Les gardiens Memmiche et Shobeir sous les feux de la rampe avant la finale de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies

Protagonistes de la montée en puissance de leurs deux équipes, Al Ahly et l’Espérance de Tunis, finalistes de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies, les deux portiers Amanallah Memmiche et Mostafa Shobeir ont prouvé qu’on pouvait compter sur eux.

Pour Amanallah Memmiche, 20 ans, de l’Espérance, et Mostafa Shobeir, 24 ans, d’Al Ahly, la finale aller-retour représente une grande étape de leur carrière respective. En effet, les deux jeunes gardiens ont montré qu’ils n’avaient rien à envier à leurs illustres aînés.

Pour sa deuxième saison avec Tunis, Memmiche, a déjà inscrit son nom dans le folklore du club, jouant un rôle essentiel dans la quête d’un cinquième titre en Ligue des Champions.

Ses performances ont été tout à fait remarquables, l’Espérance ayant réussi à garder sa cage inviolée neuf fois de suite depuis sa dernière défaite en décembre.

« L’Espérance a une défense bien organisée et elle est capable d’étouffer l’attaque d’Al Ahly », déclarait un supporter de l’Espérance lorsque son club s’est qualifié pour la finale de cette année.

« En dix matches depuis la phase de poules, nous avons réussi à garder neuf buts inviolés grâce à Memmiche, qui a réalisé des arrêts spectaculaires.

De l’autre côté du terrain, Shobeir s’est révélé tout aussi redoutable,en remplaçant avec brio le capitaine d’Al Ahly Mohamed El Shenawy, blessé.

Le jeune Égyptien a réalisé six matches consécutifs sans encaisser de but en Ligue des Champions, confirmant ainsi qu’il est le digne héritier de son père Ahmed Shobeir.

« Mostafa Shobeir a été excellent lors de nos matches et s’est distingué jusqu’à présent dans cette compétition », s’est félicité l’entraîneur suisse d’Al Ahly, Marcel Koller.

Les performances de Shobeir ne sont pas passées inaperçues aux yeux de l’intéressé, qui garde les pieds sur terre malgré les éloges croissants dont il fait l’objet.

« Mon père m’envoie un mot avant les matches “amuse-toi”, afin de me motiver à être performant », a-t-il révélé.

« J’espère poursuivre l’héritage de mon père, Ahmed Shobeir, sur le terrain. Je comprends que certaines personnes me complimentent parfois, mais je cherche à répondre sur le terrain ».

Memmiche et Shobeir font preuve d’une maturité et d’une constance qui démentent leur jeune âge.

Leurs contributions ont été déterminantes dans les parcours respectifs de l’Espérance et d’Al Ahly jusqu’en finale.

Les enjeux étant les plus élevés et les réputations en jeu, le décor est planté pour que Memmiche et Shobeir élèvent leurs réputations naissantes vers de nouveaux sommets.

Dans une finale riche en rebondissements, leur duel personnel pourrait s’avérer déterminant.

Amanallah Memmiche – Espérance Sportive de Tunis

Date de naissance : 20 avril 2004

Âge : 20 ans

Citoyenneté : Tunisie

Taille : 1,91 m

Mostafa Shobeir – Al Ahly SC

Date de naissance : 17 mars 2000

Âge : 24 ans

Citoyenneté: Égypte

Taille : 1,85 m




Des députés britanniques demandent de soutenir l’initiative d’autonomie du Sahara marocain

Une lettre en date du 23 mai 2024 a été adressée par 30 parlementaires au Chef de la diplomatie britannique. Les députés demandent à David Cameron de soutenir l’initiative marocaine d’autonomie pour son Sahara.

La lettre des 30 députés britanniques demandent au Lord Cameron de soutenir l’initiative marocaine d’autonomie pour son Sahara. Les députés soulignent que le ⁠Royaume Uni devrait renforcer ses alliances avec les pays stables et like-minded comme le Maroc.

La province du Sahara offre des opportunités prometteuses pour le progrès et la stabilité. La région a le potentiel de renforcer les opportunités en énergie, sécuriser les chaînes de distribution et permettre un accès à de nouveau marchés.

Pour les parlementaires, atteindre le plein potentiel du Sahara requiert l’appui des institutions financières britanniques tels UKEF et le BII.

