L’Alliance pour l’Unité du Congo lorgne déjà 2028

En procédant à l’installation de certains Secrétaires généraux adjoints pour renforcer son ossature, l’Alliance pour l’Unité du Congo (AUC), parti politique membre de l’Union sacrée de la Nation, se range déjà en ordre de bataille pour 2028.

C’est ce qu’il faut comprendre de la démarche de Elysée Mujinga Kalunga, Secrétaire générale de l’AUC qui a procédé à l’installation de quelques secrétaires généraux adjoints de ce parti politique, samedi dernier dans la commune de Limete

Voir loin

Dans la recette imprimée par cette Dame combattante et battante de première heure, figure en bonne place sa vision basée sur le futur. Car, précise-t-elle, “on voit le présent mais il faut entrevoir le futur, l’avenir”.

Ainsi dans le lot de redynamisation de ce parti politique, Paul Etaka Enzolo a été installé comme Secrétaire général adjoint chargé de la Mobilisation, Implantation, Recrutement et Visibilité du parti. Tandis que Mme Ruphine Lifino Bolimolofa a été promue présidente nationale de la Ligue des Femmes de l’UAC.

Dans l’ordre de cette installation, Elysée Mujinga a aussi “intronisé” certains interfédéraux dont la Fédération de Kinshasa, de Haut Lomami, Bas-Uélé jusqu’au niveau communal.

“Je vous exhorte à apporter un plus. Votre abnégation et votre détermination feront en sorte que l’AUC rafle plusieurs sièges à tous les niveaux en 2028. C’est pourquoi, je vous exhorte à vous mettre dès à présent au travail. 2028 n’est plus loin. Pensons-y”, a-t-elle préconisé.

Willy Kilapi




Assemblée nationale : Le bureau Kamerhe a officiellement pris ses fonctions ce vendredi 

24 heures après son élection, le bureau Kamerhe a officiellement pris ses fonctions ce vendredi 24 Mai 2024. C’était à l’issue d’une cérémonie de remise et reprise avec le bureau provisoire organisée au palais du peuple.

Le nouveau président du bureau de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe a promis de redorer l’image de la chambre basse du parlement

Vital Kamerhe a aussi réaffirmé sa détermination de restaurer le député national dans sa dignité et de faire des problèmes de la population la priorité majeure du travail parlementaire.

“Nous allons effectivement faire en sorte que nous puissions redorer l’image de l’assemblée nationale, lui donner ses lettres de noblesse, réhabiliter le député national dans sa dignité, dans son honneur, pour que ce dernier sache, se rappelle à tout moment qu’il porte dans son cœur, dans sa tête, les cris de détresse, les desiderata de la population ” a dit Vital Kamerhe.

Prenant le taureau par les cornes, Vital Kamerhe annonce la tenue de la première réunion du bureau définitif qu’il dirige car, selon lui, l’assemblée nationale est en retard.

 

Loup solitaire




Constitution : Félix Tshisekedi va-t-il se laisser induire en erreur ?

Il se raconte que Vital Kamerhe est ciblé par une ” phalange radicale ” de l’Udps puisqu’il serait soupçonné d’empêcher la révision de la Constitution, initiative qui permettrait d’instaurer le septennat à la place du quinquennat et qui ferait sauter le verrou du nombre de mandat. C’est à dire à faire du copier-coller de la Constitution du… Rwanda ! Il se dit que la Constitution actuelle de la RDC aurait été concoctée au Rwanda et qu’il faut non pas la réviser, mais carrément la changer. C’est-à-dire, concrètement parlant, la dupliquer avec celle de Paul Kagame, pourtant auteur visible de tous les malheurs qui s’abattent à l’Est du pays ! C’est finalement à ne rien comprendre…

Incompatibilité entre articles 70 et 91

Pourtant, il est de notoriété publique que ce n’est pas la Constitution qui empêche les Institutions de fonctionner correctement.

Félix Tshisekedi nous en fait la démonstration avec l’article 91 ainsi énoncé :

_”Le Gouvernement définit, en concertation avec le Président de la République, la politique de la Nation et en assume la responsabilité_.

