial Hassan II de l’eau rend hommage à feu Hassan II pour ses actions en matière de politique de l’eau, notamment à travers la construction de barrages et de réseaux d’irrigation. Ce prix rend également hommage au roi Mohammed VI, qui a engagé un programme ambitieux de l’ordre de 14 milliards de dollars dédié à la durabilité de l’eau.

Créé en mars 2002, le Grand Prix mondial Hassan II de l’eau est une initiative conjointe du Conseil mondial de l’eau et du Maroc, récompensant tous les trois ans, lors des éditions du Forum mondial de l’eau, les initiateurs de projets ayant accompli une importante contribution dans les domaines du développement et de l’utilisation des ressources en eau, au niveau tant scientifique qu’économique, technique, environnemental, social, institutionnel, culturel ou politique.

La FAO, organisation intergouvernementale des Nations unies, a reçu la 8ème édition de ce prix en reconnaissance de son engagement envers l’agenda mondial de l’eau et de la sécurité alimentaire, indique un communiqué du ministère de l’Équipement et de l’Eau. La FAO a également été primée pour ses efforts visant à améliorer la disponibilité de l’eau pour la production agricole et à atteindre la sécurité alimentaire et améliorer les revenus, et en hommage à toutes les initiatives et projets qu’elle a mis en œuvre sur le terrain, ajoute le communiqué.

La cérémonie d’ouverture du 10ème Forum mondial de l’eau a été marquée par la projection d’un film institutionnel sur la politique du Royaume du Maroc en matière de gestion des ressources hydriques.

Le Chef du gouvernement, accompagné du ministre de son ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, préside la délégation marocaine qui participe à cet événement qui se tient sous le thème «L’eau pour une prospérité partagée». Elle comprend de hauts responsables relevant des secteurs ministériels concernés, ainsi que des partenaires institutionnels et des acteurs et experts du secteur de l’eau.

Par Le360 (avec MAP)




Message de félicitations du roi Mohammed VI au président camerounais Paul Biya

Le roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations au président de la République du Cameroun, Paul Biya, à l’occasion de la fête nationale de son pays.

Dans ce message, le roi Mhammed VI adresse ses félicitations pour le président Biya et ses voeux les meilleurs de bonheur et de prospérité pour le peuple camerounais. «À cette occasion, Je tiens à vous dire toute l’estime que Je porte aux liens fraternels de solidarité et d’amitié qui unissent nos deux peuples et nos deux pays», écrit le Roi.

Le Souverain assure, à cet égard, le président camerounais de sa ferme volonté de poursuivre l’action concertée avec M. Biya en vue d’approfondir encore davantage la coopération maroco-camerounaise au potentiel si prometteur.

Par Le360 (avec MAP)




« African Lion » : le Maroc et les États-Unis célèbrent deux décennies de coopération militaire

« African Lion 2024 » renforce l’interopérabilité entre les armées participantes et demeure le plus grand exercice militaire en Afrique.

Conformément aux instructions du Roi, les Forces Armées Royales (FAR) et les Forces Armées américaines co-organisent jusqu’au 31 mai la 20ème édition de l’exercice « African Lion ».

L’ouverture officielle a eu lieu lundi au siège de l’État-Major de la Zone Sud à Agadir, en présence de représentants des pays participants.

Co-présidée par le Général de Division Mohammed Benlouali et le Général de Division Todd R. Wasmund, la cérémonie a présenté le scénario de l’exercice et les activités de cette édition. Environ 7000 militaires de vingt pays et de l’OTAN participent à ces manœuvres.

Le Général Benlouali a salué vingt ans de coopération fructueuse entre le Maroc et les États-Unis, tandis que le Général Wasmund a remercié les FAR pour leur engagement continu.

L’exercice, prévu dans plusieurs régions marocaines, comprend des activités variées ayant trait aux exercices tactiques, opérations spéciales et aéroportées, et lutte contre les armes de destruction massive, ainsi que des prestations médico-chirurgicales à Akka.

«African Lion 2024 » renforce l’interopérabilité entre les armées participantes et demeure le plus grand exercice militaire en Afrique, témoignant de la coopération durable entre les FAR et les Forces Armées américaines.

RT/ac/APA




« Le Royaume du Maroc est un partenaire essentiel des États-Unis sur un large éventail de questions de sécurité régionale » 

Le Département d’État américain a publié, le 8 avril 2024, un communiqué relatif à la Coopération sécuritaire américaine avec notre pays, dans lequel il a affirmé que «le Royaume du Maroc est un partenaire essentiel des États-Unis sur un large éventail de questions de sécurité régionale, avec un objectif commun d’un Moyen-Orient et d’une Afrique du Nord stables, sûrs et prospères.

Les États-Unis travaillent en étroite collaboration avec le Maroc pour promouvoir la stabilité régionale, la lutte contre le terrorisme, le renforcement des liens commerciaux et d’investissement et le soutien des efforts du développement et de la réforme du Maroc.

Les États-Unis fournissent au Maroc une coopération en matière de sécurité depuis la fin des années 1950, reflétant la nature durable de la relation bilatérale. Cet engagement a été concrétisé par plusieurs protocoles d’accord, le plus récemment en 2007 et 2015, qui décrivent les domaines critiques de sécurité et de coopération économique, aidant le Maroc à relever les défis régionaux et l’impact des crises dans les régions voisines.