Un tel appui serait en cohérence avec l’accord de commerce avec le Maroc, qui couvre le Sahara et qui a été considéré comme légal par la Haute Cour de justice.

Des délégations ont visité le Sahara et apprécié le vaste potentiel et les opportunités qui existent à la fois pour la communauté locale et pour le Royaume-Uni.

Pour les signataires de la lettre, ⁠le soutien au plan d’autonomie du Maroc est conforme aux principes et aux engagements internationaux du Royaume-Uni. De plus, il ne compromettrait pas la position du Royaume-Uni dans les territoires britanniques d’outre-mer et peut contribuer à la paix dans cette région.

⁠L’Initiative d’autonomie proposée par le Maroc pour le Sahara offre une voie viable vers une paix et une stabilité durables, soutiennent les élus britanniques.

La proposition du Maroc pour la résolution du différend au Sahara bénéficie d’un large soutien du Royaume-Uni et de plus de 80 pays à travers le monde.

Cette initiative est présentée comme la voie la plus pratique et la plus pragmatique vers la stabilité dans la région.

Les parlementaires lancent un ⁠appel aux dirigeants britanniques pour reconnaître que suivre l’exemple donné par les principaux alliés du Royaume-Uni est la bonne ligne de conduite et que rester neutre ou tenter des solutions alternatives ne peut que perpétuer un statu quo néfaste pour la sécurité de la région.

Le prochain dialogue stratégique entre les Britanniques et le Maroc constitue une occasion unique pour le Royaume-Uni de redéfinir son rôle et son influence dans la région.

Les signataires de la lettre adressée au ministre britannique des Affaires étrangères soulignent que le Maroc mérite leur soutien sans équivoque et total.

La lettre cosignée par 30 députés adressée à

David Cameron

 

 

 

 

 




De Poutine à Gaza, abus et Fiducia Supplicans : Le pape François s’exprime dans l’émission CBS Evening News aux Etats-Unis 

La chaîne américaine CBS a diffusé une interview du pape François dans la soirée du lundi 20 mai. Dans cette nouvelle interview, la présentatrice et rédactrice en chef de CBS Evening News, Norah O’Donnell, interroge le pape sur divers sujets d’actualité. Nous vous proposons une transcription de l’interview :

Question : À l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, l’ONU annonce que plus d’un million de personnes, dont de nombreux enfants, seront confrontés à la famine à Gaza

Le pape François : Pas seulement à Gaza. Pensez à l’Ukraine. De nombreux enfants ukrainiens viennent ici.

Vous savez quoi ? Que ces enfants ne savent pas sourire ? Je vais leur dire quelque chose (mime un sourire) … ils ont oublié comment sourire. Et c’est très douloureux.

Avez-vous un message à adresser à Vladimir Poutine à propos de l’Ukraine ?

Pape François : S’il vous plaît, pays en guerre, tous, arrêtez. Arrêtez la guerre. Vous devez trouver un moyen de négocier la paix. Efforcez-vous d’obtenir la paix. Une paix négociée est toujours préférable à une guerre sans fin.

Ce qui se passe en Israël et à Gaza a provoqué tant de divisions et de souffrances dans le monde entier. Je ne sais pas si vous avez vu aux États-Unis les grandes manifestations sur les campus universitaires et la montée de l’antisémitisme. Que diriez-vous sur la façon de changer cela ?

Pape François : Toute idéologie est mauvaise, et l’antisémitisme est une idéologie, et elle est mauvaise. Tout « anti » est toujours mauvais. On peut critiquer un gouvernement ou un autre, le gouvernement d’Israël, le gouvernement palestinien. On peut critiquer tout ce que l’on veut, mais on ne pas être « anti » un peuple. Ni anti-palestinien, ni antisémite. Non.

Je sais que vous appelez à la paix. Vous avez appelé à un cessez-le-feu dans plusieurs de vos sermons. Pouvez-vous aider à négocier la paix ?

Pape François : (soupir) Ce que je peux faire, c’est prier. Je prie beaucoup pour la paix. Et aussi pour suggérer : « S’il vous plaît, arrêtez. Négociez. »

Mes grands-parents étaient catholiques. Ils ont émigré d’Irlande du Nord dans les années 1930 vers les États-Unis, à la recherche d’une vie meilleure. Je sais que votre famille a également fui le fascisme. Et vous avez dit au sujet des migrants, dont beaucoup sont des enfants, que vous encouragez les gouvernements à construire des ponts, pas des murs.