_”Le Gouvernement conduit la politique de la Nation_.

_”La défense, la sécurité et les affaires étrangères sont des domaines de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement_.

_”Le Gouvernement dispose de l’administration publique, des Forces armées, de la Police nationale et des services de sécurité_.

_”Le Gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues aux articles 90, 100, 146 et 147_.

_”Une ordonnance délibérée en Conseil des ministres fixe l’organisation, le fonctionnement du Gouvernement et les modalités de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du Gouvernement._

Nous sommes de ceux qui trouvent incompatible l’article 91 avec l’article 70 selon lequel _”Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu_”.

En effet, il est anormal de soumettre au suffrage universel direct un candidat à la présidentielle et, une fois élu par le peuple sur base de son programme présenté pendant la campagne électorale, de lui imposer un Premier ministre-Chef du Gouvernement pour conduire la politique de la Nation. C’est un non-sens en ce que chaque année, le Président de la République doit présenter le fameux discours sur l’état de la Nation alors qu’il n’a pas géré les affaires publiques et, au terme du mandat, c’est encore lui qui est tenu au devoir de redevabilité.

Raison pour laquelle on doit faire le choix entre le régime présidentiel (que Félix Tshisekedi pratique en violation de la Constitution) et le régime parlementaire qui fait du Premier ministre le vrai patron de l’Exécutif.

La situation générale du pays devrait plutôt s’améliorer

L’article 91 a vu le Président de la République conduire la politique de la Nation (en lieu et place du Gouvernement) comme si on était en régime présidentiel à l’américaine. On l’a vu au cours du premier mandat donner des instructions à tous les membres de cette institution, Premier ministre compris.

Au cours du second mandat, on ne le voit pas changer de méthode.

Au cours du premier mandat, on a vu les deux Chambres du Parlement coopérer pleinement avec l’Exécutif national. On a vu les Cours et Tribunaux ne déranger aucune personnalité politique proche du Chef de l’Etat, en dehors de l’épisode Vital Kamerhe.

En toute logique, en ce début du second et dernier mandat, la situation générale du pays devrait plutôt s’améliorer puisque le bilan du premier mandat a été proclamé positif. D’où nécessité d’en consolider les acquis obtenus grâce à cette Constitution.

Or, tout le monde est d’accord : la situation va de mal en pis.

Qu’est-ce qui fait alors que le second mandat démarre si difficilement ? Difficulté de mise en place des institutions. Difficulté de consolidation des acquis économiques et sociaux pour en faire bénéficier la population. Difficulté de résolution de la crise sécuritaire à l’Est !

La gestion presque chaotique des ambitions au sein de l’Union sacrée de la nation ne peut nullement être imputée à la Constitution.

La meilleure constitution du pays depuis le 30 juin 1960

Certes, la Constitution, comme toute oeuvre humaine, a des faiblesses. C’est en cela qu’elle est perfectible, changeable. Ci-haut, est mise en évidence la non-définition de la forme du régime politique. On peut ajouter aussi la non-définition de la forme de l’Etat. On ne sait pas si la RDC est un Etat unitaire ou un État fédéral.

Il va alors falloir décider.

Entre-temps, si le régime Kabila à échoué (comme l’Opposition d’alors le disait) sans en imputer la responsabilité à la Constitution, et puisque le premier mandat du régime de l’ex-Opposition a été sanctionné par un bilan positif sous la même Constitution, c’est que celle-ci n’est pas mauvaise !

D’ailleurs, pourfendeur de Joseph Kabila devant l’Eternel, chantre de Félix Tshisekedi devant le peuple, le constitutionnaliste André Mbata passé du kamerherisme au tshisekedisme soutient mordicus que la Constitution actuelle est la meilleure du pays depuis le 30 juin 1960 !

C’est bon d’en préconiser la révision ou le changement pour cause des faiblesses trouvées. Mais, c’est bon de lui reconnaître aussi des atouts que, malheureusement, on contourne subtilement. Cas de l’alinéa 2 de l’article 175 consacrant la retenue à la source fixée à 40 %.