Le Maroc est un partenaire fidèle dans la défense multilatérale. Il a rejoint le Dialogue méditerranéen de l’OTAN en 1995, une initiative visant à promouvoir la sécurité et la stabilité régionales en coordination avec les principaux alliés de l’OTAN autour de la Méditerranée, et les États-Unis ont désigné le Maroc comme allié majeur non-OTAN en 2004. Grâce à cette désignation, le Maroc est en mesure de participer à la recherche et au développement coopératifs, recevoir une livraison prioritaire pour les articles de défense excédentaires (EDA) et bénéficier d’une formation coopérative financée réciproquement.

Le Maroc est le plus gros acheteur d’équipements militaires américains en Afrique. Les États-Unis ont réalisé 8,545 milliards de dollars de ventes actives de gouvernement à gouvernement avec le Maroc dans le cadre du système de ventes militaires à l’étranger (FMS). Les ventes antérieures significatives récentes comprennent : 18 lanceurs M142 High Mobility Artillery Rocket System (HIMARS) ; 40 armes à distance interarmées AGM-154C (JSOW); six systèmes radio tactiques interarmées de système de distribution d’informations multifonctionnel (MIDS-JTRS); dix missiles à lancement aérien GM-84L Harpoon Block II ; 25 avions F-16C/D Block 72 ; 5.810 bombes MK82-1 ; 36 hélicoptères d’attaque Apache AH-64E ; huit radars AN/MPQ-64F1 SENTINEL ; 20 missiles AIM-9X-2 SIDEWINDER ; trois hélicoptères CH-47D CHINOOK ; 40 lanceurs LAU-129A avec 20 missiles AGM-65D MAVERICK ; et un avion Gulfstream G-550.

Depuis 2013, le Maroc a reçu des équipements d’une valeur de 478 millions de dollars dans le cadre du programme EDA du DoD. Cela comprend 222 chars M1A1 Abrams, deux avions C-130H et 600 véhicules blindés de transport de troupes M113A3.

Au cours de l’exercice 2018-22, les États-Unis ont également autorisé l’exportation permanente de plus de 167 millions de dollars d’articles de défense vers le Maroc via le processus de vente commerciale directe. Les trois principales catégories d’exportations de défense vers le Maroc étaient l’électronique militaire ; Moteurs à turbine à gaz et équipements associés ; et équipement de contrôle de tir, laser, d’imagerie et de guidage.

 

Depuis 2012, les États-Unis ont fourni au Maroc 135 millions de dollars de financement militaire étranger (FMF). Notre aide a été essentielle au maintien des articles de défense d’origine américaine ; renforcer la surveillance maritime pour lutter contre l’immigration clandestine, la contrebande, le trafic de drogue et la pêche illicite ; l’achat de matériel de transport et de logistique ; et améliorer la surveillance aérienne.

Par ailleurs, depuis 2006, les États-Unis ont fourni au Maroc 32 millions de dollars pour l’éducation et la formation militaires internationales (IMET). Grâce à ce programme, les étudiants marocains sont envoyés chaque année dans des cours de formation militaire professionnelle dans des écoles militaires américaines. Les cours IMET font progresser la professionnalisation militaire, renforcent les capacités dans des domaines clés, améliorent l’interopérabilité avec les forces américaines et créent une compréhension plus approfondie des États-Unis. Ces avantages sont essentiels pour établir des relations durables avec les futurs dirigeants.

Le Maroc figure parmi les dix principaux contributeurs aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies dans le monde. Il déploie actuellement 1.718 soldats de la paix en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Soudan et au Soudan du Sud. Le Maroc dispose d’un centre de formation préalable au déploiement à Tifnit, qui dispense des formations dans les domaines de la protection civile, de la lutte contre la désinformation, de la numérisation, de la télémédecine, de la santé mentale et de la protection de l’environnement.

Le Maroc continue de faire face aux mines terrestres et aux munitions non explosées résultant de l’engagement entre le Maroc et les forces du front polisario au Sahara occidental. Depuis 1993, les États-Unis ont fourni au Maroc 1,996 million de dollars dans le cadre du programme de destruction des armes conventionnelles, dont 1,154 million de dollars pour l’exercice 2022.

Le Maroc joue un rôle de premier plan dans les efforts antiterroristes des États-Unis. Depuis 2005, le Maroc est membre du Partenariat transsaharien de lutte contre le terrorisme, un effort financé et mis en œuvre par le gouvernement américain pour lutter contre l’extrémisme violent dans la région saharo-sahélienne. En 2011, le Maroc et les États-Unis ont rejoint 28 autres pays en tant que membres fondateurs du Forum mondial de lutte contre le terrorisme, une initiative visant à «réduire la vulnérabilité des personnes partout dans le monde au terrorisme en prévenant, combattant et poursuivant efficacement les attaques terroristes et en luttant contre l’incitation et le recrutement au terrorisme». En outre, le Maroc a été le premier pays du Maghreb à rejoindre la Coalition mondiale anti-EI en 2014 et est actuellement coprésident du groupe de réflexion Afrique de la Coalition.

Les États-Unis et le Maroc entretiennent également une forte coopération militaire à travers des opérations de sécurité conjointes. Depuis la fin des années 1990, le Maroc accueille l’exercice d’entraînement AFRICAN LION, qui rassemble des forces américaines et marocaines avec des participants de plus de vingt pays et de l’OTAN pour un entraînement. Placé sous le commandement américain pour l’Afrique depuis 2008, African Lion est devenu le plus grand exercice militaire conjoint du continent, auquel participent des milliers de soldats chaque année. En outre, depuis 2003, le Maroc entretient un partenariat de formation avec la Garde nationale de l’Utah dans le cadre du programme de partenariat d’État de la Garde nationale américaine, qui offre des formations spécialisées et des opportunités d’échange avec les forces armées marocaines».