Pape François : L’immigration est quelque chose qui fait grandir un pays. On dit que vous, les Irlandais, avez émigré et apporté le whisky, et que les Italiens ont émigré et apporté la mafia… (rires) C’est une blague. Ne le prenez pas mal. Mais les migrants souffrent parfois beaucoup. Ils souffrent beaucoup.

J’ai grandi au Texas, et je ne sais pas si vous en avez entendu parler, mais l’État du Texas tente de fermer une organisation caritative catholique située à la frontière avec le Mexique, qui offre une assistance humanitaire aux sans-papiers. Qu’en pensez-vous ?

Pape François : C’est de la folie. C’est de la pure folie. Fermer la frontière et les laisser là, c’est de la folie. Le migrant doit être accueilli. Par la suite, vous verrez comment le gérer. Il faut peut-être le renvoyer, je ne sais pas, mais chaque cas doit être considéré avec humanité, n’est-ce pas ?

Votre premier voyage en tant que pape a été l’île de Lampedusa, où vous avez parlé de la souffrance. Et j’ai été très frappée lorsque vous avez parlé de la mondialisation de l’indifférence. Que se passe-t-il ?

Le pape François : Voulez-vous que je le dise clairement ? Les gens se lavent les mains ! Il y a tant de Ponce Pilate en liberté… qui voient ce qui se passe, les guerres, les injustices, les crimes… « C’est bon, c’est bon » et qui se lavent les mains. C’est l’indifférence. C’est ce qui arrive lorsque le cœur s’endurcit… et devient indifférent. S’il vous plaît, nous devons faire en sorte que nos cœurs écoutent à nouveau. Nous ne pouvons pas rester indifférents face à ces drames humains. La mondialisation de l’indifférence est une maladie très vilaine. Très vilaine.

Vous avez fait plus que quiconque pour tenter de réformer l’Église catholique et vous repentir des années d’abus sexuels innommables commis par des membres du clergé à l’encontre d’enfants. Mais l’Église en a-t-elle fait assez ?

Pape François : Elle doit continuer à faire plus. Malheureusement, la tragédie des abus est énorme. Et contre cela, une conscience droite et non seulement la volonté de ne pas le permettre mais de mettre en place les conditions pour que cela ne se produise pas.

Vous avez parlé de tolérance zéro.

Le pape François : On ne peut pas le tolérer. Lorsqu’un religieux ou une religieuse commet un abus, toute la force de la loi s’abat sur lui ou sur elle. Dans ce domaine, il y a eu beaucoup de progrès.

L’année dernière, vous avez décidé d’autoriser les prêtres catholiques à bénir les couples de même sexe. C’est un grand changement. Pourquoi ?

Pape François : Non, ce que j’ai permis, c’est de ne pas bénir l’union. Ce n’est pas possible parce que ce n’est pas le sacrement. Je ne peux pas. Le Seigneur l’a fait ainsi. Mais bénir chaque personne, oui. La bénédiction est pour tous. Pour tous. Bénir une union de type homosexuel, c’est aller contre le droit naturel, contre la loi de l’Église. Mais bénir chaque personne, pourquoi pas ? La bénédiction est pour tous. Certains en ont été scandalisés. Mais pourquoi ? Tous ! Tous !

Vous avez dit : « Qui suis-je pour juger ? » « L’homosexualité n’est pas un crime ».

Pape François : Non. C’est un fait humain.

Il y a des évêques conservateurs aux États-Unis qui s’opposent à vos nouveaux efforts pour revisiter les enseignements et les traditions. Comment répondez-vous à leurs critiques ?

Pape François : Vous avez utilisé un adjectif, « conservateur ». C’est-à-dire que le conservateur est celui qui s’accroche à quelque chose et ne veut pas voir au-delà. C’est une attitude suicidaire. Car c’est une chose de tenir compte de la tradition, de considérer les situations du passé, c’en est une autre de s’enfermer dans une boîte dogmatique.

Je connais des femmes qui ont survécu à un cancer, qui ne peuvent pas avoir d’enfants et qui se tournent vers les mères porteuses. Cela va à la rencontre de la doctrine de l’Église.

Pape François : En ce qui concerne la gestation pour autrui, au sens strict du terme, non, elle n’est pas autorisée. Parfois, la maternité de substitution est devenue un commerce, et c’est très mauvais. C’est très mauvais.