On sait que l’argent est le nerf de toutes les formes de guerre, tous domaines confondus. Laisser aux provinces la latitude de jouir de l’argent de la rétention à la source (et non de la rétrocession) est un acte constitutionnel que le Pouvoir central continue de s’abstenir de poser.

A défaut de 40 %, le Pouvoir aurait dû convenir en accord avec la Cour constitutionnelle d’un mécanisme de déduction graduelle. Par exemple : 20 % la première tranche de 5 ans, 30 % la deuxième tranche de 5 ans et 40 % à partir de la troisième tranche de 5 ans. Et ne pas oublier la Caisse de Péréquation.

Pour ne l’avoir pas fait, le Pouvoir central a hypothéqué de façon délibérée le développement en provinces.

Or, une bonne partie de recettes perçues en violation de cet article disparaît dans les dépassements budgétaires (Institutions budgétivores), les détournements des deniers publics, la corruption…

Mandat décennal renouvelable deux fois, soit 20 ans

 

A notre humble avis, puisque l’initiative de la révision de la Constitution émane de lui (échange avec la communauté congolaise à Paris le 1er mai 2024), le Président Félix Tshisekedi sortirait grand en mettant sur pied une Commission technique qui y réfléchirait sérieusement pendant au moins deux ans. Période au cours de laquelle on sortirait du débat politique ce sujet qui divise pour rien la communauté nationale.

On a des priorités qui nécessitent une mobilisation générale. Cas de la sécurité. On a des priorités économiques et sociales de nature à influer positivement ou négativement sur la révision ou le changement de la Constitution.

C’est se faire d’illusions que de croire réviser ou changer facilement de Constitution pendant que le peuple fait face à la misère.

Félix Tshisekedi devra, en fin du compte, prêcher par l’exemple en s’en tenant au double mandat quinquennal constitutionnel. Faire comprendre à ses successeurs que lorsqu’on accepte d’être candidat à la présidentielle, on doit d’abord avoir en tête que c’est pour 5 ans pour un mandat, 10 ans pour un double mandat.

Ce n’est pas, en étant en plein mandat, qu’on va commencer à envisager la possibilité d’aller au-delà.

A ce rythme, on ne sera pas surpris de voir un candidat adopter l’initiative d’un “confrère” pour un mandat décennal renouvelable deux fois, soit 20 ans !

L’argument “terminer ses chantiers” ne tient pas la route. Un pays, ça n’arrête jamais de se construire.

Ressusciter le MPR Parti-Etat via l’USN

Premier à inaugurer l’alternance politique, Félix Tshisekedi devrait éviter de tomber dans le piège d’être aussi le premier à en compliquer les échéances.

L’Histoire – qu’il connaît bien – n’a pas vocation de se répéter forcément.

Quand Mobutu accède aux affaires en 1965, il annonce la remise du pouvoir aux civils en 1970. Entre-temps, il prépare les mécanismes de s’incruster.

Ainsi, en 1970, il fait adopter le septennat qui le conduit à 1977. Le deuxième septennat l’amène à 1984 tandis que le troisième en 1991.

Entre-temps, en 1990, les effets de la Perestroïka vont l’obliger à proclamer un certain 24 avril la fin du Parti-Etat.

La suite est connue : le maréchal fut lâché par son pré-carré zaïrois, lâché par ses parrains occidentaux, lâché même par certains membres de sa famille. Dans son pré-carré de 1965, un certain Etienne Tshisekedi wa Mulumba qui commença à prendre ses distances en 1970 avant d’afficher son ras-le-bol via la Lettre des 13 Parlementaires du 1er novembre 1980, point de départ de la création de l’Udps le 15 février 1982.

Ce parti fera de l’Etat de droit, du respect des Droits de l’homme et de l’instauration de la Démocratie son cheval de bataille.