Mais parfois, pour certaines femmes, c’est le seul espoir.

Le pape François : C’est possible. L’autre espoir, c’est l’adoption. Je dirais que dans chaque cas, la situation doit être soigneusement et clairement examinée, en consultant la médecine et aussi la morale. Je pense qu’il y a une règle générale dans ces cas, mais il faut aller dans chaque cas en particulier pour évaluer la situation, tant que le principe moral n’est pas contourné. Mais vous avez raison. Je voudrais vous dire que j’ai beaucoup aimé votre expression lorsque vous m’avez dit : « Dans certains cas, c’est la seule chance ». Cela montre que vous ressentez ces choses très profondément. Je vous remercie. (Sourires)

Je pense que c’est la raison pour laquelle tant de personnes ont trouvé de l’espoir en vous, parce que vous avez été plus ouvert et plus tolérant peut-être que d’autres dirigeants précédents de l’Église.

Le pape François : Il faut être ouvert à tout. L’Église est ainsi faite : Tout le monde, tout le monde, tout le monde. « Untel est un pêcheur… ? » Moi aussi, je suis un pêcheur. Tout le monde ! L’Évangile est pour tout le monde. Si l’Église met une douane à la porte, elle cesse d’être l’Église du Christ. Tout le monde.

Quand vous regardez le monde, qu’est-ce qui vous donne de l’espoir ?

Pape François : Tout. Vous voyez des tragédies, mais vous voyez aussi tant de belles choses. Vous voyez des mères héroïques, des hommes héroïques, des hommes qui ont des espoirs et des rêves, des femmes qui regardent l’avenir. Cela me donne beaucoup d’espoir. Les gens veulent vivre. Les gens vont de l’avant. Et les gens sont fondamentalement bons. Nous sommes tous fondamentalement bons. Oui, il y a des voyous et des pécheurs, mais le cœur lui-même est bon.




Taekwon-Do ITF: En prévision des éliminatoires du championnat du monde Espagne 2025, S.O.S Les Léopards encore bloqués à Kinshasa faute des visas

Très attendus aux éliminatoires du championnat du monde Espagne 2024, les Léopards de la Fédération de Taekwon-do du Congo I.T.F ‘’FETAECO/ITF’’ trainent encore à Kinshasa faute des visas.

Me Augustin Dinganga, SG de la FETAECO/ITF que nous avons eu au telephone, signale à l’opinion sportive tant nationale qu’internationale qu’il était prévu que les Léopards I.T.F quittent la capital Kinshasa, le 22 mai 2024 mais cela n’a pas été possible. Et pour cause, les visas pour la délégation de 12 personnes (athlètes et dirigeants) sont toujours en cours de traitement jusqu’à à la date d’aujourd’hui vendredi 24 mai 2024.

Il faudra noter que ce samedi 25 mai 2024 auront lieu les éliminatoires en Hollande pour le championnat du monde Barcelone 2025.

Le 01 er juin 2024 va se dérouler en Belgique, l’ open de Brabant. Jusque-là, la FETAECO/ITF ne comprend plus rien du comportement de l’Ambassade de Belgique à son endroit. Et pourtant, précise Me Augustin Dinganga : ‘’

Nos dossiers affichent complets, documents du transporteur ainsi que l’ordre de mission du Ministre des Sports et Loisirs. Pourquoi un tel comportement à notre endroit ?

Par ailleurs, ajoute Me Dinganga, M. Michaël Ditrich, Président de la Fédération Belge de Taekwon-do I.T.F, a dans son intervention sur ce dossier, demandé à l’ Ambassade de Belgique de leur accorder des visas de 3 ans car ils (FETAECO/ITF) sommes crédibles. Après leur participation au championnat du monde à Séoul, en Corée du Sud en 2023, les athlètes et leurs encadreurs sont rentrés tous au pays.

Ce qui fait encore très mal, renchéri Me Augustin Dinganga : ‘’L’artiste musician Fally Ipupa avait eu 50 visas et a eu à se faire accompagner par n’importe qui, ici à Bandalungwa. Et nous qui avons un ordre de mission dûment signé par le Ministre des Sports et Loisirs on n’arrive pas à avoir ces visas’’.

Que dire de plus ?

Sincèrement, nous sommes révoltés sur cette tournure des choses. La FETAECO/ITF fait partie des fédérations sérieuses que compte la RDC. Sans moyens et assistance de l’état congolais, elle a eu à préparer sérieusement les Léopards Taekwon-Do ITF qui ont plus ou moins 40 séances d’entrainement. Et au championnat du monde passé, les athletes de la RDC avaient laissé une bonne impression alors que c’était leur première participation à une compétition international.

Antoine Bolia




Investiture du président Tchadien : mission accomplie par le président Tshisekedi à travers son émissaire Didier Mazenga

La République du Tchad vient de connaître une fin avec succès du processus de transition, qui a abouti à l’élection présidentielle. Le gagnant de cette élection, le président Mahamat Idriss Deby Itno, a été investi le jeudi 23 mai, devant plusieurs invités venus pour la circonstance. Cette phase a été bien encadrée par le président Félix Tshisekedi de la République Démocratique du Congo, choisi par ses pairs depuis l’année 2022, alors qu’il était Président en exercice de la «Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale» en sigle CEEAC pour amener le dur processus de paix et de transition au Tchad, au lendemain de la mort du Général Idriss Deby Itno, en dépit de la situation de la guerre à l’Est, imposée par le Rwanda.

Le fils d’Étienne Tshisekedi avait face à lui, des défis majeurs à relever, d’abord dans son propre pays, ensuite dans cet État frère qu’est le Tchad, qui à l’époque était déjà en proie des violences et d’instabilité institutionnelle. Au regard de la portée de cette lourde charge, le Chef de l’Etat de la RDC et Facilitateur du processus de transition au Tchad, se choisira un digne fils de son pays, membre du Gouvernement, un fin technocrate, pétri d’une capacité légendaire en diplomatie, ayant dirigé avec brio le ministère de l’intégration Régionale et Francophonie, le mettant au firmament, Didier Mazenga Mukanzu car c’est de lui qu’il s’agit.

Deux ans durant, dans sa casquette de l’envoyé spécial du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, facilitateur au processus de transition au Tchad, Didier Mazenga mènera un lobbying hors pair auprès des autorités Tchadiennes, sous la bénédiction du facilitateur et réussira à ramener au pays, des opposants de taille partis en exil, à l’instar de Mr Succès MASRA, qui deviendra par la suite 1er Ministre de transition, aux côtés de Mahamat Idriss Deby, ainsi que le retour de Mahamat Ahmat Lazina. Le ministre congolais du tourisme Didier Mazenga effectuera plusieurs voyages au Tchad et rencontrera toute la classe politique du pays, les forces vives, les diplomates etc, question de bien ficeler les choses, pour une élection apaisée, chose qui fut faite. Le Tchad a voté pacifiquement, pour la toute première fois de son histoire, un président démocratiquement élu aux suffrages universels, à la personne de Mahamat Idriss Deby Itno, fils du feu général Idriss Deby Itno, assassiné au front.

Une cérémonie d’investiture sans précédent au palais de la culture et des arts de N’djamena

La cérémonie d’investiture du nouveau chef de l’État du Tchad s’est déroulée dans un climat bon enfant le jeudi 23 Mai au Palais de la Culture et des Arts rempli d’invités venus de partout. En premier rang, on note des Chefs d’États, des Diplomates et autres invités de marque. Dans son speech après la cérémonie d’investiture, le tout nouveau président élu Mahamat Idriss Deby, du haut de la tribune, il n’a pas manqué de venter le travail combien éminent, accompli par le facilitateur de la CEEAC et à son envoyé spécial.

“Je voudrais également rendre un hommage mérité, au rôle joué par mon cher aîné, le Président Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo, facilitateur désigné de la CEEAC pour la transition au Tchad. Je charge son éminent émissaire, ici présent, mon frère le Ministre Didier Mazenga, de lui transmettre, notre infini remerciement de coeur, pour le travail remarquable accompli en faveur de la paix et de la réconciliation au Tchad. Que Dieu le récompense”, a déclaré le président Tchadien. Des mots suivis d’un tonnerre d’applaudissement hyper nourris dans la salle, en vue de reconnaître le travail abattu par l’équipe congolaise pour la paix au Tchad.

C’est ici l’occasion de reconnaître les potentiels que la RDC possède, au regard de ce grand travail accompli par son Président, par le truchement de son envoyé spécial, le Ministre du Tourisme Didier Mazenga Mukanzu, qui était pratiquement la plaque tournante de l’aboutissement heureux de ce processus.