Amener Félix Tshisekedi à entreprendre le chemin inverse pour ramener le pays au Parti-Etat sans Mpr, et compter entre autres sur Christophe Mboso pour ce faire, c’est la meilleure façon pour le maréchal de se moquer du lider maximo ! Car ce que Nzanga n’aura pas, Félix Tshisekedi l’aura osé. Ressusciter le Mpr Parti-Etat via l’Usn…

Omer Nsongo die Lema




Football/RDC : Sébastien Desabre ira jusqu’en 2029 (officiel)

Le sélectionneur de l’équipe nationale de la RD Congo, Sébastien Desabre, a prolongé son contrat à la tête des Léopards, sur le très long terme.

À deux semaines exactement de la reprise des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, Sébastien Desabre s’est officiellement vu prolonger son contrat qui expirait le 30 juin prochain.

“La Fédération Congolaise de Football Association – Fecofa en sigle, est heureuse d’informer l’opinion nationale et internationale de la prolongation du contrat du Manager Sélectionneur de son équipe nationale Hommes Sénior A ‘Léopards’, pour une durée de cinq (5) ans”, a annoncé l’instance dans un communiqué jeudi.

Jusqu’à présent sous contrat jusqu’en 2025, Desabre a donc en réalité rempilé pour 4 années supplémentaires. Un moyen de mettre fin aux rumeurs de départ le concernant. Si tout se passe bien, il prendra donc part aux 3 prochaines Can avec les Léopards.

Une excellente Can 2023

Arrivé en août 2022 en provenance des Chamois Niortais, le technicien français a parfaitement redressé les Léopards. D’abord en décrochant la qualification pour la Can 2023, en passant par une victoire de prestige (0-2) contre le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang en juin 2023. Puis en hissant l’équipe jusqu’à la quatrième place à la phase finale, après avoir tenu tête au Maroc en phase de groupes (0-0), et éliminé l’Egypte en huitièmes (1-1, 7 tab 8). Une première depuis 2015.

C’est cette belle performance, justement, qui a pesé dans la décision de la Fecofa. “Sébastien Desabre, après un parcours très distingué à la Coupe d’Afrique des nations Côte d’Ivoire 2023, poursuivra ce travail de reconstruction de nos équipes nationales congolaises jusqu’en mai 2029”, a poursuivi la fédération.

L’objectif sera désormais de qualifier les Léopards à la prochaine Coupe du monde en 2026.

Troisièmes du groupe B après une victoire (2-0 contre la Mauritanie) et une défaite (1-0 face au Soudan), les coéquipiers de Chancel Mbemba défieront le leader le Sénégal le 6 juin à Diamniadio, avant de recevoir le Togo à Kinshasa trois jours plus tard.

 

Lequotidienrdc




Investiture du président Idriss Deby Itno : Tshisekedi gagne son pari de facilitation dans le processus de transition au Tchad

Choisi par ses pairs depuis l’année 2022, alors qu’il était Président en exercice de la «Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale» [CEEAC] pour amener le dur processus de paix et de transition au Tchad, au lendemain de la mort du Général Idriss Deby Itno, en dépit de la situation de la guerre à l’Est, imposée par le Rwanda, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo accepta cette lourde responsabilité lui confier par ses pairs de la CEEAC.

Face à lui, des défis majeurs à relever, d’abord dans son propre pays, ensuite dans cet État frère qu’est le Tchad, qui à l’époque était déjà en proie aux violences et d’instabilité institutionnelle. Au regard de la portée de cette lourde charge, le Chef de l’Etat de la RDC et Facilitateur du processus de transition au Tchad, se choisira un digne fils de son pays, membre du Gouvernement, un fin technocrate, pétri d’une capacité légendaire en diplomatie, ayant dirigé avec brio le ministère de l’Intégration Régionale et Francophonie le mettant au firmament, Didier Mazenga Mukanzu.

Deux ans durant, dans sa casquette de l’envoyé spécial du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi , Facilitateur au processus de transition au Tchad, Didier Mazenga mènera un lobbying hors pair auprès des autorités Tchadiennes, sous la bénédiction du Facilitateur et réussira à ramener au pays, des opposants de taille partis en exil, à l’instar de M. Succès Masra, qui deviendra par la suite Premier ministre de transition, aux côtés de Mahamat Idriss Deby, il y a encore le retour de Mahamat Ahmat Lazina.