Aujourd’hui, le peuple Tchadien inscrira dans le panthéon le nom du tandem Tshisekedi – Mazenga, pour cette première élection historique, qui restera à jamais graver dans les annales de leur pays.

Mboshi




Muyaya partage son expérience avec les 18 jeunes boursiers du programme « Mandela Washington Fellowship »

Le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya Katembwe a échangé avec un groupe de 18 jeunes Congolais boursiers du programme « Mandela Washington Fellowship », ce jeudi 23 mai dernier dans la grande salle de son ministère à Kinshasa.
Durant une heure, le ministre a parlé de son parcours et des besoins réels du pays. Il a par la même occasion répondu aux différentes questions de ces jeunes venus de différentes provinces de la République Démocratique du Congo. Il les a exhortés à mieux s’appliquer durant la période effective de leurs bourses pour qu’ils reviennent avec les valeurs ajoutées au pays.


« Je sais que vous êtes des petits champions. Parce que chacun d’entre vous entreprend et impacte sa communauté respective. J’aimerais que vous visiez encore plus loin pour contribuer au changement de notre pays », a dit le ministre Muyaya.
Il convient de signaler que la plupart de ces jeunes évoluent dans différents domaines de la vie quotidienne notamment en droit, médecine, informatique, infrastructures routières et dans l’humanitaire. D’autres sont dans l’entrepreneuriat social, sportif et alimentaire. Incessamment, ils iront aux Etats-Unis pour des formations de six semaines en leadership en vue de renforcer leurs capacités en leadership et engagement civique afin d’impacter leurs communautés d’origine et l’ensemble de la RDC dès leur retour.
Dans leurs échanges, ces boursiers ont témoigné que le parcours académique du ministre est élogieux. Car, en dépit de multiples difficultés, il n’a pas croisé les bras. Il envisageait devenir pilote de l’air. Après, il se retrouvait en architecture à l’Institut des bâtiments et travaux publics (IBTP). Et enfin, il a fini son cursus universitaire à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC). Il a, par la suite, été activiste pour le compte Konrad Adenauer et l’UNFPA. Et il a participé en 2012 au programme du département d’État américain intitulé International Visitor Leadership Program (IVLP).


« Je trouve que les échanges avec le ministre était très instructif et j’ai vraiment hâte de voir une RDC qui change son style de communication parce qu’il a parlé de changement de narratif. Étant donné que nous sommes vecteurs en allant aux États-Unis d’Amérique, nous allons échangé avec le peuple américain et d’autres cultures africaines bien sûr. Il faudrait que nous sachions communiquer sur notre pays, la RDC, pas seulement sur les aspects négatifs, mais aussi sur les aspects positifs », a déclaré Divine Fulutuni -jeune leader congolaise œuvrant dans le secteur agricole.
Les jeunes s’expriment

Et d’ajouter :
« Je rêve d’une RDC qui est changée et qui est développée, parce que nous étions sélectionnés comme jeunes leaders de divers domaines. Nous y allons pour puiser des connaissances et pour venir les partager ici. Je suis passionnée de l’agriculture et je tiens à l’inclusion sociale ainsi qu’à l’égalité des genres dans le secteur agricole ».
Motivés à vivre le retour de la paix sur toute l’étendue du territoire national, surtout dans la partie orientale, certains parmi eux tiennent à embrasser la politique en vue de changer positivement la gestion de la chose publique.
Notons que les critères de sélection à ce programme annuel du département américain sont entre autres: avoir entre 25 et 35 ans d’âge, parler couramment l’anglais et avoir une activité qui change positivement votre communauté dans n’importe quel domaine. Alain Chirwisa qui accompagnait cette délégation auprès du ministre Patrick Muyaya s’est exprimé en ces termes :
« Nous avons ramené ces jeunes brillants auprès du ministre de la communication, car il était important pour nous (Ambassade des USA) d’offrir une opportunité de dialogue aux jeunes vivant à l’intérieur du pays avec leurs gouvernants. Ce n’est pas une chance qui se présente tous les jours, ces jeunes se rendent aux États-Unis pour participer à un remarquable programme d’échange appelé le Mandela Washington Fellowship, qui est le principal programme de leadership du département américain visant la jeunesse d’Afrique subsaharienne. Nous avons la chance d’avoir 19 jeunes qui participeront pendant six semaines aux États-Unis afin d’améliorer leurs capacités en leadership, d’acquérir de nouvelles connaissances, d’élargir leur réseau, le tout dans le but d’améliorer la vie au sein de leurs communautés respectives ».




Élections sénatoriales en Ituri : Samy Adubango rafle un siège pour le compte de l’AACPG

Le regroupement politique Alliance pour l’avènement d’un congo prospère et grand, regroupement chère à Pius Muabilu, vient une fois de plus de raffler un autre siège à l’issue des sénatoriales déroulées ce vendredi 24 mai dans la province de l’Ituri.

L’AACPG frappe encore fort avec l’honorable Samy Adubango qui s’ajoute dans la liste des élus sénateurs de ce regroupement pour le compte de l’Ituri. Le candidat AACPG a obtenu 6 voix à l’issue du vote.

Le regroupement AACPG compte ainsi 4 sénateurs, parmi lesquels l’autorité morale Pius Muabilu lui-même, élu sénateur dans la province de Lomami, aux scrutins du 29 avril dernier, Samy Adubango en Ituri, Kalumba au Maniema et un autre à Tshikapa au Kasaï.

La moisson est ainsi abondante pour cette famille politique qui aligne 4 sénateurs, un gouverneur, 17 députés nationaux, députés provinciaux et conseillers municipaux.

Un véritable poids politique, pour ce regroupement qui ne cesse de surprendre.

 

 

Mboshi




Elimination des fistules obstétricales : Plusieurs goulots étranglent encore la Rdc

La République démocratique du Congo est encre confrontée à plusieurs goulots d’étranglements, dont le manque des ressources financières, matérielles et humaines afin d’éliminer les fistules obstétricales. C’est ce qu’a fait savoir le Docteur Bapitani Basuana Josué Désiré, représentant le ministre de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévention, lors de la commémoration de la Journée internationale de l’élimination des «  Fistules obstétricales ».

A l’en croire, les fistules obstétricales constituent un problème de santé publique en Afrique subsaharienne en général et en République démocratique du Congo ne déroge pas malheureusement à cette règle. Ce fléau, a-t-il dit, touche souvent les femmes jeunes, sans informations, ni de formation, et survient le plus souvent à la suite d’un travail d’accouchement trop prolongé et mal conduit.

« En réponse à ce fléau, le ministère de la Santé a doté le pays à travers le Programme national de la Santé de la reproduction (Pnsr) de la stratégie nationale de l’élimination des fistules obstétricales et a mis en place le comité national de pilotage pour l’élimination de cette maladie. Cependant, malgré ces efforts, le bilan actuel du Pnsr indique encore beaucoup de goulots d’étranglement en termes de ressources financières, matérielle et humaines. Ce qui fait qu’à ce jour, le taux annuel de réparation de la fistule obstétricale demeure inférieur au taux d’incidence annuelle », a fait savoir le Dr. Bapitani Basuana Josué Désiré, en ce 23 mai, journée internationale pour l’élimination des fistules, célébrée sous le thème : «  Rompre le cycle : Prévenir les fistules obstétricales dans le monde ».

Ainsi, souligne-t-il : « Ce thème de l’année est plus interpellateur pour nous ministère de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Prévention que pour tous les partenaires qui travaillent dans le domaine de l’élimination des fistules obstétricales ainsi que les bailleurs de fonds ». C’était avant de lancer les activités commémoratives de cette journée internationale pour l’élimination des fistules obstétricales.

S’exprimant à cet effet, le Directeur Pays adjoint du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), le Docteur Kenneth EHOUZOU estime que la Rdc a enregistré des progrès remarquable mais beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif de zéro fistule obstétricale dans une génération. Et pour cela, il faut un leadership politique fort pour relever ce défi. Il l’a préconisé en ces termes : «  Avec un leadership politique fort, ainsi que des investissements et des mesures prouvées fortes, nous pouvons mettre fin à ce fléau. Intégrons davantage la lutte contre les fistules obstétricales dans le plan national de développement sanitaire, le plan stratégique de la couverture sanitaire universelle entres autres et accordons l’attention particulière pour sa mise en œuvre effective ».