Didier Mazenga effectuera plusieurs voyages au Tchad et rencontrera toute la classe politique du Tchad, les forces vives, les diplomates etc., question de bien ficeler les choses, pour une élection apaisée, chose qui fut faite, le Tchad a voté pacifiquement, pour la toute première fois de son histoire, un président démocratiquement élu aux suffrages universels, à la personne Mahamat Idriss Deby Itno, fils du feu général Idriss Deby Itno, assassiné au front.

Investiture, événement inédit au Palais de la culture et des arts de N’Djamena

Jeudi 23 Mai, le Palais de la Culture des Arts rempli d’invités venus de partout, en premier rang, des Chefs d’États, les Diplomates et Autres invités de marque. Dans son speech après la cérémonie d’investiture, le tout nouveau président élu Mahamat Idriss Deby, du haut de la tribune, il ventera le travail combien éminent, accompli par le facilitateur de la CEEAC et à son envoyé spécial “Je voudrais également rendre un hommage mérité, au rôle joué par mon cher aîné, le Président Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo, Facilitateur désigné de la CEEAC pour la transition au Tchad…je charge son éminent émissaire, ici présent, mon frère le Ministre Didier Mazenga, de lui transmettre, notre infini remerciement de cœur, pour le travail remarquable accompli en faveur de la paix et de la réconciliation au Tchad. Que Dieu le récompense” ces mots ont été suivis d’un tonnerre d’applaudissement hyper nourris dans la salle.

C’est l’occasion de reconnaître les potentiels que la RDC possèdent, au regard de ce grand travail accompli par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, par le truchement de son envoyé spécial, le Ministre du Tourisme Didier Mazenga, qui était pratiquement la plaque tournante de l’aboutissement heureux de ce processus, méritant de fières chandelles. Aujourd’hui le peuple Tchadien inscrira dans le panthéon le nom du tandem Tshisekedi-Mazenga, pour cette première élection historique, qui restera à jamais dans les annales.




La sortie du gouvernement Suminwa est imminente (Tina Salama)

L’attente touche à sa fin. La porte-parole du Président de la République, Tina Salama, a officiellement annoncé la sortie imminente du nouveau gouvernement Suminwa. Après des semaines de spéculation et de préparation, tout est fin prêt, assure-t-elle, soulignant que le processus s’est déroulé dans le strict respect de la Constitution.

 

« La sortie du gouvernement est imminente. Les profils des prochains ministres ont été triés sur le volet. Nous voulons des personnes loyales, dévouées à la cause commune» a déclaré Tina Salama.

 

Cette déclaration vient apaiser les inquiétudes de nombreux congolais qui attendaient avec impatience, la composition de cette nouvelle équipe gouvernementale.

 

Selon Tina Salama, le Président Félix Tshisekedi a pris en compte la loyauté et le dévouement à la cause nationale dans la sélection des nouveaux ministres. Cette approche vise à former une équipe solide, capable de répondre aux attentes de la population et de matérialiser la vision présidentielle pour le développement du pays.

 

L’annonce de la formation du nouveau gouvernement est particulièrement attendue, alors que le pays traverse une période cruciale marquée par des défis socio-économiques et politiques importants. Les citoyens espèrent que cette nouvelle équipe gouvernementale apportera des solutions concrètes et rapides aux problèmes auxquels ils font face.

 

Le Président Tshisekedi entend s’entourer des personnes intègres et compétentes, prêtes à travailler pour le bien commun et le développement de la RDC. Cependant, la semaine qui s’achève pourrait bien être celle de tous les changements, marquant une nouvelle étape dans l’histoire politique du pays. Les regards sont désormais tournés vers la présidence, dans l’attente de la confirmation officielle de la composition du nouveau gouvernement.