Le Directeur-Pays adjoint de l’UNFPA, a réitéré l’engagement de son agence dans la poursuite de son appui pour améliorer la couverture sanitaire universelle en matière de la Santé Reproductive, Maternelle, Néonatale, des Enfants et des Adolescentes en général et en particulier dans la poursuite de la campagne de l’élimination de la fistule obstétricale. Car, il estime qu’il n’y’aura pas de développement durable tant que des milliers de femmes et filles vivent dans l’exclusion et le non-respect de la dignité humaine.

Plusieurs activités seront organisées dans le cadre de la commémoration de cette journée de l’élimination des fistules obstétricales. Car, le pays est appelé à relever le défi de la couverture sanitaire universelle dans la perspective d’atteindre la cible de tout au plus un cas de fistule pour 1000 naissances à l’horizon 2030.

Prince Yassa




La Commission de Discipline de la FIFA sanctionne la Fédération Équato-Guinéenne de Football et le joueur Emilio Nsue López pour non-éligibilité

La Commission de Discipline de la FIFA a rendu ses décisions concernant la procédure ouverte contre la Fédération Équato-Guinéenne de Football (FEGUIFOOT) et le joueur Emilio Nsue López portant sur la participation de ce dernier à plusieurs matches de l’équipe nationale de Guinée équatoriale, notamment deux rencontres de la compétition préliminaire de la Coupe du Monde de la FIFA 2026™, bien qu’il soit inéligible.

Après avoir pris en considération l’ensemble des éléments lui ayant été présentés; la Commission de Discipline de la FIFA a établi l’inéligibilité du joueur et par conséquent décidé de déclarer les deux matches en question (à savoir Guinée équatoriale – Namibie et Liberia – Guinée équatoriale, respectivement disputés les 15 et 20 novembre 2023) comme perdus par forfait par la Guinée équatoriale sur un score de 3-0.

Les sanctions suivantes ont également été prononcées :

la FEGUIFUT a écopé d’une amende de CHF 150 000 ;

le joueur Emilio Nsue López a écopé d’une interdiction de représenter une quelconque fédération de football pour une durée de six mois.

Les conclusions de la Commission de Discipline de la FIFA ont été notifiées aujourd’hui aux parties concernées. En vertu des dispositions applicables du Code disciplinaire de la FIFA, les parties ont dix jours pour demander les motifs de la décision, lesquels seront, le cas échéant, publiés sur le portail legal.fifa.com. Il leur est également possible d’interjeter appel auprès de la Commission de Recours de la FIFA.




A Luanda, Félix Tshisekedi félicité pour la paix retrouvée au Tchad

Il s’est ouvert à Luanda ce vendredi 24 mai, la réunion des ministres à la faveur de la 57ème réunion du Comité consultatif permanent des Nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC).
Plusieurs allocutions ont marqué cette cérémonie notamment celle de Toto Antonio, ministre des Relations extérieures de la République d’Angola. D’entrée de jeu, il a félicité les initiatives de paix soutenu par le président Joaõ Gonçalves Lourenço désigné champion de la paix en Afrique et le président Tshisekedi Tshilombo qui s’est impliqué personnellement dans le processus de paix au Tchad lequel processus a abouti à des élections et à l’ investiture dans la paix du président élu.
Autre point marquant cette cérémonie, c’est le discours du bureau sortant présidé par le Rwanda. L’expert rwandais en l’absence du ministre des Affaires étranges Vincent Biruta, a fait une économie des principales activités menées à l’intervalle de six mois entre la session tenue à Kigali et la présente session de Luanda, entre autres, du programme de désarmement, démobilisation et réintégration des groupes armés dans le contexte de paix et sécurité régionale.
Dans le lot de recommandation, la mission avait recommandé à l’endroit de la RDC et du Rwanda d’encourager les initiatives diplomatiques et le processus de paix en cours enclenché à Luanda pour apaiser des tensions. Les conclusions et recommandations de certaines activités ont été mises à la disposition de l’Angola qui va diriger ce mandat pour les six prochains mois
Une photo de famille ainsi que la présentation des civilités des chefs de délégations au président angolais Joao Lourenço ont sanctionné cette première partie de la réunion ministérielle.
Rappelons que la partie congolaise a été représentée par le VPM des Affaires étrangères et Francophonie Christophe Lutundula en même temps chef de la délégation, son collègue de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières Me Peter Kazadi Kankonde ainsi le ministre d’Etat de l’Intégration régionale Antipas Mbusa Nyamwisi.

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