 

 

Orchidée




La Fondation Vodacom célèbre la fin du mois de mai avec une série d’activités passionnantes dans le Kongo Central

C’est avec une immense joie et une grande fierté que la Fondation Vodacom annonce une série d’activités pour clôturer le mois de mai dans le Kongo Central. Ces activités, qui sont le reflet de notre engagement indéfectible envers l’éducation et l’autonomisation, comprennent l’inauguration de plusieurs classes numériques et des formations sanctionnées par la remise de kits pour les femmes vivant avec un handicap, bénéficiaires du vaste programme d’autonomisation “JE SUIS CAP”.

Madame Pamela Ilunga, Présidente de la Fondation Vodacom, a déclaré : “Nous croyons fermement que chaque élève mérite une chance équitable d’apprendre, de grandir et en définitive de changer le monde. Face à un monde où tout est connecté, cette croissance passe par l’accès à l’éducation numérique que nous mettons à disposition des apprenants à travers ces classes numériques et la plateforme VODAEDUC.”

ROLIANE YULU, responsable de la Fondation Vodacom, a ajouté : “Nous sommes ravis de travailler en étroite collaboration avec Vodacom Congo et VODACASH pour apporter notre soutien aux femmes’ vivant avec handicap. Nous avons hâte de voir ce qu’elles pourront réaliser après leur formation entant qu’agent M-PESA suivi de l’octroi d’un kit de démarrage qui comprend un smartphone, une tablette, un parasol M-PESA ainsi qu’un fond de démarrage”.

Voici le programme des inaugurations des classes numériques et des formations “JE SUIS CAP” au Kongo Central :

1. 23.05.24 – Inauguration de la classe numérique de Mbuete, Moanda

2. 25.05.24 – Formation et remise des kits “JE SUIS CAP”, Moanda

3. 27.05.24 – Inauguration de la classe numérique Ntetembua, Matadi

4. 28.05.24 – Formation et remise des kits “JE SUIS CAP”, Matadi

5. 29.05.24 – Inauguration de la classe numérique à l’Université Kongo, Mbanzangungu

6. 31.05.24 – Inauguration de la classe numérique Kubama, Kinsantu

Nous invitons les médias et le public à faire large diffusion de ces événements importants qui marquent notre engagement continu envers l’éducation et l’autonomisation des plus vulnérables en RDC.

A propos de la fondation Vodacom

La Fondation Vodacom est une association sans but lucratif (ASBL) autonome, dont la vision est de la prise en charge des œuvres sociales entrant dans le cadre de la responsabilité sociale d’entreprise de Vodacom Congo.

En effet, depuis plus de deux décennies, la Fondation Vodacom œuvre en République Démocratique du Congo au travers de multiples initiatives sur le territoire national ou elle contribue au bien-être social du peuple congolais à travers des actions sociales spécifiques dans les domaines de l’éducation, la santé et l’inclusion pour tous.

La Fondation Vodacom Congo a lancé en 2022 son projet-phare dénommé ” Les 12 élans de cœur » qui consiste en un ensemble d’activités sociales réalisées sur douze mois pour améliorer les conditions des vies grâce à la technologie !

Parmi ses nombreuses réalisations en faveur de la population, figurent notamment les programmes suivants :

– Alerte rouge : un programme ayant pour but de répondre aux besoins des déplacés vivant dans les camps des réfugiés.

– JE SUIS CAP : un projet lancé en collaboration avec VISA, visant l’autonomisation et la réinsertion sociale des femmes vivant avec un handicap.

– Les programmes de bourses d’études qui consistent à octroyer spécifiquement la Bourse EXETAT, permettant aux finalistes du secondaire d’accéder à l’enseignement supérieur en prenant en charge les frais de scolarité et la BOURSE VODAEDUC, intégrée cette année en faveur des élèves du primaire et secondaire.

– Les classes numériques, installées à travers le pays en collaborations avec les écoles locales,

– La mise en ligne des portails d’information gratuits, à savoir VODAEDUC, CONNECTU et Mum & Baby,

et bien plus encore.

 




Championnat d’Afrique de Football scolaire : 160 jeunes diplômés du programme de renforcement des capacités de la CAF à Zanzibar cette semaine

Le programme de renforcement des capacités de la CAF, l’un des éléments clés du Championnat Africain de Football scolaire de la CAF, s’est tenu pendant une semaine à Zanzibar en marge du tournoi, qui se déroule actuellement dans l’archipel.

Grâce à ce projet, plus de 160 jeunes ont été diplômés cette semaine, devant les légendes du football africain comme Daniel Amokachi, Emmanuel Adebayor, Amanda Dlamini et Abdi Kassim, qui ont assisté à la cérémonie de la remise des certificats.

La deuxième édition des phases finales du Championnat Africain de Football scolaire de la CAF a débuté le mardi 21 mai 2024 et la finale se jouera le vendredi 25 mai 2024 au stade Amaan de Zanzibar.

Au menu de ce programme de renforcement des capacités, on retrouve des cours dédiés à la formation des jeunes arbitres, des ateliers liés à la médecine sportive, le programme des jeunes reporters, le cours d’entraîneur de la licence D de la CAF et le programme de prévention et de protection de la CAF qui ont tous été dirigés par des experts et instructeurs de la Confédération Africaine de Football, accompagnés par des spécialistes desdits domaines.

Présent lors de la cérémonie des diplômes, Souleiman Waberi, le troisième vice-président de la CAF, a tenu à féliciter les participants.

« Cette remise des diplômes marque une nouvelle étape dans l’histoire du football africain, qui est en perpétuelle évolution. De jeunes Africains – dont certains sont encore adolescents – de tout le continent ont été formés pour amener le football africain vers des sommets encore plus élevés. Cela témoigne du leadership visionnaire du président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, dans la formation des futurs dirigeants africains. Il s’agit non seulement d’une nouvelle initiative révolutionnaire de la CAF, mais aussi d’une nouvelle position que le football africain met en place pour que le continent suive le mouvement en veillant à ce que la jeunesse africaine soit éduquée et responsabilisée”, a déclaré M. Waberi.

Des représentants de la CECAFA, de la COSAFA et de la Fédération Tanzanienne de football, ainsi que d’autres acteurs clés du football, ont également assisté à la cérémonie.

La demi-finale du Championnat Africain de Football scolaire aura lieu, ce jeudi 23 mai. Des rencontres qui seront retransmises sur CAF TV, la chaîne YouTube officielle de la Confédération Africaine de Football.

Les spectateurs du Championnat d’Afrique de Football scolaire peuvent également suivre cette compétition sur les plateformes numérique de la CAF avec l’aide de l’hashtag #ASFC24.




Ligue des Champions : Le duel Koller-Cardoso, entre expérience et ambition 

Alors qu’Al Ahly et l’Espérance s’apprêtent à s’affronter en finale de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies, les projecteurs se braquent sur les philosophies de jeu opposées de Marcel Koller et de Miguel Azevedo Cardoso.

Au coeur d’un chef d’oeuvre, il y a toujours un maestro. Celui d’Al Ahly se nomme Marcel Koller. L’expérimenté tacticien suisse conduira l’écurie suisse vers la quête d’un douzième sacre continental, un record. Avec une impressionnante série d’invincibilité de 12 matches (8 victoires, 4 nuls), les champions d’Afrique en titre abordent cette finale avec le plein de confiance.

Dans cette campagne 2023/24, les Egyptiens rêvent de prolonger leur série d’invincibilité. En effet, les Cairotes ont enchaîné 20 matchs sans connaître la moindre défaite. c

Le bilan personnel de Koller dans la compétition est tout aussi impressionnant : 27 matches, 18 victoires, 7 nuls et 2 défaites (toutes deux en phase de groupes) depuis sa nomination en septembre 2022. Il a notamment mené Al Ahly à une victoire en demi-finale contre l’Espérance la saison dernière, en remportant les deux manches.

Si Al Ahly sort vainqueur de la double confrontation, Koller décrochera son deuxième titre continental et l’équipe soulèvera le trophée deux fois de suite pour la quatrième fois dans l’histoire de la compétition.

Dans le camp adverse, Miguel Azevedo Cardoso, l’entraîneur de l’Espérance, est confronté à une tâche ardue dans sa quête d’un cinquième titre de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies.

Nommé en janvier 2024, l’entraîneur portugais cherche à prendre sa revanche sur les deux demi-finales perdues par l’Espérance face à Al Ahly la saison dernière.

Pour sa première expérience en tant qu’entraîneur sur le sol africain, Cardoso a eu un impact significatif sur l’Espérance, avec 9 victoires, 3 nuls et 2 défaites en 14 matches toutes compétitions confondues.

Il est notamment resté invaincu dans cette Ligue des Champions, avec 5 victoires et un match nul en 6 rencontres, en gardant toujours ses buts inviolés.

La rencontre entre l’Ahly de Koller et l’ambitieuse Espérance de Cardoso promet d’être passionnante entre deux équipes de premier plan, le club tunisien étant déterminé à remporter son cinquième titre de la Ligue des champions de la CAF TotalEnergies.




Ligue des Champions /Finale : Les chiffres à retenir  

Après leur match nul à l’aller (0-0), Al Ahly et l’ES Tunis sont devenues les premières équipes de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies à rendre 9 clean sheets consécutives. Al Ahly a subi 116 tirs depuis son dernier but concédé (v Young Africans en décembre) et l’ES Tunis 88 frappes (dernier but encaissé v Al-Hilal Omdurman en décembre).

20 tirs ont été tentés lors du match aller de la finale entre Al Ahly et l’ES Tunis (10 chacun), avec seulement une frappe cadrée, plus haut total dans un match de la Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies avec seulement un tir cadré ou moins depuis septembre 2018 (quart de finale entre l’ES Sétif et Wydad Casablanca – 26 tirs).

Al Ahly est invaincu sur ses 19 derniers matches en Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies (12 victoires, 7 nuls), rendant 16 clean sheets et concédant seulement 3 buts sur la série.

L’ES Tunis est invaincu lors de ses 5 derniers matches à élimination directe en Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies (2 victoires, 3 nuls). Sur 5 clean sheets dans ce type de rencontres dans la compétition, l’ES Tunis n’a plus fait la passe de 6 depuis octobre 2012.

L’ES Tunis peut remporter la Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies pour la 1re fois depuis 2019, quand il avait battu le Wydad AC pour soulever un 2nd titre consécutif dans la compétition.

Al Ahly peut remporter le 11e titre d’un club égyptien en Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies, 2 fois plus que toute autre nation. De son côté, l’ES Tunis peut gagner le 5e titre d’un club tunisien dans le tournoi, 2e plus haut total pour une nation.

Emam Ashour est le joueur ayant tenté le plus de tirs (18) sans marquer en Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies 2023/24. Le dernier joueur d’Al Ahly ayant autant tenté sa chance sans marquer sur une édition du tournoi est Mohamed Magdi en 2021/22 (21 tirs).

Akram Tawfik est le joueur ayant tenté le plus de tacles (5) et récupéré le plus de ballons (12) lors du match aller face à l’ES Tunis en finale de la Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies. Seul Ibrahima Keita (35 avec le TP Mazembe) a tenté plus de tacles sur une édition du tournoi que le joueur d’Al Ahly (27).

Al Ahly a marqué 4 buts de la tête en Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies cette saison, 2 fois plus que toute autre équipe. Depuis le début de l’édition 2022/23, le club a marqué 9 buts de la tête, 5 de plus que toute autre équipe.

Yan Sasse est impliqué sur 4 buts en Ligue des Champions de la CAF TotalEnergies cette saison (3 buts, 1 assist), seul Sankara Karamoko fait mieux (5 avec l’ASEC Mimosa). Le dernier joueur impliqué sur plus de réalisations avec l’ES Tunis sur une édition du tournoi est Sabir Bougrine en 2021/22 (5 – 1 but, 4 passes décisives).